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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 : NH90 - Caïman TTH

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

La référence des hélicoptères de manœuvre et d'assaut

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014- TIGRE HAD

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Hélicoptère d'appui-destruction

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014- programme SCORPION

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Présentation du programme SCORPION

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 - Véhicule blindé de combat d'infanterie

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Puissance de feu, moyen d'observation et haute mobilité pour emporter la décision

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 - VPS Véhicule de patrouille spéciale

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : Entraînement au franchissement d'obstacles en véhicules

 

Crédit : EMA / armée de Terre


Opération Sangaris, 10 juin 2014, à Bouar -  Entraînement au franchissement d'obstacles en véhicules.
 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : point de situation du 12 juin 2014

 

 

13/06/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 5 au 11 juin 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2000 hommes. Au  terme de quatre mois de mandat, une relève des unités est en cours. Les premiers soldats ont quitté le théâtre au début du mois de juin et sont passés par le sas de décompression à Chypre, réactivé pour faciliter leur retour. Le GTIA de Boissieu a relevé le GTIA Dragon à l’ouest du pays. Le GTIA Acier sera progressivement déployé à Bangui et Boda à partir de mi-juin, en remplacement du GTIA Savoie. Le GTIA Scorpion sera relevé dans quelques semaines et continue la sécurisation de l’est de la République Centrafricaine. Il se déploie depuis cette semaine en direction de Kaga-Bandoro, au Nord du pays. Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes. Ceux d’EUFOR RCA sont désormais de 600 hommes avec l’arrivée du contingent géorgien ; ils incluent 250 militaires français.

 

A Bangui, la force Sangaris poursuit sa mission de contrôle de zone en appui de la MISCA et des forces de sécurité intérieure centrafricaines dans les 3eet 5earrondissements. Cette semaine, la situation est restée calme dans la ville de Bangui et les indicateurs sanitaires et économiques restent stables : les établissements de santé sont toujours opérationnels (33), 75 établissements scolaires sont ouverts ainsi qu’une vingtaine de marchés.

 

Le 8 juin, la MISCA a appuyé les forces de sécurité intérieures centrafricaines dans une opération de désarmement volontaire initiée par le gouvernement de transition. EUFOR et Sangaris ont appuyé cette action en sécurisant la collecte de l’armement récolté auprès des mairies de chaque arrondissement, de Bimbo et de Begoa, et à la maison des jeunes de Fatima. Si un volume assez faible d’armement a été collecté, cette opération a cependant permis de confirmer la qualité de la coordination entre FSI, MISCA, EUFOR et Sangaris.

 

Dans l’ouest, le GTIA Dragon a été relevé le 6 juin par le GTIA de Boissieu à Bouar, en présence du général Soriano. Commandé par le colonel Armel Dirou, chef de corps du 4e régiment de chasseurs, il est composé de l’état-major et d’un peloton de ce régiment, d’une compagnie du 7ebataillon de chasseurs alpins, d’une compagnie du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine et d’un détachement de renfort..

 

La situation dans la région est calme en dépit d’une phase de tension au cours de la semaine entre certains camionneurs et la MISCA à la suite de l’annulation de l’escorte d’un convoi. Cette situation prouve que certains camionneurs craignent encore d’emprunter l’axe sans l’appui des forces internationales. Suite à cet incident, seuls 270 véhicules, dont 210 poids lourds, sont entrés dans le pays au cours de la semaine. Ce regain de tension vient rappeler qu’une attention permanente doit être accordée à cette zone.

 

Dans l’est subsistent des zones marquées par les affrontements. La force y trouve une situation caractérisée par une fracture communautaire et une grande attente envers Sangaris en matière de sécurité. Cette semaine, des combats ont ainsi eu lieu entre ex-seleka et anti-balakas dans le secteur de Bakala (nord-ouest de Bambari). Afin d’éviter que la situation ne s’envenime, une opération conjointe impliquant la force Sangaris, la MISCA et les forces centrafricaines a été menée au sud de Sibut. Elle a permis de désarmer des anti-balakas et de montrer à la population que les forces internationales s’opposent à tous les groupes armés susceptibles de la menacer.

 

Malgré ces tensions, des signes positifs sont observés dans la région. Une usine de sucre (SUCAF) va ainsi rouvrir à Ngakobo au sud de Bambari. Elle a été inaugurée le 5 juin en présence du COMANFOR et de l’ambassadeur de France en RCA. Alors que ce site de production avait été pillé en janvier 2013, la reprise de son activité renvoie un signal positif sur le développement du pilier économique, avec la perspective de générer 1300 emplois.

