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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:30
La neutralisation en mer des armes chimiques syriennes les plus dangereuses a commencé

Le MV Cape Ray [T-AKR-9679], un navire de la Force de réserve la US Maritime Administration (MARAD), une agence du département des Transports des États-Unis qui gère la National Defense Reserve Fleet (NDRF) et qui maintient sa capacité de fournir des navires en cas d'urgence nationale, militaire ou non, sera loué par la Marine américaine pour détruire une partie de l'arsenal chimique syrien (US Navy)

 

7 juillet 2014 par Simon Bossé-Pelletier – 45eNord.ca

 

Le Pentagone a annoncé lundi que la marine américaine a débuté la neutralisation des armes chimiques évacuées de Syrie, à bord du Cape Ray.

 

Le navire qui a quitté le port de Gioia Tauro, en Italie, il y a cinq jours, pour les eaux internationales en Méditerranée, transporte 78 conteneurs transférés du cargo danois Ark Futura. La sécurité avait été renforcée par les autorités italienne afin d’éviter tout incident et rassurer la population.

 

C’est ainsi que 600 tonnes métriques de produits chimique de Priorité 1 ont ainsi été transférées à bord du Cape Ray.

 

«Nous pensons que la neutralisation va prendre environ 60 jours», a déclaré le colonel Steven Warren,  porte-pale de la Défense américaine, précisant que le respect du calendrier dépendra des conditions météorologiques.

 

La neutralisation en mer des armes chimiques syriennes les plus dangereuses a commencé

Infographie d’une unité mobile d’hydrolyse de l’Armée américaine (FDHS) qui sera déployée à bord du navire pour détruire les armes chimiques syriennes (US Army)

 

Le navire qui possède deux systèmes d’hydrolyse déployable (FDHS) pour neutraliser ces agents chimiques dangereux, en l’occurrence du gaz moutarde et du gaz sarin.

 

Un système d’hydrolyse déployable est une sorte d’usine portable qui permet la décomposition chimique d’une substance au moyen de l’eau, de façon à ce que de nouvelles molécules apparaissent.

 

Les systèmes vont donc passer les produits chimiques dans un réacteur pour les rendre «inertes», puis, «Lorsque la neutralisation aura été complétée, le Cape Ray livrera le  sous-produits [ainsi obtenus]  en la Finlande et de l’Allemagne pour [achever] la destruction à terre», a expliqué  le colonel Warren.

 

Cette opération fait suite à l’adhésion de la Syrie à la convention sur l’interdiction des armes chimiques en octobre 2013 dans le cadre d’un accord russo-américain qui a permis d’éviter des frappes américaines après que Damas eût été accusé d’avoir utilisé du gaz sarin dans une attaque qui a fait 1.400 morts l’été dernier.

 

Les autorités américaines insistent sur le fait que ces opérations de neutralisation ne sont pas polluantes et que de nombreuses précautions ont été prises en ce sens.

 

D’ailleurs, avant le Cap Ray quitte les États-Unis pour entreprendre cette mission, les experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, l’OIAC (responsable de toute cette opération) ont déterminé que les systèmes utilisés, l’entreposage des produits et les mesures pour assurer la sécurité de l’équipage et prévenir tout déversement possible de produits chimiques hors du navire, correspondaient aux normes élevées de la «Convention pour la sécurité et la sécurité».

 

En outre, une équipe d’inspecteurs de l’OIAC restera à bord du cap Ray pendant les opérations de neutralisation pour s’assurer du respect des normes de sécurité.

 

Le Cape Ray compte 35 membres d’équipage et 63 spécialistes chargés des opérations neutralisation.

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 16:30
Cape Ray - photo USN

Cape Ray - photo USN

 

MOSCOU, 3 juillet - RIA Novosti

 

Le navire de la Marine américaine Cape Ray a quitté le port italien de Gioia Tauro pour se rendre dans les eaux internationales et procéder à la destruction des armes chimiques syriennes se trouvant à son bord, annoncent jeudi les médias internationaux.

 

Le Cape Ray a quitté Gioia Tauro "pour les eaux internationales en Méditerranée où les opérations de neutralisation des armes chimiques vont bientôt commencer", a expliqué le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

 

Au total, 78 conteneurs ont été transférés du cargo danois Ark Futura sur le navire.

