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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 16:50
photo EMA

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12.08.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

À chaque crise aiguë de ce bas monde, on désespère. Des atermoiements de l’Europe, géant économique aux petits pieds diplomatiques. L’exemple du drame irakien effraie. Les ambassadeurs des vingt-huit se réunissent aujourd’hui en urgence tandis que le Royaume-Uni et la France, de leur initiative bien nationale, expédient déjà de l’aide humanitaire.

 

Le complexe européen est là, originel. Comment voulez-vous prendre rapidement et efficacement une décision à vingt-huit ? Vingt-huit histoires, vingt-huit cultures, vingt-huit mémoires, vingt-huit politiques, vingt-huit intérêts, vingt-huit paroles ? La prudence européenne est rédhibitoire. Chacun pense à sa nation avant de penser Europe. C’est ainsi.

On a attendu en vain ce lundi une déclaration de Catherine Ashton, la Haute Représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité de l’Union européenne. Un joli titre, bien ronflant, comme le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), le corps diplomatique de l’UE.

La Britannique est sur le départ fin octobre, en même temps qu’Herman Van Rompuy, le président du Conseil, et Javier Barroso, celui de la Commission. Elle ne laissera pas un grand souvenir mais la responsabilité est partagée. Entre les grandes puissances européennes, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, qui refusent d’abandonner une once de prérogatives sur les sujets internationaux. Qui se retrouvent, s’éloignent et s’isolent au gré des dossiers et du vent.

Sur un autre sujet, allez demander à un Polonais, à un Balte ce qu’il pense viscéralement du voisin russe, tandis que l’Allemand est son premier fournisseur ?

De retour de Bagdad et Erbil, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, s’est fendu d’un communiqué, promis aux Kurdes, pour exhorter à l’action Mme Ashton et la commissaire à l’action humanitaire, la Bulgare Kristalina Georgieva (et candidate à la succession de la Britannique avec l’Italienne Federica Mogherini).

Devant le drame qui se joue à ses portes, l’Europe ne peut rester inactive. C’est un impératif moral (…) C’est aussi ce qu’exigent l’intérêt stratégique européen et la défense des libertés », écrit-il avec emphase. On lit entre les lignes : pour agir, la France n’a jamais eu besoin de l’Europe, c’est donc qu’en Irak, elle ne le souhaite pas vraiment, déjà très sollicitée en Afrique. Les Kurdes veulent des armes mais l’UE n’en a pas contrairement aux nations.

Voilà où en est l’Europe, condamnée à faire illusion, à froncer les sourcils, à servir de paravent.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:18
Remarks by EU High Representative Catherine Ashton following the extraordinary Foreign Affairs Council on Ukraine

 

Brussels, 03 March 2014 Ref 140303/02

 

" As you know, I called today the meeting of EU foreign ministers because of the extremely worrying developments in Ukraine, the second such meeting in less than two weeks. We discussed the situation over several hours.

As you will see in the conclusions we have agreed, we condemned the clear violation of Ukraine's sovereignty and territorial integrity by an act of aggression of the Russian armed forces and the authorisation of the use of the Russian armed forces on the territory of Ukraine.

Without question this is in breach of Russia's international obligations and its commitments.

We are firmly convinced that there needs to be a peaceful solution to this current crisis, in full respect of international law.

We call on Russia to immediately withdraw its troops to the areas where they are permanently stationed on the basis of the agreement for the Black Sea Fleet stationed in Ukraine.

We also call on Russia to agree to the request of Ukraine to hold consultations and to take part in urgent consultations amongst all signatories and adherents of the Budapest Memorandum of 1994.

We will continue to promote any constructive dialogue aimed at reaching a peaceful solution and continue our ongoing engagement in in ternational facilitation efforts, working with the UN, the OSCE, and other international organisations.

We also welcome the possible OSCE fact-finding mission.

In the absence of de-escalating steps by Russia, the EU will decide what the consequences will be for bilateral relations between the EU and Russia. We talked about the potential of suspending the bilateral talks on visa matters and the New Agreement and we will consider targeted measures.

Today, we also commended the measured response shown so far by Ukraine. We stand by the efforts of the new government to try and stabilise the situation.

We recognised the importance of inclusiveness at all levels of government, including reaching out to regions and ensuring an adequate level of protection of national minorities.

We also support the efforts of the government to pursue reforms.

As you know, we are working with the international community and international financial institutions, especially the IMF, on an international assistance package to address the urgent economic needs of Ukraine, based on that commitment to reform.

To that end, today in Kyiv we have sent a fact-finding mission from the European Commission to start that work.

And finally we once again confirmed our offer of the Association Agreement as well as our commitment to enhancing people to people contacts."

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Statement by EU High Representative Catherine Ashton on the developments in Ukraine's Crimea

 

Brussels, 01 March 2014 European External Action Service Ref 140301 / 01

 

The High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission , issued the following statement today:

 

" I deplore today's decision by Russia on the use of armed forces in Ukraine. This is an unwarranted escalation of tensions. I therefore call upon the Russian Federation not to dispatch such troops, but to promote its views through peaceful means.

 

Any possible movements, action and stationing of forces must be in accordance with international law and commitments, notably under the UN Charter and the OSCE Final Act, the Budapest Memorandum of 1994 as well as bilateral treaties such as the one regulating the stationing of the Black Sea Fleet.

 

I call on all sides to decrease the tensions immediately through dialogue, in full respect of Ukrainian and international law. The unity, sovereignty and territorial integrity of Ukraine must be respected at all times and by all sides. Any violation of these principles is unacceptable. More than ever, restraint and sense of responsibility are needed.

 

I commend the measured response by the transitional government of Ukraine to these extremely worrying developments in the Autonomous Republic of Crimea over the last few days.

 

An extraordinary meeting of the Foreign Affairs Council will be held on Monday to discuss the EU's response to these developments. I will also meet with Russian Foreign Minister Sergei Lavrov thereafter. I will travel to Kyiv on Wednesday to address these issues with all stakeholders. "

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 12:50
Europe de la défense : les Belges montent au front

 

19 décembre 2013 Olivier Rogeau – LeVif.be

 

Sortir du coma l’Europe de la défense, un vœu pieux ? Côté belge, on veut croire à un sursaut lors du sommet des Vingt-Huit, ces 19 et 20 décembre.

 

Branle-bas de combat au sein des cellules stratégiques des ministres fédéraux, réunies au sein d’un groupe de coordination. Les experts belges peaufinent la contribution du gouvernement Di Rupo au sommet européen des 19 et 20 décembre, consacré, une fois n’est pas coutume, à la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Au menu, trois questions essentielles : comment mieux répondre aux crises internationales ? Comment combler les lacunes en matière de capacités militaires ? Comment encourager l’intégration de l’industrie européenne de défense ?

 

L’incapacité de l’Union européenne à agir sur les théâtres libyen, malien, syrien, voire centrafricain aujourd’hui, rappelle l’état toujours embryonnaire de la PSDC. La réticence de certains Etats à améliorer son fonctionnement, ses moyens et ses ambitions y est pour beaucoup. Néanmoins, la décision de consacrer le thème principal du sommet européen à cette politique concrétise la volonté de relancer une défense européenne jugée peu efficace et peu visible. Dès juillet, la Commission européenne a balisé le terrain dans un plan d’action présenté comme un « new deal » pour le marché européen de la défense, les industriels, les centres de recherche.

 

Ce que veulent les Belges

 

Les Belges, eux, devraient défendre, selon nos sources, l’idée de mettre le sujet de la sécurité et de la défense au moins une fois par an à l’ordre du jour du Conseil européen. Ils voudront souligner les enseignements à tirer des coopérations régionales réussies : Benelux, European Air Transport Command d’Eindhoven… Ils insisteront aussi sur la nécessité de développer une capacité d’intervention humanitaire d’urgence (EU-Fast) et sur l’amélioration de la formation des militaires, en particulier des officiers, au départ du programme Erasmus militaire lancé en 2008.

