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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 15:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

15/06/2015 Armée de l'air

 

Le 11 juin 2015, les forces aériennes stratégiques (FAS) ont mené, durant plus de quatre heures, une mission rassemblant toutes les phases caractéristiques d’une mission de dissuasion aérienne.

 

Un équipage de l’escadron de chasse 1/91 « Gascogne » a décollé de la base aérienne 113 de Saint-Dizier pour une mission de dissuasion aérienne. Au programme : ravitaillements successifs par un C135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne », pénétration en basse altitude, suivi de terrain et tir de précision d’un missile air-sol de moyenne portée amélioré (ASMP-A) sans charge nucléaire sur sa cible, située au centre d’essais de missiles de la Direction générale de l’armement (DGA) à Biscarrosse.

 

Planifiés de longue date, à échéances régulières, les tirs d’évaluation des FAS constituent une démonstration de la fiabilité d’un système d’armes en constante amélioration.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a exprimé sa satisfaction après le nouveau succès de ce tir d’évaluation des forces (TEF) du système d’arme «Rafale /ASMP-A». Le ministre a également félicité l’ensemble des femmes et des hommes des forces aériennes stratégiques, la DGA ainsi que les entreprises qui ont œuvré à sa réussite. 

photo Armée de l'Air

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 07:55
France Studies Nuclear Missile Replacement

Replacement Weapon: A Rafale flies with the air-sol moyenne portée-améliorée nuclear missile. The successor to the missile has been dubbed the ASN4G. (French Defense Ministry)

 

Nov. 29, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — France has launched studies for an airborne nuclear-tipped missile to replace the current weapon, with the focus on stealth and hypersonic technology on the next-generation atomic arms, Defense Minister Jean-Yves Le Drian said.

 

The Air Force flies the Dassault Mirage 2000N and Rafale F3 fighters armed with the air-sol moyenne portée-améliorée (ASMP-A) nuclear missile, respectively on the Gascogne and La Fayette squadrons. These are the airborne systems in addition to the four ballistic nuclear missile submarines.

 

“The studies for the successor to the ASMP-A missile, dubbed ASN4G, have already begun,” Le Drian told a high-level conference on the French nuclear deterrent on Nov. 20. ASN4G is understood to refer to air-sol nucléaire fourth-generation, an industry executive said.

 

The sensitivity of the deterrent was such that the conference organizer showed an extended video clip of a training mission that obscured an ASMP-A missile carried under the fuselage of a Rafale. A special edition of specialist magazine Air & Cosmos carried a cover picture of a weapon marked ASMP-A under a Rafale. The published pictures are understood to have been adapted by the Air Force to avoid giving too much detail. Air & Cosmos was not available for comment.

 

Copies of the magazine were distributed at the conference.

 

“The daring concepts, for example, based on stealth and hypersonic technologies, at the forefront of technological development, will be explored,” Le Drian said.

 

The projects are key to overcoming the enemy’s interdiction and also for the domestic industrial and technology base, he said.

 

“The choice of the future weapon system, comprising the ASN4G missile and a platform to be decided, is therefore a major issue for the services,” he said. The project is closely tied to the future format of the Air Force, he said.

 

Work began in the summer on the ASMP-A, intended to allow the air-breathing missile to defeat future air defense systems out to 2035, Le Drian said. The work consists of design and development studies for the mid-life upgrade, a source said.

 

Chief of the Air Staff Gen. Denis Mercier previously gave a glimpse of the technology studies on the future airborne weapon, which will call for a choice between stealth or speed.

 

A stealth study and one on hypersonic speed are underway for the successor to the ASMP-A, Mercier told the defense committee of the lower-house National Assembly in April. The hypersonic weapon might be capable of Mach 7 or 8, he said.

 

MBDA is prime contractor on the ASMP-A.

 

Mercier told the parliamentarians he preferred the hypersonic missile.

