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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 11:25
Antilles : intégration du Groupe Jeanne d’Arc à l'exercice « Caraïbes 2014 »

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Le bâtiment de projection et de commandement Mistral et sa force de réaction embarquée ont participé à la troisième et dernière phase de l’exercice interarmées et interministériel « Caraïbes 2014 », engageant les Forces Armées aux Antilles (FAA) pour son volet militaire.

 

Fondé sur un scénario de secours à la population à la suite d’une catastrophe naturelle, l’exercice « Caraïbes 2014 » a engagé plus de 1 000 militaires aux côté des acteurs de la sécurité civile, permettant ainsi à chacun de travailler dans le domaine clé de la coordination.

 

Après les premières secousses, une première reconnaissance aérienne fait état de nombreuses victimes et dégâts matériels très importants (routes coupées, immeubles et maisons effondrés, réseaux d’eau potable endommagés, réseaux électrique et téléphonique partiellement détruits, etc.). Devant l’ampleur de la mission à réaliser pour venir au secours des populations sinistrées, le préfet de région et le préfet du département de Guadeloupe demandent aux Forces armées aux Antilles de prendre en compte le dispositif de secours.

 

« Mistral Galant » : Le Mistral en renfort

 

Les autorités antillaises réalisent alors rapidement un bilan des moyens nécessaires et demandent des renforts au Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO). Celui-ci prend la décision de dérouter le bâtiment de projection et de commandement Mistral, alors en patrouille au large de l’Afrique de l’Ouest, afin de l’intégrer dans l’opération. Dès son arrivée sur zone le 17 mai, le Mistral déploie sa batellerie et les hélicoptères embarqués au sein du groupe aéromobile de l’aviation légère de l’Armée de terre. Avec la mise en œuvre rapide de ces moyens, 150 marsouins de la 9ème brigade d’infanterie de marine et une trentaine de véhicules logistiques sont débarqués sur Marie Galante. Pendant trois jours, ils remplissent de nombreuses missions : recherche de victimes bloquées sous les décombres, sécurisation des sites névralgiques, distribution de fret humanitaire, aménagement de camps de réfugiés, participation au déblaiement et au début de la reconstruction des infrastructures prioritaires. Pendant ce temps, opérant depuis le Mistral, les chalands de transport de matériel, l’engin de débarquement amphibie rapide, ainsi que les hélicoptères Puma et Gazelle acheminent du fret humanitaire vers l’île: tentes, lits en toile, vivres et eau pour les sinistrés.

 

Soutien médical sur tous les fronts

 

L’ensemble du personnel médical du Mistral est également mobilisé. Des infirmiers et médecins du bord, dont cinq médecins-stagiaires, viennent renforcer les trois postes de secours de l’île. Les blessés affluent en grand nombre ; ils sont orientés, pris en charge et évacués vers les hôpitaux de l’île qui se trouvent rapidement saturés. Les plus gravement atteints sont transportés vers l’hôpital de chirurgie de « stabilisation » (ou « rôle 2 ») du Mistral, par un engin de débarquement équipé en poste médical mobile ou par hélicoptère.

 

C’est dans le cadre de ce volet sanitaire de l’exercice que, le 19 mai, une dizaine de membres du SAMU de Guadeloupe est venue échanger avec les équipes médicales du Mistral, pour apprendre à mieux se connaître, afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle commune en cas d’engagement réel.

 

Cet exercice illustre la pertinence de l’Organisation Territoriale Interarmées de Défense (chaîne OTIAD). Cette chaîne permanente, structurée en miroir de la chaîne décisionnelle gouvernementale et préfectorale, permet d’assurer la veille sur l’ensemble du territoire national, ainsi que de planifier et conduire les engagements des armées sur le Territoire national (TN). Ces engagements s’inscrivent en complément ou en renfort de l'action des autres ministères et des collectivités territoriales. L’aide à la population en cas de catastrophe naturelle en est un des exemples. L’OTIAD conduit également d’autres missions, telles que le renforcement de la sécurité des grands événements, la lutte anti-terroriste (dispositif VIGIPIRATE) ou encore la lutte contre les activités illicites (à l’instar de l’opération HARPIE en Guyane).

