Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 1er au 15 mai 2015 s’est déroulée la 10e édition de l’entraînement opérationnel interarmées franco-dominicain intitulé Dunas.

 

Durant une quinzaine de jours, militaires français des forces armées aux Antilles (FAA) et militaires des forces armées dominicaines ont travaillé ensemble à Las Calderas, à 150 km au Sud-Ouest de Saint-Domingue, en République Dominicaine. Axés autour d’instructions opérationnelles, les groupes franco-dominicains ont particulièrement travaillé le domaine sécuritaire : maniement des armes, tenue d’un check-point et escorte de convoi, patrouille et délivrance de premiers soins suite à une fusillade ou encore débarquement et prise de plage étaient au programme de cet entraînement opérationnel.

 

Constituées de soldats du 33e Régiment d’Infanterie de Marine (DTA 33) et de marins du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, les forces françaises déployées pour cette 10ème édition de Dunas s’élèvent à plus de 150 militaires. Côté dominicain, étaient engagées une section de l’armée de Terre avec ses véhicules, une section d’infanterie de Marine débarquées depuis le BATRAL (bâtiment de transport léger), une section de l’armée de l’Air avec trois hélicoptères ainsi qu’un patrouilleur et une vedette d’interception rapide, soit une centaine de militaires dominicains. Comme l’a rappelé madame l’ambassadeur de France en République Dominicaine, madame Blandine Kreiss, cette dixième édition de Dunas revêtait en plus un « caractère exceptionnel et inédit avec cette année une totale mixité des équipes. Ce mélange interarmées et bilatéral des groupes a sans conteste favorisé l’échange d’expérience, l’échange linguistique et l’échange culturel ».

 

Les objectifs principaux de Dunas sont de réaliser un entraînement conjoint des troupes d’infanteries et amphibies afin de renforcer la coopération entre nos armées, d’améliorer les capacités opérationnelles et tactiques des forces en présence et d’améliorer l’interopérabilité de nos forces permettant une meilleure coordination en cas de crise telle qu’une catastrophe naturelle. « Le haut niveau de synergie opérationnelle de cette 10ème  édition est la résultante d’un travail commun et d’un investissement mutuel pérenne » a explique le commandant général de la Marine de République Dominicaine, monsieur Nestor. « Contribuer à assurer la sécurité régionale et à favoriser le règlement pacifique des conflits et des crises en développant une coopération régionale opérationnelle dans le bassin des Caraïbes sont nos objectifs communs ».

 

Si Dunas marque un temps fort dans la coopération opérationnelle bilatérale franco-dominicaine, d’autres projets sont en cours, comme la formation de militaires dominicains au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger du 33e RIMa, a tenu à rappeler le commandant supérieur des FAA, le contre-amiral Bosselut. Sur le plan structurel, la formation au français organisée par l’attaché de Défense non-résident des FAA, le lieutenant-colonel Delbarre, en lien avec l’Alliance française, au profit de cadets de l’armée de l’Air dominicains constitue également un important levier de coopération.

 

Les forces armées aux Antilles garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane.

photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:45
Corymbe: le « Siroco » en patrouille avec un bâtiment espagnol dans le golfe de Guinée

 

31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 au 30 mars  2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, le navire de transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco a réalisé une patrouille conjointe avec le patrouilleur hauturier espagnol Vencedora, dans le golfe de Guinée.

 

Pour cette patrouille, le Siroco a retrouvé au large des côtes gabonaises la Vencedora pour une navigation commune parmi les très nombreuses plates-formes pétrolières du golfe de Guinée. Cette zone, première région pétrolifère d’Afrique, représente 4.5% des réserves mondiales et 25% des importations d’hydrocarbure des Etats européens.

 

Le Siroco et la Vencedora ont réalisé cette manœuvre dans les zones économiques exclusives des Etats côtiers, parmi les plates-formes où une forte activité est constamment observée : liaisons aériennes avec le centre de soutien à terre, liaisons maritimes entre plates-formes, et navigation des navires de soutien.

 

Au terme de cette patrouille conjointe, le Siroco a fait route au Nord pour se rendre au Ghana. Depuis son déploiement au sein de l’opération Corymbe le 8 février 2015, il assure la permanence maritime de la France en Afrique de l’Ouest, en vue notamment de garantir la sécurité de ses ressortissants et de ses approvisionnements.

 

La mission Corymbe, assurée depuis 1990, est l'une des missions des forces armées françaises dans le golfe de Guinée ; elle y assure la présence d’au moins un bâtiment de la Marine nationale. Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays côtiers. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que les forces prépositionnées dans la région.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 12:25
LUPO class frigates GENERAL SOUBLETTE (F-24) and GENERAL SALOM (F-25) docked alongside in port - photo US DoD

LUPO class frigates GENERAL SOUBLETTE (F-24) and GENERAL SALOM (F-25) docked alongside in port - photo US DoD

 

11 mars 2015. Portail des Sous-Marins

 

La frégate lance-missiles General Soublette de la marine vénézuélienne va subir d’importantes réparations dans un chantier naval militaire à Cuba.

