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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:20

Royal Air Force Typhoon 01

photo UK MoD

 

12.02.12 LEMONDE.FR avec AFP

Le premier ministre britannique, David Cameron, fait face à des demandes de plus en plus pressantes pour réduire le montant des aides accordées à l'Inde après le camouflet infligé à la Grande-Bretagne par cet ancien joyau de son empire colonial dans l'affaire du Rafale.

La Grande-Bretagne a été stupéfaite que New Dehli ait préféré l'avion français pour équiper son armée de l'air plutôt que les Typhoon, en dépit des efforts déployés par le gouvernement pour emporter le "contrat du siècle". Les Typhoon sont produits par le consortium européen Eurofighter, avec le britannique BAE Systems.

> A lire : Rafale : les arguments qui ont favorisé Dassault

 

REVOIR LE MONTANT DE L'AIDE BRITANNIQUE


Les députés ont mis la pression sur David Cameron pour qu'il revienne sur l'enveloppe de plus d'un milliard de livres (1,2 milliards d'euros) prévue pour l'Inde, ulcérés par les déclarations prêtées à son ministre des finances Pranab Mukherjee. Celui-ci aurait qualifié cette aide de "bagatelle" par rapport aux dépenses consenties par l'Inde pour son développement, selon un journal britannique.

 

M. Cameron, qui s'était rendu avec un importante délégation d'hommes d'affaires en Inde après sa prise de fonction, a demandé à New Dehli de reconsidérer sa décision. "Je suis très déçu de ce qui s'est passé en Inde, mais Eurofighter n'est pas hors course et nous devons nous battre jusqu'au bout", a-t-il lancé au Parlement. Ce revers a été d'autant plus douloureux qu'il est intervenu en pleine guerre des mots entre la France et la Grande-Bretagne sur la force de leur économie respective.

 

> A lire : Eurofighter et Rafale, duel dans le ciel européen

 

RELATIONS "CHALEUREUSES ET AMICALES"


En dépit des remous suscités par cette affaire, Downing Street a promis de ne pas revenir sur ses engagements vis-à-vis de l'Inde. "Le gouvernement a toujours dit clairement (...) qu'il ne ferait pas d'économies sur le dos des peuples les plus pauvres dans le monde", a assuré un porte-parole du premier ministre. L'Inde, indépendante depuis 1947, a assuré pour sa part qu'elle était très reconnaissante de cette aide.

 

"Les relations entre l'Inde et le Royaume-Uni, chaleureuses et amicales, ont surmonté les épreuves du temps", a souligné le ministère des affaires étrangères  indien dans un communiqué. Mais les aides accordées à la troisième puissance économique d'Asie continuent à faire grincer des dents au Royaume-Uni au moment où le pays est soumis à une cure d'austérité. Le gouvernement s'est engagé à verser 280 millions de livres par an pendant cinq ans, jusqu'en 2015, à plusieurs Etats pauvres de l'Inde.

 

Le député conservateur Philip Davies a estimé que Londres ne devrait pas verser d'aide à un pays qui dépense par ailleurs des milliards pour son programme spatial et sa défense. "Dans ces circonstances, il serait inacceptable de leur accorder une aide, même s'ils nous suppliaient de le faire. Vu qu'ils n'en veulent même pas, ce serait encore plus inimaginable", a-t-il ajouté, en référence aux propos prêtés au ministre indien des finances.

 

DÉVELOPPEMENT DU VERSANT COMMERCIAL


"Notre programme d'aide est dans l'intérêt réciproque de l'Inde et du Royaume-Uni. Il fait partie d'une relation beaucoup plus large entre ces deux pays", a rétorqué le ministre du Développement international Andrew Mitchell. Le Royaume-Uni aimerait d'ailleurs développer son versant commercial.

 

En 2010, les échanges bilatéraux ont augmenté de 20 %, atteignant 13 milliards de livres. Un chiffre que Londres voudrait voir doubler d'ici 2015. L'Inde, l'un des plus importants partenaires commerciaux de la Grande-Bretagne hors Europe, a aussi accru ses investissements au Royaume-Uni, notamment via certains grands groupes, comme le constructeur automobile Tata ou le sidérurgiste Arcelor-Mittal. En 2010, l'Inde a développé 97 projets au Royaume-Uni, créant 6 096 emplois, selon les chiffres du gouvernement britannique.

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:20

Philippines.svg

 

February 12, 2012 Richard_Dudley– Defense Update

 

The United States Congress gave its blessing for the US Coast Guard to transfer a second ship to the Philippine Navy on February 10.  This approval is in keeping with the increased emphasis the United States is placing on the Asia-Pacific region.

 

Most US-Philippine cooperative efforts have in the recent past been primarily focused on fighting terrorists.  Now, the US appears to be embarking on a campaign to strengthen the Philippine Navy’s long neglected warfighting capabilities.

 

A spokesman for the US State Department has publicly commented that every effort will be made to deliver the ship as fully equipped as possible.

 

One warship was delivered to the Philippines back in May 2011 as authorized by the US-Philippine Mutual Defense Treaty of 1951.  Delivery of a second ship is just one of many defense related issues being negotiated between the two nations.  The US Navy has regularly conducted port visits, refueling stops, and large-scale training exercises with Philippine forces.  US Marine forces have engaged in multiple exercises in the island nation for several years past.

 

The Philippines has encountered some tense disputes with China regarding sovereignty over areas of the South China Seain recent months as have other nations.  All or portions of this region are simultaneously claimed by Malaysia, Vietnam, Brunei, Taiwan, and China as well as the Philippines.

 

The United States has repeatedly stated that it will not be placed in a position of determining if these claims are valid or not and has long advocated negotiation as the only practical means of resolving the conflicting claims.  However, the US has also made it clear that it will exercise whatever means are required to satisfy the terms of the Mutual Defense Treaty.

 

Official statements continue to deny that the United States has any plans or intentions of reintroducing a permanent military presence into the Philippines in the foreseeable future.  The US closed all of its major military installations in the islands as demanded by the Philippine Senate in 1991 and there remains strong opposition to any permanent US presence among the general Philippine population.

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:05

Pakistan_Navy_emblem.svg.png

 

12 février 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La presse pakistanaise rapporte que la marine pakistanaise envisage de construire des sous-marins à propulsion nucléaire et que c’est une de ses priorités.

 

Aucune source n’est citée dans les articles, qui précisent que le 1er sous-marin serait opérationnel d’ici 5 à 8 ans.

 

Contacté par Defense News, un porte-parole de la marine pakistanaise a indiqué qu’il ne pouvait faire aucun commentaire sur la véracité des articles.

 

Mansoor Ahmed, de l’université Quaid-e-Azamat d’Islamabad et spécialiste des armes non-conventionnelles et des missiles, pense que les articles sont la conséquence d’une fuite intentionnelle de la marine, et qu’un message pourrait être ainsi envoyé à l’Inde.

 

« Cette information semble être un message envoyé aux Indiens, qui prennent livraison d’un sous-marin nucléaire loué par les Russes et d’un SNLE classe Arihant , » explique-t-il.

 

« Le Pakistan fait savoir aux Indiens qu’il est conscient des développement et qu’il prend les mesures nécessaires en réaction. »

 

Ahmed indique qu’il a des raisons de croire que le Pakistan travaille depuis quelque temps à un système de propulsion nucléaire pour sous-marins, et qu’il disposerait déjà d’une version pouvant être lancée depuis un sous-marin du missile de croisière Babur.

 

Le Babur est très similaire au Tomahawk. Il pourrait d’ailleurs reprendre certains des technologies du Tomahawk, dont certains exemplaires ont été récupérés par le Pakistan lors des frappes américaines en 1998 sur des camps d’entraînement d’al-Qaida en 1998. Il pourrait être équipé de têtes nucléaires.

 

Ahmed croit que le Pakistan accélère maintenant la construction de ses propres SNA afin de dissuader l’Inde et de maintenir l’équilibre stratégique dans la région.

 

Sur le long temps néanmoins, pour assurer la crédibilité de sa dissuasion, Ahmed pense que le Pakistan devrait construire des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins.

 

Référence : Defense News (Etats-Unis)

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:30

Korea Aerospace Industries T-50 source Flight Global

source Flight Global

 

TEL AVIV, Israel, Feb. 10 (UPI)

 

Seoul has made a last-ditch attempt to secure for Korea Aerospace Industries a $1 billion contract to supply the Israeli air force with advanced training aircraft after a fiercely fought contest with Italy's Alenia Aermacchi.

 

The Jerusalem Post reports that South Korean President Lee Myung-bak sent a letter to Israeli President Shimon Peres praising the defense cooperation between the two countries "and referred to the trainer competition as an example of how to strengthen those ties."

 

The daily said it's believed to be the first time that South Korea's political leadership has brought up the trainer contract with Israel's leaders, underlining just how much is riding on the deal.

 

At one point in late 2011, it had looked like the Italians were the front-runners after Prime Minister Silvio Berlusconi was reported to have lobbied Israeli Prime Minister Binyamin Netanyahu. But Italian hopes took a knock when Berlusconi was forced to quit office in November because of a slew of political scandals.

 

State-owned KAI, flagship of the Republic of Korea's aerospace sector, is offering its T-50 Golden Eagle jet, while Alenia Aermacchi is pushing its M-346 Master.

 

Both South Korea and Italy have been dangling lucrative military contracts for Israel's defense industry in an effort to secure the contract for 25-30 advanced trainers.

 

The Israeli air force wants 25-30 new aircraft to replace its aging fleet of Vietnam-era Douglas A-4 Skyhawks that are being used to train pilots to fly supersonic combat aircraft.

 

The Post said the Korean proposal is believed to cover $1.5 billion in defense contracts for Israel if the T-50 Golden Eagle is selected.

 

Israeli Defense Ministry officials said this week that the final decision was expected to be announced by the end of February after the ministry's procurement department submits its recommendation to Director General Udi Shani. He will then consult with Defense Minister Ehud Barak.

 

The trainer contract could be the last big-ticket deal for Israel's armed forces for a while because Netanyahu's right-wing government has making major cutbacks in the defense budget to focus on social programs following nationwide protests in 2011.

 

South Korea sweetened the pot in January by suggesting it would buy the Iron Dome counter-rocket system built by Rafael Advanced Defense Systems along with "a significant quantity" of Israeli-made weapon systems if Israel purchased the T-50.

