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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 10:58
Le numéro de mai d'Armées d'aujourd'hui est en ligne

 

19/05/2015 rédaction d'Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Ce mois-ci dans Armées d’Aujourd’hui, coup de projecteur sur l’Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) à l’occasion des 100 ans de la photographie et du cinéma du ministère.  A la tête de l’établissement depuis 2013, le contrôleur général des armées Christophe Jacquot nous ouvre les portes du Fort d’Ivry, là où se situe l’ECPAD. De la création de la section photographique en 1915 jusqu’à la naissance de l’Ecole des métiers de l’image, en passant par les témoignages des opérateurs d’hier et d’aujourd’hui, le dossier vous permettra de tout savoir sur l’ECPAD, gardien et restaurateur des trésors d’autrefois, et fer de lance de l’image d’actualité et opérationnelle de la Défense.

Ce numéro est aussi celui de l’armée de Terre avec un entretien exclusif avec le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre qui présente le nouveau modèle de son armée, « Au contact » dans lequel est pris en compte le déploiement dans la durée de 7 000 de ses soldats au profit de l’opération Sentinelle conformément à la volonté du Président de la République.

Différentes facettes de la vie du combattant sont également évoquées avec le déploiement du groupe aéronaval dans le golfe Arabo-persique, le stage d’entraînement au sauvetage au combat dans le Tarn, la rencontre avec trois tireurs d’élite et l’ouverture d’une maison pour les blessés et leurs familles à Percy. Côté équipements et  innovations, vous découvrirez Caméléon, une peau de camouflage en cours de conception bardée d’électronique dynamique capable de s’adapter en temps réel à tout environnement, et vous ne raterez pas le rendez-vous incontournable avec les forces spéciales, SOFINS.

La rubrique Détours, vous propose de découvrir l’amitié qui liait deux grandes figures politiques de notre histoire contemporaine  avec l’exposition « Churchill – de Gaulle », de rencontrer Vincent Marchant, réserviste au profit de la reconversion,  enfin d’apprendre que Strasbourg a été sauvé en janvier 1945 grâce à la bravoure des tirailleurs du 3e bataillon du 3e régiment de tirailleurs algériens.

Bonne lecture !

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:56
Le CEMA avec le DICoD - photo Armée d'Aujourd'hui

Le CEMA avec le DICoD - photo Armée d'Aujourd'hui

 

11/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

A la tête des armées depuis un an, le général d’armée Pierre de Villiers fait face à une actualité très dense : intervention sur plusieurs théâtres extérieurs, renforcement spectaculaire de Vigipirate, engagement dans une profonde transformation. Pour préserver la disponibilité opérationnelle, en accord avec le ministre, il a convaincu le président de la République qu’il fallait « desserrer l’étau » des effectifs.    

 

Mon Général, en 2013, les armées françaises ont déployé Serval en quelques semaines, en 2015 elles ont déployé plus de 10 000 hommes en 3 jours pour Vigipirate, les armées françaises ont bien prouvé leur disponibilité ?

 

Vous avez raison. Le récent déploiement de plus de dix mille hommes sur le territoire national montre la formidable réactivité de nos armées et leur grand professionnalisme.

La vitesse est la clef du succès. Le plus grand défi, c’est en fait l’accélération du temps. La dimension temporelle a changé la donne ces dernières années. Elle est au centre de toutes les décisions politiques et militaires. Depuis la rédaction du Livre Blanc, le facteur temps s’impose avec de plus en plus de force. C’est pourquoi, face à la dégradation générale du contexte sécuritaire, nous devons accroître notre capacité à déployer des forces à un endroit donné dans un délai de plus en plus court.

Dans le processus de transformation dans lequel nous sommes engagés, nous devrons veiller à conserver cette capacité.

 

Par rapport au Livre Blanc, avez-vous eu le sentiment que les armées étaient au maximum des hypothèses d’emploi ?

