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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:55
Areva annonce l'arrivée de Bernard Fontana, ex-Holcim, à la tête d'Areva NP

 

30.07.2015 Romandie.com (AWP)

 

Paris (awp/afp) - Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé jeudi l'arrivée de Bernard Fontana, ex-directeur général du cimentier helvétique Holcim, à la présidence d'Areva NP, sa division réacteurs en passe d'être cédée à EDF.

 

Son arrivée, qualifiée d'"élément de solidité dans la période qui s'ouvre", est "envisagée au 1er septembre", a ajouté Philippe Knoche, directeur général d'Areva, au cours d'une conférence téléphonique.

 

Bernard Fontana a démissionné de son poste à la tête du cimentier suisse le 10 juillet, après le succès de la fusion avec le français Lafarge, conformément aux accords entre les deux groupes.

 

EDF a officialisé jeudi une offre indicative pour prendre le contrôle majoritaire d'Areva NP, qui devrait se traduire par une offre ferme au dernier trimestre 2015 et une réalisation au second semestre 2016.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:55
EDF-Areva : les négociations patinent sur le prix

Seule certitude, le 30 juillet, date de publication des résultats semestriels des deux groupes, Areva devra annoncer à la communauté financière comment il compte trouver les quelque 7 milliards d'euros de financement dont il a besoin. (Credits Areva ELTA)

 

03/07/2015 latribune.fr (AFP,Reuters)

 

Le délai d'un mois fixé par l'Élysée aux deux groupes pour "conclure un accord de partenariat stratégique" arrive ce vendredi à échéance. S'il n'existe plus de divergences sur de nombreux sujets, la question du prix demeure. EDF propose 2 milliards d'euros mais Areva estime son activité réacteurs nucléaires à 2,7 milliards.

 

Les discussions sont toujours en cours entre Areva et EDF pour se mettre d'accord sur les modalités de rapprochement entre les deux groupes, alors qu'expire ce vendredi 3 juillet le délai d'un mois fixé par le président de la République.

"Les négociations se poursuivent", indique-t-on de part et d'autre, assurant qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre cette durée d'un mois.

"Il n'y aura pas d'offre signée [...] en juillet. Ce sera plutôt pour la rentrée", avait déclaré le 26 à Reuters une source au fait du dossier.

Le 3 juin, l'Elysée avait en effet tranché en faveur d'une reprise par EDF de la majorité de l'activité réacteurs de l'ex-fleuron du nucléaire, "sous réserve de la conclusion d'un accord de partenariat stratégique" entre les deux groupes publics. L'État a également annoncé qu'il recapitaliserait Areva, en grandes difficultés financières, "à la hauteur nécessaire".

 

Les 2 milliards proposés par EDF insuffisants

L'électricien a fait une offre indicative d'environ 2 milliards d'euros pour Areva NP, qui regroupe la conception et la fabrication des équipements, mais aussi l'assemblage de combustible et les services aux réacteurs existants. Dans les comptes d'Areva, cette division est valorisée 2,7 milliards d'euros. Areva a fait savoir le 10 juin qu'il demandait à EDF de relever son offre et de s'engager sur certains projets qui risquent de peser sur l'avenir de son fournisseur, tels que celui de l'EPR finlandais (OL3), qui a pris énormément de retard au fil des années.

Si des différences subsistent effectivement sur le prix, "sur beaucoup de sujets, il n'y a plus de divergences", affirme à l'AFP une source proche des négociations. Car les deux sociétés doivent aussi avancer sur la création d'une société commune regroupant les activités de conception, gestion de projets et commercialisation des réacteurs neufs, sur les accords commerciaux les liant dans les combustibles et le retraitement, ou encore sur la question de savoir qui devra porter le risque lié au chantier de l'EPR finlandais, qui accumule les retards et fait l'objet d'une procédure d'arbitrage.

Seule certitude, le 30 juillet, date de publication des résultats semestriels des deux groupes, Areva devra annoncer à la communauté financière comment il compte trouver les quelque 7 milliards d'euros de financement dont il a besoin.

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 12:55
Credits Areva ELTA

Credits Areva ELTA

L'Etat, actionnaire majoritaire d'Areva et EDF, a demandé à plusieurs reprises aux deux groupes de travailler à un rapprochement, en particulier dans l'activité "réacteurs", afin de favoriser le redressement d'Areva.