 

« Aucune raison de croire que le sommet européen ne sera pas à la hauteur des espérances… quoique ? N’y-a-t-il pas un risque de décalage entre les paroles et les actes ? », s’interroge le colonel Corinne Faut, directeur général de l’Institut royal supérieur de défense (IRSD). « Je ne m’attends pas à une grande révolution lors de ce sommet, pronostique de son côté le député fédéral PS Christophe Lacroix, membre de la commission de la Défense nationale. Certains Etats auront toutefois à cœur de glisser le pied dans la porte entrouverte pour qu’elle ne se referme pas complètement. L’attitude de la France me semble, à cet égard, pragmatique et proactive. Vu l’inertie de la politique de défense commune, elle prône la création d’un groupe de pays pionniers, dont le socle serait le traité militaire franco-britannique de Lancaster House de 2010. »

 

L’Eurocorps délaissé ?

 

Les partisans d’un tel projet fondent leur argumentation sur le fait que l’Europe de la défense peine à sortir d’un état comateux. Elle s’est engluée, depuis dix ans, dans une « impasse conceptuelle », estiment les sénateurs français, pour qui les insuccès de l’Union dans cette matière souveraine doivent inciter un noyau de pays volontaires - France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie… - à structurer leur collaboration en marge des institutions européennes. La mise sur pied de cet « Eurogroupe de défense » permettrait au Vieux Contient de se doter d’une capacité militaire autonome et d’assumer ses responsabilités au sein l’Alliance atlantique.

 

Cette logique française ne convainc pas tous les experts belges. « Le gouvernement Hollande tourne le dos aux Allemands, au risque de tout casser, déplore Patrick Descy, secrétaire permanent à la CGSP-Défense. Cela crée un malaise au sein-même du PS français. Les projets de coopération militaires franco-britanniques se multiplient au détriment d’un axe franco-allemand, pourtant indispensable pour pouvoir planifier des opérations à l’étranger. » Le désengagement de Paris à l’égard de l’Eurocorps de Strasbourg serait, selon Descy, le signe le plus frappant du changement de cap : « La capacité aérienne française n’est plus à la disposition de ce noyau d’armée européenne constitué en 1992. En outre, Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a supprimé le régiment d’infanterie basé en Allemagne et qui faisait partie de la brigade franco-allemande, pilier symbolique de l’Eurocorps. Si, aujourd’hui, pour 13 millions d’euros par an, une institution comme l’Eurocorps, capable de mobiliser 60 000 hommes, n’est pas utilisée, c’est que l’Europe de la défense n’est vraiment pas pour demain ! »

 

Un futur drone européen

 

Les engagements stratégiques et matériels disparates des pays européens sont un autre sujet de débat. L’Union compte actuellement 13 constructeurs d’avions, 10 de missiles, 9 de véhicules militaires, 8 de navires. Cette fragmentation se traduit par une duplication des efforts de développement et de production. Un gâchis dans les dépenses européennes d’autant plus affligeant que les coupes budgétaires sont de plus en plus contraignantes. L’Europe ne consacre plus que 1,6 % de son PIB à sa défense, contre 5 % pour les Etats-Unis. Particulièrement frappées, les dépenses de recherche et développement ont chuté de 14 % ces dernières années. Dans ce domaine, les Américains dépensent aujourd’hui cinq fois plus que les Européens.

 

« Faute de capacités de défense suffisantes, nos pays seront à la merci de chantages militaires et leur diplomatie s’en trouvera paralysée », prévenait récemment Didier Reynders. Mais le ministre des Affaires étrangères sait aussi que la crise économique et l’absence de perception d’une menace aux frontières rendent inexorable le déclin des capacités militaires européennes. En Belgique comme dans d’autres pays de l’Union, la Défense est devenue la variable discrète d’ajustement du budget.

 

« Nous gardons tout de même des niches d’excellence, signale le député Lacroix : les interventions de la marine, les opérations de déminage, le soutien logistique ». Et l’avenir ? Bruxelles compte participer, aux côtés de Paris, Berlin et Londres, au développement du futur drone européen « MALE » (moyenne altitude, longue endurance). Elle envisage aussi d’adhérer à des programmes de R&D dans le domaine aéronautique, où la Wallonie et la Flandre ont des compétences reconnues. Ces projets, destinés à mettre en place une production européenne à l’horizon 2020, visent à rendre l’Europe moins dépendante de fournisseurs non-européens.

 

L’inertie de Catherine Ashton

 

Longtemps privée d’orientations par le Conseil européen, l’Europe de la défense va-t-elle enfin prendre son envol ? « Les questions de défense n’ont plus été à l’agenda depuis cinq ans, constate André Dumoulin, chercheur à l’Institut royal supérieur de défense. Décembre 2013 est une opportunité stratégique que les Etats européens ne peuvent se permettre de manquer. »

 

Toutefois, d’autres spécialistes laissent entendre qu’on ne doit pas s’attendre à des avancées substantielles sous l’ère Ashton. La Haute Représentante pour la politique étrangère de l’UE peine à cacher son manque d’ambition pour la politique de sécurité et de défense commune. Dans son rapport supposé être une contribution cruciale au sommet de décembre, Catherine Ashton se contente, pour l’essentiel, de mettre en avant le rôle que l’Europe est appelée à tenir dans le monde et la palette d’instruments militaro-humanitaires dont elle dispose pour répondre aux conflits. En revanche, pas un mot sur le Quartier général militaire européen, un projet dont la nécessité est reconnue par tous, sauf par le Royaume-Uni, qui ne veut pas en entendre parler.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:45
Battlegroup pour le Centrafrique ? Quand Cathy a dit stop !

Les hélicoptères en RCA ne seront pas européens. Ici, un hélicoptère Puma en route vers le Centrafrique (Crédit : Ministère FR de la défense)

 

Déc 13, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Selon nos informations concordantes, la préparation du déploiement de la force de réaction rapide de l’Union européenne en Centrafrique a été stoppée net sur ordre… de la Haute représentante de l’UE, Catherine Ashton.

 

Suite de l’article

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

 

BRUXELLES, 10 décembre - RIA Novosti

 

L'Union européenne continuera à aider l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à contrôler la destruction des arsenaux chimiques syriens, a déclaré mardi la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton à l'occasion de la remise du prix Nobel de la paix 2013 à l'OIAC.

 

"L'UE continuera à aider l'OIAC dans sa tâche difficile qui consiste à vérifier la destruction d'armes chimiques, en particulier dans le contexte syrien. L'Organisation apporte une contribution importante au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans le monde entier", lit-on dans la déclaration de Mme Ashton.

 

Le diplôme et la médaille de lauréat du prix Nobel de la paix ont été remis mardi au directeur général de l'OIAC Ahmet Uzumcu à Oslo.

 

"Ce prix traduit la reconnaissance de la contribution importante apportée par l'OIAC à l'édification d'un monde libre d'armes chimiques", a souligné la chef de la diplomatie européenne.

 

M. Uzumcu dirige l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques depuis juillet 2010. A l'heure actuelle, l'OIAC regroupe près de 190 Etats. La semaine dernière, le diplomate turc a été réélu à la tête de cette organisation.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 18:35
Establishment by China of an 'East China Sea Air Defence Identification Zone'

 

Brussels, 28 November 2013 EEAS 17082/13(OR. en) PRESSE 514

 

Declaration by the High Representative Catherine Ashton on behalf of the European Union on the establishment by China of an 'East China Sea Air Defence Identification Zone'

 

The EU is concerned to learn of China's decision to establish an 'East China Sea Air Defence Identification Zone' as well as the accompanying announcement by the Chinese Ministry of Defence of "emergency defence measures" in case of non-compliance. This development heightens the risk of escalation and contributes to raising tensions in the region. The EU calls on all sides to exercise caution and restraint.

