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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Une quarantaine de jihadistes, dont des chefs, tués en quelques semaines au Mali

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Une quarantaine de jihadistes, dont plusieurs chefs, ont été tués par les forces françaises en quelques semaines au Mali, a annoncé jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Depuis quelques semaines, nous avons mené des opérations qui ont permis de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes qui tentaient de se regrouper, une quarantaine, a-t-il déclaré sur RMC-BFMTV.

 

On a pu neutraliser plusieurs chefs, dont en particulier Ould Hamaha, un chef historique d'Aqmi ((Al-Qaïda au Maghreb islamique), qui était le beau-père de Mokhtar Belmokhtar, a poursuivi le ministre. Neutraliser ça veut dire éliminer, a-t-il précisé.

 

La mort d'Omar Ould Hamaha, surnommé le barbu rouge et recherché notamment par le Mali et les Etats-Unis, avait déjà été annoncée le 14 mars par un haut responsable de l'armée malienne.

 

Ould Hamaha a été responsable de différents groupes jihadistes, dont le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Aqmi qui ont occupé pendant près de dix mois entre 2012 et début 2013 les régions du nord du Mali.

 

Ecarté d'Aqmi, Mokhtar Belmokhtar a créé le groupe des Signataires par le sang, responsable en janvier 2013 d'une prise d'otages sanglante à In-Amenas, en Algérie.

 

Au Mali, les jihadistes ont été en grande partie chassés par une opération militaire déclenchée en janvier 2013 par la France, ensuite rejointe par des troupes de plusieurs pays.

 

La guerre de libération du Mali est finie, elle a été gagnée, a assuré Jean-Yves Le Drian, ce qui est loin d'être fini, et pas uniquement au Mali, c'est la lutte contre le terrorisme.

 

Les forces françaises présentes dans le pays, où un millier d'hommes resteront dans le durée, ont désormais le contre-terrorisme pour objectif. Ca se passe au Mali, au nord Niger... Et ça se passe plutôt bien, a-t-il affirmé.

 

Nous avons une responsabilité sur la durée. Le terrorisme et les groupes jihadistes ne se sont pas arrêtés uniquement parce que nous avons gagné la guerre du Mali. Ils existent toujours, il y a des circuits du terrorisme qui perdurent, de l'océan atlantique jusqu'à la corne de l'Afrique, a souligné le ministre de la Défense.

 

Dans la nuit du 4 au 5 mars, une dizaine de combattants d'Aqmi avaient été tués par des avions de combat et des hélicoptères français dans le nord-est du Mali.

 

Environ 1.600 soldats français sont actuellement présents au Mali, dans le cadre de l'opération Serval lancée en janvier 2013. Leur nombre doit être ramené à un millier dans les prochains mois.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:45
Algérie: trois islamistes armés tués

 

19 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

ALGER - Trois islamistes armés ont été tués mercredi dans la région de Tizi Ouzou (110 km à l'est d'Alger), a annoncé le ministère algérien de la Défense.

 

En continuité de l'opération de ratissage entamée dans la zone d'Aghribs (Tizi-Ouzou), un détachement de l'armée a réussi ce mercredi à éliminer deux terroristes dans la matinée, a annoncé le ministère dans un premier communiqué cité par l'agence APS.

 

Deux fusils semi-automatiques de type Siminoves ont été saisis, selon la même source.

 

Dans un deuxième communiqué, le ministère a ensuite annoncé qu'un troisième homme avait été abattu dans l'après-midi dans la même région, et qu'un fusil automatique de type Kalachnikov avait été saisi.

 

Au total, huit terroristes, dont un responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont été tués dans cette zone depuis le début le 11 mars de cette opération qui est toujours en court, a précisé le ministère.

 

Des groupes radicaux armés continuent de se cacher dans les maquis de Kabylie et de commettre attentats et attaques dans l'est algérien, longtemps après la fin de la guerre civile qui avait opposé dans les années 90 l'armée à des groupes islamistes extrémistes.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:45
La Kabylie, sanctuaire d'AQMI


19.03.2014 par RFI

 

L'armée algérienne a tué la semaine dernière un responsable et trois autres membres d'al-Qaïda au Maghreb islamique lors d'une opération en Kabylie. Cette région à l'est du pays est encore le fief des plus grands chefs d’AQMI.

Depuis plus de dix ans et la fin de la guerre civile, tout l'état-major d'al-Qaïda au Maghreb islamique a fait des montagnes de l'Est algérien son sanctuaire. C'est là qu’Abdelmalek Droukdel, de son pseudonyme Abou Moussab Abdelwadoud, le fondateur et actuel émir suprême de la branche maghrébine d’al-Qaïda, réside avec plusieurs centaines de ses hommes. C’est là que l’homme âgé d'une quarantaine d'années dirige son organisation fondée en 2006, quand l'ex-GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) a prêté allégeance à Oussama ben Laden.

Après plus de dix années de traque, les autorités algériennes ne sont jamais parvenues à le capturer. C'est pourtant de cette région que le leader et ses nombreux émirs diffusent leurs instructions aux troupes, notamment sahéliennes, mais aussi leurs communiqués audio ou vidéo sur internet. C'est aussi à partir de ce fief qu'ils mènent régulièrement des actions armées contre des cibles militaires ou institutionnelles locales. C'est ce qu'Alger qualifie de « terrorisme résiduel », c'est-à-dire l'une des plus anciennes guérillas jihadistes cantonnée à une zone montagneuse bien déterminée, qui ne touche pas les agglomérations urbaines.

Selon certains chercheurs, Alger ne chercherait plus vraiment à éradiquer cette présence jihadiste en Kabylie qui permettrait de justifier une politique sécuritaire dans le pays. Pour autant, les accrochages, parfois meurtriers, sont réguliers entre armée, forces de l'ordre et éléments jihadistes. Jusqu'à la frontière tunisienne.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 17:45
Mali detains commander of Islamist group MUJWA

 

17 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Malian authorities are holding one of the country's most wanted Islamist fighters after he surrendered to French troops, a military source and French radio said on Sunday.

 

France had been pursuing Abu Dar Dar, a leader of the al Qaeda-linked Movement for Unity and Jihad in West Africa (MUJWA), since Paris launched a military offensive in January 2013 to drive out Islamists who had seized control of northern Mali.

 

"I confirm that Abu Dar Dar has handed himself into Serval troops," said a Malian military source in the northern city of Gao, using the name of the French military mission.

 

"He was then turned over to our troops and transferred immediately to Bamako since yesterday evening."

 

Several fighters in the region go by the name Abu Dar Dar and the source did not specify which one had been detained. Radio France International identified the captured Islamist as the MUJWA leader, without citing a source.

