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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:30
Contre l'État islamique, une grande muraille d'Arabie saoudite ?

 

18/01/2015 Le Point

 

Après un attentat contre un poste-frontière, le royaume a accéléré la construction d'une clôture de haute technologie, selon "The Daily Telegraph".

 

La Grande Muraille de Chine n'avait pas arrêté les Mongols. La Grande Muraille d'Arabie saoudite arrêtera-t-elle les djihadistes de l'organisation État islamique ? Selon le quotidien britannique The Daily Telegraph et son correspondant au Moyen-Orient, le royaume wahhabite a commencé la construction d'un mur de 900 kilomètres, le long de sa frontière avec l'Irak.

Le projet n'est pas récent puisqu'il est envisagé depuis 2006, en pleine guerre civile irakienne. Mais son lancement a été accéléré en septembre 2014 par la montée en puissance rapide du groupe État islamique, qui contrôle désormais une large partie du territoire irakien, et dont "l'objectif essentiel" est "la conquête ultime de l'Arabie saoudite, qui renferme les deux mosquées saintes de La Mecque et Médine".

 

Attentat-suicide au poste-frontière

La semaine dernière, l'organisation État islamique a tué, lors d'un attentat-suicide, deux gardes saoudiens et le général Oudah al-Belawi, commandant des opérations frontalières de la zone nord-est de l'Arabie saoudite. L'attentat a eu lieu au poste-frontière de Suweif, près de la ville saoudienne d'Arar. L'événement a incité les autorités saoudiennes à intensifier encore les travaux d'érection du mur.

La clôture sera équipée de tours de surveillance, de fossés, de caméras infrarouges et d'une cinquantaine de radars, comme le montre le Telegraph. Ceux-ci seront capables de déceler des mouvements de piétons à 18 kilomètres de distance, et des mouvements d'hélicoptères à 36 kilomètres de distance.

Une autre muraille est en cours de construction à l'autre bout du pays, le long de la frontière saoudienne avec le Yémen, foyer d'al-Qaida dans la péninsule arabique.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 18:30
Arabie Saoudite: les Américains attaqués étaient des sous-traitants de la Défense

 

14 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

L'Américain tué par balle et son collègue blessé mardi à Ryad étaient tous deux employés de Vinnell Arabia, un sous-traitant américain du secteur de la Défense, a indiqué le département d'Etat.

 

Un Américain a été tué par balle et un autre blessé mardi dans l'est de Ryad, lorsqu'ils ont été la cible de tirs dans une station service proche du siège de leur entreprise dans la capitale saoudienne, a précisé dans un communiqué la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, ajoutant que l'ambassade des Etats-Unis avait renforcé ses mesures de sécurité en Arabie saoudite.

 

La société Vinnell Arabia travaille dans le cadre de programmes militaires de la Garde nationale saoudienne à Ryad, a précisé Mme Psaki.

 

Nous sommes en contact étroit avec le gouvernement saoudien pour continuer à rassembler des détails et les mobiles de cette fusillade, selon la porte-parole.

 

Elle a ajouté que Washington évaluait le dispositif de sécurité et prendrait toutes les mesures adéquates pour assurer la sûreté des employés de la mission américaine dans la capitale saoudienne, déjà sous très haute protection.

 

Un message a été transmis à tous les ressortissants américains dans le pays pour les informer de la situation et des mesures de précaution qu'ils devraient prendre, selon la porte-parole de la diplomatie américaine.

 

La police saoudienne avait annoncé plus tôt qu'un Américain avait été tué par balle et un autre blessé mardi dans l'est de Ryad, dans une rare attaque contre les Occidentaux en Arabie saoudite ces dernières années. La police de Ryad avait ajouté que l'assaillant avait été arrêté.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 16:30
PAC-3 Missile (Patriot Advanced Capability 3)

PAC-3 Missile (Patriot Advanced Capability 3)

 

2 octobre 2014 tel-avivre.com

 

Les Etats-Unis ont signé un contrat d’armement de $ 1,75 milliards avec  l’Arabie Saoudite pour mettre à niveau son système de défense Patriot. L’accord permettra aux Saoudiens de moderniser leur stock de missiles Patriot  désormais obsolètes pour les remplacer par des missiles PAC-3. Les missiles seront fournis par Lockheed Martin et Raytheon du département d’Etat.