 

With its significant interests in the region, the EU is following these developments closely. The legitimate use of sea and airspace are rights enshrined in international law and are essential for security, stability and prosperity. Actions that bring or appear to bring these rights into question are not conducive to finding lasting solutions to the differences that exist in East Asia's maritime areas. The EU calls upon all parties to take steps to calm the situation, to promote trust building measures and reach out diplomatically to seek peaceful, cooperative solutions according to international law, in order to defuse tensions and resolve differences constructively.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 19:50
L'Otan lance son plus important exercice de cyber-défense en Estonie

 

26/11/13 - 7sur7.be (Belga)

 

L'Otan a lancé mardi en Estonie un vaste exercice de cyber-défense, le plus important du genre destiné à contrer des cyber-attaques massives et simultanées contre les Etats membres et leurs partenaires.

 

"Les cyber-attaques sont une réalité quotidienne et elles sont de plus en plus sophistiquées et complexes", a déclaré dans un communiqué Jamie Shea, Secrétaire général adjoint délégué pour les défis de sécurité émergents à l'Otan. "L'Otan doit faire face à cette menace en évolution", a-t-il dit.

 

Quelque 400 experts des technologies de l'information et spécialistes juridiques ainsi que les représentants des gouvernements participent à cet exercice qui a pour nom de code "Cyber coalition 2013", prévu pour durer trois jours.

 

Au total, plus de 30 pays européens sont représentés.

 

La cyber-défense fait partie des quatre secteurs prioritaires identifiés par la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton pour renforcer la défense européenne dans la perspective du sommet de l'UE les 19 et 20 décembre, consacré à la défense dans un contexte de baisse générale des budgets militaires.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 19:50
Mandate of EDA Chief Executive Extended
Brussels Oct 25, 2013 European Defence Agency
 

Following a recommendation by Catherine Ashton, Head of the European Defence Agency, the Steering Board unanimously decided to extend the mandate of Claude-France Arnould as Chief Executive for one year until 15 January 2015.

 

Madame Arnould took up this position at the EDA in January 2011 for an initial mandate of three years.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:50
Claude-France Arnould prolongée à la tête de la Défense européenne

25/10/13 7sur7.be (Belga)

 

Le conseil d'administration de l'Agence européenne de Défense (AED) a décidé à l'unanimité de prolonger d'un an le mandat de sa directrice, la Française Claude-France Arnould, a-t-on appris vendredi auprès de l'agence.

 

Cette extension de mandat, jusqu'au 15 janvier 2015, avait été recommandée par la haute représentante pour la politique étrangère et de défense de l'Union européenne, Catherine Ashton.

 

L'AED a été créée en 2004 pour favoriser la coopération en matière de défense entre les pays de l'UE (les 27 moins le Danemark) et dispose d'un budget annuels d'environ trente millions d'euros. Si Mme Arnould en est la directrice exécutive, la véritable "patronne" est Mme Ashton.

 

Mme Arnould était en fonction depuis janvier 2011, pour un mandat initial de trois ans. Elle avait succédé au premier directeur de l'AED, le Britannique Nick Witney.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:30
IRI President Rouhani

IRI President Rouhani

26/09/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU et de l’Allemagne rencontrent jeudi à New York leur homologue de Téhéran, pour une réunion sans précédent sur le nucléaire iranien, abordée cependant avec prudence par tous.

 

C’est la première fois que le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’entretiendra – en présence des autres ministres – avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.

 

M. Zarif a souligné jeudi que son pays était même ouvert à des rencontres au plus haut niveau avec les Etats-Unis.

 

«Une rencontre n’est ni un objectif en soi, ni un interdit. Cela aurait pu être un bon début [...] Le président Rohani n’avait pas de problème sur le principe» d’une rencontre avec son homologue américain Barack Obama, qui n’a finalement pas eu lieu à New York, a dit M. Zarif, cité jeudi par l’agence officielle Irna.

 

La rencontre avec M. Kerry sur le programme nucléaire controversé de Téhéran suscite de grands espoirs en raison du ton conciliant adopté ces derniers jours par le nouveau président iranien Hassan Rohani.

 

 

Il s’agira d’une «discussion courte», a cependant précisé Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne qui mène les négociations pour le 5+1 (Etats-Unis, France, Allemagne, Russie, Chine, Royaume-Uni) avec l’Iran. Elle a indiqué qu’elle retrouverait ensuite M. Zarif à Genève en octobre, pour la première série de négociations depuis l’arrivée de M. Rohani au pouvoir en juin.

 

Selon des diplomates occidentaux, cette rencontre dans l’après-midi, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, permettra aux ministres des 5+1 de rappeler qu’il y a «une offre sur la table», issue de la dernière réunion d’Almaty, au Kazakhstan, en avril, restée sans suite à ce jour, et de préciser que toute offre iranienne sera « soigneusement » examinée.

 

Pour l’instant «il n’y a pas la moindre ouverture», ont cependant souligné ces sources. Mais «s’il y a la moindre opportunité, on la saisira».

 

Les grandes puissances occidentales soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que Téhéran dément. Les discussions bloquent depuis dix ans.

 

«Nous avons une occasion historique pour régler la question nucléaire, mais les pays du groupe 5+1 doivent ajuster leur attitude pour mieux correspondre à la nouvelle approche iranienne», a pour sa part écrit le ministre iranien des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

 

Sur sa page Facebook, M. Zarif a cependant mis en garde contre un excès d’optimisme quant aux résultats de cette première rencontre.

 

«On ne peut pas s’attendre à régler les problèmes qui se sont accumulés, en une ou plusieurs rencontres», a-t-il écrit.

 

«Une question de mois, pas d’années»

 

A la tribune de l’ONU mardi, MM. Obama et Rohani ont tous deux affiché leur volonté de donner une chance à la diplomatie sur ce dossier nucléaire. Mais une rencontre qui faisait l’objet d’intenses spéculations n’a pas eu lieu, preuve de la méfiance enracinée entre les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.

 

«Les blocages pourraient s’avérer trop difficiles à surmonter [...] Mais je suis convaincu qu’il faut essayer la voie diplomatique», a déclaré M. Obama, tout en demandant des «actes transparents et vérifiables».

 

M. Rohani qui ces derniers jours a mené une véritable opération de charme, notamment auprès des médias américains, a lui aussi évoqué une possible évolution des relations entre les deux pays, en affirmant que l’Iran n’était «pas une menace», ni pour le monde ni pour la région.

 

Mais il a redit que la république islamique entendait utiliser l’énergie nucléaire, «à des fins exclusivement pacifiques». Et il a une nouvelle fois dénoncé les sanctions dont son pays fait l’objet.

 

M. Rohani s’est également entretenu mardi avec le président français François Hollande, qui a jugé cette rencontre «très utile».

 

Mercredi, le président iranien s’est déclaré résolu à avancer rapidement sur le dossier nucléaire, évoquant un calendrier de «trois mois». Six mois seraient «encore bons», mais cela devrait être une question de »mois, pas d’années», a-t-il dit au Washington Post.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 18:30
EU HR Ashton welcomes proposal to place Syria's chemical weapons under international control

10/9/2013 EU source: European Union - Ref: EU13-500EN

 

Summary: 10 September 2013, Brussels - Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, made today the following statement on the proposal to place Syria's chemical weapons under international control:

 

"I welcome the proposal for the Syrian regime to hand over its chemical weapons and to place them under international control. This now needs to be fully worked up as quickly as possible including the details of its implications in terms of safe storage, verification and destruction. The EU stands ready to fully support any proposal and its implementation.

 

The EU is working closely with our international partners on this issue and I welcome the statement by UN Secretary General Ban Ki-moon and the intention of France to introduce a Resolution in the UN Security Council to give effect to the proposal.

 

The EU calls on Syria to accede to the Chemical Weapons Convention and to ratify the Biological Weapons Convention as a matter of urgency. We look to the Syrian authorities to take full responsibility for ensuring that their chemical weapons are stored securely pending independently verified destruction and are not permitted to fall into the hands of any other State or non-state actor.