 

Seuls les éléments les plus dangereux, dits de "priorité Un" et entrant dans la composition du gaz moutarde et du sarin, seront détruits à bord du Cape Ray. Ces derniers s'élèvent à environ 700 tonnes, selon le Pentagone.

 

Le navire a embarqué dans ses cales deux systèmes d'hydrolyse déployable (FDHS), des installations portables capables de "neutraliser" les agents chimiques les plus dangereux.

 

Ce processus doit permettre de détruire les agents chimiques à plus de 99% et d'en réduire la toxicité à des niveaux similaires aux niveaux habituels dans l'industrie.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:30
La Chine salue l'assistance de Chypre dans la mission de transport des armes chimiques syriennes

 

 

06/01/2014 Dai Ying(Xinhua)

 

La Chine a salué chaleureusement l'assistance accordée par Chypre à la frégate chinoise chargée d'escorter les navires transportant les armes chimiques syriennes, a déclaré mardi une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

 

La frégate Yancheng est arrivée le 4 janvier au port de Limassol dans le sud de Chypre et a été accueillie par l'ambassadeur de Chine à Chypre Liu Xinsheng, le ministre chypriote de la Défense Fotis Fotiou et des ressortissants chinois.

 

"La partie chypriote a fourni une assistance, les installations nécessaires et un soutien logistique à la frégate chinoise", a précisé la porte-parole chinoise Hua Chunying lors d'un point de presse.

 

"La Chine salue cette assistance qui témoigne non seulement de l'amitié entre la Chine et Chypre, mais aussi du soutien de Chypre à cette mission de sécurité internationale", a déclaré Mme Hua.

 

"Nous sommes convaincus que le transport et le retrait des armes chimiques syriennes se dérouleront en douceur et en toute sécurité grâce aux efforts conjoints de la communauté internationale", a-t-elle conclu.

 

Des navires chinois, russes, danois et norvégiens vont escorter les navires transportant les armes chimiques syriennes.

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:30
Syrie: début possible de la destruction des armes chimiques avant fin janvier

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

OSLO - Le directeur de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Uzumcu, a dit espérer mardi que les opérations de destruction de l'arsenal chimique syrien débuteraient avant la fin janvier.

 

Nous espérons que d'ici à la fin janvier, la destruction pourra commencer sur le navire américain spécialement aménagé à cet effet, a déclaré M. Uzumcu lors d'un entretien avec l'AFP à Oslo en marge de la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix attribué cette année à son organisation.

 

Selon la feuille de route de l'OIAC, les agents les plus dangereux de l'arsenal chimique syrien doivent être transportés hors du pays avant le 31 décembre pour ensuite être neutralisés par hydrolyse à bord d'un roulier de la Marine américaine, que celle-ci est en train de munir des équipements adéquats.

 

En raison de la violence des combats en Syrie, qui complique l'acheminement des armes chimiques vers le port de Lattaquié, cette échéance pourrait être légèrement dépassée, sans toutefois que l'objectif d'une destruction complète de l'arsenal chimique syrien avant la fin juin soit remis en cause, a dit M. Uzumcu.

 

Beaucoup de choses dépendront de la situation sécuritaire sur le terrain et malheureusement, la situation sécuritaire s'est détériorée ces dernières semaines, a-t-il expliqué.

 

Nous espérons que la situation nous permettra de boucler l'opération à temps. Il pourrait y avoir quelques retards mais ces retards ne m'inquiètent pas. Ce qui est important pour moi, c'est que l'opération ait lieu de la manière la plus sûre possible, a-t-il ajouté.

 

M. Uzumcu a aussi dit espérer que la destruction des autres agents chimiques dits de catégorie 2, moins dangereux, devrait commencer courant février sous la maîtrise d'oeuvre d'entreprises commerciales privées. Quarante-deux sociétés ont manifesté leur intérêt pour y prendre part, avait-il précisé lundi.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 12:30
Le Danemark enverra un navire pour évacuer des armes chimiques de Syrie

 

08.11.2013 Par La Voix de la Russie

 

Le Danemark enverra un navire de transport militaire embarquant un commando spécial pour évacuer des armes chimiques de Syrie, a communiqué aujourd'hui le ministre de la Défense, Nicolai Wammen. Une demande appropriée a été adressée au Danemark par l'ONU.

 

« Le Danemark est disposé à répondre par l'affirmative », a-t-il déclaré ayant ajouté qu'il attentait un demande formelle plus concrète d'ici le 15 novembre.

