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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 12:27
Premières pertes françaises en Centrafrique: deux soldats tués à Bangui

 

 

10 décembre 201310h23 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Deux soldats français ont été tués au cours d'un accrochage dans la nuit de lundi à mardi à Bangui, les premiers à tomber en Centrafrique depuis le déclenchement de l'opération Sangaris jeudi, a-t-on appris auprès de la présidence française.

 

Le président François Hollande, qui doit se rendre mardi soir dans la capitale centrafricaine, a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, la nuit dernière à Bangui, de deux soldats français du 8ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres (sud), a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

 

Le chef de l'Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats qui ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres. Il renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire, a encore ajouté l'Elysée.

 

Les soldats français ont entamé lundi dans Bangui une délicate opération de désarmement des milices et groupes armés, après une nouvelle vague de violences meurtrières qui avait près de 400 morts dans la capitale.

 

Un bref échange de tirs avait déjà éclaté en fin de matinée lundi près de l'aéroport M'Poko, sans faire de victimes dans les rangs français.

 

Ils étaient en intervention cette nuit et ils ont été accrochés pas loin de l'aéroport, a précisé le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, à l'issue d'une réunion d'information sur la Centrafrique convoquée mardi matin par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avant un débat au parlement.

 

Il y avait une patrouille cette nuit et ils ont été accrochés au cours de cette patrouille, a indiqué M. Bartolone. Ils ont été blessés, ils ont été transportés très rapidement vers l'antenne chirurgicale mais malheureusement, ils n'ont pas pu être sauvés, a-t-il expliqué.

 

Dimanche, le ministère de la Défense avait fait état d'une tension palpable entre soldats français et certains groupes armés dans les rues de la capitale centrafricaine, faisant référence aux combattants de l'ex-rébellion Séléka qui ont pris le pouvoir en mars et ont depuis lors commis de nombreuses excations contre les populations.

 

Lundi soir, l'état-major des armées à Paris avait indiqué que ces groupes armés qui tenaient les rues de Bangui avaient pour la plupart quitté leurs positions pour se regrouper dans un camp et que la population n'était plus menacée.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

 

Après avoir obtenu le feu vert de l'ONU jeudi, la France a déployé 1.600 militaires en Centrafrique, en appui à la force africaine présente sur place, la Misca (2.500 soldats).

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 11:55
En France, la Centrafrique à l'ordre du jour au Parlement

 

10 décembre 2013 à 09:09 Par RFI

 

Ce mardi 10 décembre 2013 à Matignon et au Parlement français, il est question de l'opération Sangaris. Dans la matinée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault reçoit une vingtaine de responsables parlementaires, avant que ne soit organisé, dans l'après-midi, un débat sur le sujet au palais Bourbon et au Sénat.

 

Comme le stipule l’article 35 de la Constitution, le gouvernement dispose de trois jours pour informer le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger. Il doit préciser, à cette occasion, les objectifs poursuivis.

C’est dans ce cadre que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault devait recevoir ce mardi matin les principaux responsables parlementaires français. Tous les partis politiques sont représentés, à l'exception du Front national, qui n’a pas été convié.

 

Point sur les opérations en cours

Lors de cette réunion d’information, le chef du gouvernement devait faire un point sur les opérations en cours. Jean-Marc Ayrault doit ensuite s’exprimer dans l'après-midi devant les députés, en préambule au débat sur l'intervention française en Centrafrique. Un débat sans vote qui aura lieu au même moment au Sénat.

Au palais du Luxembourg, c'est traditionnellement le ministre des Affaires étrangères qui prend la parole au nom du gouvernement. Mais exceptionnellement, ce mardi, c’est le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui s’en chargera, Laurent Fabius étant en déplacement à Johannesburg pour l’hommage à Nelson Mandela.

L’opposition devrait à l’occasion de ce débat réaffirmer son soutien au gouvernement, même si elle n’hésitera pas à pointer du doigt l’isolement de la France. A l'UMP, on s'inquiète notamment du manque de soutien des autres pays de l’Union européenne.

→ À (RE)LIRE : L'espoir malgré tout en Centrafrique

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

10 décembre 2013  Par RFI
 

 

En Centrafrique, les forces françaises ont pris position dans le centre de Bangui. Des véhicules de transport blindés français (VAB) ont été déployés sur les grandes artères et des soldats effectuaient en plusieurs points de la ville des opérations de contrôle et de désarmement sous l’œil attentif de la foule. Mais, à la suite du désarmement de certains combattants restés en ville, la foule s’est laissée emporter par le désir de vengeance dans certains quartiers. Des combattants ex-Seleka ont été tués. Parfois leur famille a été inquiétée, et les populations musulmanes voient monter avec angoisse un discours de haine qui les pointe du doigt. Les populations chrétiennes qui ont fui les exactions, elles, se sont réfugiées dans les églises et notamment sur le site de Saint-Paul. Et même si le désarmement a commencé, ces populations ne se disent pas encore prêtes à rentrer chez elles.

 

Ils sont des milliers à avoir envahi depuis jeudi dernier, le 5 décembre, les cours de Saint-Paul. Comme à Bossangoa, les chrétiens du 7e arrondissement de Bangui sont venus chercher refuge sur les terrains de l’Eglise catholique. Sœur Annette est l’une des religieuses qui a vu arriver cette foule apeurée : « En ce moment, on a vraiment du monde et on a essayé de donner juste de l’eau, mais à manger c’est un problème. Il n’y a pas assez de toilettes, il y a les problèmes d’hygiène qui vont se poser. Il ne faut pas que ça dure parce que si ça dure, on ne sait pas quoi faire ».

Les familles se sont installées sur des nattes, qui couvrent une partie des jardins. A leurs côtés, du linge sèche étendu sur le sol. Un marché a été improvisé dans la cour de la paroisse. Des femmes pilent et préparent, ici ou là, le repas dans des marmites fumantes.

 

« On a peur »

Les enfants courent dans la boue. Certains jouent et chantent. Mais pour beaucoup de parents, il n’est pas encore question de rentrer à la maison : « On ne nous a pas encore précisé clairement s’ils sont déjà désarmés. Aujourd’hui on ne peut pas se décider pour mettre la vie des enfants en jeu, parce qu’ils tuent les enfants, ils tuent les femmes, ils tuent tout le monde, ils ne choisissent pas. On a peur ».