 

“It’s the second solution that I prefer,” he said. Mastery of the hypersonic is already a given factor, he said. The U.S., Russia, China, India are looking at the hypersonic technology as they consider a modernization of the airborne nuclear element, with experimental work conducted, he said.

 

On the future platform carrying the atomic weapon, a choice had to be made on the architecture and performance of the missile, he said. Two options are under study: a new generation fighter, and a bomber.

 

“The challenge is to select a system able to penetrate defense systems which will be deployed in 20 to 50 years,” he said. The work was also important for the industrial base, he said.

 

Anti-missile defense has made much progress against ballistic and cruise weapons, he said.

 

The work on the stealth or hypersonic missile technology will influence development of the future aircraft. For instance, if a hypersonic missile were capable of flying at Mach 7 and were 20 meters long, the aircraft would need to be a large plane, such an Airbus A400M, rather than a fighter such as the Rafale.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 16:55
Missile ASMP-A sous un Rafale B des Forces aériennes stratégiques photo Cosmao

Missile ASMP-A sous un Rafale B des Forces aériennes stratégiques photo Cosmao

 
 

Poursuivant son cycle d'auditions consacrées à la dissuasion nucléaire française, la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale a entendu le 15 avril le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'Air (CEMAA), ainsi que le général Patrick Charaix, commandant les Forces aériennes stratégiques (FAS). Evoquant la modernisation de la composante aéroportée de la dissuasion, le CEMAA a rappelé que deux projets sont à l'étude pour remplacer l'actuel missile de croisière nucléaire ASMP-A, emporté par les Rafale et les Mirage 2000N : "l'un privilégiant la furtivité du missile, l'autre l'hypervélocité de celui-ci avec des perspectives à Mach 7 ou Mach 8", a-t-il souligné. "C'est cette seconde solution qui a ma faveur", a déclaré l'aviateur.


"La maîtrise de l'hypervélocité apparaît d'ores et déjà comme une donnée centrale", explique le général Mercier aux députés, ajoutant que de nombreux pays comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou l'Inde conduisent déjà des expérimentations dans ce domaine. "J’imagine avec peine que la France, pays qui jouit d’une avance incontestable en matière de statoréacteur, reste en marge de ces développements", ajoute l'aviateur.

Cette évolution à long terme du missile air-sol français, dont le lancement éventuel pourrait être décidé à l'horizon 2016, nécessitera d'opérer une "rupture capacitaire" et d'engager "un véritable travail, avec le CEA et avec MBDA de recherche technologique, notamment sur la résistance des matériaux et les propulseurs", selon les termes du général Patrick Charaix.

Le CEMAA rapelle par ailleurs que "s’agissant du missile ASMP-A, une opération de traitement d’obsolescences et d’amélioration a minima de certaines performances pour les adapter aux missiles anti-missiles connus sera conduite et devrait durer environ dix ans". Ce chantier de rénovation à mi-vie, qui doit théoriquement être commandé cette année par la Direction générale de l'armement (DGA) au missilier MBDA et au CEA, permettra également "d’améliorer la probabilité de réussite des tirs", d'après le général Mercier.

Revenant sur la complémentarité de la composante aérienne par rapport aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, le patron des FAS insiste sur la "très grande précision du missile ASMP-A", censée offrir "la possibilité de détruire des objectifs fortement résistants et d’exécuter des frappes aux effets adaptables et strictement conformes à ceux décidés par le président de la République". "Nous amenons la précision, et la composante océanique apporte un effet plus large", résume le général Mercier.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:55
photos Armée de l'Air - Marine Nationale

photos Armée de l'Air - Marine Nationale

 

14/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos



Ouvrant un cycle d'auditions menées par la commission de défense de l'Assemblée nationale afin d'alimenter le débat public sur l'avenir de la dissuasion nucléaire française, le général Henri Bentégeat, ancien chef d'état-major des armées (2002-2006), a livré quelques réflexions intéressantes le 9 avril dernier devant les députés, avançant que la seule piste d'économies à court terme dans le budget de la dissuasion passerait par un ralentissement du programme Simulation, mené par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

Le militaire a ainsi reconnu que "plusieurs options sont envisageables pour contenir le coût de la dissuasion". Aujourd'hui, celle-ci représente "21 à 22 %" des budgets d'investissement, selon le général Bentégeat, et devrait atteindre "27 à 28 %" à l'issue de l'actuelle loi de programmation militaire, en 2019. "Et encore, cela suppose que les hypothèses budgétaires de la loi de programmation militaire soient respectées", ajoute l'ancien CEMA. "Si les crédits devaient baisser, la part relative de la dissuasion en leur sein augmenterait mécaniquement".

Evoquant la suppression de la composante aéroportée, mise en oeuvre par les Forces aériennes stratégiques (FAS) avec le missile de croisière ASMP-A, le général Bentégeat précise que l'idée soulève "plusieurs problèmes". Le plus significatif étant que la composante aérienne "est la seule qui puisse opérer des frappes ciblées sur les centres de pouvoir de puissances régionales menaçantes", dans le cadre d'une doctrine de dissuasion dite "du fort au faible" qui devrait donc être abandonnée.

Même s'il ne le précise pas, le militaire souligne par ces propos que la précision terminale de l'ASMP-A est bien supérieure à celle du missile balistique mer-sol stratégique M51, mis en oeuvre par les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) français. A ce sujet, le général Bentégeat rappelle qu'une idée souvent avancée consiste à renoncer à la permanence à la mer des SNLE. Une décision qui aurait "un coût symbolique fort et affecterait certainement la motivation et l'entraînement des équipages". Par ailleurs, le général souligne que le futur M51.3 "améliorera certes la portée mais surtout garantira la pénétration de défenses adverses de plus en plus perfectionnées".

Une autre option consisterait à revoir à la baisse le nombre d'armes nucléaires en inventaire dans les forces françaises. La "stricte suffisance" française est aujourd'hui évaluée à "environ 300 têtes nucléaires", dont une cinquantaine pour les FAS. Le général Bentégeat rappelle que Londres évalue aujourd'hui ce niveau à "140 têtes seulement", nuançant l'analyse en rappelant que "l'outil de dissuasion britannique est lié aux Etats-Unis et aux plans de l'Otan", contrairement à celui de la France.

Selon le général, l'option la plus crédible pour réaliser des économies à court terme, et que "personne n'ose avancer", consisterait donc à un "ralentissement du programme de simulation" aujourd'hui mené par la Direction des applications militaires du CEA, ou CEA-DAM. "Seule la simulation permettrait des économies immédiates, avec toutefois le risque de fragiliser la coopération franco-britannique et de mettre en péril les programmes civils liés à la simulation", précise ainsi Henri Bentégeat.

Depuis l'arrêt des essais nucléaires français, c'est en effet le programme Simulation qui est censé garantir le fonctionnement des armes nucléaires françaises et permettre éventuellement d'en développer de nouvelles. Comme le rappelle lors de l'audition Alain Rousset, président de la région Aquitaine, "les premiers tirs du programme de simulation sont en voie de réalisation". Ceux-ci permettent la mise au point de nouvelles "formules" qui pourraient servir de base aux armes nucléaires de demain. Le général Bentégeat reconnaît qu'il faudrait "pouvoir évaluer de façon prosaïque quel serait l'impact sur la crédibilité de notre dissuasion du report d'un an ou de plusieurs années de tirs envisagés".

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:55
Le CEMA en visite au COFAS

 

21/02/2014 Armée de l'air

 

Mardi 18 février 2014, le Général d’Armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, est venu assister à la première opération stratégique « Poker » de l’année.

 

Cette opération d’envergure, organisée plusieurs fois par an par les forces aériennes stratégiques (FAS), est une mission représentative du raid nucléaire, au travers d’une mission de longue durée au-dessus du territoire métropolitain.