 

"Korea is spending $30 billion a year on defense and we have to upgrade our capabilities considering the changes around us," South Korean Ambassador Ilsoo Kim told The Jerusalem Post.

 

Seoul is also keen to acquire surveillance satellites, upgrades for its combat aircraft, new unmanned aerial vehicles -- an Israeli specialty -- anti-tank missiles, new command-and-control systems and aid in developing an indigenous fighter.

 

Enes Park, KAI's executive vice-president for marketing, has said the planemaker was having talks with Israel Aerospace Industries, flagship of Israel's defense sector, and Haifa's Elbit Systems, one of the world's largest defense electronics manufacturers, about joint ventures that could involve lucrative deals for Israeli companies.

 

Seoul upped the ante on the contract after the Israeli air force recommended in early January the air force buy the M-346.

 

However, there's a strong lobby within Israel's defense sector that favors the South Korean jet. Some companies that would benefit from South Korean contracts have been pressing the Defense Ministry to select the T-50.

 

Seoul has complained for months that Israel was unfairly favoring Alenia Aermacchi by initialing a preliminary agreement with Italy, which would involve what Israel's Haaretz daily termed "a wide-ranging trade deal" between the two countries.

 

Italy reportedly pledged that if Israel signed with Alenia Aermacchi, "the two sides would sign additional deals worth more than $1 billion." These would include joint development of satellite projects, probably involving IAI, and the sale of UAVs to Italy.

 

The Jerusalem Post recently reported that Rome was discussing a possible barter deal under which Italy would get two AWACs aircraft from state-run IAI in exchange for the M-346 deal.

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 09:05

Rafale In IAF Colours - Images Anurag Rana source Livefist

Images Anurag Rana source Livefist

 

Feb 11, 2012 Ajai Shukla - business-standard.com

 

The selection of Dassault?s Rafale as India?s new MMRCA fighter was only the latest step in the Air Force?s long and painstaking process to pick itself a winner

 

Long after the streets emptied that chilly winter evening in December 1981, lights were burning on the fifth floor of Vayu Bhavan in the elite Operations Branch of the Indian Air Force. Worrying the brightest thinkers of IAF was a brash new arrival in the subcontinental skies. The US had just announced the sale of 40 F-16 fighters to Pakistan, giving the Pakistan Fiza’ya (as the Pakistan Air Force styles itself) a fighter potent, fast and agile enough to upset the air power balance in the subcontinent. That F-16 purchase unleashed a set of Indian reactions that culminated in last week’s decision to negotiate with French Dassault Aviation for 126 Rafale medium multi-role combat aircraft, MMRCA for short.

 

India moved quickly to counter the F-16 with the Mirage 2000 and MiG-29 fighters. Soon after Squadron Leader Shahid Javed landed Pakistan’s first F-16 at Sargodha Air Base on January 15, 1983, New Delhi signed a contract with Dassault for 49 Mirage 2000s. IAF pilots began training in France, and in 1985 the first Mirage 2000s joined the IAF fleet.

 

This was South Asia’s first true “multi-role” fighter, good for strike missions, electronic warfare support, and also fast and manoeuvrable enough for air-to-air combat. From the outset, IAF pilots relished the Mirage 2000 as well as the relationship with Dassault.


Rajan Bhasin, then a young flight lieutenant and later one of IAF’s top guns, was in the first batch of eight pilots who went to France in 1984 to learn how to fly the Mirage 2000. He recalls, “The Mirage 2000 was a superb fighter. And the relationship with Dassault was always completely professional. We got the fighter we paid for; and we got the training we paid for. Whatever we wanted extra, we had to pay for it. But Dassault did not cheat.”

 

By 1987 PAF had inducted all 40 F-16s that it had contracted for and, in 1988, Pakistan ordered and paid for another 11 F-16 fighters. But though alarm bells were ringing in New Delhi and IAF was keen to order more Mirage 2000s under an options clause in the contract, it did not do so. The purchase of the Russian MiG-29, reputedly an “F-16 buster” due to its prowess in air-to-air combat, had left no space for more Mirage 2000s.

 

But IAF’s enthusiasm for Dassault fighters still burned bright, especially after the Mirage 2000 demonstrated its ability to strike almost invisible Pakistani positions on the knife-edged ridges above Kargil in 1999. At the turn of the century — with the early-model MiG-21s rapidly becoming obsolete, and with their replacement, the indigenous Tejas Light Combat Aircraft still to take to the air (it first flew only in 2001) — IAF formally asked the defence ministry to buy and shift to India the entire Mirage 2000 production line that Dassault was closing down. This would allow Hindustan Aeronautics Limited to build the improved Mirage 2000-5 to replace the vintage MiG-21s. With Dassault shifting production to the new-generation Rafale fighter, France was willing to sell India the Mirage 2000 line.

 

“IAF told the ministry that we wanted aircraft with which we were familiar. That was the Mirage 2000, and we wanted the latest version: the Mirage 2000-5. As an air force we were very familiar and comfortable with the operational and tactical handling of the Mirage 2000,” says Air Marshal (retired) Pranab Kumar Barbora who was Vice-chief of Air Staff till 2010.

But the ministry, stung by the Tehelka expose on corruption in defence procurement, feared that a single-vendor buy from Dassault might be criticised as arbitrary. Pointing out that IAF had not availed of an “options clause” in the 1983 contract for Mirage 2000 fighters, George Fernandes’s defence ministry asked IAF to float a global tender for the very best fighter that could be bought from the international market.

 

Another reason for a new global tender was the fear that the Mirage 2000-5 might no longer be good enough. With the American dependence on Pakistan growing due to the war in Afghanistan, it seemed likely that at least two more squadrons of F-16s would soon join PAF. These would be the formidable Block 50/52 fighters with greatly improved radars and weaponry. And PAF was also slated to get a brand new fleet of over 200 Chinese JF 17 Thunder light fighters.

Maker Fighter Good and bad
Lockheed Martin F-16IN Super Viper Better avionics and weaponry than any other F-16 sold before
Boeing F/A-16 Super Hornet A customised variant with high-level aircrew situational awareness, rejected in favour of the Typhoon and Rafale
Eurofighter GmbH Typhoon Its production was expected to create thousands of jobs in India and Europe
Dassault Rafale Dassault's old Mirage 2000 is a favourite of IAF pilots
Saab Gripen NG Still in the future
Russia MiG-35 Left the race in April 2011

 

Even more alarming was China’s weapons and infrastructure buildup in Tibet. The old J-7 and J-8 fighters, which IAF could comfortably handle, were now being replaced by a fleet of Russian Sukhoi-27/30 fighters, and the Chinese F-10, which reportedly fields advanced avionics bought from Israel. Suddenly the dragon had an improved military airfield network in Tibet with extended runways and modernised facilities.

 

“We needed to boost our fighter fleet really, really, urgently,” says a serving Air Marshal who prefers to remain anonymous. “And we were determined to implement an acquisition process which nobody in the ministry could fault or delay. Today, the IAF process has become the gold standard for fighter aircraft acquisitions worldwide. The Brazilian defence minister, who visited Delhi this week, has asked us to share details with his ministry on just how we did it.”

 

* * * * *


It began with the drawing up of specifications in Vayu Bhavan that demanded not the best available fighter in the world, but a fighter so good that it didn’t yet exist. The IAF specifications included: superb aerodynamic performance; the most advanced AESA (active electronically scanned array) radar that would allow the aircraft to detect and fire missiles before an enemy fighter realised that he was in the crosshairs; advanced electronic warfare capabilities to blind the opposition; and weaponry integrated seamlessly with the fighter’s avionics. Everything was put down in writing before a Request for Proposal (RfP) was sent out to six global aerospace companies in August 2007.

 

For these companies, the big question was: which fighter to offer? Lockheed Martin had the F-22 Raptor, the world’s only fifth-generation fighter, which would win any competition hands-down but would never be cleared for export. The company was also building the F-35 Lightning II Joint Strike Fighter, but that was years away from completion and could not participate in IAF’s impending flight trials. Lockheed Martin eventually fielded its most advanced Block 60 F-16 fighter, dubbed the F-16IN Super Viper, with better avionics and weaponry than any F-16 sold before. Other companies had fewer choices: Boeing fielded its F/A-16 Super Hornet, Dassault offered the Rafale, Saab the Gripen NG which is still in the future, Eurofighter GmbH offered the Typhoon, and Russia fielded the MiG-35.

 

In the second half of 2008, IAF conducted a technical evaluation to see whether the bids conformed to the RfP. What should have been an innocuous process turned dramatic when Dassault’s bid was reportedly rejected as incomplete. While this was quickly resolved by diplomatic intervention, reportedly by President Sarkozy himself, other companies now say the Rafale was done a favour by being allowed back into the contest.

 

It was the next stage of evaluation — flight trials — that has put IAF’s testing process in a league of its own. Conducted by the Directorate of Air Staff Requirements, and overseen by the quiet and unflappable Air Commodore (now Air Vice-Marshal) R K Dhir, each of the six contenders was flight-tested by IAF pilots on 660 separate performance aspects. For example, the RfP demanded that the fighter’s engine should be replaced within one hour. The maintenance teams actually made each contender do that. If IAF demanded a “sustained turn rate” (the quickness with which a fighter can turn around in the air) of 24 degrees per second, each fighter was physically put through this manoeuvre to establish that it met this requirement. (Incidentally, both the US fighters failed to meet IAF’s “sustained turn rate” requirements)

Air Marshal Barbora, who oversaw the flight evaluation process as IAF’s vice-chief, says that six teams of pilots, flight engineers and maintenance staff were mustered — one for each aircraft. Each pilot began by learning to fly the fighter he would evaluate, while the flight engineers and maintenance staff learned the technical ropes. The IAF pilots physically flew each of the contending fighters, albeit with a “home” pilot in the second seat. This was the first time that any air force has been allowed to conduct such a fly-off.

 

Last April, the ministry “down-selected” the Rafale and Typhoon, which meant that only these two aircraft had passed the flight trial evaluation. Now the game had changed; with performance established, the cheaper of the two was going to be adjudged the winner. For the first time in India, costs were not compared on the ticket price alone, but on how much the fighter would cost to buy, build, upgrade and operate over a service life of three to four decades. IAF had clearly learned a lesson from the Russian MiG experience, where a cheap upfront price that seemed initially attractive led to enormous operating costs and a lower aircraft availability that meant that when IAF paid for six squadrons, it actually had just three squadrons to fly.

