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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Opération Serval : point de situation du 8 août 2013

12/08/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 1eraoût 18h00 jusqu’au 8 août 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une soixantaine de sorties. Une quinzaine a été consacrée aux opérations de transport et autant aux opérations de ravitaillement. Moins d’une dizaine de sorties a été consacrée aux missions ISR, et plus d’une vingtaine  à l’appui feu des opérations terrestres.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger et dans le Nord du pays, tout en assurant le soutien aux forces de sécurité maliennes et à la MINUSMA dans le cadre de la sécurisation du processus électoral.

 

Après le premier tour des élections, la force Serval a poursuivi ses missions de contrôle de zone dans les Adrars comme dans la région de Gao.

 

Dans le Nord, les militaires de la force Serval déployés à Kidal poursuivent la sécurisation de la zone avant le deuxième tour des élections présidentielles. Des opérations de fouille sont menées dans l’Adrar des Ifoghas par les hommes de la brigade Serval, appuyés par un sous-groupement de l’ALAT et des patrouilles de chasseurs.

 

Du 30 juillet au 6 août, la brigade a également conduit une opération de sécurisation à 60 km à l’Est de Gao. Cette opération n’a donné lieu à aucun accrochage, les groupes armés terroristes évitant tout combat avec la force. Par leurs actions répétées, les soldats français contribuent à la sécurisation du grand Gao pendant l’entre deux tours.

 

Le 1er août 2013, une quinzaine de légionnaires sapeurs du Détachement du Génie d’Aide au Déploiement (DGAD) a détruit des munitions sur la plateforme opérationnelle Désert de Gao et notamment une charge artisanale avec environ 10 kg d’explosif. Cet engin explosif improvisé (EEI) avait été retrouvé durant une opération de renseignement menée fin juillet dans le secteur d’Imenas au Nord Est de Gao. Neutralisé dans un premier temps par l’équipe de démineurs (EOD - Explosive Ordnance Disposal), il s’agissait ici de détruire l’EEI en vue d’évaluer les capacités et les effets du dispositif.

 

Le 3 août, une cérémonie d’inauguration du deuxième puit rénové par la brigade Serval s’est tenue dans le Sud de Gao. Le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, les autorités locales et de la MINUSMA, et les représentants de la société civile étaient présents. Cinq autres puits devraient être rénovés par la brigade avant la fin du mois d’août. Cette démarche permet à la population des quartiers les plus défavorisés de la ville de Gao d’accéder à de l’eau potable.

 

Enfin, le 8 août, la force Serval a accueilli le futur commandant de l’opération, le général de division Foucaud, qui va dans les prochains jours échanger ses consignes avec le général de Saint-Quentin.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation ainsi que le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA

Opération Serval : point de situation du 8 août 2013Opération Serval : point de situation du 8 août 2013
Opération Serval : point de situation du 8 août 2013
Opération Serval : point de situation du 8 août 2013Opération Serval : point de situation du 8 août 2013
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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 12:45
FAZSOI : DIO TAP au profit des forces de police mauriciennes

26/07/2013 Sources : EMA

 

Du 1er au 12 juillet 2013, les Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont mené à La Réunion un détachement d’instruction opérationnel (DIO) TAP (troupes aéroportées) au profit de stagiaires mauriciens.

 

Dans le cadre de la coopération entre les FAZSOI et les forces de police mauriciennes, les 8 instructeurs du 2e RPIMa et de l’Ecole des Troupes aéroportées (TAP) ont accueilli une quarantaine de stagiaires appartenant au Special Support Unit (SSU - unité de maintien de l’ordre mauricienne), aux National Coast Guard et au Groupe d’Intervention de la Police Mauricienne.

FAZSOI : DIO TAP au profit des forces de police mauriciennes

Après une semaine de formation théorique, les stagiaires ont pu effectuer six sauts sur la zone de saut de Samwest à l’Etang Salé. Une cérémonie de remise de brevet, en présence des chefs du SSU et des Coast Guard venus spécialement de Maurice, a clôturé ces deux semaines intenses. Les autorités présentes ont exprimé leur désir de voir aboutir l’homologation prochaine d’une zone de saut à Maurice afin de favoriser les futurs entraînements conjoints.

FAZSOI : DIO TAP au profit des forces de police mauriciennes

Les Forces Armées en Zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du Théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité (en particulier les îles Eparses et terres australes et antarctiques françaises (TAAF)) et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:55
EMIA-FE : Une structure interopérable

24/07/2013 Sources : EMA

 

Comprenant 115 militaires en provenance des trois armées, l’EMIA-FE est structuré, à l’instar de l’OTAN ou de l’UE, autour de bureaux d’expertise (J1 à J9). Il est interopérable avec tous les états-majors opérationnels des pays alliés et partenaires. Depuis 2012, en vertu du traité de Lancaster House, l’EMIA-FE compte dans ses rangs des officiers britanniques.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 16:35
Exercice Paras 1er RCP - Crédits : ADC A.Duclay/EMIA-NC

Exercice Paras 1er RCP - Crédits : ADC A.Duclay/EMIA-NC

22/07/2013 ADC A. Duclay - Armée de Terre

 

Le mardi 16 juillet 2013, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont organisé un exercice de saut en mer au profit des militaires du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers. Ils arment la compagnie tournante du régiment d’infanterie de marine Pacifique-Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) de Plum.

 

Après un premier repérage de la zone de saut (1km de long par 400 m de large), un témoin inerte de dérive (TID) a été largué depuis l’avion CASA 235. Il sert à évaluer l’orientation du vent et à définir l’axe de largage le plus adéquat, pour que, malgré la dérive subie durant le saut, les parachutistes atterrissent dans la zone délimitée.

 

Au total,  ce sont 40 parachutistes qui ont été largués par vagues successives au-dessus de la Baie des Citrons. Côté soutien, entre les équipes de récupération, la sécurité et le service sanitaire, l’exercice a mobilisé autant de personnes et 13 embarcations (Zodiac, chaland, vedette).