 

French armed forces could not immediately be reached for comment.

 

MUJWA was one of two militant groups that attacked French nuclear company Areva's uranium mine in northern Niger in May 2013.

 

The detention comes days after French troops killed Oumar Ould Hamaha, a jihadist known as 'Red Beard' with a $3 million U.S. government bounty on his head.

 

The French-led military offensive has broken the grip of the al Qaeda-linked militants across northern Mali but pockets of fighters still operate from desert and mountain bases.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 22:45
Mali: l’islamiste Abou Dardar aux mains des forces maliennes

 

 

16-03-2014 par RFI

 

Abou Dardar, un islamiste connu du nord du Mali à l'époque de l'occupation, s'est rendu aux troupes françaises, qui l'ont remis, hier samedi 15 mars, aux forces de sécurités maliennes. Itinéraire de l'homme qui régnait entre les localités maliennes de Douenza et de Tombouctou.

 

Il est tantôt présenté comme un Malien, tantôt comme un Mauritanien. A l’époque de l’occupation du nord du Mali, il ne se déplaçait jamais sans deux choses : une ceinture d’explosifs autour de la taille et des roquettes dans son véhicule.

 

Abou Dardar, qui portait un moment l’étiquette du Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, a régné d’abord sur la localité malienne de Douenza. A l’époque, pour les jihadistes, Douenza était une ville stratégique.

 

Cadre islamiste

 

Lorsqu’il quittait Tombouctou pour Gao et vice versa, il passait généralement par cette localité. De Douenza, Abou Dardar ravitaillait Tomboctou en armes et en munitions, une ville où il a également vécu lorsque les jihadistes contrôlaient le nord du Mali.

 

Sur place là-bas on se souvient d’un homme qui faisait partie de la crème des dirigeants islamistes locaux. Après l’intervention militaire française de janvier 2013, Abou Dardar s’était réfugié dans la région de Gao.

 

Mine d'informations

 

Finalement, récemment il s’est rendu aux troupes françaises, qui après l’avoir brièvement interrogé, l’ont remis aux forces maliennes. Une mine d’informations en perspective.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 17:45
Algérie : sept terroristes abattus à la frontière tunisienne

 

15 mars 2014 par Abubakr Diallo - afrik.com

 

L’armée nationale a abattu, ce vendredi 14 mars, sept terroristes dans la région de Tébessa, annonce un communiqué du ministère de la Défense nationale.

 

« Des détachements de l’Armée nationale populaire relevant du Secteur Opérationnel de Tébessa (…) ont réussi, aujourd’hui, vendredi 14 mars 2014, aux environs de 14h00, dans la région d’El Khnigue/ daïra d’Oum Ali, 40 Km au sud de Tébessa, à mettre hors d’état de nuire sept terroristes, parmi lesquels un dangereux terroriste connu sous le nom de "Lokmane" », précise le communiqué.

 

Les terroristes auraient franchi la frontière à bord d’un véhicule et auraient cherché refuge dans la région montagneuse de Boudjelal, où ils auraient été encerclés et tués près de Tebessa, à environ 500 km au sud-est d’Alger.

 

Toujours selon le ministère de la Défense nationale, « cette opération intervient suite à l’exploitation d’informations faisant état de mouvements de terroristes dans la soirée d’hier et qui ont été localisés, encerclés et éliminés ».

 

Sept armes de type Kalachnikov, deux véhicules touristiques, 3 500 cartouches de différents calibres, des moyens de communication et de vision et des grenades auraient été récupérés à l’issue de l’opération.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:45
Lokman Abou Sakhr

Lokman Abou Sakhr

 

15 mars 2014 par Youssef - webdo.tn

 

L’Armée algérienne a annoncé avoir abattu, hier, vendredi 14 mars 2014, sept terroristes dans la région de Tébessa, selon un communiqué du ministère algérien de la Défense. Des terroristes qui étaient en provenance du territoire tunisien cherchant probablement à fuir Jebel Chaâmbi.

 

Mais pris en étau par les forces algériennes lors des violents accrochages qui ont opposés la Gendarmerie soutenue par l’armée et les terroristes, ces derniers auraient tenté de repasser les frontières vers la Tunisie.

 

Parmi les sept terroristes abattus, le ministère Algérien de la Défense annonce la mort d’un dangereux individu activement recherché en Algérie et en Tunisie. Il s’agit de Khaled Chaieb alias Lokman Abou Sakhr.

 

Ce dernier est l’objet d’un avis de recherche qui avait diffusé le 9 janvier dernier par le ministère de l’Intérieur tunisien, mettant en garde contre le terroriste, impliqué dans l'assassinat des soldats et des gardes nationaux tunisiens.

 

D’après le ministère de l’Intérieur, il s’était infiltré dans la ville de Kasserine après avoir été longtemps retranché à Jebel Chaâmbi où les opérations de ratissage se poursuivent à un rythme soutenu.

 

Si sa mort est confirmée par l’armée algérienne, cela confirmerait que les mouvements vers l’Algérie, d’éléments terroristes cachés à Jebel Chaâmbi s’intensifient alors que l’Algérie est aux portes d’une élection présidentielle.

 

Lors de l’opération d’hier, sept armes de type Kalachnikov, deux véhicules touristiques, 3500 cartouches de différents calibres, des moyens de communication et de vision et des grenades ont été récupérés. "Cette opération intervient suite à l’exploitation d’informations faisant état de mouvements de terroristes dans la soirée d’hier et qui ont été localisés, encerclés et éliminés", précise le ministère algérien de la Défense.

 

Depuis le déclenchement des événements de Jebel Chaâmbi, les Algériens opèrent un strict contrôle et des ratissages minutieux à la frontière avec la Tunisie afin de prévenir toute infiltration d'éléments terroristes vers l'Algérie.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:45
Le Niger appelle Paris et Washington à intervenir en Libye

 

6 février 2014  par France 24

 

Le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, a appelé sur RFI la France et les États-Unis à intervenir militairement sans le sud de la Libye, considéré comme le nouveau bastion des djihadistes chassés du Mali.

 

Pour les Occidentaux et certains pays africains, le sud libyen est indéniablement devenu le nouveau repaire des djihadistes du Sahel. Et ce, depuis que l’intervention française les a chassés du Nord-Mali. Cette situation inquiète particulièrement le Niger voisin, et Niamey estime désormais qu’une intervention militaire s’impose. "Il faut intervenir militairement en Libye, plus précisément dans le sud du pays", a déclaré sans ambages le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, mercredi 5 février, sur les ondes de RFI. Et de poursuivre : "Il est tout à fait légitime que la France et les États-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste", et ce, afin d’y assurer "le service après-vente de l’intervention contre Kadhafi".