 

Nous sommes aujourd’hui au contrat maximal du Livre Blanc. J’ai dit au président la veille de ses vœux aux armées, en accord avec le ministre : « ce que les armées font aujourd’hui, elles ne seront plus capables de le faire dans deux ans, si nous maintenons les déflations à leur rythme actuel et avec la cible de 34.000 ». Nous sommes heureux, avec le Ministre, d’avoir été entendus. Il a annoncé lors de ses vœux que la trajectoire serait revue, me disant à la fin de son discours : « J’ai été plus vite que prévu…». Le conseil de défense du 21 janvier a confirmé la décision du président, en diminuant le rythme et la cible des déflations.

Car même si toutes les hypothèses étaient envisagées par le Livre Blanc, il n’était pas prévu que les trois armées soient mobilisés à ce niveau-là en cours de LPM. Nos armées sont en RCA, à Barkhane, au Levant, trois théâtres majeurs. Ce sont des théâtres de guerre. Nous sommes aujourd’hui au-delà des scénarios les plus contraignants, dont nous savions que le facteur difficile serait la durée. C’est pour cela que j’ai demandé qu’on desserre l’étau des effectifs et ce travail sera fait dans le cadre de l’actualisation de la LPM avant l’été.

 

Ne sommes-nous pas engagés dans trop d’opérations à la fois ?

 

Non, beaucoup de ces opérations sont liées. Il faut avoir conscience du lien étroit qui existe entre la défense de l’avant, ce que nous faisons en opérations extérieures, et la protection de nos concitoyens sur le territoire national. En agissant au Sahel ou au Levant, en y combattant les groupes terroristes, nous luttons contre le développement de sanctuaires terroristes à partir desquels ils pourraient venir nous frapper. Le lien est fort entre sécurité intérieure et sécurité extérieure ; nous devons frapper l’adversaire avant qu’il ne vienne à nous. Par ailleurs, si nous sommes leader dans la BSS, nous intervenons comme équipier dans une coalition au Levant. Dans ces combats, la coordination et le partage du fardeau sont importants. C’est pour cela que les relations internationales militaires sont primordiales et que je rencontre régulièrement mes homologues africains, européens et nord-américains, sur ces sujets. Nos Alliés et nos partenaires savent qu’ils peuvent compter sur nous.

 

Les armées françaises vont donc se battre sur tous les fronts ?

 

Nos armées sont présentes sur l’ensemble de leurs missions : la dissuasion nucléaire, les missions permanentes de souveraineté, les opérations extérieures, la protection du territoire national. Elles se battent sur différents fronts et dans les trois milieux traditionnels, auxquels il faut désormais rajouter le cyberespace. Nous consacrons des moyens importants à la cyberdéfense pour que la France reste à la pointe de ce combat, car la crédibilité de notre défense est également en jeu dans ce domaine. 

 

Des missions nouvelles, des chantiers nouveaux, comment allez-vous concilier ce surcroît de charge avec la nécessaire transformation des armées ?

 

Je crois qu’il faut d’abord expliquer pourquoi nous nous transformons. La transformation n’a de sens que par le but qu’elle vise.

Pour l’indépendance de notre pays, il est nécessaire de concilier deux impératifs : la réduction de la dépense publique et le maintien d’un outil de défense à même de faire face aux menaces d’un monde instable. Pour tenir compte de ces deux impératifs, un nouveau modèle d’armée et de nouveaux contrats opérationnels ont été fixés dans le Livre Blanc. Ils sont ancrés dans une programmation budgétaire et capacitaire sur la période 2014-2019.

Avec des moyens en diminution, nous avons dû lancer une profonde réforme pour maintenir un modèle d’armée complet, réactif et performant. Nous ne ferons pas mieux avec moins, mais il est possible de faire autrement. C’est l’objet du plan stratégique et du projet que j’ai baptisé « Cap 2020 ». Les décisions du conseil de défense du 21 janvier vont donner la respiration nécessaire à ce projet, dont la feuille de route est l’ordre aux armées, directions et services.