 

La semaine a également été marquée par le déploiement de la force Sangaris dans le couloir central conduisant de Sibut vers le Nord du pays. La reconnaissance de la ville de Dekoa s’est déroulée sans incident le 9 juin, grâce notamment au travail de concertation réalisé par le GTIA Scorpion en amont de son engagement. « Convaincre plutôt que de contraindre » est bien le principe qui guide l’action des forces françaises. Dans les jours à venir, la force poursuivra sa reconnaissance vers la ville de Kaga Bandoro. A terme, la réouverture de cet axe permettra de rétablir le lien entre le nord du pays et la capitale, tout en garantissant les conditions d’un déploiement futur des forces de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014
Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014
Sangaris : point de situation du 12 juin 2014Sangaris : point de situation du 12 juin 2014
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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014

 

13/06/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 9 juin, un Mirage 2000D de retour de mission s’est écrasé dans une zone semi-désertique à mi-chemin entre Gao et Niamey. Suite à une panne technique, l’équipage s’est éjecté, avant d’être récupéré sain et sauf. La zone du crash est depuis sécurisée en coopération avec les autorités nigériennes. Comme pour tout accident d’aéronef, l’objectif est dorénavant le relevage de l’épave.

 

Le 6 juin, lors d’une mission de contrôle de zone dans la région d’Almoustarat, au Nord de Gao, et sur renseignement de la population, des éléments de la force Serval ont découvert une importante cache d’armes. 11 roquettes de 122 mm ont ainsi pu être récupérées dans un puits avant d’être détruites.

 

Parallèlement, les missions des détachements de liaison et d’appui (DLAO) se poursuivent. Le 9 juin, à Tessalit, des séances d’entraînement ont été assurées au profit du bataillon SIGUI des forces armées maliennes. Les entraînements ont principalement porté sur les savoir-faire basiques tels que le déplacement, l’orientation, et la transmission d’un message.

 

Le 11 juin, la force Serval a apporté son appui à la MINUSMA suite à l’attaque suicide qui a visé son camp à Aguelhock et qui a fait 4 morts dans les rangs du bataillon tchadien. Le GTD Dio a assuré l’évacuation sanitaire d’une partie des blessés, qui ont été pris en charge par les structures médicales de Kidal et de Gao de la force Serval.

 

Enfin, les 8 et 9 juin ont été marquées par la visite du général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), auprès des militaires de l’armée de Terre déployés au Mali. Le CEMAT est arrivé le 8 juin à Bamako où un point des opérations lui a été présenté par le COMANFOR et les personnels du poste de commandement. En fin de soirée, il s’est adressé à l’ensemble des personnels de Bamako. Sa visite s’est poursuivie le lendemain par des déplacements à Tombouctou puis Tessalit pour y rencontrer les détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO). En fin de journée, il a été accueilli sur la PFOd de GAO où il a pu rencontrer l’ensemble des détachements.

Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 17:55
La construction du modèle « Cavalerie 2016 »

 

Par le Colonel Dominique Lemaire, directeur des études et de la prospective de l’Ecole de Cavalerie - Revue Cavalerie Mai 2014

 

La réorganisation de la cavalerie 2016, dont le principe et le modèle ont été validés par le CEMAT en décembre 2013, est désormais sur les rails. Conséquence de la publication du Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale d’une part, du vote de la loi de programmation militaire 2014-2018 d’autre part, ce nouveau modèle a été régi par une maxime : « Faire de toute contrainte une opportunité ».

Comme toute l’armée de Terre, la cavalerie, ou plus formellement la sous-fonction « Combat embarqué » et ses 11 régiments, devait rendre des effectifs et contracter le volume de ses équipements, ceci sans faire d’impasse capacitaire.

 

Le travail itératif mené dès le printemps 2014 avec l’EMAT, le CFT et notre arme soeur du combat de mêlée qu’est l’infanterie nous amène aux constats suivants :

 

1. Contrairement à la règle (encore dans les esprits de certains…) qui prévalait jusqu’au début du XXIe siècle, les forces terrestres sont durablement passées sur la logique du réservoir organique de forces (régiment, escadron…) capable d’être employé selon des configurations opérationnelles d’emploi liées clairement aux contingences de la mission (GTIA, SGTIA…). Cette exigence est illustrée dans le schéma ci-dessus.

 

2. Le peloton reste le plus petit dénominateur commun entre l’organisation et l’emploi.

 

3. Les différentes fonctions opérationnelles n’ont plus les moyens cohérents de faire des métiers marginaux, et la tâche des commandants d’unité au quartier doit donc être facilitée : faisons bien au quotidien ce que nous savons faire le mieux. Ceci a impliqué une réflexion commune avec l’infanterie sur la subordination organique d’unités comme les pelotons d’appui direct, relevant plutôt du style donné par le combat débarqué d’une part, comme les sections de reconnaissance régimentaire voire les sections antichars des régiments d’infanterie dont le style de combat relève plutôt du combat embarqué.

 

4. Les régiments et les escadrons AMX10 RCR en particulier souffraient jusqu’à présent d’un échenillage chronique avec la conséquence connue que pour faire un escadron selon le TUEM, il était nécessaire de démonter la valeur d’un demi-escadron supplémentaire (manque du troisième cavalier dans les VBL). Par ailleurs, les escadrons Leclerc disposaient au REO10 d’un effectif inférieur à la centaine.

 

5. La structure organique quaternaire des régiments reste une référence. Par ailleurs, la structure des pelotons à quatre Leclerc avait montré toute sa pertinence, et la présence d’une patrouille d’investigation avait également montré son utilité dans les pelotons Leclerc.