Antilles : intégration du Groupe Jeanne d’Arc à l'exercice « Caraïbes 2014 »
Antilles : intégration du Groupe Jeanne d’Arc à l'exercice « Caraïbes 2014 »
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 18:25
Antilles : exercice Caraïbe 2014

 

20/05/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 12 mai 2014, les forces armées aux Antilles (FAA) conduisent un exercice de secours aux populations dans le cadre d’un scénario de catastrophe naturelle majeure sur le territoire national. Baptisé Caraïbe 2014, cet exercice, interministériel et interarmées, associe plusieurs services de l’Etat, en Martinique et en Guadeloupe. Il engage des organismes de secours et près d’un millier de militaires. Il a bénéficié de la participation exceptionnelle du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral, actuellement en mission Jeanne d’Arc.

 

Organisé en moyenne tous les deux ans, l’exercice Caraïbe constitue un rendez-vous majeur dans l’entraînement des forces armées sur le théâtre « Antilles-Guyane ». Le scénario de l’édition 2014 s’inscrit dans la continuité de l’exercice caraïbe 2013 : « plusieurs jours après un tremblement de terre en Guadeloupe, une violente réplique conduit la préfecture de zone à solliciter l’intervention des militaires sur l’île de Marie-Galante où les moyens de secours civils sont jugés insuffisants ».

 

Pour les FAA, l’objectif de cet exercice est d’entraîner les états-majors et les forces à jouer toutes les phases d’un engagement opérationnel de secours d’urgence, depuis la planification jusqu’au déploiement et au retrait des moyens interarmées engagés. Il vise particulièrement à valider la phase d’accueil et d’intégration de moyens militaires venus en renfort de métropole. Les missions confiées aux militaires sont variées : recherche de disparus, accueil de réfugiés, soutien médical, acheminement de fret humanitaire et soutien logistique, sécurisation de zones sinistrées.

 

Le scénario de Caraïbe 2014 se déroule en trois phases :

 

- du 12 au 13 mai 2014 : une première phase de lancement de l’exercice impliquant les FAA, le Centre Opérationnel Zonal de la préfecture de Martinique, le Centre Opérationnel Départemental de la préfecture de Guadeloupe. Il s’agit d’une phase à dominante « civile » impliquant l’état-major des FAA et l’état-major interministériel de la zone Antilles (EMIZA). Elle vise à mettre en œuvre les plans de secours d’urgence.

 

- du 14 au 16 mai 2014 : une seconde phase, à dominante « militaire », avec la projection de forces sur Marie-Galante et les premières opérations de secours au profit de la population ;

 

- du 17 au 19 mai 2014, une troisième phase baptisée « Mistral Galant », également à dominante « militaire », avec l’arrivée sur zone du groupe « Jeanne d’Arc », correspondant à l’intégration des renforts métropolitains dans l’opération.

 

950 militaires de l’armée de Terre, de la marine et de l’armée de l’air, dont une cinquantaine de réservistes, sont engagés dans cet exercice. D’importants moyens terrestres, maritimes et aériens sont mobilisés. Il s’agit en particulier de moyens de commandement et de contrôle, de projection (terrestre, maritime et aérienne), et d’unités permettant de porter secours aux populations. Ces unités proviennent des FAA, des FAG (forces armées en Guyane), du RSMA (régiment du service militaire adapté) ainsi que de métropole, avec l’engagement du BPC Mistral et de ses moyens embarqués.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre « Antilles-Guyane », en coordination avec les FAG. En cas de crise sur le territoire français ou à l’étranger, elles ont notamment pour mission de conduire ou participer à une opération militaire et de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).

Antilles : exercice Caraïbe 2014Antilles : exercice Caraïbe 2014
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:25
Antilles : entraînement franco- dominicain DUNAS 2014

 

15/04/2014 Sources : EMA

 

Du 12 au 30 mars 2014, dans le cadre de l’entraînement annuel bilatéral « DUNAS», les forces armées aux Antilles (FAA) ont armé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces armées de la République Dominicaine. Ce type d’exercice s’inscrit dans le cadre des échanges bilatéraux réguliers entre les deux pays.