 

I hope that these developments will facilitate the resumption of efforts towards a political solution to the Syrian conflict. I urge all partners in the international community to seize this momentum to reinvigorate the process leading to the swift holding of a peace conference on Syria as proposed in the US-Russia initiative."

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:50
EU Report Urges Members to Share Plans for Key Capabilities

Sep. 3, 2013 - By JULIAN HALE – Defense News

 

BRUSSELS — The European Union’s high representative, Catherine Ashton, is set to call on EU member states to share their plans for key defense capabilities in a wide-ranging report due to be released this month.

 

A preliminary version of the 18-page report, which was obtained by Defense News, may be adapted following discussion by EU defense ministers at an informal gathering in Vilnius, Lithuania, on Sept. 5 and 6. A separate European Commission report will also be discussed then. Both will be debated at an EU summit of heads of state and government leaders in December that will shape the EU’s defense policy.

 

“The future threats and challenges are such that some convergence of defence capability plans is essential in order to ensure that European capabilities collectively will be suitable to face them in the post-2025 framework,” says the report.

 

As it stands, the report calls on EU governments to commit to major projects in the areas of aerial refueling, unmanned aircraft, cyber operations and satellite communications. It proposes a European defense reporting initiative to synchronize budget planning cycles among EU member states.

 

“That would be a smart thing to do but very difficult,” said Daniel Keohane, head of strategic affairs at the foreign affairs think tank FRIDE. “It would be more realistic if the European Defence Agency could get EU member states to share more information on their plans. There has not been a huge effort to share information about budget cuts between EU member states.”

 

He does not expect “big new plans for capabilities or developing a European army” but said the areas identified for cooperation — refueling, UAVs, cyber and satcom — are “the right ones.”

 

He added, however, that the cooperation process would likely take several years. “The A400M [multinational transport aircraft] took nearly 15 years to come on stream,” he said.

 

Ashton’s report concludes by urging EU heads of state and government to provide strategic guidance for the development of the EU’s Common Security and Defence Policy (CSDP) and defense cooperation in Europe.

 

“The December discussion should set in motion a process through which the European Council returns to these topics at regular intervals, to monitor progress, sustain momentum and provide renewed impetus,” says the report.

 

Keohane said this strategic debate is key. Basic issues such as what the CSDP is for, the need for an EU defense policy, the EU’s priorities in the world (e.g., trade and energy security) and where the CSDP fits in, should be part of the discussion, he said

 

“Defence hasn’t been discussed by heads of state and government at an EU summit since 2008. This is an opportunity to have defense on the agenda at least once a year,” he said. “Without that discussion, what is the policy for?”

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 11:00
European Defence Matters: Report on the European Defence Agency Annual Conference
 

The annual conference of the European Defence Agency - EDA is a landmark occasion for the European Union defense community. The 2013 event, held on 21 March in Brussels, brought together 450 key decision-makers from the EU area and beyond, including Member States, European institutions, research bodies, think-tanks, industry and the media.

Keynote speakers included:
 

  • Herman Van Rompuy, President of the European Council,
  • Cathy Ashton, Head of the EDA,
  • Alan Shatter, TD Irish Minister for Justice, Equality and Defense representing the EU presidency,
  • Claude-France Arnould, Chief Executive of the EDA.


The European Commission was represented by Daniel Calleja Crespo, Director General of the Directorate General Enterprise and Industry.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 16:50
EDA Sums Up Annual Conference

 

March 25, 2013 defense-aerospace.com

(Source: European Defence Agency; issued March 22, 2013)

 

European Defence Matters

 

Five hundred key decision makers from the European Union defence community, including Member States, European institutions, research bodies, think-tanks, industry and the media, along with 17 high-level speakers, met at the annual conference of the European Defence Agency (EDA) yesterday in Brussels to discuss how Europe can enhance its capabilities at a time of decreasing defence budgets.

 

“When in November 2011 Defence Ministers approved eleven Pooling & Sharing priorities they sent a clear signal that, in times of austerity, complex operations and highly advanced technology, acting together is essential if Europe is to preserve and develop the capabilities it requires,” said Claude-France Arnould, Chief Executive of the EDA, introducing the event.

 

The European Council will discuss defence topics during its December 2013 summit; conference speakers and delegates agreed that this meeting will have to take critical decisions on finance and empowering European institutions to speed initiatives such as Pooling & Sharing if Europe is to meet its defence and security commitments.

 

But the gap between the political rhetoric on cooperation and the speed with which it is being introduced by national administrations was a key feature of the debate at the EDA annual conference, entitled “European Defence Matters.”

 

Capability gap

 

“We face critical capability gaps,” according to Cathy Ashton, head of the EDA, who underlined what could be done through successful EU cooperation in defence. She also mentioned the efforts of EU operations, such as seeing piracy drop by 95% over the last three years in Somalia, while over 3,000 Somali troops have been trained.

 

“If current trends continue by 2017 we risk losing 17% of the European expenditures since the economic crisis started,” said Mr Van Rompuy, President of the European Council. It was a strong message echoed by many speakers, with serious consequences for the European defence industrial base. “My main concern is not so much CSDP as such or “EU defence”, but rather the state of defence in Europe. That's how Presidents and Prime Ministers look at these issues together” declared President Van Rompuy. “The same goes for their joint responsibility for our continent's defence; there also, decisions in one country, will affect others. There is too little public awareness of this, and in that respect precisely, Presidents and Prime Ministers are uniquely placed to convince a wider public opinion, and thereby to set things into motion. (…) Upon receiving the Nobel Peace Prize in Oslo last December, [European leaders] said the European Union stands by those in pursuit of peace and human dignity. To fulfil such responsibilities, we should make sure we have the means at our disposal.”

 

“For the defence dimension of our discussion in December, for me the important thing is to make concrete progress on three key issues: (1) priorities for future investment and equipment procurement; (2) strengthening our industrial base, so that it remains competitive and innovative; (3) and finally, the preparation and availability of forces.” stated the President of the European Union.

 

Industrial base

 

According to Tom Enders, Chief Executive of EADS, unless serious action is taken Europe risks losing key elements of its defence industrial base as skilled personnel either leave or transfer to civil industry. “We are facing a challenge of political drift,” said Mr Enders, “it is unlikely that EADS which was formed in 1999 could be created in 2013.”

 

“The biggest threat to European defence today is shrinking budgets. We need some light from Heads of States.” said Mr Danjean. So what are the options? According to Claude France Arnould, Chief Executive of the EDA it would be unrealistic to expect a 20% increase in the budget of the EDA - but if more Member States came forward to support individual Pooling & Sharing programmes that would be an excellent start. “Money is not just the only sign of support,” said Ms Arnould.

 

Concurring with Tom Enders saying that more money should be given to EDA, Mr Klich, Senator of the Republic of Poland and former Minister of Defence also stated “But I have doubts about the current budget of the EDA”, suggesting that as the EDA was the only European organisation actively working to increase defence cooperation it would need more resources to undertake its role.

 

Success in cooperation

 

Many speakers pointed out some of the success stories of what has been achieved through cooperation in recent years. General de Rousiers, Chairman of the Military Committee of the EU, gave the example of the European air transport command which had been created in a relatively short time and the working being undertaken to exploit civil observation satellite assets for military operations. “Pooling & Sharing is one of the greatest European defence achievements of the last two to three years,” said Mr Klich.

 

The priorities for European defence leaders were also discussed – Mr Missiroli, Director of the European Institute for Security Studies suggested these were securing the European homeland, securing the European neighbouring areas, securing global commerce and ensuring access to energy. Delegates also discussed the “quick wins” which the European Council could sanction such as improving military access to space resources, coordinating cyber defence activities, opening access to remotely piloted air systems (RPAS) in the European sky and developing air to air capabilities through Pooling & Sharing.

