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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:50
Sûreté aérienne : coopération franco-suisse pour le sommet de Montreux

 

28/01/2014 Sources : EMA

 

A l’occasion du Sommet international sur la Syrie qui se déroulait du 21 au 23 janvier à Montreux en Suisse, les armées ont contribué au renforcement de la posture permanente de sûreté aérienne (PPS air).

 

Compte-tenu du caractère transfrontalier de l’espace aérien concerné par les restrictions de survol de la zone du sommet international, les autorités suisses ont sollicité les autorités françaises pour la mise en place d’un appui en matière de surveillance aérienne. La France a ainsi mis en place des moyens de l’armée de l’air dédiés ou partagés certaines capacités employées dans le cadre du dispositif permanent visant à l’application des mesures de sûreté aérienne au-dessus du territoire national.

 

Cette demande intervient au titre de l’accord de coopération franco-suisse, déjà mis en œuvre par le passé, afin de sécuriser, par exemple, les sommets du G8 à Evian (2003), de la francophonie à Montreux (2010), ou encore l'Euro 2008.

 

Le dispositif aérien français a été déployé de 19 au 24 janvier à Lugrin en Haute-Savoie. Il était composé de 30 aviateurs et 9 fusiliers commandos. En vol au sein de l’espace aérien français, un avion E-3F AWACS de la base aérienne d’Avord assurait le relais radio, ainsi qu’une capacité de détection complémentaire aux centres de détection et de contrôle. Par ailleurs, 2 hélicoptères Fennec appartenant à l’Escadron Alpilles de la base aérienne d’Orange étaient en alerte depuis la base de Lugrin, en mesure d’intervenir à l’encontre de tout aéronef hostile (mesures actives de sécurité aérienne : faire appliquer une obligation, une restriction ou une interdiction à tout aéronef suspect pénétrant dans la zone surveillée ; et si besoin l’avertir par des tirs de semonce ou le détruire).

 

La PPS est une mission permanente de surveillance de l’espace aérien national confiée au commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), sous l’autorité du Premier ministre.

 

Lors d’événements particuliers comme les sommets internationaux ou les commémorations, le CDAOA met en œuvre à la demande du cabinet du Premier ministre un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), cela consiste à engager des moyens de détection et d’intervention supplémentaires, afin d’augmenter le niveau de protection aérienne sur une zone géographie particulière. Il s’agit donc d’une adaptation de la PPS s’appuyant sur les moyens de l’armée de l’air.

 

Une autre posture peut être également envisagée : le renfort PPS. Celui-ci fait l’objet d’une demande du CDAOA auprès du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’Etat-major des armées afin d’obtenir des moyens complémentaires pour renforcer le dispositif de protection.

 

La contribution de l'armée de l'air au dispositif suisse de sécurisation de la Conférence Genève II illustre à la fois le dynamisme et la qualité de la coopération militaire bilatérale et le caractère incontournable de la coordination transfrontalière en matière de police du ciel.

Sûreté aérienne : coopération franco-suisse pour le sommet de MontreuxSûreté aérienne : coopération franco-suisse pour le sommet de Montreux
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:54
Journée de sécurité aérienne

 

27/01/2014 Armée de l’Air

 

Le jeudi 23 janvier 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a décidé l’organisation d’une journée sécurité aérienne élargie à la maîtrise des risques pour l’ensemble des unités de l’armée de l’air.

 

Toutes les bases aériennes ont donc suspendu leur activité aérienne d’entraînement pendant une journée, afin que chaque unité participant à l’activité aérienne réfléchisse autour d’une thématique commune. Événement récurrent, le thème de cette édition était : « Le rôle de la chaîne de commandement en matière de gestion des risques », élargi aux risques liés à l’activité opérationnelle et aux risques psychosociaux. En complément de cette réflexion commune, des retours d’expériences sur les événements « sécurité des vols » (SV) des 12 derniers mois ont été présentés.

 

Le personnel a ensuite participé à des visites croisées des unités concernées, afin de mieux appréhender le travail de chacun au bénéfice de la SV. L’objectif de cette démarche est de partager des réflexions dans le domaine de la maîtrise des risques et de la sécurité entre aviateurs de spécialité, de formation et de culture différentes, mais pour lesquels la gestion des risques et la préservation du potentiel humain et matériel doivent demeurer des préoccupations permanentes.

 

Journée de sécurité aérienne

Focus sur deux bases aériennes

 

    La base aérienne 702 d’Avord a organisé des tables rondes et des visites croisées d’unités, avec notamment des démonstrations de l’escadron sécurité incendie sauvetage et de la section péril animalier.

    La base aérienne 115 d’Orange a, quant à elle, renforcé les tables rondes et les visites mutuelles par la pratique de sports collectifs et des séances de techniques d’optimisation du potentiel.

 

Tous les participants ont souligné l’intérêt de cette journée, qui permet, hors du contexte opérationnel, de se retrouver tous ensemble autour d’un sujet qui les concerne tous.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 17:55
Cérémonie de baptême du deuxième A400M livré à l’armée de l’air


24/01/2014 Armée de l'Air

 

Le 22 janvier 2014, M. Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants a présidé la cérémonie de baptême du deuxième A400M Atlas, sur le site du centre de livraison d’Airbus, à Colomiers.

 

Accompagné du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), de M. Pierre Cohen, maire de Toulouse, et de M. Domingo Urena, président-directeur général de Airbus Defence and Space, le ministre a découvert le nouveau nom de cet avion de transport arborant les armes de la ville de Toulouse , et a défini cette cérémonie comme « preuve du souvenir resté intact » de la base aérienne 101 de Francazal, « berceau d’une génération d’aviateurs ».

À l’issue de la cérémonie, le CEMAA a déclaré que cet appareil permettait aux aviateurs d’entrer dans une « nouvelle ère ». 

« Beaucoup plus que ses prédécesseurs, cet appareil sera capable, depuis le territoire national, d’atteindre n’importe quelle zone dans le monde, au plus près des combats ou au plus près des populations en détresse, avec un très large spectre d’emploi opérationnel ».

Le ministre a clôturé cette journée en réaffirmant sa fierté d’assister « au baptême du deuxième avion de transport aérien militaire, l’A400M MSN8, dans cette ville de Toulouse » qui lui est si chère, rappelant alors qu’à l’occasion de son 80ème anniversaire « l’armée de l’air reçoit un très beau cadeau, un A400M doté du nom de cette jolie ville ».

Et de conclure : « je suis particulièrement impatient de pouvoir, dans quelques minutes, monter à bord de cet avion et de pouvoir vivre une magnifique expérience ».

M. Kader Arif a en effet embarqué, ainsi qu’une centaine de passagers, à bord de l’A400M fraîchement baptisé "Ville de Toulouse" pour un vol retour vers la base aérienne d'Orléans, via Villacoublay, vol pendant lequel le CEMAA a eu l’occasion de prendre les commandes.

Témoignage de M. Pierre Cohen, maire de Toulouse :

"L’A400M a la particularité d’être à la pointe de la technologie, et sans équivalent sur le marché mondial. Cet avion-cargo, nouvelle génération, répond à des exigences de souplesse et de rapidité d’emploi, ainsi que d’autonomie stratégique.

Aussi, sa 1ère mission opérationnelle s’est effectuée lors de l’opération Serval au Mali.

Je profite de cette occasion pour rendre hommage à l’engagement et au dévouement de tous les militaires français déployés en Afrique et plus généralement sur les autres théâtres.

Ce nouvel A400M, aux couleurs de la ville, nous rappelle aussi le rôle important que Toulouse a joué en matière de transport aérien militaire, et comment ne pas évoquer plus de 75 ans d’une histoire qui s’est écrite sur la BA 101 de Francazal ?

Vous comprendrez pourquoi je suis fier de baptiser ce fleuron de l’aéronautique militaire du nom de la ville de Toulouse.  Car il symbolise le glorieux passé aéronautique de notre ville, parce qu’il nous parle de l’avenir tant en termes d’innovation technologique que de réponse aux nouveaux besoins des opérations armées, et parce qu’il prouve en matière de défense aussi, que la coopération européenne devient une évidence.

Je souhaite un grand succès à l’A400M."

 

Témoignage du général Denis Mercier, CEMAA : 

"L’A400M est pour nous un appareil qui va changer la manière de voir les opérations, c’est d’abord un symbole fort de la modernisation en cours de l’armée de l’air, puisque c’est un avion de transport tactique à l’allonge d’un avion stratégique. Il possède des performances exceptionnelles qui vont nous faire rentrer dans une ère nouvelle. C’est un appareil qui sera capable, beaucoup plus que ses prédécesseurs et ce depuis le territoire national, d’atteindre n’importe quelle zone dans le monde, au plus près des combats, ou au plus près des populations en détresse, avec un très large spectre d’emploi opérationnel.

C’est également un symbole d’excellence de notre industrie aéronautique, qui a montré, aux côtés de nos partenaires européens, sa capacité à innover et à produire un appareil unique. Cet appareil est, je crois, dans la lignée de tous ceux qui sont nés ici à Toulouse. Je pense par exemple au Concorde.

Il nous a paru naturel, dans l’armée de l’air, d’associer cette remarquable réussite, aux villes qui nous sont chères, soit au travers de l’histoire, soit parce que nous y avons encore des implantations.

La ville de Toulouse sillonnera bientôt tous les cieux du monde.

Pour nous Toulouse est la ville qui a vu naître le C160 Transall, qui petit à petit va s’éteindre et qui a été un fleuron couvrant des décennies de transport aérien militaire et de missions opérationnelles.

Elle occupe une place particulière pour nous dans le transport aérien et donc dans le transport militaire.

La base aérienne 101 est née la même année que l’armée de l’air, en 1934. Un autre anniversaire, car nous célébrons cette année les 80 ans de l’armée de l’air.

C’est ici que furent formées des générations de pilotes de transport, et les pilotes de l’Atlas sont tous les héritiers de ces dernières formées ici, à Toulouse.

Je voudrais aussi réaffirmer les partenariats forts que nous entretenons, en particulier celui de l’École de l’air avec l’institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, un autre symbole qui lie l’armée de l’air à la ville de Toulouse, symbole aussi de cette grande famille de l’aéronautique, qu’elle soit civile ou militaire."

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 16 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 23 janvier, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 15 effectuées par les avions de chasse. 35 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

De fin décembre au 19 janvier 2014, la force Serval s’est engagée dans la région Sud-Est de Gao, entre Ansongo et Ouatagouna. Baptisée Muscardin, cette opération planifiée a mis en jeu l’ensemble des moyens de la force Serval. Elle s’est concentrée sur les voies de transit susceptibles d’être utilisées par les terroristes. Le dispositif s’articulait autour de l’escadron d’aide à l’engagement du groupement désert, d’une section des forces armées maliennes du bataillon Elou et de son détachement d’appui opérationnel. L’ensemble était appuyé par des moyens aériens et de renseignement. Cette opération n’a pas occasionné de « contact » avec les groupes terroristes armés. Elle a cependant permis de maintenir la pression sur eux et de les assurer de notre présence dans cette zone logistique potentielle. Elle a également permis aux forces armées maliennes de s’approprier le terrain.

 

Parallèlement à la conduite de ces opérations planifiées, les actions d’opportunité se poursuivent de façon permanente. Dans la nuit du 22 au 23 janvier, alors qu’ils étaient engagés au Nord de Tombouctou, des éléments de la force ont conduit une offensive sur un groupe armé terroriste. Au cours de cette action, un militaire français a été blessé. Il a immédiatement été pris en charge au groupement médico-chirurgical de Gao. Son pronostic vital n’est pas engagé. Cette action d’opportunité a permis la neutralisation d’une dizaine de terroristes.

 

Les militaires poursuivent ainsi leurs opération dans l’ensemble du Nord de la boucle du Niger.

 

Les 19 et 20 janvier, Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a effectué une visite à Bamako dans le cadre du 53e anniversaire des forces armées maliennes. Le 19 janvier, il s’est rendu à l’ambassade de France à Bamako pour inaugurer une stèle en hommage aux 7 soldats français morts au Mali pendant l’opération Serval. Le lendemain, il a assisté au 53e anniversaire des forces armées maliennes. La force Serval a défilé aux côtés des forces armées maliennes et des militaires de la Minusma dans les rues de Bamako. Cette commémoration a également été marquée par l’inauguration du « Monument aux morts» du camp militaire de Kati qui rend hommage aux soldats maliens et étrangers morts pour le Mali, et par la mise en circulation du timbre-poste commémorant le premier anniversaire de l’opération Serval.

Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014
Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014
Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier

 

23/01/2014 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2014, le lieutenant-colonel Alain Fuchs a pris le commandement de la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA) de l’opération Epervier au Tchad. Il succède au lieutenant-colonel Jean-Pierre Turel.

 

La BSVIA de la force Epervier est composée de plus de 300 militaires de l’armée de l’air et de l’armée de Terre. Elle a pour mission de soutenir le fonctionnement de la force Epervier pour l’accomplissement de sa mission dans de nombreux domaines : la gestion et mise en œuvre de la plate-forme aéronautique, la protection des emprises, le secours incendie, l’information de la circulation aérienne, la lutte contre le péril aviaire, le service des essences, la maintenance des véhicules terrestres, les approvisionnements techniques, la rénovation et l’entretien de la piste et des parkings aéronautiques, l’escale aérienne militaire, la prévention, la sécurité des emprises.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad : d’une part, apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et, d’autre part, garantir la sécurité des ressortissants français au Tchad. Par ailleurs, tout en assurant ces deux missions, les éléments stationnés à N’Djamena participent directement aux opérations Serval au Mali et Sangaris en Centrafrique.

Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force EpervierTchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier
Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 08:55
Le tout nouveau pôle de défense sol-air d’Avord inauguré

 

24/01/2014 Actus Air

 

Après plusieurs années de travaux d’infrastructure conséquents, les trois unités œuvrant pour la défense sol-air sont enfin rassemblées au sein d’un même pôle.

 

Événement majeur de ce début d’année 2014 pour la base aérienne d’Avord, son inauguration mardi 21 janvier, a débuté par une cérémonie présidée par le général de corps aérien Antoine Creux, major général de l’armée de l’air (MGAA). Y étaient associés les généraux de brigade aérienne Philippe Lafond, commandant la brigade aérienne du contrôle de l’espace du commandement des forces aériennes et Jean-Christophe Zimmermann, commandant la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne du commandement de soutien des forces aériennes, et nombre d’autorités civiles et militaires.

Le personnel de la défense sol-air a été mis à l’honneur, Au cours de cette cérémonie le MGAA a fait chevalier de l’ordre national du mérite le lieutenant-colonel Alain Gioani, commandant l’Escadron de soutien technique sol-air 2E.950 d’Avord et a remis la médaille de la défense nationale échelon argent au sergent-chef Sébastien Aymat, chef d’équipe au sein de l’atelier mécanique-armement de cette même unité.

Le colonel Fabien Mandon, commandant la base aérienne 702, a lu la lettre de félicitations décernée au caporal-chef Sabrina Maurer, opératrice de défense sol-air au sein de l’Escadron de défense sol-air 02.950 « Sancerre ».

Le MGAA a clôturé la cérémonie militaire par la lecture de l’ordre du jour n°2 relatif à la création du pôle de défense sol-air

 Le MGAA a souligné l’importance des missions que sont la dissuasion, la protection et l’intervention confiées aux unités de défense sol-air. Ces trois missions, qui contribuent à préserver les intérêts vitaux de notre pays, sont désormais réunies au sein de nouveaux locaux techniques et opérationnels et illustrent à merveille la devise de l’armée de l’air : « unis pour faire face ».

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 08:45
Premier vol du drone Reaper en présence du CEMAA

 

 

23/01/2014 Armée de l'air

 

Le 15 janvier 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) s’est rendu en zone sahélienne pour rencontrer les aviateurs déployés dans le cadre de l’opération Serval.

 

À cette occasion, il a pu, le 16 janvier 2014, assister au premier vol du drone Reaper. Pour cette première sortie, ce dernier a totalisé 40 minutes de vol.

 

Le drone a emprunté l’indicatif Dress down 06 en hommage au commandant Antoine de Saint Exupéry, qui adoptait cet indicatif pour toutes ses missions de reconnaissance, pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Les premiers opérateurs de drone Reaper avaient été brevetés le 26 novembre 2013, sur la base aérienne d’Holloman au Nouveau Mexique. Cliquez ici pour lire la brève.

Premier vol du drone Reaper en présence du CEMAA
Premier vol du drone Reaper en présence du CEMAA
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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 21:55
Objectif : Mission Commander

 

21/01/2014 Armée de l'air

 

La première session 2014 du stage Flying Course (FC) du Tactical Leadership Programme (TLP) a débuté le 13 janvier sur la base aérienne d’Albacete au sud-est de l’Espagne.

Les stages Flying Course ont pour objectif la qualification des équipages des pays de l’Otan à la responsabilité de Mission commander (chef de mission).

 

Durant quatre semaines, l’armée de l’air prend part à cet exercice avec la mise en œuvre de nombreux moyens aériens : 2 Mirage 2000 D de la base aérienne de Nancy, 2 Mirage F1CR de la base aérienne de Mont-de-Marsan, 2 Alphajet de la base aérienne de Dijon, 1 E-3F de la base aérienne  d’Avord et 2 EC 725 Caracal de la base aérienne de Cazaux.

 

Un dispositif au sol est également déployé avec un groupe mobile SCRIBE (goniomiétrie, brouillage) de la base aérienne d’Orléans, des moyens humains, dont un officier renseignement et deux sous-officiers spécialistes de la guerre électronique appartenant à la base aérienne de Nancy, ainsi qu’une équipe du commando parachutiste de l’air N°30 (CPA 30) de la base aérienne de Bordeaux.

 

Au total, 160 aviateurs sont engagés au sein de TLP.

 

Le stage FC 14-1 s’achèvera le 7 février prochain, le temps nécessaire aux pilotes pour acquérir la qualification attendue (Mission commander) et suffisant pour partager leur expérience et leur savoir-faire avec leurs homologues étrangers. Le prochain et dernier stage FC auquel participera la France en 2014, se déroulera du 10 mars au 4 avril avec l’engagement d’un dispositif aérien légèrement supérieur constitué de 4 Rafale, dont 2 appareils de l’aéronavale, 2 Mirage 2000 N, 2 Mirage 2000 D, 2 Mirage 2000 C et 2 hélicoptères de manœuvre (Puma, Caracal).

Objectif : Mission Commander
Objectif : Mission Commander
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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 16:45
photo Armée de l'air

photo Armée de l'air

 

22.01.2014 lemag.ma

 

Le Harfang, un drone de fabrication euro-israélienne, conçu spécialement pour l'armée de l'air française, serait acheté en trois unités, par les Forces Royales Air du Maroc.

Les trois UAV équipaient l‘armée de l’air française. Celle-ci, après avoir acheté de nouveaux drone de type Reaper, auraient transféré ces Harfang aux FRA, dans le cadre d’une vente en deuxième main.

Selon le site spécialisé defense-update, citant le quotidien israélien Ma’ariv, les autorités israéliennes auraient accordé leur feu vert pour cette transaction, vu que le constructeur aéronautique étatique israélien IAI (Israel Aerospace Industries), contribue dans le cadre d’une Joint-venture, avec le géant européen EADS, à la fabrication du drone Harfang.

Le Harfang est un drone de reconnaissance / surveillance, dotés de moyens et senseurs électroniques et optroniques de grande qualité ; il a largement et efficacement, été utilisé par l’armée de l’air française au Mali en 2013.

Selon defense-update, le Maroc, en se dotant de ce moyen technologique de haut niveau, s’impose comme un véritable bastion nord africain de la lute contre-terroristes et contre les milices armées dans la région comme le Polisario.

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 13:55
Baptême arrosé pour l'A400M Ville de Toulouse

photo Pierre Bayle

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Les spécialistes de l’appui au déploiement sur le pont pour Sangaris

 

 

20/01/2014 Armée de l'air

 

Dès le coup d’envoi de l’opération Sangaris donné par le président de la République en décembre 2013, l’armée de l’air et ses spécialistes de l’appui au déploiement se sont rendus en Centrafrique. Leurs missions : maintenir la capacité de la plateforme aéronautique de Bangui et permettre les manœuvres aériennes vers et depuis le pays.

 

Le 25ème régiment du génie de l’air (RGA) et le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) participent ainsi à la protection et à l’installation du camp français à Bangui, en fournissant leur expertise en matière d’infrastructures aéronautiques. Reconnaissance des terrains sommaires, réparation des pistes, nettoyage des aires aéroportuaires… Autant de défis relevés par la vingtaine de spécialistes sur le terrain.

 

« En plus des travaux, le détachement assure la garde de points sensibles et la protection de la zone en réalisant des systèmes d’obstacles sur l’aéroport », explique le lieutenant-colonel François Bouron, chef du bureau appui au déploiement au sein de la brigade aérienne d'appui à la manœuvre aérienne du commandement du soutien des forces aériennes. Et d’ajouter : « nous étions les premiers sur les lieux pour réaliser des plateformes et évaluer les capacités aéronautiques de la partie militaire ».

 

Les militaires du 25ème RGA et du GAAO appuient les opérations de la force Sangaris en assurant la praticabilité de la piste de l’aéroport international de Bangui et en réaménageant le camp militaire de M’Poko (création de plateformes logistiques, aménagement de zones de commandement et de zones vie, etc.).

Les spécialistes de l’appui au déploiement sur le pont pour Sangaris
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 12:35
RESCO avec un  Caracal de l’armée de l’air et un hélicoptère américain MH60

19.01.2014 Crédit : EMA / Marine nationale

 

Le 31 décembre 2013, au nord de l’océan Indien, un hélicoptère Caracal de l’armée de l’air embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle a effectué un exercice de recherche et de secours au combat (RESCO) en liaison avec un hélicoptère américain MH60 embarqué à bord du porte-avions Harry S. Truman. La RESCO consiste à aller récupérer un équipage d’aéronef qui s’est éjecté en territoire hostile ou en mer.
Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a débuté une période de coopération bilatérale avec le groupe aéronaval Harry S. Truman fin décembre 2013 dans le but de développer l’interopérabilité en matière d’opérations aéromaritimes et participer à la sécurisation d’une région stratégique.

 

Reportage photos
 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:45
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad

 

18/01/2014 Sources : EMA

 

Les 11 et 12 janvier 2014, le général de brigade Patrick Brethous, chef du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), s’est rendu auprès des forces françaises déployées dans le cadre l'opération Sangaris en République Centrafricaine et dans le cadre de l’opération Epervier au Tchad.

 

Le 11 janvier en RCA, après un point de situation au camp français de M'Poko avec le général Soriano, commandant la force Sangaris, le général Brethous est allé sur le terrain à la rencontre des différentes unités déployées dans Bangui, la capitale centrafricaine. Comme chaque jour depuis le 5 décembre 2013, les militaires français de la force Sangaris étaient massivement engagés, avec pour mission principale de contrôler l’application des mesures de confiance.

 

Le 12 janvier 2014, le général Brethous s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel de la force Épervier. A son arrivée, il a été accueilli par le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR). La visite a été marquée par un point de situation et des échanges sur les activités opérationnelles ainsi que les missions de soutien confiées à la force.

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique nationale, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au TchadEMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 15:55
photo EMA

photo EMA

Depuis 2005, le ministère de la Défense a très largement augmenté ses achats en provenance des Etats-Unis via le système FMS (Foreign military sales)

 

17/01/2014 Michel Cabirol – La Tribune.fr

 

Paris fait ses emplettes de plus en plus outre Atlantique. La France a signé des contrats d'une valeur de 1,3 milliard de dollars entre 2005 et 2012. Soit une augmentation de près de 50 % par rapport à 2004.

 

Il y a les deux drones Reaper achetés en 2013 aux États-Unis... et puis il y tout le reste. Depuis 2005, le ministère de la Défense a très largement augmenté ses achats en provenance des Etats-Unis via le système FMS (Foreign military sales). Entre 2005 et 2012, Paris a passé des accords avec Washington portant sur des achats de matériels militaires pour le montant de 1,34 milliard de dollars, selon les statistiques du DoD (Department of Defence).

En seulement huit ans, le ministère a signé une enveloppe financière qui représente près de la moitié de celle passée entre les deux pays entre... 1950 et 2004 (2,84 milliards de dollars). Soit une croissance des dépenses de près de 50 % entre 2004 et 2012. Un pic est constaté en 2011 avec un volume de 530 millions de dollars et en 2012 (293,2 millions).

 

Des livraisons également en forte hausse

Sur les livraisons, la tendance est forcément à la hausse. Entre 2005 et 2012, Washington a livré pour 723 millions de dollars d'armements à Paris, contre 2,3 milliards sur la période 1950-2004. Soit une croissance des livraisons de matériels américains de plus de 30 % entre 2004 et 2012.

Cette augmentation des dépenses et des livraisons de matériels de défense vient en partie des lacunes opérationnelles constatées par les armées sur les théâtres d'opération, notamment l'Afghanistan. En 2009, la direction générale de l'armement (DGA) avait ainsi engagé 260 millions d'euros au titre des urgences opérationnelles (soit une quarantaine d'opérations notifiées) pour équiper les forces sur les théâtres d'opérations. Soit le double de 2008. En 2010 et 2011, le volume d'opérations conduites en urgence opération pour répondre à des besoins opérationnels imprévus, a baissé tant en nombre qu'en montant (seulement 20 millions d'euros en 2011, contre 170 millions d'euros en 2010).

 

Quels matériels américains

Armement : la France achète de plus en plus américain

La France a notamment commandé en 2010 un lot de missiles américain Javelin. Le contrat portait sur l'acquisition de 260 missiles et 76 postes de tir dans le cadre du dispostif FMS, le tout, pour près de 70 millions de dollars.

photo CNPI 2 BCH Souchères

photo CNPI 2 BCH Souchères

L'État-major des armées (EMA) avait également décidé l'acquisition de cinq engins d'intervention et de protection américains Buffalo de fabrication américaine, selon la procédure d'achat d'urgence opérationnelle en 2008. Ce véhicule constitue une première capacité de lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI).

Armement : la France achète de plus en plus américain

Outre les urgences opérationnelles, la France a également passé en 2010 avec l'administration américaine un contrat de modernisation de ses quatre AWACS E-3F (Airbone Warning and Control System) pour un montant de 324 millions de dollars.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:55
Le Reaper français effectue son premier vol au Sahel

 

16.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

e ministère de la Défense a annoncé ce matin qu’un des deux drones MQ-9 Reaper récemment déployés dans la région du Sahel avait effectué un premier vol ce jeudi au matin. Le drone, piloté par un équipage de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » de l’armée de l’air, n’est resté que 40 minutes dans les airs, avant de se retourner se poser sur la base de Niamey. Son indicatif « Dress Down Six » était un hommage à Antoine de Saint-Exupéry.

 

Les deux premiers drones MALE de General Atomics ont été réceptionnés par la DGA le 19 décembre dernier en Californie et ont été transportés dans la foulée au Niger. Ils devraient bientôt être déclarés opérationnels et débuter leurs missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement au-dessus de la bande saharo-sahélienne.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:50
Rencontre franco-allemande des forces aériennes à Nancy

 

16/01/2014 Armée de l'air

 

À l’invitation du général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) et le soutien des forces aériennes (CSFA), son homologue allemand, le lieutenant général Martin Schelleis, a été accueilli sur la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey, les 13 et 14 janvier 2014. L’occasion d’échanger sur les différents volets de coopération des forces aériennes entre la France et l’Allemagne, tels que l’appui aérien et l’A400M.

 

La délégation s’est naturellement rendue au centre de formation de l’appui aérien (CFAA), unité franco-allemande. Centre interarmées et international, le CFAA délivre une formation labellisée par l’Otan. Les militaires des trois armées et des forces spéciales sont formés aux techniques de guidage en utilisant les moyens les plus modernes (liaisons de données tactiques, liaison 16, transmissions satellitaires cryptées, etc.). Leur contribution sur des théâtres d’opérations, tels que le Mali et l’Afghanistan, a été déterminante pour la réussite des missions des troupes au sol ou pour soutenir les forces alliées en situations délicates. Depuis quelques mois, le centre forme ses stagiaires avec un outil révolutionnaire, le SIMFAC, simulateur immersif très réaliste, qui a l'avantage d'économiser de nombreuses heures de vol.

 

Cette visite fut également l’occasion de présenter la montée en puissance de l’A400M  dans l’armée de l’air française, appareil dont l’Allemagne commencera à être équipée en 2014. Le 29 décembre 2013, l’A400M a réalisé sa première mission en opérations extérieures entre la BA 123 d’Orléans-Bricy et l’aéroport de Bamako, au Mali. Les commandeurs des forces aériennes allemandes et françaises ont également partagé leurs retours d’expériences sur l’utilisation et l’engagement des drones MALE (longue endurance et moyenne altitude) en opérations. L’Allemagne met en œuvre des drones HERON en Afghanistan, tandis que côté français, les drones Harfang sont déployés au Sahel. Depuis peu, deux drones Reaper les ont rejoints pour renforcer la capacité de surveillance et de renseignement.

 

 

 

Rencontre franco allemande au CFAA

Rencontre franco allemande au CFAA

SIMFAC présenté au CFA allemand

SIMFAC présenté au CFA allemand

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 06:55
CEMA : désignation du successeur de l’amiral Guillaud

15/01/2014   EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers a été nommé comme successeur de l’amiral Edouard Guillaud au poste de chef d’état-major des armées lors du conseil des ministres du 15 janvier 2014. Il prendra ses fonctions le 15 février 2014.

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, occupe depuis mars 2010 la fonction de major général des armées, poste qui fait de lui le numéro deux des armées et le plus proche collaborateur de l’amiral Guillaud.

Officier de l’armée de terre, engagé en opérations à plusieurs reprises et ancien auditeur de l’Institut des hautes études de la défense nationale,  il a occupé depuis 2004 différentes fonctions au plus haut niveau de l’administration centrale, dont celle de chef de cabinet militaire du Premier Ministre.

Dans sa fonction actuelle, il a  conduit l’ensemble des travaux préparatoires à la transformation des armées. Il sera désormais chargé de les mettre en œuvre dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019.

 

Biography GA Pierre de VILLIERS - EN (format pdf, 622 kB).

 

Le général d’armée Pierre de Villiers sera le 17e officier général à occuper ce poste sous la VRépublique :

- le général Paul Ely (1958-1959, terre)

- le général Gaston Lavaud (1959-1961, terre)

- le général Charles Ailleret (1962-1968, terre)

- le général Michel Fourquet (1968-1971, air)

- le général François Maurin (1971-1975, air)

- le général Guy Méry (1975-1980, terre)

- le général Claude Vanbremeersch (1980-janvier 1981, terre)

- le général Jeannou Lacaze (1981-1985, terre)

- le général Jean Saulnier (1985-1987, air)

- le général Maurice Schmitt (1987-1991, terre)

- l'amiral Jacques Lanxade (1991-1995, marine)

- le général Jean-Philippe Douin (1995-1998, air)

- le général Jean-Pierre Kelche (1998-2002, terre)

- le général Henri Bentégeat (2002-2006, terre)

- le général Jean-Louis Georgelin (2006-2010, terre)

- l'amiral Edouard Guillaud (2010-2014, marine)

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:55
Les forces aériennes stratégiques ont 50 ans !

