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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 08:25
photo EMA

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 22 juin 2015, l’adjudant Sylvain est affecté à l’état-major interarmées des Forces armées aux Antilles (FAA) en tant qu’adjoint au chef des opérations terrestres (J3 Terre) du centre des opérations.

 

L’adjudant Sylvain a passé 17 années au sein d’unités opérationnelles, telles que le 17e régiment du génie parachutiste ou le 19e régiment du génie, ainsi que sur les théâtres d’opération.

 

Aujourd’hui affecté au centre des opérations, il met à profit sa connaissance du terrain en amont de l’action. « Cette affectation me permet d’avoir une vision globale des opérations. Quand on est sur le terrain, on reçoit les ordres du centre des opérations. Aujourd’hui, je suis de l’autre côté du miroir et je vois comment les ordres sont préparés ».

 

En tant qu’adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain participe également à la programmation des activités dans le cadre de la préparation opérationnelle des FAA. Il travaille en étroite collaboration avec le 33e régiment d’infanterie de Marine, mais pas seulement. « Je dois récupérer la planification des activités de toutes les unités des FAA puis coordonner et organiser les choses afin que tous aient les moyens matériels et humains adéquats au moment opportun pour chacun ».

 

Une fois la programmation actée, vient le temps de l’entraînement en lui-même. « Lors des exercices, comme Cyclonex qui est un entraînement au commandement et à l’alerte du personnel des forces armées face aux risques de catastrophe naturelle, mon rôle est de suivre le déplacement des troupes sur les cartes et de tenir à jour la cartographie au profit des autorités en charge de prendre les décisions sur la suite des opérations ».

 

Après 17 ans de carrière, l’adjudant Sylvain confie avoir acquis une certaine « ouverture d’esprit ». « Ce que la vie de militaire m’a apporté, c’est avant tout de retenir le meilleur des expériences que l’on peut vivre. En Guyane en 2005, lors de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal, j’ai particulièrement apprécié l’instruction qui nous a été délivré dans les domaines de la topographie et des transmissions. Si aujourd’hui je n’exploite pas forcément ces compétences dans mon quotidien, j’ai néanmoins ces enjeux, leurs contraintes et leurs plus-values en tête quand je fais de la programmation d’activités ».

 

« La deuxième chose importante que j’ai réalisé en étant dans l’armée, c’est la grande polyvalence et la pluralité de métiers que l’on a la chance d’exercer au sein d’une carrière ». En effet, en plus d’être adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain fait partie du Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des FAA. Une casquette qu’il affectionne car elle lui permet de rester actif dans le milieu du déminage. « C’est un milieu exigeant qui nécessite de garder un esprit vif, désireux de découvrir et d’en apprendre toujours ». Après de nombreux stages de formation qui cumulés, équivalent à trois années au centre de formation de l’échelon central NEDEX-EOD, l’adjudant Sylvain. a obtenu le brevet d’intervention sur munitions spéciales (biological and chemical munition disposal –au standard OTAN). Mais ce diplôme ne suffit pas si l’on n’entretient pas ses connaissances. « Il faut se mettre constamment à jour par rapport aux évolutions des explosifs et techniques de déminage ».

 

Aux Antilles, le GRIN est particulièrement sollicité. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la Martinique, le GRIN des Antilles est le seul service à détenir des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que les engins explosifs improvisés. En moyenne, ils interviennent une quinzaine de fois par an, en tout temps et tout lieu, qu’il s’agisse d’emprises militaires mais également de sites civiles difficiles d’accès ou d’embarcations.

photo EMA

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 12:25
photo FAA

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04.12.2015 par Forces Armées aux Antilles

Du 30 novembre au 05 décembre 2015, près de 200 militaires d’active et de réserve des forces armées aux Antilles (FAA) ainsi qu’une trentaine de militaires des Forces Armées en Guyane (FAG) ont participé à un entraînement opérationnel baptisé TCHEMBÉ 2015, se déroulant principalement sur Basse-Terre en Guadeloupe, à Marie-Galante et aux Saintes.

 

voir Ex. Tchembé 2015

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 17:25
photo EMA

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27/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 novembre 2015, à Miami, le contre-amiral Olivier Coupry - Commandant supérieur (COMSUP) des Forces armées aux Antilles (FAA), a rencontré le contre-amiral Scott Buschman - commandant du District Sevendes United States Coast Guards(USCG)*, dont la zone de responsabilité couvre la zone Caraïbe.

 

Le COMSUP a tout d’abord assisté au briefing opérationnel quotidien du District Sevendes USCG. Il était accompagné du chef du centre opérationnel des FAA, capitaine de vaisseau Xavier Larreur, de l’officier de liaison français intégré à la Joint Interagency Task Force South, du capitaine de frégate Jérôme Navarro et d’un représentant de la division de l’action de l’Etat en mer aux Antilles et du commissaire Pierre-Luc Duranson. Puis la délégation française et ses homologues américains des USCG ont évoqué les projets de renforcement de la coopération bilatérale franco-américaine dans la Caraïbe. Celle-ci porte sur la lutte contre l’ensemble des trafics illicites par voie maritime mais aussi sur la coordination des moyens en réponse aux incidents majeurs qui pourraient survenir en mer dans cette zone.

 

À l’issue de ces entretiens et après une visite de la station de Fort Lauderdale des USCG à Miami, plusieurs orientations ont été proposées afin d’améliorer la coopération opérationnelle entre les USCG et les FAA :

- l’intensification de la surveillance maritime et aérienne grâce aux nouveaux patrouilleurs des USCG affectés dans la zone et au soutien accru des aéronefs américains ;

- la coordination des programmes d’activité opérationnelle de nos unités pour optimiser la présence sur zone ;

-le renforcement du partage d’informations et d’expérience en amont et en aval des opérations de lutte contre le narcotrafic.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA conduisent trois missions principales : l’action de l’Etat en mer sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer(DDG AEM) afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer, l’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle et la coopération internationale et inter-administration.

