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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:20
exercice NOREX 2015 - photo Armée canadienne

exercice NOREX 2015 - photo Armée canadienne

 

20 mars 2015 par 45eNord.ca

 

Aujourd’hui, à Resolute Bay, s’amorce l’exercice militaire NOREX 2015, qui se poursuivra jusqu’au 30 mars. Environ 200 soldats de la Force régulière et de la réserve de l’Armée canadienne, y compris des Rangers canadiens, participent à l’exercice.

Dans le cadre du NOREX 2015, les soldats prendront part à des simulations d’incendie et effectueront des patrouilles dans des endroits isolés en devant composer avec de rudes conditions hivernales alors qu’ils démontreront la capacité de l’Armée canadienne d’affirmer la souveraineté du Canada dans l’Arctique.

 

En bref

Voici les unités de l’Armée canadienne qui participent à l’exercice NOREX 2015 :

o 31e Groupe-brigade du Canada (31 GBC), basé à London (Ontario);

o 2e Groupe-brigade mécanisé du Canada (2 GBMC), basé à Petawawa (Ontario);

o 1er Groupe de patrouilles des Rangers canadiens, basé à Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest).

Le 31 GBC et le 2 GBMC font partie de la 4e Division du Canada, de qui relèvent toutes les unités de la Force régulière et de la Réserve de l’Armée canadienne en Ontario, à l’exception d’une partie du nord-ouest de la province, qui est sous le commandement de la 3e Division du Canada.

Les Rangers canadiens sont « les yeux et les oreilles » des Forces armées canadiennes dans les régions nordiques, côtières et isolées peu peuplées du Canada. Ils procèdent à des patrouilles de surveillance et de souveraineté au besoin.

 

Citations

«La capacité des soldats canadiens de mener des opérations si efficacement dans l’Arctique illustre parfaitement les compétences de premier ordre qu’ils possèdent. Notre gouvernement a la volonté de maintenir des capacités opérationnelles dans le Nord du Canada, alors que nous continuons d’exercer une surveillance de toute activité ou agression représentant une menace à notre souveraineté et d’intervenir en conséquence.»,Julian Fantino, ministre associé de la Défense nationale.

«Chaque fois que nos soldats s’entraînent dans nos régions nordiques, nous atteignons trois objectifs : nous exerçons la souveraineté du Canada dans la région, nous rehaussons la capacité des Forces armées canadiennes à mener des opérations dans l’Arctique; et nous améliorons la coordination et l’interopérabilité entre les ministères lorsqu’il s’agit de réagir face à divers enjeux en matière de sécurité et de protection dans le Nord. Je suis très fier du rôle clé que jouent nos soldats dans le cadre de cet aspect essentiel de la Stratégie de défense Le Canada d’abord»,lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne.

«Le NOREX 2015 représente une excellente occasion pour les soldats de la 4e Division du Canada de mettre à l’épreuve leurs capacités de survie, de mobilité et de soutenabilité dans l’Arctique canadien, s’assurant ainsi que nos hommes et femmes en uniforme sont prêts à porter assistance aux Canadiens, peu importe où et quand l’aide militaire est requise.», brigadier-général Lowell Thomas, commandant, 4e Division du Canada.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
Excalibur 155 mm precision-guided, extended-range projectile - photo Raytheon

Excalibur 155 mm precision-guided, extended-range projectile - photo Raytheon

 

9 février 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

D’une manière ou d’une autre, l’armée a perdu trois obus à guidage de précision très sophistiqués, lorsqu’elle a quitté l’Afghanistan en 2011, à la fin de sa mission de combat, Opération ATHENA.

 

Embarrassant, le dossier a déclenché une enquête de la police militaire et du commandement outre-mer qui aura durée près de deux ans, mais la bévue sera restée sans explication.

Des documents obtenus par La Presse Canadienne révèlent que des responsables de la défense ont mené des recherches poussées, sans trouver l’explication de la disparition des obus, des pièces lourdes de 48 kilos.

Les projectiles, nommés Excalibur, coûtent 177.224 $ US la pièce et sont plus précis que les obus ordinaires, pouvant être lancés jusqu’à 40 kilomètres de distance et atteindre leur cible à 20 mètres près.

Dans une note d’information du 18 juillet 2014 pour le commandant des opérations interarmées du Canada – le lieutenant-général Stuart Beare à l’époque – la taille et le poids des obus, ainsi que les mesures de sécurité élevées entourant les munitions de l’armée rendent toutefois le vol «hautement improbable».

Selon les documents, des responsables de la défense ont exigé l’été dernier que les 513.000 $ perdus soient éliminés des livres du gouvernement. Cette requête a été approuvée.