Depuis la chute du régime du colonel Kadhafi en octobre 2011, après huit mois d’un soulèvement armé appuyé par des frappes aériennes menées par une force multinationale, Tripoli ne parvient toujours pas à rétablir la sécurité dans un pays en proie à l’anarchie et aux violences meurtrières.

 

"Un incubateur des groupes terroristes"

Une situation qui, selon le ministre nigérien, a fait du "sud de la Libye, un incubateur des groupes terroristes". Des termes qui ne sont pas sans rappeler ceux du directeur du renseignement américain (DNI), James Clapper, qui avait déclaré fin janvier, que l’Afrique subsaharienne était devenue un "incubateur" pour les groupes extrémistes. Il a estimé que la porosité des frontières libyennes et les "quantités massives d’armes en circulation déstabilisent davantage le pays, le Maghreb et la région sahélienne".

"Les gouvernements de la région du Sahel - particulièrement le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie - courent le risque d’attaques terroristes, essentiellement en représailles à la suite de leur soutien à l’intervention militaire française au Mali en janvier 2013", a-t-il ajouté.

 

Niamey, plateforme logistique pour lutter contre les djihadistes

Si Niamey a essuyé ces derniers mois plusieurs attaques de groupes armés, le nord du pays a également été visé. Des bâtiments d’Areva, présent depuis 40 ans au Niger, ont été pris pour cible. L’appel du ministre nigérien à Paris n’est donc pas anodin.

La France, qui a entrepris de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, est très présente au Niger. Les deux drones Reaper acquis récemment aux États-Unis sont notamment déployés dans l’ancienne colonie française. Niamey est censée à terme servir de plateforme logistique et de pôle de renseignement dans le cadre de la lutte contre les groupes djihadistes.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:45
Mali - Serval : un anniversaire en catimini

 

12/01/2014 Par Pauline Jacot (à Bamako) – LePoint.fr

 

En janvier 2013, la France rentrait en guerre au Mali pour libérer le nord du pays aux mains des terroristes islamistes, un an après, l'enthousiasme des Maliens a laissé place à l'amertume.

 

"L'essentiel de la mission a été accompli." C'est François Hollande qui s'exprime, lors de ses voeux aux armées, le 9 janvier dernier. Pour le président de la République, l'opération Serval avait plusieurs buts : mettre fin au terrorisme, sécuriser Bamako et permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale. Si les deux premiers objectifs ont été atteints assez rapidement, il n'a fallu que quelques jours aux troupes françaises pour libérer les principales villes du Nord des djihadistes et pour stopper leur progression vers la capitale, le troisième est loin d'être encore une réalité. Même si le terrorisme n'est pas encore totalement éradiqué dans le pays, les groupes armés ont été déstabilisés, l'essentiel de leurs bases arrière détruites, et il semble peu probable qu'ils puissent encore agir de manière structurée même s'ils ont encore la capacité d'organiser des actions ciblées comme enlèvements et attentats.

Militairement, l'opération Serval est un succès : au plus fort des opérations, 5 500 hommes étaient mobilisés dans l'opération Serval, au Mali et dans la région, près de 600 djihadistes ont été neutralisés même si, hormis Abou Zeid et quelques autres responsables, peu de grands chefs de guerre ont été capturés par les forces françaises. La majorité des Maliens remercient encore les Français pour leur intervention, mais peu comprennent encore le sens de la présence française, et la politique de la France vis-à-vis de la région de Kidal et du MNLA, groupe touareg indépendantiste du Nord, est particulièrement mal vécue.

 

Favoriser les Touaregs indépendantistes

De nombreux mouvements de jeunes, épars, se sont constitués ces derniers temps à Bamako pour dénoncer ce qu'ils appellent une politique complaisante de la France face au MNLA. Les autorités françaises en coulisse et Serval sur le terrain sont accusés de favoriser les Touaregs du MNLA en empêchant l'armée malienne de jouer sa partition dans la région de Kidal, fief touareg où, le 2 novembre dernier, deux journalistes de RFI étaient assassinés. Les manifestations, qui n'ont réuni qu'une centaine de personnes, témoignent de cette lassitude, de cette incompréhension et amertume des Maliens, qui veulent désormais que les forces françaises les laissent gérer la situation. Il est reproché à la France de n'agir que dans ses propres intérêts, une situation instable au Nord justifiant une présence militaire française, qui permettrait de garder un pied dans la région du Sahel où Areva et ses mines d'uranium sont implantées. Et puis se rapprocher du MNLA était aussi un moyen pour la France de récupérer ses otages qui étaient aux mains d'AQMI.

Mais aujourd'hui Kidal est une zone où le MNLA ne parvient pas à s'imposer et où les groupes armés divers font leur propre loi, comme l'a tragiquement démontré l'assassinat des journalistes de RFI qui sortaient du domicile d'un chef du MNLA, Ambéry ag Rhissa. Bamako et une grande partie de l'opinion publique verraient alors d'un bon oeil que Paris se montre un peu plus convaincant dans la nécessité de désarmer des groupes armés.

 

L'ONU prend le relais

La France, par le biais des forces Serval, s'apprête alors aujourd'hui à quitter définitivement la ville de Kidal après avoir renforcé sa présence le temps des élections législatives. Ils sont encore 2 500 au Mali aujourd'hui, 900 hommes à Bamako, 1 400 à Gao, 60 à Kidal, 70 à Tessalit, une soixantaine à Tombouctou et Menaka, ils seront 1 500 au mois de février puis 1 000 au printemps. Un an après le début de l'intervention Serval, l'armée française passe donc le relais à la force de l'ONU, la Minusma, et à l'armée malienne. La France signera avec le Mali un accord de défense le 20 janvier prochain qui devrait lui permettre de garder une base à Tessalit, à la frontière algérienne, qu'elle demandait depuis un certain temps, pour se concentrer sur la "lutte antiterroriste".

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
Algerian jihadist remains serious threat: US general

 

Washington Jan 09, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

The elusive jihadist who staged a deadly siege of an Algerian gas plant a year ago, Moktar Belmokhtar, has the means to stage a similar attack, a top US general said Thursday.

 

Belmokhtar was the mastermind behind an assault on a remote gas facility near In Amenas on January 16 last year that left 38 hostages dead, following a three-day siege and rescue attempt.

 

"We still believe he has the capability to do another attack like In Amenas," General David Rodriguez, head of the US Africa Command, told reporters.

 

The United States in December designated Belmokhtar's group, "Signatories in Blood," as a terrorist organization, and the State Department is offering a $5 million reward for information leading to the Algerian's capture.