 

Air Marshal (retired) Padamjit Singh Ahluwalia, who brought the first Mirage 2000s to India, says, “Russian fighters like the MiG-29 are great for air shows but serviceability is often a problem. When you get airborne, the radar often becomes unserviceable… sometimes this happens between two sorties.”

 

* * * * *

The final countdown has begun, towards signing a contract with Dassault. A defence ministry body called the Contract Negotiating Committee will now engage Dassault in beating down its price, grilling Dassault’s negotiators on the calculations that determined the final price of the Rafale, and scanning the costs of labour and materials that go into the fighter. For example, CNC will find out how much titanium goes into each aircraft and then check titanium prices on the London Metal Exchange. CNC will also vet labour costs, determining the number of skilled workmen and engineers needed to build the Rafale and multiplying that by the wages (which are notoriously high in France). The aim will be to demonstrate to the Dassault negotiators that the Rafale can be built cheaper than the price they have quoted.

 

CNC negotiations will also centre on the technologies that Dassault (and its sub-vendors, like Thales) will transfer to India, and the modalities for doing so. The RfP mandates that the technology for the AESA radar (which Thales builds) is to be transferred to India. CNC will verify how that technology, and others, would actually be transferred. Offsets are another minefield that Dassault must cross, ploughing back into Indian industry at least 50 per cent of the estimated $15-17 billion contract value of this deal. Only after these issues are resolved will a contract be actually signed. Senior IAF officers believe this could take till late-2012.

 

If the Rafale purchase goes through, the French seem here to stay.

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 08:55
Dornier-228-NG-maritime-air-patrol---image-forceindia.jpg
Dornier 228 NG maritime air patrol (image : forceindia)

11.02.2012 DEFENSE STUDIES

 

RUAG Aerospace Plans to Set MRO Partnership in Malaysia
 

 

Ruag Aviation is hopeful that Malaysia will order up to five new generation Dornier 228 New Generations for maritime patrol purposes, and is in talks about setting up an MRO partnership in Malaysia.

 

A decision could even be announced at the Singapore Air Show. “We are about to set up a global services network,” says Alexander Mueller, managing director of Ruag. “We will have at least one located in Malaysia, and are also looking at other options. Possibly the southern Pacific.”

 

The company already has a presence in Malaysia covering the radar system for the F/A-18 radar – Ruag Malaysia. But Mueller says Ruag is looking at a number of options in the country. “We like to be close to our customer,” says Klaus-Peter Leinauer, VP sales & business development.

 

The possibility of Malaysia buying up to five Dornier 228 New Generations is one of the drivers behind the search. Mueller points to the relatively new design (dating back to the early eighties) of the original aircraft, particularly in areas such as the wing profile, and also points out that unlike some older designs, the 228 has FAR Part 23, making it safer to operate if case of engine failure, amongst other things. Mueller also says that the relatively small design of the aircraft is an advantage.

 

In Asia, there is already one Dornier 228 New Generation operating on commuter services in Japan, while the Bangladeshi coast guard recently ordered two units.

 

The Bangladesh Navy has purchased two modern Dornier 228 New Generation turboprop aircraft from Ruag for maritime air patrol and rescue mission along the countries’ coastline.

 

The two Dornier 228 New Generations are the first fixed wing aircraft to be purchased by the Bangladesh Navy for patrolling its coast line. Both aircraft are being equipped with special equipment for maritime air patrol operations. This includes radio and navigation aid and other selected systems as well as rescue equipment.

 

“The cost-effectiveness and, despite its sophisticated technology, ease of use sealed the decision in favour of the Dornier 228 New Generation,” Mueller added. In addition to the two aircraft, the contract includes comprehensive pilot and aircraft maintenance training for the Navy ground crew on location. Delivery of both aircraft is scheduled for early summer 2013.

 

The Bangladeshi order adds to a customer list that includes Japan, Norway and Germany.

 

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 18:15

Korean-F-15K-fighter-jets--Photo-Korean-Air-Force.jpg

Korean F-15K fighter jets  Photo Korean Air Force

 

February 11, 2012 worldwide-defence

 

Korean F-15K fighter jets under the 11th Combat Wing of Korean Air Force fly toward Nellis Air Force Base in Nevada on Jan. 18 to participate in the Red Flag drill, which is the largest air maneuver in the United States.

 

Korean F-15K fighter jets under the 11th Combat Wing of Korean Air Force fly toward Nellis Air Force Base in Nevada on Jan. 18 to participate in the Red Flag drill, which is the largest air maneuver in the United States.

 

Korean Air Force is participating in the drill, which runs from Jan. 22 until Feb. 4, with six newly made F-15K fighters that were recently being handed over from the U.S. The U.S. holds the Red Flag drill regularly and allies are often invited to participate.

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 18:10

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/polynesie-francaise/120210-polynesie-francaise-sea-power-conference-2012/sea-power-conference-2012/1557001-1-fre-FR/sea-power-conference-2012.jpg

 

10/02/2012 Sources : EMA

 

Du 30 janvier au 02 février 2012, le contre-amiral Jérôme Régnier, commandant la zone maritime de l’Océan Pacifique (ALPACI) et commandant supérieur des forces armées en Polynésie française (FAPF), a participé  à la Sea Power conference 2012 organisée par la Royal Australian Navy à Sydney.

 

Avec la participation de 35 pays, l’événement avait pour thème : la contribution navale à la sécurité et la prospérité nationales.

 

Sea Power conference 2012 est organisée autour de séminaires, d’expositions et démonstrations d’armement en rassemblant les grands industriels, politiciens et militaires du monde entier.

 

Cet événement favorise de nombreux débats autour de la coopération de défense, les programmes d’acquisition et de modernisation des matériels et les perspectives internationales et régionales entre les différents pays participants.

 

En marge de cette conférence, le contre amiral Régnier a conduit deux entretiens bilatéraux avec, d’une part, le Rear Admiral Tim Barrett [photo] (Commander Autraslian Fleet, homologue australien d’ALFAN) et, d’autre part, le Rear Admiral Tony Parr (New Zealand Chief of Navy ).

 

La France et l’Australie entretiennent des relations privilégiées encadrées par plusieurs accords multilatéraux : FRANZ (France, Australie et Nouvelle-Zélande) pour le secours aux populations insulaires victimes de catastrophes naturelles et QUAD (France, Australie, Nouvelle-Zélande et Etats-Unis) pour les questions sécuritaires.

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 17:50

Republic of China.svg

 

10 février 2012 taiwaninfo.nat.gov.tw

 

Le ministère de la Défense a publié hier un démenti après que la presse insulaire a accusé les Armées d’avoir été incapable de repérer un bâtiment espion chinois dans les eaux du port de Kaohsiung, dans le sud de l’île, provoquant ainsi une nouvelle polémique.

 

« Les Armées placent sous surveillance étroite chaque navire passant par le détroit de Taiwan, quelle que soit sa nationalité », pouvait-on lire hier dans le communiqué de presse publié en réponse à un article d’ Apple Daily. Ce dernier relatait la présence d’un navire battant pavillon panaméen dans les eaux du port de Kaohsiung, arrivant du continent chinois, en contact étroit avec l’Armée populaire de libération et chargé de collecter des renseignements.

 

Selon le ministère de la Défense, le navire était bien enregistré auprès de la république populaire de Chine et a requis un accostage au port de Kaohsiung du fait des mauvaises conditions météorologiques en mer, une possibilité effectivement prévue par le droit maritime.

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 17:35

Rafale M

photo Marine Nationale

 

Feb 10, 2012 Spacewar.com  (AFP)

 

New Delhi - India's selection of Dassault Aviation as the preferred bidder for a 126-fighter jet deal was largely based on a price tag 25 percent cheaper than the French firm's Eurofighter rival, a report said Friday.

 

The Times of India quoted a defence ministry source as saying the Eurofighter consortium bid with its Typhoon jet would have cost $5 billion more than Dassault's Rafale fighter.

 

"The French Rafale jet... beat the Typhoon hollow both in terms of lifecycle costs and direct acquisition costs," the source said, adding that the ministry of defence had consequently ruled out "any comeback" for the Typhoon bid.

 

The Eurofighter consortium groups Britain's BAE Systems, Italy's Finmeccanica and the European Aeronautic Defence and Space Company (EADS).

 

British Prime Minister David Cameron said last week that he would urge India to reconsider its decision to opt for the Rafale over the British-backed Eurofighter plane.

 

Dassault will enter exclusive negotiations with India next week to try and reach agreement on a final contract for the sale of the 126 multi-combat fighters.

 

The total cost of the deal has been estimated at between $12 billion and $20 billion.

 

The huge contract to supply war planes to fast-developing India had been fiercely fought over for four years.

 

In April last year, India pulled a surprise by cutting out US bidders Boeing and Lockheed Martin -- much to Washington's disappointment -- as well as dropping Sweden's Saab AB and the Russian makers of the MiG-35 from the race.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 18:00

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photo Armée de l'Air

 

10/02/2012  par Jean Guisnel- Le Point.fr

 

Face aux aigreurs de Londres, où la défaite de l'Eurofighter Typhoon ne passe pas, New Delhi donne quelques précisions sur les raisons de son choix.

 

La victoire du Rafale en Inde est irréversible, affirme, ce vendredi matin, le gouvernement indien cité par le supplément économique du grand quotidien indien Times of India. Le journal précise que le Rafale s'est trouvé vainqueur de l'appel d'offres MMRCA (Medium Multirole Combat Aircraft), lancé en 2004, sur deux critères essentiels. Le premier élément cité par une "source gouvernementale" indienne n'est pas le prix d'achat, mais ce que les milieux aéronautiques appellent le LCC ou Life Cycle Cost, c'est-à-dire le coût de la flotte entière d'avions sur les 40 ans (ou 6 000 heures de vol) d'activité de chaque appareil.

 

C'est ce chiffre - soigneusement tenu secret aussi bien par les Indiens que par les Français - qui s'est révélé décisif pour le choix de l'IAF (Indian Air Force), parmi 650 éléments d'analyse économique ou opérationnelle, "et qui est en fait l'outil qui a déterminé qui était le mieux-disant." En deuxième lieu, le prix proposé par les Français pour l'acquisition de chaque appareil a entériné la réussite du Rafale. La source citée par le journal poursuit : "La proposition commerciale du Typhoon était beaucoup trop élevée. Le Rafale était clairement le meilleur sur les deux plans." Personne, ailleurs que dans les milieux concernés par le contrat, ne connaît précisément les montants financiers concernés. Sans autre précision, les Indiens parlent de 20 milliards de dollars (15 milliards d'euros).