 

* L’United States Coast Guard (USCG) est un organisme fédéral américain dépendant du département de la sécurité intérieur, chargé d’assurer la surveillance, la protection et le sauvetage des personnes en détresse dans les eaux territoriales américaines. Les USCG ont trois missions principales dans la zone Caraïbes : la lutte contre l’immigration clandestine, la recherche et le sauvetage de personnes et la lutte contre le trafic de stupéfiants en mer.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 20:25
photo EMA / Armée de Terre

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12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 26 octobre au 10 novembre 2015, le 33e Régiment d’infanterie de marine (33eRIMa) a accueilli un détachement de deux sections et un groupe de commandement de militaires néerlandais. Durant deux semaines, plus de 60 mariniers (fantassins de Marine) néerlandais ont suivi un stage de formation au combat en forêt tropicale au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger.

 

Le stage visait deux objectifs majeurs : l’aguerrissement physique et mental de chaque soldat et la formation au commandement des chefs d’équipe, de groupe et de section.

 

Pour le lieutenant L., chef de section hollandais, « ces deux semaines permettent également de créer de la cohésion avec nos homologues français et un esprit de corps entre mes soldats, parmi lesquelles je compte plusieurs nouvelles recrues. C’est important car nous travaillons ensemble dans la zone Antilles et pouvons être amenés à intervenir de concert pour des opérations d’assistance et de secours à la population par exemple. Nous nous étions rencontrés sur le terrain en octobre 2014 durant l’entraînement opérationnel Tricolores, où nous avions accueilli les soldats du 33eRIMa pour des épreuves "à la hollandaise". Aujourd’hui, c’est à notre tour de découvrir la préparation opérationnelle à la française, c’est très enrichissant ! ».

 

Habitués à des conditions climatiques plus arides sur les îles d’Aruba, Bonaire et Curaçao, les mariners hollandais ont découvert en Martinique les contraintes d’un déploiement en zone humide et pluvieuse. Pendant plusieurs jours, la pluie, le vent et les orages étaient au rendez-vous, intensifiant ainsi le niveau de l’entraînement.

 

Le 10 novembre 2015, l’entraînement des mariners hollandais s’est conclu par une opération amphibie de rembarquement des troupes à bord du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville de la Marine nationale et du bâtiment de soutien Pelikaan de la Marine royale néerlandaise.

 

Au niveau régional, les Antilles constituent un espace d’intérêt commun pour la France et le royaume des Pays-Bas. La coopération militaire avec les forces armées hollandaises stationnées dans cette zone s’articule essentiellement autour de la lutte contre le narcotrafic. Chaque année, les forces françaises et les troupes hollandaises d’Aruba ou de Curaçao participent alternativement à l’exercice Caraïbe organisé par les FAA et à l’exercice franco-américano-hollandais 3 Tricolore organisé par les Pays-Bas. Par ailleurs, les Pays-Bas et la France ont confirmé leur volonté de maintenir et d’approfondir leur coopération en signant en mars 2013 un programme de coopération opérationnelle commun qui porte sur le soutien dans les opérations aériennes et maritimes de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants dans la zone de Saint-Martin et de Sint-Maarten.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Caraïbes, en coordination avec les Forces armées en Guyane (FAG).

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photo EMA / Armée de Terre

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:25
Le déploiement sur le théâtre Antilles/Guyane d’un A400M a été optimisé à son maximum - photo FAA

Le déploiement sur le théâtre Antilles/Guyane d’un A400M a été optimisé à son maximum - photo FAA

 

Du 18 au 19 octobre 2015, un A400M de l'armée de l'Air était déployé sur les îles de Martinique et de Guadeloupe pour une mission de transport logistique opérationnel.

Découvrez les photos de cet impressionnant avion de transport militaire polyvalent.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:25
photo Marine Nationale

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21/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 septembre 2015, le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville a appareillé de Fort-de-France pour conduire pendant deux semaines, une mission de reconnaissance amphibie et hydrographique sur les îles d'Aruba et de la Barbade. Un détachement du 33e Régiment d’infanterie de Marine (33e RIMa) et du Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) ont également participé à cette mission aux côtés des marins du Dumont d’Urville.

 

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photo Marine Nationale

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:25
photo EMA / Marine Nationale

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14/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 octobre 2015, les Forces armées aux Antilles (FAA) ont participé à un exercice de lutte contre une pollution maritime au large de la commune du Robert, intitulé Igwàn 2015. Cet exercice était organisé dans le cadre du volet maritime du dispositif Organisation de réponse de la Sécurité civile (ORSEC). Il a permis de mettre en œuvre la stratégie de crise interministérielle pour faire face à ce type de situation. Ce dispositif est dirigé par le Délégué du gouvernement à l’action de l’État en mer (DDG AEM), M. Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Martinique, assisté du contre-amiral Olivier Coupry, commandant supérieur des FAA et commandant de la zone maritime des Antilles.

