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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 06:50
Kampfpanzer Leopard 2A4 Foto A. Schafler - Austria MoD

Kampfpanzer Leopard 2A4 Foto A. Schafler - Austria MoD


12.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Dans un de mes tout premiers posts (en décembre 2010, lire ici), j'avais annoncé que l'armée autrichienne allait connaître une réduction massive de son parc de blindés et la suppression d'un millier de postes (sur 25 000). A la clé, des économies de l'ordre d'une quinzaine de millions d'euros par an.

Une nouvelle annonce a été faite, il y a quelques jours, par le ministre Gerald Klug. Les restructurations vont se poursuivre. Le budget de la Défense pour 2015 est annoncé à 1,75 milliard d'euros (0,55% du PIB, le plus bas taux d'Europe). 1 400 postes (sur actuellement 23 900 dont 15 600 militaires et 8 300 civils) vont être supprimés d'ici à 2018. Treize garnisons ou écoles vont disparaître (un zoo de Vienne pourrait reprendre quelques hectares pour ses girafes!).

Le parc blindé sera réduit à un bataillon de 25 Leopard; 30 obusiers M109A5 seront conservés. Le nombre de mortiers et missiles anti-char sera divisé par 5 et les vieux hélicoptères Alouette III vont être retirés du service. Le détail des autres restructurations est tout aussi déprimant que la déclaration du ministre assurant que les armées "conserveront certaines capacités de combat" qu'il n'a pas spécifiées.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 00:36
Bon 2 S 208 aux Saint-Cyriens
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 08:50
L’Autriche réceptionne ses deux premiers Bell 212 modernisés

 

06.11.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le ministre autrichien de la Défense Gerald Klug a officiellement transféré les deux premiers hélicoptères de transport Bell 212 au commandement du soutien aérien. La flotte de 23 appareils devrait être totalement rénovée d’ici la fin de l’année 2015 et permettra d’utiliser les hélicoptères jusqu’en 2040, selon le communiqué du ministère.

 

Les modifications apportées aux Bell 212 comprennent de nouvelles lunettes de vision nocturne, un nouveau kit d’autoprotection composé d’un système de détecteur de départ de missiles, un récepteur d’alerte radar et un nouveau système lanceur de leurres.

 

Les biturbines Bell 212 de l’armée autrichienne sont surtout utilisés pour des missions de transport, de sauvetage en montagne, d’évacuations sanitaires, de lutte contre les feux de forêt et largage de parachutistes.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:50
Après BAe, GDELS-Steyr licencie

 

30.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Les constructeurs traditionnels de véhicules blindés vont mal. Le groupe européen de l’armement terrestre GD European Land Systems (GDELS), filiale européenne du géant américain General Dynamics s’apprête à supprimer jusqu’à 200 emplois dans sa filiale autrichienne Steyr. L’essentiel des licenciements vont dramatiquement affecter l’usine Steyr de Simmering, près de Vienne. Les négociations pour un plan social ont été lancées  cet été et les premiers départs sont attendus début 2014. En cause, bien sûr, l’effondrement des commandes de véhicules blindés. Un marché des blindés qui devient très difficile dû aux baisses significatives des budgets défense et également à l’arrivée des pays « low cost » sur ce segment (Chine, Turquie, Corée…). Steyr terminera en avril 2014 la livraison des derniers transports de troupe de type Pandur II (photo) commandés par le Koweït. Steyr a notamment réalisé lʼAscod (véhicule de combat dʼinfanterie austro-espagnol), connu sous le nom d’Ulan dans l’armée autrichienne.  Et même si l’Ascod serait retenu dans la compétition britannique FRES Scout, l’offre prévoit que les caisses seront réalisées par la filiale espagnole de GDELS (Santa Barbara Sistemas). Au final, il ne devrait rester chez Steyr à Simmering qu’entre 70 à 150 employés, autant dire rien. Steyr qui emploi encore 400 personnes aujourd’hui, va donc de facto quasiment disparaitre, ne conservant qu’une activité locale minime de MCO (Maintien en condition opérationnelle).

 

L’activité terrestre de BAe  mal en point

 

Le mouvement des fermetures d’usines de plateformes terrestres a débuté déjà il y a quelques années. Le géant anglo-américain BAE licencie lui aussi à tour de bras, y compris aux USA, suite aux baisses importantes des budgets et contrats défense. Les 300 employés de l’usine texane de Sealy, près de Houston, vont se retrouver sur la carreau dès juin de l’année prochaine. Même sur ses terres, le britannique s’efface, l’usine de Leicester a déjà fermé ses portes et celle historique de Newcastle (plus de 300 salariés), qui produit le véhicule du génie Terrier va fermer dans les mois qui viennent. Il s’agit de la dernière usine de production de plateformes terrestres sur le territoire britannique. Les capacité de production de BAe en Europe vont bientôt se limiter à celle suédoise d’Hagglunds, qui a également vu sa surface diminuer…

 

A contrario, en France, Nexter semble bien se porter et la tendance est plutôt à l’embonpoint des effectifs. Pourvu que cela dur !