La fureur de David Cameron

Cette réponse sans ambiguïté du gouvernement indien fait suite à une polémique déclenchée par les Britanniques, ancienne puissance coloniale de l'Inde, à qui la victoire du Rafale sur le Typhoon reste en travers de la gorge. Le Premier ministre David Cameron, qui avait fait du marché indien une priorité de son mandat, digère d'autant plus mal le choix de New Delhi que Londres verse à son ancienne colonie un milliard de livres sterling (1,2 milliard d'euros) d'aides annuelles. Toutes proportions gardées, car le marché n'était pas de la même ampleur, la déception britannique est comparable à celle ressentie à Paris lors de l'humiliante défaite du Rafale au Maroc, à l'automne 2007.

 

De plus, les pays partenaires du Typhoon (Royaume-Uni, Allemagne, Italie et, dans une moindre mesure, Espagne), de même que les industriels producteurs (essentiellement BAe Systems, EADS Cassidian, Alenia et Eurojet), estiment que l'Eurofighter est techniquement supérieur au Rafale. Curieusement, les britanniques BAe Systems avaient pris le commandement médiatique de l'opération de vente du Typhoon en Inde, alors même que le partenaire allemand du consortium, Cassidian, avait la main sur les négociations. Pour Andrew Gallagher, directeur général de BAe Systems India, le "Typhoon est le meilleur avion multirôle mondial de sa génération. Ce n'est pas seulement l'appareil le plus moderne dans la compétition : il entame un cycle de modernisation de quarante années". Et un porte-parole de la firme britannique ajoutait après l'annonce indienne : "les Indiens n'ont rendu public que l'avis du comité des prix. Il se passera du temps avant qu'un contrat ne soit signé. Cette affaire n'est pas faite."

Le Rafale, meilleur en Libye

La rancoeur britannique est d'autant plus forte que - comme l'écrivait le Financial Times le 7 février dernier - on pense à Londres que Dassault "a conduit sa campagne depuis les murs de béton gris de l'ambassade de France", préférant tourner le dos aux "deux plus solides économies européennes, l'Allemagne et le Royaume-Uni, pour lui préférer la France, qui vient de perdre son triple A". Des réactions de mauvais joueurs ? Toujours est-il que les Indiens, excédés par l'attitude néo-colonialiste britannique, répondent aujourd'hui que l'offre française était inférieure de 22 à 25 %, ce qui paraît irrattrapable. Londres et Berlin ont bien fait valoir qu'ils pouvaient remettre une nouvelle offre plus basse pour contrer celle des Français, mais c'est peine perdue. C'est très précisément le message que fait passer ce vendredi le Times of India, alors même que les Indiens affirment avoir appliqué des règles de totale transparence dans la détermination du mieux-disant.

 

Le journal Sunday Telegraph expliquait dimanche dernier que les Britanniques ne doivent imputer la défaite de l'Eurofighter Typhoon à personne d'autre qu'à eux-mêmes. Évoquant pêle-mêle l'incapacité des partenaires à faire évoluer le Typhoon, pour des raisons budgétaires, le journal entérine la supériorité du Rafale, admettant que ses capacités de reconnaissance et un meilleur radar ont fait la différence lors des récentes opérations au-dessus de la Libye. Le Typhoon est "moins versatile que le Rafale", avoue, avec gêne, le Sunday Telegraph, comme s'il s'enfonçait un poignard dans le coeur, soulignant que le Typhoon n'est même pas capable d'emporter le missile SCALP - appelé Storm Shadow dans l'inventaire britannique -, de ce fait réservé aux antiques Tornado. Et aux avions français Mirage 2000 et Rafale, argument opérationnel de poids ! Chez Dassault, on se refuse à tout commentaire. Un cadre interrogé sur cet article se contente de glisser froidement : "Je le connais, il est encadré dans mon bureau !"

126 Rafale, ou plutôt 200 ?

On sait que les 126 Rafale dont elle va commencer à négocier l'achat pourraient être complétés par 74 autres exemplaires, ce qui porterait la commande totale à 200 avions. De plus, l'Inde a passé commande de 272 avions russes Sukhoi SU-30, dont la version Su-30MKI est capable de porter l'énorme missile air-mer BrahMos et sans doute des bombes nucléaires. On sait aussi que l'Inde possède des Mirage 2000, dont la modernisation par l'industrie française vient d'être décidée, et qu'elle a développé avec l'aide américaine son LCA Tejas, un petit chasseur multirôle qu'elle prévoit d'acquérir à 260 exemplaires.

 

La montée en puissance militaire de l'Inde est clairement illustrée par sa politique d'acquisition d'avions de combat modernes.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 18:00

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photo Armée de Terre

 

10/02/2012 Par Michel Cabirol, à Kuala Lumpur - laTribune.fr

 

Le Rafale de Dassault Aviation et le Tigre d'Eurocopter vont concourir en Malaisie. MBDA pourrait être sélectionné pour armer les corvettes malaisiennes avant l'été.

 

« La Malaisie garde dans la région le plus grand potentiel en matière de défense », estime l’attaché de défense à l’ambassade de France, Pierre Delbrel. D’où, selon lui, « l’importance et la qualité des coopérations industrielles » à venir entre les sociétés malaisiennes et françaises. Dans les faits, les industriels tricolores sont en piste pour quatre grands contrats qui devraient être attribués dans les prochains mois et prochaines années par Kuala Lumpur.

 

Le plus chaud concerne l’armement des corvettes, dont le design de DCNS a été sélectionné en décembre dernier par le maître d’œuvre malaisien Boustead Naval Shipyard (BNS). MBDA (37,5 % EADS, 37,5 % BAE Systems et 25 % Finmeccanica) est en course et propose le missile surface-air VL Mica et le missile mer-mer, l Exocet Block 3. La valeur du contrat est estimée à 400 millions d’euros environ. « La Malaisie devrait choisir d’ici avant l’été », explique à la « tribune.fr » un industriel tricolore. MBDA a d’autant plus de chance que le système de combat choisi par la Marine royale malaisienne est celui de DCNS (SETIS) aux dépens de celui de Thales (Tacticos) à l’issue d’un combat âpre entre les deux groupes pourtant très liés depuis la montée du groupe d’électronique dans le capital du groupe naval (de 25 % à 35 %). Selon des observateurs, le système de combat de DCNS permet une meilleure intégration des missiles de MBDA alors que celui de Thales est plus ouvert aux missiles américains, notamment Raytheon.

 

 

Le Tigre dans le viseur de Najib

 

Deuxième possibilité, le remplacement des antiques hélicoptères de transport Sikorsky, Nuri (40 exemplaires). La Malaisie a déjà commandé douze EC725 (Eurocopter) en 2010, dont le premier exemplaire doit être livré fin 2012, pour une valeur de 336 millions d’euros, appareil de simulation compris (3 millions). La filiale hélicoptériste d’EADS vise à terme quinze machines supplémentaires. Soit un marché estimé à plus de 410 millions d’euros. Depuis 2005, Eurocopter a l’espoir également de vendre son produit vedette, le Tigre (entre 12 et 20 exemplaires), qui a été présenté au salon aéronautique de Langkawi (LIMA) en 2011. Il était déjà présent à l’édition de 2005. Bien que le Premier ministre malaisien Najib Razak, ancien ministre de la défense, apprécie particulièrement cet appareil, il n’en a pas fait encore sa priorité. Le Tigre pourrait faire partie des prochaines priorités à l’occasion du 11e plan pluriannuel, qui débutera  à partir de 2015. « De toute façon, le Premier ministre ne décidera pas avant les élections législatives qu’il est tenu d’organiser avant la date butoir de mars 2013 », rappelle un observateur de la vie politique malaisienne. Selon l’ambassade de France, il semblerait que Najib Razak se dirige vers l’organisation d’élections législatives anticipées.

 

Ce sera aussi le cas pour l’avion de combat, dont l’appel d’offre (MRCA) sera repoussé après les élections. A ce jour, une demande d’information (RFI) a été lancée en 2011 pour 18 appareils. Dassault Aviation (Rafale) ainsi que les américains Boeing (F-18) et Lockheed Martin (F-16), le consortium européen Eurofighter (Typhoon), le russe Sukhoi (Sukhoi 35) et le suédois Sab (Gripen) seront bien présents pour remplacer les Mig 29, qui ont déçu les Malaisiens par le manque de fiabilité de la maintenance. Selon certains, le F-16 et le Gripen seraient déjà hors-jeu. D’autres évoquent une prime politique à l’avion américain le F-18, qui équipe déjà l’armée de l’air malaisienne, en vue d’équilibrer les achats entre la France et les Etats-Unis, qui sont exaspérés par les choix en faveur de Paris de Kuala Lumpur, qui scrute l’appel d’offre indien (M-MRCA), favorable pour le moment à Dassault Aviation.

 

 

Déclin de la France ?

 

Selon un observateur de l’export dans la région, la France pourrait entrer dans une période de déclin en Malaisie. Notamment en raison d’un éventuel départ de Najib Razak, qui s’est toujours montré favorable à la technologie française, si celui-ci était battu aux élections législatives. Pour autant, les industriels français pourront toujours faire jouer leurs liens que les entreprises locales. Dassault Aviation va devoir s’y mettre rapidement. Il pourra compter d’ores et déjà sur le partenariat entre Thales, présent dans le pays depuis 40 ans, et le groupe  malaisien Sapura dans les communications militaires depuis 1996. En mai 2011, Thales a d’ailleurs obtenu via son partenaire un contrat de plus de 200 millions d’euros portant sur l’intégration d’une architecture électronique de pointe pour les 257 nouveaux véhicules 8x8 blindés de l’armée malaisienne.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 17:55

IFV with bolted armor

ZBD 04

 

February 10, 2012: STRATEGY PAGE

 

China continues to improve its ZBD class armored vehicles. Some ZBD 97 IFVs (Infantry Fighting Vehicles) have been seen with additional armor bolted on. This addresses a complaint, from potential foreign buyers, that the vehicle was too thinly armored. Part of this was due to the Chinese desire to maintain good amphibious capabilities for the vehicle. But potential buyers were more interested in protection.