 

Très lourd en moyen et en organisation, l’exercice est organisé trois fois par an au profit des compagnies tournantes. Ce type de saut n’est effectué qu’outre-mer : à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie. Il permet de préparer les parachutistes à être opérationnels sur tous terrains et être aguerris à tous types d’atterrissages.  L’objectif est donc d’acquérir des compétences supplémentaires.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 15:55

16 juil. 2013 ministeredeladefense

Ce film met en exergue quelques unes des missions et opérations mises en œuvre par la Défense et les forces armées françaises selon quatre grands axes : La Défense se prépare / La Défense protège le territoire et sa Nation / La Défense intervient / le rayonnement de la Défense.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 10:55
Les effectifs de la défense en baisse de 2,8%

23.07.2013 Mariama Diallo  journal-aviation.com

 

En 2012, le ministère de la Défense (MINDEF), en pleine restructuration, a réduit de 2,8 % ses effectifs soit 19 660 militaires et 3 538 civils. Désormais, le MINDEF compte 288 066 personnels militaires et civils, selon les chiffres du bilan social 2012.

 

Ces réductions des effectifs s’inscrivent dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM), dont l’ambition est de supprimer 54 000 emplois sur la période 2009/2014. Selon les statuts, les suppressions se traduisent notamment par des départs à la retraite, des départs volontaires, des reconversions dans le civil…

 

Malgré ces objectifs de réduction des personnels, le ministère de la Défense continue de recruter. En effet, 17 683 personnes ont rejoint la défense l’année dernière (15 364 militaires et 2 319 civils), principalement au sein de l’armée de terre (65 %).

 

Par ailleurs, le ministère de la Défense a investi 104,2 millions d’euros dans le cadre de sa politique sociale (mobilité-logement, aides individuelles…).

 

Les armées françaises sont les plus féminisées d’Europe

 

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Avec 15 % de femmes dans leurs effectifs globaux, les armées françaises sont les plus féminisées du Vieux Continent, devant l’Italie (12,4 %) et l’Espagne (12,3 %). Au sein des trois armées, c’est l’armée de l’air qui compte le plus de femmes dans ses rangs avec 21,4 % contre 13,7 % dans la Marine et 10,1 % dans l’armée de Terre.

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 07:55
4 Questions au LCL T. Valles, Commandant en second du 68ème Régiment d’Artillerie d’Afrique

23/07/2013 Propos recueillis par Alain Establier – SBBR n°88

 

SDBR : Colonel, quelle est la particularité du 68ème RAA ?

 

T V : La particularité de ce régiment est d’être l’héritier des régiments d’artillerie d’Afrique (RAA). A ce titre, il est le dépositaire du patrimoine de ces régiments aujourd’hui disparus, comme le sont d’autres : le 1er régiment de spahis pour l’arme blindée-cavalerie, le 1er régiment de chasseurs d’Afrique pour la cavalerie, le 1er régiment de tirailleurs pour l’infanterie mécanisée…Créé en 1941 à Tlemcen (Algérie), il a participé à l’offensive en Afrique du Nord et notamment à la victoire de Djebel Zaghouan en mai 1943. Grace à l’implication et à la ténacité du colonel Tregou, actuel commandant de l’Ecole d’Artillerie, le régiment a retrouvé son appellation d’origine le 1er juillet 2004. En 2008, six inscriptions supplémentaires, héritées des anciens RAA, sont venues se rajouter dans les plis de son étendard. Après avoir été longtemps rattaché à la Force de Réaction Rapide, depuis 1999 le 68ème RAA fait partie de la 3ème brigade mécanisée, dont le commandement est situé à Clermont-Ferrand ; il est le régiment d’artillerie, d’appui et polyvalent de cette brigade. Le 68ème RAA est basé au camp de La Valbonne (Ain) depuis 1984.

 

Quel est la taille du régiment, après les cures successives d’amaigrissement que l’Armée a subi ?

 

A ce jour, le régiment compte 777 personnels (47 officiers, 233 sous-officiers, 485 militaires du rang et 12 personnels civils), auxquels il faut rajouter une unité de réserve opérationnelle de 133 personnes composant la 5ème batterie. Cette unité de réserve participe à des missions de type Vigipirate dans l’Hexagone. Sinon, le régiment comprend 4 unités de combat : 2 unités d’artillerie sol-sol, qui servent alternativement le canon Caesar ou le mortier de 120 mm, une unité sol-air, qui sert le système d’armes Mistral ou le canon anti-aérien de 20 mm monté sur VAB, et une unité dédiée au renseignement « dans la main » du général commandant la 3ème Brigade mécanisée (batterie de renseignement brigade), qui utilise des moyens de guerre électronique, des radars (systèmes Rasit et Ratac*) et des drones de type Drac** pour faire entre autre du ROIM (renseignement d’origine image). Cette unité dispose également d’une section à capacité ROHUM (renseignement d’origine humaine). Le régiment comporte aussi une unité de soutien, la batterie de commandement et de logistique, qui met en œuvre la chaine de commandement régimentaire avec ses postes de commandement, mais aussi  la mission ravitaillement en munitions, l’approvisionnement en carburant et vivres. Cette unité c’est le « nerf de la guerre », car sans logistique il ne peut y avoir de manœuvre.

 

Vous disposez de 2 unités de Caesar. Quel est le retour d’opérations que vous en faites ?

 

Nous disposons en effet de 2 unités équipées de canons Caesar automoteurs. 10 canons sont suivis au parc de service permanent (PSP). Nous avons une batterie de tir qui est rentrée récemment du Mali, après y avoir passé 3 mois, et en octobre prochain une batterie de 4 pièces mortiers (et d’une soixantaine de personnels) partira au Tchad dans le cadre du dispositif Epervier. Le binôme VBCI / canon Caesar s’est très bien comporté pendant l’opération Serval et, malgré les fortes chaleurs, l’électronique embarquée et la masse artillerie ont très bien résisté. Le Caesar a rempli parfaitement son rôle opérationnel : neutraliser, détruire, aveugler, éclairer. L’unité engagée a effectué des tirs entre 12 kms et 30 kms.

 

Est-ce qu’un régiment d’artillerie attire aujourd’hui des vocations ?

 

Oui, car un régiment d’artillerie est constitué de micro-capacités et micro-parcs humains et matériels.