Les prêtres et les religieuses appellent la communauté humanitaire à l’aide pour subvenir aux besoins de ces populations et donnent un signe d’espoir : dans ce grand désordre, trois bébés ont tout de même réussi à naître.

En RCA, la phase de désarmement des milices suscite un nouveau pic de tensions dans la capitale. Hier après-midi, l'armée française a dû effectuer des tirs de semonces ; l'un de ses véhicules a essuyé des jets de pierre.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 11:19
French soldiers killed in Central African Republic

 

10 December 2013 10:11 GMT BBC Africa

 

Two French soldiers have been killed in combat in the Central African Republic, the French presidency says.

 

A statement said President Francois Hollande "learned with deep sadness" that the two had been killed overnight in the capital Bangui.

 

They are the first French deaths since President Hollande deployed 1,600 soldiers to the CAR last week.

 

The CAR has been in chaos since rebel leader Michel Djotodia ousted President Francois Bozize in March.

 

He installed himself as the first Muslim leader in the Christian-majority country sparking months of bloody clashes between rival Muslim and Christian fighters.

 

Claude Bartolone, speaker of France's National Assembly, told reporters that the two paratroopers had been involved in a clash near Bangui airport.

 

"They were injured and very quickly taken to the surgical unit, but unfortunately they could not be saved," he said.

 

The statement from President Hollande's office said the soldiers had "lost their lives to save many others".

 

"The president expresses his profound respect for the sacrifice of these two soldiers and renews his full confidence in the French forces committed - alongside African forces - to restoring security in the Central African Republic, to protecting the people and guaranteeing access to humanitarian aid," it said.

 

President Hollande is attending Nelson Mandela's memorial service in South Africa and is due to travel on to Bangui later on Tuesday.

 

The BBC's Thomas Fessy in the northern town of Bossangoa says French troops - along with African peacekeepers - launched an operation on Monday to forcibly disarm militiamen as well as predominantly Muslim fighters who claimed to be part of the new national army.

 

Tensions remain high in the country, our correspondent adds.

 

Extra French troops were sent into the CAR last Friday after the UN Security Council backed a mandate to restore order "by all necessary measures" the previous evening.

 

The UN resolution followed a surge of violence involving Christian self-defence militias that had sprung up after a series of attacks by mainly Muslim fighters from the former rebel coalition.

 

The Red Cross said 394 people were killed in three days of fighting in Bangui. Many of the victims are believed to have been children.

 

The French army said it has restored some stability in the capital by Monday night.

 

Following a request from France, the US announced on Monday it would help fly African Union peacekeeping troops into the CAR.

 

Defence Secretary Chuck Hagel has ordered US forces "to begin transporting forces from Burundi to the Central African Republic," his spokesman said.

 

US President Barack Obama has called for calm and asked the CAR's transitional government to arrest those who are committing crimes.

 

France's defence minister has said fighters loyal to interim president Michel Djotodia must return to barracks and the other fighters would have to surrender their weapons.

 

France said on Saturday that the African Union would increase the size of its existing force of 2,500 peacekeepers to 6,000.

 

UN Secretary General Ban Ki-moon said that as many as 9,000 peacekeepers would be required in the CAR, and he hoped they would eventually become a United Nations operation.

 

An estimated 10% of the CAR's 4.6 million people have fled their homes, while more than a million urgently need food aid, according to the UN.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 11:11
Opération Sangaris

 

10/12/2013 Sources : EMA

 

Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

« Le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution, à l’unanimité, donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.

 

La France soutiendra cette opération. C’est son devoir, devoir d’assistance et de solidarité à l’égard d’un petit pays, la Centrafrique, bien loin d’ici, pays ami, pays le plus pauvre du monde. Pays qui nous appelle au secours.

 

Vu l’urgence, j’ai décidé d’agir immédiatement, c’est-à-dire dès ce soir, en coordination avec les Africains et avec le soutien des partenaires européens. Déjà, 600 militaires français sont sur place. Cet effectif sera doublé d’ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures.

 

La France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines. Je veux que toutes les informations soient données. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fournira toutes les explications au Parlement, dès la semaine prochaine.

 

Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là.

 

J’ai pleine confiance en nos soldats pour mener cette opération. Je sais leur sens du devoir, leur grande qualité professionnelle. Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer. Je suis sûr de son succès. »

 

Cette décision a été précédée de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier :

   le soutien des Nations unies à la Force africaine, la MISCA dont l’effectif devrait atteindre les 4000 hommes.

    Le soutien par les forces françaises de cette force africaine, avec autorisation d’usage de la force au besoin.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 10:47
Operation Sangaris

 

10/12/2013 Sources : EMA

 

On December 5th, 2013, the President of the French Republic announced his decision to reinforce the French military contingent in the Central African Republic to prevent a humanitarian disaster in the country.

 

“The Security Council has adopted a resolution, unanimously, which mandates an African force to provide security, to restore stability in the Central African Republic and to protect the population.

 

France will support this operation.It is its duty, its duty of assistance and solidarity towards a small country, the Central African Republic, very far from here, a friendly country, the poorest in the world.A country which is calling us for help.

 

Given the urgency, I have decided to act immediately, that is to say tonight, in coordination with the Africans and with the support of our European partners.Already, 600 French soldiers are on the spot.This number will double in the next few days, if not hours.

 

France has no other objective  than to save lives.I want all information to be given out.For this reason, the Government will provide full explanations in Parliament next week.

 

A year ago in Mali, France was called upon to fight against a terrorist invasion.She succeeded.Today, in very different circumstances, France is awaited to prevent a humanitarian disaster.She will be present.

 

I have full confidence in our soldiers to carry out this operation.I know their sense of duty, their great professional quality.This intervention will be fast, it is not meant to last.I am sure of its success.”

 

This decision was preceded by the adoption by the UN Security Council of Resolution 2127 which provides in particular for:

    United Nations support to the African Standby Force, the MISCA, whose strength is expected to reach 4,000 men.

    The support of this African force by French forces, with authorization to use force as necessary.

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 10:45
Décès de deux soldats français à Bangui

 

 

10 Décembre 2013 Elysée

 

Le Président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, la nuit dernière à Bangui, de deux soldats français du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres. Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d’autres.

 

Il adresse avec émotion ses sincères condoléances à leur famille et à leurs proches et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances.