 

Igwan 2015 est le premier exercice de lutte antipollution de grande ampleur organisé depuis l’entrée en vigueur du dispositif ORSEC aux Antilles. Basé sur un scénario réaliste de pollution d’hydrocarbure en mer et s’étendant aux côtes de la Martinique, cet exercice comportait deux principaux enjeux : articuler le dispositif maritime ORSEC avec une manœuvre terrestre de lutte anti-pollution pilotée par la direction de la mer et par le service interministériel de défense et de protection civiles de la Préfecture ; garantir la bonne coordination entre les différents services de l’État impliqués. L’intervention consistait à déployer, depuis Fort-de-France et un point d’appui logistique installé au quai industriel du Robert, des moyens maritimes et aériens pour reconnaître, contenir et collecter les hydrocarbures en mer. Durant cette phase, le remorqueur portuaire côtier Maïto a mis en place un barrage antipollution hauturier avec l’aide d’un remorqueur privé affrété pour l’occasion, il a aussi conduit les opérations de confinement et de récupération d’hydrocarbures grâce à son écrémeuse. Le temps de l’exercice, un officier sur le le Maïto était en charge de la coordination des moyens aériens et maritimes mis en œuvre sur zone. La séquence à terre visait notamment à assurer le traitement des hydrocarbures ramassés en mer.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:25
photo M.Monjardé Marine nationale

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13/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 8 octobre 2015, la frégate de surveillance Ventôse de la Marine nationale est intervenue à 400 milles nautiques de l’arc Antillais pour intercepter un voilier suspecté de trafic de stupéfiants.

 

L’opération a été mise en place à l’initiative de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) en partenariat avec l’agence interministérielle de lutte contre le narcotrafic aux USA – la Joint Inter Agency Task Force – South (JIATF-S). Pisté grâce au concours d’un avion de patrouille maritime Falcon 50 de la Marine nationale, le voilier a été intercepté alors qu’il débutait une traversée transatlantique en direction de l’Europe. Après avoir obtenu l’autorisation de l’Etat du pavillon conformément à l’article 17 de la convention de Vienne de 1988 grâce à la grande réactivité du ministère des Affaires Etrangères, l’équipe de visite de la frégate Ventôse a pris rapidement le contrôle du voilier dont l’équipage s’est montré coopératif. A quai, la cargaison transférée sous la responsabilité de l’OCRTIS a été pesée à plus de 535 kilogrammes de cocaïne pure.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:25
photo EMA / Marine Nationale

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06/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Comme en métropole, les sites militaires sensibles dans les DROM-COM font l’objet d’un dispositif de protection permanent. Aux Antilles, cette mission est assurée par les fusiliers marins des Forces armées aux Antilles (FAA).

 

Jour et nuit, 24H/24H, 7J/7J, ils assurent la protection et la défense de la base navale et des bâtiments de la Marine nationale, en menant des patrouilles à terre et en mer. Aux Antilles, les unités de fusiliers marins sont constituées en Éléments de patrouille et d’intervention (EPI) qui comprennent des cynotechniciens avec leur chien. Le second maître Gaëtan est maître-chien aux Antilles. « Je suis arrivé en août 2014. Dès mon affectation, on m’a attribué Irlos, un berger allemand de deux ans à l’époque. Étant donné son jeune âge, c’est moi qui me suis chargé de son dressage ». Pour pouvoir assurer le dressage de son chien, Gaëtan a suivi une formation particulière. « Je suis entré dans la Marine nationale en janvier 2008 pour suivre tout d’abord une formation qui a duré 6 mois à l’école des fusiliers marins de Lorient. Ensuite, j’ai été affecté à l’île Longue jusqu’en 2014 avec plusieurs périodes d’instruction : 2 mois de formation « maître-chien » à Lann Bihoué, 2 mois également de formation « chef d’équipe fusilier » à Lorient, puis une dernière formation d’ « aide dresseur » à Biscarosse ».

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:25
photo Marine Nationale

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16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er septembre 2015, le groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif (NEDEX) des Antilles a réalisé un entraînement commun avec la Sécurité Civile de Martinique.

 

Les entraînements à l’hélitreuillage avec l’hélicoptère EC145 Dragon de la Sécurité Civile se déroulent deux fois par an. Ils permettent à ces deux unités, civile et militaire, de maintenir et de perfectionner leurs techniques dans le domaine partagé de l’intervention aéroportée pour le déminage. Les spécialistes NEDEX doivent être en mesure d’intervenir, en tout temps et tout lieu, sur des emprises militaires ou civiles, parfois difficiles d’accès. Ils sont aussi à même d’intervenir sur des navires en mer. Le groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) des Antilles est le seul service à détenir, en Martinique, des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur des munitions et explosifs conventionnels ainsi que sur des engins explosifs improvisés.

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:45
Mise en condition avant projection pour le 31e RG

 

10/08/2015 armée de Terre

 

Fin juillet 2015, la 3e compagnie du 31e régiment du génie (RG) a effectué deux semaines de mise en condition avant projection (MCP) pour préparer son départ en Martinique en septembre prochain.

 

Au programme de cette formation, mise en application des savoir-faire, entraînement au combat et cohésion. Les sapeurs ont enchaîné, à un rythme soutenu, les activités d’aguerrissement, l’entraînement au tir, les parcours nautiques et les séances de techniques d’intervention opérationnelle rapprochée. Ces deux semaines de préparation se sont terminées par un exercice de vérification avant projection dans les gorges de l’Aveyron.

 

La 3e compagnie sera projetée au sein du Détachement Terre Antilles/ 33e régiment d’infanterie de marine (DTA/33e RIMa) pour une durée de 4 mois. Le DTA/33e RIMa fait partie des forces armées aux Antilles (FAA). Les FAA ont pour mission de protéger le territoire national, d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France, de soutenir l’action de l’État en Martinique et de participer à la lutte contre le narcotrafic.

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:25
photo EMA / Armée de Terre

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08/07/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine du 22 au 28 juin 2015 a été particulièrement chargée pour le groupe régional d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif et « destruction » par explosif) des forces armées aux Antilles (FAA).