 

Une centaine de militaires du détachement Terre Antilles – 33e RIMa (DTA-33èmeRIMa) ont été projetés en République Dominicaine au cours d’une opération de transport combinant des moyens des FAG et des FAA. Un échelon précurseur a été aérotransporté à bord d’un avion de transport CASA de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane » stationné en Guyane, tandis que le reste du détachement d’instruction opérationnel a rejoint la République Dominicaine à bord du bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville après trois jours de transit.

 

Le 16 mars, après un débarquement amphibie sur la plage de Punta Salinas, au sud de la République dominicaine, les instructeurs du Centre d’Aguerrissement Outre-Mer et de l’Etranger (CAOME) ainsi que deux sections de la 2ème compagnie (armée par le 110èmeRI), se sont installés sur la base navale de Las Calderas. Les soldats français ont été rejoints par une centaine de militaires des trois armées dominicaines (Terre, Air, Marine) avec lesquels ils ont constitué des sections mixtes interarmées et interalliées.

 

Les sections franco-dominicaines ont alors enchaîné différentes activités d’instruction telles que le tir de combat au fusil d’assaut M16 et le secourisme de combat, tout en participant à des séances d’entraînement physique aussi variées qu’éprouvantes, comme les Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochée (TIOR), le parcours naturel, la natation utilitaire et la course d’orientation.

 

Après une première semaine particulièrement dense, les sections ont été évaluées lors d’un exercice en terrain libre de 48 heures au cours duquel les soldats dominicains ont restitué les savoir-faire acquis la semaine précédente.

 

Le 26 mars 2014, l’ensemble du détachement d’instruction opérationnelle a réalisé une démonstration capacitaire dans la province de Peravia, avec l’appui du BATRAL Dumont  d’Urville, du patrouilleur dominicain Almirante Didiez Burgos, d’une vedette de surveillance côtière dominicaine et de 3 hélicoptères dominicains (2 Bell UH-1 et 1 Bell UH-58).  La démonstration comprenait notamment un débarquement amphibie, une saisie de plage, une escorte de convoi, une embuscade, des tirs de combat et une évacuation sanitaire héliportée. Ces opérations ont été réalisées en présence de l’amiral Sigfrido Aramis Pared Pérez, ministre de la Défense dominicain, de son excellence Madame Blandine Kreiss, ambassadeur de France en République dominicaine et des chefs d’état-major des trois armées dominicaines. Le commandement supérieur des forces armées aux Antilles (COMSUP FAA) était représenté par son chef d’état-major, le colonel Jean-Pierre Lagaillarde.

 

L’édition 2014 de l’opération « DUNAS » a révélé une très forte implication des forces armées dominicaines ainsi qu’une capacité à planifier et conduire une opération bilatérale multi-composantes de grande ampleur. Forte de 40 000 soldats, l’armée dominicaine est une importante force militaire de l’arc Caribéen avec qui les forces armées aux Antilles entretiennent une coopération étroite visant plus particulièrement à améliorer leur interopérabilité dans les domaines de la lutte contre les trafics illicites et le secours aux populations en cas de catastrophe naturelle dans la zone.

 

Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:20
FAA : Coopération avec la République de Trinidad et Tobago

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Du 21 au 24 janvier 2014, à Fort-de-France, l’état-major interministériel de la zone Antilles a accueilli l’ambassadeur de la République de Trinidad et Tobago, son Excellence Jacques Sturm, ainsi qu’une délégation de hauts responsables du pays, dans le cadre d’une coopération régionale en matière de sécurité et de gestion de crise.

 

Les représentants trinidadiens ont assisté à une démonstration de l’équipe Neutralisation Enlèvement et Destruction d’Explosifs (NEDEX) des forces armées aux Antilles. Cette simulation, qui s’est déroulée sur le pôle aéronautique étatique du Lamentin, mettait en scène une intervention après la découverte d’un engin explosif improvisé (EEI) par un chien de la Police de l’air des frontières.