 

6. Compte tenu de la situation opérationnelle de référence passée et actuelle, toute unité de cavalerie a été - et sera - amenée à être projetée sous la forme d’un SGTIA à base de VBL quelle que fut sa dénomination (EEI, EAE…). Ceci entraîne le fait que toute unité est capable, à la MCP près, de générer cette unité et de maîtriser en « fond de sac » les savoir-faire de base de l’investigation. Par ailleurs, aucun EEI organique n’a été employé en tant que tel en opérations aux ordres d’un commandement de niveau 3 (cette observation factuelle ne remet pas en cause cette occurrence possible d’emploi).

 

Fort de ces constats, et compte tenu de l’objectif de déflation donné pour le chantier « Combat des blindés », l’organisation de la cavalerie proposée à l’automne 2013 a consisté à :

- Transférer la capacité des PAD à l’infanterie ;

- Proposer l’abandon de la capacité VAB-HOT ;

- Abandonner la description organique des EEI ;

- Organiser tout régiment de cavalerie sur un modèle quaternaire à trois escadrons canon et un escadron de reconnaissance et d’intervention. Ce dernier escadron, descendant organisationnel des EEI, ERIAC et EAE, est organisé sur le modèle des anciens ERIAC autour de quatre PRI identiques. Il a vocation à générer des SGTIA pour des missions d’intervention à dominante éclairage travaillant au profit d’un commandement de niveau 3 (brigade) ou 4 (GTIA). Selon la répartition des patrouilles reconnaissance ou missile, le PRI16 peut être employé sous les anciens formats PBL, PEI, PRIAC ou PAC. Enfin, les PRI ont également vocation à être employés comme SRR par les GTIA à dominante infanterie ;

- Densifier les escadrons Leclerc en passant les pelotons à quatre chars et quatre VBL, mettre fin à l’échenillage des escadrons AMX10 RCR en décrivant de nouveau en poste permanent le personnel manquant. Ces actions permettent de décrire tout peloton de cavalerie à 23 ou 24 cavaliers.

- Améliorer marginalement la description en organisation des ECL. En particulier, les groupes commando montagne et parachutiste seront alignés sur une même organisation.

 

Ce nouveau modèle, décrit plus précisément dans les pages de ce numéro de Cavalerie, a généré également des évolutions doctrinales sans remise en cause des fondamentaux. Enfin, pour ce qui est de formation, une généralisation de la formation à l’investigation pour tous les cadres sera réalisée et une nouvelle option « reconnaissance-intervention-missile » (RIM) sera mise en place dès l’automne 2014, reprenant le socle de l’option éclairage appelée à disparaître, et donnant une cohérence au cursus de formation des cadres appelés à servir en ERI.

 

L’ordre d’opérations « Cavalerie 2016 » du 28 février 2014 reprend les grands principes et actions induites par cette nouvelle réorganisation.

 

 

EMAT : état-major de l’armée de Terre

CFT : commandement des forces terrestres

GTIA : groupement tactique interarmes

SGTIA : sous-groupement tactique interarmes

TUEM : tableau unique des effectifs et matériels (décrit l’organisation en opérations)

REO : référentiel en organisation (décrit l’organisation en France)

EEI : escadron d’éclairage et d’investigation

EAE : escadron d’aide à l’engagement

MCP : mise en condition avant projection

PAD : peloton d’aide à l’engagement

ERIAC : escadron de reconnaissance et d’intervention antichar

PRI : peloton de reconnaissance et d’intervention

PBL : peloton de blindés légers (peloton à quatre patrouilles VBL : une de commandement, trois d’éclairage sans missile)

PEI : peloton d’éclairage et d’investigation (peloton à quatre patrouilles VBL : une de commandement, deux d’éclairage, une antichar avec MILAN)

PRIAC : peloton de reconnaissance et d’intervention antichar (pelotons à quatre patrouilles VBL : une de commandement, une d’éclairage, deux antichar avec MILAN)

PAC : peloton antichar (pelotons à quatre patrouilles VBL : une de commandement, trois antichar avec MILAN)

ECL : escadron de commandement et logistique

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:55
Le canon 155 AUF1

 

12 Juin 2014 Armée de Terre

 

L'AUF1 sera en service jusqu'en 2025. Ses capacités mobiles lui confère une place prépondérante sur terrains difficiles et son canon de 155 mm une force de frappe considérable.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile

 

11/06/2014 Sources : EMA

 

Le 9 juin 2014, sur le camp de M’Poko à Bangui, s’est déroulé le transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile (SGAM) de l’opération Sangaris.

 

Au cours de la cérémonie, le général Soriano, commandant de la force Sangaris, a tenu à souligner l’engagement sans faille du SGAM dans un environnement opérationnel complexe et des conditions climatiques rudes pour les hommes et leurs machines.

 

Composé de six hélicoptères de manœuvres Puma et de quatre Gazelle, le SGAM a effectué plus de 900 heures de vol et environ 450 missions au cours de ses quatre mois d’engagement.

 

Opérations d’appui lors du déploiement d’un groupement tactique interarmes (GTIA), missions de reconnaissances dans la profondeur, ou encore évacuations sanitaires, le SGAM a aussi été déployé pour soutenir les unités pendant les opérations, permettant ainsi de maintenir leurs capacités. Les pilotes et les « maintenanciers », mais aussi le module IMEX (immediate extraction) du nouveau mandat ont d’ores et déjà pris en compte le cadre espace-temps de leur engagement sur un vaste théâtre des opérations.

 

2 hélicoptères Fennec de l’armée de l’Air complètent ce dispositif pour réaliser des missions de reconnaissance et d’observation.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
Sangaris : transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 11:55
Dans la peau d’un météorologue

 

11/06/2014 Sources : EMA

 

L’adjudant Laurent est chef prévisionniste au 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Etain depuis 2010. En tant que météorologue, il est une aide à la décision pour le commandement. Il est également en charge de la protection aéronautique pour les équipages : il briefe les commandants de bord des aéronefs sur les conditions météo au cours de leur vol, du décollage à l’atterrissage.

 

En opération, il observe tout ce qui peut avoir un impact sur les forces aéromobiles et terrestres. Arrivé sur le théâtre le 16 avril 2014 pour son deuxième mandat Serval à Gao, il travaille essentiellement au profit des unités déployées dans le Nord-Mali.

 

Equipé d’une station portable de recueil et d’information météo, d’un Synergie nomade et d’une station d’observation avec des capteurs de vent, de température, de pression et de pluviométrie, l’adjudant Laurent est également en liaison avec le centre interarmées de soutien météo-océanographique des forces (CISMF) de Toulouse qui lui assure une veille météo. « On a progressé en matière de prévision depuis la fin des années 2000 avec la création du CISMF, nous avons un rôle important dans la prise de certaines décisions en opération. Heureusement, j’ai des contacts avec mon homologue à Bamako. »

 

Evoluant selon des mécanismes très différents de ceux connus sous les latitudes européennes, le climat tropical fait encore l’objet de recherches et s’avère compliqué sans formation spécifique. « L’échelle spatio-temporelle est beaucoup plus importante sous les tropiques, on devine les risques mais il est difficile de faire des prévisions précises. »

 

Il n’y a pas beaucoup de réseau d’observation au Nord-Mali, c’est pourquoi suite à un épisode pluvieux assez important dans la nuit du 9 au 10 mai, la radio malienne de l’ORTM (Office de radiodiffusion télévision du Mali) l’a sollicité pour connaître les caractéristiques de cet événement. « Cette année le phénomène était très étendu, des monts Hombori jusqu’à l’Adrar des Ifoghas, pour la partie Nord, avec beaucoup de pluie : 11,6 mm à Gao en 6h de temps et j’imagine que cela a pu être plus ailleurs. D’une manière générale, les premières grosses pluies arrivent au mois de mai. C’est pourtant tous les ans la même chose ici, mais quand il s’agit de météo, au Mali comme ailleurs,  les gens ont la mémoire courte »

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:55
Armée de terre : le général Bosser devrait être nommé chef d'état-major

 

 

Sauf changement de dernière minute et dans l'attente d'une nomination en conseil des ministres, le général Jean-Pierre Bosser devrait être désigné prochainement comme Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre (CEMAT). Il coifferait ainsi sur le poteau le général Didier Castres, longtemps donné comme favori

 

Issu des paras-colo, Jean-Pierre Bosser, 54 ans, a commandé le 8ème RPIMa puis la 11ème Berigade parachutiste. Il est aujourd'hui à la tête de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense). A ce poste sensible, il jouit de la pleine confiance du cabinet du ministre de la défense, qui souhaitait, il y a quelques mois encore, le maintenir dans cette fonction. 

 

Jean-Pierre Bosser est sans doute le candidat préféré de l'état-major de l'armée de terre, où l'on ne voit pas toujours d'un bon oeil l'arrivée du général Castres, au caractère trop entier. A cet égard, Jean-Pierre Bosser offre un profil très différent : «calme, posé, serein», c'est ainsi que le présentent ceux qui le cotoient. 

 

L'armée de terre est une institution très secouée par les récentes réformes et les dysfonctionnements (Louvois). Son moral est fragile et la fonction de Cemat est devenue celle d'un super-DRH.

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:55
Prix Schoendoerffer 2014

 

 

10/06/2014 Armée de Terre

 

Pour la première fois, le jury du prix cinématographique et audiovisuel de l’armée de Terre Pierre Schoendoerffer a primé, cette année, deux reportages dans deux catégories : format long et format court.

 

Sur le fil de Darwin, la dernière terre inconnue, documentaire réalisé par Jeanne Delasnerie et Jean-François Didelot pour Victorimage / GMHM,  et Capitaine Erbland, portrait d’un pilote de TIGRE (JT de France 2) de Clément Le Goff et Yann Moine sont ainsi récompensés par ce prix qui porte le nom d’un réalisateur engagé, Pierre Schoendoerffer. Une manière de perpétuer les valeurs de ses films cultes : 317e section , Section Anderson, Diên Biên Phu, et  Crabe-Tambour qui ont marqué des générations entières.