 

La frégate sera réparé au chantier naval Granma, des Forces Armées Révolutionnaires de Cuba. Le montant des travaux s’élève à 104,6 millions $.

 

Le contrat entre Cuba et le Venezuela prévoit une « maintenance préventive importante de la structure de la coque et des systèmes annexes ».

 

La frégate fait parti d’un groupe de 6 unités de la classe Mariscal Sucre, construit en Italie entre 1980 et 1982.

 

Référence : Cuba Headlines

Partager cet article
Repost0
15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:55

8 juin 2013 AFP

Le Monge, deuxième plus grand navire de la Marine Française après le porte-avions Charles de Gaulle, est arrivé vendredi 7 juin à Rouen pour sa première participation à l'Armada

Partager cet article
Repost0
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:10
La marine espagnole attribue les noms des sous-marins du type S-80

 

 

13/02/2012 MER et MARINE

 

L'Armada a révélé les noms qu'elle comptait donner à ses quatre futurs sous-marins du type S-80. Les bâtiments seront baptisés en hommage à des personnalités historiques de la sous-marinade espagnole. Le premier s'appellera Isaac Peral (1851 - 1895), marin espagnol précurseur dans la construction de submersibles, alors que le second et le troisième S-80 rendront hommage à deux ingénieurs, Narcís Monturiol (1819 - 1885) et Cosme García (1818 - 1874). Le quatrième de la série prendra, quant à lui, le nom de Mateo García de los Reyes (1872 - 1936), ancien amiral des forces sous-marines espagnoles.

 

Développés par Navantia, les quatre S-80 ont été commandés en 2004 par la marine espagnole. Mis sur cale fin 2007 aux chantiers de Carthagène, le S 81, tête de série de ce programme, devrait être livré en 2015. Ses sisterships doivent, ensuite, être achevés au rythme d'un sous-marin tous les ans. Conçu comme un bâtiment océanique, le S-80 est le plus gros sous-marin conventionnel développé en Europe. Long de 71.05 mètres, il affichera un déplacement de 2200 tonnes en surface et 2426 tonnes en plongée. Capable d'atteindre 19 noeuds, il sera équipé de trois moteurs diesels de 1200 kW et un moteur électrique de propulsion. A cela s'ajoutera un nouveau système de propulsion anaérobie spécialement conçu pour ce programme par Navantia, Hamilton Sundstrand et Hyndergreen. D'une puissance de 300 kW, cet AIP fonctionnera au bioéthanol. Le carburant sera transformé en hydrogène et en oxygène liquide dans un réservoir cryogénique fourni par Air Liquide. Permettant de s'affranchir momentanément d'une navigation au schnorchel pour recharger les batteries, ce système augmentera significativement l'autonomie du sous-marin en plongée. Celle-ci devrait être d'au moins 15 jours à la vitesse de 4 noeuds. Selon les sources, le sous-marin pourrait rester jusqu'à 20 à 30 jours immergé.

 

Produit espagnol, le S-80 a été conçu dans le pur « esprit OTAN ». Il s'appuie notamment, au niveau de l'électronique et de l'armement, sur des équipements américains. Ainsi, le système de combat SUBICS est développé en partenariat avec Lockheed-Martin. Le sous-marin sera, en outre, doté de deux mâts optroniques et d'une suite sonar complète (EDO, Socilsub et Solarsub). Très automatisé, son équipage ne comprendra que 31 hommes. Pendant les périodes de transit, seul trois opérateurs, utilisant des consoles multifonctions, seront nécessaires à la conduite du bâtiment. En matière d'armement, le S-80 disposera de six tubes de 533mm, répartis en deux rangées superposées (4+2). Fournis par le Britannique Babcock, le système de lancement d'armes permettra de tirer des torpilles lourdes DM 2-A, des missiles antinavire Harpoon et, le cas échéant, des missiles de croisière Tomahawk. Si ce type d'armement est acquis auprès des Etats-Unis, l'Espagne deviendra la seconde nation d'Europe, après la Grande-Bretagne (et avant la France à partir de 2017), à pouvoir lancer des missiles de croisière depuis ses sous-marins. On notera que le S-80 sera aussi capable de mouiller des mines.

 

Enfin, des logements supplémentaires sont prévus pour 8 commandos, permettant au bâtiment de servir aux opérations spéciales.

 

En dehors de la marine espagnole, qui prévoit de disposer à terme de 6 sous-marins pour remplacer ses 4 Daphné déjà désarmés et ses 4 Agosta encore en service, Navantia espère, avec le S-80, remporter des succès à l'export. Ce produit a déjà été proposé à plusieurs pays mais le constructeur espagnol sera sans doute mieux placé pour le vendre une fois achevés les essais et la mise au point de la tête de série.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories