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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Point de situation au 15 octobre 2015 *

 

15/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière cette semaine *. Pour autant, la menace terroriste transfrontalière demeure présente.

 

Mardi 13 octobre 2015 en fin de journée, un véhicule des forces spéciales a sauté sur une mine dans une zone située au nord du Mali. Les 3 militaires qui étaient à bord de ce véhicule ont été grièvement blessés. Ils ont été évacués en France hier soir (dans la nuit de mercredi à jeudi). Ils sont désormais  pris en charge par le service de santé des armées à Paris.

 

Les activités de la force Barkhane ont été marquées par la poursuite des opérations aériennes avec 59 sorties depuis le 8 octobre, dont 10 effectuées par les avions de chasse, 21 dédiées aux opérations de ravitaillement et de renseignement, ainsi que 28 aux missions de transport. Par ailleurs, la force a été engagée dans des opérations multipartites, en particulier l’opération transfrontalière Djiguifa. Regroupant 350 militaires, cette opération a été planifiée, préparée et conduite par les forces armées maliennes et nigériennes. Ainsi, du 30 septembre au 11 octobre 2015, 210 soldats des Forces armées maliennes (FAMa), 90 soldats des Forces armées nigériennes (FAN) et 40 militaires Français de la force Barkhane ont été déployés à la frontière malo-nigérienne dans une zone d’action de 11 700 km².

 

La mission des forces partenaires consistait à contrôler les zones de passage susceptibles d’être employées par des groupes armés terroristes. Cette opération a été conduite à partir du poste de commandement tripartite déployé dans le camp des FAMa à Gao. Djiguifa témoigne de la capacité des forces partenaires à se coordonner dans un cadre interallié et transfrontalier.

 

* Note RP Defense : voir Trois militaires des forces spéciales françaises blessés par une mine au Mali

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 15:56
L' Arme blindée cavalerie au contact


15 oct. 2015 par Armée de Terre

 

Héritière des troupes à cheval, l’arme blindée cavalerie (ABC) tient une place essentielle dans les engagements opérationnels de l’armée de Terre. Forts du savoir-être et du savoir-faire du cavalier, les militaires qui la composent réussissent l’équilibre de la tradition de la modernité au cœur et de la nouvelle offre stratégique de l’armée de Terre. A l’occasion des Journées de la Cavalerie qui se sont déroulées à Saumur les 11 et 12 octobre, devoir de mémoire et avenir d’arme on été évoqués.

 

De Marignan à Iéna, des premiers engagements de chars en 1917 à l’épopée de la 2e division blindée, l’ABC porte en elle un passé glorieux. Panache, audace, intrépidité et détermination, ces hauts faits d’armes ont forgé l’esprit particulier de l’arme blindée cavalerie. Une histoire prestigieuse inscrite dans les plis des étendards et des « vertus cavalières » partagées par tous dans une complicité et une fraternité d’équipage.

Décisionnaire dans la manœuvre, l’arme blindée cavalerie permet l’engagement des forces par l’acquisition du renseignement de contact, comme en témoigne le général de corps d’armée Michel Yakovleff, vice-chef d’Etat-major au supreme headquarters allied power Europe (SHAPE) : « toute cette notion de préparation de la décision, d’arracher le renseignement, tout ceci est typique de la cavalerie ». Des caractéristiques qui permettent à l’ABC de se positionner comme un élément essentiel du nouveau modèle stratégique Au Contact.

Au cœur de la « Force Scorpion », l’arme blindée cavalerie fait en effet figure de pilier comme l’a souligné le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’Etat-major de l’armée de Terre : « dans le modèle Au Contact, l’arme blindée cavalerie occupe une part extrêmement importante puisque dans chacune des divisions et chacune des brigades, il y aura un régiment de l’ABC ». Un exemple d’équilibre achevé entre tradition et modernité, ciment de la cohésion et vecteur de l’efficacité des cavaliers au sein de l’armée de Terre.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:55
Helidax franchit la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans

L’arrivée du discret EC120 a été un soulagement pour les riverains de Dax, fatigués des sifflements des Gazelle photo Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

14 octobre 2015 par Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

Helidax, le centre français de formation des pilotes d’hélicoptère militaires géré par DCI célèbre ses 100.000 heures de vol, à Dax. Le partenariat public-privé fonctionne à plein rendement. DCI investit dans de nouveaux hélicoptères pour former les pilotes étrangers.