 

The one-eyed Islamist is the former leader of Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) and is also believed to be behind twin car bombings in Niger in May that left at least 20 people dead.

 

Belmokhtar is "in the middle of the Sahel," exploiting the porous borders and isolated terrain between southwest Libya and northeastern Mali, according to Rodriguez.

 

He said the US government was trying to help Libya and other countries in the region bolster security and counter the threat posed by extremists.

 

"We're working with Libya to start to improve their effort to handle their security," the four-star general said.

 

"We're also working with the French at the opposite end of that challenge in Mali where we continue to provide airlift and intelligence support to their efforts there," he said.

 

The Algeria siege by Belmokhtar's group was said to have been carried out in retaliation for France's military intervention against Islamist militants in Mali.

 

The US general also said Washington was encouraging governments in Niger and Chad "to help limit freedom of movement" for Islamist militants.

 

To assist Tripoli control its borders and improve security, the US military is preparing to conduct a 24-week training course for "5,000 to 8,000" Libyan forces, with tentative plans to launch the effort in mid-2014, he said.

 

The training project is part of a NATO mission approved last year, with Britain, Italy, Turkey and Morrocco also taking part.

 

But logistical and financial hurdles have delayed the effort, and Libyan authorities have struggled to provide a sufficient number of recruits for the training, Rodriguez said.

 

Turkish trainers "didn't get nearly as many recruits as they wanted" for the program, he said.

 

Libya's new government is struggling to restore order and build up a professional police force and army in a country awash with weapons and well-armed militias since the overthrow of Moamer Kadhafi in 2011.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Attaque d'In Amenas: les preneurs d'otages sur la "liste noire" US

 

WASHINGTON, 18 décembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis ont placé sur la liste des organisations terroristes le Bataillon al-Mulathamun soupçonné d'avoir participé à l'attaque contre le site gazier d'In Amenas, en Algérie, perpétrée en janvier 2013.

 

La décision adoptée à ce sujet par le département d'Etat américain interdit d'aider cette organisation, de lui octroyer des ressources matérielles et de participer à ses transactions. Il est également prévu de geler les avoirs du Bataillon al-Mulathamun qui seront découverts aux Etats-Unis.

 

Selon le département d'Etat, ce groupe a fait partie du réseau terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avant d'entreprendre en 2012 des actions autonomes.

 

Le Bataillon al-Mulathamun a revendiqué l'attaque contre le site gazier d'In Amenas en janvier 2013. L'enlèvement de ressortissants étrangers dans cette usine de BP-Sonatrach s'est soldé par la mort de 38 personnes.

 

Washington soupçonne en outre le Bataillon al-Mulathamun d'être impliqué dans un attentat au Niger, en mai dernier, qui a fait au moins 20 morts.

 

Les sanctions décrétées à l'encontre de cette organisation sont également applicables à ses alliés, les groupes les Signataires par le sang et al-Mourabitoun.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:45
Vente d’armement : Washington dit oui à l’Algérie

 

 

15.12.13 Zine Cherfaoui - elwatan.com

 

Une nouvelle ère semble s’ouvrir pour les relations militaires entre l’Algérie et les Etats-Unis. Après avoir longtemps opposé une fin de non-recevoir à la vente de matériel militaire à l’Armée nationale populaire (ANP), les responsables américains ont récemment décidé de répondre favorablement, du moins partiellement, au carnet de commandes qui leur a été soumis par le ministère algérien de la Défense.

 

Stuttgart (Allemagne). - L’accord de Washington est néanmoins assorti d’une condition. Les autorités américaines ont, selon une source du Commandement des forces américaines pour l’Afrique (Africom), exigé à ce que le matériel militaire appelé à être vendu à l’ANP ne profite pas ou ne soit cédé à un pays tiers, surtout s’il ne s’agit pas d’un allié des Etats-Unis.

 

Le gouvernement algérien a, d’après la même source, accepté la clause en question. La balle est désormais dans le camp du Congrès américain qui doit statuer en dernier ressort sur le dossier. Mais eu égard au souhait insistant du département d’Etat et du Pentagone de nouer un partenariat militaire de premier plan avec Alger, il est peu probable que les membres du Congrès américain s’opposent à la transaction en cours, surtout lorsque l’on sait que la notion de «raison d’Etat» pèse beaucoup dans la prise de décision politique aux Etats-Unis. Ici, la raison d’Etat pourrait aisément se justifier par la lutte contre le terrorisme, un sujet dont Washington continue à  en faire son principal cheval de bataille. Il structure d’ailleurs sa politique étrangère. Il se trouve que dans ce domaine l’Algérie passe pour être l’un des plus importants remparts contre le fléau du terrorisme en Afrique. Et les Américains ont déclaré à maintes reprises vouloir l’aider. Lors d’une conférence-débat destinée à vulgariser les activités de l’armée américaine en Afrique, organisée vendredi au quartier général de l’Africom à Stuttgart (Allemagne), le commandant-adjoint chargé des opérations au sein du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, le général de corps d’armée Steven Hummer, a révélé que Washington a accepté, entre autres, de vendre des véhicules militaires de type MRAP (Mine Resistant Ambush Protected). Il s’agit d’une famille de véhicules blindés conçus pour résister aux engins explosifs improvisés (EEI) et aux embuscades. Le général de corps d’armée, Steven Hummer, auquel il n’a pas été facile d’«arracher» l’information s’est refusé à donner davantage de détails sur la nature du matériel demandé par l’Algérie, tout comme cela a été le cas, d’ailleurs, du commandant en chef de l’Africom, le général de corps d’armée David M. Rodriguez.

 

Synergies régionales

 

Les deux hauts responsables militaires américains ont, par contre, insisté sur l’idée que l’Africom est disposé à aider tous les pays africains qui en feront expressément la demande, à l’exception de quelques pays, dont l’Erythrée et la Guinée équatoriale. L’offre concerne bien évidemment l’Algérie, un pays que les stratèges de l’Africom ont placé dans la case «Leader régional dans la lutte contre le terrorisme». Bien que, selon les dires des experts militaires américains, la relation entre l’Algérie et l’Africom est relativement «nouvelle» ou «récente» (La coopération avec le Pentagone est plus ancienne, ndlr), il n’empêche que celle-ci a progressé assez rapidement.