 

Permettant notamment d’entrainer les équipages à la préparation et l’exécution des missions stratégiques, grâce au soutien apporté par le personnel des bases de stationnement ou de déploiement des forces, cette opération aérienne majeure consiste à entraîner dans des conditions très réalistes les moyens des forces aériennes stratégiques et d’unités conventionnelles répartis sur l’ensemble du territoire. À l’heure dite, le général de corps aérien Patrick Charaix, commandant les FAS, donne l’ordre de décoller à l’ensemble des moyens, mis en œuvre depuis le centre d’opérations situé dans l’ouvrage enterré du site de Taverny (95).

 

Pour cette première édition de l’année 2014, près d’une cinquantaine d’aéronefs ont participé à cette opération : ainsi, outre les équipages  des unités FAS (C 135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne », Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette et Rafale B de l’escadron de chasse 1/91 « Gascogne ») prenant l’air au départ des bases aériennes de Saint Dizier, Avord et Istres, les équipages des Mirage 2000 C d’Orange, Mirage 2000 D de Nancy, Mirage 2000-5 de Luxeuil, Rafale C de Saint-Dizier et Mont de Marsan, et E-3F d’Avord ont concouru ensemble à la réussite de l’opération, soit en protection du raid nucléaire, soit en tant que moyens offensifs à l’encontre de ce dernier. Lors d’un vol d’endurance de plusieurs heures enchaînant vols à haute altitude, pénétrations à basse altitude et ravitaillements en vol, celui-ci a dû échapper aux menaces aériennes et terrestres adverses, joués notamment par l’escadron de défense sol/air de Mont de Marsan, pour atteindre son objectif : le tir simulé de missiles ASMP A sur des cibles préétablies.

 

Cette opération « Poker » démontre la capacité des équipes techniques à préparer les avions dans les délais prescrits et l’aptitude des équipages à exécuter la mission ultime.

 

Appréciant particulièrement d’assister à cette opération depuis le centre névralgique des FAS, le CEMA a constaté le professionnalisme et la rigueur du personnel des FAS qu’il a félicité pour la qualité de son engagement,

 

Pour mémoire, les Forces Aériennes Stratégiques assurent depuis 1964 la permanence de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission, ininterrompue depuis 50 ans, positionne ce commandement comme la première composante permettant au président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans le cadre de ces responsabilités internationales.

Le CEMA en visite au COFAS
Le CEMA en visite au COFAS
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:55
2014, année de la dissuasion ?

 

18/02/2014 1 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Année d'anniversaires (50 ans des Forces aériennes stratégiques, 40 ans de la Force aéronavale nucléaire…), 2014 pourrait aussi être celle d'un certain renouveau pour la dissuasion nucléaire française. Malgré le contexte budgétaire délicat, la Direction générale de l'armement prévoit en effet d'honorer les engagements présidentiels de maintien des deux composantes (navale et aéroportée) en signant cette année deux contrats majeurs pour la modernisation des systèmes nucléaires français.

 

"La rénovation à mi-vie du missile ASMP-A devrait être notifiée courant 2014", a indiqué ce matin Laurent Collet-Billon, patron de la DGA, à l'occasion d'une conférence de presse. "Le lancement du missile balistique stratégique au standard M51.3 est également prévu cette année", a-t-il ajouté.Ces deux programmes de développement, qui seront respectivement attribués à Airbus Defence & Space et à MBDA, en partenariat avec le CEA, doivent aboutir à des mises en service opérationnel à l'horizon 2023-2024.

 

Pour l'ASMP-A rénové, il s'agit d'allonger la durée de vie de la cinquantaine de missiles "bons de guerre" livrés entre 2009 et 2012 aux forces, en remplaçant certains de leurs composants "périssables" (pyrotechnie, carburant, etc.) tout en s'assurant de la bonne tenue dans le temps de la tête nucléaire aéroportée (TNA) dont ils sont équipés. Des améliorations de performances mineures pourraient être considérées, si les budgets sont au rendez-vous. Ce missile devrait uniquement être intégré sur les Rafale au futur standard F4.