La mystérieuse disparition de ces munitions pourrait avoir également des conséquences sur nos relations avec les États-Unis.

Alors que la situation aurait dû être rapportée au bureau d’accès et de transfert de la technologie contrôlée dans les 48 heures suivant la découverte de la disparition, l’armée n’en a pas soufflé mot durant 15 mois.

L’Excalibur est en effet une technologie des États-Unis, régi par l’International Traffic in Arms Regulation (ITAR), et la perte de ces obus aurait dû être signalé au Bureau de l’accès et du transfert de la technologie contrôlée.

Les réglementations strictes du bureau de contrôle requièrent que lui soit notifié dans les 48 heures n’importe quel morceau de technologie qui disparaît. Or, les Forces armées canadiennes ont retardé le rapport de… 15 mois, en disant que, étant donné «les protocoles en place pour tirer un Excalibur, il était quasi-sûr qu’il s’agit seulement d’une erreur de paperasserie».

La possibilité que les munitions auraient été «prêtées, mais pas correctement pris en compte» aux forces américaines opérant dans la même région en 2009 a été considéré.

Plongeant dans cinq années de journaux sur les tirs et déplacements de munitions de l’artillerie, les enquêteurs n’ont jamais été en mesure de trouver trace des trois obus manquants.

Récemment, le Receveur général du Canada indiquait que ce sont tout près de 4.000 armes et accessoires qui auront été volées aux Forces armées canadiennes entre le 1er avril 2013 et le 31 mars 2014. Au cours de l’année fiscale 2013-2014, le ministère de la Défense nationale a indiqué avoir pour un peu plus de 20 millions $ de vols, dommages et pertes de divers équipements.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 06:20
Une étude qui permettra à l’Armée canadienne de prendre du «recul» avant l’achat d’armes

Un membre des Forces armées canadiennes effectuant un tir lors des essais dans le cadre d'une étude menée par RDDC sur l'impact, tant psychologique que physique, du recul d'armes sur les soldats (Marc Légaré/RDDC)

 

11 avril 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Armée canadienne mène une étude sur les effets physiques et psychologiques du recul d’armes afin d’optimiser l’entraînement et augmenter ainsi les chances de survie des soldats sur le champ de bataille.

 

Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC), en collaboration avec des industries canadiennes et des militaires de l’armée canadienne, étudie présentement les impacts physiques et psychologiques du recul d’armes sur les soldats ainsi que sur la précision du tir, nous apprend ce mois-ci le site de l’Armée canadienne.

«Afin d’optimiser l’entraînement et augmenter les chances de survie de nos soldats sur le champ de bataille, il est crucial de mieux comprendre comment fonctionne l’équipement du soldat et quel est son impact sur la performance de ce dernier», affirme Guy Vézina, un des responsable de la recherche cité dans l’article de l’Armée canadienne.

Le recul est ce mouvement de l’arme vers l’arrière lors de sa mise à feu. Le recul ressenti se définit par l’impact provoqué par ce mouvement sur le tireur et peut varier en fonction de certains facteurs tels la posture et la taille du soldat, la technique utilisée et la perception, souligne-t-on dans le texte.

La force du recul est un phénomène bien connu, mais son impact tant physique que psychologique sur le tireur et sur le mouvement du baril demeure méconnu.

L’arme (simulateur) qui a été utilisée dans l’étude du recul du canon, avec les fils de capteurs installés sur l’arme qui ont été utilisés lors des essais (RDDC)

 

Le programme dirigé par RDDC étudie donc le phénomène avec l’aide des soldats ayant participé à des essais au cours de l’automne 2013.

Lors de ces essais, les militaires ont expérimenté à tour de rôle un simulateur de recul d’armes légères. Le simulateur utilisé était un fusil de calibre 12 instrumenté de la marque Remington 870 et modifié pour effectuer des tests en fonction de vitesses de munitions variées et d’armes de poids différents simulant des reculs d’armes semblables à ceux utilisés présentement par les FAC.

Les données récoltées sur la force et l’accélération ainsi que des vidéos à haute vitesse sur les mouvements des tireurs permettront ainsi aux scientifiques de mieux comprendre ce phénomène.

«L’information récoltée par ce type de recherche aidera grandement les Forces armées canadiennes avec ses projets d’acquisition d’armes en fournissant des informations critiques sur lesquelles nous pourrons appuyer nos décisions», affirme pour sa part le lieutenant-colonel Serge Lapointe, Directeur – Besoins en ressources terrestres 5 (DBRT-5), Systèmes du soldat, cité lui aussi dans l’article.

Cette étude permettra donc à l’Armée de prendre du…«recul» avant de procéder à d’autres achats d’armes.

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