 

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 16:30
L'Arabie saoudite offre un milliard de dollars à l'armée libanaise

 

06/08/2014 par FRANCE 24

 

Riyad a offert un milliard de dollars à l'armée libanaise pour l'aider à lutter contre les djihadistes de l'EIIL, à la frontière syrienne. Les affrontements ont causé au moins 16 morts dans les rangs de l'armée, dont deux officiers.

L'armée libanaise qui combat les djihadistes à la frontière avec la Syrie a reçu une aide d'un milliard de dollars de la part de l'Arabie saoudite, a annoncé mercredi 6 août l'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri, à Jeddah.

 

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 21:30
L'Arabie Saoudite renforce ses frontières avec l'Irak

 

03-07-2014 Clarence Rodriguez correspondante à Riyad – RFI

 

L’Arabie Saoudite, inquiète du chaos chez son voisin l’Irak et de la poussée de l’Etat islamique, déploie 30 000 militaires à la frontière irakienne, selon la chaîne saoudienne Al-Arabiya ce jeudi 3 juillet.

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:55
photo EMA

photo EMA


18.06.2014 par Alain Ruello - LesEchos.fr
 

Beyrouth a retiré le VBCI de Nexter du mega-contrat d’armement en cours de négociation avec Paris.

 

Mauvaise passe pour Nexter : Beyrouth a retiré le modèle VBCI du mega-contrat d’achat d’armement en cours de négociation avec la France, a-t-on appris de sources concordantes. Six mois après avoir dû battre en retraite au Canada , le fer de lance des blindés d’infanterie de l’armée française attend encore son premier débouché à l’export. « C’est embêtant car cela aurait pu assurer une année de production », indique-t-on de source proche du groupe d’armement terrestre.

En visite en Arabie Saoudite fin décembre, François Hollande avait annoncé un accord par lequel Riad s’engageait à financer à hauteur de 3 milliards d’euros la modernisation de l’armée libanaise. Paris et Beyrouth ont depuis arrêté la liste des matériels , laquelle comportait le VBCI de Nexter, jusqu’à ce qu’il soit finalement retiré récemment. « Le véhicule serait trop lourd », avance-t-on de source proche des discussions.

Interrogé, Nexter n’a pas souhaité commenter. Pour le groupe d’armement terrestre, ce n’est pas une bonne nouvelle.Les 68 VBCI initialement envisagés pour le Liban auraient constitué un apport non négligeable pour son plan de charge, à l’approche de la fin de la production pour l’armée française. Le Canada ayant finalement annulé son appel d’offres, les équipes export misent sur les appels d’offres au Danemark, aux Emirats Arabes Unis ou encore en Australie, pour placer le VBCI.

En attendant, Nexter met le paquet sur son Titus, un blindé de transport de troupes plus léger, financé sur fonds propres et présenté comme une solution « économique, et non pas low cost » , par son PDG, Philippe Burtin. Prix d’entrée : 700.000 euros. «  Nous sommes une société européenne, avec une structure de coûts européenne. Nous sommes comparés aux Turcs ou aux Sud-coréens, mais nous ne pouvons pas jouer dans la cour du low cost  », a-t-il rappelé récemment.

Présenté pour la première fois au salon Eurosatory, le Titus se place entre le VBCI et l’Aravis, pouvant transporter jusqu’à 14 hommes pour différentes missions. Livrable à partir de 2016, il pourrait prendre le relais du VBCI si ce dernier n’accroche pas de contrat export. L’Arabie Saoudite, qui a déjà acheté l’Aravis, serait assez intéressée.

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 11:30
Crédits Romain Aby

Crédits Romain Aby

 

16 avril 2014 Source france-moyenorient.com

 

L’Arabie saoudite a démis de ses fonctions mardi le prince Bandar ben Sultan ben Abdulaziz, le chef des renseignements saoudiens, selon l’agence de presse officielle Saudi Press Agency.

 

Suite à la demande de démission du prince, le roi Abdallah ben Abdelaziz al-Saoud l’a remplacé par un membre de l’état-major, Youssef ben Ali Al-Idrissi, qui devient le nouveau chef des services secrets saoudiens.

 

L’ancien chef des renseignements avait été nommé en juillet 2012 et habitait à l’étranger depuis quelques mois suite à une opération de l’épaule aux Etats-Unis.

 

Le prince Bandar est né en 1949 et a été pendant 22 ans, de 1983 à 2005, ambassadeur de l’Arabie saoudite à Washington. Il est le fils de l’ancien prince héritier, le prince Sultan ben Abdelaziz al-Saoud.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 22:30
Un prince saoudien à bord de la FREMM Aquitaine


25.03.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Quelques images signées Roland Pellegrino de la visite à Brest, mardi après-midi, du prince Salman Ben Sultan, vice-ministre de la Défense du Royaume d’Arabie saoudite. 

Le ministre saoudien a été reçu par Jean-Yves Le Drian et Patricia Adam, qui lui ont fait découvrir la FREMM Aquitaine. La France et l’Arabie saoudite négocient une vente de six frégates multimissions.

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Les deux ministres devant le NH-90 présent dans la FREMM mardi.

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Le prince Salman Ben Sultan a salué des élèves saoudiens de l'Ecole navale.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:30
Armement : l'Arabie Saoudite et la France vont-elles naviguer ensemble ?

Les frégates multi-missions FREMM pourraient à terme équiper la marine saoudienne

 

24/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Arabie Saoudite pourraient signer une lettre d'intention dans le domaine naval. En outre, Paris a décidé d'évoquer à nouveau la proposition de Thales pour le programme saoudien Mark 3. Enfin, OCEA pourrait obtenir prochainement une belle commande.


 

La France et l'Arabie Saoudite continuent leur difficile pas de deux dans la défense. C'est dans ce cadre que le Prince Salman Ben Sultan, vice-ministre de la Défense du Royaume d'Arabie saoudite est ce lundi et mardi à Paris. Il est probable que les deux pays signent un document de type lettre d'intention (letter of intent) dans le naval, qui évoquera les besoins saoudiens dans ce domaine en adéquation avec les propositions françaises (frégates multi-missions FREMM de DCNS, patrouilleurs d'OCEA, des avions de patrouille maritime...). "Ce serait un signe très positif", explique-t-on à La Tribune.

En outre, les autorités françaises évoqueront à nouveau la proposition à base de Crotale NG de Thales sur le programme saoudien de défense aérienne Mark III. Un dossier sur lequel l'Élysée est resté sur sa faim en janvier dernier lors de la visite de François Hollande en Arabie Saoudite. Car la France tient plus que jamais à ce dossier. "La partie française est décidée de continuer de marquer vis-à-vis des Saoudiens l'importance que revêt la conclusion prochaine de ce dossier", explique-t-on au sein du groupe Thales. A suivre... D'autant que son rival MBDA n'a pas abdiqué sur ce projet.

 

Vers une commande pour le chantier OCEA

Cela avait été un petit sujet d'incompréhension entre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian et ses interlocuteurs saoudiens quand il était allé en Arabie Saoudite à l'automne préparer la visite présidentielle de François Hollande. Les responsables saoudiens lui avaient part de leur vif intérêt pour des bâtiments français. Pensant aux FREMM, le ministre était ravi. Sauf que les Saoudiens pensaient plus à des patrouilleurs du chantier naval des Sables d'Olonne OCEA qu'aux frégates de DCNS dans le cadre du programme Sawari 3. C'est l'ex-patron d'ODAS, proche de celui d'OCEA, qui avait proposé ces navires aux Saoudiens sans en avertir Paris...

Du coup, OCEA pourrait un obtenir une commande de 600 millions de dollars environ en Arabie Saoudite pour des patrouilleurs, qui pourrait être équipés du système Simbad-RC (MBDA), destinés à la marine. Voire aussi à la Garde Royale, la SANG, qui a un besoin de patrouilleurs pour protéger les côtes du royaume. Les FREMM, équipées de 10 NH90 navals (NFH) d'Airbus Helicopters et du nouveau missile de croisière MDCN (MBDA), attendront encore un peu (2015, comme on l'espère chez DCNS) même si la France a besoin d'une commande rapide.

Car l'exportation des FREMM est une des clés de la bonne marche de la loi de programmation militaire (LPM) et bien sûr de DCNS. L'idée est de re-router les futures frégates 4, 5 et 6 destinées à la Royale vers la marine saoudienne sans affecter le plan de charge de DCNS et de son site de Lorient, cher à Jean-Yves Le Drian.

 

Et les Allemands engrangent

Pendant ce temps, les Allemands engrangent des commandes en Arabie saoudite. Au début de l'année, Berlin a apporté via Hermes (l'équivalent de la Coface) sa garantie pour l'exportation de 146 patrouilleurs fabriqués à Brême par le chantier naval Lürssen et destinés aux forces du ministère de l'Intérieur. Un contrat estimé à 1,4 milliard d'euros. D'ici là que Lürssen double avec la garde royale et la marine… il y a un pas que certains en France craignent.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 08:30
Bientôt une bombe nucléaire pour l’Arabie saoudite ?

 

MOSCOU, 8 novembre - RIA Novosti

 

L'Arabie saoudite voudrait disposer de l'arme nucléaire du Pakistan "en cas de nécessité absolue", révèle la BBC, se référant à plusieurs sources haut placées du gouvernement américain et du commandement de l'Otan", écrit vendredi 8 novembre le quotidien Izvestia.

L'une de ces sources, Gary Samore, ancien conseiller d'Obama pour la non-prolifération de l'arme nucléaire, a notamment déclaré que "Riyad est convaincu qu’il existe un accord avec le Pakistan prévoyant la mise à disposition de l'arme nucléaire pour les Saoudiens en cas de nécessité.

Une autre source, cette fois anonyme et proche du commandement de l'Otan, affirme que selon les services de renseignements les ogives nucléaires pakistanaises seraient déjà prêtes à être envoyées en Arabie saoudite.

Selon Roudik Iskoujine, expert du Moyen-Orient, les services de renseignement saoudiens et pakistanais travaillent en étroite collaboration depuis plusieurs décennies et le riche Etat arabe aurait très certainement pu financer le programme nucléaire d'Islamabad.

"L'Arabie saoudite pourrait être impliquée dans la fabrication par le Pakistan de sa propre bombe nucléaire, de même qu'elle a participé au développement d'armements modernes dans beaucoup d'autres pays du monde arabe. Cet argent était, pour les Saoudiens, une sorte d'investissement dans la lutte contre Israël', analyse Roudik Iskoujine.

Et peu importe si Islamabad a développé son programme nucléaire en l'orientant avant tout sur l'Inde. Une arme aussi redoutable, entre les mains du Pakistan, serait de toute façon une "bombe de châtiment islamique" si elle était utilisée.

Aujourd’hui pour l’Arabie saoudite, Israël a cédé sa place d'ennemi numéro 1 à l'Iran qui, selon certaines informations, poursuit le développement de sa propre arme nucléaire malgré la pression internationale. Selon certains chercheurs, notamment du respectable Institut américain pour la science et la sécurité internationale, Téhéran dispose déjà de toutes les technologies nécessaires et d’une quantité suffisante d'uranium enrichi pour terminer la fabrication de la bombe nucléaire.

Le programme nucléaire de l'Iran chiite a tenu en haleine les sunnites saoudiens pendant des années. L'an dernier le roi saoudien Abdallah aurait même annoncé que son pays chercherait les moyens de se doter de l'arme nucléaire si l'Iran arrivait à fabriquer sa propre bombe, selon les diplomates américains.

"Le Pakistan n'a pas signé le Traité de non-prolifération de l'arme nucléaire : rien ne l'empêche d'envoyer ses ogives en Arabie saoudite. De plus, le pays dispose de ses propres missiles de moyenne portée, qui pourraient également être livrés à Riyad", estime l'expert militaire Dmitri Litovkine.