 

Le chef de l’Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats et il renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 08:12
Sangaris: point de situation du 9 décembre

 

09/12/2013 23:07 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique.

 

Le 9 décembre 2013, les éléments de la force Sangaris stationnés à Bangui se sont déployés avec les forces de la FOMAC dans l’ensemble de la ville, pour faire appliquer 3 mesures destinées permettre le retour à un niveau sécuritaire minimal. Ces mesures, clairement énoncées et relayées par les autorités de transition depuis le 7 décembre stipulaient que seules les forces armées de police et de gendarmerie étaient autorisées à circuler dans la capitale dès lors qu’elles portaient un uniforme et des signes distinctifs formels ; que le port d’arme était prohibé pour tout autre individu et enfin que  tous les membres des groupes armés devaient se rendre dans un point unique de cantonnement.

 

Au fur et à mesure de leur progression, les militaires français n’ont rencontré aucune résistance. Ils ont rapidement constaté que les groupes armés avaient quitté leurs positions. Quelques contrevenants aux mesures de sécurité ont été appréhendés, leurs armes leur ont été confisquées.

 

Au cours de la journée, aucun élément n’a opposé de résistance à la force Sangaris. Seuls des tirs fugaces ont été observés. A chaque fois, la riposte des militaires français a fait cesser les tirs.

 

En dépit d’accès de violence ponctuels de la part d’une partie de la population, l’action de la force a contribué à abaisser la tension.

 

Ce soir, la population n’est plus menacée par la terreur que faisait régner les groupes armés mais la tension demeure. La force Sangaris poursuit donc ses patrouilles dans la capitale Centrafricaine. Elle les poursuivra, de jour comme de nuit, aussi longtemps que nécessaire. Son objectif demeure identique : rétablir un niveau de sécurité minimal et faciliter la montée en puissance de la future Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Au Nord, des patrouilles ont été conduites dans la ville de Bossangoa.

Sangaris: point de situation du 9 décembreSangaris: point de situation du 9 décembreSangaris: point de situation du 9 décembre
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 19:45
Centrafrique: devant une foule survoltée, les soldats français désarment des miliciens Séléka

09.12.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Ci-dessous l'excellent reportage réalisé ce matin dans les rues de Bangui par Frederic Dufour (photos) et Patrick Fort, de l'AFP. Un expatrié français, que j'ai joint par téléphone, en début d'après-midi, me disait que les "Séléka" ont tenté de planquer de nombreuses armes ou de se faire passer pour des policiers et des gendarmes dont ils auraient volé les uniformes.

 

Près de l'aéroport de Bangui, une douzaine d'hommes sont allongés par terre, bras sur la tête, devant une foule survoltée. Près d'eux, des lance-roquettes, des fusils AK-47, et quelques couteaux. Ce sont des combattants Séléka qui viennent d'être désarmés par les soldats français. Suivant les ordres reçus, les militaires français les relâchent presque aussitôt. Quelques instants plus tard, des tirs éclatent près des soldats. Ils ripostent aussitôt et se lancent dans une manœuvre d'encerclement du quartier par des chemins de terre, entre les maisons en bois. Les échanges de tirs sont nombreux: mais il n'y pas de blessé côté français, et il ne semble pas y en avoir parmi les Séléka.

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Au PK4 (point kilométrique 4), un quartier situé non loin du principal marché de Bangui, trois VAB (véhicule blindé) et un camion français avancent lentement sur l'avenue Boganda et s'arrêtent devant une fabrique de savon. En soutien, un hélicoptère de combat tournoie en permanence au dessus de la patrouille française.
"Nous allons d'un point A à un point B, en contrôlant tous les véhicules, en contrôlant certaines maisons, en faisant du +rens+ (renseignement)", explique l'adjudant Ludo. "On prend toutes les armes", souligne-t-il. "Les machettes sont considérées comme des armes aussi, on les confisque", précise le sous-officier.
Plusieurs centaines de personnes sont massées autour de la fabrique de savons, propriété d'un homme d'affaires musulman. Selon les habitants, c'est un "repaire Séléka", une "cache d'armes". "Il y avait beaucoup de Séléka ici. Hier, ils ont tiré vers 4h du matin", affirme Bienvenue Goh, une secrétaire résidant dans le quartier.
"Le soir, ils sortent et ils tuent les hommes jeunes. Ils nous ont traité comme des cafards pendant des mois. Il faut fouiller et prendre les armes", assure-t-elle. "Il y a des armes!", crie la foule, pendant que les militaires français pénètrent prudemment dans l'enceinte, en formation de combat, fusil Famas épaulé, et en se couvrant mutuellement. Le gardien, vêtu d'une djellaba blanche, Oumar Otar Oumar, parle à peine français et pas le sango, la langue nationale. Il se dit Tchadien, affirme ne pas avoir les clés du bâtiment intérieur et il jure qu"il n'y a pas d'armes". Le lieutenant Frédéric ordonne à un de ses hommes: "Tu lui dis qu'il ouvre, sinon on défonce" la porte de l'entrepôt. Un autre gardien, Abdelnasser Abakar proteste: "Nous sommes musulmans, alors la population nous accuse".
Par terre, des douilles de Kalachnikov, des Rangers, et, accrochés à une fenêtre, des gris-gris censés protéger des balles. L'attirail habituel des combattants de la Séléka. Finalement, les soldats français pénètrent dans la fabrique artisanale. Le sergent-chef John découvre trois munitions de Kalachnikov, des lits de camp et quelques papiers du gardien. Les papiers sont photographiés. Un des propriétaires arrive. Son explication: "On payait deux Séléka pour nous protéger. 15 000 F CFA par jour chacun (20 euros). Ils sont partis", assure-t-il. Le lieutenant Frédéric n'est pas dupe: "On est passé ici il y a quelques jours jours, il y avait beaucoup de Séleka. On le sait. Ma