 

Même si aucun détail ne filtre quant au contenu exact de l'opération, le M51.3 devrait en revanche introduire quelques améliorations capacitaires notables notamment au niveau de sa "partie haute", qui pourrait être améliorée pour offrir une précision terminale et une portée accrues. Missile de compromis, le M51 se différencie de son prédécesseur le M45 (toujours en service sur deux SNLE français) par un premier et deuxième étages rénovés, mais conserve une "partie haute" relativement similaire à son prédécesseur. Ce qui explique le faible nombre de tirs d'essais (cinq seulement) qui ont été nécessaires pour mettre en service le nouvel engin, actuellement opérationnel dans sa version M51.1.

 

La version M51.2 introduira dans quelques années la nouvelle tête TNO (tête nucléaire océanique) développée par la Direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Ce n'est qu'avec le futur programme M51.3 que le missile deviendra enfin le "M5" qui avait été imaginé à l'origine, mais dont les ambitions avaient été revues à la baisse pour raisons budgétaires.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 11:55
Poker 2013

Sortie d'un Rafale équipé d'un ASMP-A

 

27/11/2013 Armée de l'air

 

Mercredi 20 novembre2013, les forces aériennes stratégiques (FAS) ont effectué une manœuvre récurrente baptisée « Poker ». Objectif : entraîner les forces à rester opérationnelles dans la mise en œuvre de l’armement nucléaire, outil majeur de dissuasion française.

 

« Poker » vise à simuler, en vol, un raid nucléaire. L’ensemble des moyens des forces aériennes stratégiques est réparti sur le territoire. À l’heure dite, le général Patrick Charaix, commandant les FAS, donne l’ordre de décoller depuis le centre d’opérations situé dans l’ouvrage enterré du site de Taverny (95).

 

Mirage 2000N, Rafale, ravitailleurs C135 des FAS, concourent ensemble à la réussite de la mission. Lors d’un vol d’endurance de plusieurs heures, ils doivent échapper aux menaces aériennes et terrestres adverses. Ils enchaînent des vols à haute altitude, des pénétrations à basse altitude et des ravitaillements en vol.

 

Cet exercice « Poker », qui a lieu plusieurs fois par an, met en œuvre toutes les unités des FAS. Il démontre la capacité des équipes techniques à préparer les avions dans les délais prescrits et l’aptitude des équipages à exécuter la mission ultime.

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
French AF Tests ASMPA Nuclear Missile

September 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: French Ministry of Defence; issued Sept. 24, 2013)

(Issued in French only; unofficial translation by defense-aerospace.com)

 

Strategic Air Forces Complete Force Evaluation Mission

 

On Monday, September 23, the strategic air forces successfully carried out a full operational test of the “C135 Tanker / Mirage 2000N fighter / ASMPA stand-off missile” operational chain. A representative training missile was used for the trial, which was intended to test the functionality of a real nuclear deterrence mission.

 

A Mirage 2000N nuclear strike fighter belonging to Squadron 2/4 "La Fayette" took off from Air Base 702 at Avord, in central France, for a mission lasting over three hours, which brought together all the significant phases of this type of mission: flight at high altitude, refueling from a C135FR tanker of Squadron 2/91 "Bretagne” to increase range, low altitude penetration flight, terrain-following approach and firing of an ASMPA missile (without a nuclear charge) onto the target.

 

Civil and military authorities were able to follow the mission from the DGA missile testing center at Biscarrosse, and concluded that the mission profile, as well as the missile’s trajectory, complied in all respects with the planned flight profile.

 

This operation, which brought together staff and resources of the Air Force, the Directorate General of Armaments (DGA) and contractor MBDA, is a success that demonstrates the performance and reliability of the weapon system.