D'après les sources ouvertes des renseignements israéliens, depuis la fin des années 1980 l'Arabie saoudite a activement travaillé sur la création de son propre matériel balistique d'une portée de 300 km. Par conséquent, il se pourrait qu'Islamabad n'ait à fournir que des ogives pour les vecteurs saoudiens. Il est à noter que Riyad prône un "Moyen-Orient non nucléaire" – c’est pourquoi il avait renoncé au développement de son propre programme nucléaire.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:30
L'Arabie Saoudite refuse d'entrer au Conseil de sécurité

18 octobre 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Ryad dénonce un système inégalitaire et réclame une réforme de cette structure onusienne composée de cinq membres permanents et dix non-permanents.

 

L’Arabie saoudite a refusé vendredi d’entrer au Conseil de sécurité de l’ONU, pour protester contre «l’impuissance» de cette instance et son échec à régler les conflits au Proche-Orient, en particulier la crise syrienne.

 

«L’Arabie saoudite (...) n’a pas d’autre option que de refuser de devenir membre du Conseil de sécurité jusqu’à ce que ce dernier soit réformé et qu’on lui donne les moyens d’accomplir son devoir et d’assumer ses responsabilités pour préserver la paix et la sécurité dans le monde», a annoncé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

Le poids lourd pétrolier avait été élu jeudi, pour la première fois, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, en même temps que le Tchad, le Chili, le Nigeria et la Lituanie. Leur mandat de deux ans doit débuter le 1er janvier 2014.

 

Le ministère saoudien estime que le fait «de permettre au régime en place en Syrie de tuer son peuple et de le brûler à l’arme chimique au vu et au su du monde entier sans sanctions dissuasives est une preuve claire de l’impuissance du Conseil de sécurité à accomplir son devoir et à assumer ses responsabilités».

 

Le communiqué dénonce «la politique de deux poids, deux mesures» du Conseil de sécurité et souligne que «la question palestinienne demeure depuis 65 ans sans règlement» et que le Conseil a échoué à débarrasser le Proche-Orient des armes de destruction massive.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:20
Tchad, Chili, Lituanie, Nigeria et Arabie saoudite élus au Conseil de sécurité

 

17/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Assemblée générale des Nations Unies a élu jeudi le Tchad, le Chili, la Lituanie, le Nigeria et l’Arabie saoudite en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité, pour un mandat de deux ans à compter du 1er janvier 2014, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

Les cinq pays ont obtenu la majorité requise des deux tiers des 193 États membres présents et votants à l’Assemblée.

 

Élu au premier tour à bulletins secrets, ils remplaceront l’Azerbaïdjan, le Guatemala, le Maroc, le Pakistan et le Togo, dont le mandat expire à la fin de cette année.

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, tous dotés du droit de veto, sont la Chine, la France, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis.

 

Membres non permanents du Conseil, l’Argentine, l’Australie, le Luxembourg, la République de Corée et le Rwanda continueront pour leur part d’y siéger jusqu’à la fin 2014.

 

En vertu de la Charte des Nations Unies, rappelle l’ONU, le Conseil a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité au niveau international et tous les États membres sont tenus de se conformer à ses décisions.

 

Dans certains cas, ses 15 membres peuvent imposer des sanctions ou même autoriser le recours à la force en cas d’acte d’agression ou face à une menace imminente à la paix internationale.

 

Il faut noter que certains des nouveaux arrivants ont des intérêts particuliers dans des dossiers suivis de près par le Conseil.

 

C’est le cas de l’Arabie saoudite, qui soutient l’opposition armée au régime de Bachar al-Assad et se pose en rival régional de Téhéran.

 

Par ailleurs, le Tchad et le Nigeria participent quant à eux à la Minusma, la mission de stabilisation de l’ONU au Mali.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:30
Thales : un contrat de 2 milliards en ligne de mire en Arabie saoudite

Système de défense missiles sol-air Crotale. Grâce à une caméra infrarouge, il est possible d\'avoir une image très précise de la cible jusqu\'au bout, et donc, le cas échéant, de décider de ne pas la faire exploser. - Photo Armée del'Air

 

02/10 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Thales est en lice pour moderniser la défense sol-air du royaume avec ses missiles Crotale de nouvelle génération. La visite du ministre de la Défense, lundi à Djedda, pourrait faire avancer le dossier de manière importante.