 

La délégation s’est ensuite rendue sur le site de la base navale de Fort-de-France pour découvrir la composante marine des forces armées aux Antilles. A travers la visite des ateliers de maintenance et du bassin de radoub, elle a pu évaluer les capacités de soutien logistique et portuaire de la base navale.

 

Pour finir, les autorités trinidadiennes ont été reçues par le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles. Au cours d’un déjeuner de travail, auquel participait également l’attaché de défense non résident pour la République de Trinidad et Tobago, le directeur adjoint de l’EMIZA et le responsable du bureau opérations du DTA-33, plusieurs thématiques ont été abordées. Par exemple, la gestion des secours en cas de catastrophe naturelle pour laquelle la coopération international, à laquelle les FAA contribuent activement, est un facteur clé d’efficacité opérationnelle. Le séjour s’est conclu par une visite du régiment de service militaire adapté à la Martinique.

 

Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles. Elles constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté française sur le « théâtre »Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG constituent un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre.

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FAA : Coopération avec la République de Trinidad et Tobago
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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 12:25
FAA : rencontre bipartite au Mexique pour le COMSUP

 

08/11/2013 Sources : EMA

 

Les 16 et 17 octobre 2013, le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, s’est rendu au secrétariat d’Etat de la marine mexicaine à Mexico où il a participé à un groupe de travail opérationnel maritime franco-mexicain.

 

Le contre-amiral (CA) Bosselut, représentant de l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des Armées (CEMA), s’est entretenu avec l’amiral Zétina, le chef d’état-major général de la marine mexicaine, le vice-amiral d’escadre Alcala Pignol, commandant la 5ème région navale à Isla Mujeres sur la côte Caraïbes et le contre-amiral Froylan, chef de la logistique opérationnelle.

 

Plusieurs thèmes ont été abordés tels que la coopération dans le domaine des opérations maritimes, la lutte contre le narcotrafic, le sauvetage en mer et la lutte contre la pollution maritime pour lesquels la coopération internationale est un facteur clé d’efficacité opérationnelle.

 

Offrant une illustration concrète de la coopération entre les forces armées aux Antilles et les forces armées mexicaines, la frégate de surveillance Ventôse et la frégate mexicaine Ignacio Allende avaient réalisé quelques jours plus tôt des entraînements communs d’interception de navire en haute mer.

 

Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles, dont le CA Bosselut assure le commandement.

 

Les FAA constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté françaises sur le « théâtre » Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG constituent un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre.

FAA : rencontre bipartite au Mexique pour le COMSUP
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 19:20
Antilles : escale du HMS Lancaster

 

 

29/10/2013 Sources : EMA

 

Du 19au 22 octobre 2013, la frégate HMS Lancaster de la marine royale britannique a fait escale à Fort-de-France, dans le cadre de son déploiement de plusieurs mois en Atlantique Nord et en mer des Caraïbes.

 

Avec le soutien du remorqueur Maïto, la frégate HMS Lancaster a accosté au quai des Tourelles, accueilli par une quarantaine de militaires des Forces armées aux Antilles (FAA) appartenant à la base navale de Fort-de-France et à la  1ère compagnie du détachement Terre-Antilles-33ème RIMa (DTA-33e RIMa).

 

Une fois la coupée en place, le capitaine de frégate Steve Moorhouse, commandant du HMS Lancaster, a reçu à son bord Madame Alison Ernoult, consul honoraire du Royaume-Uni en Martinique, le capitaine de frégate Thierry Ruffier, commandant de la base navale de Fort-de-France et le lieutenant-colonel Isabelle Vinciguerra, attaché de défense non résident.

 

Au cours de la dernière journée d’escale, le capitaine de frégate Steve Moorhouseet Madame Alison Ernoult ont été reçus par le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles (COMSUP FAA).

 

Au cours de cette escale, deux rencontres sportives amicales se sont déroulées entre les marins britanniques et les militaires des FAA, et la frégate HMS Lancaster a ouvert ses portes au public.

 

L’équipage de la frégate a repris la mer le 22 octobre en début de matinée afin de poursuivre sa mission de surveillance maritime en mer des Caraïbes. Elle participe activement à la lutte contre le narcotrafic et se tient prête à secourir les populations en cas de catastrophe naturelle.