 

“Cooperation between NATO ACT and EDA is essential and well-functioning” said General Palomeros, NATO’s Supreme Allied Commander Transformation. “There is a pressing need to balance defence commitments from both sides of the Atlantic, and European partners will need to deliver their full share in capabilities.” In some areas, such as developing a single European requirement for an RPAS MALE system, European defence departments have already missed the boat, but in others, such as the A400M military transport, consolidated capability requirements had delivered positive results.

 

But not all European states faced the same problems. Mr Krystowski, CEO of Poland’s BUMAR group clearly said some states in central and Eastern Europe had different defence priorities to those in the West and a more vibrant economy which should be taken into account.

 

Task force on defence

 

A critical input into the Council’s meeting later this year will come from the European Commission’s task force looking at bolstering the continent’s defence industrial and technological sector. Mr Calleja, Director General of the Enterprise and Industry Directorate General of the European Commission underlined some of the priorities already identified by the task force, including enhancing the common security and defence policy, building a strong industrial base, strengthening the internal defence market, developing an industrial base to include SMEs and their access to finance and improving R&T levels of funding. Another priority was energy conservation. “Europe’s military spends around €1 billion a year on energy,” he said, “the same as a small European state.”

 

Despite the problems the EDA has made significant progress over the last year in meeting capability gaps through Pooling & Sharing, said Peter Round, Director Capabilities at the agency. Ten Member States are now working on a joint procurement programme to acquire urgently needed air-to-air refuelling assets in the long-term. A further procurement initiative was underway to access satellite communications services from the civil sector for a range of operational needs. Another multi-national initiative has been launched to provide medical hospitals for troops in the field.

 

“We must now close the gap between rhetoric and reality” concluded Claude-France Arnould.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 16:50
European Defence Matters

Brussels | Mar 22, 2013 European Defence Agency

 

Five hundred key decision makers from the European Union defence community, including Member States, European institutions, research bodies, think-tanks, industry and the media, along with 17 high-level speakers, met at the annual conference of the European Defence Agency (EDA) yesterday in Brussels to discuss how Europe can enhance its capabilities at a time of decreasing defence budgets.

 

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Claude-France Arnould, Chief Executive of the EDA

 

“When in November 2011 Defence Ministers approved eleven Pooling & Sharing priorities they sent a clear signal that, in times of austerity, complex operations and highly advanced technology, acting together is essential if Europe is to preserve and develop the capabilities it requires,” said Claude-France Arnould, Chief Executive of the EDA, introducing the event.

 

The European Council will discuss defence topics during its December 2013 summit; conference speakers and delegates agreed that this meeting will have to take critical decisions on finance and empowering European institutions to speed initiatives such as Pooling & Sharing if Europe is to meet its defence and security commitments.

 

But the gap between the political rhetoric on cooperation and the speed with which it is being introduced by national administrations was a key feature of the  debate at the EDA annual conference, entitled “European Defence Matters.” 

Capability gap

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Cathy Ashton, head of the EDA

 

“We face critical capability gaps,” according to Cathy Ashton, head of the EDA, who underlined what could be done through successful EU cooperation in defence. She also mentioned the efforts of EU operations, such as seeing piracy drop by 95% over the last three years in Somalia, while over 3,000 Somali troops have been trained.

 

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Mr Van Rompuy, President of the European Council

 

“If current trends continue by 2017 we risk losing 17% of the European expenditures since the economic crisis started,” said Mr Van Rompuy, President of the European Council. It was a strong message echoed by many speakers, with serious consequences for the European defence industrial base. “My main concern is not so much CSDP as such or “EU defence”, but rather the state of defence in Europe. That's how Presidents and Prime Ministers look at these issues together” declared President Van Rompuy. “The same goes for their joint responsibility for our continent's defence; there also, decisions in one country, will affect others. There is too little public awareness of this, and in that respect precisely, Presidents and Prime Ministers are uniquely placed to convince a wider public opinion, and thereby to set things into motion. (…) Upon receiving the Nobel Peace Prize in Oslo last December, [European leaders] said the European Union stands by those in pursuit of peace and human dignity. To fulfil such responsibilities, we should make sure we have the means at our disposal.”

 

“For the defence dimension of our discussion in December, for me the important thing is to make concrete progress on three key issues: (1) priorities for future investment and equipment procurement; (2) strengthening our industrial base, so that it remains competitive and innovative; (3) and finally, the preparation and availability of forces.” stated the President of the European Union.

Industrial base

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Tom Enders, Chief Executive of EADS

 

According to Tom Enders, Chief Executive of EADS, unless serious action is taken Europe risks losing key elements of its defence industrial base as skilled personnel either leave or transfer to civil industry. “We are facing a challenge of political drift,” said Mr Enders, “it is unlikely that EADS which was formed in 1999 could be created in 2013.”

 

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Mr Danjean, chairman of Subcommittee on Security and

Defence- EU Parliament

 

“The biggest threat to European defence today is shrinking budgets. We need some light from Heads of States.” said Mr Danjean. So what are the options? According to Claude France Arnould, Chief Executive of the EDA it would be unrealistic to expect a 20% increase in the budget of the EDA - but if more Member States came forward to support  individual Pooling & Sharing programmes that would be an excellent start.  “Money is not just the only sign of support,” said Ms Arnould.  

 

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Mr Klich, Senator of the Republic of Poland

 

Concurring with Tom Enders saying that more money should be given to EDA, Mr Klich, Senator of the Republic of Poland and former Minister of Defence also stated “But I have doubts about the current budget of the EDA”, suggesting that as the EDA was the only European organisation actively working to increase defence cooperation it would need more resources to undertake its role.

Success in cooperation

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General de Rousiers, Chairman of the EUMC

 

Many speakers pointed out some of the success stories of what has been achieved through cooperation in recent years. General de Rousiers, Chairman of the Military Committee of the EU, gave the example of the European air transport command which had been created in a relatively short time and the working being undertaken to exploit civil observation satellite assets for military operations. “Pooling & Sharing is one of the greatest European defence achievements of the last two to three years,” said Mr Klich.

 

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Mr Missiroli, Director of the EUISS

 

The priorities for European defence leaders were also discussed – Mr Missiroli, Director of the European Institute for Security Studies suggested these were securing the European homeland, securing the European neighbouring areas, securing global commerce and ensuring access to energy. Delegates also discussed the “quick wins” which the European Council could sanction such as improving military access to space resources, coordinating cyber defence activities, opening access to remotely piloted air systems (RPAS) in the European sky and developing air to air capabilities through Pooling & Sharing.

 

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General Palomeros, NATO’s SACT

 

“Cooperation between NATO ACT and EDA is essential and well-functioning” said General Palomeros, NATO’s Supreme Allied Commander Transformation. “There is a pressing need to balance defence commitments from both sides of the Atlantic, and European partners will need to deliver their full share in capabilities.” In some areas, such as developing a single European requirement for an RPAS MALE system, European defence departments have already missed the boat, but in others, such as the A400M military transport, consolidated capability requirements had delivered positive results.

 

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Mr Krystowski, CEO of Poland’s BUMAR group

 

But not all European states faced the same problems. Mr Krystowski, CEO of Poland’s BUMAR group clearly said some states in central and Eastern Europe had different defence priorities to those in the West and a more vibrant economy which should be taken into account.

Task force on defence

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Mr Calleja, Director General of the Enterprise and Industry

Directorate General

 

A critical input into the Council’s meeting later this year will come from the European Commission’s task force looking at bolstering the continent’s defence industrial and technological sector. Mr Calleja, Director General of the Enterprise and Industry Directorate General of the European Commission underlined some of the priorities already identified by the task force, including enhancing the common security and defence policy, building a strong industrial base, strengthening the internal defence market, developing an industrial base to include SMEs and their access to finance and improving R&T levels of funding. Another priority was energy conservation. “Europe’s military spends around €1 billion a year on energy,” he said, “the same as a small European state.” 