 

Les 22 et 23 juin 2015 tout d’abord, une opération interarmées s’est déroulée sur le site de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense (DIRISI) de Rivière Salée. La mission : démonter une antenne devenue obsolète qui menaçait de s’effondrer. Les contraintes : l’antenne se trouve sur un site marécageux interdisant l’utilisation de véhicules. La solution : une intervention en deux phases avec la mise à terre et le découpage du pylône par le GRIN (groupe régional d’intervention de neutralisation), puis un transport des tronçons de l’antenne par élingue grâce au concours de l’hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S déployé au sein des FAA vers une zone accessible. Pour mener à bien cette opération peu commune, la DIRISI (direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'informations) de Fort-de-France a supervisé l’intervention et assuré la coordination sur place des équipes composées de personnel de la DIRISI, mais également du GRIN, de la 22S, du 33erégiment d’infanterie de Marine, du groupement de soutien de la base de Défense des Antilles, du centre médical interarmées, du détachement des fusiliers-marins et de l’État-major interarmées.

 

 

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 19:25
photo EMA / Marine Nationale

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 30 juin au 4 juillet 2015, le navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Winnipeg a effectué une escale technique à la base navale militaire de Fort-de-France.

 

Le Winnipeg a appareillé le 15 juin 2015 de son port d’attache d’Esquimalt en Colombie-Britannique afin de rejoindre les forces de l’OTAN en mer Méditerranée, dans le cadre des mesures d’assurance prises par l’Alliance en Europe centrale et du Nord. Avant de rejoindre la mer Méditerranée, le bâtiment canadien était déployé aux Antilles pour conduire l’opération Caribbe – une campagne multinationale de lutte contre le trafic illicite couvrant la mer des Caraïbes, l’Est de l’océan Pacifique et les eaux côtières de l’Amérique centrale.

 

Leur escale à Fort-de-France, a été l’occasion d’un échange fructueux d’expertise sur la lutte contre le narcotrafic. Accueillis au centre des opérations des forces armées aux Antilles (FAA), les militaires canadiens ont eu l’occasion de faire le point sur l’évolution de cette menace avec les FAA. Cela a également été l’occasion d’évoquer les coopérations multinationales engagées pour mieux y faire face.

 

L’escale à Fort-de-France était aussi l’occasion de valoriser la base navale militaire. Particulièrement adaptée, elle offre en effet des services de maintenance technique grâce à ses ateliers militaires. Avec le service de soutien de la flotte, la base navale sert aussi de relais vers le tissu industriel local et notamment avec le bassin de radoub permettant au besoin l’entretien d’un navire pendant son escale. Point d’appui logistique et opérationnel majeur dans la zone, la base navale de Fort-de-France constitue un point d’ancrage stratégique permettant aux FAA d’exercer leurs missions dans le domaine de la sûreté et de la surveillance maritime au sein de la zone économique exclusive française, mais aussi pour contribuer aux actions multinationales de lutte contre le narcotrafic, véritable fléau qui alimente la criminalité transnationale.

 

Avec le Canada mais également les Etats-Unis, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, la France fait ainsi partie des principaux pourvoyeurs de moyens maritimes et aériens engagés dans la lutte contre le narcotrafic régional. Grâce à cette coopération internationale et avec le soutien des moyens de la Joint Interagency Task Force South (JIATF-S), le bilan des saisies de drogue en mer réalisées conjointement avec les autres services de l'État français dans la zone Antilles-Guyane atteint déjà plus de 5,1 tonnes depuis début 2015.

 

Partenaires historiques, le Canada et la France ont réaffirmé leur proximité dans le cadre d’un « plan de coopération renforcé » signé en 2013. Au niveau régional, les FAA mais aussi les FAPF (forces armées en Polynésie française) animent la coopération militaire bilatérale avec le Canada. Ainsi, en juin 2014, 30 soldats canadiens issus du Royal 22e Régiment étaient déployés au sein du détachement 33e régiment d’infanterie de Marine (RIMa) des FAA pour une instruction tactique en milieu tropical [lien vers brève].

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 07:25
photo Marine Nationale

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23/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 juin 2015, la frégate de surveillance Germinal est intervenue sur un voilier battant pavillon allemand suspecté de trafic de stupéfiants au large des Antilles. Cette opération, déclenchée dans le cadre d’une enquête de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) de Fort-de-France a permis la saisie de 93,5 kg de cocaïne.

 

Réalisée en coopération étroite avec les autorités allemandes, l’interception s’est déroulée le 19 juin 2015, à 250 milles nautiques au sud-est de la Martinique par l’action conjointe de la frégate de surveillance Germinal, de son équipe de visite à bord d’une embarcation rapide et de son hélicoptère Alouette III. Le voilier avait alors entamé une traversée transatlantique en direction de l’Europe. A son bord, 93,5 kilogrammes de cocaïne ont été découverts lors de la fouille effectuée par l’équipe de visite, d’une valeur estimée à près de 3 millions d’euros sur le marché européen.

 

La frégate de surveillance Germinal a accosté lundi 22 juin 2015 à la base navale de Fort-de-France, où les deux présumés narcotrafiquants de nationalité allemande, le voilier et la drogue ont été remis à l’antenne Caraïbe de l’OCRTIS sous l’autorité du parquet de la JIRS de Fort-de-France.

 

Agissant dans le cadre de l’action de l’État en mer, les forces armées aux Antilles opèrent régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité de Fabrice Rigoulet-Roze, Préfet de la Martinique, Délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec l'autorité judiciaire (JIRS de Fort de France).