 

Il aura suffit de cinq ans d’activité à Helidax pour franchir ce cap symbolique : 100.000 heures de vol sur les EC120 « Calliopé » rouge et blanc, les couleurs de la ville de Dax. Chaque année, la base école général Navelet consomme donc près de 25% des heures de vol totales de l’Alat. Mais l’activité ne s’y fait pas qu’au profit de l’aviation légère de l’armée de terre : dans un bel exemple de mutualisation des moyens, Dax accueille tous les futurs pilotes étatiques français : Alat donc, mais aussi aéronavale, armée de l’air et gendarmerie. Citons aussi les quelques pilotes d’hélicoptères militaires belges (une poignée par an…) qui se retrouvent également dans les Landes pour leur formation de base. Au total, une centaine de brevets sont remis chaque année à Dax et le partenariat public-privé soutenant cette activité est souvent cité en exemple.

 

Suite de l’article

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:55
Jour J pour le service militaire volontaire (màj)


14 oct. 2015 par Armée de Terre

 

 

Premier site à accueillir le nouveau dispositif d'insertion professionnelle, le centre de service militaire volontaire (SMV) de Montigny-les-Metz ouvre ses portes.

Né de la volonté du Président de la République de renforcer la cohésion nationale, le SMV propose aux jeunes Français de 18 à 25 ans, un parcours d'insertion vers l'emploi au sein d'unité militaires spécifiques.

 

Dossier de candidature Lorraine (format pdf, 215 kB).


A travers cette vidéo, découvrez comment se déroule le recrutement des candidats à cette formation sur le site de Brétigny-sur-Orge qui ouvrira ses portes le 3 novembre prochain.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 8 octobre 2015, le mandat du GTD Chimère s’est achevé après 4 mois d’opération dans la bande sahélo-saharienne.

 

Le mandat du GTD Chimère, commandé par le colonel Vincent Tassel, chef de corps du 8eRégiment de parachutistes d’infanterie de marine (8eRPIMa), a été marqué par une activité opérationnelle dense. Les unités déployées sur les différentes emprises ont ainsi été continuellement engagées dans des opérations de niveau groupe à compagnie, parmi lesquelles trois opérations aéroportées (Kounama 4, 5 et 6).

 

Menées en partenariat avec les Forces armées nigériennes (FAN) au Nord-Niger, importante zone de transit entre la Libye et le Nord-Mali, les opérations Kounama auront permis d’entraver les flux des Groupes armés terroristes (GAT) à l’extrême Nord du Niger avec, entre autres, l’interpellation de quatre présumés terroristes, la saisie de trois pickups, de plusieurs centaines de kilos de drogue, et de nombreuses armes.

 

Ces opérations auront encore une fois souligné la complémentarité des moyens aériens et terrestres déployés dans la Bande sahélo-saharienne (BSS), notamment dans le cadre d’opérations aéroportées.

 

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Désormais, c’est le GTD Douaumont, aux ordres du colonel Etienne du Peyroux, chef de corps du Régiment d’infanterie – chars de marine (RICM) qui est déployé dans la zone Est de l’opération Barkhane. Il est constitué de deux sous-groupements à dominante blindée armés par le RICM, complétés de deux sections du 2eRégiment d’infanterie de marine (2eRIMa), de sapeurs du 6eRégiment du génie (6eRG) et d’artilleurs du 11eRégiment d’artillerie de marine (11eRAMa).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 07:56
Les CFIM, maillons essentiels de la chaîne de formation

 

14/10/2015 armée de Terre

 

Créés pour assurer la formation générale des engagés volontaires de l’armée de Terre, les centres de formation initiale des militaires du rang (CFIM) se réorganisent afin de pouvoir répondre à la nouvelle politique de recrutement.

 

C’est le cas du CFIM de Bitche (Moselle) qui a décidé de mettre en place une compagnie supplémentaire d’encadrement amenée à former plus d’un millier de jeunes engagés durant l’année.

 

Les CFIM vont donc jouer un rôle essentiel dans la formation des militaires du rang de l’armée de Terre dont l’objectif est de recruter 11 000 hommes supplémentaires pour l’année 2015 – 2016.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 18:45
photo FFDj - C. Veron / Armée de Terre

photo FFDj - C. Veron / Armée de Terre

 

14/10/2015 Sources : État-major des armées

 

L’exercice Ouerka 2015, conçu et conduit par le 5e Régiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM), s’est déroulé du 21 septembre au 7 octobre 2015 à Djibouti et a réuni plus de 300 militaires français du 5e RIAOM et Marines US de la 15th Marine Expeditionary Unit (15th MEU). L’entraînement visait à parfaire la préparation opérationnelle au combat interarmes en zone désertique des unités terrestres déployées à Djibouti. Il participe aussi à la coopération bilatérale avec les forces américaines qui a pour objectif de développer l’interopérabilité des unités.

 

Le 3e escadron du 5e RIAOM et les soldats de la 15th MEU ont armé un sous-groupement tactique interarmes mixte pour conduire une opération offensive de contrôle du massif de Koron-Ouerka. Les troupes au sol ont été appuyées par un sous-groupement aéromobile composé d’hélicoptères français (Puma et Gazelle) et américains (Huey et Cobra).