 

Thales va-t-il enfin décrocher le mirifique contrat de modernisation de la défense antiaérienne à courte portée de l'Arabie saoudite, une affaire évaluée à plus de 2 milliards d'euros qui court depuis dix années ? Depuis plusieurs semaines, c'est ce qu'on espère au sein du groupe de défense. Même si la prudence est de mise et que le ministre de la Défense n'y va pas que pour cela, la perspective de la visite lundi prochain de Jean-Yves Le Drian à Djedda, où il doit rencontrer son homologue notamment, n'a fait que renforcer les espoirs.

 

Rangé parmi les « éléphants blancs » en interne vu le montant en jeu, le projet a plusieurs fois été donné comme conclu avant de sombrer dans les méandres du système décisionnaire saoudien. Thales joue gros dans cette partie qui a vu s'affronter Français, Russes, Allemands, et un tandem américano-norvégien. Ce sont en effet les missiles Crotale du groupe montés sur chars AMX30 (système baptisé « Shahine ») qui équipent le pays depuis les années 1980.

 

La prudence demeure

 

Pour Thales, l'attente est d'autant plus marquée que les Saoudiens ont tranché depuis plus d'un an déjà en faveur de la technologie des Crotale de nouvelle génération qui équipent l'armée française. Le principe : grâce à une caméra infrarouge, il est possible d'avoir une image très précise de la cible jusqu'au bout, et donc, le cas échéant, de décider de ne pas la faire exploser. A l'inverse, les autres missiles obéissent à la logique « fire and forget » qui veut, qu'une fois tiré, on ne peut plus rien faire. Seul le Russe KBP développe une technologie similaire à celle de Thales, au travers d'une évolution du système Pantzir.

 

La déplacement du ministre de la Défense sera-t-il décisif ? A Paris, on espère au moins une avancée importante. « Le dossier s'est accéléré ces derniers mois », confirme-t-on aux « Echos ». Mais la prudence demeure. L'exemple du contrat Lex de modernisation de quatre frégates et de deux navires ravitailleurs plaide en ce sens puisqu'il a fallu un an et demi pour aboutir à la signature après avoir tout bouclé.

 

Chez MBDA, en revanche, c'est un peu la soupe à la grimace. La filiale d'EADS, de BAE et de Finmeccanica a tenté par deux fois de placer ses missiles Mica et Aster, en complément des Crotale NG de Thales. Sans succès : aussi bien le précédent gouvernement que l'actuel lui ont opposé un « niet » catégorique.

 

Contactés, ni le ministère de la Défense ni Thales n'ont souhaité commenter.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 11:30
TF 150 : Opération commune de sécurité maritime

11/07/2013 International

 

Du 28 juin au 7 juillet 2013, l’état-major de la Task Force 150 (TF 150) commandé par la France a conduit une opération de sécurité maritime baptisée Ajd Al-Ayn, dans la région de Bab El Mandeb, entre Mer Rouge et Golfe d’Aden.

 

Les forces navales et les organisations civiles de coordination de la navigation commerciale des pays riverains (Arabie Saoudite, République de Djibouti, et Yémen) de Bab El Mandeb ont participé à cette manœuvre aux côtés des navires australien et canadien de la TF 150. Des officiers de la marine yéménite et djiboutienne ont embarqué sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, accueillant l’état-major de la Task Force.

 

Ajd Al-Ayn avait pour de objectif d’affirmer la présence de la TF 150, et dissuader les activités illicites liées au terrorisme et de maintenir un espace maritime sécurisé pour les marines de commerce. L’opération s’est déroulée en plusieurs phases.

TF 150 : Opération commune de sécurité maritime

La première, d’une durée de deux jours, a permis d’établir l’interopérabilité entre les différentes marines et de coordonner le plan de patrouille de sécurité générale. La seconde phase, d’une durée de trois jours, a mis en place les différentes zones de patrouille et à favorisé l’établissement de liens de confiance entre les communautés maritimes locales (pêcheurs, marins de commerce, centres de sauvetage). Les quatre derniers jours de la mission avaient pour objectif contrôler la capacité de l’ensemble des acteurs à se coordonner face à une attaque terroriste contre des navires marchands.