 

03/04/2015, latribune.fr (AFP)

 

Le groupe nucléaire Areva, en grande difficulté financière, a présenté jeudi en comité de groupe France deux scénarios concernant sa filiale Areva NP (réacteurs et ingénierie), dont une cession totale à EDF, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Comme annoncé fin mars dans la presse, l'une des filiales d'Areva, la division Areva NP (réacteurs et ingénierie), pourrait bien être cédée à EDF. C'est l'une des deux options présentées jeudi 2 avril au soir lors d'un comité du groupe nucléaire français, selon la CFDT et une source proche des discussions.

Plus précisément, Areva NP pourrait faire l'objet d'un projet de cession totale ou d'un projet de regroupement des équipes d'ingénierie d'Areva NP et d'EDF, dans une structure contrôlée par l'électricien.

 

L'avenir d'Areva NP scellé fin avril

La direction du groupe a confirmé que l'ordre du jour avait été modifié pour se concentrer sur la question du rapprochement entre Areva et EDF. Le directeur général Philippe Knoche "a présenté les différents scénarios à l'étude et répondu aux questions sur ce sujet", a déclaré un porte-parole à l'AFP, sans donner davantage de détails.

"L'objectif est qu'un scénario privilégié soit retenu d'ici fin avril", a de son côté réagi le ministère de l'Economie auprès de l'AFP.

L'Etat, actionnaire majoritaire d'Areva et EDF, a demandé à plusieurs reprises aux deux groupes de travailler à un rapprochement, en particulier dans l'activité "réacteurs", afin de favoriser le redressement d'Areva.

 

"Scénario extrêmement nocif"

"C'est la première information officielle" sur les projets stratégiques du groupe, a précisé Jean-Pierre Bachmann, coordinateur CFDT, en qualifiant de "scénario extrêmement nocif" le projet de cession totale. Une telle cession mettrait fin au modèle de groupe intégré, de l'extraction du minerai d'uranium jusqu'au traitement des déchets, cher à l'ancienne Pdg Anne Lauvergeon.

Pour la CFDT, elle amputerait "ses compétences, son périmètre et son coeur de métier nucléaire" sans répondre "aux besoins de financement" d'Areva, alors que "d'autres solutions sont envisageables pour le redressement" du groupe. La CFDT demande donc à l'Etat "de surseoir à sa décision de vendre Areva NP à EDF".

 

Difficultés financières

Le 4 mars, le groupe contrôlé à 87% par des capitaux publics avait dévoilé une perte nette de près de 5 milliards d'euros et dit travailler à une restructuration, qui passerait par un recentrage de ses activités sur "le cœur des procédés nucléaires" et la cession de certains de ses actifs.

Areva NP, ex-Framatome, regroupe notamment toutes les activités concernant l'ingénierie des réacteurs nucléaires, leur construction et la fabrication de leurs composants. En termes d'effectifs, Areva NP et ses filiales comptent environ 20.000 salariés dans le monde, soit près de la moitié des effectifs totaux d'Areva.

 

Les syndicats opposés à une cession des réacteurs à EDF

 La cession totale ou partielle à EDF des activités d'Areva dans les réacteurs nucléaires représenterait un démantèlement du groupe et ne répondrait pas à ses besoins financiers, ont estimé vendredi les syndicats du spécialiste public du nucléaire.

"Les membres du comité de groupe France sont opposés au démantèlement du groupe par cession totale ou partielle d'Areva NP vers EDF. Ce scénario n'a rien d'industriel et nous rappelle les erreurs du passé (...)", ont indiqué vendredi la CFDT, la CGT, le CFE-CGC, FO et l'UNSA dans un communiqué commun.

"Les incidences catastrophiques n'ont visiblement pas été étudiées. Le scénario ne résiste pas à une analyse fine des impacts commerciaux, sociaux et réglementaires et ne répond nullement aux besoins financiers à moyen terme du groupe", ont ajouté les syndicats.

Les représentants du personnel d'Areva demandent en conséquence des solutions alternatives permettant "de maintenir et consolider tous les outils industriels indispensables aux besoins de la filière en évitant toute casse sociale".

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