bangui2.jpg

intenant, est-ce qu'ils sont encore là, c'est autre chose..."
Sur l'avenue, trois musulmans, apparemment des commerçants, sont contrôlés. L'un d'eux a un pistolet. L'arme lui est arrachée. La foule crie sa joie mais manifeste aussi sa déception, voire sa colère de constater que les soldats français n'ont pas trouvé d'armes dans la savonnerie. "Ca sert à quoi qu'on doigte (désigne) les maisons s'ils ne font rien. Ce soir, les Séléka vont revenir nous tuer pour se venger. Il faut fouiller encore. Il y a sûrement des Séléka en civil qui nous observent et vont nous doigter à leur tour".
Le lieutenant Frédéric se veut rassurant: "On désarme". "Avant, les Séléka avaient des armes, maintenant ils n'ont plus le droit. Si on les voit, on les arrête. Ca va changer. Ils ne pourront plus faire ce qu'ils faisaient avant, ils le savent".
Au marché Lakouanga, commerçantes et clients sont revenus timidement: "Ca fait plusieurs jours qu'on n'était pas sortis. On a pris des risques mais on a faim. Avec les militaires français on est un peu plus confiants, mais je n'ai pas pu me réapprovisionner", assure Elise Nzalé devant quelques tomates en partie pourries. "Ce n'est pas assez pour vivre". Arlette Papaye, une cliente, se plaint: "il faut que les Français sortent des axes et aillent dans les quartiers. Sinon, ca sert à rien. Il faut que les Français fassent partir les Séléka".
Près de 1.600 soldats français sont en Centrafrique depuis dimanche pour faire cesser les massacres de civils, désarmer les milices. Leur mission, qui ne fait que débuter, s'annonce longue et laborieuse. Avec des risques de cas de lynchage de la part d'une population excédée, et le cycle infernal des représailles.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 18:45
Opération Serval convoi logistique entre Gao et Kidal (photo EMA)

Opération Serval convoi logistique entre Gao et Kidal (photo EMA)

 

6 décembre, 2013 Frédéric Lert

 

« La logistique était un élastique tendu au maximum avec des rustines. On se disait pourvu que ça ne casse pas…  ». Parmi les différents aspects de Serval évoqué lors du colloque organisé à l’Assemblée nationale (voir la première partie), la logistique a occupé une place importante. On a beaucoup évoqué à propos de l’opération au Mali les élongations considérables entre le France et le Mali, puis au cœur même du pays entre Bamako et Gao, Tombouctou et finalement Kidal et Tessalit. L’image de l’élastique, donnée par le général Barrera et que nous rapportons en introduction, résume finalement bien l’affaire. Le général Barrera qui a eu également l’occasion de rappeler que « le soutien de l’homme était très sommaire. Mais aucune impasse n’avait été faite sur le soutien santé. Le maillage des postes était pensé systématiquement avant chaque opération et on n’a perdu aucun homme arrivé dans un PC santé. On était guidé, portés presque, par un sentiment de victoire. Les hommes se sont donnés à fond : les interventions mécaniques se faisaient la nuit (…)  ».

 

Le général Brethous, commandant le CPCO, a rappelé quant à lui en quelques chiffres l’effort logistique consenti, au moment même où la France poursuivait une autre action majeure avec son désengagement  de l’opération Pamir en Afghanistan :

 

« Serval, cela a été 360 rotations de gros porteurs et quatre navires pour transporter tous les hommes et 20.000 tonnes de fret. En cinq semaines, nous avons envoyé au Mali 11.000 tonnes de fret, l’équivalent de ce qui avait été retiré d’Afghanistan en un an. Un quart de ce transport stratégique a été fourni par nos alliés ».

 

La logistique a d’ailleurs fait l’objet d’arbitrages constants : des citernes de 30m3 ont ainsi été chargées en priorités sur le Dixmude, avant des VBCI qui ont du attendre le navire suivant. « La log a su faire des miracles et s’adapter sans cesse au terrain et à la situation » a rappelé un autre intervenant. « Dans les Adrars, le service des essences est parfois tombé à seulement 24 heures de stocks pour les unités engagées. On était en flux très tendu… Et nous n’étions pas toujours très tranquilles avec les convois de ravitaillement de 50 camions qui partaient de Bamako pour remonter vers le nord, protégés simplement par un peloton de 10RC… »

 

Le général Capsar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes rappelait quant à lui que le soutien des opérations dans les Adrars nécessitait onze rotations d’avions de transport tactique par jour, dont deux pour approvisionner les troupes en eau (à raison de 10 litres d’eau par homme et par jour). Environ la moitié de ce travail logistique était assuré par les alliés. Le regret en la matière étant bien entendu l’absence de l’A400M, qui aurait permis de relier directement la France au nord du Mali. Au lieu de quoi les avions stratégiques devaient se poser à Tombouctou et passer le relai aux avions tactiques chargés du « brouettage » vers le nord du pays (13000 tonnes de fret transportées ainsi dans le premier mois des opérations).

 

Gageons que toutes ces considérations sont dans les esprits des planificateurs de l’opération Sangaris qui débute en Centrafrique. Avec toujours la même équation pour réussir la manœuvre logistique : mobilisation des moyens militaires aériens et navals, contrats d’affrètement auprès de sociétés civiles, mais aussi (pour ceux qui avaient pu en douter et en douteraient encore…) rôle essentiel du prépositionnement des forces en Afrique même. Ce qui aura permis à certains, au Mali hier comme en Centrafrique aujourd’hui, de relier le théâtre des opérations par la route.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 18:45
Patrouille de la mission Boali en RCA le 4 décembre (crédits: EMA/ECPAD)

Patrouille de la mission Boali en RCA le 4 décembre (crédits: EMA/ECPAD)

Patrouille de la mission Boali en RCA le 4 décembre (crédits: EMA/ECPAD)

 

6 décembre, 2013 Guillaume Belanb (FOB)

 

Le feu vert de l’ONU (Résolution 2127) vient d’être donné pour une intervention armée française en République Centrafricaine (RCA). Les effectifs français (mission Boali), déjà présents sur place vont bientôt monter à 1200 en Centrafrique.

 

Quelle mission ?

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses ne sont pas claires. Oui le mandat de l’ONU l’est : la France soutiendra les forces africaines, la MISCA. Le ministre de la défense qualifie l’opération de « ponctuelle et ciblée », parlant même d’opération « coup de poing », de 6 mois maximum.

 

Mais est-ce réaliste ?