 

Le ministre du Développement Christian Friis Bach a démenti les rumeurs d'après lesquelles les armes seraient détruites au Danemark.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 07:30
Syrie/armes chimiques: vers la création d'une mission conjointe Onu/OIAC

NEW YORK (Nations unies), 11 octobre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a donné son feu vert à la création d'une mission conjointe de l'Onu et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée d'éliminer l'arsenal chimique syrien, a appris vendredi à RIA Novosti une source diplomatique au sein de l'Onu.

 

"Dans sa lettre (au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, ndlr), le Conseil de sécurité annonce avoir examiné sa proposition et approuvé la mise en place de la mission", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

 

M.Ban avait recommandé lundi la création d'une mission conjointe Onu/OIAC, forte d'une centaine d'hommes. Basée à Damas avec une base arrière à Chypre, elle serait dirigée par un "coordinateur civil spécial". Cette mission sera chargée de détruire les armes chimiques syriennes d'ici le 30 juin 2014.

 

Pour gagner du temps, le Conseil de sécurité a décidé jeudi d'envoyer une lettre au secrétaire général au lieu d'adopter une résolution spéciale.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 07:30
Syrie: des terroristes formés en Afghanistan (Moscou)

 

MOSCOU, 11 octobre - RIA Novosti

 

Des pays tiers entraînent illégalement en Afghanistan des commandos chargés de lutter contre le régime syrien, en leur apprenant notamment à manier des armes chimiques, a indiqué vendredi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"On a appris dernièrement que des pays tiers ont illégalement utilisé le territoire afghan échappant au contrôle de Kaboul pour y entraîner des terroristes chargés de combattre le régime syrien, en leur apprenant notamment à manier des substances toxiques", a déclaré M.Lavrov lors d'une conférence de presse.

D'autre part, selon les informations de Moscou, la fameuse cellule islamiste Jabhat al-Nosra ("Front du soutien", ndlr) envisage de livrer sur le territoire irakien des substances toxiques et des spécialistes afin d'organiser des attentats en Irak.

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 12:14
Début de destruction des armes chimiques syriennes

06/10/2013 à 12:47 Par Le Figaro.fr avec I.L.,(AFP)

 

Une équipe internationale en désarmement chimique a entamé aujourd'hui la destruction des armes chimiques syriennes et des installations de production, a affirmé à l'AFP une source au sein de la mission.

 

L'agence américaine Associated Press a obtenu la même information de la part d'un officiel de l'Onu, indique The Washington Post.

 

Selon ces sources, des membres de la mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'ONU "se sont rendus sur un site où ils entament la vérification et la destruction" des armes.

 

On ne sait pas pour l'heure quel stock a été inspecté et détruit.

 

Damas a remis le 21 septembre dernier l'inventaire de son arsenal à l'OIAC. Mais ses experts devront travailler d'arrache-pied pour tenir des délais jugés impossibles. La résolution de l'ONU fait en effet obligation à Bachar el-Assad de détruire la totalité de ses stocks avant la mi-2014. Selon certains spécialistes, ce délai suffira à peine pour inventorier les armes chimiques et les sortir de Syrie.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

30/09/2013 Par Arielle Thedrel - LeFigaro.fr

 

Les premiers experts internationaux en armes chimiques sont attendus mardi à Damas. La guerre civile qui fait rage et les délais impartis par la résolution de l'Onu rendent leur mission aussi difficile que périlleuse.

 

 

Un premier contingent d'une vingtaine d'experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) est attendu mardi matin à Damas pour commencer à démanteler l'arsenal chimique de la Syrie. Leur mission s'annonce aussi compliquée que périlleuse. Dimanche, Bachar el-Assad a déclaré qu'il se conformerait à la résolution des Nations unies adoptée vendredi dernier à l'unanimité après d'âpres négociations russo-américaines. Le président syrien a assuré que «bien évidemment», son pays assurera l'aide et la protection des experts de l'OIAC. Leur sécurité dans un pays en guerre constitue en effet un défi de taille. Pour Dina Esfandiary, chercheur à l'Institut international pour les études stratégiques de Londres, «les inspecteurs feront des cibles parfaites. Quiconque voudra saboter l'opération, et je suis sûre que beaucoup voudront le faire, pourra les prendre en joue».