 

Ces opérations illustrent la détermination et l'efficacité de l'action interministérielle menée par la France pour lutter contre le trafic de produits stupéfiants en zone maritime Antilles. Cette dernière porte le bilan de cette année 2015 à 6 tonnes de drogue interceptées en mer par l’action conjointe des services français dans la zone maritime Antilles.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:25
photo EMA / Marine Nationale

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18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 11 au 17 juin 2015, les forces armées hollandaises, les autorités locales et les forces armées aux Antilles (FAA) ont organisé un entraînement opérationnel d’intervention des moyens civils et militaires sur un scénario de catastrophe naturelle sur l’île de Saint Martin et Sint Marteen. Baptisé Hurex, cet exercice a rassemblé près de 200 militaires des deux pays.

 

Première phase de cet entraînement franco-néerlandais, le Carousel training s’est déroulé du 11 au 14 juin 2015 sur les îles de Saint-Martin, Saba et Saint-Eustache. L’objectif était dans un premier temps de permettre aux troupes hollandaises et françaises de faire connaissance et d’échanger leurs procédures interarmées. Le deuxième objectif était d’effectuer des reconnaissances de site en cas d’intervention, à partir d’un scénario de catastrophe naturelle.

 

Les militaires des deux pays étaient repartis en trois groupes. Deux groupes étaient constitués exclusivement de troupes hollandaises, tandis que le troisième était à la fois composé des militaires du Air Assault de l’armée de Terre néerlandaise basé à Curaçao et des soldats français du 33e régiment d’infanterie de Marine (RIMa). Sur les trois jours, les groupes se sont rendus successivement sur ces trois îles afin d’effectuer des reconnaissances des lieux propices à l’évacuation d’urgence de la population en cas de cyclone.

 

Le groupe franco-hollandais, embarqué à bord du bâtiment de soutien Pelikaan de la marine royale néerlandaise, a effectué sa mission de reconnaissance sur l’île néerlandaise de Saba, et à Saint-Martin. Ce déploiement a été l’occasion de prendre contact avec les acteurs locaux de premiers secours mobilisés en cas de catastrophe naturelle et avec la population et les autorités locales.

 

La deuxième phase de cet entraînement interallié a débuté le 16 juin. Militaires français et néerlandais ont simulé une intervention de secours auprès de la population sinistrée suite à un ouragan à Saint Martin, avec évacuation par voie maritime et mise en sécurité sur un autre site. Les troupes néerlandaises présentes sur l’île ont été envoyées pour porter les premiers secours à la population française durement touchée dans le quartier de La Belle Créole. Joués par des militaires du 33e RIMa, une vingtaine de civils sont blessés et coincés dans les décombres. A 08h00, les troupes néerlandaises débarquent par la mer sur la plage de la Belle Créole et vont porter secours aux blessés. Face à l’ampleur de la situation, ils sollicitent du renfort. L’équipe médicale du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville et des marins du bâtiment de soutien Pelikaan sont déployés sur zone et arrivent à 08h45.

 

Après avoir apporté les premiers secours, les militaires évacuent les civils vers la plage de la Belle Créole avant de les faire embarquer, via les embarcations rapides hollandaises FRISC (fast raiding interception and special forces craft) sur le bâtiment de soutien Pelikaan à 09h30. A bord, des soins complémentaires leurs sont prodigués. Le Pelikaan se dirige ensuite vers la partie néerlandaise de l’île et accoste au quai de Phillipsburg à 11h00. Sur place, les véhicules militaires français les attendent pour, fictivement, les conduire vers l’hôpital opérationnel le plus proche.

 

Sur un scénario réaliste, Hurex avait pour objectif de préparer, en ce début de saison cyclonique 2015, les troupes françaises et hollandaises à être en mesure de déployer un soutien militaire en provenance respectivement de la Martinique et Curaçao, et d’assister les autorités locales à gérer une situation post-catastrophe naturelle. Hurex 2015 a donc permis aux unités des forces armées aux Antilles d’entretenir leur savoir-faire de déploiement d’urgence et d’intervention sur l’ensemble du territoire français aux Antilles dans un contexte interallié.

 

Hurex 2015 était également l’occasion pour les forces hollandaises et françaises de conduire, pour la première fois en commun, un entraînement d’assistance à la population d’une telle ampleur. Cela témoigne d’une volonté de nos deux nations de maintenir et d’approfondir notre coopération opérationnelle dans la zone. Les Antilles constituent en effet un espace d’intérêt commun pour la France et le royaume des Pays-Bas. La coopération de Défense comprend à la fois le soutien dans les opérations aériennes et maritimes de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants dans la zone de Saint-Martin et de Sint-Marteen, mais également l’intervention d’urgence et l’assistance à la population après une catastrophe naturelle sur cette île partagée et qui, en octobre 2014, avait subi les dégâts du passage du cyclone Gonzalo.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:25
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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 4 juin 2015, la division « action de l’Etat en mer » des forces armées aux Antilles (FAA) a organisé une réunion d’échanges entre les acteurs de la lutte contre le narcotrafic aux Antilles et la direction des affaires criminelles et des grâces (DACG).

 

L’objectif de cette rencontre était principalement de permettre aux membres de la DACG de découvrir in situles moyens et modes d’action des armées et des services français pour lutter contre le narcotrafic aux Antilles, et de mieux appréhender ainsi les enjeux juridiques de cette lutte en mer.

 

La journée a débuté par une réunion de travail présidée par monsieur Rigoulet-Roze - préfet de la Martinique et délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, aux côtés du contre-amiral Bosselut – commandant supérieur des FAA et commandant de zone maritime. Toutes les administrations concernées étaient également présentes : la Marine nationale, la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), la gendarmerie nationale, l’antenne Caraïbes de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) et les magistrats du Parquet général et du Parquet de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France. Le premier président de la Cour d’Appel et le président du tribunal de grande instance ont également participé à cette rencontre à l’occasion du déjeuner organisé en la résidence du commandant supérieur des FAA.