 

Un absent étonne : aucun plan de stabilisation du pays à long terme ne semble être prévu. Pour mémoire, tous les derniers engagements militaires dans des états faillis en disposaient. Que l’on pense à l’Afghanistan, où la machine otanienne formait police et militaires tout en finançant nombre de projets de reconstruction. Pour le Mali, le projet EUTM (formation de l’armée malienne) était en préparation bien avant le lancement de l’opération Serval, qui l’a accéléré et viabilisé. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, l’opération Licorne a au final permis une normalisation de la vie politique et du fonctionnement de l’Etat ivoirien. Mais en Côte d’Ivoire, les institutions, même imparfaites, existaient. En RCA, rien de tout cela, tout est à reconstruire. L’État centrafricain est quasi-inexistant. Même une mission de formation des forces de sécurité de RCA serait un coup d’épée dans l’eau tant les attributs et fonctionnements d’un état sont défaillants.

 

Combien de temps ?

 

Les 6 mois d’ « opération coup de poing » (« hit and run ») font sourire… Les Français, au sein de la mission Boali sont déjà là depuis 2002, soit plus de 10 ans. Une décennie, c’est également le temps du déploiement français en Afghanistan, 10 ans qu’il aurait fallu multiplier par trois pour donner à Kaboul l’espoir d’un semblant de stabilité. Au Mali, le retrait est systématiquement repoussé. Au final, tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaitre que la présence de 400 soldats français sera insuffisante. Le bilan de Serval c’est aussi ça, l’installation d’une nouvelle force prépositionnée, soit un GTIA (800 soldats minimum et ses soutiens) sur le long terme.

 

Une décennie, c’est également la durée de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire, lancée en 2002. La France y dispose encore d’un état-major et deux unités de combat et leurs soutiens, soit près de 500 soldats. Quant au Tchad, la mission Épervier a été mise en place en… 1986!

 

Alors que la RCA s’annonce être l’État le plus failli dans lequel la France va intervenir, comment les politiques français peuvent-ils apparaître aussi naïfs sur la durée et la nature de l’engagement ? Le temps politique n’est visiblement pas le même pour tous… Le succès de l’étoffe de chef de guerre, qui va si bien au Président de la République, se définirait-il par la seule fulgurance de l’action militaire ?

 

La raison pourrait revenir aux Parlementaires, qui doivent êtres consultés, au bout de 4 mois d’engagement.

 

L’engagement militaire

 

Bonne nouvelle, le théâtre de la RCA ressemble à celui du Mali, au moins dans ses conditions d’engagement. Sous chapitre 7 (recours à la force), la France est seule aux manettes, libre de ses décisions et de ses mouvements, à la différence d’un scénario afghan proche de l’immobilisme. Bonne nouvelle encore, les soldats français sont surentraînés avec de multiples opex au compteur (Afghanistan, Mali, Côte d’Ivoire…) et décomplexés de l’engagement du feu.

 

Oui, l’ennemi ne sera pas le même : après le djihadiste illuminé, les militaires vont là lutter contre des bandits de grands chemins très légèrement armés… Ce qui va poser d’autres difficultés : l’identifier pour le combattre. Car, à n’en pas douter, les coupeurs de routes vont vite détaler dès l’arrivée des premiers blindés et perpétrer des actions loin des regards français. Sans parler de l’implication compliquée mais inévitable entre milices pro-régime (Séléka) et anti-balaka.

 

L’opération Sangaris devrait au final se transformer en mission de police intérieure, bien loin d’un véritable engagement armé.

 

Et si dans un premier temps, les soldats français vont sécuriser la capitale et les grands axes, il faudra bien venir au secours de la population qui sera, à n’en pas douter, prise à partie dans les endroits plus reculés. C’est là une mission de contrôle de zone dans un pays plus grand que la France. 1200 soldats apparaîtront vite insuffisants. Problème, nos ressources militaires sont maintenant limitées, LPM successives et autre RGPP y ont veillées. La multiplication des opérations risque par ailleurs de faire surchauffer des armées déjà très sollicitées.

 

Autre constat : il est bien loin le Livre Blanc de 2008 qui remettait en question les forces pré-positionnées françaises en Afrique! Aujourd’hui encore, on se réjouit de la richesse de ce dispositif. Le général français Soriano, qui commande l’opération Sangaris arrive du commandement des forces françaises au Gabon (FFG) avec des parachutistes. Les appuis français en Afrique (Gabon, Tchad…) sont déjà mis à contribution.

 

Les forces africaines

 

On ne peut que se réjouir de la prise de conscience des pays africains à vouloir assurer leur propre sécurité. Reste que la force d’Afrique Centrale (FOMAC), qui va devenir la mission africaine pour la sécurisation de la Centrafrique (MISCA) et qui devrait se muer en force de maintien de la paix, est notoirement insuffisante, sous-équipée et sous financée, comme le reconnaît le secrétaire de l’ONU, Ban Ki-moon lui même. On peut tout de même saluer l’implication des forces tchadiennes qui ont montré leur efficacité durant l’opération Serval. Et surtout celle du Maroc, Rabat vient d’annoncer qu’il envoyait un contingent des FAR (Forces armées royales). L’objectif de déployer 6000 casques bleus est plus que louable et nécessaire. On peut cependant douter de son réalisme quand l’on constate que la MISCA n’arrive pas aujourd’hui à remplir son quota de 4000 soldats…

 

La France seule en Afrique

 

Côte d’Ivoire, Mali, maintenant RCA, la France se retrouve contrainte d’assumer un rôle qu’elle fuit pourtant, celui de gendarme de l’Afrique. Pire, c’est un rôle que l’ensemble de la communauté internationale, Afrique comprise, ne conteste pas mais conforte.

 

L’Union Européenne, qui aurait là une nouvelle occasion de manifester sa solidarité, brille une de fois de plus par son absence. Au mieux, une aide financière sera apportée. Même nos alliés les plus solides, à savoir les Britanniques ou les Américains, comptent bien rester à bonne distance de sécurité. Londres a même  annoncé qu’elle n’enverrait aucun soldat, tout au mieux un C-17 pour la logistique… A croire que tous considèrent qu’il s’agit d’une affaire franco-française ! Mais où sont les Battle Group (GT1500) que l’Europe salue haut et fort comme une réussite ?

 

Plus que d’indépendance stratégique, c’est plutôt dans une grande solitude stratégique que la France, aujourd’hui, se retrouve!

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 17:55
French DGA orders initial MMP missiles from MBDA

 

 

9 December 2013 army-technology.com

 

MBDA has received a contract from the French Defence Procurement Agency (DGA) for production and delivery of Missile Moyenne Portée (MMP) medium-range missile to the French Army.