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 16:30
Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

GENEVE, 26 juin - RIA Novosti

 

Moscou est toujours prêt, si besoin, à envoyer ses casques bleus sur le plateau du Golan, a déclaré mercredi devant les journalistes à Genève le représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient et vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

 

"Nous l'avons proposé. Si cela est nécessaire, nous sommes prêts à les envoyer", a dit le diplomate.

 

Et de rappeler qu'à l'heure actuelle, les soldats de la paix des Fidji étaient déployés à la ligne de désengagement entre Israël et la Syrie.

 

L'Autriche avait annoncé début juin son intention de se retirer de la "zone tampon" entre la Syrie et Israël, en motivant sa décision par la "menace inadmissible" pesant sur la vie de ses casques bleus déployés dans cette région. Le président russe Vladimir Poutine a indiqué que la Russie était prête à remplacer les casques bleus autrichiens, mais a souligné que cela pourrait se faire uniquement sur demande de l'Onu et à condition que les pays de la région l'acceptent.

 

Le porte-parole de l'Onu Martin Nesirky a expliqué toutefois que l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël n'autorisaient pas la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu aux opérations onusiennes dans le Golan.

 

Une révision du mandat de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD) implique l'accord des deux parties en conflit, notamment d'Israël et de la Syrie.

 

Les autorités syriennes ont salué l'initiative de Moscou, alors que le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Zeev Elkin, a fait remarquer que la présence de casques bleus russes dans le Golan était impossible pour des raisons juridiques.

 

Moscou estime pour sa part que les arguments de l'impossibilité de l'envoi de casques bleus russes sur le plateau du Golan relevaient des réalités d'il y a quarante ans, et qu'un nouveau protocole pourrait être signé si les parties y tenaient.

 

La semaine dernière, Daniel Meron, haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères chargé des relations avec l'Onu et les organisations internationales, n'a pas exclu une modification du mandat de la FNUOD, compte tenu de la nouvelle donne dans la région. Il n'a cependant pas précisé en quoi cette modification pourrait consister.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:30
Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Wolfgang Grebien ONU)

Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Wolfgang Grebien ONU)

TEL AVIV, 21 juin - RIA Novosti

 

Israël admet la possibilité d'une modification du mandat de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), a déclaré vendredi Daniel Meron, haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères chargé des relations avec l'ONU et les organisations internationales.

 

"Le mandat actuel de la FNUOD demande à être révisé. Il a été défini dans une situation foncièrement différente de celle qui prévaut aujourd'hui. Nous ne sommes pas toujours d'accord avec les casques bleus, mais leur présence dans la région est pour le moment indispensable", a indiqué M. Meron lors d'un séminaire à l'Institut de recherches sur la sécurité nationale (INSS) à Tel Aviv.

 

Le diplomate n'a pourtant pas précisé en quoi cette révision pourrait consister.

 

Il s'agit de la première déclaration de ce genre faite par un responsable officiel israélien depuis que la Russie a proposé d'envoyer ses soldats de la paix dans la "zone tampon" sur le plateau du Golan.

 

Les autorités israéliennes refusent de commenter en public cette initiative de Moscou. Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, elles "ne sont pas prêtes à y voir apparaître un contingent russe".

 

Son homologue israélien Zeev Elkin a fait savoir le 10 juin que la présence de casques bleus russes était impossible pour des raisons juridiques, car l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël en 1974 interdisaient la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU aux opérations de paix dans la région.

 

Début juin, l'Autriche a annoncé son intention de retirer ses observateurs militaires déployés dans la "zone tampon" entre la Syrie et Israël. Vienne a motivé sa décision par la "menace inadmissible" qui pesait sur la vie des casques bleus autrichiens dans cette région.

 

Le président Vladimir Poutine a déclaré le 7 juin que la Russie était prête à remplacer les casques bleus autrichiens, mais a souligné que cela pourrait se faire uniquement sur demande de l'ONU et à condition que les pays de la région acceptent ce changement.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:30
Golan: l'Onu demande à l'Autriche d'étaler son départ jusqu'à fin juillet

NEW YORK (Nations unies), 13 juin - RIA Novosti

 

L'Onu demande à l'Autriche à ne pas retirer ses casques bleus du plateau du Golan, de la zone de désengagement entre la Syrie et Israël, avant fin juillet afin de pourvoir à leur remplacement, a annoncé jeudi le porte-parole de l'organisation, Martin Nesirky.

 

"Le Département des opérations de maintien de la paix de l'Onu a officiellement demandé à l'Autriche d'achever le retrait de son contingent fin juillet au plus tôt pour assurer son remplacement par des casques bleus d'autres pays", a déclaré M.Nesirky devant les journalistes à New York.

 

Le président russe Vladimir Poutine a indiqué récemment que la Russie était prête à remplacer sur le plateau du Golan les casques bleus autrichiens sur demande de l'Onu et à condition que les pays de la région l'acceptent.