Nous avons 22 types de matériels spécifiques et métiers différents. Cela se concrétise par 11 types de sections, ce qui laisse un choix varié de parcours professionnels pour nos jeunes. Lorsque vous faites de l’artillerie, vous combinez de la technique, du commandement et une palette de fonctions ou métiers opérationnels, qui peuvent même amener nos jeunes à basculer d’un métier sol-sol vers un métier sol-air. Certains personnels sont à l’avant pour l’observation des coups sur le terrain, d’autres sont à l’arrière et servent la pièce d’artillerie, d’autres encore sont dans la batterie de renseignement brigade et mettent en œuvre des savoir faire particuliers de la fonction renseignement, d’autres encore opèrent au sein de la batterie sol-air avec des emplois qui nécessitent l’acquisition de savoir-faire pointus ; nous avons aussi les métiers du soutien et de la logistique, sans parler des compétences nécessaires à certains de nos Africains dans les domaines de la gestion des personnels et des ressources humaines. En fait, il y a une palette de métiers qui permettent au soldat de « se sentir bien » au sein d'un régiment à fortes traditions, de pouvoir évoluer et progresser selon un cursus de carrière défini, dans un métier qu’il a quasi choisi. Pour un régiment d’artillerie d’Afrique nous sommes, au gré des programmations, effectivement souvent en Afrique, soit dans le cadre de détachement d’instruction opérationnelle au profit des pays africains, soit dans le cadre des opérations de maintien de la paix ou d’accord de défense. Cela nous permet de cultiver et d'entretenir les traditions du régiment, en quelques sortes nos racines…

 

* RATAC : radar d'acquisition des tirs de l'artillerie

* RATAC : radar d'acquisition des tirs de l'artillerie

* RASIT : radar de surveillance des intervalles de terrain - source olivier.carneau.free.fr

* RASIT : radar de surveillance des intervalles de terrain - source olivier.carneau.free.fr

**DRAC : drone de reconnaissance au contact, commercialisé par Cassidian (EADS)

**DRAC : drone de reconnaissance au contact, commercialisé par Cassidian (EADS)

A lire dans le même numéro : Interview du GBA Hubert Trégou, Commandant l’Ecole d’Artillerie de l’armée de Terre de Draguignan

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 07:35
Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

17/07/2013 sources EMA

 

Le commandant Sébastien est en mission depuis peu de temps, avec son équipe sur le camp Mike Spann au nord de l’Afghanistan.

 

Le commandant est formateur C-IED (contre – IED). Autrement dit, il a pour mission de former les membres de la coalition mais aussi les forces afghanes contre la menace IED (Improvised Explosive Devices) ou EEC (Engins Explosifs de Circonstance) : « Je donne aux chefs de convoi les techniques qui leur permettront de détecter la présence d’un IED. Ils sont souvent placés aux mêmes endroits, appelés « hot spot », comme les passages à gué ou les zones sablonneuses. En cas de doute, je leur apprends les méthodes pour placer le convoi en sécurité et prévenir ainsi un second piège. En aucun cas ils ne doivent toucher à un IED » explique le commandant Sébastien.

 

Le commandant Sébastien n’appartient pas à l’arme du génie, l’arme des démineurs. Chef de la section opérations du bureau maintenance, opération, instruction (BMOI) du 3e régiment du matériel (3e RMAT) de Muret, il a suivi, en 2010, une formation d’instructeur contre-IED délivrée par l’OTAN.

 

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

Lors de sa première mission en Afghanistan en 2009 au sein des Operational Mentoring Liaison Team (OMLT), il prend conscience de la menace IED. C’est donc tout naturellement qu’il effectue la formation récemment créee par l’OTAN. Aujourd’hui il dirige une équipe de formateurs composée d’un polonais et d’une anglaise. « Les équipes changent souvent et il faut s’adapter en permanence. Je profite de l’expérience et de la façon d’enseigner de chacun. Sur cette mission je dispose de la rigueur polonaise et du flegme britannique ». L’anglais est la langue de travail. Après plusieurs mois, Sébastien la maitrise parfaitement mais son accent fait toujours autant sourire les anglophones. « Travailler dans un milieu Otanien est très enrichissant. On découvre les particularismes des autres nations, on échange des mots dans toutes les langues et l’on tisse rapidement un réseau de contacts dans des dizaines de pays »

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

Sur le camp Mike Spann, Sébastien et son équipe doivent assurer une formation de 5 jours au profit des officiers et des sous-officiers du 209e Kandak de l’armée Afghane. Lorsque tous les élèves sont présents, l’équipe débute sa présentation par quelques mots en Dari pour détendre l’atmosphère. «J’aime travailler avec eux, ils sont sensibles au fait qu’on essaie de créer de bonnes relations avec eux. En fin de stage, si je suis invité à prendre le thé et qu’ils me demandent quand je reviens, c’est qu’ils sont content de mon travail ».

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

Après le Nord de l’Afghanistan, le commandant Sébastien partira dans l’est, à Herat, pour assurer une formation au profit de l’armée italienne et espagnole. « J’adore ce travail. J’ai horreur de rester derrière mon bureau à Bagram et ne loupe pas une occasion de partir sur le terrain » ajoute-t-il.

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan

L’emploi du temps du commandant Sébastien est complet pour les 2 prochains mois. Homme de relations, il profite de chaque mission pour créer de nouveaux contacts et promouvoir la formation CIED. Du coup, les demandes de nouvelles formations s’accumulent, venant aussi bien de la coalition que des forces afghanes. « Si cette formation permet de sauver la vie d’un soldat, alors j’aurai rempli ma mission ».

Dans la peau d’un Formateur C-IED en Afghanistan
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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 13:55
Un nouveau chef de corps pour les Hussards du 3e régiment de Hussards

17/07/2013 republicain-lorrain.fr

 

Le colonel Cyril Bourdeau de Fontenay a pris le commandement du 3e régiment de Hussards, le 16 juillet, à la caserne Séré-de-Rivières de Metz

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

17.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Lu au détour d'une réponse du ministre de la Défense à une question du député François Cornut-Gentille, question qui portait sur l'EPC (ensemble de parachutage du combattant):

"le fret d'une compagnie de parachutistes équipée du FELIN (8,4 tonnes) est supérieur à celui d'une compagnie non équipée de ce système (5,4 tonnes), ce qui peut conduire à limiter à 40 le nombre de parachutistes prenant place à bord d'un aéronef de type TRANSALL C160".

Conséquence: pour projeter 120 paras sur un théâtre d’opérations, là où 2 Transall étaient nécessaires, il en faut désormais 3 ! Mais heureusement que l'A400 arrive...