 

Three years ago, China revealed a line of amphibious artillery systems that are mounted in the 20 ton ZBD amphibious tracked armored vehicle. One model mounts a 122mm howitzer in the chassis, while another one mounted a 122mm gun in a small turret.

 

The original ZBD 97 used license built components of the Russian BMP 3 in a Chinese designed amphibious infantry fighting vehicle chassis. The later ZBD 97 entered service six years ago, armed with a 30mm autocannon and a 100mm gun/missile launcher in a small turret plus several 7.62mm machine-guns. The fire control system includes a night sight. The crew of three is accompanied by seven infantrymen in the rear.

 

The 20 ton ZBD 04 is amphibious and has a top road speed of 65 kilometers an hour and water speed of 20 kilometers an hour. It can travel 500 kilometers on roads on a load of fuel.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 17:55

North Korea.svg

 

10.02.12 LEMONDE.FR avec AFP

Les images satellites sont formelles : la construction de la base de Koampo en Corée du Nord est achevée. Découverte fin janvier par Séoul, grâce aux services de renseignements sud-coréens et américains, la base navale peut accueillir soixante-dix aéroglisseurs. Des engins capables de transporter artillerie et soldats à une vitesse de 96 km/h, qui pourraient être utilisés en cas d'offensive contre les îles sud-coréennes voisines. Il faudrait alors tout juste trente ou quarante minutes à ces engins pour atteindre les côtes de celles-ci.

Pour la Corée du Nord, l'intérêt militaire des aéroglisseurs serait de faciliter le débarquement des troupes. Les engins passent par dessus les récifs émergés, à travers les glaces ou les marécages, et peuvent même pénétrer plusieurs kilomètres à l'intérieur des terres, quand celles-ci sont relativement planes. Les aéroglisseurs permettraient ainsi de contourner rapidement une éventuelle ligne de défense des patrouilleurs sud-coréens.

UNE ZONE DE TENSION PERMANENTE


L'armée sud-coréenne, chargée de la surveillance de la frontière maritime, élabore des stratégies pour répondre à une menace qui semble imminente. Car, si la mer est actuellement gelée, les aéroglisseurs pourraient être déployés une fois les températures remontées, explique une source citée par l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, mercredi 9 janvier.

 

Cette zone de la mer Jaune est très sensible, puisqu'elle marque la frontière maritime entre les deux Corées. Elle fut le théâtre de graves confrontations navales en 1999, 2002, 2009 et du bombardement en novembre 2010 de l'île de Daeyeonpyong, faisant quatre morts et dix-huit blessés (voir notre chronologie). Séoul a depuis renforcé sa présence et son armement sur les cinq îles, considérées comme la "ligne de front".

 

Pour Olivier Guillard, directeur de recherches Asie à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), la construction de cette base démontre que malgré un changement à la tête du régime, les priorités n'ont pas changé – l'armée avant tout – et que les projets lancés par Kim Jong-il sont ardemment poursuivis par son fils.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 17:45

http://4.bp.blogspot.com/-PBT_WgzkXD0/TzUD6gq68yI/AAAAAAAAOws/UfIrLdCuxa0/s1600/Interceptor-773785.JPG

Photos / DPR Defence

 

February 10, 2012 by Shiv Aroor - LIVEFIST

 

DRDO Statement: India's DRDO today conducted a successful test launch of its endo-atmospheric interceptor missile., part of the country's ballistic missile defence (BMD) programme DRDO’s Air Defence Missile AAD-05  (Photo 1) successfully hit a modified Prithvi ballistic missile (Photo 2) and destroyed it at a height of 15 kms off the coast of Orissa near Wheeler Island. Radars located at different locations tracked the incoming ballistic missile. With the target trajectory continuously updated by the radar, the onboard guidance computer guided the AAD-05 towards the target missile. The onboard radio frequency seeker identified the target missile, guided the AAD-05 to hit the target missile directly and destroyed it. Radar and Electro Optic Tracking Systems (EOTS) tracked the missile and also recorded the fragments of the target missile falling into the Bay of Bengal.  The interceptor hit the incoming ballistic missile directly and destroyed it at an altitude of 15-km. The mission was carried out in the final deliverable user configuration mode.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 17:40
La Malaisie, dans le radar du Rafale et des industriels de la Défense

photo Armée de l'Air

 

10 février 2012 par Hassan Meddah à Kuala Lumpur – L’USINE NOUVELLE

 

Ce petit état de l'Asie du sud-est consacre l'équivalent  de  900 millions d'euros par an à son budget de Défense. Le Rafale est en compétition pour un appel d'offres pour l'achat de 18 appareils. Au rang de ses fournisseurs, Européens et Français tirent leur épingle du jeu.

 

Tout d'un coup, la côte du Rafale auprès des militaires et gouvernementaux malaisiens est remontée vitesse grand V. "La victoire du Rafale en Inde a créé une onde de choc ici en Malaisie. Surtout que l'on sait les voisins Indiens très exigeants dans ce genre de négociation à la fois sur le plan technique et financier. Avant cela, il aurait été compliqué de sélectionner un appareil qui n'avait jamais été vendu à l'export", explique un observateur du marché de la défense en Malaisie.

 

Le pays a lancé début 2011 son processus de sélection pour l'achat de 18 avions de combats afin de remplacer sa flotte de MIG 29 vieillissante. Et tous les prétendants prennent position maintenant.

 

En décembre dernier, lors de du dernier salon aéronautique et maritime de Lima, le gratin des fabricants d'avions de chasse avaient fait le déplacement. Deux Rafale avaient participé au programme de démonstration pour le compte de l'Armée française. Mais la concurrence était également bien présente : les Typhoon d'Eurofigther, le Gripen suédois, les Sukhoï russes, les F18 américains.

 

"Pour ce genre de contrat, le prix proposé sera important. Mais ce qui sera déterminant, c'est le coût global de l'appareil, en incluant les coûts de maintenance sur toute la durée de vie de l'appareil. Cette tendance est clairement apparue lors des derniers appels d'offres pour l'achat de sous-marins, de frégates ou d'hélicoptères", explique un bon connaisseur du dossier.

 

En s'équipant de telle manière, Kuala Lumpur espère faire ainsi bonne mesure face à ses proches voisins que sont la Thaïlande au nord et l'Indonésie au Sud, dont les forces armées sont respectivement deux et trois fois plus nombreuses en nombre de militaires.

 

Au grand bonheur des industriels de la Défense, les opportunités offertes par la péninsule vont largement bien au-delà du contrat des avions de chasse. Malgré sa petite taille (29 millions d'habitants sur une superficie de 300.000 km2), la Malaisie est un pays qui a tout pour leur plaire.

 

D'une part, il est riche. Grâce à ses ressources en hydrocarbures et ses ressources naturelles (huile de palme…), il figure à la troisième place des économies de la région Asie du Sud-Est. En 2010 et 2011, il a encore affiché une solide croissance de son PIB de l'ordre de 5 à 7% malgré la crise économique mondiale, soit un PIB par habitant élevé de 14600 dollars.

 

D'autre part, les dirigeants politiques ont toujours placé la sécurité et la stabilité du pays au premier rang de leurs préoccupations. De fait, leur histoire récente avec l'indépendance acquise en 1957 et le cessez-le feu avec la guerilla communiste à la fin des années 80, marque encore largement la génération au pouvoir.

 

Les récentes tensions en mer de Chine du Sud accentuent l'impératif sécuritaire. Aussi, sa géographie, à la fois stratégique, avec le détroit de Malacca au carrefour de l'Inde et de la Chine, et morcelée, les parties péninsulaire et orientale (Bornéo) sont séparées par la Mer de Chine, l'incite à renforcer ses capacités militaires.

 

Le cinquième plus gros client des industriels de défense français

 

En dépensant environ 900 millions d'euros par an pour s'équiper en matériel militaire, le pays a fait le bonheur des industriels  de la Défense. Kuala Lumpur n'a pas lésiné sur les dépenses  achetant hélicoptères de combats, sous-marins, avions de combats, équipements terrestres, missiles...

 

Les industriels français et européens tirent leur épingle du jeu figurant au premier rang des fournisseurs de l'armée malaisienne. Outre les deux sous-marins Scorpene commandés  en 2002, la DCNS (en partenariat avec l'industriel local Boustead Naval Shipyard) a décroché en décembre dernier un contrat de plus de 2 milliards d'euros pour livrer six corvettes. Eurocopter de son côté a confirmé lors du dernier salon du Bourget la vente de 12 hélicoptères EC725 à la Force aérienne royale malaisienne. Sans oublier Airbus Military qui va livrer à partir de 2016 quatre A400M son avion de transport tactique…

 

Malgré sa taille modeste, la Malaisie est le cinquième plus gros client des industriels de défense français. Et l'avenir reste brillant pour les vendeurs de matériel militaire. "La Malaisie continue de représenter un grand potentiel en terme de marché", précise une source locale.

 

Toutefois, l'acheteur malaisien en veut plus pour son argent. La Malaisie a rénové en 2011 ses règles concernant les offsets, les fameuses  compensations industrielles suite à la signature des contrats militaires: 100%  de la valeur du contrat doit désormais être réinvesti dans le pays et surtout de manière directe.

 

La Malaisie ne se contentera plus qu'on lui achète ses biens ou ses marchandises (huile de palme…) mais exige que le partenaire retenu investisse dans le pays. Une nouvelle donne à laquelle les industriels devront se plier s'ils veulent que la Malaisie leur reste une terre aussi favorable.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:55

le-rafale photo source india-defence

source india-defence

 

10 février 2012 par Barbara Leblanc – L’USINE NOUVELLE

 

Selon les informations du Financial Times of India du 10 février, le gouvernement doit débuter "des négociations exclusives et complètes avec le constructeur du Rafale" la semaine prochaine.

 

Dans la course à la vente des 126 avions de chasse, le groupe Dassault fait vraiment figure de favori. C’est en tout cas ce que laisse entendre le quotidien indien.

 

S’appuyant sur une source du ministère de la Défense indien, le journal précise que "le Rafale, le vainqueur final, a battu le Typhoon à la fois sur des critères de coûts en terme de cycle de vie et sur des critères de prix d'acquisition".


Le gouvernement aurait en effet exclu le retour dans la compétition du consortium européen mené par BAE Systems. Il précise que le prix total des avions de chasse serait de 22 à 25% supérieur pour l’Eurofighter que pour le Rafale. Malgré tout, en début de semaine, le directeur général de BAE Systems, Ian King, confiait que toutes les options étaient encore sur la table et qu’il voulait discuter avec ses partenaires du consortium.

