4 octobre 2015
7
04
/10
/octobre
/2015
11:55
02.10.2015 Sources : Marine nationale
Les 24 et 27 septembre, une équipe du Groupement des plongeurs démineurs (GPD) de l’Atlantique a neutralisé l'une après l'autre deux mines sous-marines allemandes de la seconde guerre mondiale au large de Plouguerneau. Ces munitions pesant une tonne chacune avaient été détectées quinze jours plus tôt à quelques centaines de mètres du port de la commune par un drone sous-marin autonome, actuellement en phase de test dans les GPD Méditerranée et Atlantique.
Les mines ont été décollées du fond puis maintenues à une dizaine de mètres de profondeur à l'aide de ballons remplis d'air. Elles ont ensuite été remorquées à environ quatre nautiques plus au large à l'écart des habitations. Les plongeurs ont ensuite neutralisé les engins en pleine eau afin de préserver le plus possible la faune et la flore sous-marine.
Trois kilos
C'est la quantité d'explosif qui a été placée sur chacune des mines pour initier leur détonation. Le système d'amorçage était composé d'un détonateur actionné par un plongeur et d'un fil électrique d'une longueur de 200 mètres relié à l'explosif. Les plongeurs démineurs ont opéré depuis le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute et le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Styx.
Sécurité maximum
La préfecture maritime de l'Atlantique et la mairie de Plouguerneau avaient publié des arrêtés pour conduire les opérations de déminage dans des conditions de sécurité maximale. La navigation était notamment interdite dans un rayon de 1500 mètres autour des munitions et les activités aquatiques dans un rayon de 3000 mètres pendant la durée des opérations.
Drones sous-marins : le futur est en marche
C'est l'Alister 9, un drone sous-marin autonome de fabrication française actuellement en phase de test qui a permis la détection des deux mines allemandes. Celui-ci était utilisé en complément d'un sonar remorqué. Le drone Alister peut être mis à l'eau par deux personnes depuis une embarcation semi-rigide. Les GPD de la Méditerranée et de l'Atlantique en possèdent chacun trois.
24 février 2015
2
24
/02
/février
/2015
12:55
Source Marine Nationale
A l'occasion du cinquantenaire de la base aéronautique navale de Landivisiau, une exposition itinérante aura lieu de février à juillet 2015 sur la façade Atlantique. De nombreux films, photographies, planches explicatives et objets divers seront à la disposition du public.
Elle sera présente de 10h à 17h à :
- Landivisiau du 25 février au 9 mars
- Plouzévédé du 8 au 15 avril
- Crozon (école navale) du 13 au 18 mai
- Landivisiau le 20 mai pour la journée du marin
- Saint-Servais du 26 mai eu 1er juin
- Bodilis du 4 au 14 juin
- Roscoff du 16 au 23 juin
- Morlaix du 25 juin au 6 juillet
2 février 2015
1
02
/02
/février
/2015
17:55
2 Février 2015 Source : Marine nationale
Le 30 janvier 2015, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a appareillé de la base navale de Brest pour huit mois de déploiement.
Le Beautemps-Beaupré effectuera des études hydrographiques et océanographiques en zone Atlantique et Méditerranée, suite à ses travaux réalisés en océan Indien l’an passé. Durant les huit mois de mission, les travaux du Beautemps-Beaupré, menés par le SHOM, porteront sur l’amélioration de la cartographie des côtes mauritaniennes, la conduite d'une campagne d'océanographie physique et des levés sédimentologiques en Méditerranée occidentale ainsi que sur l'amélioration de la connaissance des grands fonds en Atlantique et Méditerranée orientale.
Le BHO Beautemps-Beaupré
Bâtiment hydrographique et océanographique de 3 300 tonnes mis en service en décembre 2003, le Beautemps-Beaupré a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers (mesure de la force des courants et des marées, de la profondeur des océans pour la réalisation de cartes marines). Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.
23 septembre 2014
2
23
/09
/septembre
/2014
07:55
22/09/2014 Marine nationale
Plusieurs bâtiments brestois sont actuellement engagés en océan Atlantique dans le cadre de Sagre, un entraînement à la lutte anti-sous-marine (ASM), débuté le 18 septembre 2014,et qui se poursuivra toute la semaine.
Cet entraînement annuel rassemble la FREMM Aquitaine, les frégates anti-sous-marines Latouche-Tréville, La Motte-Picquet et Primauguet, ainsi qu'un sous-marin-nucléaire d'attaque, cible principale du scénario mis en place par la cellule entraînement de la Force action navale de Brest.
Durant plus d'une semaine, les quatre frégates, leurs aéronefs embarqués, renforcés par des moyens de patrouille maritime (Atlantique 2), seront mobilisés pour identifier puis traquer sans relâche le sous-marin nucléaire d’attaque naviguant dans le Golfe de Gascogne.
Premier entraînement de ce type pour la FREMM Aquitaine, où elle mettra en oeuvre, dans des conditions particulièrement réalistes, ses moyens de détection anti-sous-marine et ceux de son hélicoptère Caïman Marine embarqué.
Pour chacun des bâtiments engagés, c'est, plus largement, l'occasion de tester les réflexes des équipages et le respect des procédures définies, afin de parvenir à une efficacité optimale en opération.