 

Les unités ont réalisé une phase d’aguerrissement et de combat à pied avant de s’entraîner au tir et à la manœuvre sur les matériels français (AMX10 RCR et mortier de 120 mm) et américains (LAV 25 pour Light Armored Vehicle) armant les unités basées sur la base avancée temporaire désert implantée dans le désert du Qaïd.

 

Un exercice de synthèse auquel ont participé les forces spéciales de Djibouti a constitué l’aboutissement de l’entraînement qui, d’après le lieutenant-colonel (USMC) Greeley de la 15th MEU de « mettre en valeur l’interopérabilité à tous les échelons de commandement et de permettre le partage des bonnes pratiques et le développement de la fraternité d’armes ».

 

L’ensemble des participants s’est ensuite vu décerner le brevet du 124e stage de l’école du désert des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo FFDj - C. Veron / Armée de Terrephoto FFDj - C. Veron / Armée de Terrephoto FFDj - C. Veron / Armée de Terre
photo FFDj - C. Veron / Armée de Terre

photo FFDj - C. Veron / Armée de Terre

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er octobre 2015, le Groupe autonome d’aide à l’engagement débarqué (GAAED) de la compagnie d’appui des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), renforcé d’un groupe cynotechnique, a conduit un exercice de combat en zone urbaine.

 

Profitant des infrastructures disponibles sur le camp de Port-Bouët, le GAAED a conduit une série d’exercices spécifiques afin d’entretenir ses savoir-faire en matière de combat en zone urbaine. La majeure partie de l’entraînement consistait à aborder une habitation et à y neutraliser un ennemi identifié. Ces exercices ont permis d’entrainer le GAAED à l’une de ses spécificités qui consiste à collecter du renseignement pour conduire ou appuyer des actions ciblées de neutralisation. La présence d’un groupe cynotechnique a enrichie cette activité. Selon les légionnaires du 2e régiment étranger d’infanterie qui ont armé ce GAAED, « disposer de chiens apporte une plus-value. Outre l’effet psychologique qu’ils ont sur l’ennemi, les chiens sont très efficaces en zones sombres dans lesquelles ils peuvent localiser rapidement la menace. »

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:55
photo EMHM / Armée de Terre

photo EMHM / Armée de Terre

 

13/10/2015 armée de Terre

 

Les 18 et 19 septembre, dans la cour du château de Vincennes, s’est déroulée la 45e journée Bleu-Jonquille, cérémonie traditionnelle rassemblant les différentes unités de chasseurs de l’armée de Terre. L’occasion pour le détachement de l’Ecole militaire de haute montagne (EMHM) d’étrenner son tout nouveau fanion. Mais que représentent ces fanions et comment sont-ils homologués ?

 

Conçu au 18 siècle pour l’établissement des camps et pour marquer les cantonnements d’unités, le fanion devient sous l’Empire un simple instrument d’alignement dans les rangs des troupes. De nos jours, le fanion de tradition est devenu la marque collective des unités non dotées d’un drapeau. Ainsi, les différentes compagnies de l’armée de Terre sont dotées d’un fanion qui leur est propre, tandis que les régiments possèdent leurs drapeaux ou étendards.

 

Il y a presque trois ans, quelle ne fut pas la surprise du commandant de l’EMHM de découvrir que son fanion traditionnel n’était pas conforme à la réglementation en vigueur dans l’armée de Terre. En effet, c’est l’état-major des armées qui définit aujourd’hui les règles d’attribution et le droit de port d’un fanion tandis que le Service historique de la Défense (SHD) l’homologue par un numéro et définit les dimensions, ornementations, inscriptions et couleurs.

 

Suite à cette découverte, une longue procédure menée par l’EMHM débute auprès de sa brigade d’affectation, la 27e brigade d’infanterie de montagne, et se poursuit jusqu’au ministère de la Défense. Une homologation qui aboutit finalement en mars 2014. Réalisé et livré par la chaîne de soutien, le fanion tant attendu est enfin présenté les 18 et 19 septembre derniers, lors des 45e journées Bleu-Jonquille, à Vincennes.

 

Ce nouveau fanion répond désormais pleinement aux normes relatives au patrimoine de tradition des unités de l’armée de Terre. Il entre ainsi dans la grande famille des chasseurs et de ses traditions. Prochainement, son baptême montagnard aura pour cadre un sommet prestigieux du massif du Mont Blanc, à la hauteur de l’honneur qu’il mérite.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:55
Défense : HeliDax, enfin un PPP gagnant-gagnant

Sur les 36 hélicoptères, 32 sont disponibles tous les matins pour les élèves de l'EALAT et 100% des moyens demandés par l'école ont été fournis", explique à La Tribune le PDG de DCI, Jean-Michel Palagos - photo DCI

 

14/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

HeliDax a fêté le franchissement de la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans d'exploitation. Sa flotte de 36 hélicoptères Colibri (H120) est dédiée à la formation de base des pilotes des trois armées et de la gendarmerie.