 

La coopération sécuritaire entre les deux parties a connu l’un de ses points d’orgue durant l’attaque terroriste menée en janvier dernier par le groupe de Mokhtar Belmokhtar contre le complexe gazier de Tiguentourine, dans le Sud-Est algérien. Une source de l’Africom haut placée a fait savoir, à ce propos, que le gouvernement américain n’a ménagé aucun effort pour aider les services algériens de sécurité à «traiter le problème». «Les Algériens nous ont fait leur demande et nous avons tout accepté. Ne me dites pas de donner des détails car je ne dirai rien de plus», a affirmé notre source.  Comme on peut s’en douter, l’assistance militaire américaine aux pays africains (formation de militaires, professionnalisation des armées, équipement, échange de renseignements, reconnaissance et initiation au contre-terrorisme, à la lutte contre la piraterie, etc.) a une contrepartie. Dans le cas de l’Algérie, Washington aimerait surtout voir nos experts «exporter» leur savoir-faire en matière de lutte contre le terrorisme et participer ainsi à la stabilité du continent. Pour le commandement de l’Africom, «l’Algérie n’a en effet pas besoin d’aide et dispose d’une bonne armée». Et ces atouts, selon la même source, prédestinent l’ANP à jouer un rôle de premier plan dans la promotion et la préservation de la paix sur le continent.

 

Le Département d’état joue cartes sur table

 

Des déclarations des chefs de l’Africom, il ressort aussi que les Américains verraient, par exemple, d’un bon œil une coopération soutenue entre l’Algérie et la Mauritanie dont l’engagement dans la lutte contre AQMI ne souffre aucune équivoque. Pour remporter la guerre contre le terrorisme en Afrique, l’idéal pour le commandant de l’Africom, le général de corps d’armée David M. Rodriguez, il serait judicieux  que les pays de chaque région du continent développent des synergies, surtout que la menace est transnationale. Si la situation au Mali, en Centrafrique et dans le golfe de Guinée particulièrement accapare actuellement l’essentiel du temps des chefs de l’Africom, il apparaît que ceux-ci sont également très soucieux de soigner l’image de leur organisation auprès des opinions africaines qui restent globalement méfiantes vis-à-vis de l’intérêt subit porté par les Etats-Unis à l’Afrique. De ce côté-là, les décideurs à Washington paraissent avoir choisi de jouer cartes sur table avec les journalistes africains qu’ils invitent aussi souvent que possible à Stuttgart. L’Administration américaine ne cache ainsi pas du tout que la création de l’Africom en 2007 (la force est évaluée à près de 4000 hommes) répond, avant tout, à son souci de protéger ses intérêts sur le continent.

 

Grosso modo, le travail de ce nouveau commandement consiste à sécuriser les voies d’accès aux matières premières nécessaires au fonctionnement de l’économie américaine et mondiale. Pour que le business marche et que les économies tournent, il faut en effet un continent stable et que la violence ou le terrorisme soient réduits à des niveaux maîtrisables. Mais en même temps, les Américains insistent sur le fait qu’ils préféreraient n’avoir à jouer qu’un rôle d’appoint et, surtout, que ce soit les Africains qui veillent eux-mêmes à la sécurité de l’Afrique. Bref, pour l’Africom, il faut des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. A l’occasion, le patron de l’Africom — qui doit effectuer une visite en Algérie au début de l’année prochaine — a assuré que les Etats-Unis n’ont pas l’intention de créer de nouvelles bases militaires en Afrique… et encore moins de délocaliser le QG de l’Africom. Ces professions de foi suffiront-elles à mettre en confiance les Africains ? La confiance, voilà une bataille aussi difficile sinon plus difficile que la guerre contre le terrorisme. Et que l’on ne vienne pas nous dire pourquoi !   

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:45
French forces kill suspected Islamists in Mali

 

11 December 2013 10:39 GMT BBC Africa

 

The French army has confirmed that it killed 19 people in a clash with suspected Islamists in Mali.

 

A spokesman for the operation said the dead men had been buried in the desert after a gun battle north of Timbuktu.

 

He added that there had been no French casualties.

 

France still has up to 3,000 soldiers in Mali, after intervening in January to oust Islamist and secessionist rebels who had occupied the north of the country.

 

The United Nations Minusma force has also deployed more than 6,000 soldiers and police in the country.

 

Despite some success, pockets of al Qaeda-linked fighters still remain.

 

Ongoing operation

 

''The clash happened during an ongoing operation that began last week,'' Hubert de Quievrecourt, the spokesman for French operations in Mali, told the BBC.

 

He denied reports that the 19 corpses had been left in the sun and spotted by nomads.

 

''Those bodies would not be from our clash. We always bury our corpses where they died,'' he told the BBC.

 

Islamist groups have stepped up their operations in Mali in recent months, attacking UN peacekeepers and killing two French journalists in the northern town of Kidal.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
Mali : dix-neuf jihadistes tués par la force Serval au nord de Tombouctou

 

10/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Ce n'est pas parce que l'actualité brûlante s'est brutalement tournée vers Bangui et la Centrafrique que la force Serval ne poursuit pas son patient travail de ratissage et de coups puissants dans le nord du Mali. Une opération de grande envergure, menée à 200 km au nord-est de Tombouctou, a permis de tuer dix-neuf membres d'un groupe jihadiste, indique l'AFP.

 

« Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou », a indiqué une source militaire française à Bamako. « Les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués. » Aucune victime n’était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération. Mais ce groupe serait du genre jusqu'au-boutiste.

 

La source militaire française n’a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les « 19 éléments » tués.

 

Ce genre d'opération massive, avec déploiement complet d'un GTIA (groupement tactique interarmes), de forces spéciales, d'hélicoptères et d'avions, est régulière. Mi-octobre, l’armée française, la Minusma et l’armée malienne avaient lancé dans la boucle du Niger au nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1 500 soldats baptisée « Hydre ».

 

Les objectifs de ces opérations sont « de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées » pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l’armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de tuer plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel. Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:45
Nord du Mali: 19 jihadistes tués dans une opération de l'armée française

 

10 décembre 2013 18h15 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Dix-neuf membres d'un groupe jihadiste ont été tués mardi lors d'une opération de l'armée française en cours dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, a appris l'AFP de source militaire française à Bamako.

 

Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou, a indiqué cette source, ajoutant que les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués.

 

Nous avons le contrôle de la situation, a affirmé cette source en indiquant qu'aucune victime n'était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération

 

Cette source militaire française n'a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les 19 éléments tués.

 

L'armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d'autres armées africaines, intégrées depuis à la force de l'ONU, la Minusma, contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012. Ils ont été affaiblis, mais restent néanmoins actifs dans la région.

 

Après une accalmie de plusieurs mois, ces groupes jihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre, tuant depuis une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.

 

Mi-octobre, l'armée française, la Minusma et l'armée malienne avaient lancé dans le nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1.500 soldats baptisée Hydre.