 

L’opération aura également abouti à la simulation d’une visite de bâtiment à bord de la Somme par les marins djiboutiens. Ces derniers ont pu tester leur dispositif d’alerte, la réactivité de leur patrouilleur d’alerte et démontrer le savoir-faire de leur équipe de visite sur un bâtiment susceptible de faire du trafic d’armes.

 

A l’avenir, les mêmes procédures de sécurisation acquises durant toute l’opération pourront être appliquées en  autonome par les forces navales du Yémen, de l’Arabie Saoudite, de Djibouti et par les agences maritimes de la région au profit des navires naviguant dans le détroit.

 

L’opération Ajd Al-Ayn  a donc permis de renforcer les liens qui unissent la Combined Maritime Forces (CMF) et les différents acteurs maritimes de la zone. Elle a contribué à améliorer l’interopérabilité des bâtiments de la TF 150 avec les marines riveraines notamment djiboutiennes et yéménites. Enfin, elle a contribué à maintenir la sécurité sur l’un des axes maritimes les plus fréquentés du monde.

TF 150 : Opération commune de sécurité maritime

Actuellement, trois bâtiments français sont engagés dans OEF, le BCR Somme ainsi que les deux bâtiments qui composent la mission Jeanne d’Arc, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues. L’action de la TF 150 s’inscrit dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU prises au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Elle entretient une connaissance très précise des mouvements maritimes dans sa zone d’opération, ce qui lui permet de dissuader et de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans le nord de l’océan Indien, de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. Cette zone qui couvre les façades maritimes de la corne de l’Afrique et du Moyen-Orient ainsi qu’une partie de l’océan Indien représente un intérêt majeur et voit la majorité du trafic maritime mondial y transiter. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 18:30
Préparation de l’exercice «Green Shield 2014»

03/06/2013 Armée de l'air

 

Une réunion préparatoire (Initial planning conference) de l’exercice «Green Shield» qui aura lien en 2014 s’est déroulée, les 22 et 23 mai 2013, au CDAOA (commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes) sur la base de Balard à Paris, en présence d’une délégation saoudienne.  

 

Depuis sa première édition en 2007, l’exercice franco-saoudien air-air "Green Shield" est biannuel. Il s’inscrit dans le cadre de l’activité de coopération bilatérale entre l’armée de l’air française et la Royal Saoudi Air Force. En 2012, l’exercice, qui comportait un

 

volet air-sol avec des missions de type Close Air Support (CAS - appui aérien rapproché),  s’est déroulé dans l’espace aérien saoudien. Mais, lors de la prochaine édition en 2014, l’Arabie Saoudite sera l’hôte de la France. 

L’exercice "Green Shield" a vocation à entraîner au combat aérien les pilotes de chasse des deux pays.

 

En avril 2014, des avions de chasse saoudiens et plus d’une vingtaine d’avions français seront engagés depuis la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Ainsi, 16 chasseurs français (dix Mirage 2000, quatre Rafale et deux Alphajet) évolueront aux côtés de six F15 saoudiens. Pour compléter le dispositif aérien français, un E-3F et deux hélicoptères Caracal participeront à l’exercice.

Une délégation Saoudienne s'est rendue à Paris dans le cadre du futur exercice "Green Shield".

Une délégation Saoudienne s'est rendue à Paris dans le cadre du futur exercice "Green Shield".

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 07:30
CEMA : Déplacement en Arabie saoudite et au Koweït

06/05/2013 Sources : EMA

 

A l’invitation de ses homologues saoudien et koweïtien, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, s’est rendu dans la région du Golfe arabo-persique entre le 20 et le 22 avril.

