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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 10:55
La DGA retient le consortium Thales et Sopra Steria pour accélérer le développement de la plateforme Big Data des forces armées

 

23 Mai 2019 CP Thales

 

Lors de la première phase du programme ARTEMIS, Thales et Sopra Steria ont réalisé en 2018 avec succès la conception et la réalisation d’une preuve de concept pour une plateforme Big Data. Pour la deuxième phase du programme, la Direction générale de l’armement (DGA) fait de nouveau appel à Thales et Sopra Steria.

 

 

La DGA notifie à Thales et Sopra Steria la deuxième phase du programme ARTEMIS (Architecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources). Ce partenariat innovant est un contrat cadre d’une durée de 15 ans, pour la constitution d’une solution souveraine de traitement massif des données, permettant de faire face à l’explosion de volume hétérogène des données et des formats. Ce programme a des implications majeures dans la conception des systèmes d’information pour une plus grande réactivité.

 

La numérisation croissante de l’engagement des forces françaises implique une transformation numérique, multiplicateur d’effet au service de l’action concrète sur le terrain. Cette numérisation concerne les services de soutien et de maintenance logistique, comme les agents de renseignement, l’analyse prédictive, le déploiement des systèmes d’information et de communication, la cybersécurité ou encore l’entrainement et la simulation. Acteur reconnu du Big Data, le consortium Thales Sopra Steria a l’ambition d’accompagner le développement maitrisé de cette révolution digitale du ministère des Armées, objectif affirmé par la Loi de Programmation Militaire 2019-2025.

 

En partenariat avec Sopra Steria, Thales se réjouit d’avoir été retenu par la DGA pour la mise en oeuvre de la deuxième phase du partenariat innovant ARTEMIS. Celle-ci consiste en l’amélioration des capacités de la plateforme, sa résilience et son adéquation à des usages plus nombreux et plus exigeants. Cette phase de maturation de la solution permettra de la tester notamment dans les domaines de la cybersécurité, du renseignement, du traitement d’image, de la maintenance et de la santé du soldat. Ce démonstrateur opérationnel comprend l’intégration de données massives, le développement de traitements spécifiques et une interface utilisateur novatrice pour présenter les résultats des traitements, progressivement déployé sur de nombreux sites opérationnels.

 

A terme, cette plateforme s’adressera aux besoins interministériels de traitement de l’exploitation de données de masses, problématiques partagés par les douanes, la justice et à sécurité intérieure. Elle sera également disponible pour les autres services de l’administration.

 

Soutenu par un écosystème de 80 sociétés, laboratoires et PME innovantes, Thales et Sopra Steria accompagnent les ambitions du ministère des Armées pour que les opérateurs puissent prendre la bonne décision à chaque moment décisif de leur mission. Le Groupe démontre une fois de plus son expertise dans les hautes technologies, et particulièrement dans le Big Data, l’Intelligence Artificielle comme la Cybersécurité.

 

« La notification de la deuxième phase du partenariat innovant ARTEMIS à Thales et Sopra Steria est une preuve de la confiance renouvelée de la DGA dont nous sommes particulièrement fiers, et qui démontre l’importance croissante du traitement massif de données dans la transformation numérique du Ministère des Armées. » Gérard Herby, Vice-Président, systèmes de protection, Thales.

 

« Construit autour de savoir-faire complémentaires, notre alliance avec Thales allie le dynamisme de petites structures innovantes et la vision de deux grands groupes partenaires au service de la souveraineté numérique. Nos expériences passées nous procurent une expérience complète des métiers de nos Armées mais aussi une connaissance des technologies du monde civil en pleine effervescence. » Laurent Giovachini, Directeur Général Adjoint, Sopra-Steria.

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 80 000 collaborateurs dans 68 pays, Thales a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros.

 

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
Artémis : une révolution dans le domaine de la torpille lourde

 

29/10/2014 DGA

 

Artémis est un programme d’armement qui vise à doter les sous-marins de la marine nationale d’une torpille lourde de nouvelle génération. Le projet est présenté au salon Euronaval.

 

A partir de 2016, les dix sous-marins de la marine nationale française (six sous-marins nucléaires d’attaque et quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engin) commenceront à être équipés d’un bijou technologique : la toute nouvelle torpille lourde F21 développée dans cadre du programme d’armement Artémis. La DGA a confié à l’entreprise française DCNS la conception et la production de cette torpille à la pointe de la technologie destinée à détruire ou à neutraliser des bâtiments de surface (navires, bateaux) ou des sous-marins ennemis. « La torpille F21 est la plus récente torpille lourde dans le monde et probablement l’une des plus performantes puisqu’elle intègre les technologies les plus avancées à ce jour », explique Jean-Marc Daubin, directeur du programme Artémis.

 

Des caractéristiques bien supérieures à toutes les autres

 

La torpille F21 remplacera la torpille lourde F17 en service dans la marine. D’aspect, les deux torpilles sont identiques ; un cylindre de 6 mètres de long et de 533 millimètres de diamètre avec deux jeux d’hélices. C’est à l’intérieur que tout se passe ! La torpille est avant tout filoguidée. C’est-à-dire qu’elle est reliée au sous-marin par une fibre optique (la version précédente était reliée par un fil électrique de cuivre). Cela augmente nettement la quantité d’informations pouvant être échangée entre les deux. Cette technique facilite également la manœuvre et permet au sous-marin de contrôler, en toute discrétion, la torpille jusque la phase d’attaque finale. La F21 peut aussi être tirée sans filoguidage car son système d’autoguidage acoustique lui confère une excellente capacité à détecter et poursuivre les cibles de manière autonome. De plus, elle est dotée d’une pile électrique très performante qui permet de la faire avancer à plus de 50 nœuds (plus de 90 km/h), et à plus de 50 km de distance.

 

Artémis : une révolution dans le domaine de la torpille lourde

 

Livraison des premières torpilles dans deux ans

 

Le programme d’armement Artémis a démarré en 2008 et la livraison des premières torpilles est prévue en 2016. « Depuis le printemps 2013, nous avons commencé les essais avec un prototype en mer Méditerranée. À ce jour, nous en avons réalisé une dizaine avec succès. Au total, le programme comprend 93 torpilles F21 qui seront livrées à compter de 2016 », conclut Jean-Marc Daubin.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 17:50
Lancement de l'initiative européenne Ecsel doté d'un budget de 5 milliards d'euros

 

02 juillet 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

L’Union européenne investira 1,18 milliard d’euros dans l'initiative technologique conjointe Ecsel.  26 États membres et Etats associés ont fait part de leur intention de consacrer une somme équivalente de 1,17 milliard d’euros. Les partenaires privés y contribueront, quant à eux, à hauteur de plus de 2,34 milliards d’euros.

 

La Commission européenne vient de lancer un partenariat public-privé d'une valeur de 5 milliards d'euros intitulé Ecsel (« Composants et systèmes électroniques pour un leadership européen »), afin de stimuler les capacités de conception et de fabrication européennes en matière d'électronique. Cette initiative est au cœur de la stratégie électronique pour l’Europe dont le but est de mobiliser 100 milliards d’euros en investissements privés et de créer 250000 emplois en Europe d’ici à 2020. En même temps, la Commission a reçu les recommandations finales du groupe des leaders de l’électronique, qui rassemble les Pdg des plus grandes sociétés d’électronique en Europe, pour la mise en œuvre concrète et immédiate de cette stratégie.

 

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