 

L’après-midi, les autorités se sont rendues à bord de la frégate de surveillance Germinal. Le contre-amiral Bosselut a conduit la délégation, accueillie à bord par le capitaine de frégate Dupont commandant le Germinal. Fort de son expérience des opérations « narcops » (plus de 3 tonnes de drogue saisies à ce jour sous son commandement), le capitaine de frégate Dupont a expliqué en détail le déroulement des opérations en mer depuis l’interception lancée depuis un bâtiment de combat avec son hélicoptère embarqué et son équipe d’intervention sur embarcation rapide, jusqu’aux parcours de rétention lorsque des présumés narcotrafiquants sont ramenés à bord du Germinal pour être remis aux autorités judiciaires compétentes.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, les forces armées aux Antilles opèrent régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité du préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec le JIRS.

 

Les forces armées aux Antilles garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:25
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16/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 7 au 8 juin 2015, à près de 300 milles nautiques au Nord-Est de la Martinique, la frégate de surveillance Ventôse des forces armées aux Antilles (FAA) a intercepté un voilier qui s’apprêtait à traverser l’océan Atlantique en direction de la France. Lors de sa fouille, 86 kg de cocaïne ont été découverts, d’une valeur estimée à 2,7 millions d’euros sur le marché européen.

 

Alors qu’elle faisait route vers Fort-de-France pour y faire détruire par l’antenne Caraïbes de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) les 524 kg de Marijuana interceptés le 4 juin 2015, le Ventôse a été dérouté vers le voilier Relambi, battant pavillon de Gibraltar, lui aussi suspecté de trafic de drogues par l’OCRTIS. Une fois le voilier localisé et stoppé par l’hélicoptère embarqué Panther, l’équipe de visite du Ventôsey est intervenue en pleine nuit. Les marins ont découvert à son bord un présumé narcotrafiquant de nationalité française et de nombreux colis contenant de la cocaïne.

 

Le 9 juin, de retour à la base navale de Fort-de-France, l’équipage du Ventôse a remis à l’OCRTIS le suspect, le voilier et la drogue. Cette interception en haute mer a été le déclencheur d’une vaste opération d’interpellations en Italie et en France aboutissant à l’arrestation de 18 personnes dont 15 ont été écrouées. C’est le résultat d’une longue enquête menée depuis un an par les différents services de la direction centrale de la police judiciaire.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, les forces armées aux Antilles opèrent régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité du préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec l'autorité judiciaire (JIRS de Fort de France).

 

Ces opérations illustrent la détermination et l'efficacité de l'action interministérielle menée par la France pour lutter contre le trafic de produits stupéfiants en zone maritime Antilles.

 

Ces opérations portent le bilan de cette année 2015 à plus de 5,9 tonnes de drogue interceptées en mer par l’action conjointe des services français dans la zone maritime Antilles.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 07:25
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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 8 juin 2015, la 1ère compagnie du 33e régiment d’infanterie de Marine (RIMa) a appareillé de Fort-de-France en Martinique à bord du bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville pour être déployée pendant plus de 3 semaines en Guadeloupe et sur les îles de Marie-Galante, des Saintes et de la Désirade.

 

Ce déploiement vise un triple objectif : régalien tout d’abord, puisqu’il est réalisé au titre de la mission de protection du territoire national qui consiste, pour les forces de souveraineté, à maintenir la sécurité et à assurer la préservation des intérêts de la France contre toute forme d’agression extérieure dans leur zone de responsabilité.

 

Objectif opérationnel ensuite, car il s’agit d’entretenir la capacité d’intervention des forces armées aux Antilles (FAA) sur cette île française de la Caraïbe. A tout moment, en cas de crise, les FAA doivent être en mesure de projeter des hommes et du matériel pour les moyens civils, notamment dans le cadre de missions de secours d’urgence aux populations. Ainsi, sur les îles de la Guadeloupe et de ses dépendances, la 1ère compagnie du 33e RIMa poursuivra cette préparation permanente par des reconnaissances et des marches pour parfaire la connaissance du terrain, et s’entraînera quotidiennement conformément aux standards de l’armée de Terre.

 

Enfin, cette présence du  33e régiment d’infanterie de Marine des FAA en Guadeloupe permettra de contribuer au rayonnement des armées, en entretenant la proximité avec la nation. Régulièrement, les marsouins du 33 s’associent aux services locaux dans le cadre d’activités municipales.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 07:25
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15/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 17 juin 2015, les forces armées hollandaises, les autorités locales et les forces armées aux Antilles (FAA) organisent un entraînement opérationnel d’intervention des moyens civils et militaires, sur un scénario de catastrophe naturelle sur l’île de Saint Martin et Sint Marteen.

 

HUREX (Hurricane Exercise) est un entraînement planifié et mené par les forces armées et autorités civiles néerlandaises auquel les FAA ont été conviées, soulignant ainsi la volonté des Néerlandais de consolider la coopération entre nos deux nations. Près de 200 militaires français et néerlandais participent à cette édition.

 

Simulant une intervention d’urgence et d’assistance à la population après une catastrophe naturelle, HUREX 2015 s'inscrit dans le cadre du cycle de préparation opérationnelle des FAA. La saison cyclonique 2015 a débuté officiellement le 1er juin 2015 pour la zone Atlantique Nord, et les petites Antilles sont plus particulièrement exposées de juillet à novembre. Aussi, afin d’être toujours prêt à intervenir au secours de la population si un tel phénomène météorologique devait se produire, les FAA s’entraînent plusieurs fois par an en simulant des missions d’assistance à la population antillaise.