 

14/01/2014 Armée de l'Air

 

50 ans. Voici l'âge atteint aujourd'hui, mardi 14 janvier 2014, par les forces aériennes stratégiques (FAS), qui n'ont malgré tout pas pris une ride. Les FAS mettent en œuvre la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire, l'une des missions permanentes de l'armée de l'air.

 

« S’il faut que la France ait une épée, il faut que ce soit la sienne » - Charles de Gaulle, 1950.

 

Quatre années à peine après l’opération Gerboise Bleue, l’explosion de la première bombe atomique française, le 13 février 1960 à 7 heures, à Regganne (désert du Sahara), première démonstration de la maîtrise française de la puissance nucléaire, le décret n°64-46 signé par le président de la République Charles de Gaulle créait, le 14 janvier 1964, le commandement des forces aériennes stratégiques (CFAS). Ce court document de huit articles, pris en Conseil des ministres, attribue au président de la République en sa qualité de chef de l’État le pouvoir d’engager les forces nucléaires mais également de pouvoir définir les objectifs de ces dernières en sa qualité de président du conseil de défense et de chef des armées. Concrétisation d’un long cheminement entrepris depuis mai 1939 pour doter la France d’une arme atomique, il officialise le vœu présidentiel d’une indépendance nationale au travers de sa force de frappe afin de redonner à la France « le rang qui est le sien ».

« Il nous faut faire comme Tintin, ce personnage célèbre dans le monde entier et qui m’est particulièrement sympathique parce que c’est un petit qui ne se laisse pas faire par les gros … », dit alors l’homme de l’appel du 18 juin à André Malraux.

Pour la plupart des commentateurs, c’est avec ce décret que le rôle prépondérant du président de la République dans la direction de la défense nationale est officiellement reconnu. Le général commandant les forces aériennes stratégiques relève directement du président de la République. C’est de lui qu’il reçoit les ordres de mise en posture et c’est de lui qu’il pourrait recevoir, si les circonstances l’exigeaient, l’ordre d’engagement pour l’ensemble des forces nucléaires. Inversement, c’est directement au chef de l’État que le général commandant les FAS rend compte de l’état et de la disponibilité des forces et c’est également à lui qu’il rendrait compte de l’exécution de l’ordre d’engagement.

Ce décret transfigure l’armée de l’air, donnant naissance à une force moderne, voulue indépendante de toute source d’approvisionnement étranger par les instances politiques, libérée du jeu des alliances militaires et mettant en ligne le meilleur matériel de l’époque. Réduisant la chaîne de transmission des ordres au strict minimum, elle assoit sa capacité décisionnelle sur la décision d’emploi d’un seul homme : le président de la République. Grâce à la volonté affirmée de Charles de Gaulle qui leur confie la mise en œuvre exclusive de la première arme nucléaire conçue et expérimentée par le commissariat à l’énergie atomique (CEA, qu’il a également créé dès le 18 octobre 1945), les FAS, première composante de la dissuasion nucléaire, deviennent les garantes de la sécurité militaire de la France.

Un binôme indissociable va incarner cette « dissuasion à la française » : le Mirage IVA, appareil d’une haute technologie « made in France », et le Boeing C 135 F ravitailleur, appareil permettant de fournir l’allonge suffisante pour atteindre les objectifs les plus éloignés.

Ainsi dotées, les FAS sont alors prêtes, selon la formule d’Hervé Beaumont, à « redonner un destin à la France … »

Pour en savoir plus :

-       Jean-Michel Guhl, dans « Forces Aériennes Stratégiques » d’Alexandre Paringaux, Zéphyr Editions, 1997 ;
-       David Cumin, « L’arme nucléaire française devant le droit international et le droit constitutionnel », Université Jean Moulin, Lyon III, 2000-2005 ;
-       Hervé Beaumont, « Mirage IV, le bombardier stratégique », Docavia, 2003 ;
-       Serge Gadal, « Forces Aériennes Stratégiques », Economica, 2009.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:45
montage EMA

montage EMA

 

14 Janvier 2014 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Opération Serval. Après un an d’opérations, une nouvelle phase commence, dédiée au contre-terrorisme. Toujours en alerte, les soldats français savent que la mission est loin d’être finie. Reportage à Bamako et Gao.

 

« Qui nous aurait dit, il y a un an… » En visite au Mali pour passer avec les troupes les fêtes du nouvel an, Jean-Yves Le Drian n’a pas caché sa satisfaction et sa fierté devant la réussite de l’opération Serval, déclenchée le 11 janvier 2013 : « En février, les experts disaient : “Au Mali, la France commence son enlisement.” Heureusement que nous ne les avons pas écoutés. » Cette opération a été menée avec audace, en dépit de l’isolement initial de la France et d’immenses défis logistiques. L’ennemi avait annoncé “le Viêtnam de l’armée française”. C’est lui qui a été bousculé, écrabouillé même, dans des combats dantesques.

 

Tout n’est pas encore achevé — mais est-ce vraiment possible dans ce Sahel aussi vaste que l’Europe ? La France a pourtant déjà remporté au Mali une victoire stratégique, au prix de sept soldats tués, pour un surcoût opérationnel de 650 millions d’euros. Les défis ont été relevés, parfois de façon acrobatique, à cause de moyens insuffisants dus aux réductions budgétaires de ces dernières années. Ce qui n’a pas empêché les commandos français d’aller dénicher les groupes djihadistes au coeur même de leur forteresse de l’adrar des Ifoghas. La destruction des deux tiers de leur potentiel militaire les a obligés à se disperser. Ils ont perdu l’initiative.

 

En janvier 2013, le Mali risquait d’être totalement investi par la gangrène islamiste, ce qui aurait porté les djihadistes à 1 500 kilomètres plus au sud. Le pays a été sauvé et Serval a permis la tenue d’élections démocratiques pour assurer le redémarrage de l’administration. Ce n’est pas parfait mais un président a été élu, la nouvelle Assemblée nationale fonctionne et l’aide internationale a repris pour ce pays dévasté par cinquante ans de gabegie.