 

Félinisée, une compagnie de paras pèse 8,4 tonnes

Autre information contenue dans la réponse ministérielle sur l’équipement FELIN-EPC: « la charge et l’encombrement des parachutistes ralentissent les phases d’équipement et de vérification dans l’avion et au sol, rendant indispensable une préparation physique spécifique ».

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 10:55

16 juil. 2013 ministeredeladefense

Ce film met en exergue quelques unes des missions et opérations mises en œuvre par la Défense et les forces armées françaises selon quatre grands axes : La Défense se prépare / La Défense protège le territoire et sa Nation / La Défense intervient / le rayonnement de la Défense.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 10:50
Exercice logistique de l’OTAN : la France remarquée.

Exercice OTAN - Crédits : SIRPA Terre

 

17/07/2013 Laura Bataille – sources LCL P. Augereau - Armée de Terre

 

Du 08 au 23 juin 2013, la France a participé à l’exercice « Capable logistician 2013 » (CL 13) organisé en Slovaquie par le « multinational logistics coordination center » (MLCC). Il s’agissait du premier exercice logistique de l’OTAN depuis « Common effort » en 2004.

 

Durant deux semaines, cet exercice a réuni 1800 militaires et observateurs civils appartenant à 35 nations différentes. La France a pu démontrer, avec ses 108 militaires déployés, le savoir-faire de ses armées dans le domaine du soutien logistique de théâtre. L’armée de Terre a été le contributeur principal du détachement français et a pleinement participé aux objectifs de l’exercice qui consistaient à améliorer : la coordination multinationale des moyens engagés ; la capacité à déployer, au niveau tactique, un état-major interallié de soutien interarmées ; l’interopérabilité des procédures et des moyens engagés par les alliés.

 

Un test grandeur nature pour le nouveau matériel

 

L’armée de Terre a déployé des hommes et du matériel provenant notamment du 3e régiment du génie (3eRG), du 516e  régiment du train (516eRT), du 501e régiment de char de combat (RCC) et du régiment de soutien du combattant (RSC). Cet exercice était aussi l’occasion pour la section technique de l’armée de terre (STAT) de déployer certains de ses nouveaux matériels, dont un exemplaire de présérie du porteur polyvalent logistique avec dispositif de protection (PPLOG DP) et un exemplaire du porteur polyvalent lourd de dépannage avec dispositif de protection (PPLD DP). Cela a notamment permis de démontrer leur interopérabilité avec les autres moyens engagés par les alliés et d’apprécier la capacité d’emport de plateaux et de containers étrangers par le PPLOG DP. Avec les démonstrations du char lourd de dépannage, ces deux équipements ont fait forte impression.

 

Les conclusions de cette évaluation seront intégrées dans le processus d’optimisation des règles d’engagement capacitaires de l’OTAN.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 09:54
photo EMA

photo EMA

19/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon nos informations, la Direction générale de l'armement (DGA) vient de notifier une commande de modernisation de 48 VBCI au groupe public. Un contrat qui va donner de la charge de travail au principal site de Nexter, Roanne, en attendant le lancement du programme VBMR et d'un contart export structurant.

 

C'est une bonne nouvelle pour Nexter en général, et en particulier pour les salariés de la chaine d'assemblage du véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI). Certes, le montant de la commande reste modeste mais le contrat va surtout donner un bon bol d'oxygène au groupe public en attendant mieux... c'est-à-dire le lancement d'un nouveau programme et/ou un contrat export d'envergure. Selon des sources concordantes, la Direction générale de l'armement (DGA) a récemment notifié une commande de modernisation de 48 VBCI, qui va dans cette opération prendre du poids... afin de mieux protéger les militaires en opération extérieure. Le véhicule blindé va passer de 28 à 32 tonnes.

Une commande qui va donner de la charge de travail aux salariés travaillant sur la chaine d'assemblage des VBCI (démontage et remontage des VBCI). Le retrofit des VBCI commencera seulement à la fin des dernières livraisons des actuels VBCI prévues à la fin de 2014. Soit au début de 2015. Les livraisons des VBCI modernisés devraient s'étaler jusqu'en mars 2016. Une deuxième tranche de 47 VBCI modernisés est également dans le viseur de Nexter.

 

Un relais en attendant mieux

En clair, l'avenir de Nexter était encore une fois dans les mains de l'Etat, le groupe ayant une visibilité d'un peu moins de 24 mois (exercices 2013 et 2014) grâce à son carnet de commandes. Mais il fallait un contrat pour faire la soudure entre la fin du VBCI et le lancement des programmes blindés VBMR et EBRC afin de donner de la charge de travail aux 800 salariés du site de Roanne. La consultation VBMR que Nexter Systems prépare en coopération avec Renault Trucks Defence (RTD) représenterait le relais pour le maintien du potentiel industriel du groupe. Le ministère de la Défense pourrait se décider avant la fin de 2013, sinon au plus tard début 2014. Nexter compte également sur un contrat export , notamment au Canada (de 108 à 138 exemplaires), au Danemark (autour de 250), au Qatar (plus de 400) et aux Emirats Arabes Unis (700). Un rapprochement à haut risque avec Krauss Maffei Wegman est même envisagé.

 

Un véhicule "combat proven"

Véritable "base vie" pour le fantassin, le VBCI offre un haut niveau de protection face aux différentes menaces des théâtres. Il a été projeté en Afghanistan et au Liban en 2010 puis au Mali en début d'année 2013 où il a à chaque fois "parfaitement rempli les missions qui lui étaient assignées à la grande satisfaction des troupes engagées", selon la DGA.

Véhicule blindé tout-terrain à 8 roues motrices, successeur de l'AMX 10 P, il existe en version poste de commandement (VPC) et en version de combat d'infanterie (VCI). La version VCI, commandée à 520 exemplaires, est armée d'une tourelle de 25 mm et permet l'emport de onze soldats Félin. La version VPC, commandée à 110 exemplaires, dont le dernier vient d'être livré à l'armée de terre en mai 2013, est équipée du système d'informations régimentaire (SIR). Le VBCI est un véhicule de la classe des 30 tonnes qui atteint une vitesse de pointe de 90 km/h.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 07:55
Photo RP Defense

Photo RP Defense

18 juillet 2013 - Ouest-France

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, se rendra aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (Guer), le samedi 20 juillet, pour assister à la cérémonie du Triomphe à l'occasion de laquelle les futurs officiers de l'armée de terre recevront leurs galons et, pour les nouvelles promotions, leur nom de baptême.