 

The contract will see the company will manufacture a total of 400 launchers and 2,850 missiles. The value of the deal has not been disclosed.

 

The missiles delivered under the contract are expected to replace the army's existing MILAN wire-guided anti-tank system from 2017, and will be employed by both front-line combat units and Special Forces.

 

MBDA CEO Antoine Bouvier said the contract will contribute to maintaining important skills in the French missile sector with its numerous sub-contractors, including Sagem for MMP.

 

"Calling on its 40 years of experience in the ground combat missile domain, MBDA has conceived a new generation missile, which combines all the requirements expressed by the French Army and highlighted by the unique operational experiences gained from its activities in Afghanistan, as well as in Africa and Asia," Bouvier said.

 

''I am confident in the export potential of this new programme, which in the next ten years should represent several times the size of the order concluded with France.''

 

Under development by MBDA Systems since 2009, the MMP is a lightweight, next-generation surface attack missile system designed for destruction of both stationary and moving ground targets, including tanks, armoured and non-armoured vehicles and infrastructures with minimum collateral damage.

 

The man portable missile can be fired from portable firing posts, battlefield vehicles and army aviation platforms, and feature both fire and forget, and man in the loop capabilities, which enable the operators to immediately move to another position after firing, and accurately neutralise various types of targets encountered on all theaters of operation, respectively.

 

An initial batch comprising 175 launchers and 450 missiles will be handed over to the French Army by 2019, while delivery of remaining units remains undisclosed.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 16:45
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9 déc. 2013 Crédit : EMA / armée de Terre

8 décembre 2013, montée en puissance du détachement aéromobile de l'opération Sangaris :
- 2 hélicoptères d'attaque Gazelle de l'armée de Terre;
- 4 hélicoptères de manœuvre Puma de l'armée de Terre;
2 hélicoptères Fennec de l'armée de l'Air

 

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:30
Centrafrique : le désarmement des milices par les soldats français a commencé

 

09 décembre 2013 12h45 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le désarmement en Centrafrique des groupes de miliciens par les soldats français déployés dans la capitale Bangui a débuté lundi matin et se passe plutôt bien, a indiqué à Paris l'état-major des armées.

 

Nous savions que nous pouvions aller sur quelque chose de très dur, je crois qu'en face ils l'ont compris et que les choses se passent plutôt bien, a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron.

 

Sur certains points, les groupes armés ont décroché et sont rentrés dans leurs casernes, sur d'autres, ils ont déposé les armes, a-t-il souligné.

 

Vers 11H00 locales, un individu a tiré en direction de l'aéroport et les militaires français ont répliqué. Il y a eu un tir et une riposte, a précisé le colonel, selon qui les soldats n'ont rien retrouvé après l'échange de tirs.

 

A l'entrée nord de Bangui, au point dit PK12, quand nous sommes arrivés, ils y avaient encore des individus en armes, ils ont accepté de désarmer, a-t-il ajouté.

 

L'état-major avait fait état dimanche d'une tension palpable entre soldats français et groupes armés dans les rues de Bangui, à la veille du début du désarmement.

 

Des soldats congolais, tchadiens et guinéens de la force africaine, la Misca, participent de façon autonome à ces opérations dans la capitale, a souligné le porte-parole. A Bossangoa, dans le nord-ouest, où les soldats français sont arrivés ce week-end, la présence d'éléments de la Misca avait permis depuis quelques jours de sécuriser la ville, a-t-il indiqué.

 

Evoquant le désarmement par les militaires français, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a souligné lundi la difficulté de la tâche en raison de la tactique des miliciens consistant à se fondre dans la population civile.

 

Ce n'est pas un travail facile mais nos militaires sont très, très professionnels et préparés. La difficulté c'est que beaucoup d'ex-Séléka ont enlevé leur treillis et se sont mis en civil (...) et il est difficile de reconnaître les individus, a déclaré M. Fabius sur la radio France Inter, en référence à l'ancienne rébellion.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé dimanche la fin de la période d'impunité pour les groupes armés qui terrorisent la population depuis plusieurs mois. Tout le monde pose les armes, ou on utilise la force pour les faire poser, avait-il insisté.

 

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:16
source JDD

source JDD

 

09 décembre 2013 12h23 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Des échanges de tirs ont éclaté lundi en fin de matinée près de l'aéroport de Bangui entre des hommes armés et des soldats français chargés de désarmer les milices en Centrafrique, ont constaté des photographes de l'AFP.

 

Ces tirs ont cessé après quelques minutes selon ces photographes, qui n'ont pas vu de militaires français atteints lors de la fusillade. Ces incidents ont éclaté au premier jour de l'opération de désarmement promise par la France pour rétablir la sécurité en Centrafrique.

 

Un photographe a également vu ces mêmes soldats désarmer deux combattants dans le secteur.

 

A Paris, l'état-major des armées françaises a indiqué que les opérations de désarmement ont commencé lundi et estimé que les choses se passent plutôt bien.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

 

9 décembre 2013 à 09:20 Liberation.fr (AFP)

 

En moins de 48 heures la France a déployé en Centrafrique des troupes aguerries, rodées aux crises africaines, qui dès lundi commenceront à désarmer les milices qui ont plongé le pays dans la terreur et reprendre le contrôle du terrain.

 

A compter de lundi «la période d’impunité est terminée, on entre dans une phase où on pose les armes. Tout le monde pose les armes», a insisté le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Un millier de soldats français ont rejoint durant le week-end le 600 déjà sur place. Le gros des unités mobilisées appartient à la 11e brigade parachutiste habituée des situations d’urgence. Des hommes de l’infanterie de marine avec une longue expérience de l’Afrique. Une force très mobile, équipée de blindés légers, type VAB et VBL, dotés de mitrailleuses lourdes ou de canons de 20 mm, qui ont pris position dans plusieurs villes du pays.

 

A peine sur place, les paras vont devoir entamer leur bras de fer avec des groupes armés disparates, des miliciens aux uniformes dépareillés, qui terrorisent la population depuis des mois.

 

L’objectif est de les désarmer au plus vite pour faire cesser les exactions. «Quels que soient les groupes armés, dès lors qu’il y aura une hostilité à notre encontre ou contre la population, ils seront considérés comme hostiles, à l’instant même», résume le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Gilles Jaron.