 

Son objectif était de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées française.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l'armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de neutraliser plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel, selon le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud.

 

Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération dans la région de Tessalit, près de la frontière algérienne.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 15:00
Information RFI: importante opération de l’armée française dans le nord du Mali

 

10 décembre 2013 à 14:24 Par RFI

 

Au Mali, une importante opération militaire française est menée actuellement au nord de Tombouctou. Les soldats de la force Serval visent des positions d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans cette zone où il reste de nombreux combattants jihadistes.

 

Les soldats français ratissent actuellement une vaste zone située au nord de Tombouctou entre les communes de Bouje-Baya et d'Arouane. Ces deux villages sont situés à 150 et 250 kilomètres au nord de la ville sainte, sur l'axe qui mène à la ville du sel, Taoudeni. « Une région où il y a beaucoup à faire, où il y a beaucoup de mouvements de jihadistes », estime une source sécuritaire locale.

L'opération a été lancée la semaine passée. Une centaine de véhicules et des hélicoptères sont engagés sur le terrain. Une mission à laquelle ne participent pas la Minusma ni l'armée malienne. Des habitants de Tombouctou confirment avoir vu passer des colonnes de blindés français en fin de semaine.

 

→ A (RE)LIRE : Mali : attentat-suicide près d'une position française au Nord

 

Ce week-end, une katiba d'Aqmi a été attaquée. « Les éléments du groupe terroriste se sont battus jusqu'au bout », confie à RFI une source militaire malienne qui ajoute qu’« au moins 19 éléments du mouvement ont été tués, il n'y a ni blessés, ni morts côté français ».

Impossible de dire pour le moment, à quelle katiba du mouvement jihadiste appartiennent ces combattants. « Il pourrait y avoir des membres importants, les identifications sont en cours », explique la source militaire malienne. L'armée française ne commente pas, pour le moment ces informations, un signe, sans doute, que les opérations ne sont pas terminées.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 19:45
Quel scénario politique en Centrafrique ? (actualisé)

 

1 décembre 2013 Henri Weill., Ainsi va le monde !

 

L'intervention militaire française a pour objectif premier de mettre fin au désastre humanitaire, "pré-génocidaire" pour reprendre une expression utilisée aux Etats-Unis. De reprendre la main, également, sur la Séléka, coalition-paravent que l'on pourrait comparer vaguement à ces compagnies de routiers ou de cottereaux que la France du Moyen-Age redoutait tant. Des soldats mercenaires qui s'enrôlaient dans une "armée" mais aussi pillaient et combattaient pour leur propre compte. L'hétéroclite Séléka abrite également des islamistes, trop heureux de bénéficier d'une totale autonomie dans un pays sans Etat, une zone de non-droit qui doit être protégée pour éviter qu'un arc de cercle formé par les Shebab, Aqmi, Boko Haram et d'autres ne se forme de l'Océan Indien à l'Atlantique. C'est là, le deuxième travail d'une armée française mandatée par l'ONU. Bien que les ex-présidents Patassé et Bozizé aient largement contribué à démanteler leurs forces armées, des officiers supérieurs centrafricains souhaitent apporter leur concours aux Français.

 

Reste le troisième élément d'une intervention qui ne peut réellement réussir que si elle est accompagnée d'un scénario politique. Michel Djotodia, président de transition est depuis toujours hors-jeu. Son Premier ministre, Nicolas Tiangaye n'apparaît pas non plus comme l'homme de l'avenir. Alors qui ? Des noms d'hommes en place circulent mais...Une personnalité n'ayant eu aucun engagement ces dernières années ? Les temps ont changé et la France n'imposera plus. Avec sourire et discernement, un opposant centrafricain dit : "Mais elle peut éclairer !". Le même rejoint par d'autres, espère que Paris a envoyé un émissaire prendre le poul d'Omar El-Béchir, "infréquentable" président du Soudan mais qui peut influer sur les Soudanais de la Séléka. Dans la région, le Cameroun est inquiet, le Congo voudrait jouer un rôle et le Tchad qui l'a joué s'y est brûlé. L'Afrique du sud, elle, concurrente économique et partenaire politique de la France est "dans les startings-blocks".

 

S'il n'y a pas pour l'instant d'homme providentiel face au gouffre, des scénarios sont murmurés. Ainsi, celui de la création d'un conseil de défense, composé de militaires, de membres du clergé et de la société civile. Une instance chargée de désigner un Premier ministre et un "gouvernement resserré". Mais pour l'heure, il ne s'agit que de supputations. Une autre hypothèse, évoque la nomination d'un haut représentant de l'ONU pour administrer provisoirement  le pays.

 

Ce qui est évident, c'est que la coulisse s'agite ! Y compris à Paris, qui a rappelé son ambassadeur à Bangui. Serge Mucetti pourrait être remplacé disait-on samedi soir, par un diplomate actuellement directeur de cabinet d'une ministre.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:45
Mali: attentat-suicide près d'une position française, aucune victime sauf le kamikaze (1er Déc)

 

01 décembre 2013 19h42 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Un kamikaze s'est fait exploser dans la nuit de samedi à dimanche près d'une position de l'armée française à Ménaka, dans le nord du Mali, sans faire d'autre victime, ont indiqué des sources militaires malienne et française.

 

Le kamikaze visait une position de l'armée française, dans la ville de Ménaka. Les troupes françaises ont détecté sa présence et dans la précipitation, l'homme a actionné sa ceinture (d'explosifs), se tuant mais sans faire d'autre victime, a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'armée malienne, joint au téléphone dans le nord du Mali.

 

L'information a été confirmée par le service de communication de l'opération Serval, la force militaire française dans le nord du Mali, mais partiellement démentie dans la soirée par le ministère français de la Défense, selon qui l'attaque visait un bataillon nigérien de la force de l'ONU au Mali.

 

La ville de Ménaka est située à environ 300 km à l'est de Gao, la plus grande ville du nord du Mali.

 

Au moins deux autres kamikazes, complices de celui qui a été tué et qui apparemment devaient prendre part à l'attaque contre les troupes françaises, ont pris la fuite, a ajouté la source militaire malienne.

 

Le kamikaze s'est fait exploser à distance d'une position française à Ménaka. Nous ne comptons aucune (perte) dans nos rangs, a affirmé la source militaire française de Serval, qui a précisé que l'auteur de l'attentat-suicide avait été détecté à l'avance.

 

Peut-être que le kamikaze avait d'autres complices qui ont pu s'échapper, a ajouté la même source.

 

Dimanche dans la soirée, le ministère français de la Défense a fourni une version différente des faits.