 

Pendant 90 minutes, Sur le fil de Darwin, la dernière terre inconnue nous plonge dans la traversée de la cordillère de Darwin (en Terre de feu, Patagonie), première mondiale réalisée en 2011, par six alpinistes de l’armée de Terre du groupe militaire de haute montage (GMHM) de Chamonix. Ce document exceptionnel, nous invite à vivre de l'intérieur, cette extraordinaire aventure humaine au cœur de l'une des dernières régions inexplorées au monde. Pendant 30 jours, le GMHM a filmé sa  progression incertaine et extrêmement dangereuse sur ces glaciers du bout de la Terre de feu. Ce documentaire dévoile comment, seule au monde, soumise aux pires conditions météorologiques de la planète et sans possibilité de secours, cette équipe de militaires a réussi là où toutes les tentatives précédentes avaient échoué.

 

Pour le format court, le prix revient au reportage de Clément Le Goff et Yann Moine : Capitaine Erbland, portrait d’un pilote de TIGRE (France 2 direction de l’information/JT). Ce sujet court dresse le portrait intimiste, tout en nuances, d’un pilote d’hélicoptère de l’armée de Terre, le capitaine Brice Erbland. Ce dernier évoque avec justesse, pudeur et sincérité, ses missions de combat en Afghanistan ou en Lybie aux commandes de son hélicoptère TIGRE. Il plonge le spectateur dans les méandres intellectuels qui régentent les dernières décisions qu’un pilote doit prendre, en mission de combat, au moment de faire feu ; son état d’esprit, la place pour le doute, le questionnement sur l’ennemi, être humain avant tout.

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:55
Prix Erwan Bergot 2014

 

 

05/06/2014 Armée de Terre

 

Le prix Erwan Bergot 2014 a été décerné à Andréi Makine, pour son ouvrage Le pays du lieutenant Schreiber, publié aux éditions Grasset.

 

Chaque année, depuis 1995, le prix littéraire de l’armée de Terre, du nom du journaliste et écrivain Erwan Bergot, ancien officier parachutiste, honore une œuvre célébrant l’engagement au service de la France et de ses valeurs essentielles. Le livre récompensé cette année, rend hommage à un héros oublié, Jean-Claude Servan-Schreiber, combattant et résistant demeuré méconnu.

 

Pour Andréi Makine, c’est une réparation envers un homme qui « a vécu à l’encontre de la haine, aimé au milieu de la pire sauvagerie des guerres, un soldat qui avait su pardonner mais n’avait rien oublié. Son combat rendait leur vraie densité aux mots qu’on n’osait plus prononcer : héroïsme, sacrifice, honneur, patrie… Ce livre n’a d’autre but que d’aider la parole du lieutenant Schreiber à vaincre l’oubli ».

 

L’auteur, né en Sibérie, a publié de nombreux romans parmi lesquels Le testament français(prix Goncourt, prix Goncourt des lycéens, prix Médicis, 1995), La musique d’une vie(prix RTL-Lire, 2001) et L’amour humain(2006).

 

Prix Erwan Bergot 2014

 

Par ailleurs, le jury a décidé, à l’unanimité, d’attribuer une mention spéciale à l’ouvrage du colonel Michel Goya, Sous le feu, édité chez Tallandier. Cet officier d’active, homme d’action et de réflexion, déjà auteur de plusieurs livres, a voulu faire partager le fruit de ses recherches sur le combat « qui n’est pas un phénomène normal » et le comportement de ceux qui y participent. Avec cette mention spéciale, le jury a voulu manifester son enthousiasme pour cet ouvrage exceptionnel qui passionnera les lecteurs qui se sont déjà demandé « comment des hommes ordinaires peuvent faire des choses extraordinaires ? »

 

Le prix et la mention spéciale seront remis aux lauréats, par le jury, lundi 23 juin 2014.

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:45
Mali : exercice de déploiement du PCTAC du GT-Dio

 

05/06/2014 Sources : EMA

 

Le 29 mai 2014, sur la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao, au Mali, la section transmission du groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Dio » de la force Serval a effectué un exercice de déploiement du poste de commandement tactique (PCTAC) afin d’en étudier la configuration générale.

 

Le PCTAC est généralement déployé lors des opérations nécessitant un poste de commandement avancé sur le terrain. Il est composé du chef de corps du GTIA, du chef des opérations, des cellules conduite des opérations, renseignement et logistique, du détachement de liaison du génie, du contrôleur tactique Air (CTA), de la section transmission et d’éléments chargés d'assurer sa protection.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : exercice de déploiement du PCTAC du GT-DioMali : exercice de déploiement du PCTAC du GT-Dio
Mali : exercice de déploiement du PCTAC du GT-Dio
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 11:55
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations

 

 

04/06/2014 Sources : EMA

 

Agissant en étroite coopération et en coordination avec les forces de sécurité intérieure, les armées sont engagées au sein du dispositif de sécurité mis en place à l’occasion des commémorations du 70e anniversaire du débarquement de Normandie.

