12/11/2013 Par Arnaud Kalika, Directeur de recherche au département des menaces criminelles de l'université Paris II sur le crime organisé russe.
L’auteur s’exprime à titre personnel. Ses propos ne sauraient engager ni l’IRSEM, ni le ministère de la Défense
Face à un monde multipolaire marqué par la montée en puissance de la Chine et l’érosion de la domination occidentale, la Russie revendique un besoin de puissance pour faire face à un environnement instable : Irak morcelé, Afghanistan incontrôlable, Iran cherchant à rejoindre le club des puissances nucléaires, Corée du nord toujours imprévisible, Syrie en délitement et Monde arabe en proie à un islam politique radicalisé. Vu de Moscou, le « printemps arabe » défie tout autant la stratégique occidentale que la stratégie russe.
C’est pourquoi le pouvoir russe estime n’avoir pas d’autre choix que de structurer sa pensée stratégique autour de ses points forts : l'atome, l'énergie et la force.
Note de Recherche Stratégique n°4 : La pensée stratégique russe aujourd’hui
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