 

Selon le porte-parole de l'état-major français Gilles Jaron, l'attaque visait un bataillon nigérien de la Minusma (Force de l'ONU au Mali) de quelque 500 à 700 hommes, dans lequel figure uniquement un détachement de liaison et d'appui de 24 soldats français.

 

Deux habitants de Ménaka, interrogés par l'AFP, ont affirmé avoir vu dimanche un hélicoptère de l'armée française qui volait dans le ciel de cette ville, par mesure de sécurité.

 

Les jihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui ont occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, en ont été en grande partie chassés par l'intervention militaire franco-africaine qui a débuté le 11 janvier et est toujours en cours.

 

Toutefois, des groupes résiduels parviennent à y mener de manière régulière des actions contre les armées malienne et étrangères présentes dans la région.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:45
Malian fugitive 'Cheibani' recaptured by French troops

 

28 November 2013 BBC Africa

 

A Malian man who escaped from prison in Niger where he was serving a sentence for killing four Saudi tourists, and allegedly assassinated a US diplomat has been recaptured, officials say.

 

French soldiers arrested Alhassane Ould Mohamed, also known as "Cheibani", in northern Mali on Tuesday.

 

He was among 22 prisoners who escaped from jail in June during an attack by suspected Islamist militants.

 

Following the mass breakout, the US unsealed an indictment for his arrest.

 

It said he was wanted for the murder of US diplomat William Bultemeier who was shot in Niger's capital, Niamey, as he left a restaurant with colleagues in December 2000.

 

A reward of $20,000 (£12,235) was also announced in September for information leading to his capture.

 

He was serving a 20-year sentence in Niger for the murder of four Saudi citizens who were travelling with a Saudi prince on a hunting trip in 2009.

 

Mali's chief prosecutor Daniel Tessougue said that Cheibani, sometimes also called Cheibane Ould Hama, was arrested with three other people, the Associated Press news agency reports.

 

According to the Reuters news agency, Niger's Justice Minister Marou Mohamed said Cheibani was captured in a hideout between the towns of Gao and Kidal following a tip-off from Niger security officials.

 

French forces, along with troops from West Africa, helped oust al-Qaeda in the Islamic Maghreb militants and their allies from northern Mali earlier this year.

 

They had occupied the vast desert area in the wake of the chaos that followed a coup in March 2012.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 21:45
Arrestation du Malien Chébani par des soldats français au Nord-Mali

 

28 novembre, 2013 – BBC Afrique

 

Le Niger a confirmé l’arrestation cette semaine par les soldats français d’Alassane Ould Mohamed, alias Chébani, dans le nord du Mali.

 

Ce Malien avait été condamné pour assassinats de quatre Saoudiens et d’un Américain, et s’était évadé en juin dernier d’une prison de Niamey, avec d’autres prisonniers, dont des membres de Boko Haram.

 

Le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou, a confirmé jeudi son arrestations par les forces françaises.

 

Le procureur général de la Cour d’appel de Bamako, Daniel Tessougé, a également confirmé l’arrestation, quelque part entre Gao et Kidal au Mali.

 

Chébani, un membre d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, a été condamné pour plusieurs assassinats.

 

Il est accusé d'avoir, fin décembre 2000, tué William Bultemeier, l'attaché de défense américain au Niger qui sortait d'un restaurant de Niamey.

 

Il est également accusé d'avoir en 2009 participé à l'attaque d'un convoi d'un prince saoudien, du côté nigérien de la frontière avec le Mali, au cours de laquelle quatre accompagnateurs du Saoudien ont été tués.

 

Il sera ensuite arrêté à Gao, et quelques mois plus tard, livré au Niger, condamné par la justice nigérienne à 20 ans de prison en mars 2012, avant de s'évader de la prison civile de Niamey en 1er juin.

 

Il est egalement recherché par les Etats-Uni, qui lancé un mandat d’arret à son encontre en septembre.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:45
Le général Fleury donne sa version de l’engagement français au Mali

La France en Guerre au Mali

Les combats d’AQMI et la révolte des Touareg, De Jean Fleury
Editions Jean Picollec 185 pages – 18,50 euros
ISBN 978-2-86477-273-6


23.11.2013 Bruno Rivière - Aerobuzz.fr
 

Alors que se tient actuellement des élections législatives au Mali, le général Jean Fleury, ancien chef d’Etat major de l’Armée de l’Air, publie un livre « La France en Guerre au Mali, les combats d’AQMI et la révolte des Touareg » (Editions Jean Picollec). Il y explique notamment et sans concession les faiblesses de notre défense et ses conséquences tragiques avec par exemple la perte de deux hélicoptères et d’un pilote. Un livre de géopolitique précis qui lève le voile sur les opérations militaires et aériennes engagées par la France dans cette région du monde.

 

Un ouvrage intéressant à plus d’un titre ! D’une part parce que le général Fleury, qui n’en est plus à son premier livre (une dizaine en dix ans…), n’a plus rien à prouver : ses propos sont donc chaque fois plus incisifs, même s’il doit parfois égratigner les plus hautes autorités de l’Etat ! D’autre part, parce que l’auteur, alors qu’il était à la tête de l’Etat major militaire français, et conseiller militaire de François Mitterrand, connait bien cette région d’Afrique pour avoir notamment servi d’intermédiaire avec différents présidents africains, en particulier au Tchad voisin. Enfin, parce que le pilote de chasse que fut Jean Fleury se souvient de ses propres missions, et qu’il raconte ici comme seul un pilote peut le faire, le rôle primordial que joue l’Aviation dans ce type de conflits.

Son livre commence d’ailleurs par une anecdote peu connue, sauf parmi les aviateurs français : nous sommes en 1997, sur les pistes de l’aéroport de Dakar et quatre Jaguar français, moteurs en marche, demandent l’autorisation de décoller. « Dakar airport, ici Vecteur Charlie, roulage ! Mais le contrôleur ne l’entend pas de cette oreille. Vecteur Charlie, négatif, je n’ai pas de plan de vol pour vous ! Surpris, le pilote français réagit : mais Dakar airport, ce sont des Jaguar ! Et la tour de répondre : alors, si ce sont les Jaguar, vous êtes autorisés à rouler pour la piste 28, vent du 180 pour 8 nœuds… !  » (page 15) Voilà qui met le lecteur dans le bain de la longue et tumultueuse amitié franco-africaine. La Françafrique disent certains.