 

http://farm9.staticflickr.com/8384/8580081310_8d9cc83a04.jpg

Peter Round, Director Capabilities

 

Despite the problems the EDA has made significant progress over the last year in meeting capability gaps through Pooling & Sharing, said Peter Round, Director Capabilities at the agency. Ten Member States are now working on a joint procurement programme to acquire urgently needed air-to-air refuelling assets in the long-term. A further procurement initiative was underway to access satellite communications services from the civil sector for a range of operational needs. Another multi-national initiative has been launched to provide medical hospitals for troops in the field.

 

“We must now close the gap between rhetoric and reality” concluded Claude-France Arnould. 

 

More information:
  • Alan Shatter: Speech EDA Conference
  • Speech by Herman Van Rompuy, Council President
  • Speech by Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs & Security Policy, Vice-President of the European Commission and Head of the European Defence Agency.
  • Welcome by Claude-France Arnould
  • Pictures on Flickr
  • Event summary on Storify
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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 11:08

http://www.eda.europa.eu/images/default-source/news-pictures/edm_ashton_1

 

Brussels | Mar 22, 2013 European Defence Agency

 

Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs & Security Policy, Vice-President of the European Commission and Head of the European Defence Agency, underlined in her keynote speech the importance of viable European defence capabilities.

 

Her speech is available through the Council News Room.

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 22:26

PSDC 01

 

07-11-2012 AFET SEDE Relations extérieures

 

La politique de sécurité et de défense commune de l'UE (PSDC) doit répondre aux évolutions stratégiques et jouer un rôle à part entière dans les relations extérieures de l'UE, ont souligné les députés de la commission des affaires étrangères et de la sous-commission sécurité et défense, lors d'un débat avec Catherine Ashton, ce mercredi. Les États membres devraient pouvoir exploiter pleinement les outils de la PSDC et des institutions de l'UE, ont ajouté les députés.

 

Les députés ont abordé des questions clés de la PSDC avec la Haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères, Catherine Ashton, sur la base d'une résolution d'Arnaud Danjean (PPE, FR), signalant que sans une politique de sécurité et de défense commune ambitieuse, l'UE sera confrontée à un déclin stratégique.

 

La résolution, qui examine la mise en œuvre de la PSDC, affirme que cette politique européenne indispensable doit inclure une dimension militaire et est essentielle en vue de garantir une approche globale et conjointe en ce qui concerne la sécurité et la défense de l'UE.

 

La résolution sera mise aux voix de la plénière lors de la session de novembre à Strasbourg.

 

Sous la présidence de: Arnaud Danjean (PPE, FR)

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 22:04

PSDC 01

 

07-11-2012 europarl.europa.eu


Exchange of views with Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, on the latest developments in the area of CSDP, in the context of the report on the implementation of the Common Security and Defence Policy (Rapporteur: Arnaud Danjean)

 

VIDEO

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 19:35

Europe Flag

 

Nov. 9, 2012 - By JULIAN HALE - defensenews.com

 

BRUSSELS — The European Union is considering whether to launch two new missions in Africa.

 

“We are working on the crisis management concepts for two potential new missions: a military mission in Mali and a civilian mission in Libya that will focus on border management particularly,” said the EU’s High Representative Catherine Ashton at a meeting of the Security and Defence Subcommittee of the European Parliament’s Foreign Affairs Committee here on Nov. 7. November.

 

With regard to Libya, Ms Ashton’s spokesperson, Sebastien Brabant, said, that “we are ready to dispatch a team of experts to engage discussion with the interlocutors that would be identified by the Libyan authorities. Following the formation of the new Libyan government this fact finding mission is now planning to deploy in the third week of November.”

 

The fact finding mission needs to identify the detail of what exactly the Common Security and Defence Policy (CSDP) mission would do, where and when, he added.

 

As for Mali, Ashton’s spokesperson said that “in accordance with a mandate given to it by the Foreign Affairs Council of 15 October, the European External Action Service is currently working on a crisis management concept relating to the training and modernization of Malian forces. Direct military support from the EU in future operations by the Malian Army is not envisaged. During the Foreign Affairs Council of 19 November, the high representative will present the first results of this approach to EU member states”.

 

During the Security and Defence Subcommittee meeting on Nov. 7, November, Ashton also said the EU was following a two-pronged approach in its pooling and sharing efforts to develop capabilities.

 

One aspect of that is “concrete projects” and here she described air-to-air refueling as “a huge issue as we’ve discovered during the conflict in Libya.”

 

The other is to make the whole approach of pooling and sharing “more systematic, so it’s part of the national planning processes, while also making sure that that fits well with wider European policies, research and development, dual use, the way that we work with the defense industry”.

 

“All of this is crucial to being more able to use our resources effectively,” she said, noting that both topics will be on the agenda of an EU defense ministers meeting on 19 November.

 

Also on Wednesday, Parliamentarians MEPs also discussed key EU common security and defense policy (CSDP) issues with EU High Representative Catherine Ashton on the basis of a resolution drafted by parliamentarian Arnaud Danjean, Security and Defence Subcommittee chair, French centre-right MEP Arnaud Danjeanwarning that the EU faces strategic decline without an ambitious common security and defence policy.

 

The resolution says that “this crucial Union policy [i.e. CSDP] must include a military dimension and is essential in order to ensure a comprehensive and joined-up approach to the security and defence of the EU.” The resolution will be voted by the European Parliament as a whole at its November session in Strasbourg.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 12:49

Europe Flag

 

sept 3, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La « fin de la première séquence européenne, le début de la seconde », c’est ainsi que dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense français, on qualifie cette visite aujourd’hui (3 septembre) à Bruxelles. Assurément, il n’y a pas eu, depuis bien longtemps, de programme aussi chargé à Bruxelles pour un ministre de la Défense. Pour entrer en matière, petit déjeuner avec Michel Barnier, le commissaire (français) au Marché intérieur, puis entretien avec Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen ; et tour des projets de l’agence européenne de Défense Claude-France Arnould. L’après-midi aura lieu des entretiens avec José-Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, Catherine Ashton, la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, et avec Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’OTAN, avant de finalement, diner avec le ministre belge de la Défense, pour un entretien bilatéral.

 

Une toile patiemment tissée autour d’un noyau dur

 

Têtu comme un Breton qu’il est (:-), Le Drian a une idée en tête, relancer l’Europe de la Défense, et pas à pas, entretien après entretien, il tisse sa toile, sans doute moins « effet d’annonce » que l’était la précédente équipe mais, peut-être, plus efficace. Il a ainsi rencontré déjà une demi-douzaine de ses homologues à commencer par ceux dont la France est proche — britannique — ; les Weimar Plus — allemand, polonais, italien, espagnol — et quelques pays volontaires — finlandais et chypriote (par téléphone). Un premier « noyau dur » en quelque sorte. Il a également reçu l’ensemble des ambassadeurs de France présents dans les pays de l’Union européenne — une « première » pour un ministre de la Défense, souligne-t-on à Paris — pour parler de relance de l’Europe de la défense.

 

Une chance pour l’Europe de la Défense

 

Pour le Ministre, il est temps d’agir et le moment est propice. Les Européens ont une « chance historique » aujourd’hui pour se réorganiser. Le rééquilibrage américain vers le Pacifique est aujourd’hui avéré et incontournable, « les Européens doivent donc passer du statut de « consommateur de sécurité » à celui de « producteur de sécurité » » explique-t-il. C’est la première année où les dépenses Asiatiques dépassent les dépenses européennes. La crise économique affecte aussi profondément les budgets ; si « les Européens n’agissent pas pour faire converger leurs intérêts capacitaires », ils n’auront pas d’autre choix que de les « perdre ». Il ne s’agit pas de faire un « nouveau traité à 27 » mais d’avoir des « capacités disponibles, plus fréquemment opérations extérieures ». Ce qui suppose « à la fois d’avoir un projet industriel et un projet politique ».