 

En clair, soit les ex-rebelles de la Séléka et les miliciens de tous bords se soumettent, soit les militaires utiliseront leur puissance de feu. Montrer sa force pour faire plier l’adversaire. En attendant, les soldats français et les groupes armés se croisent et se jaugent dans les rues de Bangui, où les unités françaises ont renforcé leurs patrouilles.

 

Les Français devront agir dans un pays en pleine anarchie. En milieu urbain, propice aux embuscades, comme dans l’est du pays, où les villageois se sont réfugiés par milliers dans la brousse pour échapper aux massacres. «Sur le plan tactique nos soldats savent faire. Il va falloir s’interposer, repérer les endroits où les milices frappent, les raisonner ou les neutraliser», souligne Pascal Le Pautremat, spécialiste des questions de défense.

 

Aller au contact des groupes armés

 

L’opération a été préparée de longue date et les services français ont une connaissance approfondie du pays, de ses réseaux et de ses composantes. Les paras peuvent également compter sur la coopération d’une grande partie de la population lassée des tueries, qui les a accueillis en sauveurs.

 

Après avoir établi des points d’appui, à Bangui, Bouar ou Bossangoa (est), les militaires français vont rayonner pour étendre peu à peu leur contrôle aux zones alentours. Comme ils le font depuis des mois au Mali.

 

Hérité d’un siècle de colonisation et des conflits post-coloniaux, le savoir-faire africain des militaires français, c’est aussi «aller au contact». Au contact de la population et des responsables locaux, pour s’appuyer sur les liens familiaux, religieux ou communautaires. Au contact aussi des groupes armés pour établir un rapport de forces. «On enverra des commandos de marine pour leur faire comprendre qu’il faut qu’ils arrêtent sinon on utilisera la force. Il y a un vrai savoir-faire psychologique», note Pascal Le Pautremat.

 

La guerre des nerfs a également commencé dans le ciel, avec le passage quotidien au dessus de Bangui ou de Bossangoa de patrouilles d’avions Rafale venus du Tchad, pour dissuader l’adversaire. Et la force française dispose déjà dans la capitale de huit hélicoptères (2 Fennec, 4 Puma, 2 Gazelle), qui ont montré leur efficacité lors des combats en Libye.

 

En face, les miliciens disposent de beaucoup d’armement léger, de fusils d’assaut, de mitrailleuses fixées à l’arrière de pick-up, ou de lance-roquettes type RPG. Et leur capacité de nuisance reste intacte.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:01
photo XAVIER-YVON - JDD

photo XAVIER-YVON - JDD

"La période d'impunité est terminée", avait prévenu le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dimanche. Le désarmement des milices a commencé en Centrafrique, rapporte lundi l'envoyé spécial d'Europe 1 à Bangui et comme en témoignent les photos qu'il a pu prendre sur le terrain.

Centrafrique : le désarmement a commencé

Depuis le mois de mars dernier, la Séléka, une coalition à majorité musulmane et les "anti-balaka", des milices chrétiennes se déchirent. Les membres de la Séléka, qui a renversé le président François Bozizé, sont haïs des habitants, qui les voient le plus souvent comme des "occupants" venus du Tchad et du Soudan voisins.

Centrafrique : le désarmement a commencé

Les ex-Séléka, majoritairement musulmans, évoluent en armes, face aux "anti-balaka", "anti-machettes" en langue sango, favorables à l'ancien régime, présents en brousse ou infiltrées dans les quartiers.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 11:55
Le premier simulateur de vol de l’hélicoptère NH90-TTH

Le premier simulateur de vol de l’hélicoptère NH90-TTH

 

09/12/2013 DGA

 

La DGA a réceptionné le premier simulateur de vol de l’hélicoptère NH90-TTH le 18 novembre 2013. Il a été livré au centre de formation interarmées (CFIA) du Luc-en-Provence. Les équipages de l’armée de terre et de la marine ont commencé le jour même à l’utiliser.

 

Ce simulateur est de type « Medium Range Training Device » (MRTD) qui se caractérise par un très haut niveau de représentativité. Il permet aux forces de réaliser une part importante de la formation en simulation et de minimiser le complément nécessaire sur hélicoptère.

 

La France a commandé six simulateurs au travers d’un marché multinational passé par l’agence OTAN NAHEMA (agence en charge du développement, de la production et du soutien de l’hélicoptère NH90) :

- 3 MRTD en version TTH ;

- 2 MRTD en version NFH (avec un simulateur de la console tactique) ;

- 1 « Full Flight Simulator », sur vérins, pour le CFIA.

 

La Finlande a également décidé de rejoindre ce contrat pour l’acquisition d’un MRTD en version TTH.

 

Au-delà de la formation initiale, ces moyens permettront également aux équipages de s’entraîner dans un environnement tactique complexe et extrêmement réaliste, avec jumelles de vision nocturne ou visuel de casque et en utilisant l’ensemble de ses équipements de mission (radar, FLIR, système de contre-mesures…).

 

Ce simulateur est équipé d’un dôme “partiel” de 7,3m de diamètre conférant un champ de vue de 210° en horizontal et de 67° en vertical.

 

Ce simulateur, produit par la société Sogitec à Bruz, a été développé et livré en moins de 22 mois.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 11:08
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine

 

 

09.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Dans la nuit du 6 au 7 décembre 2013, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) a passé la frontière Centrafricaine, après avoir débarqué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude le 1er décembre dernier.

Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
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Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:45
Lundi, c'est désarmement à Bangui, dixit Jean-Yves Le Drian


08.12.2013 par Philippe Chapleau - Ligne de Défense
 

bangui2.jpg

Jean-Yves Le Drian, ce soir sur RTL, a annoncé que "le désarmement, ça commence demain". L'armée française va donc procéder à une manœuvre délicate, périlleuse mais inévitable.

bangui3.jpg

Selon le ministre: "Tout le monde pose les armes; sinon, on demande gentiment puis on utilise la force". La France aurait déjà demandé le cantonnement des unités "qui répondent au président Djotodia". Mais la Séléka dans ses casernes, ça n'est pas gagné. Quant aux incontrôlés, ils risquent de mal prendre toute tentative de confiscation de leur outil de travail.