 

Et si HeliDax était un cas d'école. Dans le maquis des Partenariats publics-privés (PPP) qui plombent le budget de l'État, la filiale à 50-50 entre DCI (Défense Conseil International) et INAER Helicopter France, est l'arbre qui cache la forêt. Implanté sur le site de l'école de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) à Dax, HeliDax a d'ailleurs fêté mardi le franchissement de la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans d'exploitation. Sa flotte de 36 hélicoptères Colibri (H120) est dédiée à la formation de base des pilotes des trois armées et de la gendarmerie.

D'une durée de 22 ans, ce PPP est le premier contrat de ce type, qui avait été signé en 2008 par le ministère de la Défense. Selon un rapport de la Cour des comptes, publié en 2011, des loyers annuels d'un montant maximal d'environ 24 millions à partir de 2012 seront versés par l'État pendant vingt ans. La formation reste, en revanche, assurée par des instructeurs de l'armée. Selon DCI, HeliDax enregistre un chiffre d'affaires annuel de 23 millions d'euros.

 

Un succès gagnant-gagnant

Pourquoi HeliDax est-il est un succès ? "Sur les 36 hélicoptères, 32 sont disponibles tous les matins pour les élèves de l'EALAT et 100% des moyens demandés par l'école ont été fournis", explique à La Tribune le PDG de DCI, Jean-Michel Palagos. Il précise également que la flotte d'HeliDax a un taux de disponibilité de 90% pour environ 20.000 heures de vols par an. "C'est un très beau succès", assure-t-il. "Notre flotte d'hélicoptères, avec poste de pilotage numérique, permet aux élèves de se préparer aux interfaces des hélicoptères modernes (Tigre, NH 90 Caïman)", rappelle-t-il. Ainsi depuis mai 2010, les appareils d'HeliDax ont participé à la formation de plus de 500 élèves pilotes et moniteurs issus des trois armées.

Selon le commandant de la base école de l'ALAT, le colonel Benoit Cirée, cité dans le premier communiqué du groupe DCI publié mardi, "l'externalisation des heures de vol et de la maintenance associée à la formation par les moniteurs militaires, cœur de métier de l'EALAT est bien un modèle de performance. Cette combinaison est un atout majeur pour préparer les pilotes de combat de demain aux hélicoptères de nouvelles générations. Je suis ravi du succès de ce partenariat que beaucoup considèrent avec intérêt".

En outre, HeliDax met à disposition lors des heures de substitution, notamment en été, les Colibri pour des missions de sécurité (feu de forêts...). Grâce à ses infrastructures, la société de services fournit entre autre des prestations de maintenance d'hélicoptères (moteur, avionique et structure) ainsi qu'une assistance à l'achat d'appareils. Ce qui lui procure des revenus tiers que HeliDax et l'État se partagent, précise Jean-Michel Palagos. En 2015, le nombre d'heures de vol de substitution devrait s'élever à 3.500 heures en 2015 et il est prévu 4.200 heures en 2016.

 

HeliDax parie sur les revenus tiers

Jean-Michel Palagos parie de plus en plus sur les revenus tiers en misant sur la formation de pilotes étranger. HeliDax a déjà commencé à former des pilotes belges et nigériens. Dans ce contexte de croissance, DCI a annoncé mardi l'acquisition de trois premiers hélicoptères pour son Centre International de Formation Hélicoptère (CIF-H), basé sur les sites de l'EALAT à Dax et au Luc-en-Provence et créé en février 2015. Le premier appareil devrait être en ligne de vol dès la fin 2015 et les deux autres au cours du premier semestre 2016. Ces trois hélicoptères voleront sous les couleurs de DCI.

"Cette acquisition répond à la très forte demande de pays amis de la France dans le domaine de la formation initiale technique et tactique des pilotes d'hélicoptère. Les besoins du CIF-H s'élèvent pour la seule année 2016 à environ 3.000 heures de vol", a expliqué un deuxième communiqué de DCI.

En 2015, le CIF-H devrait former 14 pilotes koweïtiens, puis 14 autres en 2016, précise à La Tribune Jean-Michel Palagos, qui croit au "potentiel" de cette école. Le Brésil et le Gabon seraient par ailleurs intéressés par la création d'une école, à l'image de celle du Qatar. Cet émirat a lancé en 2011 avec DCI une école de formation de pilotes d'hélicoptères militaires à Doha, dont le soutien des hélicoptères est fondé sur le modèle d'HeliDax.