 

M.Nesirky a expliqué toutefois que l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël n'autorisaient pas la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu aux opérations onusiennes dans le Golan.

 

L'Autriche a récemment annoncé sa décision de retirer son contingent de casques bleus du Golan, jugeant la situation intenable. Si pendant 40 ans, cette frontière entre la Syrie et Israël a été l'une des plus calmes de la région, la zone démilitarisée est devenue aujourd'hui un terrain d'affrontement entre l'armée et les rebelles syriens.

 

Le retrait des soldats autrichiens porte un coup sévère à la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), les 377 Autrichiens constituant plus d'un tiers du contingent. Les casques bleus japonais et croates sont déjà partis. Sans les Autrichiens, il ne restera dans le Golan qu'environ 500 soldats indiens et philippins. Les Philippines ont évoqué un possible retrait.

 

Aussi l'Onu doit-elle maintenant trouver des pays volontaires pour envoyer de nouveaux casques bleus dans le Golan, sans lesquels la mission ne pourra plus fonctionner.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 18:30
Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

Austrian peacekeepers with the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) consult a map while on patrol in the Golan Heights. UN Photo Wolfgang Grebien

06 juin 2013 18h37 Romandie.com (AFP)

 

VIENNE - L'Autriche va retirer son contingent de casques bleus présents sur le plateau du Golan face à l'extension du conflit syrien dans cette zone de contact entre Israël et la Syrie, a annoncé le gouvernement jeudi.

 

Les événements de ce matin ont montré qu'il n'était plus justifié d'attendre plus longtemps, ont expliqué Werner Faymann, chancelier, et Michael Spindelegger, vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères, dans un communiqué commun, faisant allusion aux troubles autour d'un point de passage sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan.

 

Le maintien de la mission n'est plus possible, ont-ils indiqué, ajoutant que la sécurité de nos soldates et soldats (était) prioritaire.

 

Le ministre autrichien de la Défense, Gerald Klug a annoncé en conférence de presse que le retrait devrait durer entre deux et quatre semaines, et que les premiers soldats pourraient quitter le Golan dès le 11 juin, lors de la prochaine rotation prévue. Il s'agit d'une date réaliste, a-t-il indiqué.

 

Israël a dit regretter le retrait autrichien de la Force des Nations unies pour l'observation du désengagement (FNUOD), déployée depuis 1974 pour faire respecter le cessez-le-feu entre L'Etat hébreu et la Syrie sur la plateau du Golan, et qui compte un millier de soldats.

 

Nous regrettons cette décision et espérons qu'elle ne conduira pas à une escalade supplémentaire dans la région, a indiqué jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

Le total de soldats autrichiens présents à l'étranger (1.243) devrait rester stable et les effectifs dédiés à la FNUOD pourraient être redéployés sur les différentes zones de présence autrichienne (Balkans et Moyen-Orient essentiellement), a précisé le chancelier Werner Faymann.

 

La petite république alpine, présente au Golan depuis la création de la FNUOD, fournit avec les Philippines et l'Inde l'un des trois principaux contingents de cette force, qui compte au total un millier de soldats.

 

Le Canada, le Japon et la Croatie avaient retiré leurs soldats il y a quelques mois.

 

Jeudi, l'armée syrienne a repris le contrôle du point de passage de Qouneitra -sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan-, tombé dans la matinée aux mains des rebelles, selon des sources concordantes.

 

Cet événement a précipité la décision de l'Autriche, qui avait déjà menacé de se retirer mi-mai si l'embargo sur les livraisons d'armes en Syrie décidée par l'Union européenne fin février n'était pas prolongé au-delà du 1er juin, de crainte de ne plus être en mesure d'assurer la sécurité de ses casques bleus sur place.

 

Au cours d'une réunion fin mai, les ministres des Affaires étrangères de l'UE avaient décidé de lever cet embargo pour les rebelles syriens, tout en maintenant l'ensemble des sanctions prises ces deux dernières années contre le régime de Bachar al-Assad, au grand dam de l'Autriche.

 

Michael Spindelegger a prévenu le secrétaire général des Nations unies, le Sud-Coréen Ban Ki-moon, de la décision de son pays.

 

La décision pour la suite de la mission relève de l'ONU, a expliqué le chef de la diplomatie autrichienne, précisant que le choix de l'Autriche n'était surprenant pour personne.

 

Nous allons avoir des discussions avec le gouvernement pour savoir comment les choses vont se dérouler, notamment concernant le calendrier envisagé, a indiqué à l'AFP Kieran Dwyer, le porte-parole du département de maintien de la paix de l'ONU.

 

Des discussions vont également avoir lieu avec d'autres pays pour envoyer des troupes sur le Golan, a-t-il ajouté.

 

L'Autriche, pays neutre membre de la zone euro, déploie sur le Golan (378) son plus important contingent de soldats à l'étranger, devant le Kosovo (357) et la Bosnie (314).

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