 

Afin d’entretenir leur capacité d’intervention sur l’ensemble du territoire français aux Antilles, notamment pour des opérations d’urgence et de secours aux populations, les FAA s’entraînent ponctuellement au-delà de leurs zones de stationnement permanent. Le déploiement du 33e régiment d’infanterie de Marine (33e RIMa) ainsi que du bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville permet donc de démontrer la capacité des militaires basés en Martinique à intervenir dans toutes les îles de la Caraïbe et notamment les îles françaises du Nord. Cet exercice constitue aussi une bonne opportunité de réaffirmer la mission permanente de souveraineté des forces armées sur l’ensemble du territoire national de la zone Antilles tout en entretenant notre coopération bilatérale avec le royaume des Pays-Bas.

 

Au-delà du secours d’urgence, la France et le royaume des Pays-Bas, entretiennent également une coopération renforcée dans le domaine de la lutte contre le narcotrafic régional. A ce titre, un programme de coopération opérationnelle portant sur le soutien dans les opérations aériennes et maritimes de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants dans la zone de Saint-Martin et de Sint-Marteen a été signé en mars 2013.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 15:25
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15/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 4 au 7 juin 2015, le bâtiment de débarquement de chars Almirante Saboia de la marine brésilienne a effectué une escale technique à Fort-de-France.

 

L’Almirante Saboia, qui a appareillé de Rio de Janeiro le 1er mai 2015, revient d’une mission de transport opérationnel de matériel de la force maritime de la flotte et de l’armée brésilienne, en appui du contingent brésilien de la mission de stabilisation des Nations-Unies en Haïti (MINUSTAH).

 

Le soutien apporté par la base navale de Fort-de-France et les échanges entre militaires français et brésiliens, dont un traditionnel match de football entre marins des deux nationalités, témoignent de la volonté de nos deux nations d’entretenir et de renforcer la relation de défense franco-brésilienne. Particulièrement dense depuis la signature d’un partenariat stratégique en 2008, cette coopération bilatérale est entretenue par un dialogue militaire régulier et une densification des interactions régionales, plus particulièrement centrées sur la sécurité transfrontalière avec la Guyane (lutte contre les activités illégales d’orpaillage et de pêche) et sur la sécurité des espaces maritimes. Dans ce domaine, les escales des bâtiments français au Brésil ou brésiliens en France sont nombreux et l’occasion d’entraînements opérationnels et d’échanges.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA mènent notamment des opérations de surveillance maritime et de service public (lutte contre le narcotrafic, lutte contre les pollutions, police des pêches, sauvetage en mer). La lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe est effectuée en coopération interministérielle et internationale, principalement en lien avec les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Mexique, le Brésil et la Colombie.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 21:20
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11/06/2015 Armée de l'air

 

Du 25 au 29 mai 2015, l’escadron de transport (ET) 68 «Antilles-Guyane», détachement des forces armées en Guyane, a rendu visite aux US Coasts Guards (gardes côtes américains), à Miami.

 

Les US Coasts Guards ont présenté leurs missions au détachement de l’ET68, et ont également fait un briefing sur les spécificités du vol dans la zone. La composante aérienne des gardes côtes américains à Miami met en œuvre cinq CASA 235, baptisés CASA H144 Ocean Sentry en version américaine. Les US Coasts Guards réalisent des missions similaires à celles de l’ET68 dans une zone de responsabilité voisine. Le chef des opérations de l’ET 68, quant à lui, a présenté l’escadron et l'avion Casa de l’armée de l’air française.

 

Les deux unités ont respectivement effectué une démonstration de leur procédure de recherche et de sauvetage en mer. Les US Coasts Guards ont largué une chaîne de sauvetage, qui met à la disposition des naufragés un canot de sauvetage et le nécessaire pour survivre, tandis que l’ET 68 a fait la démonstration de certaines procédures employées en opérations extérieures : décollage en zone hostile, posé terrain court, et arrivée de type « ATOP » (procédure permettant de se poser sur un terrain dans un environnement hostile).

 

Cette rencontre a permis à chacune des unités d’en apprendre davantage dans le domaine technique, notamment en termes d’amélioration des capacités d’intervention dans un environnement hostile aux matériels (forte humidité, atmosphère saline).

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:25
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10/06/2015 Source: Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 3 au 4 juin 2015, la frégate de surveillance Ventôse est intervenue à 130 milles nautiques au sud-ouest de Saint Martin pour intercepter le caboteur Lady Margaret battant pavillon d’Anguilla et suspecté de trafic de drogue.

 

Le 3 juin, l’agence américaine interministérielle de lutte contre le narcotrafic (Joint Inter Agency Task ForceSouth – JIATF-S) a alerté les autorités françaises qu’un bâtiment suspecté de trafic de drogue avait été localisé et suivi par leurs avions de patrouille maritime. Ce bâtiment, le caboteur Lady Margaret battant pavillon d’Anguilla, naviguait à 130 milles nautiques (240 km) au sud-ouest de Saint-Martin. Les renseignements américains, complétés par ceux de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), ont permis à la frégate Ventôse d’intercepter le Lady Margaret. Le 4 juin, à 03h17, l’hélicoptère embarqué Panther a localisé le bâtiment. Après avoir obtenu l’autorisation de l’Etat du pavillon, l’équipe de visite a pris le contrôle du caboteur dont l’équipage s’est montré coopératif. Quelques minutes après le début des recherches à bord, des ballots contenant 524 kg de marijuana ont été découverts.

 

La frégate de surveillance Ventôse a accosté le 9 juin 2015 à la base navale militaire de Fort-de-France, où l’antenne Caraïbes de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a récupéré puis détruit la cargaison de drogue.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, la Marine française aux Antilles opère régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité du préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec l'autorité judiciaire (JIRS de Fort de France).