 

Quelles sont les priorités fixées dans l’ordre aux armées, directions et services (OADS) pour 2015-2017 ?

 

La première est de réussir nos opérations, de garantir notre performance opérationnelle. La deuxième, est de réussir la manœuvre des ressources humaines en pensant autrement notre modèle RH. C’est un vrai défi et je suis très attaché à la réussite de cette manœuvre car derrière toute décision, il y a une femme ou un homme et sa famille. C’est une chose que j’ai en permanence en tête. La troisième est de capitaliser sur les bonnes pratiques en donnant du sens aux multiples réformes entreprises. C’est le moral des troupes qui est en jeu. Et pour réussir, outre la pédagogie, nous avons besoin de nous appuyer sur ce qui nous rassemble : nos valeurs par exemple de courage, de cohésion, le sens du bien commun. C’est tous ensemble que nous pourrons réussir à construire l’armée de demain.

J’ajoute que le contexte nouveau demande un effort sur les réserves. Il nous faut pour elles un vrai projet novateur. Nous partageons cette conviction avec le ministre, et le Président nous a entendus puisqu’il en a parlé lors de ses vœux. Il faut que nous réfléchissions ensemble à un projet d’optimisation de l’utilisation des réserves dans le cadre de nos capacités actuelles.

 

Au-delà des structures et des hommes, il y a des moyens financiers. Cette transformation sous forte pression budgétaire est-elle risquée ?

 

Lors de mon audition au Parlement sur le projet de loi de finances 2015, j’ai tenu un discours de vérité en disant qu’il n’y avait « plus de gras » dans nos armées, s’il y en a jamais eu ! En tant que premier des militaires, il est de mon devoir de dire les choses sans minimiser les difficultés, sans dramatiser à l’excès non plus ! Mon discours reste le même quel que soit l’auditoire.

Je vous l’ai dit, la réduction des dépenses publiques est aussi une condition de notre indépendance. Mais la réalité de la menace a confirmé que l’on ne peut pas faire plus en matière de réductions, sans remettre en cause nos capacités opérationnelles. Le chef des armées nous a entendus. Sur le plan des ressources, le Président a réaffirmé la sanctuarisation du budget de la défense. Pour les armées c’est essentiel, les décisions du conseil de défense vont garantir le renouvellement de nos équipements prévu par la LPM, dès cette année. Si les objectifs budgétaires fixés par la LPM sont ainsi respectés ; les risques sont maîtrisables. C’est à cela que nous travaillons avec les chefs d’états-majors d’armées avec lesquels nous formons une équipe extrêmement soudée. La transformation est un défi. Pour y faire face, notre force c’est le collectif !

 

L’Etat-Major des armées a lancé en janvier le site interne « Transformons notre armée ».  La logique de la transformation des armées n’est pas bien perçue ?

 

La transformation n’est pas toujours bien comprise, elle est même parfois anxiogène. Je me rends régulièrement sur le terrain, et je m’en rends compte. J’ai donc décidé la création de ce site pour que tous puissent connaître et comprendre la transformation. Il s’agit d’un outil pour tous, mais aussi pour le commandement de proximité. Sur le terrain, le chef joue un rôle primordial. Oui, il faut un discours de vérité, il ne faut rien cacher, mais il ne faut pas baisser les bras. Ensemble, il faut être convaincus, rester soudés, faire preuve de courage et de volonté, faire au mieux avec les moyens qui nous sont donnés. Le site « Transformons notre armée » contribue à diffuser cet état d’esprit.

 

Vous avez passé Noël avec les soldats de l’opération Sangaris et de Barkhane. Sont-ils confiants ou inquiets de l’évolution des armées ?