 

Fin de la scolarité

 

La cérémonie du Triomphe clôt les cycles de scolarité des élèves en dernière année de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, de l'école militaire interarmes et de l'école d'administration militaire à Guer.

 

Le Triomphe 2013 sera le dernier pour l'école d'administration militaire qui formait jusqu'à présent les officiers commissaires et ceux du corps technique et administratif. L'instruction initiale des ces derniers sera désormais assurée par l'ESM et l'EMIA, tandis que la formation de spécialité sera réalisée par l'école du commissariat des armées de Salon de Provence.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 19:55
Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 516e RT - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 516e RT - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

12/07/2013 CNE C. Brunetaud/TIM Armée de Terre

 

Quatre régiments des forces terrestres ont été mis à l’honneur dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides jeudi 11 juillet 2013.

 

C’est dans ce haut lieu de l’histoire et de la mémoire militaire que le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) a remis la croix de la valeur militaire avec palme au 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), au 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) et au 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC). L’étendard du 516e régiment du train (516e RT) a reçu quant à lui la croix de la valeur militaire avec étoile d’argent.

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 2e REP - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 2e REP - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

« Ces croix de la valeur militaire témoignent de la reconnaissance de la Nation, a souligné le CEMAT. Elles mettent en lumière le comportement remarquable de ces soldats au feu. » Le 2e REP s’est illustré lors d’actions d’éclat en Afghanistan comme le 516e RT qui a assuré une centaine de convois logistiques pour ravitailler, sous le feu, les emprises les plus reculées et le 5e RHC qui a neutralisé l’ennemi facilitant les évacuations sanitaires et le désengagement des troupes au sol.

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 1e REC - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 1e REC - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le 1er REC a été, comme le précise le CEMAT, « décoré en retard » pour s’être opposé à l’ennemi en 1978 dans le cadre de l’opération Tacau.

 

 

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 5e RHC - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Le général Ract Madoux remet la croix de la valeur militaire au 5e RHC - Crédits : SCH S. Lelievre/SIRPA Terre

Une fourragère aux couleurs de la croix de la valeur militaire est attribuée aux formations citées au moins deux fois à l’ordre de l’armée, à titre collectif, et sur un même théâtre. Le CEMAT a remis la fourragère aux chefs de corps et aux présidents de catégorie du 2e REP et du 5e RHC.

 

Dans la cour des Invalides, devenue au fil des siècles le « Panthéon des soldats », plusieurs d’entre eux ont été décorés de la Légion d’honneur. Des combattants du groupement aéromobile de l’opération Serval ont également été mis à l’honneur.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 17:55
Mistral lors de l’exercice Nawas - Crédits : BCH Desaint/68e RAA

Mistral lors de l’exercice Nawas - Crédits : BCH Desaint/68e RAA

12/07/2013 Actu Terre

 

Depuis le 6 juillet 2013, un détachement d’artilleurs sol-air du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA) a rejoint le dispositif de sureté aérienne (DSA) à Paris pour le 14 Juillet.

 

Au côté de l’armée de l’Air, nos soldats assurent la protection du ciel parisien jusqu’au jour de la fête nationale avec 3 pièces Mistral déployées. Leurs missions : surveillance et détection.

 

Les premiers jours sent consacrés à la mise en place du dispositif interarmées, notamment de la chaîne de transmission des informations.

 

Les artilleurs sol-air connaissent parfaitement la mission, récurrente et axée sur leur cœur de métier. Leur véritable atout dans le DSA : une caméra thermique, utilisable de jour comme de nuit, pour assurer une meilleure visibilité de l’espace aérien.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 11:55

10 juil. 2013 Armée de Terre

L'école de l'infanterie a organisé un challenge tireur d'élite pour faire un bilan capacitaire en matériel et en humain. Les différents ateliers étaient tenus par des personnels du centre d'entrainement au tirs opérationnel. Le challenge à été remporté par le 126e RI de BRIVE LA GAILLARDE.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 11:55
Formation des tireurs du 152ème RI à l’emploi du Javelin en  mars 2011.

Formation des tireurs du 152ème RI à l’emploi du Javelin en mars 2011.

12.07.2013 par Frédéric Lert(FOB)

 

Au-delà des seuls aspects techniques, les enjeux du programme MMP portent également sur le calendrier et les perspectives commerciales. Raytheon met en avant ses liens forts avec l’US Army et le lancement effectif des études pour un Javelin modernisé avec des performances en hausse et la promesse d’une baisse de 25% du prix du système (poste de tir et missile). Une première commande pluriannuelle américaine est attendue pour les années 2014-2015. « Nous serions donc prêts pour tout contrat avec la DGA passé au plus tard fin 2015 et capables d’une livraison à l’armée de Terre en 2017» explique-t-on chez le missilier américain qui doute en revanche que son concurrent puisse en dire autant.

 

On affiche pourtant du côté de MBDA une très grande sérénité face à ce calendrier serré : le développement du MMP a débuté il y a trois ans et le tir en espace confiné a déjà été validé avec une dizaine d’éjections de « bûches » (missiles inertes). Les outils de simulation sont également en cours de développement, tout comme l’autodirecteur qui est de la responsabilité de Sagem. Un premier missile devrait être tiré en mode propulsé dès l’an prochain, avec une qualification attendue pour 2016. « Il nous reste aujourd’hui un peu plus de trois ans avant l’échéance de 2017 et nous sommes dans les délais du planning initial » précise-t-on chez MBDA. « Nous n’avons aucune inquiétude sur le calendrier initial, d’autant que la gestion du stock de Milan par l’armée de Terre lui permettra d’assurer le tuilage entre la fin du Milan et l’arrivée du MMP ».

 

MBDA fait à son tour remarquer que c’est plutôt son concurrent qui pourrait avoir du mal à respecter l’échéance de 2017 pour fournir un missile répondant aux spécifications françaises, surtout s’il lui fallait en plus négocier et engager une coopération avec un industriel européen. Pour le missilier européen, cela ne fait d’ailleurs aucun doute : l’objectif de son concurrent américain est de placer dans un premier temps un Javelin existant, immédiatement disponible, avant de développer (et à quel prix ?) les évolutions nécessaires pour répondre aux spécifications françaises. « L’intégration d’une liaison de données sur un missile existant nécessite des modifications de l’ensemble du système et ce n’est pas une opération neutre en termes de délais et de coût ».