 

La France a agi quasi seule, démontrant ses capacités de projection et de combat, dont si peu de pays sont capables. Jean-Yves Le Drian l’a souligné tout au long de sa récente tournée africaine (lire notre Décryptage, page 35). Sa bonne humeur au soir du réveillon, rythmé par la Madelon et les chants coloniaux, était évidente, malgré la fatigue accumulée (il arrivait d’Arabie Saoudite, où il accompagnait François Hollande) et les soucis de l’opération Sangaris, en Centrafrique, plus complexe que prévu.

 

Ce 20 janvier, la France pourra signer avec le Mali un nouvel accord de coopération de défense. Les effectifs français seront réduits à près de 1 000 hommes d’ici au printemps, mais la mission est loin d’être finie. La vigilance est totale avec le début de la phase 3 de l’opération Serval. Autour d’un noyau de forces spéciales mobiles et puissamment armées, Serval 3 va se concentrer sur des opérations de contre-terrorisme. Chaque mois, les soldats français découvrent des dépôts d’armes, de carburant ou de ravitaillement, cachés dans le désert par les djihadistes. En décembre, près de sept tonnes de produits explosifs ont été mises au jour et détruites.

 

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 13:45
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00

 

13/01/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 75 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement

 

Depuis le 22 décembre la force Serval a repris son processus d’allègement qui avait marqué un palier durant la période des élections législatives maliennes, afin de contribuer à leur sécurisation.

 

Le 22 décembre, trois Mirage 2000D et un C135 du détachement air de Bamako ont rejoint N’Djamena avec une cinquantaine de personnels de l’armée de l’air. De nouveau rattachés au détachement d’aviation de combat du Tchad, ils opèrent au profit de l’ensemble des opérations conduites en Afrique de l’Ouest et centrale (AFCO), poursuivant entre autre leur soutien à l’opération Serval. Le retour à N’Djamena de ces trois Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui étaient déployés au Tchad.

 

Le 27 décembre, la compagnie motorisée (COMOTO) qui était stationnée à Kidal a regagné N’djamena. Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013 pour prolonger la présence française dans la région de Kidal à l’occasion des élections législatives maliennes. Cette compagnie a regagné le Tchad une fois les élections passées.

 

L’allègement de la force se poursuit, avec le retrait en cours d’autres éléments.

 

Depuis le 2 janvier, le GTIA Korrigan poursuit ses opérations dans la région de Gao. Des reconnaissances ont été effectuée à l’ouest du fleuve Niger, dans la région de Sidibe et à l’Est du fleuve, dans la région de Tacharan.

 

Environ 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:56
DHC-6 Twin-Otter

DHC-6 Twin-Otter

 

13/01/2014 09:25 Communauté Défense

 

L’arrivée de DHC-6 Twin-Otter au sein de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou », de la base aérienne123 d’Orléans marque la renaissance de l’escadrille F121.

 

Par décision du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cette escadrille reprend les traditions de la F121 jusqu’alors mises en sommeil. Sœur de la F118 sur C130 Hercules et de la F119 sur C160 Transall, elle sera à n’en pas douter, la digne héritière de ses Anciens spécialisés durant la Première Guerre mondiale dans la reconnaissance de jour comme de nuit et le bombardement aérien.

 

Aujourd’hui les trois escadrilles du « Poitou » sont expertes dans les missions du commandement des opérations spéciales. Elles reconstituent les traditions du groupe de bombardement n°7 de la Première Guerre mondiale.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:00
Opération Serval : retour sur un an d’opération

 

 10/01/2014 Sources : EMA

 

Il y a un an, le 11 janvier 2013, les autorités maliennes demandent à la France son aide pour arrêter l’avancée de groupes ter roristes en direction de Bamako et les repousser vers le Nord.

 

Sur décision du Président de la République, les armées lancent en quelques heures l’opération Serval.

 

Cet engagement des armées françaises devait répondre à trois objectifs :

·       arrêter l’offensive lancée par les terroristes vers le Sud ;

·       désorganiser les réseaux et la logistique des terroristes ;

·       ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique, soutenir la remontée en puissance de l’armée malienne et assister la MISMA, transformée plus tard en MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) dans le cadre de la résolution 2011 du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

En l’espace de quelques jours, la force Serval a stoppé l’offensive des terroristes et engagé une offensive sur l’ensemble des villes au Nord de la boucle du fleuve Niger,permettant au gouvernement malien de recouvrer l’intégrité et la souveraineté du Mali.

Mi-février, l’ensemble des principales villes maliennes avaient été reprises, et la force a porté son effort dans le Nord-Est du pays afin de désorganiser en profondeur les groupes terroristes. Ces opérations, menées conjointement avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, puis de la MINUSMA, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur potentiel logistique. Environ 160 bâtiments et dépôts logistiques et 120 véhicules appartenant aux groupes terroristes ont été détruits. Par ailleurs, 220 tonnes de munitions et plusieurs centaines d’armement ont été saisis ; une vingtaine de tonnes de nitrate d’ammonium a été détruite.

Parallèlement, une force de l’ONU, la MINUSMA, s’est déployée le 1er juillet 2013, prenant la suite des actions conduites par la MISMA, et l’Union européenne a lancé la mission EUTM Mali au profit de l’armée malienne. La vie politique a également repris, avec l’organisation d’élections nationales à l’été 2013, puis d’élections législatives fin 2013.

L’ensemble de ces avancées a été obtenu au prix d’un engagement intensif des armées, et au prix de la vie de sept militaires français tombés au champ d’honneur. Au plus fort des combats, 4500 militaires ont été engagés dans l’opération Serval. D’un point de vue logistique, le terrain malien, extrêmement vaste (deux fois et demie la France) et soumis à de fortes contraintes naturelles (aucun accès à la mer,zone désertique, fortes chaleurs et abrasivité du terrain) a posé de nombreux défis à la force, amplifiés avec la dispersion géographique, durant une certaine période, des unités de la force. A titre d’exemple, plus de trois millions de kilomètres ont ainsi été parcourus par les logisticiens de la force, et plus de 17 millions de litres de carburant aéronautique et 3 millions de litres de carburant terrestre ont été consommés.

Aujourd’hui, environ 2 500 militaires français sont engagés sur le théâtre malien. Leur mission vise à poursuivre la désorganisation des réseaux terroristes et de leur logistique, et à accompagner la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMA) et à appuyer l’engagement de la MINUSMA.