 

2400 militaires, dont 1200 pour l’armée de terre, 900 pour la marine nationale et 300 pour l’armée de l’air sont ainsi déployés pour compléter et renforcer le dispositif national mis en place par le gouvernement pour assurer la sécurité de la population et de la vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement qui seront présents sur les sites historiques du débarquement du 5 au 8 juin. Ce déploiement interarmées vient en renforcement des postures habituellement activés ou mises en alerte au titre de la sureté aérienne et maritime, ainsi que de la sécurité du territoire.

 

La composante terrestre du dispositif est constituée de 1200 hommes, principalement engagés dans une mission de surveillance des sites concernés par les cérémonies. L’armée de Terre déploie dans ce cadre une dizaine d’hélicoptères qui sont aussi capables d’assurer l’engagement d’éléments d’intervention en cas d’urgence (QRF).

 

La composante aérienne repose d’abord sur le dispositif engagé quotidiennement dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne (mise en alerte d’avions de chasse et d’hélicoptères, ainsi que d’un avion ravitailleur).  A cette posture permanente, il convient de rajouter 300 hommes qui arment des moyens de circonstance dont un avion de détection et de contrôle E3F, un centre de détection et de contrôle, un radar, un dispositif de guet aérien et de protection et plusieurs détachements aériens déployés à terre.

 

Enfin, 900 marins sont mobilisés pour l’intervention, la surveillance, le contrôle de zone et le secours, avec notamment une demi-douzaine de bâtiments à la mer ou en alerte, des moyens de surveillance aéromaritimes, des moyens de neutralisation d’explosif (NEDEX). Ce dispositif s’appuie en partie sur la posture permanente de sauvegarde maritime, avec par exemple la participation active du réseau des sémaphores.

 

Les armées participent régulièrement à la sécurisation de grands événements lorsque le dispositif national déployé pour de telles occasion nécessite d’être complété avec les moyens spécifiques et l’expertise de chacune des armées. En dehors de ces grands événements, environ 2500 militaires, sont chaque jour engagés dans la protection du territoire national : un millier au titre du seul plan Vigipirate et 1500 pour les activités permanentes de protection du territoire (lutte contre les trafics en tous genres en métropole et outre-mer et postures de sureté aérienne et maritime).

D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
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D-Day : les armées dans la sécurisation des commémorations
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 10:45
Mali : transfert d’autorité du BATLOG Serval

 

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Le 2 juin 2014, le colonel Olivier Vialade, chef de corps du 4ème régiment du matériel, a pris le commandement du bataillon logistique – BATLOG - de la force Serval à la suite du colonel Eric Renaut, chef de corps du 503ème régiment du train.

 

Composé d’une dizaine d’entités spécialisées, le bataillon logistique assure tout le soutien de la force Serval, de la maintenance des véhicules au ravitaillement en carburant, en passant par le soutien de l’homme, l’approvisionnement en eau sanitaire, le dépôt de munitions ou le service de santé.

 

Le bataillon Camargue a assuré une trentaine de convois au profit de Serval pendant son mandat soit près de 1 400 000 km parcourus. Le bataillon prend désormais le nom de bataillon logistique Salamandre.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : transfert d’autorité du BATLOG Serval
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 07:45
FFDj : stage de survie en mer pour le DETALAT

 

05/06/2014 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2014, le détachement d’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a réalisé une journée d’instruction de survie en mer.

 

L’exercice baptisé « SAMAR » s’est déroulé à proximité de l’île de Maskali au large de Djibouti. L’objectif de l’instruction était de permettre aux équipages qualifiés CESSAN (centre d’entrainement à la survie et au sauvetage de l’aéronautique navale) de réviser les procédures qui leur ont été enseignées. Les membres opérationnels de soute (MOS) ont pu, quant à eux, mettre en pratique le cours d’information « survol maritime » qui leur est dispensé en début de séjour à Djibouti.

 

Après avoir été déposés sur l’île en hélicoptère Puma, les équipages se sont mis à l’eau. Sous la supervision du plongeur-sauveteur du DETALAT, ils ont ensuite parcouru 300 mètres à la nage, afin de rallier le point de passage en apnée. Après avoir plongé à 5 mètres de profondeur, les personnels navigants (PN) ont « percuté » chacun à leur tour leur gilet afin d’actionner le dispositif de flottabilité, reproduisant ainsi la gestuelle de sortie d’hélicoptère immergé. Les équipages se sont ensuite regroupés en formation « chenille » (méthode qui consiste à s’accrocher par les jambes et qui permet d’éviter la dispersion).

 

La deuxième phase du stage consistait au repérage et à l’évacuation des naufragés. Pour cela, les équipages ont d’abord procédé à des lancements de fusées de signalisation pour avertir et guider l’approche du Puma sur leur position. Puis un à un, le personnel a été hélitreuillé à bord du Puma et déposé à terre.