 

Les FAA constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté françaises sur le « théâtre » Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG mettent en œuvre un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre.

Antilles : escale du HMS Lancaster
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:55
M. Valls, ministre de l’Intérieur en visite à bord des frégates de surveillance Germinal et Ventôse

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls se fait présenter la frégate Ventôse et ses missions par son commandant, le capitaine de frégate Luc Savoyant

 

18/10/2013 Marine nationale

 

Jeudi 17 octobre 2013, lors de son déplacement aux Antilles, M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur s’est penché sur la question de la lutte contre les trafics illicites et notamment la lutte contre le narcotrafic.

 

Le ministre a notamment constaté la dernière prise faite par la frégate de surveillance Germinal. Un voilier transportant plus de 300 kg de cocaïne arraisonné, en haute mer, à plus de 700 miles nautiques des côtes de la Martinique.

 

Il s’est rendu à bord des deux frégates de surveillance Germinal et Ventôse pour assister à une démonstration d’interception de go fast par les commandos Marine (puissants hors-bords utilisés par les narcotraficants pour opérer dans la mer des Caraïbes).

 

Au cours de la conférence de presse à bord du Germinal, le ministre a souligné l’action de la Marine nationale dans la lutte contre le narcotrafic.

 

Point presse dans le hangar du la frégate Germinal

Point presse dans le hangar du la frégate Germinal

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:55
FAA : opération de déminage sur un avion de ligne à Fort-de-France

18/09/2013 Sources : EMA

 

Le 15 septembre 2013, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction d’Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu sur l’aéroport de Martinique sur demande de concours de la préfecture. Sa mission visait à rechercher un objet suspect sur un avion de ligne.

 

Le 15 septembre 2013, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction d’Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu sur l’aéroport de Martinique sur demande de concours de la préfecture. Sa mission visait à rechercher un objet suspect sur un avion de ligne.

 

Vers 19h00, l’avion TX 511 d’Air Caraïbes, avec 350 passagers à bord, s’est posé en urgence sur le tarmac de l’aéroport « Aimé Césaire » à Fort-de-France, une heure et demi après avoir décollé de ce même aéroport. Le commandant de bord a pris la décision de faire demi-tour après avoir reçu des informations faisant été d’un risque d’attentat.

 

L’avion a été rapidement parqué exceptionnellement en zone de fret et les passagers immédiatement évacués par les forces de l’ordre. Le groupe régional d’intervention NEDEX est alors intervenu pour conduire une fouille complète de l’appareil. Cinq militaires des FAA, assistés de deux maîtres-chiens de la PAF (Police aux frontières) spécialisés dans la détection d’explosifs ont minutieusement inspecté les cabines de l’avion, les soutes ainsi que la totalité des bagages disposés sur le tarmac. Au terme de cette investigation, aucun objet suspect n’a finalement été détecté. L’avion a donc été autorisé à reprendre son vol dès le lendemain.

 

En Martinique, le groupe régional d’intervention NEDEX des FAA est le seul service à détenir des capacités de recherche et de destruction de munitions, d’explosifs conventionnels, d’engins explosifs improvisés et de matières NBC. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la région Martinique, le groupe NEDEX peut être amené à intervenir en milieu civil, sur réquisition ou demande de concours du Préfet. De façon symétrique, en Guadeloupe, les démineurs de la sécurité civile sont les seuls à disposer de ce type de compétences. Sur demande des autorités militaires, ils peuvent être amenés à intervenir sur des terrains appartenant au ministère de la Défense.

 

Le groupe régional NEDEX des FAA comprend cinq spécialistes de l’armée de Terre qualifiés NEDEX ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale. Le groupe réalise en moyenne une quinzaine d’interventions par an en Martinique et assure une permanence 24h/24.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent le dispositif interarmées à dominante maritime du théâtre « Antilles-Guyane », tandis que les FAG arment le dispositif interarmées à dominante aéroterrestre. En cas de crise sur le territoire national ou à l’étranger, elles ont notamment pour mission de conduire ou participer à une opération militaire et de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:55
Antilles : Mission de reconnaissance de plages

27/08/2013 Sources EMA

 

Du 15 au 26 juillet 2013, des éléments des forces armées aux Antilles ont effectué une série de reconnaissances de plage pour la conduite d’opérations amphibies dans le sud de la zone maritime des Antilles.