 

Damas a remis le 21 septembre dernier l'inventaire de son arsenal à l'OIAC. Mais ses experts devront travailler d'arrache-pied pour tenir des délais jugés impossibles. La résolution de l'ONU fait en effet obligation à Bachar el-Assad de détruire la totalité de ses stocks avant la mi-2014. Selon certains spécialistes, ce délai suffira à peine pour inventorier les armes chimiques et les sortir de Syrie. De telles opérations ont déjà été entreprises en Irak et en Libye, mais jamais en pleine guerre. Pour éliminer les produits toxiques stockés dans tout le pays, il faudra près de deux cents inspecteurs. Or, l'OIAC n'en a pas assez. Moscou et Pékin ont proposé leurs services. Les Etats-Unis, l'Allemagne et d'autres pays ont aussi offert leur aide technique ou financière -l'addition devrait s'élever à un milliard de dollars-. L'Italie a mis à disposition des appareils militaires C-130 pour transporter depuis les Pays-Bas, siège de l'OIAC, jusqu'en Syrie les experts et leur matériel.

 

Les spécialistes sceptiques

 

La priorité des inspecteurs de l'OIAC sera de rendre les sites de production inutilisables. Dans un premier temps, les experts devraient recourir à des «méthodes expéditives» pour s'assurer que les sites ne sont plus opérationnels. Des méthodes plus propres et durables seront ensuite mises en place. Selon le porte-parole de l'OIAC, ces méthodes expéditives consisteraient à «détruire quelque chose avec une masse», à «rouler dessus avec un tank» ou à «utiliser des explosifs». Bon nombre de spécialistes se disent cependant sceptiques. Selon eux, les obus ou roquettes chimiques déjà prêtes à l'emploi devront être détruites sur place dans un incinérateur spécial et il semble impossible d'organiser de telles installations en Syrie. En Irak, les experts creusaient parfois des trous dans le sol en plein désert, versaient de l'essence et actionnaient un détonateur pour brûler les produits chimiques. Mais il est hors de question de procéder ainsi en Syrie. Pour Hamish de Bretton-Gordon, un ancien officier des forces de l'Onu nucléaires britannique, «l'idéal serait que les Syriens livrent les armes chimiques à la frontière où l'Onu et les grandes puissances en prendraient livraison».

 

L'arsenal chimique syrien, qui aurait été créé pour contrebalancer le programme nucléaire d'Israël, est considéré comme l'un des plus importants au Moyen-Orient. Le programme chimique syrien a débuté dans les années 1970 avec l'aide de l'Egypte, puis de l'ex-URSS. Selon l'organisation Nuclear Threat Initiative, la Russie dans les années 1990, puis l'Iran depuis 2005 lui ont également fourni un soutien.

 

La Syrie possèderait plus de 1000 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde. Le reste de l'arsenal serait composé d'éléments chimiques liquides, stockés sous forme binaire, c'est à dire sous la forme de deux produits chimiques appelés précurseurs, qui sont mélangés juste avant l'emploi. Les services de renseignement français indiquent qu' outre les stocks d'ypérite (gaz moutarde) et de gaz sarin, les Syriens ont travaillé sur l'ypérite à l'azote, un agent vésicant (qui attaque la peau) de première génération, ainsi qu'un neurotoxique organophosphoré dont la toxicité est supérieure à celle du sarin.

 

Le 26 septembre dernier, un rapport américano-russe confidentiel présenté à la Maison-Blanche et cité par le Washington Post, a cependant affirmé que l'arsenal syrien est en grande partie «inutilisable» en l'état et pourrait par conséquent être détruit plus rapidement que prévu.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 18:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

20/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) annonce ce vendredi 20 septembre avoir reçu de Damas une première liste des armes chimiques en possession du régime syrien, dans le cadre du programme de leur destruction, rapporte l’AFP.

 

Par contre, l’organisation a décidé de reporter sa réunion de dimanche à La Haye portant sur la destruction des armes chimiques syriennes, a annoncé vendredi l’organisation.

 

La raison ce report, selon des sources diplomatiques, serait que le texte devant servir de base de travail à la réunion, qui fait l’objet de discussions entre Américains et Russes et ne serait pas encore prêt.

 

Plusieurs fois reportée, la réunion doit permettre aux 41 Etats membres du Conseil exécutif d’examiner l’adhésion de la Syrie à la Convention sur les armes chimiques et le début du programme de destruction de ces armes.