 

Mais l'Inde débutera "des négociations exclusives et complètes avec le constructeur du Rafale la semaine prochaine, assure le quotidien. Le contrat pour ce projet complexe devrait être prêt à être signé d'ici septembre-octobre".

Reste que le groupe français doit encore soumettre un projet détaillé, comprenant notamment des informations sur les transferts de technologies au groupe Hindustan Aeronautics Ltd (HAL).

 

Les premiers avions pourraient être livrés dès la mi-2015. Les autres appareils seraient ensuite conçus en Inde sur une période de six ans, d’après le journal.

 

Fin janvier, le groupe Dassault a été choisi pour entrer en négociations exclusives avec l’Inde. Une annonce qui pourrait lui permettre d’exporter pour la première fois son avion de chasse.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:45

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09 février 2012 par Pierre-Olivier Rouaud - L'Usine Nouvelle n° 3271

 

ENQUETE  Pour assurer son avenir, l'indien Samtel se diversifie en visant le marché de la défense. Il multiplie les joint-ventures, notamment avec le français Thales pour la production de casques d'avions de chasse et d'hélicoptères.

 

Parvenir à l'usine Samtel de Ghaziabad, à 30 km à l'est de New Delhi relève de l'épreuve : vous devez affronter des embouteillages indescriptibles mêlant indifféremment tout ce qui peut rouler ou marcher. C'est normal en Inde. Ce qui l'est moins, c'est ce que l'on découvre au rez-de-chaussée chez ce partenaire indien de Thales : des lignes ultra robotisées produisant par milliers... des téléviseurs cathodiques. Vendus quelques dizaines de dollars dans l'Inde profonde (toujours pas convertie aux écrans plats), ils assurent, pour un temps encore, un sérieux fonds de roulement à Samtel, une entreprise à la fois familiale et cotée en Bourse. Pourtant, dans les étages de l'usine ceinturée de palmiers, c'est une tout autre histoire.

 

Dans de petites salles, des techniciens en blouses et calots s'affairent à monter ou à tester en conditions extrêmes de petits moniteurs high-tech valant des milliers de dollars chacun. Il s'agit d'écrans de contrôle du cockpit des chasseurs russes Sukhoi-30 MKI exploités par l'Indian Air Force. Pour assurer son avenir, Samtel, un groupe d'environ 300 millions de dollars de chiffre d'affaires, s'est en effet résolument lancé sur le marché de la défense. Après que l'État ait ouvert cette industrie aux capitaux privés en 2001, il a créé avec le géant public HAL, en 2006, le premier joint-venture public-privé dans l'avionique militaire. C'est elle qui produit depuis un an les moniteurs des Sukhoi.

Un avenir radieux

Samtel a été plus loin, puisqu'en 2010, il a créé un autre joint-venture avec Thales, l'un des premiers associant un partenaire étranger dans son domaine. Dans le cadre du contrat de retrofit des Mirage 2000, le groupe français doit dépenser en Inde plus de 400 millions d'euros en off-set.

 

Anticipant ce contrat et cette contrainte, Thales avait en fait cherché des partenaires depuis longtemps et donc choisi Samtel. Leur joint-venture doit produire notamment des casques d'avions de chasse et d'hélicoptères, mais elle ne sera pas pour Thales un partenariat unique : le français discute avec d'autres opérateurs comme Bharat Electronics. Aujourd'hui, la part de Thales dans sa société commune avec Samtel est de 26 %, la limite légale fixée pour les capitaux étrangers. Mais l'État pourrait revoir la loi et autoriser des participations jusqu'à 49 %. Dans ce cas, Thales monterait sans doute à ce niveau. En attendant, grâce notamment aux dispositions dites « buy and make (Indian) » de la réglementation sur les achats de défense (DPP) édictée en 2011, le patron de Samtel est serein. Il vient de déclarer à la presse locale qu'il pensait passer de 9 à 80 millions d'euros de chiffre d'affaires dans l'avionique militaire d'ici à 2016. Et encore, c'était juste avant l'annonce du feu vert au Rafale !

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:30

http://en.rian.ru/images/16530/87/165308791.jpg

 

NEW DELHI, February 10 (RIA Novosti)

 

India has test-fired a domestically developed interceptor missile capable of destroying ballistic missiles, the Hindustan Times reported on Friday.

 

The Advanced Air Defense (AAD) interceptor missile was fired from Wheeler Island off the coast of Odisha in eastern India early on Friday and destroyed the target.

 

The target was a modified surface-to-surface short-range ballistic missile Prithvi, which was fired from the Chandipur range located some 70 km away from Wheeler Island across the sea.

 

“The interceptor directly hit the target and destroyed it,” S.P. Dash, the director of the Integrated Test Range at Chandipur, was quoted as saying.

 

The test was aimed at developing India's multi-layer Ballistic Missile Defense (BMD) system. The last time India successfully tested an AAD interceptor missile was on March 6, 2011.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:05
Comment l'industrie aéronautique et de défense française s'est imposée en Malaisie

photo Airbus Military

 

10/02/2012  Michel Cabirol, à Kuala Lumpur –  LaTribune.fr

 

Les industriels français arrivent au salon aéronautique de Singapour, le « Singapore Airshow », qui ouvre ses portes le 14 février, auréolés de leurs succès en Malaisie. Une exception dans le sud-est asiatique.

 

Qui pourrait croire que la Malaisie à plus de 10.000 km de Paris est aujourd’hui le pays le plus francophile de la région du sud-est asiatique en matière d’achats de de matériels aéronautiques et de défense… Et pourtant, Paris est bien le plus gros exportateur d’armements de Kuala Lumpur, loin devant les Etats-Unis, un rouleau compresseur dans cette zone véritable chasse gardée de l’administration américaine, qui grogne et tempête contre des Malaisiens beaucoup trop friands à leur goût des technologies françaises. C’est la pépite des industriels tricolores dans la région avec l’Inde. « Sinon nous avons une position médiocre dans cette région. Où est l’eldorado ? C’est un mythe et c’est la triste réalité », explique-t-on à La Tribune.

 

Le 5ème client français

 

En dépit de la pression américaine, la Malaisie, qui dispose bon an, mal an d’un budget pour les équipements militaires de 900 millions d’euros, se classe au cinquième rang des clients de l’industrie de défense française derrière les deux poids lourds du Golfe (Arabie saoudite et Emirats Arabes Unis) et les leaders des Brics (Brésil et Inde). « C’est l’une des plus belles réussites de la France même si ce succès reste très discret », regrette le président d’EADS en Malaisie et à Brunei, Bruno Navet. Ces dix dernières années, l’industrie française de défense a réussi de très jolis coups : deux sous-marins à propulsion classique Scorpène (DCNS) en 2002, quatre avions de transport de troupes A400M (Airbus Military) en 2005, douze hélicoptères de transport tactique EC725 (Eurocopter) en 2010 et bientôt six corvettes Gowind de DCNS en 2012. Sans compter les armements de MBDA (37,5 % EADS, 37,5% BAE Systems et 25 % l’italien Finmeccanica).

 

Razzia d'Airbus

 

Le civil n’est pas en reste. Airbus fait une razzia en Malaisie, notamment chez AirAsia, qui possède une flotte 100 % Airbus. La low cost à succès du Sud-Est asiatique disposera à terme du plus grand nombre d’A320 au monde (375 commandes fermes, dont 200 Neo). En outre, le tonitruant patron d’AirAsia, Tony Fernandez, s’est également offert l’A350 (15 exemplaires) et fait voler une flotte de neuf A330-300 (+ cinq A330-200 en commande). Chez Malaysia Airlines (MAS), qui disposera quant à elle de six A380, possède une flotte de onze A330-300 (13 sont encore à livrer) et de trois A330-200. La filiale hélicoptériste d’EADS, Eurocopter, vend quant à elle en moyenne une dizaine de machines. L’avionneur régional ATR (50 % EADS, 50 % Finmeccanica) a vendu en 2007 une vingtaine d’ATR 72-500 à deux filiales de la compagnie aérienne MAS. Enfin, Astrium (groupe EADS) a été sélectionné en juin 2011 par l’opérateur de télécoms Measat, jusqu’ici plutôt favorable à Boieng, pour fabriquer le satellite de télécoms Measat-3B.

 

French touch

 

Pourquoi un tel engouement pour les matériels français ? La Malaisie (28,7 millions d’habitants début 2012), comme toute la région Asie-Pacifique, connaît une forte croissance de son trafic passager (+ 6,7 % en 2011). En outre, MAS et AirAsia veulent jouer dans la cours des grandes compagnies. D’où la volonté de s’armer pour devenir des compagnies incontournables au niveau régional et international même si aujourd’hui MAS connaît quelques difficultés et doit se restructurer. Au-delà d’une conjoncture favorable à des investissements aéroportuaires et en appareils, la Malaisie, d’un pays acheteur, veut devenir un pays producteur. Une volonté politique incarnée par le Premier ministre, Najib Razak, anciennement ministre de la Défense de 1999 à 2004 et qui connait, de fait, très bien la qualité des matériels français, notamment l’hélicoptère de combat Tigre dans lequel il a volé. « La Malaisie (7 % de croissance par an en moyenne depuis 50 ans) a l’ambition de passer du statut de pays en développement à celui de pays à haut revenu en l’espace de trois générations », précise-t-on à l’ambassade de France à Kuala Lumpur.

 

A armes égales avec les Etats-Unis

 

Et ça, les industriels français, pour pouvoir exporter, savent faire depuis très longtemps. A savoir concevoir et organiser des coopérations industrielles avec des transferts de technologies, ce qui leur permet de jouer de temps en temps à armes égales ou presque avec la puissance de feu des Etats-Unis. C’est notamment le cas en Malaisie. En témoigne la coopération gagnante entre DCNS et le conglomérat Boustead. Sa filiale Boustead Naval Shipyard (BNS), qui a choisi le design du groupe naval tricolore, a obtenu un contrat d’un montant de 2,14 milliards d’euros pour livrer à la Malaisie 6 corvettes de la gamme Gowind, qui seront fabriquées localement par BNS.