 

Je rencontre régulièrement les soldats déployés en opérations. Je ne conçois pas autrement ma fonction de CEMA. Les hommes et les femmes que je rencontre sont remarquables de courage et d’abnégation. Ils sont enthousiastes et leur moral est excellent. Ils montrent un grand sens du service et je peux vous dire que j’ai une grande admiration pour eux. Nous avons une belle jeunesse militaire ! L’engagement opérationnel est la raison d’être de nos armées. C’est pour cela que nous concentrons nos efforts sur les opérations ; les soldats qui y sont engagés ont les moyens de leurs missions. Ces efforts pour les opérations sont assumés, même s’ils ont parfois pour conséquence moins de moyens en métropole. La vie en garnison s’en trouve affectée et le moral s’en ressent parfois, mais tous ceux que je rencontre comprennent cette priorité aux opérations : c’est notre raison d’être.

C’est pourquoi, je veux redire que dans une période marquée par tant de bouleversements, les Français peuvent compter sur leur armée. Nos armées sont craintes par nos adversaires, admirées par nos Alliés : elles sont au rendez-vous ! Par nos engagements sur les théâtres d’opérations comme sur le territoire national, nous défendons notre pays. Je sais que toutes les femmes et les hommes de nos armées, directions et services s’engagent avec détermination dans les opérations les plus dures comme au sein de nos garnisons dans lesquelles nous devons mettre en œuvre une transformation difficile mais nécessaire. Je ne méconnais aucune des difficultés. Ne perdons jamais de vue qu’en ces temps difficiles, il nous appartient d’œuvrer ensemble, pour que ne soit jamais démentie la valeur opérationnelle de nos armées. C’est notre vocation, c’est notre ambition, c’est notre honneur pour le succès des armes de la  France !

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:55
Le numéro de février d'Armées d'aujourd'hui est en ligne

 

09/02/2015 La Rédaction Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Le numéro 395 d’Armées d’Aujourd’hui de février 2015 ne pouvait s’ouvrir sans que l’édito rende hommage aux neuf aviateurs français décédés tragiquement le 26 janvier sur la base espagnole d’Albacete. Vous y retrouvez  les messages de François Hollande, président de la République, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air.

Ce mois-ci en exclusivité, l’interview du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, qui ouvre le dossier « Transformation, priorité à l’opérationnel ». Le nouveau modèle du service de santé des armées, la supply chain ou les derniers programmes d’armements composent  aussi ce dossier.

Armées d’Aujourd’hui revient sur les opérations en cours, Chammal, Sangaris ou encore l’opération intérieure d’une ampleur sans précédent : Sentinelle. C’est en suivant la formation des soixante volontaires du service de santé des armées avant leur projection en Guinée pour « faire face à Ebola » que l’on clôt les pages opérations.

Votre magazine fait aussi la part belle au nouveau centre interarmées de défense NRBC, à la formation des réservistes d’état-major ou encore aux stages de sensibilisation aux effets du manque de sommeil.

Enfin, Armées d’Aujourd’hui invite le lecteur à découvrir sur les écrans le documentaire of men and war, les blessures invisibles  dans sa rubrique culture et à faire un détour historique aux côtés des fantassins suisses.

Bonne lecture.

 

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 15:55
Le numéro de décembre - janvier d’Armées d’aujourd’hui est en ligne


15/12/2014 Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

Dans ce numéro de décembre 2014 – janvier 2015 d’Armées d’Aujourd’hui, la rédaction revient sur les grands événements qui ont marqué l’année : 70 ans du débarquement en Normandie, 100 ans du début de la Première Guerre mondiale, 60 ans de l’Alat, lancement des opérations Barkhane et Chammal… L’actualité 2014 a été riche et ce numéro d’Armées d’Aujourd’hui le montre et le démontre en images dans ce dossier spécial.

 

Sur le front des opérations, focus sur Barkhane, une mission d’envergure du Sahel au Sahara, Chammal, mais aussi l’Afghanistan : après treize ans de présence, les troupes françaises quittent ce pays, la mission de la force internationale d’assistance à la sécurité arrivant à son terme. Retour sur les temps forts de cette opération et hommage aux 89 soldats français tombés sur ce théâtre.