 

Ces opérations illustrent la détermination et l'efficacité de l'action interministérielle menée par la France pour lutter contre le trafic de produits stupéfiants en zone maritime Antilles.

 

Les moyens des FAA contribuent sensiblement à l’action conjointe des services français dans la zone maritime Antilles, laquelle a permis la saisie de plus de 5,8 tonnes de drogue depuis le début de l’année 2015.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:25
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26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 1er au 15 mai 2015 s’est déroulée la 10e édition de l’entraînement opérationnel interarmées franco-dominicain intitulé Dunas.

 

Durant une quinzaine de jours, militaires français des forces armées aux Antilles (FAA) et militaires des forces armées dominicaines ont travaillé ensemble à Las Calderas, à 150 km au Sud-Ouest de Saint-Domingue, en République Dominicaine. Axés autour d’instructions opérationnelles, les groupes franco-dominicains ont particulièrement travaillé le domaine sécuritaire : maniement des armes, tenue d’un check-point et escorte de convoi, patrouille et délivrance de premiers soins suite à une fusillade ou encore débarquement et prise de plage étaient au programme de cet entraînement opérationnel.

 

Constituées de soldats du 33e Régiment d’Infanterie de Marine (DTA 33) et de marins du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, les forces françaises déployées pour cette 10ème édition de Dunas s’élèvent à plus de 150 militaires. Côté dominicain, étaient engagées une section de l’armée de Terre avec ses véhicules, une section d’infanterie de Marine débarquées depuis le BATRAL (bâtiment de transport léger), une section de l’armée de l’Air avec trois hélicoptères ainsi qu’un patrouilleur et une vedette d’interception rapide, soit une centaine de militaires dominicains. Comme l’a rappelé madame l’ambassadeur de France en République Dominicaine, madame Blandine Kreiss, cette dixième édition de Dunas revêtait en plus un « caractère exceptionnel et inédit avec cette année une totale mixité des équipes. Ce mélange interarmées et bilatéral des groupes a sans conteste favorisé l’échange d’expérience, l’échange linguistique et l’échange culturel ».

 

Les objectifs principaux de Dunas sont de réaliser un entraînement conjoint des troupes d’infanteries et amphibies afin de renforcer la coopération entre nos armées, d’améliorer les capacités opérationnelles et tactiques des forces en présence et d’améliorer l’interopérabilité de nos forces permettant une meilleure coordination en cas de crise telle qu’une catastrophe naturelle. « Le haut niveau de synergie opérationnelle de cette 10ème  édition est la résultante d’un travail commun et d’un investissement mutuel pérenne » a explique le commandant général de la Marine de République Dominicaine, monsieur Nestor. « Contribuer à assurer la sécurité régionale et à favoriser le règlement pacifique des conflits et des crises en développant une coopération régionale opérationnelle dans le bassin des Caraïbes sont nos objectifs communs ».

 

Si Dunas marque un temps fort dans la coopération opérationnelle bilatérale franco-dominicaine, d’autres projets sont en cours, comme la formation de militaires dominicains au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger du 33e RIMa, a tenu à rappeler le commandant supérieur des FAA, le contre-amiral Bosselut. Sur le plan structurel, la formation au français organisée par l’attaché de Défense non-résident des FAA, le lieutenant-colonel Delbarre, en lien avec l’Alliance française, au profit de cadets de l’armée de l’Air dominicains constitue également un important levier de coopération.

 

Les forces armées aux Antilles garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:25
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26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 24 mai 2015 au matin, la frégate de surveillance Ventôse des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenue au large du canal de la Dominique pour intercepter un Go Fast se dirigeant vers la Guadeloupe. Ce Go Fast, suspecté de trafic de stupéfiants, avait été reporté aux autorités françaises par l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) via la NCA (National Crime Agency).

 

Avec le concours de l’agence interministérielle de lutte contre le narcotrafic aux USA - la Joint Inter Agency Task Force - South (JIATF-S) et de son avion de patrouille maritime C130, la frégate Ventôse a pu localiser et intervenir sur le Go Fast après son rendez-vous avec un bâtiment de pêche. Lors de la poursuite du Go Fast, effectuée par l’hélicoptère embarqué Panther de la flottille 36F, le rejet à la mer d’un ballot de drogue a pu être observé. L’équipe de visite du Ventôse l’a immédiatement récupéré avant de monter à bord du Go Fast.

 

Après accord du procureur de la République de Fort-de-France, le Go Fast a été remis aux garde-côtes Dominiquais. Les 3 présumés narcotrafiquants ont quant-à-eux été placés en garde à vue par l’OCRTIS dans le cadre de l’enquête judiciaire sous l’autorité du procureur de la République. La vingtaine de kilos de Marijuana a également été remise à l’OCRTIS, pour destruction.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, la Marine française aux Antilles opère régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité de Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites par le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France.

 

Cette opération illustre l’excellente coopération avec les partenaires régionaux ainsi que l'efficacité de l'action interministérielle menée par la France pour lutter contre le trafic de produits stupéfiants en zone Antilles-Guyane.

 

Cette opération porte le bilan de cette année 2015 à plus de 5,2 tonnes de drogue interceptées en mer par l’action conjointe des services de l’État français dans la zone Antilles-Guyane.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 11:25
FAA : interception d’un Go Fast et saisie de drogue par la frégate Ventôse


27 mai 2015 Crédit : État-major / Marine nationale

 

Le 24 mai 2015 au matin, la frégate de surveillance Ventôse des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenue au large du canal de la Dominique pour intercepter un Go Fast se dirigeant vers la Guadeloupe. Ce Go Fast, suspecté de trafic de stupéfiants, avait été reporté aux autorités françaises par l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) via la NCA (National Crime Agency).

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