 

Un outil plus efficient

Selon DCI, le prix à l'heure de vol se situe en 2015 autour de 1.100 euros, contre environ 2.300 euros avant le contrat de PPP HeliDax. Des chiffres à prendre avec précaution en raison des différences entre comptabilité publique et comptabilité privée. "Cette différence de prix, du simple au double, s'explique essentiellement pour deux raisons, explique-t-on chez DCI : non seulement les nouveaux appareils consomment un tiers de carburant en moins mais en plus, ils nécessitent trois fois moins de maintenance que le parc antérieur". Et Jean-Michel Palagos de conclure, "nous rendons le même service avec 36 appareils qu'avec plus de 50 auparavant. HeliDax est plus efficient grâce à une organisation de la maintenance plus pertinente notamment".

Auparavant, l'EALAT de Dax qui assurait la formation initiale de 130 pilotes et 60 instructeurs par an, disposait d'une flotte de 53 hélicoptères Gazelle dont l'entretien et la mise en œuvre étaient assurés par un effectif de 175 personnes. Aujourd'hui HeliDax fonctionne avec plus de 50 personnes dédiées au management ainsi qu'à la logistique, la maintenance et à la navigabilité des appareils. Selon la Cour des comptes, le recours au PPP semble surtout se justifier par la possibilité offerte de disposer rapidement d'une flotte renouvelée, payée en 22 loyers annuels, ce qui était difficile en cas d'acquisition patrimoniale

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:55
photo 7e BCA

photo 7e BCA

 

22.09.2015 par 7e BCA

 

A l’occasion du 170e anniversaire des combats de SIDI-BRAHIM, les 45e journées Bleu-Jonquille, fête nationale des Chasseurs ont eu lieu les 18 et 19 septembre 2015 à Paris et Vincennes avec la passation du Drapeau entre le 27e BCA et 7e BCA.
Les commémorations ont débuté avec la traditionnelle cérémonie des combats de SIDI- BRAHIM dans la cour du château de VINCENNES, aux ordres du général WATTECAMPS.
A cette occasion, le 7e BCA a eu l’honneur de recevoir le Drapeau des chasseurs des mains du 27e BCA, et ce, pour l’année entière, sous les yeux de la Fédération Nationale des Anciens Chasseurs (FNAC), du 13e BCA, du 16e Bataillon de Chasseurs, de l’Ecole Militaire de Haute Montagne, du 2e Régiment de Hussards et de l’Ecole d’Infanterie.
Chasseurs, hussards, amicalistes, élus et autorités civiles et militaires ont ensuite partagé un verre dans la cour du château de VINCENNES qui abrite le Tombeau des Braves.

La commémoration s’est ensuite déroulée sous l’Arc de Triomphe avec le ravivage de la Flamme en présence du général de corps d’armée LE RAY, d’une compagnie d’Honneur du 7e BCA, des amicalistes, et des chefs de corps accompagnés de leur fanion.

Les combats de SIDI-BRAHIM évoquent le courage et l'abnégation de ces hommes qui ont donné leur vie pour la France. Les « chasseurs » se distinguèrent le 23 septembre en 1845 en Algérie, où une poignée d'hommes a résisté plusieurs jours face aux 6000 cavaliers d'Abd El Kader, refusant de se rendre.

 

Reportage photos

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

13.10.2015 Ministère de la Défense

 

Sur le terrain, il faut se camoufler pour ne pas être distingué des éléments naturels. Le mécanisme de reconnaissance humain détecte tout ce qui tranche avec l’environnement, dans la forme et le mouvement. Fixé par l’œil, l’élément perçu est analysé par le cerveau. Ses contours, essentiellement, sont comparés aux différentes formes connues stockées dans la mémoire de l’observateur. La silhouette humaine est identifiée par les contours de la tête, des épaules, du tronc avec ou sans les membres supérieurs, et du « V » inversé des jambes.
Pour se dissimuler, le fantassin doit casser les formes de son corps, à l’aide de tenues de camouflage et de branchages par exemple. Le cerveau trompé de l’adversaire ne disposera plus d'une forme perceptible à comparer avec ses modèles de référence, et il sera en défaut de solution d'identification.

 

Reportage photos

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:55
photo 92e RI - Armée de Terre

photo 92e RI - Armée de Terre

 

12 octobre 2015 Par Christophe Forcari – Liberation.fr

 

Deux députés ont vu rouge après l'appel d'offres réservé à des entreprises européennes visant à remplacer le fusil d'assaut français. Sauf que plus aucun industriel hexagonal n'est capable de produire les fameux fusils.