 

Deux nouvelles plages se trouvant sur les îles de La Barbade et Tobago ont ainsi été inspectées et validées. Cette mission a été conduite par l’équipage du  bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d'Urville et 6 militaires des compagnies de commandement et de logistique (CCL) de la compagnie de maintenance du détachement Terre Antilles – 33 RIMa (DTA-33). Elle avait pour objectif de reconnaître deux nouveaux sites permettant « le plageage » d’une embarcation amphibie. En cas de catastrophe naturelle, la mer s’avère être l’ultime porte d’entrée et de sortie pour l’organisation des secours et l’aide d’urgence à la reconstruction.

 

Une opération de plageage consiste à mettre à terre des troupes à pieds et/ou des véhicules, depuis un bâtiment de débarquement, sur une rive ou un rivage ne disposant pas d’infrastructure portuaire. L’équipe du DTA-33 participait à ce titre au travail de reconnaissance en réalisant plusieurs débarquements à pied et en véhicule (P4 et TRM 2000).

 

Au cours de l’escale à Bridgetown à la Barbade du 18 au 21 juillet, les militaires français ont testé, évalué puis validé un premier site de plageage sur le site de Carlisle Bay. En marge de ces travaux, ils ont participé à différentes activités de représentation et échangé avec les militaires barbadiens, en particulier avec les garde-côtes de la base de Bridgetown.

 

Au cours de l’escale  à Scarborough sur l’île de Tobago, du 22 au 24 juillet, les forces armées aux Antilles ont ouvert un second site opérationnel de plageage sur le site de « Man of War Bay ». A l’instar de l’escale à Tobago, l’équipage a renforcé sa coopération avec les « coastgards » trinidadiens en conduisant un exercice d’hélitreuillage avec l’hélicoptère Augusta Westland AW139 de la garde aérienne de trinité et Tobago.

 

Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles. Les FAA constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté françaises sur le « théâtre » Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG constituent un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre.

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 16:25
Antilles : inauguration du nouveau bâtiment du groupe régional d’intervention NEDEX

28/06/2013 Sources : EMA

 

Le 21 juin 2013, le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles (COMSUP FAA), a inauguré le nouveau local du groupe régional d’intervention NEDEX, situé à Fort-de-France en Martinique.

 

En Martinique, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction d’Explosifs) des FAA est le seul service à détenir des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur les munitions, les explosifs conventionnels, les engins explosifs improvisés et les matériels NBC. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la région Martinique, s’inscrivant dans les prérogatives de l’OTIAD, le groupe NEDEX peut être amené à intervenir en milieu civil, sur réquisition ou demande de concours du Préfet. De façon symétrique, en Guadeloupe, les démineurs de la sécurité civile sont les seuls à disposer de ce type de compétences. Sur demande des autorités militaires, ils peuvent être amenés à intervenir sur des terrains appartenant au ministère de la Défense.

 

Le groupe régional NEDEX des FAA comprend cinq spécialistes de l’armée de Terre qualifiés NEDEX ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale. Le groupe réalise en moyenne une quinzaine d’interventions par an en Martinique et assure une permanence 24h/24.

 

Le nouveau bâtiment du groupe d’intervention NEDEX porte le nom d’un gendarme artificier, le Maréchal des logis chef Bruno Soisse,décédé en Guadeloupe le 17 novembre 1980 suite à l’explosion de l’engin qu’il essayait de neutraliser sur un avion, à l’aéroport du Raizet en Guadeloupe. La cérémonie d’inauguration a été suivie d’une démonstration dynamique de neutralisation de colis piégé et d’une présentation de matériels NEDEX.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent le dispositif interarmées à dominante maritime du théâtre « Antilles-Guyane », tandis que les FAG arment le dispositif interarmées à dominante aéroterrestre. En cas de crise sur le territoire national ou à l’étranger, elles ont notamment pour mission de conduire ou participer à une opération militaire et de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).