 

Raytheon questionne de son côté les potentialités à l’export d’un MMP qui arrivera sur un marché où Javelin et Spike règnent déjà en maîtres. MBDA explique assumer ce risque, rappelant que le développement de son nouveau missile a été largement autofinancé. La cible française, annoncée pour 3000 missiles mais qui sera sans doute réduite, serait consolidée par des ventes à l’export estimées de manière conservatoire par MBDA à 9000 missiles. Les opposants au MMP de MBDA mettent les pieds dans le plat en questionnant ouvertement la fiabilité de ces chiffres. L’époque merveilleuse du Milan qui se vendait à plus de 300.000 exemplaires est définitivement révolue. De nombreux anciens clients de ce missile ont déjà opté pour de nouveaux missiles plus récents, qui les engagent pour les vingt ans à venir, à tout le moins. D’autres pays comme l’Inde ou l’Arabie Saoudite, gros consommateurs d’anti-chars, ont annoncé leur intention d’acheter de nouveaux missiles très prochainement, trop tôt donc pour que le MMP puisse participer à la compétition. La Turquie et le Brésil développent leurs propres solutions. Ce contexte politico-industriel limite mécaniquement le marché du missile anti-char pour les années à venir et il sera difficile pour MBDA d’offrir au MMP une place au soleil, ou du moins de garder celle qui avait été défrichée par le Milan. « Le MMP arrivera sur la marché avec des technologies, autodirecteur bimode, infrarouge non refroidi, centrale inertielle, que ses concurrents n’offrent pas encore » tient toutefois à rappeler MBDA. « Le MMP aura une longue carrière… »

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:35
Serval : 6 mois d'opérations - webdocumentaire

11/07/2013 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, la France intervenait à la demande du Président malien pour arrêter l’avancée de groupes terroristes en direction de Bamako. Le 11 juillet 2013, un webdocumentaire évoquant les 6 premiers mois de l’opération des armées françaises au profit de la population malienne est publié sur Internet.

 

Le webdocumentaire Serval, 6 mois d’opérations retrace depuis le 11 janvier 2013, les grandes étapes et les principales composantes qui ont fait de l’opération Serval un succès. Par la rapidité et la brutalité de son intervention, la France a stoppé l’avancée des terroristes qui menaçait la population malienne et son pays. Malgré la difficulté du terrain, l’étendue du pays, les nombreuses opérations menées de manière conjointe avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, devenue MINUSMA et avec l’appui de plusieurs nations alliées, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur potentiel logistique en les privant de ressources essentielles.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

 

Le webdocumentaire Serval, 6 mois d’opérations

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:26
SERVAL : 6 mois d'opérations

11 juil. 2013 FORCESFRANCAISES

Le 11 janvier 2013, la France intervenait à la demande du Président malien pour arrêter l'avancée de groupes terroristes en direction de Bamako. Le 11 juillet 2013, un webdocumentaire évoquant les 6 premiers mois de l'opération des armées françaises au profit de la population malienne est publié sur Internet.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 15:50
British airborne engineers deploying a 100-foot Medium Girder Bridge [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

British airborne engineers deploying a 100-foot Medium Girder Bridge [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

11 July 2013 Ministry of Defence

 

UK airborne engineers joined French paratroopers on a bridge building exercise to prepare them to respond to urgent operations worldwide.

 

Military engineers of 23 Engineer Regiment (Air Assault) (23 Engr Regt (Air Asslt)), based at Woodbridge in Suffolk, recently spent 2 weeks on Exercise Eagle Sapper at Wyke Regis Training Area in Dorset.

The exercise saw the sappers hone their skills alongside reservists from 299 Parachute Squadron Royal Engineers (Volunteers) and French troops from 17e Régiment de Génie Parachutiste (17e RGP).

The troops were tested across a range of skills, from assessing the capacity of existing crossings to constructing bridges across fast-flowing water and deep gaps.

Lieutenant Colonel Jason Hones, Commanding Officer of 23 Engineer Regiment (Air Assault), watches the construction of a 100-foot Medium Girder Bridge [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

Lieutenant Colonel Jason Hones, Commanding Officer of 23 Engineer Regiment (Air Assault), watches the construction of a 100-foot Medium Girder Bridge [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

Bridging is a key aspect of 23 Engr Regt (Air Asslt)’s role providing close combat engineering support to the Air Assault Task Force (AATF), which sees 16 Air Assault Brigade maintain a force ready to deploy anywhere in the world at short notice for operations from disaster relief to war fighting.

The training ranged from setting up a Medium Girder Bridge, capable of carrying a Challenger 2 main battle tank across a 30 metre deep and 30 metre wide gap, to taking to the streets of Weymouth to assess which military vehicles could use the town’s bridges.

Crossing the tidal waters of the Fleet, sandwiched between the shore and Chesil Beach, was a stern test for sappers setting up an Air Portable Ferry Bridge (APFB). APFB can be parachuted or moved by helicopter and set up either as a conventional bridge or a self-propelled ferry to cross wider obstacles.

British and French Airborne Engineers train in bridge site reconnaissance [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

British and French Airborne Engineers train in bridge site reconnaissance [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

Staff Sergeant Kieran Dale was in charge of the build, with APFB designed to be set up by 24 men in 2 hours and carry a 35-tonne load. He said:

AFPB is very flexible and capable kit, but setting it up in a strong current is a real challenge. The ferry is built on the water and it’s very important to ensure the parts are correctly aligned, which is hard when the current is moving everything around.

Among the 20 reservists on the exercise was Sapper Nathan Gibson from South Shields, a medical electronics technician in civilian life.

The 26-year-old has been in 299 Para Sqn RE (V), which is the only parachute-trained engineer unit in the Army Reserve, for 18 months.

British Army sappers prepare to set up an Air Portable Ferry Bridge [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

British Army sappers prepare to set up an Air Portable Ferry Bridge [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

Sapper Gibson said:

I’ve always been interested in the military and joined up to challenge myself. This is my first major exercise and it’s great to get out and do practical engineering tasks. The training is really well done and we’ve been treated the same as the Regulars.

The skills I’m learning don’t directly relate to my job, but the wider experience I’m getting does. What I’ve learnt about teamwork and pulling together in uncomfortable situations has really developed my confidence at work.