 

Le prochain fusil d’assaut de l’armée française ne sera pas de fabrication hexagonale. Le «clairon», surnom donné à l’arme de dotation du fantassin, ne sonnera plus la charge. Et le coup de gueule lancé par les deux députés français, Philippe Meunier (Les Républicains-Rhône) et le communiste Jean-Jacques Candelier (Nord) dans une lettre adressée au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’y changera rien. «Nous comptons sur votre sens de l’Etat pour revenir sur votre décision d’acheter un fusil d’assaut étranger afin de consolider notre filière nationale de l’armement terrestre du "petit ou gros calibre"», lui écrivent les deux élus. Encore faudrait-il que la filière existe encore.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:45
Un Cahier du retex sur 50 années d'opex de l'armée de terre en Afrique


13.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Le Centre de Doctrine d’Emploi des Forces vient de publier dans la collection "recherche" des Cahiers du RETEX une étude sur "50 ans d'opex en Afrique (1964-2014)". Cette étude ne porte que sur l'implication et l'action de l'armée de terre.

Ce Cahier été réalisé conjointement par le capitaine Nicolas Rey et Valentin Germain, sous la direction de Julie d’Andurain, chef du Bureau Recherche et du Colonel Ghislain Huyghues-Despointes, Chef du Bureau Enseignements des Opérations.

 

Pour y accéder, cliquer ICI

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
photo 4e RCH

photo 4e RCH

 

14.10.2015 par 4e RCH

 

Mercredi 14 octobre, 8h00, le drapeau francais flotte sur le camp militaire de Chama, au sud du Liban. L’état major non-permanent de la brigade alpine franco-italienne (EMNPBAFI) armant le poste de commandement du secteur ouest de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) a organise une ceremonie des couleurs pour officiliaser l’entree du contingent français.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 06:55
Base de Dax - photo DCI

Base de Dax - photo DCI

 

13/10/2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

HeliDax, fruit d'un partenariat public-privé entre le groupe DCI (opérateur du transfert du savoir-faire militaire français à l'international) et Inaer Helicopter France, monte en puissance. La base école de l'Aviation légère de l'armée de terre (EALAT) a dépassé, en cinq ans, les 100 000 heures de vol avec des appareils EC120 Colibri dans leur configuration Calliopé.

Ce PPP d'HeliDax porte sur la fourniture d'heures de vol au profit de l'EALAT pendant vingt-deux ans. On externalise des heures de vol et la maintenance mais la formation reste l'apanage des moniteurs militaires, commandés par le colonel Benoît Cirée. " Cette combinaison est un atout majeur pour préparer les pilotes de combat de demain aux hélicoptères de nouvelles générations ", explique-t-il.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 17:55
photo DGA

photo DGA

 

13/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La direction générale de l’armement (DGA) a prononcé, le 29 septembre 2015, la qualification de la version non blindée du camion du programme « porteurs polyvalents terrestres » (PPT).

 

La loi de programmation militaire, actualisée en juillet dernier, prévoit la livraison d’un premier ensemble de 900 camions PPT, dans le cadre du renouvellement des capacités logistiques de l’armée de terre. Ce programme vise à la doter d’une nouvelle série de camions pour le ravitaillement, le transport de postes de commandement et de systèmes d’armes, ainsi que pour l’évacuation de véhicules endommagés, sur le territoire national et sur les théâtres d’opérations extérieurs. Sa gamme comprend à ce jour deux modèles : un transport de fret en conteneur et un véhicule dépanneur. Ils possèdent 4 essieux toutes roues motrices (8x8). La livraison des 200 premiers véhicules, commandés en 2010 et disposant d’une cabine blindée, avec protections balistiques et anti-mines, s’est achevée en juin 2015. Les deux modèles ont été utilisés en opération.

 

photo STAT / Armée de Terre

photo STAT / Armée de Terre

La version non-blindée, qui vient d’être qualifiée par la DGA, a fait l’objet d’une commande de 250 exemplaires camions de transport de fret, en janvier 2014. Elle sera complétée, d’ici la fin de l’année, par une commande de 450 véhicules identiques. Ces 700 véhicules seront livrés de 2016 à 2018.

photo DGA

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REPERE

La qualification des systèmes d’armes est l’aboutissement d’un processus de vérification et de validation qui permet à la DGA d’attester qu’un produit, conforme au dossier de définition, satisfait aux exigences du besoin spécifié et qu’il peut être produit et soutenu.

 

En savoir +

Communique de Presse - La DGA qualifie la troisième version du nouveau camion de transport logistique de l’armée de terre (format pdf, 27 kB).