 

Cette instruction est organisée à chaque nouveau mandat de mission courte durée (MCD) sur Djibouti. Il permet aux équipages du DETALAT de parfaire les procédures particulières et la mise en œuvre de moyens spécifiques en cas de crash en mer.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé). Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

 

FFDj : stage de survie en mer pour le DETALATFFDj : stage de survie en mer pour le DETALAT
FFDj : stage de survie en mer pour le DETALATFFDj : stage de survie en mer pour le DETALATFFDj : stage de survie en mer pour le DETALAT
FFDj : stage de survie en mer pour le DETALATFFDj : stage de survie en mer pour le DETALAT
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 06:55
Les débarquements amphibies,d'hier et d'aujourd'hui


6 juin 2014 ministeredeladefense

 

Explication d'un débarquement amphibie. Quels sont les facteurs conditionnant la réussite d'une opération amphibie?

Ce reportage est un extrait du magazine TV « Journal de la Défense » de juin 2014, intitulé «Les 70 ans du D Day, les événements clés».

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 07:50
Eagles Build, exercice franco-britannique (part 2)

 

04/06/2014  J. SEVERIN

 

Eagles Build, centré sur l’appui génie, est l’exercice qui a réuni le 17e régiment du génie parachutiste et la 16 Air Assault Brigade. (Épisode 2/4)

 

Durant quinze jours, les sapeurs parachutistes ont mené, avec leurs homologues britanniques, des missions de reconnaissance d’axes, de sécurisation d’itinéraires ou encore de gestion d’incidents. Un exercice de coopération et d’échanges qui permet de préparer les soldats aux théâtres d’opérations extérieures.

Alors « go, go, go », plongez au cœur de l’action, en quatre épisodes, au côté de nos combattants.

 

Dans l’épisode 2, participez à l’association franco-britannique pour infiltrer et prendre d’assaut une position ennemie.

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 07:49
Eagles Build, exercice franco-britannique (part 1)

Eagles Build, exercice franco-britannique / Crédits : 17e RGP

 

04/06/2014 J. SEVERIN – Armée de Terre

 

Durant quinze jours, les sapeurs parachutistes ont mené, avec leurs homologues britanniques, des missions de reconnaissance d’axes, de sécurisation d’itinéraires ou encore de gestion d’incidents. Un exercice de coopération et d’échanges qui permet de préparer les soldats aux théâtres d’opérations extérieures.

 

Alors « go, go, go », plongez au cœur de l’action, en quatre épisodes, au côté de nos combattants. (épisode 1/4)

 

Dans l’épisode 1, découvrez comment est effectuée une reconnaissance d’axes, afin de détecter et de neutraliser d’éventuels engins explosifs.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:55
Exercice Lynx de la 7e Brigade Blindée

Exercice Lynx / Crédits : 7e BB

 

05/06/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Du 27 mai au 1er juin 2014, la 7e brigade blindée (7e BB), de Besançon, a conduit l’exercice LYNX, dans la région de Vouglans (Jura).

 

Dans le cadre du dispositif « Guépard réserve territoire national », l’exercice LYNX avait pour objectif de  vérifier la capacité de la 7eBB à engager, avec un court préavis, une compagnie Proterre, exclusivement composée de réservistes.

 

C’est ainsi que 60 d’entre eux, issus de six régiments (35eRI, 152e RI, 1er RCH, 1er RA, 54eRA, 19e RG), ont été déployés autour du site hydroélectrique de Vouglans, afin d’en assurer la protection. Leurs savoir-faire ont été testés à travers différents exercices comme réagir lors d’une tentative d’intrusion ou encore sécuriser un périmètre à la suite d’une fuite accidentelle de chlore.

 

L’occasion de certifier la capacité opérationnelle de cette unité de circonstance et de confirmer l’engagement et la motivation des réservistes.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:50
Photo S. Lille et J-J Chatard

Photo S. Lille et J-J Chatard

 

05/06/2014 Samantha Lille

 

A Lessay (Manche), des hommes du 6e régiment du génie et des sapeurs britanniques du 24th Commando Engineer se sont lancés dans la construction d’un pont Bailey. Un hommage aux soldats américains, qui 70 ans plus tôt, avaient eux aussi franchi l’Ay en bâtissant un pont.

 

Ces soldats rééditent un fait d’arme. Le 29 juillet 1944, la 133e compagnie du génie de la 79e division d'infanterie américaine avait construit au même endroit, un pont pour permettre le franchissement de la rivière normande, l’Ay, aux troupes alliées.

 

En 2014, 70 Français du 6e régiment du génie (6e RG) et 8 Britanniques du 24th Commando Engineer relèvent le défi. Une manière de commémorer à leur façon le débarquement du 6 juin. Pour ces hommes, cette collaboration n’est pas une première.  « Les deux régiments sont jumelés et se sont déjà entraînés ensemble, notamment lors de l’exercice franco-britannique Corsican Lion, en 2012 », explique le capitaine Ascione, commandant d’unité du 6e RG.

Ils mettent leurs connaissances mutuelles à profit pour cette réalisation. Le pont Bailey (pont préfabriqué portatif) qu’ils assemblent fait lui aussi partie du club des septuagénaires. Créé en 1941 par un ingénieur anglais du même nom, monté pour la première fois, en Italie en 1943, il est toujours d’actualité. Il a été utilisé en métropole lors d’inondations ou sur des théâtres d’opérations et le matériel mis en œuvre n’a pas évolué. Au Mali, en 2013, le génie français en a déployé un exemplaire à Tassiga, au-dessus du fleuve Niger. Un outil pratique car sa construction ne nécessite pas d’engin de levage où tout est assemblé à la force des bras.