Parallel to bridging activity, the Regiment’s dive team was put through its paces in joint training with 17e RGP’s divers. In the waters of Portland Harbour the divers practised surveying underwater structures, clearing obstacles using hydraulic tools and search tasks.

The French engineers, who were divers and reconnaissance specialists, joined the exercise to learn about British equipment and techniques to be ready to deploy together as part of the Combined Joint Expeditionary Force, a partnership between 16 Air Assault Brigade and 11e Brigade Parachutiste (11e BP) for contingency operations.

Airborne Sappers launch an Air Portable Ferry Bridge [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

Airborne Sappers launch an Air Portable Ferry Bridge [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

Lieutenant Colonel Jason Hones, Commanding Officer of 23 Engr Regt (Air Asslt), said:

This exercise has been an excellent opportunity to work with the Regiment’s integrated reserve squadron and our French counterparts.

The Weymouth area is a tourist destination but this has been anything but a holiday for my sappers. We have worked extremely hard to practise and refine our techniques, particularly in the key mobility skill of bridging, to prepare for potential deployments as part of the Air Assault Task Force.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 12:55
Un commando parachutiste de l'air n°20

Un commando parachutiste de l'air n°20

11/07/2013 Armée de l'air

 

Du 24 juin au 4 juillet 2013, le commando parachutiste n°20 (CPA 20) s’est rendu au 2e régiment étranger de parachutistes (REP), à Calvi, pour réaliser une période d’entraînement commune.

 

Au cours de ces quinze jours, l’intensité des exercices est allée crescendo. Les deux unités ont mené conjointement des entraînements tactiques, de jour comme de nuit. Transall et Puma étaient déployés pour l’occasion. Au programme : saut, tir, dropping en mer, aérocordage, assaut en mer ou encore palmage.

 

Au cours de l’année 2012, le CPA 20 s’était déjà rendu à deux reprises chez leurs camarades du 2e REP. Une particularité toutefois à cette session d’entraînement, deux pilotes de l’escadron de transport 1/64 «Béarn»  se sont joints aux commandos. Ils ont participé à toutes les activités, à l’exception des sauts en automatique remplacés par un saut en tandem.

 

 Un prochain rendez-vous a déjà été pris entre les paras du REP et du CPA 20.

Le personnel du CPA 20 et les deux pilotes du "Béarn" droppés en mer

Le personnel du CPA 20 et les deux pilotes du "Béarn" droppés en mer

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 12:20
Q-Nets, from QinetiQ North America

Q-Nets, from QinetiQ North America

Jul 9, 2013 ASDNews Source : U.S. Army

 

The U.S. Army has transferred to France technical test data on a rocket-propelled grenade defense system that is vital to its military operations in Mali, officials announced.

 

The U.S. Army Research, Development and Engineering Command, known as RDECOM, through its International Technology Center-France, helped to facilitate the exchange between the allies, said Lt. Col. Robert Willis, who led the project for RDECOM.

 

"The French Army wants the best thing out there," said Willis, commander of ITC-France under RDECOM Forward Element Command-Atlantic. "They are a professional and highly capable Army, and they want to protect their troops. They are determined to rapidly acquire the best technology, based purely on technical performance of the system."

 

The French Army had purchased an early version of a rocket-propelled grenade, or RPG, defense system, Q-Nets, from QinetiQ North America, known as QNA, a U.S. company. Fighting in Mali spurred the need for increased capabilities to protect French soldiers.

 

When the company developed an improved version, Q-Nets II, the French Ministry of Defense wanted to review the test data from the U.S. Army Test and Evaluation Command before making a procurement decision. However, QNA could not release the data to France because the exchange must be made under an international agreement from one government entity to another government, Willis said.

 

Willis and his colleagues at the U.S. European Command's Office of Defense Cooperation in Paris stepped in to expedite the data transfer under an established agreement, "Survivability Technologies for Land Combat Systems." RDECOM's Tank Automotive Research, Development and Engineering Center, known as TARDEC, at Detroit Arsenal, Mich., provides technical oversight for the agreement.

 

TARDEC's technical project officer for the agreement then verified that the detailed test data could be transferred from the U.S. Army to the French MoD.

 

Without the international agreement in place, this transfer of data would not have been authorized, Willis said.

 

Willis is accredited as an attaché of defense cooperation for these types of exchanges, and he presented the data to the French MoD, June 10. He used his fluency in French and background in Army test and evaluation to explain the technical and statistical nuances of the report.

 

In addition to assisting a NATO ally in an area of operations where the United States has national interests but not a desire to intervene with ground troops, the U.S. Department of Commerce had officially granted advocacy to QNA in an otherwise European-only competition, Willis said.

 

Col. Collier Slade, chief of the ODC in Paris, said the advocacy process allows the U.S. government to promote an American vendor in its efforts in a foreign country. In this case, QNA was the only U.S. company in competition to provide an RPG defense system to the French Army.

 

"The effectiveness of our advocacy policy in this case was ensured by the unique skill sets and reach-back that the RDECOM international team provided," Slade said.

 

RDECOM maintains a robust international footprint to promote cooperation between the United States and foreign partners to advance science, engineering and technical capabilities in areas important to the U.S. Army, Willis said.

 

RFEC-Atlantic in the United Kingdom has ITCs in France and Germany, RFEC-Pacific in Japan has ITCs in Australia and Singapore, and RFEC-Americas in Chile has ITCs in Canada and Argentina.

 

"Our NATO partners, including France and others in Europe, are long-standing allies," Willis said. "They possess the state-of-the-art in many technologies that we do not."

 

Maintaining these international relationships allows RDECOM to accelerate requests such as the transfer of RPG test data to France, Willis said. He is responsible for 16 European countries and concentrates primarily on France, Italy and Spain.

 

"We maintain cognizance of the expertise areas in our countries," Willis said. "We maintain contacts with the critical government, industry and academia that develop these technologies that we can share."

 

"We transfer technologies in both directions," he continued. "In this case, it was U.S. to France in support of an urgent operational requirement. In many other cases, it is shared foreign know-how that alleviates the need for large technology investments and development on our own."