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 16:55
photo Armée de Terre

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13 oct. 2015 par Armée de Terre

 

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/10/2015 Armée de Terre

 

Une victime de stress post-traumatique (SPT) n'est pas malade, elle est blessée. Afin d'accompagner les militaires blessés en service souffrant de SPT, un stage de 9 jours s'est déroulé du 26 septembre au 4 octobre 2015 à Beuil. Objectif : se reconstruire via le sport et ainsi améliorer de façon significative la motivation des blessés, leur bien-être et leur estime de soi.

 

500 de nos soldats en activité sont en effet suivis pour ces blessures psychiques qui sont prises en compte par l'armée depuis la 1re Guerre mondiale. Pour poursuivre son engagement, la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (CABAT) a donc regroupé stagiaires et soignants autour de la 5e édition d'un stage proposant activités physiques, exercices de conception de projets et mises en situation de management.

 

Ecoutez leurs témoignages.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 15:50
Posé d’un groupe de commandos parachutistes (GCP) du 1er RCP sur la zone de saut de Woodbridge. Photo J. Bardenet Armée de Terre

Posé d’un groupe de commandos parachutistes (GCP) du 1er RCP sur la zone de saut de Woodbridge. Photo J. Bardenet Armée de Terre

 

12/10/2015 armée de Terre

 

Du 28 septembre au 07 octobre 2015, près de 1 400 soldats de la 11e brigade parachutiste et de la 16th air assault  brigade ont participé à un exercice binational dans le sud-est du Royaume-Uni.

 

L’exercice avait pour but de poursuivre l’entrainement d’une force d’intervention rapide franco-britannique composée de deux bataillons d’infanterie aéroportée et d’éléments d’appui et de soutien. L’état-major est binational, la nation ayant le commandement fournit 70 % des effectifs.

 

Eagle Amarante a rassemblé 1 400 militaires dont 350 soldats français issus des brigades parachutistes, d’aérocombat, logistique et du renseignement. Cet exercice découle du traité de Lancaster House signé en 2010 par la France et la Grande Bretagne. Il vise notamment à renforcer la coopération des deux nations dans le domaine de la Défense.

 

Note RP Defense : Voir reportage photos 1 - photos  2

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 10:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

12.10.2015 par Ministère de la Défense

 

Dans toute forme de combat, surprendre son ennemi est un avantage considérable. Pour réussir cette phase délicate, il est impératif de s’approcher au plus près de son adversaire et de l’observer sans se faire repérer. Sur le terrain, le fantassin doit se fondre dans l’environnement ambiant. Il va devenir indécelable grâce au camouflage, l’art de la dissimulation.

 

Reportage photos

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 11:35
FANC : Exercice Mhãnüü 2015

 

09/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 septembre au 2 octobre 2015, les militaires des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) implantés sur la Base aérienne 186 (BA 186) Lieutenant Paul Klein ont conduit l’exercice Mhãnüü 2015 qui s’est principalement déroulé dans la région de Poum, au Nord de la Nouvelle-Calédonie, à 400 km de Nouméa.

 

Cet entraînement visait à entretenir la capacité opérationnelle de la base aérienne dans le cadre des missions réalisées par l’armée de l’Air au profit de l’armée de Terre, de la Société nationale de secours en mer (SNSM) et du Centre de coordination de sauvetage maritime (MRCC) de Nouméa. L’exercice, pour lequel une soixantaine de militaires a été déployée sur le terrain, a associé les moyens de la BA 186 (deux Puma, un Casa et l’escadron de protection), un groupe de combat du régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie, des moyens humains et un camion avitailleur du service des essences des armées, une équipe du centre médical interarmées, des moyens de la SNSM et du MRCC. Lors de cet exercice, une base opérationnelle avancée aéromobile a été projetée dans la région de Poum. Cela a aussi été l’occasion pour les aviateurs de réaliser les missions et entraînements suivants : vols en formation de jour et de nuit, infiltration de nuit, levée de doute sur piste sommaire, posé d’assaut de jour et de nuit sur piste sommaire, largage de parachutistes de nuit, navigation tactique avec menace sol/air et largage de petits colis, recherche et secours sur terre et en mer avec la SNSM et évacuation sanitaire.

 

Suite de l’article

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

7 Octobre 2015 Marine nationale

 

Du 21 septembre au 2 octobre 2015, l’École de spécialisation sur hélicoptères embarqués (ESHE) a accueilli et formé à l’appontage 12 pilotes d’hélicoptères de provenance diverse (armée de Terre, armée de l’Air, Gendarmerie).

 

Ce stage, effectué sur hélicoptère Alouette III, a permis aux stagiaires d’être formé au survol maritime et aux techniques de treuillage, de VERTREP (vertical replenishment – ravitaillement vertical) et d’appontage sur petite plate-forme. Le travail de l’ensemble du personnel de l’escadrille 22S, techniciens et membres d’équipage, a permis de réaliser pendant ces 2 semaines plus de 90 heures de vol et 350 appontages. Avec ce certificat d’aptitude à l’appontage, les stagiaires peuvent désormais participer à des missions héliportées sur des bâtiments croisant sur toutes les mers du monde.