Antilles : inauguration du nouveau bâtiment du groupe régional d’intervention NEDEX
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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 17:25
Le Joint Interagency Task Force-South (JIATF-S)

 

01/02/2011 Sources : Marine nationale

 

Officier de liaison français pour le COMSUP Antilles (CTG 4.6) auprès du JIATF-S, le CRC2 Thierry de La Burgade nous en dit plus sur cet organisme à l’accent américain.

 

Le contexte

 

Depuis un peu plus de vingt ans, le point le plus au sud des États-Unis héberge un état-major hors du commun, qui fusionne du renseignement et met en œuvre une force aéromaritime considérable sur un vaste théâtre d’opération, englobant le Pacifique Est, la mer des Caraïbes et l’Atlantique Ouest, pour traquer un seul objectif : la drogue. En provenance de l’Amérique Latine, la poudre de cocaïne sous sa forme actuelle a fait son entrée aux États-Unis dans les années 80. Le marché s’est développé à une vitesse très rapide, utilisant notamment la Floride comme point d’entrée. Pour contrecarrer ce trafic, le gouvernement américain a alors mis en œuvre une politique de riposte.

 

Une logique de coopération

 

Le Department of Defense (DoD) s’est ainsi vu confier la charge de coordonner la surveillance des approches maritimes pour y détecter les transports illicites, dans une logique de défense dans la profondeur. A cette fin, des Joint Task Force ont été constituées, dont la JTF4 - ancêtre de la Joint Interagency Task Force-South - implantée à Key West, une petite station touristique située à 42 ponts de Miami sur la dernière des îles habitées de la Floride. Très militaires à leurs débuts, les JTF ont évolué au milieu des années 90 pour devenir des National Joint Interagency Task Forces, en s’ouvrant aux agences civiles américaines impliquées dans la lutte contre la drogue : il fallait améliorer la fusion du renseignement.

 

Car sans renseignement fiable, les opérations n’aboutissent pas. Avec un effectif d’un peu plus de 500 personnes, la JIATF-S profite aujourd’hui de ce que toutes les agences concernées - la Drug Enforcement Administration (DEA), mais également le Federal Bureau of Investigation (FBI), la Central Intelligence Agency (CIA), l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) et d’autres - peuvent apporter au pot commun pour identifier les prémisses d’un cas, et en suivre son évolution jusqu'à maturité.

 

Quand la drogue est en passe de se déplacer vers sa destination finale, le volet opérationnel prend alors le relais. Ce même état-major interarmées met en place les moyens aéromaritimes capables de détecter, suivre puis intercepter les vecteurs de la drogue et les trafiquants, dans le respect du droit international. La diversification des marchés a entraîné une multiplication des routes de la drogue, et l’Europe a également été touchée par ce trafic en provenance de l’Amérique Latine.

 

Une ouverture à l’international

 

La JIATF-S a rapidement accueilli des représentants étrangers, pour assurer d’une part la liaison avec les autres forces navales susceptibles d’intervenir, mais également pour échanger des renseignements avec certains services de police. Treize pays sont aujourd’hui représentés à Key West, dont quatre pays européens, également présents au sein du Maritime Analysis and Operations Center - Narcotics (MAOC-N) de Lisbonne, qui coordonne l’interception des vecteurs de l’autre coté de l’Atlantique : les Pays-Bas, l’Espagne, le Royaume Uni et la France. En juin 2008, la reconnaissance de l’engagement permanent de moyens français en mer des Caraïbes s’est traduite par la constitution d’un nouveau Task Group au sein de la force (TG 4.6), confiée au COMSUP Antilles, lequel devient Commander Task group 4.6 (CTG 4.6). Partenaire privilégié au sein de la JIATF-S, la France est aujourd’hui représentée à Key West par deux officiers de liaison interministériels, qui assurent, d’une part la coordination des moyens français dans la force, d’autre part l’échange du renseignement avec les partenaires concernés, notamment l’antenne Caraïbe de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants dénommé l’OCRTIS.

 

JIATF-S - Opétation Narcops

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