 

Guaranteeing the technical and operational credibility of the airborne component of France’s nuclear deterrent, the TEF mission demonstrates the ability of the strategic air force, which has ensured the nuclear deterrence mission for nearly fifty years.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 14:55
Un Mirage 2000N en vol armé d'un missile ASMP-A

Un Mirage 2000N en vol armé d'un missile ASMP-A

 

 

24/09/2013 Ministère de la Défense

 

Lundi 23 septembre 2013, les forces aériennes stratégiques ont effectué, avec succès, un tir d’évaluation des forces (TEF) du système d’arme «Avion ravitailleur C135 / Mirage 2000N / Missile air sol de moyenne portée amélioré (ASMPA)», opération représentative d’une mission réelle de dissuasion nucléaire.

 

Un équipage de l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette» a décollé de la base aérienne 702 d’Avord pour une mission de plus de trois heures qui a rassemblé toutes les phases caractéristiques de ce type de mission: vol en haute altitude, ravitaillement par un C135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 «Bretagne» pour l’allonge stratégique, pénétration en basse altitude, suivi de terrain et tir d’un missile ASMPA (sans charge nucléaire) sur sa cible.

 

Depuis le centre DGA Essais de missiles – site de Biscarrosse, les autorités civiles et militaires ont pu suivre l’évolution du missile qui a respecté, en tout point, le profil de vol attendu.

 

Cette opération qui a réuni personnel et moyens de l’armée de l’air, de la direction générale de l'armement (DGA) et de l’industriel MBDA, constitue un succès qui concrétise les performances et la fiabilité de ce système d’arme. Garant de la crédibilité technico-opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire, ce TEF démontre les capacités des forces aériennes stratégiques qui assurent la permanence de leur mission depuis bientôt cinquante ans.

Un Mirage 2000N en vol armé d'un missile ASMP-A

Un Mirage 2000N en vol armé d'un missile ASMP-A

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 11:55
Les Mirage 2000N K3 de l'EC-2/4 "La Fayette" sont basés à Istres.

Les Mirage 2000N K3 de l'EC-2/4 "La Fayette" sont basés à Istres.

24/09/2013 Par Guillaume Steuer  - Air & Cosmos

 

C'est un impératif pour les Forces aériennes stratégiques (FAS) : à intervalles réguliers, celles-ci doivent démontrer au président de la République leur capacité à honorer le "contrat nucléaire" qui leur est fixé. C'est l'objectif des tirs d'évaluation des forces (TEF), qui mobilisent d'importants moyens afin d'offrir aux équipages et à la chaîne de commandement un scénario le plus "réaliste" possible.

 

En l'occurrence, c'est un Mirage 2000N K3 de l'escadron EC-2/4 "La Fayette" qui a mené hier 23 septembre le tir d'essai d'un missile ASMP-A, celui-ci étant évidemment dépourvu de tête nucléaire. Parti de la base aérienne 702 d'Avord, site qualifié pour l'accueil des missiles et le stockage de têtes nucléaires aéroportées (TNA), l'équipage de l'avion a largué son missile à l'issue d'un vol d'environ trois heures. Un ravitailleur C135FR du GRV-2/91 "Bretagne" lui a conféré l'allonge nécessaire pour mener ce raid fictif.

 

Le missile a été tiré au-dessus de l'océan Atlantique, sous le contrôle du site DGA Essais de missiles de Biscarrosse.

 

Le 19 juin 2012, c'est l'EC-1/91 "Gascogne" qui menait un test similaire, marquant alors le premier TEF réalisé par le couple Rafale/ASMP-A associé au ravitailleur C-135FR.

 

Entre ces deux dates, la Marine a également pu réaliser son propre TEF, démontrant ainsi le bon fonctionnement de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu) qui peut elle aussi mettre en oeuvre le couple Rafale/ASMP-A depuis le porte-avions.

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