 

RDECOM is a major subordinate command of the U.S. Army Materiel Command. AMC is the Army's premier provider of materiel readiness -- technology, acquisition support, materiel development, logistics power projection, and sustainment -- to the total force, across the spectrum of joint military operations. If a Soldier shoots it, drives it, flies it, wears it, eats it or communicates with it, AMC delivers it.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:55
L’offre MBDA pour le MMP. (photo Isabelle Chapuis, MBDA)

L’offre MBDA pour le MMP. (photo Isabelle Chapuis, MBDA)

10.07.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

En 2011, la DGA attribue un contrat de levée de risques à MBDA afin de valider les principaux choix techniques du futur MMP. A commencer par l’autodirecteur du missile (fourni par le français Sagem, comme tout le reste de l’optronique du poste de tir) qui sera bimode, avec une caméra TV pour le mode « jour » et un capteur infrarouge non refroidi. Sur les capteurs infrarouges « classiques », une bonbonne de gaz doit être percutée avant le tir pour refroidir l’autodirecteur et lui donner ses performances. Problème, une fois la bonbonne percutée, le missile doit être tiré rapidement et s’il ne  l’est pas, il doit repasser en atelier pour recevoir une nouvelle cartouche de gaz.

 

Le MMP disposera également de deux modes de guidage : le mode « tire et oublie » (le missile est totalement autonome dès qu’il quitte le poste de tir), se doublera d’une capacité d’intervention du tireur en cours de vol. Cette possibilité de garder « l’homme dans la boucle » est jugée essentielle par l’armée de Terre. Le Milan, qui est entré dans la légende avec plus de 300.000 missiles construits, était filoguidé. MBDA dispose donc d’une très large expérience dans le domaine et a fait le choix d’une liaison de données par fibre optique, qui présente deux avantages : résistance élevée au brouillage et haut débit de transmission des données dans le sens tireur-missile pour le guidage et le contrôle du missile et missile-tireur pour faire « remonter » des images pendant le vol. Même en mode « tire et oublie », le tireur peut ainsi garder un œil sur la trajectoire du missile, avec la capacité de reprendre là main à tout instant pour affiner la trajectoire ou déplacer le point d’impact. Si en revanche le tireur est certain de ne pas avoir à intervenir, il peut commander la coupure du fil du guidage et recharger le poste de tir pendant que le premier missile est encore en vol. Outre son expérience du filoguidage avec le Milan, MBDA a également celle de la fibre optique avec le missile expérimental Pholyphème qui déroulait son fil sur plusieurs dizaines de kilomètres.

 

Ce mode de guidage évolué est un atout maitre que le missilier européen oppose volontiers aux capacités du Javelin qui ne dispose, dans sa forme actuelle, que d’une fonction « tire et oublie » Aucun doute toutefois que Raytheon s’adaptera au besoin français au travers d’une version modernisée de son missile dotée d’un double mode de guidage.

 

« Un système de guidage terminal de précision (Precision Terminal Guidance)  avec homme dans la boucle avait été proposé à l’US Army dans le cadre d’une modernisation du Javelin, en utilisant un guidage optique sans fil, comme ce qui se fait aujourd’hui sur le missile TOW » explique d’ailleurs un porte-parole de Raytheon. « Mais l’US Army a décidé de ne pas le retenir pour réduire la facture. Il ne faut pas oublier que faire intervenir un soldat dans le guidage du missile impose d’entrainer ce même soldat en lui faisant tirer régulièrement des missiles. Cela a un coût ! Avec un guidage « tire et oublie », un simple simulateur est suffisant pour l’entrainement. Maintenant, si l’armée française souhaite disposer des deux modes de guidage, nous pouvons répondre à sa demande. Le guidage optique a déjà été testé sur le Javelin et fonctionne ».

 

Raytheon précise donc que la fonction guidage « homme dans la boucle » existe déjà sur étagère et que son intégration pourrait être confiée à une entreprise française si le Javelin venait à être choisi. A l’opposé du choix technique de MBDA, le missilier américain affiche une certaine défiance vis à vis du guidage par fibre optique lorsque le missile est tiré depuis un véhicule et renouvelle sa confiance dans le guidage optique. « La voie IR du poste de tir permet de s’affranchir des mauvaises conditions météorologiques ou de la poussière pour le guidage optique » précise notre interlocteur.  Mais le client étant roi, l’industriel américain précise également rester ouvert à toutes les options…

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:55
Zodiac Milpro Wins Euros 7.8 M of Orders from French Military

Jul 10, 2013 ASDNews Source : Zodiac Milpro International

 

Zodiac MILPRO has won a blanket order to supply over 700 rigid and semi-rigid inflatable boats to all branches of the French armed forces in a deal worth up to €7.8 million (US$ 10.25 million). The orders follow the acceptance of 10 out of 14 individual tenders submitted to the Central Directorate of Equipment and relate to the supply of boats ranging in size from four to 7.5 metres.

 

The orders are for a variety of boats from the Zodiac MILPRO range that have each been chosen to meet a specific operational need in the French armed forces. These include some of Zodiac MILPRO’s newest models that will be assigned to tasks that include patrolling the Ile de Longue nuclear submarine base, for use by the French coastguard on operational patrols and vessel interception, training missions for French commandos, workboats for airborne delivery by the Air Force and others for supporting navy divers during mine clearance operations. A large number of inflatable boats will also be supplied to the Army for amphibious operations and will be added to the service’s existing stock of more than 500 craft.

 

The contracts will include the purchase of two of Zodiac MILPRO’s newest and most innovative boats for use at the French commando training centre. The SRA 750 was launched in June and is unlike any other Zodiac MILPRO boat. It features an exceptionally strong aluminium hull enclosed by inflatable D-Shape collars that combine buoyancy with extra interior space. This design gives the boat outstanding sea-keeping in extreme conditions along with a spacious interior capable of carrying substantial loads or large numbers of passengers or a stretcher. This versatility is further enhanced by the innovation of deck tracks that enable the mounting of armament or the seating configuration to be changed quickly according to its mission.  This versatility is also expected to make the new boat attractive to civilian users who will also benefit from its military-grade quality.

 

The development of the SRA-750 is being seen as a direct benefit of the company’s take-over by Oaktree Capital Management in February this year. Commenting on this and the military contracts Marc Lavorata, managing director of Zodiac MILPRO said; “The creativity of our engineers and designers has been encouraged by the confidence that we have gained from our new owners. This is clearly being recognised by our customers who are showing their willingness to place significant orders for our products. There are more new products to follow soon and these will benefit Zodiac MILPRO as well as our customers who can look forward to an even wider range of boats and equipment to choose from.”

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