Le dispositif de la force Serval est essentiellement réparti entre Bamako et Gao. L’état-major opératif est situé à Bamako, aux ordres du général de division Foucaud.

Les moyens terrestres sont constitués d’un groupement tactique interarmes et d’un groupement aéromobile déployés à Gao ; d’un bataillon logistique (transport, ravitaillement, maintenance, soutien santé)déployés à Bamako et à Gao  et de moyens de soutien sanitaires associés (antennes chirurgicales avancées) ;

Les moyens aériens déployés sont composés de chasseurs, d’avions ravitailleurs et de transport, et de moyens de renseignement, opérant depuis Bamako(Mali), N’Djamena (Tchad) et Niamey (Niger).

 

Chronologie

 

11 janvier 2013 : lancement de l’opération Serval au Mali, avec trois objectifs définis : mettre un coupd’arrêt à la progression des groupes terroristes, libérer l’intégralité duterritoire pour permettre à l’État d’y recouvrer son autorité et permettrel’application des résolutions internationales.

 

25, 27 et 30 janvier 2013 :(respectivement) libération des villes de Gao, de Tombouctou, et de Kidal.

 

2 février 2013 : le Président de laRépublique, François Hollande, se rend à Tombouctou et à Bamako.

 

28 mars 2013 : François Hollande annonce le calendrier de désengagement des soldats français au Mali.

 

11 août 2013 : élection du Président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

11 août 2013 : le général Grégoire de Saint Quentin quitte le commandement de la force Serval au Mali. C’est le général de division Marc Foucaud,commandant l’état-major de force de Besançon, qui lui succède.

 

19 septembre 2013 : cérémonie d’investiture du Président malien, M.Ibrahim Boubacar Keïta en présence de François Hollande.

 

24 novembre 2013 : premier tour des élections législatives au Mali.

 

15 décembre 2013 : second tour des élections législatives au Mali.

 

8 janvier 2014 : à l’occasion de ses vœux aux armées a annoncé que les« effectifs passeront de 2.500 à peu près aujourd’hui, à 1.600 au milieu du mois de février, puis déclineront jusqu’à 1.000, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait resurgir. »

Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
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Opération Serval : retour sur un an d’opération
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:02
La DGA lance le développement du PDL-NG

 

 

10/01/2014 DGA

 

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 30 décembre 2013 pour un montant de 119 M€ les travaux de développement du pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) dont la qualification est attendue mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale.

 

Développé par Thales Optronique, ce nouvel équipement vise à disposer des moyens adaptés pour la recherche et l’identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision.

 

Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:00
Lancement du nouveau standard du programme Rafale

Le premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale

 

10/01/2014 DGA

 

A l’occasion de la visite du site Dassault Aviation de Mérignac, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a remis aux industriels concernés le contrat de développement et d’intégration d’un nouveau standard du Rafale, dit « standard F3R ». Les négociations avaient été finalisées avec la direction générale de l’armement (DGA) le 30 décembre dernier. Au total, environ un milliard d'euros devraient être consacrés à ces travaux qui viendront irriguer l’ensemble du secteur industriel de l’aviation de combat.

 

« C’est un signal très clair de notre volonté d’investir sur le Rafale, et sur tout un secteur stratégique, celui de l’aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial », a indiqué Jean-Yves Le Drian. « C’est également la garantie de disposer sur le long terme d’une ligne de produits qui répondront aux exigences de l’export. » a-t-il ajouté.

 

La logique de conduite du programme Rafale s’appuie sur des développements continus permettant d’adapter les appareils par standards successifs à l’évolution du besoin. Ce nouveau standard repose en particulier sur la prise en compte de l’intégration du missile longue portée Meteor et de la nacelle de désignation laser nouvelle génération PDL NG, mais également sur des évolutions nécessaires pour faire face à l’évolution de l’environnement à l’horizon 2018 (améliorations du système d’armement et de navigation, des liaisons de données, du radar RBE2 et du système de guerre électronique Spectra…).

 

L’ensemble de ces évolutions fonctionnelles et matérielles renforce le caractère omnirôle du Rafale. Il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse : supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine françaises.

 

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés et 126 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 39 monoplace embarqué « M » pour la marine, 42 biplace « B » et 45 monoplace « C » pour l’armée de l’air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en  Afghanistan, en Libye et au Mali.

 

Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:56
L'A400M "Ville de Toulouse" a été déployé au Mali fin décembre.

L'A400M "Ville de Toulouse" a été déployé au Mali fin décembre.

 

09/01/2014 Par Guillaume Steuer

 

L'armée de l'Air l'a annoncé ce matin : le deuxième A400M livré à la France, qui porte le numéro constructeur MSN8, sera officiellement baptisé "Ville de Toulouse" à l'occasion d'une cérémonie qui se tiendra le 22 janvier dans la capitale du Midi-Pyrénées. L'occasion d'honorer à la fois le travail des équipes d'Airbus présentes sur ce site industriel majeur, mais aussi la mémoire du transport aérien militaire français dont l'histoire est étroitement associée à celle de la base aérienne 101 de Toulouse-Francazal, dissoute en 2009.

 

L'an dernier, au cours du salon du Bourget, le chef d'état-major de l'armée de l'Air Denis Mercier avait ainsi fait connaître sa volonté de baptiser chaque A400M du nom d'une ville ayant eu (ou conservant) des liens forts avec l'armée de l'Air. Ainsi le premier Atlas français (MSN7) avait-il reçu l'appellation "Ville d'Orléans", du nom du port d'attache de tous les futurs A400M à la cocarde bleu-blanc-rouge.

 

Avec une douzaine de bases aériennes fermées au cours des six dernières années, l'armée de l'Air ne manquera pas d'idées pour baptiser les 13 A400M supplémentaires qu'elle s'attend à recevoir d'ici à 2019, alors qu'il en était encore prévu 31 avant les arbitrages de la loi de programmation militaire.

 

Cette tradition d'ancrer des aéronefs militaires aux territoires trouve écho (entre autres) aux Etats-Unis. Dans l'US Air Force, par exemple, les bombardiers furtifs B-2 Spirit portent chacun le nom d'un Etat américian, tandis que certains C-17 ont été baptisés du nom de villes ou de sites marquants des Etats-Unis.

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