Beaucoup plus que cela en réalité. Car cette région subsaharienne d’Afrique de l’ouest, où alternent coups d’Etat et élections, est aujourd’hui gangrenée par les combattants islamistes les plus agressifs qui, après avoir quittés la Libye au lendemain de la fin du règne Kadhafi le 20 octobre 2011, ont formé les réseaux tristement célèbres d’AQMI (Al-Qaida-Maghreb islamique). Face à la montée en puissance d’AQMI, et aux attentats et autres enlèvements perpétués au Mali, la France décide d’une action militaire d’envergure. Si le général Fleury prend les précautions d’expliquer méthodiquement – et historiquement – les raisons qui ont poussé la France à agir, c’est parce que, selon lui, tout n’a pas été bien dit, notamment par les média.

Mais l’essentiel du livre réside dans un descriptif minutieux des flottes engagées par la France : les chasseurs Mirage 2000 et F1, les observateurs avec notamment les fameux Breguet Atlantic de l’Aéronautique navale, les ravitailleurs si rares que sont les C-135, les transporteurs Transall C-160 et Hercules C-130 et bien sûr les hélicoptères dont les Puma, Apache et autres Gazelle… Sur 33 hélicoptères employés, deux furent d’ailleurs abattus et 30 touchés dont la moitié gravement… Et un pilote fut tué. « Le président de la République est conscient du risque encouru par les équipages. Il n’est jamais facile d’envoyer des hommes à la mort. Mais il le faut !  » (Page 132).

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:45
Nord du Mali: tirs de roquettes sur Gao, pas de victimesNord du Mali: tirs de roquettes sur Gao, pas de victimes

 

21 novembre 2013 10h02 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Des roquettes ont été tirées jeudi matin sans faire de victimes sur Gao, la plus grande ville du nord du Mali, à quatre jours du premier tour des élections législatives de dimanche, a appris l'AFP de sources sécuritaires malienne et régionale.

 

Vers 5H00 (locales et GMT) du matin ce jeudi, le premier tir a été entendu vers le fleuve Niger, un tir puissant, qui a fait un grand bruit sans faire de dégâts, selon une source sécuritaire malienne à Gao, interrogée depuis Bamako.

 

Une information confirmée par une source militaire africaine dans la ville qui a parlé de trois roquettes tirées au total, mais qui sont tombées à la périphérie de l'agglomération, notamment dans le fleuve Niger.

 

Boureima Maïga, membre de l'association des pêcheurs de Gao, a déclaré qu'il se trouvait à bord de sa pirogue sur le fleuve Niger quand il a entendu un grand bruit et vu au loin quelque chose tomber dans le fleuve

 

Deux habitants de Gao ont affirmé à l'AFP avoir vu des avions de l'opération française Serval, pour assurer la sécurité de la ville, et retrouver les jihadistes qui se trouvent encore dans le secteur.

 

Interrogée par l'AFP, une source militaire française à Bamako, n'a pas souhaité confirmer ou infirmer cette opération aérienne.

 

Ces nouveaux tirs à l'arme lourde sur Gao surviennent avant le premier tour des élections législatives de dimanche qui, trois mois après la présidentielle, doivent parachever le retour à la légalité constitutionnelle après le coup d'Etat du 22 mars 2012 qui avait précipité le Mali dans un chaos dont il a du mal à sortir.

 

L'armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d'autres armées africaines, intégrées depuis à la mission de l'ONU (Minusma), contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012.

 

Après une accalmie de plusieurs mois, les groupes jihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre dans le nord du Mali, tuant en trois semaines une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.

 

Le 2 novembre, deux journalistes français ont été enlevés à Kidal, (extrême nord-est du Mali) avant d'être tués peu après, une action revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 00:15
Mokhtar Belmokhtar - capture d'écran

Mokhtar Belmokhtar - capture d'écran

 

21 novembre 2013 à 00:04 Par RFI

 

L’armée française a tué le bras droit du chef djihadiste Belmokhtar (photo) dans la région de Tessalit, dans le nord-est du Mali

 

Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib - véritable bras droit du jihadiste algérien Mokhtar Belmohhtar – a été tué par l’armée française lors d’une opération dans le nord-est du Mali, selon des sources sécuritaires régionales. Le service de communication de l’armée française, contacté par RFI, n’a pas confirmé ces informations qui nous sont parvenues, ce mercredi 20 novembre.

 

Jouleibib est son surnom ; Hacène Ould Khalill, sa véritable identité. Il est Mauritanien de nationalité. A l’époque où les islamistes occupaient le nord du Mali, on le reconnaissait par sa taille, sa méfiance et sa garde rapprochée. Il était l’homme de confiance du chef jjihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar et même le numéro deux de sa brigade de combattants.

 

Il avait également deux autres casquettes. En effet, il était chargé de la communication de la même brigade combattante – que l’on appelle encore une katiba – et, par ailleurs, dans toutes les affaires de libération d’otages européens enlevés par Belmokhtar, Jouleibib jouait un rôle important.

 

On peut dire, sans risque de se tromper, que c’est une grande pointure du groupe armé dirigé par l’Algérien Belmokhtar qui a été tué par des soldats français de l’opération Serval.

 

Lors de cette opération, un véhicule des jihadistes est repéré dans le nord-est du Mali, plus précisément dans la région de Tessalit. L’aviation française intervient rapidement. Trois jihadistes sont tués sur le coup. Parmi eux, le bras droit de Mokhtar Belmokhtar.

 

Autre détail important : les forces françaises ont, d’après les informations recueillies par RFI, pu récupérer le téléphone portable et un ordinateur appartenant à Jouleibib.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:55
29e café stratégique AGS, Marc-Antoine Pérouse de Montclos : De Boko Haram à AQMI – le chaînon manquant • jeudi 21 novembre

 

novembre 16, 2013 par AGS

 

29e Café stratégique AGS avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos
professeur à l’Institut Français de Géopolitique – Université Paris 8

 

De Boko Haram à AQMI – le chaînon manquant

 

Jeudi 21 novembre 2013, 19-21h
 

Venez écouter, débattre, questionner…

 

Café Le Concorde-Assemblée nationale,
239 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
métro Assemblée nationale

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 07:45
photo EMA

photo EMA

 

14 novembre 2013 à 15:50 Par RFI

 

L'armée française a attaqué, dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2013, un groupe lié à al-Qaïda au Maghreb islamique dans le nord du Mali. Des véhicules tout terrain suspects ont été découverts grâce à des informations données par la population. Le groupe de jihadistes roulait sur une piste à 250 kilomètres à l'ouest de la ville de Tessalit. Il a été « neutralisé », affirme l'Etat major, ce qui signifie que les hommes qui le constituait ont été soit tués, soit faits prisonniers. Les opérations étaient encore en cours jeudi à la mi-journée, précise-t-on à Paris, sans donner plus de détails.

Le colonel Gilles Jarron
(00:49)
 

porte-parole de l'état-major des armées

 
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