L'annonce ministérielle a de quoi surprendre mais elle constitue d'abord une mise en garde aux groupes criminels et incontrôlés qui pourrissent la situation locale. L'armée française dispose désormais de 1600 soldats dont environ 1 200 sont disponibles pour mener des opérations offensives. 

bangui1.jpg

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

09 décembre 2013 à 07:30 Par RFI

 

La colonne de l'armée française qui était partie il y a deux jours du Cameroun est entrée ce dimanche 8 décembre au soir dans Bangui, après un passage à Bossombélé, à environ 150 km de la capitale. L'armée française était attendue depuis longtemps par la grande majorité des Banguissois qui vivent dans la peur depuis le début des violences.

 

C’est la fin de l’après-midi ce dimanche 8 décembre. Le soleil est déjà bas sur l’horizon. La colonne de blindés fait route vers Bangui et, comme à Bouar, comme à Bossembélé, la foule accueille les militaires français, les femmes dansent, les hommes font le « V » de la victoire.

En sens inverse, nous croisons des hommes en armes et des pick-up à plusieurs reprises. A quelques kilomètres de Bangui, un petit convoi de motos chinoises rutilantes sur lesquelles ont trouvé place des soldats non-identifiés, lunettes miroir et kalachnikovs en bandoulière.

Un dernier point de passage et la colonne entre dans Bangui. La colonne française s’engage sur le boulevard de l’Indépendance. C’est le silence. L’artère est quasiment déserte.

Devant le portail rouge de l’Assemblée nationale, une paire de chaussures abandonnées... et une odeur de mort. La nuit tombe sur la ville, un hélicoptère de l’opération Sangaris survole la capitale à basse altitude.

 

→ A (RE)LIRE : Malgré la présence française, Bangui vit dans la peur

Un peu plus tôt à Bossombélé

 

A Bossombélé, les militaires français n’avaient fait que passer et il n'y a eu aucune patrouille militaire en ville. Ils ont bivouaqué dans la cour d'une l’école mais la nouvelle de leur arrivée s’est vite répandue et les habitants qui s’étaient réfugiés dans la brousse ces derniers temps pour fuir les violences des milices Seleka ont commencé à revenir. « Lorsque ça a commencé à péter nous sommes partis dans la brousse, raconte un habitant. Dès que j’ai su qu’il devait y avoir un déploiement des forces françaises j’ai dit à ma famille qu’on pouvait sortir. »

Quand l’armée française apparaît, les habitants sont rassurés mais les récits des violences sont sur toutes les lèvres. « Vous devez rester avec nous sinon la même chose va se répéter », déclare un autre homme, un fonctionnaire de Bossombélé, revenu dans la ville à la faveur de l'entrée des militaires français. A ses côtés, un jeune peul qui craint que les anti-Balakas viennent attaquer son village. « Ils ont peur ! témoigne-t-il, nous sommes des bergers et nous vivons dans la brousse où il y a moins de sécurité. On peut y massacrer les femmes et les enfants.»

 

→ à (re)lire : Michel Djotodia appelle ses éléments à regagner les casernes

 

Le déploiement de l’armée française suscite beaucoup d’attentes mais avec 1600 hommes, celle-ci ne pourra pas être partout et ne pourra pas tout faire.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 21:45
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma

 

 

06.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 6 décembre 2013, des hélicoptères Puma des forces françaises au Gabon (FFG), en provenance de Libreville se rendent à Bangui en Centrafrique. Ils sont ravitaillés en carburant par une citerne protégée par l’escadron d’aide à l’engagement (EAE). L’EAE, débarqué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude le 1er décembre à Douala au Cameroun, a franchi la frontière Centrafricaine dans la nuit du 6 au 7 décembre.

Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 20:14
Sangaris: point de situation du 8 décembre

 

 

08/12/2013 19:41 Sources : EMA

 

L’effectif global de l’opération Sangaris est aujourd’hui de 1600 militaires.

 

La montée en puissance de la force se poursuit avec l’arrivée de France par Antonov d’un détachement de deux hélicoptères Fennec de l’armée de l’Air en provenance des bases d’Orange et de Villacoublay.

 

En dehors de la capitale, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE), qui avait été acheminé par le BPC Dixmude, est arrivé hier soir à Bossembele.

 

L’axe Bouar / Bossembele a été ouvert, sans que la force ne soit freinée par aucune résistance.

 

Vers le nord, un détachement d'une centaine de militaires en provenance de Bangui a conduit une reconnaissance jusqu’à la ville de Bossangoa, dans laquelle il est entré dans la nuit du 7 décembre. Les militaires de la force Sangaris n'y ont observé aucune trace récente de combat, ils ont pu constater un nombre important de réfugiés.

 

Dès le lendemain, le général Soriano, commandant la force Sangaris, s’est rendu à Bossangoa pour évaluer la situation. Il y a rencontré les autorités civiles locales.

 

Si un calme relatif semble s'imposer, la situation sécuritaire reste tendue. Les milices manifestent par ailleurs une tension de plus en plus palpable à l'approche des troupes françaises.

 

Dans Bangui, la force continue ses patrouilles sur les axes principaux. Elle poursuit également les patrouilles à pieds, dont certaines sont conduites avec la FOMAC (future MISCA).

 

Parallèlement, les patrouilles de Rafale se sont poursuivies avec ce matin un vol effectué au-dessus de Bangui et de Bossangoa signifiant aux groupes armés la détermination de la force Sangaris  à faire cesser les combats.

 

L'activité aérienne se densifie avec désormais les vols d'hélicoptères Puma, Gazelle et Fennec.

 

Les militaires de l'opération Sangaris poursuivent leur mission. Ils s'affirment comme une force impartiale qui traitera de la même manière tout groupe armé susceptible de se montrer hostile.

Sangaris: point de situation du 8 décembre
Sangaris: point de situation du 8 décembre
Sangaris: point de situation du 8 décembre
Sangaris: point de situation du 8 décembre
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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 17:57
Video - Opération Sangaris : Patrouille à pieds dans Bangui

8 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 17:55
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée

08.12.2013 par RP Defense

 

Fêté le 4 décembre, sainte Barbe est la patronne des artilleurs. Chaque année le musée de l'Armée organise, en collaboration avec l'Ecole d'Artillerie de Draguignan et sa fanfare, un week-end festif mèlant performances, reconstitution et présentation de matériels militaires.

 

La Sainte-Barbe - Musée de l'Armée

Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
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Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
Fête de la Sainte Barbe au Musée de l'Armée
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