 

Quittant les champs de bataille, la rédaction s’est intéressée à d’autres fronts où la Défense s’engage afin d’assurer la sécurité des Français. L’espace tout d’abord avec le centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux de Lyon Mont-Verdun, la santé ensuite où des équipes spécialisées de l’hôpital d’instruction des armées Bégin de Saint-Mandé sont prêtes à faire face à Ebola.

 

Enfin, place à la culture avec l’exposition au musée de l’Armée de quelque 500 œuvres de combattants de la Première Guerre mondiale qui ont traduit en dessin, peinture ou photo l’horreur de la Grande Guerre.

 

Bonne lecture à tous et à l’année prochaine !

 

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:55
ITW du général d’armée P. de Villiers dans Armées d’Aujourd’hui (Sept. 2014)

 

14/11/2014 Communauté Défense

 

1. Depuis plusieurs mois déjà nous commémorons le centenaire de la 1ère Guerre mondiale. Pourriez-nous préciser l’objectif auquel répond ce nouveau rendez- vous mémoriel de septembre ?

 

Commémorer, c’est se souvenir ensemble, et les armées ont voulu réaffirmer l’importance du lien qui les unit à leur Nation en organisant, de manière concentrée le même jour, dans chaque département, un moment de souvenir autour des valeurs qui, hier comme aujourd’hui, animent le soldat français.

 

La date du 6 septembre a été choisie car ce jour-là, il y a un siècle, débutait la bataille de la Marne. Cette bataille, en rétablissant le front, a été déterminante pour l’avenir de la France : alors que la nation était en danger, les volontés, les talents, les énergies se sont mobilisées pour s’opposer à l’impensable. Dans chaque ville, au cœur de chaque village, les soldats citoyens de toutes catégories et de toutes origines sont partis en masse défendre la Patrie. L’immense majorité d’entre eux a tout accepté, jusqu’à donner sa vie. Les monuments aux morts et les noms qui y sont gravés en témoignent. Ce sursaut national a été celui des soldats de 1914, c’est-à-dire celui de nos grands-parents et arrière grands-parents.

 

Aujourd’hui encore, le sens de l’intérêt général, le courage, la cohésion, la fraternité d’armes et l’esprit de sacrifice fondent les forces morales de nos armées et je le vérifie au quotidien dans mes déplacements en France et en OPEX.

 

C’est pour ces raisons que nous avons voulu rassembler en cette date nos soldats et nos concitoyens autour de ces valeurs intemporelles et essentielles. Ce rendez-vous mémoriel a symboliquement débuté par une cérémonie sur 100 sites, choisis parmi les 400 casernes à partir desquelles les soldats français sont partis pour le front. Dans chacune de ces villes, un héros local et un drapeau régimentaire ont été mis à l’honneur pour rappeler cette mobilisation de tout un pays. Au cours de ces cérémonies, une plaque commémorative en hommage au départ de ces soldats a été dévoilée.

 

Cette opération d’envergure, organisée simultanément sur l’ensemble du territoire, en métropole et outremer, a donné du cœur et de l’âme au lien armée-nation. Elle a aussi sensibilisé les Français sur la place et le rôle d’une armée opérationnelle qui, aujourd’hui encore, a pour vocation de défendre la France et de protéger les Français.

 

Ainsi, la communauté militaire a tenu, par ces commémorations décentralisées, à marquer son attachement à la mémoire de leurs anciens et à y associer leurs concitoyens.

 

2. A l’occasion de cet événement, vous avez participé à la cérémonie de la ville d’Orléans, pourquoi cette ville en particulier parmi les 100 villes participantes ?

 

L’armée française est l’émanation de la Nation. Elle est un creuset représentatif de nos citoyens issus de tous milieux, de tous horizons.

Chaque soldat, marin ou aviateur a une histoire personnelle, professionnelle ou familiale qui prend place, même modestement, avec celle d’une ville, d’une région. Pour ma part, j’ai eu la chance de vivre à Orléans lorsque je commandais la 2ème brigade blindée. C’est une ville à laquelle je suis personnellement attaché et où j’ai tissé des liens d’amitié forts.