Installé depuis 2002 en Malaisie, Eurocopter est le plus bel exemple de cette coopération industrielle. Sa filiale Eurocopter Malaysia, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 105 millions d’euros (+ 20 %), est devenue un centre de maintenance et de support pour tous les hélicoptères de la région du Sud-Est asiatique (Malaisie, Thaïlande, Indonésie et Philippines). Son patron, Pierre Nardelli a signé en 2011 une coopération, dans le cadre des offsets (contreparties industrielles) garantis par le contrat EC 725, avec le groupe malaisien CTRM (Composites Technology Research Malaysia), qui est désormais le seul industriel au monde à fournir le fenestron de l’EC 130, jusqu’ici fabriqué en France. Soit un marché pour 40 machines par an. CTRM, qui travaille également avec Airbus, dispose d’un carnet de commandes de 1,5 milliard d’euros, dont l’essentiel est généré par l’avionneur toulousain : notamment 1 million d’euros de chiffre d’affaires par A400M livré, 1 million par A350 livré, entre 700.000 et 800.000 euros par A320 livrés et 500.000 euros par A380 livré.

 

Tensions régionales

 

Dans le domaine de la défense, les industriels ne peuvent plus déroger aux offsets en Malaisie, qui s’est dotée d’une politique ambitieuse en la matière pour constituer à terme son industrie aéronautique. Ces contreparties sont passées de 50 % en 2010 à 100 % en 2011 pour la durée du contrat et à partir d’un appel d’offre d’une valeur de 10 millions d’euros. « Les offsets ne sont plus basés sur l’échange d’achat de biens (huile de palme par exemple) mais sur l’investissement dans le pays, explique un industriel tricolore. L’accent est mis fortement sur la formation ». Ils peuvent être directs ou indirects, le plus souvent avec des transferts de technologies.

Enfin, baignée par la Mer de Chine au du nord du pays, la Malaisie, comme la plupart des pays de la région, s’arme pour disposer d’une défense crédible face à la puissance de la Chine, génératrice de tensions dans cette région. Tout comme les iles Spratleys, riches en hydrocarbures, les îles Parcels sont revendiquées, elles aussi, par plusieurs pays outre la Chine et le Vietnam et notamment le Brunei, la Malaisie, Taiwan et les Philippines. Du coup, la Malaisie cherche à accroître ses capacités militaires navales (sous-marins, corvettes…). Comme la plupart de ses voisins qui se dotent de sous-marins nécessaires pour assurer leur souveraineté au large de leurs côtes. Car la Chine, elle, compte à ce jour 63 sous-marins, dont huit à propulsion nucléaire et 31 modernes et opérationnels.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:55

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photo Armée de l'Air

 

The French Rafale jet beat the Eurofighter Typhoon both in terms of life cycle costs and direct acquisition costs.

 

Feb 10, 2012 Rajat Pandit, The Tiles of India

 

NEW DELHI: It was the "substantially higher cost" of acquiring and operating the Eurofighter Typhoon that led to its ejection from the almost $20 billion MMRCA (medium multi-role combat aircraft) project to supply 126 fighters to IAF.

 

"The French Rafale jet, the eventual winner, beat the Typhoon hollow both in terms of life cycle costs and direct acquisition costs. The entire MMRCA project cost would have gone up by around Rs 25,000 crore if Typhoon had been selected over Rafale," a top defence ministry source said on Thursday.

 

Given all this, MoD has ruled out the possibility of "any comeback" by Typhoon despite carping by the four nations (UK, Germany, Spain and Italy) backing it, and will begin "exclusive and extensive negotiations" with Rafale-manufacturer Dassault Aviation next week. "The actual contract for the complex project should be ready for inking by September-October," said a source.

 

British PM David Cameron may have vowed to "encourage" India to reconsider its decision to go in for Rafale, instead of the EADS-manufactured Typhoon, in the largest "open-tender" military aviation deal going around the globe. But that is highly unlikely to happen.

 

"The fact is that the cost deferential between Typhoon and Rafale was very high... it would cost India around 22% to 25% more if the former had been selected. No government can agree to so much extra," the source said.

 

Both Rafale and Typhoon had been found "compliant" on all the 643-660 technical parameters laid down to meet specific operational requirements of India, after gruelling field trials by IAF test pilots spread over two years.

 

The other four jets -- the American F/A-18 'Super Hornet' and F-16 'Super Viper', the Russian MiG-35 and Swedish Gripen - were weeded out from the hotly-contested race last year since they did not meet all the "test points".

 

"We went by the book, first in the extensive technical evaluation and now in the meticulous commercial evaluation, without any external factors coming into play," said the source.

 

For one, the "life cycle cost" of operating the Typhoon over a 40-year period, with 6,000 hours of flying, was found to be "higher" than Rafale after extensive calculations of flight costs, spares, maintenance and the like. "The life cycle costs were actually the tool to determine who was L-1 (lowest bidder)," he said.

 

For another, the difference in the 'direct acquisition cost', which will actually be used to ink the contract, was even bigger. "The Typhoon's commercial bid was way too high. Rafale was the clear L-1 in both life cycle as well as direct acquisition costs," he added.

 

Dassault will now have to submit a detailed project report on the transfer of technology (ToT) to Hindustan Aeronautics Ltd (HAL). While the first 18 jets will come in "fly-away condition'' from France from mid-2015 onwards, the rest 108 fighters will subsequently be manufactured under licence by HAL over six years.

 

"We will negotiate each and every element in the complex project with the French. Payments, as also the 50% offsets specified in the contract, will be spread over 11 to 13 years," he said.

 

The first jet built in HAL is expected to roll out by 2017-2018. Thereafter, HAL will deliver six jets per year, which will go up to 20 per year later. "HAL will achieve 85% technology absorption by the end. Incidentally, Typhoon's cost of ToT was also very high," he said.

 

This "mother" of all defence deals will later become the "granny", as reported by TOI earlier, since India will in all probability go in for another 63 fighters after the first 126 jets.

 

IAF is looking at these 126 new jets, apart from the ongoing progressive induction of 272 Sukhoi-30MKIs contracted from Russia for around $12 billion, to stem its fast-eroding combat edge against Pakistan and China. IAF has already identified Ambala and Jodhpur airbases in the western sector, followed by Hashimara in the eastern sector, to house the first MMRCA squadrons.

 

India is now finalizing details of the stealth Indo-Russian FGFA (fifth-generation fighter aircraft) to be built in the coming decades. IAF hopes to begin inducting the first lot of the 250 to 300 FGFA from 2020 onwards, which rough calculations show will eventually cost India around $35 billion.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:55

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source Rafale News

 

09/02/2012 par Jean Guisnel  - Défense ouverte  - Le Point.fr

 

Les négociations n'ont pas encore commencé avec les Indiens que bien des questions se posent. Entre autres, les Indiens exigent 50 % de compensations. Ça promet...

 

On le sait : le contrat du Rafale en Inde est encore loin d'être signé. Il faut dire que les sommes concernées (autour de 10 milliards d'euros pour 126 avions) sont énormes ! C'est le tiers d'une annuité budgétaire de la défense indienne... Où en sont les discussions ? Le PNC (Price Negociation Committee) doit ouvrir ses discussions avec le fournisseur français dans les six semaines qui viennent. Et au-delà de la stricte acquisition des 126 avions (et peut-être 72 de plus), plusieurs questions se posent. L'une d'elles porte sur les compensations réclamées par les Indiens. Ils exigent que la France achète dans leur pays des biens ou des services équivalents à 50 % de la valeur du contrat. Ce qui n'est pas une mince affaire... Quand il a vendu à la Grèce ses Mirage 2000 voici dix ans, Dassault a dû trouver des solutions pour écouler d'importants tonnages de raisins de Corinthe.

 

Ni Dassault, ni les Indiens n'ont donné d'éléments sur la nature de leurs discussions à venir. L'industriel ne fait par exemple aucun commentaire sur les modèles dont l'acquisition est envisagée. Une chose est sûre : à ce stade, ce sont les modèles "Air" qui sont concernés, dans une version proche du standard F3 français. On ne dispose pas d'information officielle sur le nombre d'appareils biplaces qui seraient commandés. L'Inde, qui ne dispose pas de porte-avions à catapulte et brin d'arrêt Catobar (Catapult Assisted Take Off But Arrested Recovery) et n'a pas fait part de son intention de s'en doter, n'a pas signifié son intérêt pour la version Marine du Rafale. Mais rien n'interdirait qu'elle s'intéresse au couple porte-avions/Rafale Marine. On sait que l'expansionnisme naval chinois représente l'une des obsessions indiennes et on ne voit pas l'Inde acquérir un équipement aussi performant que le Rafale sans le doter d'une capacité d'action en mer. À cet égard, le couple Rafale-Exocet SM 39 a certainement été évalué par les Indiens.

Les armes qui fâchent

Concernant l'armement emporté par les avions indiens, les équipements évoqués sont logiques : missiles air-air Mica, bombes guidées laser A2SM et GBU. Le futur missile air-air Meteor à statoréacteur est également évoqué, mais il n'est prévu que pour la version F4 du Rafale. Les points sensibles, sur lesquels il n'est actuellement pas possible d'obtenir des informations, concernent deux armes qui fâchent. Puissance nucléaire, l'Inde dispose de missiles sol-sol et mer-sol, et peut larguer des bombes à gravité avec ses Jaguar IS Shamsher et ses Mirage 2000H Vajra. On voit mal qu'elle acquière des Rafale sans exiger qu'ils puissent être dotés de cette capacité, tout comme les modèles de l'armée française. Ce à quoi Paris répondra immanquablement qu'il s'agit d'une affaire purement indienne ne concernant pas le vendeur.

 

Autre point d'interrogation sans réponse : le missile SCALP (Système de croisière conventionnel autonome à longue portée), de MBDA, développé en commun avec les Britanniques, également appelé Black Shaheen ou Storm Shadow. Officiellement, ce missile ne fait que 250 km de portée avec une charge de 450 kg. Il n'entre donc pas en contradiction avec le Régime de contrôle de la technologie des missiles, dont la France a été l'un des pays initiateurs, et qui exige - quelle heureuse coïncidence ! - que les missiles exportés par les puissances signataires ne dépassent pas une charge de 500 kg pour une porte de 500 km... Quand les Français ont vendu la version aux Émirats arabes unis la version Black Shaheendu Scalp, ils ont provoqué un violent courroux des États-Unis. Qu'en sera-t-il si l'Inde demande de tels engins, comme c'est probable ? Nous verrons bien !