 

Le 14 Octobre 2013, la Convention sur les armes chimiques entrera en vigueur pour la Syrie et le pays deviendra le 190e État membre de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

 

L’adhésion de la Syrie à la Convention de 1993 sur l’interdiction des armes chimiques fait partie de l’accord auquel les Russes et les Américains sont arrivés le week-end dernier à Genève pour démanteler l’arsenal chimique syrien, éloignant ainsi la perspective de frappes militaires punitives contre le régime Assad, considéeé par les puissances occidentales comme l’auteur de l’attaque chimique du 21 aoît près de Damas qui a fait des centaines de morts, dont plusieurs enfants.

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, France, Russie, Chine, Royaume-Uni) tiennent aussi parralèllement des consultations sur un projet de résolution visant à garantir le démantèlement effectif des armes chimiques syriennes, mais ne s’entendent pas sur l’inclusion dans la résolution d’un recours à la force en cas de non-respect par la Syrie de ses engagements.

 

L’équipe d’enquêteurs mandatés par l’ONU, dont neuf experts de l’OIAC, a déclaré dans le rapport qui a été remis lundi au Conseil de Sécurité avoir trouvé des «preuves flagrantes et convaincantes» de l’utilisation de gaz sarin lors de l’attaque du le 21 août près de Damas.

 

Le mandat des experts de l’ONU ne prévoyait pas la désignation d’un coupable, mais plusieurs diplomates affirmaient que les détails compilés dans le rapport permettent clairement d’identifier les responsables.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:30
La guerre en Syrie, les armes chimiques et le bioterrorisme

17/09/2013 Par le professeur Didier Raoult Le Point.fr

 

Chargé de mission sur le bioterrorisme au ministère de la Santé en 2002, le Pr Didier Raoult reste sceptique sur les allégations justifiant la guerre.

 

Les experts de l'ONU ont donc rendu leur rapport. Ils disent avoir trouvé des "preuves flagrantes et convaincantes" de l'utilisation de gaz sarin lors du massacre du 21 août près de Damas. Pour avoir été en 2002 chargé de mission au ministère de la Santé sur le bioterrorisme (1) et intoxiqué par les informations américaines sur l'ampleur de la menace, je suis devenu sceptique sur les allégations de cette nature justifiant une guerre.

 

Le bioterrorisme est un concept qui recouvre des armements très divers comprenant des armes chimiques, des armes biologiques. L'interdiction des armes chimiques date de la fin de la guerre de 1914, beaucoup de soldats avaient été gazés et les pays s'étaient émus des séquelles perdurant bien après la fin de la guerre. Ces drames avaient entraîné la proposition d'élimination de ces armes par la Société des Nations.

 

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les armes chimiques n'ont pas été utilisées, à l'exception évidemment des Allemands dans les camps de concentration. En revanche, les Américains utiliseront ultérieurement, comme défoliant, le gaz orange qui contient de la dioxine et qui est hautement toxique pour les hommes. Entre deux et cinq millions de personnes y ont été exposées et ce gaz a contribué aux centaines de milliers de morts civils et aux séquelles survenues dans la population vietnamienne. Certainement l'attaque chimique la plus meurtrière du XXe siècle. Les Vietnamiens ont porté plainte pour crime contre l'humanité, mais seuls les vétérans américains ont été indemnisés.

 

Suite de l’article

 

(1) Rapport sur le Bioterrorisme. Ministère de la Santé, de la famille et des personnes handicapées. 2003, www.sante.gouv.fr.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 06:30
Syrie: Londres attend l'enquête de l'ONU sur les armes chimiques

05 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a déclaré mercredi que les Nations unies devaient vérifier indépendamment les soupçons d'utilisation d'armes chimiques en Syrie, sur lesquels la France a annoncé mardi avoir des certitudes.

 

Mardi matin, un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré que les résultats d'analyses d'échantillons physiologiques prélevés en Syrie, et testés en Angleterre, avaient révélé la présence de gaz sarin. Ces éléments de preuve ont été transmis aux Nations unies il y a plus d'une semaine, a précisé ce porte-parole.

 

Cela ne nous dit rien, évidemment, sur l'ampleur ou la fréquence de cette utilisation mais, pour nous, c'est une preuve très solide qu'il (le gaz sarin: NDLR) a été utilisé en plus d'une occasion, a déclaré sur BBC radio le chef de la diplomatie britannique.

