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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 18:45
Armée Malienne - photo EUTM Mali

Armée Malienne - photo EUTM Mali

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé une restructuration de l'armée par le biais d'une loi de programmation quinquennale, à l'occasion du 53e anniversaire des forces maliennes marqué lundi par un défilé avec leurs alliés anti-jihadistes.

 

Le défilé s'est déroulé à Bamako en présence du président Keïta, du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian et de chefs militaires. Des Casques bleus, des formateurs militaires européens et des soldats français de l'opération Serval y ont participé aux côtés des soldats maliens.

 

L'armée malienne est de retour. (...) Nous avons vu là des hommes aujourd'hui déterminés à défendre la patrie partout, a déclaré M. Keïta à l'issue de la cérémonie militaire à la télévision publique malienne ORTM.

 

Parlant des militaires maliens actuellement déployés dans le nord du Mali, il a affirmé: Nous comptons sur eux, ils sont l'espoir du Mali. Qu'ils sachent que nous ferons tout pour qu'ils soient dans les meilleures conditions pour servir ce pays.

 

Dans un discours prononcé dimanche soir, à la veille de la célébration de la fête de l'armée, le président Keïta a annoncé l'adoption prochaine d'une loi de programmation militaire sur cinq ans pour restructurer les forces maliennes.

 

Sera adoptée une loi de programmation militaire 2014-2018, dont le début de mise en oeuvre permettra de consacrer la montée en puissance de notre outil de défense sur les cinq prochaines années, a-t-il affirmé, sans préciser de calendrier.

 

La réforme structurelle est en oeuvre. Je veillerai personnellement à sa conduite pour qu'elle atteigne son point d'achèvement, a-t-il ajouté.

 

Il a noté que le 53e anniversaire de l'armée intervenait après les péripéties affligeantes de l'histoire immédiate du Mali, qui a connu 18 mois de crise politico-militaire.

 

L'épilogue de la crise a été l'élection présidentielle de juillet-août 2013, qu'il a remportée, après l'intervention militaire internationale contre les jihadistes déclenchée par la France en janvier 2013, et toujours en cours.

 

Sous-équipée, mal formée et mal dirigée, l'armée malienne avait connu une débâcle face à des groupes armées, notamment jihadistes, dotés d'armes lourdes venant de Libye qui ont occupé les deux-tiers du pays pendant plus de neuf mois en 2012-2013.

 

Au moment où je vous parle, notre outil de défense nationale est en cours de réhabilitation, a également dit Ibrahim Boubacar Keïta, indiquant que, à l'initiative des autorités maliennes, le Mali et la France discutent présentement d'un éventuel accord de coopération militaire.

 

La signature d'un accord de défense entre le Mali et la France était prévue à l'occasion de la visite de M. Le Drian mais elle a été reportée, sans explication officielle.

 

Face aux groupes armés en 2012, le Mali a dû demander l'intervention militaire française, sans autre choix, et aujourd'hui, avec des menaces devenues bien plus amples et diverses, (...) l'avenir peut être encadré par un accord qui lie les parties prenantes rendant ainsi prévisibles les actions attendues, selon lui.

 

Le Mali envisage aussi de discuter, dans un proche avenir, d'accords de coopération militaire avec d'autre pays, sans exclusion inopportune, a-t-il ajouté, sans identifier ces pays.

 

Les accords de coopération militaire, en discussion ou à venir, ne tiendront compte que de l'intérêt du Mali, de tous les intérêts du Mali et des Maliens, tout en renforçant nos capacités et celles de nos partenaires à faire face à l'insécurité structurelle de l'espace sahélo-saharien, a-t-il assuré.

 

Par ailleurs, M. Keïta a réitéré sa disposition au dialogue avec des groupes armés, sans nommément les citer. Dialoguer avec ses compatriotes n'est pas une faiblesse pour un pouvoir mais une force, à condition que le dialogue vise l'intérêt du Mali et des Maliens, a-t-il dit.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:50
Les Suisses votent pour le maintien du service militaire obligatoire

22/09/2013 Par Marie Maurisse – LeFigaro.fr

 

Une très large majorité de votants a rejeté la proposition de rendre la conscription facultative. Le pays reste très attaché à ses citoyens-soldats.

 

Qu'il s'agisse de l'interdiction des minarets ou du renvoi des étrangers criminels, les référendums suisses sont souvent très débattus. Ce n'est pas le cas de celui qui a eu lieu dimanche. L'initiative populaire porte sur l'abrogation du service militaire obligatoire, instauré en 1848. D'après les projections de résultats établies par l'institut de sondage de Berne GFS pour la télévision publique RTS, 73% des votants ont dit non à la proposition du Groupe pour une Suisse sans armée de rendre la conscription facultative.

 

L'affiche choc de l'extrême droite genevoise, qui montre un soldat suisse menacé par un pistolet sur la tempe, aura certainement convaincu les électeurs de ne pas «exécuter la milice». Sans surprise, car ils avaient déjà refusé par deux fois de le faire, en 1989 et en 2001.

 

Ce consensus fait partie de l'ADN helvète, comme l'explique Bernard Wicht, spécialiste du sujet. «Chez nous, dès le Moyen Âge, les fusils appartiennent à ceux qui détiennent le pouvoir, c'est-à-dire les citoyens eux-mêmes, souligne cet enseignant à l'université de Lausanne. Dans les assemblées, les hommes votaient en levant leurs baïonnettes…»

 

Le service militaire oblige les hommes à effectuer entre 18 et 21 semaines d'entraînement l'année de leurs 20 ans, puis à se rendre 3 semaines par an à des cours de répétition, jusqu'à leurs 34 ans. S'ils souhaitent opter pour un service civil, ils doivent y passer plus de temps qu'à l'armée et s'acquitter d'une taxe annuelle équivalente à 3 % de leurs revenus, jusqu'à 30 ans.

 

Malgré ces contraintes, «la Suisse a besoin d'une force de réserve en cas de crise grave», soutient Guy Parmelin, vice-président du groupe parlementaire de l'Union démocratique du centre (UDC), premier parti du pays et opposant à l'initiative. Et si le pays n'est pas attaqué? «L'armée est comme une assurance, répond-il. On espère ne jamais l'utiliser mais quand les ennuis arrivent, vous êtes content de l'avoir!»

 

Cette mentalité a longtemps imprégné les milieux économiques, notamment bancaires: faire l'armée était un gage d'efficacité et permettait d'accéder plus vite à des fonctions de cadre. Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas, note le quotidien Le Temps. Les entreprises étrangères, plus nombreuses en Suisse, n'aiment pas se priver de leurs collaborateurs plusieurs semaines par an - tout en continuant à les payer. L'armée peut être un handicap à l'embauche.

 

Pour Tobia Schnebli, membre du GSSA et militant de gauche, «le pays a besoin d'avoir des ennemis aux frontières pour exister, d'où l'importance de l'armée. Mais cette idée, portée par la droite nationaliste, ne correspond plus à la réalité».

 

Absentéisme

 

D'ailleurs, «un Suisse sur deux échappe à l'armée», a écrit L'Hebdo fin août. «Certains évoquent - avec la complaisance d'un médecin - des problèmes respiratoires, de pied, de cœur ou simulent des faiblesses psychologiques», décrit le magazine romand.

 

Les autorités veulent s'adapter à cette donne. Malgré un refus probable de l'initiative, elles prévoient une diminution des effectifs, qui passeraient de 180.000 soldats à 100.000 - si la réforme est mise en place dans le courant de l'année.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 20:03
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 17:32
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