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:45

Royal Air Force Typhoon 01

photo UK MoD

 

07.02.12 LEMONDE.FR avec AFP

Le groupe britannique de défense BAE Systems n'exclut pas d'abaisser le prix de ses avions Eurofighter Typhoon, pour revenir en Inde dans le cadre d'un appel d'offres géant, qui a sélectionné le Rafale du français Dassault, rapporte le Financial Times, mardi 7 février. "Toutes les options sont sur la table", y compris celle du prix, déclare au quotidien britannique le directeur général de BAE Systems, Ian King, qui va en discuter avec ses partenaires européens.

Le gouvernement indien est entré en négociations exclusives avec Dassault pour des raisons de prix, mais l'Eurofighter Typhoon dispose d'une plate-forme plus récente et davantage polyvalente, et a plus de potentiel pour être modernisé à moindre coût dans les années à venir, a-t-il fait valoir.

L'Inde a annoncé le 31 janvier qu'elle avait sélectionné le Rafale dans le cadre d'un appel d'offres de 12 milliards de dollars visant à lui livrer cent vingt-six avions de chasse, ce qui constituerait le premier succès à l'exportation pour l'appareil français.

 

Le consortium européen Eurofighter s'était dit "déçu" de cette décision et avait rappelé que le contrat n'était pas encore signé et que "des négociations doivent encore avoir lieu". L'Eurofighter Typhoon est un avion de combat produit par un consortium formé par le groupe européen de défense et d'armement EADS (46 %), le britannique BAE Systems (33 %) et l'italien Alenia/Finmeccanica (21 %).

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:40

Rafale - Photo Arpit Agarwal source LIVEFIST

source Livefist

 

09.02.12 Anna Villechenon LEMONDE.FR

Pas encore une victoire mais plus qu'un espoir, le choix du Rafale – construit par le français Dassault – par l'Inde, dans le cadre d'un appel d'offres estimé à 9 milliards d'euros, représente une nouvelle étape dans la construction d'un vaste partenariat entre New Delhi et Paris. S'il était conclu d'ici quelques mois, ce contrat de vente, qui en est au stade des "négociations exclusives" et porte sur 126 appareils, renforcerait considérablement une coopération dans les secteurs de l'industrie et de la défense débutée il y a déjà plusieurs décennies, avec la vente dans les années 50 d'avions de chasse déjà construits par Dassault.

Des moyens de défense, l'Inde en veut plus. Ennemi historique du Pakistan, elle doit en outre faire face à la menace que représente la Chine. Celle-ci "investit en armement aérien et naval. Si l'Inde veut assurer ses arrières, elle est obligée de suivre et d'investir dans les mêmes secteurs", explique à ce titre un spécialiste de l'aéronautique, sous le couvert de l'anonymat. Il précise qu'avec un budget annuel de 36 milliards d'euros – "un de ceux dont la croissance est la plus forte dans le monde" – l'Inde dépense encore trois fois moins que la Chine dans le domaine de la défense.

 

"UN 'PACKAGE' INDUSTRIEL"


Les termes de l'accord – que la presse indienne a qualifié de "contrat du siècle" – vont de toute évidence au-delà des simples avions. "Que ce soit du côté de Dassault ou d'Eurofighter [l'autre finaliste, éliminé au profit du français], il y a forcément un 'package' industriel qui va avec le contrat. Le choix d'un avion de chasse est avant tout un choix géopolitique. Le périmètre du contrat n'est pas limité aux appareils eux-mêmes", assure Christophe Ménard, analyste chez Kepler Capital Markets.

 

Peu de détails ont filtré sur les conditions du contrat, toujours en cours de négociations. Une chose est sûre, près de la moitié de l'accord, s'il est signé, devra bénéficier à l'économie indienne. Et en premier lieu à l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL), pressentie pour assembler les Rafale. En coulisse, on évoque également à demi-mot une coopération industrielle dans les secteurs du nucléaire civil et des sous-marins, deux domaines dans lesquels la France et l'Inde échangent déjà leurs savoirs.

 

En 2005, l'Inde avait commandé à la France six sous-marins d'attaque de type Scorpène, et trois de plus en 2011. Un an auparavant, New Delhi complétait ce premier contrat avec un accord-cadre portant sur la construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR par Areva.

 

 DES NÉGOCIATIONS "DE GOUVERNEMENT À GOUVERNEMENT"


Hormis le transfert de technologie – démarche "naturelle", clairement assumée par le ministre de la défense, Gérard Longuet –, Paris a dû faire valoir d'autres atouts stratégiques, "à la hauteur de l'enjeu, puisque c'est un énorme contrat, comme on n'en avait pas vu depuis plus de dix ans", relève M. Ménard.

 

"Ce qui a été mis en avant jusqu'ici, c'est le prix attractif des Rafale. Mais au-delà des considérations économiques, qu'on ne peut de toute façon pas vérifier, c'est la technicité de l'avion, qui correspond parfaitement aux besoins de l'armée indienne ainsi que les avantages d'une collaboration avec la France qui ont primé", analyse Christophe Ménard.

 

Dans le secteur de la défense, "il est clair que les négociations s'effectuent de gouvernement à gouvernement", estime l'analyste, qui avoue avoir été "d'abord surpris du choix de l'Inde d'éliminer les avions américains, grands favoris au début des négociations". Cette préférence peut s'expliquer par le fait que, même si les avions américains s'étaient révélés plus performants et moins chers que leurs concurrents, un transfert de technologie avec Washington se serait fait dans des conditions nettement plus strictes qu'avec la France.

 

De plus, "New Delhi mène une politique de diversification dans ses achats d'armement, pour éviter d'être trop dépendant de certains pays. Elle achète principalement à la Russie (40 %), à Israël (20 %), aux Etats-Unis et à la France (15 % chacun). L'Inde a peut-être la volonté d'accroître ses liens avec la France, dont elle connaît déjà les avions et avec qui elle a de bonnes relations", considère quant à lui Jean-Pierre Maulny, directeur-adjoint de l'Institut des relations internationales et stratégiques.

 

Dassault équipe en effet l'armée indienne avec ses avions de chasse depuis 1953, les Mirage 2000 ayant d'ailleurs combattu contre le Pakistan. Satisfait des capacités des chasseurs français, New Delhi avait décidé en juillet de confier leur modernisation, pour un montant de 1,5 milliard d'euros, au tandem Thales-Dassault, et ce pour les trente prochaines années.

 

"DOUBLE NIVEAU" DE NÉGOCIATIONS


Fort de cette première collaboration, Dassault, et Paris, ont pu faire valoir leur savoir-faire. Mais leur capacité à parler d'une seule et même voix a également facilité les négociations. En effet, du côté d'Eurofighter – consortium réunissant la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne –, "les négociations se font à un double niveau, puisque les quatre pays impliqués doivent se mettre d'accord entre eux avant de négocier avec le potentiel acheteur", relève, de son côté, le spécialiste en aéronautique.

 

Cependant, si les négociations avec Paris sont "exclusives", Eurofighter n'a pour autant pas abandonné la partie : le consortium européen a annoncé, mardi, être prêt à baisser ses prix pour reconquérir New Delhi. La riposte est à prendre au sérieux car, "tant que le premier acompte n'a pas été versé, le Rafale peut être écarté", rappelle M. Ménard, estimant que la période de "négociations exclusives devrait durer environ douze mois".


A terme, les attentes de l'Inde en matière de coopération commerciale avec la France sont larges : s'exprimant dans un entretien au Figaro, début février, le ministre du commerce et de l'industrie indien, Anand Sharma, a rappelé que les deux parties étaient "engagées dans une stratégie de partenariat économique et politique qui doit permettre de coopérer dans les domaines de l'espace, du nucléaire, de la défense".


Vendredi, un nouveau sommet entre l'Europe et l'Inde s'ouvrira à New Delhi. La question du Rafale et de sa rivalité avec Eurofighter y tiendra sans aucun doute une large place, au moins en privé.

 

>> Pour en savoir plus : "Rafale, le succès après les déboires" (édition Abonnés)

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:40

Kamov-KA-226T.--Photo-Kamov-.jpg

Kamov KA-226T. (Photo: Kamov)

 

February 9, 2012 defpro.com

 

The results of the tender to supply the Indian Air Force and Army with 197 reconnaissance and surveillance helicopters are expected to be announced soon. All the test phases have been completed and the examination of bids is at final stage.

 

JSC Rosoboronexport is hoping that Russia’s Kamov Ka-226T multi-purpose helicopter will win. Its rival is Eurocopter AS550 C3 Fennec helicopter.

 

A distinct advantage of the Russian bid is its "cumulative" effect: the superior Ka-226T chopper is offered together with an offset program which is attractive for the Indian side.

 

First, under the offset program, Rosoboronexport, with the participation of Russian Helicipters holding’s enterprises, proposes to establish joint production of subsystems and components for the Ka-226T, followed by the assembly of these machines in India.

 

Second, the joint development of new Ka-226T versions is offered.

 

And, third, this program will enable the two countries – strategic partners – to go to full-scale industrial cooperation on helicopters. Russia’s vast experience in this area and the successful implementation of joint programs in the aircraft field (licensed production of the MiG-21, MiG-27, Su-30MKI fighters in India,) are a good base for realizing the most ambitious goals.

 

The Ka-226T helicopter stands out among its competitors on the world arms market owing to its superior performance and is optimal for surveillance, transportation, and search-and-rescue operations in hard-to-reach areas.

 

Thanks to its coaxial rotor system, the Ka-226T has a large reserve thrust and a high climb rate, which increases its hover ceiling. The aerodynamic symmetry and lack of cross-coupling in the control channels simplify piloting the helicopter, which is especially important when flying at low altitudes. Such a machine is more maneuverable over the entire range of flight speeds. The Ka-226T is ideal for handling missions in mountainous terrain and at high temperatures.

 

The excellent flight performance and a high level of survivability of the Ka-226T are provided, in particular, by two modern Turbomeca Arrius 2G1 engines having a sufficient capacity, which is critical in the highlands and hot climate areas. Even with one of its engines damaged or failed, the helicopter will be able to continue flying with one of them.

 

By the way, the Ka-226T showed itself excellently during the evaluation trials conducted within the tender earlier in India. These tests clearly demonstrated that the Ka-226T had embodied the best Kamov design school achievements: modularity making the helicopter truly versatile, easy piloting technique, low vibration, high reliability, flight safety and low maintenance.

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