 

Il était en outre important pour moi d’être présent au cœur d’un département et de sa population afin de témoigner de la cohésion des armées, du chef d’état-major des armées au plus jeune des engagés volontaires.

 

Enfin, parce que le lien armée-nation doit s’inscrire dans des actions concrètes, je souhaitais aussi me rendre sur le terrain et j’ai été fier, au même titre que les autres militaires, de témoigner à Orléans des valeurs qui m’animent et de mon engagement au service de la défense et de la sécurité de notre pays.

 

3. Chaque époque à ses héros. Nous avons nous aussi les nôtres du fait de l’engagement des forces françaises sur de nombreux théâtres d’opérations. Quel message souhaitez-vous faire passer à la nouvelle génération ?

 

La France a des armées qui s’engagent et qui gagnent. Les hommes et les femmes qui les composent et qui incarnent, aujourd’hui, cet esprit d’engagement sont également célébrés au cours de ces 100 cérémonies. Ils font la preuve, chaque jour, qu’ils sont capables de se dépasser pour remplir leur mission, pour servir notre pays. Vous avez raison, il y a toujours de l’héroïsme chez nos militaires. Le sacrifice de nos frères d’armes tombés au champ d’honneur sur les  théâtres d’opération les plus récents en est la plus haute expression, l’exemple le plus marquant. Et comme leurs grands anciens, les soldats français font preuve d’un héroïsme discret et pudique, fondé sur une véritable aptitude au dépassement de soi, fait de générosité et de courage.

 

Nos jeunes engagés sont animés de la même ferveur et de la même audace que leurs anciens de la Grande Guerre. Sur le territoire national ou loin de nos frontières, je suis à chaque fois frappé par la détermination de ceux que je rencontre.

Aussi, mon message à destination de la jeune génération est simple : vous pouvez être fiers de l’uniforme que vous portez ainsi que de votre engagement. Vous faites votre métier dans des conditions exigeantes, souvent difficiles, mais toujours avec courage et professionnalisme  toujours dans le sens de l’intérêt commun.

 

Ces valeurs que vous portez, sont les mêmes que celles de vos anciens de 1914. Les années ont passé mais le sens du mot soldat reste le même. Ces valeurs, ces forces morales continueront d’être la clé du succès des armes de la France !

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:55
Le dernier numéro d’Armées d’aujourd’hui est en ligne !

09/10/2013 Ministère de la Défense

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

En ouverture, le ministre de la Défense présente les grandes lignes des ambitions du ministère pour les six années à venir, à l’heure des travaux parlementaire en cours sur la loi de programmation militaire 2014-2019.

La rubrique « Forces en action » vous conduit sur les champs de tir du Larzac, sur lesquels les tireurs d’élites des unités d’infanterie mènent un challenge serré.

Le 30 septembre, l’Atlas s’est définitivement posé à la BA 123. Le ministre l’a baptisé « Ville d’Orléans ». La rédaction y était et vous conte cette arrivée du titan dans les armées.

Le désengagement des forces sur les théâtres afghan est une réalité. Conformément au calendrier, 500 militaires français demeurent à Kaboul depuis juillet. Six pages pour vous expliquer ce qu’ils y font.

Levez le voile sur la prochaine carte à puce qui prendra bientôt place dans vos portefeuilles, celle qui remplacera la carte de circulation Sncf en papier, en vigueur depuis 1844.

Réforme de l’Ecole de guerre, enquête sur les accidents d’aéronefs d’Etat, garnison de Pau, autant d’autres sujets à découvrir dans la rubrique Focus Défense.

Le dossier du mois est consacré aux opérations extérieures, sous l’œil du photographe. Civils et militaires, huit reporters photos ont accepté de commenter une de leur prise de vue sur les multiples théâtres qu’ils ont parcourus. Un numéro qui se conjugue au plus-que-parfait de l’objectif.

Bonne lecture et au mois prochain.

 

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