 

L’ouvrage devrait être terminé le 6 juin. Une date symbolique pour une inauguration.

 

Reportage photographique

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:55
La DGA réalise un tir de roquette guidée depuis un Tigre HAD

 

05.06.2014 par Guillaume Belan (FOB)

 

Le 3 juin, au centre d’essais des Landes, la DGA a réalisé le tir d’une roquette guidée laser depuis un Tigre HAD évoluant à 70 nœuds sur une cible en mer illuminée par un opérateur au sol. Ce tir s’inscrit dans le cadre d’une série de tirs qui a débuté en 2010. Le dernier essai a été réalisé en janvier 2014 depuis un Tigre HAP. Ce tir sera suivi d’autres, notamment d’essais de la roquette guidée sur une cible mobile.

 

Des munitions guidées à bas coût

 

L’intérêt de disposer de roquettes précises est là: pouvoir mettre en œuvre des munitions très précises pour un coût limité, en tout cas, bien moins cher qu’un missile. Les derniers engagements en Afghanistan, en Libye ou au Mali ont confirmé la pertinence de cette capacité : La première version du Tigre (HAP pour Appui Protection) ne dispose pas d’armement de précision. C’est pourquoi les vénérables hélicoptères Gazelle, très vulnérables, équipés du missile HOT sont toujours nécessaires. Le panier de roquettes (non guidées) du Tigre HAP (pour l’instant seule version déployée) étant utilisé en tir de saturation, l’équipage ne dispose que du canon de 30 mm pour effectuer des tirs de précision, mais doit alors engager sa cible à moins de 1500 mètres, l’exposant alors aux tirs ennemis. Demain, la version la plus aboutie du Tigre, celle HAD (Appui Destruction), qui devrait connaître son premier déploiement à partir d’octobre au Sahel, mettra en œuvre le missile Hellfire de 8 km de portée (contre 7 km pour la roquette). Redoutable mais très coûteux. « On ne tirera pas autant de missiles Hellfire demain que de missile HOT aujourd’hui» reconnaît un officier de l’ALAT. L’intérêt est donc là : éviter d’utiliser des missiles beaucoup plus chers que leurs cibles (pick-up ou infrastructures) tout en évitant les dommages collatéraux. Sachant que le prix d’acquisition d’un missile Hellfire s’élève à plus du double que celui d’une roquette guidée…

 

Le PEA Munitions à Précision Métrique (MPM)

Le développement de la capacité d’une roquette guidée laser s’inscrit dans un Plan d’Etude d’Amont (PEA) plus ambitieux lancé par la DGA en 2009, visant à développer des briques technologiques communes à plusieurs munitions pour les rendre précises. Il s’agit là de la roquette tirée depuis un hélicoptère, mais également d’obus d’artillerie de 155 mm, d’obus de 120 mm tirés depuis un char Leclerc ou encore d’obus de mortier de 120 mm. Ces briques communes comprennent un kit de guidage, un capteur laser, un calculateur ou encore un système de contrôle des actuateurs. Pour résumer, l’encombrement de la munition est la même (la roquette demeure du 68 mm) mais composée différemment incluant un kit de guidage et des ailettes directionnelles). La roquette de précision métrique demeure aujourd’hui la munition guidée la plus aboutie parmi celle du PEA MPM « pour le mortier de 120 mm, on en sera au même stade dans deux ans qu’aujourd’hui pour la roquette » confiait un responsable de programme

 

Une mise en service vers 2018/2020

Des discussions sont en cours pour intégrer cette nouvelle capacité dans le standard MK2 du Tigre. Ce standard qui est prévu à l’horizon 2018/2020, verra outre le traitement des obsolescences, l’intégration du SIT ALAT (système de communication et commandement ) et donc un panier de roquette incluant des munitions guidées. Peu d’adaptations sont nécessaires, le panier reste inchangé, l’adaptation étant surtout logicielle. La cible pourra être illuminée au laser soit par un opérateur au sol soit par l’hélicoptère lui même. Pour le tireur, il suffira de sélectionner  parmi les roquettes du panier, celles guidées pour les engager. Le Tigre HAD disposera alors d’une panoplie complète d’armement : canon de 30 mm, missile air-air Mistral, Hellfire pour des cibles fortement blindées et roquettes (guidées ou non) pour des cibles moins durcies.

 

Et l’export ?

L’industriel en charge de cette roquette est TDA (filiale de Thales), qui va bientôt pouvoir proposer à l’export cette nouvelle munition. Pour l’instant, seules la France et l’Espagne en disposent sur leur Tigre. Mais l’industriel est confiant pour la suite et des discussions seraient en cours. TDA offre ainsi diverses solutions de panier de roquettes qui peuvent équiper divers types d’hélicoptères mais aussi d’autres aéronefs comme des avions légers. L’offre des roquettes guidées est quant à lui réduit : outre la France, seuls les États-Unis et la Turquie ont développé des solutions comparables.

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