 

Lors de son passage à Riyad, l’amiral Guillaud s’est entretenu avec de nombreuses autorités politiques et militaires dont le général d’armée Hussein Bin Abdallah Qubayel, chef d’état-major des forces armées du Royaume d’Arabie Saoudite. Les relations entre les deux armées sont anciennes et s’appuient tant sur la formation que sur la coopération opérationnelle. En effet, depuis 30 ans la France a formé dans ses écoles militaires plus de 500 officiers et ingénieurs militaires saoudiens. Cette formation des élites militaires saoudiennes permet aujourd’hui de développer une coopération opérationnelle de haut niveau dans les trois composantes ainsi que dans le domaine des opérations spéciales.C’est d’ailleurs dans le domaine des forces spéciales qu’avait eu lieu l’exercice Tigre II en Corse à l’automne 2012. Dans le domaine maritime, le dernier exercice bilatéral a eu lieu début avril à l’occasion du passage du groupe Jeanne d’Arc en mer Rouge.

 

L’amiral Guillaud a été reçu le lendemain à Koweït City par le Premier ministre, le ministre de la défense et le général de corps aérien Khaled Al Jarah Al Sabah, chef d’état-major des armées koweïtiennes. Lors du dîner officiel et de la réunion de travail à l’état-major koweïtien, l’amiral Guillaud a pu recueillir l’avis de son homologue sur la situation régionale et évoquer avec lui de nouvelles pistes de coopération. Le prochain exercice Pearl of the West, prévu de se dérouler au Koweït en 2014, constituera à cet égard un rendez-vous important pour les deux pays.

 

A travers ses liens bilatéraux avec les pays du Golfe, régulièrement entretenus par des exercices conjoints et des visites d’autorités, la France est un acteur essentiel pour la sécurité et la stabilité de la région.

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 11:30
Lt. Gen. Khalid Bin Sultan Bin Abdul Aziz, commander of Joint Forces in Saudi Arabia, arrives to discuss conditions for a cease fire with Iraqi generals during Operation Desert Storm. Behind Lt. Gen. Khalid is Gen. H. Norman Schwarzkopf, commander-in-chief, U.S. Central Command.

Lt. Gen. Khalid Bin Sultan Bin Abdul Aziz, commander of Joint Forces in Saudi Arabia, arrives to discuss conditions for a cease fire with Iraqi generals during Operation Desert Storm. Behind Lt. Gen. Khalid is Gen. H. Norman Schwarzkopf, commander-in-chief, U.S. Central Command.

 

Apr. 20, 2013 – Defense News (AFP)

 

RIYADH — The Saudi deputy defense minister, Prince Khaled bin Sultan bin Abdul Aziz who played a key role in the 1991 Gulf War over Kuwait, has been dismissed, state news agency SPA reported Saturday.

 

The move is the latest in a reshuffle of princes holding government posts in the OPEC kingpin where the monarch’s age and frequent hospitalization have raised concerns over its future leadership.

 

King Abdullah in a decree replaced him with Prince Fahd bin Abdullah bin Mohammed, SPA said, without giving further details.

 

Prince Khaled commanded Arab and Muslim armies in a US-led coalition which evicted Iraqi occupation forces from Kuwait in the 1991 Gulf War. He also owns the pan-Arab daily Al-Hayat, published in London.

 

He was appointed deputy defense minister in November 2011, a month after the death of his father, Crown Prince Sultan, who had served as defense minister for five decades.

 

His successor, Prince Fahd, has been commander of Saudi naval forces since 2002, according to the local press.

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 22:51
Arabie: le vice-ministre de la Défense limogé

 

20 Avril 2013 - lexpressiondz.com

 

Le vice-ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled Ben Sultan Ben Abdel Aziz, a été limogé samedi par un décret du roi Abdallah, a rapporté l'agence officielle Spa.

 

L'agence ne fournit aucune explication à ce limogeage, indiquant que le prince Khaled a été remplacé à son poste par le prince Fahd Ben Abdallah Ben Mohammed Ben Abdel Rahmane.

 

Le prince Khaled avait commandé en 1991 les forces de pays arabes et musulmans qui avaient participé aux côtés des troupes occidentales, notamment américaines, à libérer le Koweït de l'occupation du régime de l'ancien président irakien Saddam Hussein. Il est le propriétaire du quotidien panarabe Al-Hayat publié à Londres.

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