 

L’ESHE est située sur la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, et a pour vocation de former les pilotes de la Marine nationale à l’appontage, avant qu’ils ne rejoignent leurs flottilles. Elle est également un passage obligé pour les pilotes des autres armées qui souhaitent embarquer ponctuellement sur un bâtiment de la Marine.

photo Marine Nationale

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:45
Djibouti: Marines et chasseurs à l'Ecole du désert

 

08.10.2015 par P. Chapleau - Lignes de Défense

 

L'exercice Ouerka 2015 a pris fin mercredi, au Centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Conçu et conduit par le 5e régiment interarmes d’Outre-mer de Djibouti, il avait débuté le 21 septembre avec la mise en place d'une Base Avancée Temporaire Désert (photo ci-dessus Adj Veron).

Ce type d’exercice, reconduit tous les quatre mois, vise à entrainer les unités au combat interarmes en zone désertique, dans un contexte interarmées et interalliés.

Outre un sous-groupement tactique interarmes français, articulé autour de l’escadron blindé du 4e Régiment de Chasseurs, près de 160 Marines de la 15th Marine Expeditionnary Unit de l'US Marine Corps ont également participé à cet exercice, soit plus de 300 soldats équipés d'AMX10 RCR, de mortiers de 120 mm et de LAV 25.

Petite innovation: l'intégration à l'exercice de l’équivalent d’un SGAM franco-américain (Puma, Gazelle, Huey et Cobra) apportant une capacité aéroterrestre (photo ci-dessous d'un tir de Hot par une Gazelle CC Roux).

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Enfin, l’intégration d’un élément des forces spéciales françaises a permis de travailler la coordination avec les forces conventionnelles.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 07:55
Hausse des effectifs au sein de l'armée française

 

08/10/2015 source JO Sénat - page 2452

 

Question écrite n° 16569 de M. Roger Karoutchi (Hauts-de-Seine - UMP) publiée dans le JO Sénat du 04/06/2015 - page 1289

M. Roger Karoutchi interroge M. le ministre de la défense sur la stratégie visant la hausse des effectifs de notre armée. Il prend bonne note de l'évolution des effectifs de l'armée française dans le cadre du projet de loi (AN n° 2779, XIVe leg) actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense. Ainsi, alors que les effectifs sont stabilisés pour l'année 2015, 2 300 postes devraient être créés pour l'année 2016, avant de connaître une nouvelle baisse en 2017, 2018 puis 2019. Il s'interroge dans ces conditions sur la possibilité de maintenir à leur niveau actuel les opérations extérieures et les missions du plan « Vigipirate » et souhaite prendre connaissance des mesures compensatoires éventuelles pour assurer la sécurité de la France, à la fois dans et hors nos frontières.

 

Réponse du Ministère de la défense publiée dans le JO Sénat du 08/10/2015 - page 2452

La loi n°  2015-917 du 28 juillet 2015 actualisant la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense prend en compte les évolutions du contexte stratégique intervenues depuis 2013. Les crises récentes (attentats commis au mois de janvier 2015 à Paris, activité des groupes terroristes dans la bande sahélo-saharienne ou en Irak, crise ukrainienne…) illustrent une dégradation certaine de la situation, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de nos frontières, et l'augmentation durable des risques et des menaces identifiés. Elles nécessitent la consolidation de notre effort de défense. Dans ce contexte, le Président de la République et le Gouvernement ont fait le choix d'augmenter le budget de la Défense de 3,8 Md€ par rapport à la trajectoire initiale établie par la LPM pour atteindre un montant de 162,41 Md€ entre 2015 et 2019. La diminution globale des effectifs du ministère sera ramenée de 33 675 à 14 925 équivalents temps plein au cours de la période 2014-2019, ce qui permettra notamment de porter, d'ici à 2016, les effectifs de la force opérationnelle terrestre à 77 000 hommes (au lieu des 66 000 prévus à l'origine par la LPM) et de renforcer les domaines du renseignement et de la cyberdéfense. Un effort particulier sera par ailleurs consenti en vue de renouveler et de compléter l'équipement de nos forces et d'améliorer la disponibilité des matériels. Dans ces conditions, les armées françaises disposeront de la capacité de faire face dans la durée à l'ensemble de leurs engagements opérationnels sur le territoire national comme sur les théâtres extérieurs. Les mesures engagées afin de réformer et de moderniser le ministère de la défense seront dans le même temps poursuivies.

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