 

La France en partenaire incontournable

 

Dans l’échiquier européen, en matière de défense, seule la France a position de « rassembleur ». Un rôle auquel ne veut pas prétendre le Royaume-Uni, pour des raisons politiques, et ne peut pas prétendre l’Allemagne, pour des raisons à la fois historiques et philosophiques, et également budgétaires (NB : malgré une population et un PIB supérieur, ses dépenses restent plus faibles d’environ 10% par rapport à la France). L’accord de Lancaster House a laissé quelques partenaires habituels de la France (Allemagne, Italie, Espagne, Pologne…) un peu « amers » et « froissés » par cette relation, perçue comme quasi-exclusive, donc excluante d’autres partenariats. Et ceux-ci cherchent donc à bâtir d’autres relations (sans la France).

 

Dénouer l’imbroglio de Lancaster House

 

La donne est claire. D’un côté, la France s’est engagée dans un partenariat avec le Royaume-Uni, partenariat qui confine à « l’intimité militaire » comme l’explique un proche du Ministre. Il est vrai que les deux pays partagent une certaine proximité tant en termes de taille de l’armée que de relation avec le pouvoir et surtout de capacité d’engagement à l’extérieur. « C’est le pays avec lequel on est le plus proche, en opérations. C’est celui avec qui on parle le plus de la Syrie, du Sahel et du Nord Mali. Il est donc naturel également de parler capacités et renforcement industriel » poursuit notre interlocuteur. De l’autre côté, ce partenariat quasi-exclusif a « froissé », laissé de côté les autres partenaires européens, habituels de la France – Allemagne, Italie, Espagne – ou nouveaux – Pologne. Ce qui a fait quelques dégâts politiques qu’il importe de réparer. L’idée de pouvoir ouvrir l’accord de Lancaster House aux autres Européens – ou du moins certains chapitres – serait une solution. Mais elle suppose l’accord des Britanniques. Et, c’est là que l’imbroglio se corse. Ceux-ci ne veulent absolument pas entendre parler de coopération sous un chapeau européen et préfèrent le « bilatéral », pour des raisons à la fois politiques, économiques et historiques… La piste de solution est donc assez étroite et demande du doigté. Ainsi la volonté allemande de pouvoir participer au projet franco-britannique de drone n’a pas encore été acceptée mais pas refusée. « Les Britanniques n’ont pas dit non. Ils sont, assez, à l’écoute».

 

La question du QG européen toujours tangente

 

De même, les Britanniques ne veulent toujours pas entendre parler d’un QG européen permanent – un chiffon rouge – mais ils pourraient être sensibles au problème posé en opération. « Ouvrir et fermer à chaque fois un QG (comme c’est obligatoire aujourd’hui sans QG permanent, fait perdre du temps » précise-t-on du côté de Le Drian. « Et on ne capitalise pas les retours d’expériences, il faut donc trouver une forme de pérennité qui ne soit pas synonyme d’unicité du commandement des forces ». On est donc à la recherche, coté français, de solution « pragmatique » qui permette d’apporter une solution qui suscite l’accord des 27.

 

Lire aussi :

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 08:55
Ashton « à l’ouest ». Londres a-t-il voulu lâcher la Baroness ? Paris critique

Mar 9, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

On pouvait espérer qu’après quelques mois – que dis-je presque deux ans et demi de rodage – la nouvelle Haute représentante, Catherine Ashton, trouverait enfin sa trace, son rythme. Sans espérer une audace importante, une ambition énorme, on pouvait espérer un peu plus de l’Europe dotée des institutions de Lisbonne que sans. Si, peu à peu, Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, trace sa route, permettant au Conseil européen de trouver sa voie ; force est de reconnaître aujourd’hui que c’est une vraie déception. Ces dernières semaines, la Haute représentante était vraiment « à l’ouest » pour reprendre une expression populaire (= être à coté de la plaque). Et ses dernières (non) prestations, en dernier lieu au Sommet européen de début mars, ne permettront pas d’inverser cette remarque.

Un bilan enlisé

Défense et sécurité, absence et lenteur

 

Coté défense et sécurité, c’est la bérezina : un passage éclair à l’OTAN, début décembre juste avant le dîner ; le « brossage » de la conférence de sécurité de Münich ; « l’oubli » d’un conseil informel de défense sur l’agenda du semestre (ce sera parce que Chypre propose de l’organiser que la Haute représentante réagira)…. Quant aux éventuelles futures missions de la PSDC (en Libye, dans la Corne de l’Afrique, Sahel), c’est lent, très lent… Elles s’enlisent dans un « circuit bureaucratique » souvent incompréhensible au profane et même au spécialiste de ces questions. En Libye, une mission d’experts des Etats membres est partie assister le gouvernement libyen pour la gestion des frontières ; le statut de cette mission paraît toujours aussi flou. En matière industrielle, les Européens arrivent en ordre plutôt dispersés à Chicago, au sommet de l’OTAN. Et Washington voit défiler un à un les ministres de la Défense de chaque Etat membre qui tente, isolément, de négocier le meilleur rapport qualité-prix pour les livraisons US. Peu efficace ! On l’a déjà dit, mais cela ne s’arrange pas, la Haute représentante n’a pas d’appétance pour la défense. Un vieux réflexe de militante de la gauche travailliste, peut-être, alliée à une solide méconnaissance de ces sujets, et une croyance que de toute façon l’OTAN d’un coté, les Etats-Unis sont des gens beaucoup plus sérieux pour faire ces choses là…

 

Une Haute représentante aux déplacements décalés

 

Coté politique étrangère, on a vu un étrange périple en Amérique latine, durant plusieurs jours, où la seule question cruciale stratégique pouvait être … les Malouines et le besoin d’équilibrer une série de voyages au Moyen-Orient ou en Asie. Et, tout récemment, ce déplacement pendant 3 bons jours dans les pays nordiques. « Un merveilleux voyage » comme l’a expliqué lors de son étape en Suède l’intéressée. L’Afrique est délaissée, mis à part le Maghreb et l’Afrique du Sud. L’Afrique noire est laissée aux commissaires spécialisés au développement, A. Piebalgs, ou à l’aide humanitaire, K. Georgieva. Rappelez-vous le premier mot de la Haute représentante quand on lui a parlé du Sahel « What ? Sahel ? ». Du coté des « partenariats stratégiques », ce sont souvent les deux présidents, Herman Van Rompuy (Conseil européen) et José-Manuel Barroso (Commission européenne, qui sont le plus souvent à la manoeuvre, comme lors du sommet Russie en décembre. Et, de façon générale, la Haute représentante est souvent exclue des rencontres de haut niveau, le président du Conseil européen ayant des contacts avec les chefs d’Etat et de gouvernement, tandis que la Haute représentante reste cantonnée aux rencontres avec les ministres. Un sacré recul. Et une grave difficulté quand il s’agit de négocier certains accords très politiques.

 

La talonnade française

 

Coté français, on est relativement exaspéré par la lenteur des avancées. Et le ministre Alain Juppé a repris sa plus belle plume il y a quelques jours pour envoyer (à nouveau) une lettre à la Haute représentante pour lui demander des avancées plus fortes sur le Service européen d’action extérieure. Parmi ses remarques – ainsi que l’expliquent mes confrères de l’AFP – il y a la volonté d’avoir une action en matière de Droits de l’homme, plus dynamique, en soutenant notamment les oppositions de façon plus soutenue, notamment dans le monde arabe. Sous couvert d’améliorations demandées sur le service diplomatique, c’est une vigoureuse critique (même si le Ministre refute ce terme) de l’action même de la Haute représentante. En matière de défense, le ministre demande ainsi à ce que l’UE présente une proposition commune de renforcement de ses capacités dans le domaine des avions ravitailleurs en vue du sommet de l’Otan en mai à Chicago.

 

Epiphénomènes ou symptôme plus grave ?