 

C'est extrêmement inquiétant, c'est pourquoi nous avons fait part au secrétaire général des Nations unies de plusieurs incidents lors desquels il y a eu un usage présumé d'armes chimiques, a ajouté le ministre.

 

William Hague a néanmoins insisté sur le fait qu'il ne s'empressait pas de tirer d'autres conclusions sur ce sujet, ajoutant: La prochaine étape est une enquête des Nations unies.

 

Je pense que tout le monde sera d'accord, surtout après toutes les controverses sur l'Irak, qu'il est important pour nous d'avoir une vision aussi indépendante que possible, c'est pourquoi les Nations unies doivent conduire cette enquête, a-t-il fait valoir.

 

Le 10 mai, le Premier ministre David Cameron avait déclaré sur la BBC avoir des preuves croissantes de l'utilisation d'armes chimiques, probablement par le régime (syrien de Bachar al-Assad, NDLR).

 

Mardi matin, le porte-parole du gouvernement britannique a également indiqué que selon les estimations britanniques, l'utilisation d'armes chimiques en Syrie est très probablement du fait du régime de Damas.

 

Il a ajouté que le Royaume-Uni n'avait pas à ce jour de preuve de l'utilisation par l'opposition syrienne d'armes chimiques.

 

Il a rappelé que Londres demandait au président Assad d'accorder aux enquêteurs de l'ONU un accès immédiat et sans restriction au territoire syrien. Assad a constitué des stocks d'armes (chimiques), a formé des unités militaires à leur utilisation, et continue de contrôler ces unités. Il lui revient donc la responsabilité urgente de mettre un terme à leur utilisation (...) et de permettre une enquête complète et sans entraves.

 

Mardi, la France a affirmé avoir la certitude que le régime syrien a utilisé à au moins une reprise du gaz sarin en Syrie, assurant que toutes les options étaient désormais sur la table pour la communauté internationale. Mercredi, le président français François Hollande a ajouté que ces éléments de preuves obligent la communauté internationale à agir.

 

Le sarin est un puissant gaz neurotoxique, inodore et invisible. Outre son inhalation, le simple contact avec la peau de ce gaz bloque la transmission de l'influx nerveux et entraîne la mort par arrêt cardio-respiratoire. La dose létale est d'un demi-milligramme pour un adulte.

 

Le conflit en Syrie a fait depuis mars 2011 plus de 94.000 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), et provoqué le déplacement de 4,25 millions de personnes. Dans son dernier rapport présenté mardi à Genève, la commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie a relevé que les crimes de guerre et crimes contre l'humanité étaient devenus une réalité quotidienne.

 

Une réunion préparatoire à une conférence internationale sur la Syrie aura lieu le 25 juin, a annoncé mercredi l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakdhar Brahimi.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:30
Armes chimiques en Syrie: toutes les options sur la table

 

25 avril 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Un haut responsable américain a affirmé jeudi que toutes les options étaient sur la table dans le dossier syrien, après que la Maison Blanche eut évoqué pour la première fois le probable recours à des armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad.

 

Ce responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a toutefois rappelé que l'exécutif américain tenait à être absolument sûr que de telles armes avaient été utilisées avant de conclure que la ligne rouge tracée par le président Barack Obama avait été franchie par Damas.

 

Nous allons consulter de près nos amis et alliés, de façon plus large la communauté internationale ainsi que l'opposition syrienne pour déterminer quelle serait la meilleure façon d'agir, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse téléphonique.

 

Je ne veux pas me lancer dans des hypothèses à l'heure actuelle, mais il est évident que toutes les options sont sur la table en terme de réaction, a ajouté ce responsable.

 

Cela pourrait couvrir une large gamme d'activités (...) qui comprennent déjà des initiatives diplomatiques, une assistance à l'opposition, mais à la demande du président (Obama), il existe d'autres possibilités pour lesquelles nous nous préparons, et que nous devons prendre en considération au moment où nous déterminons si des armes chimiques ont été utilisées, a-t-il remarqué.

 

M. Obama avait mis en garde à de nombreuses reprises le régime Assad contre le recours à ses stocks d'armes chimiques, affirmant notamment le 20 mars en Israël qu'il s'agirait d'une grave et tragique erreur, et qu'un tel développement change(rait) la règle du jeu. Il avait aussi parlé de lignes rouges à ne pas franchir pour Damas.

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