 

Ces absences et errements pourraient n’être que des épiphénomènes. Ils ne sont en fait que la traduction de l’absence d’inorganisation, de puissance de travail, de visée stratégique de la Haute représentante qui n’est toujours pas présente à Bruxelles 7 jours sur 7 mais 5 jours (au mieux…). Elle ne réside toujours pas dans la capitale européenne (comme le veut le statut) puisqu’elle a choisi de laisser sa famille à Londres. Ce qui est normalement contraire au statut de la fonction publique européenne qui oblige à résider dans un rayon de quelques dizaines de km de son point d’affectation. Imaginez un ambassadeur qui rentrerait au pays tous les week-ends. Ces manques ne sont pas seulement la vision de quelques observateurs ; ils sont apparus clairement à nombre de chancelleries européennes voire de pays tiers (ce qui est plus grave encore). En général, quand vous interrogez un diplomate ou un ministre, le commentaire de soutien poli laisse vite la place à un silence gêné, voire à quelques mots bien sentis ; le temps du passage de la première à la troisième étape, étant très court, de l’ordre de quelques nanosecondes. En résumé, c’est Lady Nobody (Lady Mediocrité dans la langue de Molière) comme me l’a soufflé un de mes contacts.

Le couperet britannique pour Lady Nobody

Même à Londres, le sentiment de n’être pas automatiquement bien représenté est maintenant prédominant. Et l’hypothèse de trouver un meilleur représentant à Bruxelles a sérieusement été envisagée, selon nos informations, même si elle est aujourd’hui remisée. Ce n’est pas vraiment que le « Number 10″ tienne à ce que une haute ambition pour la diplomatie européenne. C’est surtout que l’affaiblissement de C. Ashton signifie aussi l’affaiblissement de la position de la Couronne dans la Commission. Une idée qui est apparue clairement chez les dirigeants britanniques au moment de la déroute du sommet de décembre qui a laissé sur le côté le Royaume-Uni. Ce qui a frappé alors les esprits ce n’est pas tant le refus de signer le traité, qui pouvait très bien se justifier aux yeux de la politique traditionnelle britannique, que l’isolement quasi-total et brutal de la Grande-Bretagne. Un jamais vu depuis de nombreuses années. La presse britannique s’en est alors donnée à coeur joie. La coalition libdem-tory a été chahutée, mais elle a tenue (contre toutes les prédictions d’ailleurs).

 

Un changement pour un autre poste

 

Le renouvellement de Herman Van Rompuy offrait alors une fenêtre de « tir ». Car si changement les Britanniques souhaitaient, ce n’était pas « poste pour poste ». Ils entendaient bien lâcher la diplomatie en chef de l’UE pour un autre poste, autrement plus important à leurs yeux, avec une résonance économique (marché intérieur, concurrence…). Ce qui nécessitait sinon un remaniement, au moins, un swift entre plusieurs postes. Mais Michel Barnier, malgré tout l’intérêt qu’il trouvait à la politique étrangère et à la défense – il ne s’en cache pas lors de discussions informelles ou officielles – a aussi un mandat à accomplir au poste du Marché intérieur et des Services financiers. Un poste conquis de haute lutte qu’à Paris, on ne veut en aucun cas échanger contre un autre.

 

Manque d’opportunité

 

Comme l’a confié un haut responsable gouvernemental français, récemment : « Nous avons casé les Britanniques à la diplomatie, dès lors nous avions le champ libre pour le poste que nous souhaitons (marché intérieur et services financiers) ». Et il n’est « pas question aujourd’hui de revenir sur cela », bref, de lâcher la proie pour l’ombre. Ce, même si le travail, comme la personne, de la diplomate en chef européenne est jugé bien médiocre par les officiels français, Rive gauche comme Rive droite d’ailleurs. Le Chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, lors de sa dernière conférence de presse ne l’a d’ailleurs cité à aucun moment alors qu’il louait le travail de H. Van Rompuy et le citait ainsi que Barroso à plusieurs reprises (cinq fois pour le premier, trois fois pour le second… j’ai compté). Un oubli qui ne doit rien au hasard… Quant aux autres postes qui auraient pu changer – à la faveur d’un changement de gouvernement – A. Tajani (commissaire chargé de l’Industrie), trop proche de Berlusconi, était plus ou moins grillé dans un gouvernement Monti. Et J. Almunia (commissaire chargé de la Concurrence) a bien expliqué qu’il n’entendait pas bouger de son fauteuil.

 

Un poste sous surveillance

 

Faute de mieux, les Britanniques ont donc ravalé leur ambition et laissé Lady Ashton vaquer à ses occupations à Bruxelles. Du moins pour le moment. Elle reste sous surveillance et sous pression (avec l’arrivée comme représentant permanent à Bruxelles d’un très proche de David Cameron). Et si une opportunité se présente, si un remaniement se fait sentir au sein de la Commission pour une raison ou une autre, ce dossier pourrait bien revenir d’actualité. Ces atermoiements ne sont d’ailleurs pas passés inaperçus. L’article du Blog « Charlemagne » The Economist, publié début février, a donné le la de l’intensité du lâchage. Intitulé The Berlusconi option for Lady Ashton?, il charge « sabre au clair », avec une violence inattendue pour le quotidien économiste, mais également avec une justesse troublante.

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 06:00

http://www.europarl.europa.eu/eplive/expert/photo/20100921PHT83026/pict_20100921PHT83026.jpg

 

11 mai 2011 creusot-infos.com

 

Arnaud Danjean à Catherine Ashton: "la Politique de Sécurité et de Défense commune est une nécessité stratégique et vous devez être en première ligne pour prendre les initiatives qui s'imposent"

 

"La crise libyenne a de nouveau illustré les difficultés de l'Union Européenne à exister diplomatiquement et militairement, face à un enjeu de sécurité majeur aux portes immédiates de notre continent" a déclaré Arnaud Danjean, Président de la sous-commission Sécurité et défense, à l'occasion du débat consacré à la politique extérieure et de sécurité de l'Union européenne, en séance plénière du Parlement européen mercredi 11 mai.

 

S'adressant à la Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Catherine Ashton, Arnaud Danjean a déclaré: " Il serait injuste de vous attribuer exclusivement les insuffisances de volonté politique affichées par l'Union, même si nous sommes nombreux à penser que des initiatives plus énergiques auraient dû être prises. Il est vrai que les Etats-Membres portent aussi une très large responsabilité dans cette incapacité à construire une politique cohérente, efficace et visible sur ce dossier, alors même que nos amis américains s'en remettaient largement à l'Europe pour agir".

 

"On pourra toujours se consoler en constatant que ce sont bien quelques pays européens qui ont, diplomatiquement et militairement, pris les initiatives qui s'imposaient, et qui, d'ailleurs, suivaient en cela les recommandations diplomatiques, humanitaires et militaires contenues dans la résolution votée ici même, à une large majorité, le 10 mars dernier.

 

"Au-delà de cette crise libyenne, il faut bien être conscient des évolutions stratégiques majeures qui nous obligent à ne pas renoncer à l'ambition d'une politique de sécurité et de défense commune, inscrite dans le Traité de Lisbonne et dont vous devez être, madame la haute-représentante, l'inspiratrice, la garante et la porte-parole", a poursuivi Arnaud Danjean.

 

"La conjonction de contraintes budgétaires inédites sur les budgets de défense, de la multiplicité des crises internationales et du redéploiement stratégique américain sont des facteurs lourds qui ne nous laissent pas d'autres choix que de prendre notre destin en main.

 

Face à toutes ces crises et menaces, nous ne pouvons pas nous contenter de laisser les clefs à nos amis et alliés américains et à l'OTAN. Ce ne sont, par exemple, ni les Américains ni l'OTAN qui ont pu mettre un terme à la guerre russo-géorgienne et qui peuvent aujourd'hui en observer l'application du cessez-le-feu. Nous voyons bien en Libye que les Etats-Unis se souhaitent pas être en première ligne et que l'engagement minimaliste de l'OTAN ne règle pas tout."

 

"Madame la Haute-Représentante, la Politique de Securité et de Défense commune est un non seulement un acquis, non seulement une ambition inscrite dans les traités, c'est aussi une nécessité stratégique et vous devez être en première ligne pour prendre les initiatives qui s'imposent" a déclaré Arnaud Danjean en conclusion.

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 00:15
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