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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 16:55
Salon du Bourget : les Epsilon de Cognac au cœur de la sureté aérienne

 

22/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Du 15 au 21 juin 2015, un détachement de six TB30 « Epsilon » stationnait exceptionnellement sur la base aérienne 110 de Creil. Il était chargé de la surveillance de l’espace aérien pendant le salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget.

 

Chaque jour durant toute la durée du salon, de 8h à 18h30, les aéronefs Epsilon détachés sur la base aérienne (BA) 110 se sont déployés dans l’espace aérien du Bourget.  Il y a en permanence deux avions en vol, afin d’assurer au maximum la sécurité de l’évènement.

 

Ces Epsilon sont mis à disposition du centre national des opérations aériennes (CNOA) au sein d’une cellule chargée de la sureté aérienne. Habituellement dédiés à l’instruction des jeunes pilotes militaires sur la BA 709 de Cognac, les avions en détachement sur la BA 110 sont chargés de missions MASA (mesures actives de sureté aérienne). Pilotés par des instructeurs chasse de l’école des pilotes de l'armée de l'air, ils interviennent pour identifier des appareils ayant des comportements suspects : aéronefs non prévus sur les plans de vols ou non accrédités. Ils peuvent également être amenés à assister des avions civils en difficulté, perdus ou sans contact radio. Plus rarement, ils ont à intercepter des avions de particuliers qui ne sont pas au courant des restrictions mises en place pendant le salon. Ceux-ci sont alors « arraisonnés », c’est-à-dire amenés à atterrir sur les aérodromes voisins. 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:55
Portrait d’un pilote de chasse, formateur sur la base de Cognac.

 

14 juin 2015 par Anthony Maréchal - DCI

 

Il est presque midi à la base aérienne 709 de Cognac. Sous un soleil de plomb, la dernière rotation d’apprentis pilotes vient de décoller du tarmac. Le capitaine David Gonnet, qui rentre de mission, accepte de se confier sur son métier de pilote de chasse. Confidences d’un passionné…

 

• Pouvez-vous présenter votre métier ?

Mon métier, c’est d’être pilote de chasse. Je suis rentré dans l’armée en 2001. J’ai suivi une formation relativement longue pour exercer ce métier. L’aboutissement, c’est d’être en unité opérationnelle pour pouvoir aller sur des mission en opération extérieure pendant 2 mois où nous tentons de maintenir la paix en menant à bien des opérations décidées par le chef de l’état.

 

Suite de l’entretien

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 12:55
La BA 709 rend hommage à son parrain, le commandant Raoul Ménard

La base de Cognac rend hommage à son parrain lors d'une cérémonie

 

22/01/2015 Armée de l'air

 

Il y a 70 ans, le 22 janvier 1945, le commandant Raoul Ménard disparaissait en service aérien commandé, lors d’une mission de bombardement au-dessus de l’Allemagne. Les aviateurs de la base aérienne (BA) 709 de Cognac lui ont rendu hommage, le 16 janvier 2015.

 

Le personnel s’est en effet rassemblé lors d’une cérémonie afin d’honorer la mémoire de son parrain, le commandant Ménard. Ancien sous-officier pilote et ancien élève de l'école militaire et d'application de l'armée de l'air, cet aviateur hors pair, tombé au champ d’honneur, a donné son nom à la base cognaçaise le 20 juin 1992.

 

Cette cérémonie, présidée par le général Alain Rouceau, sous-directeur emploi formation de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air, a été marquée par la présence de la famille du commandant Ménard et en particulier de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Un défilé à pieds et une démonstration aérienne ont clôturé cet événement empli d’émotion.

 

La famille du commandant Menard a fait le déplacement pour l'occasion

La famille du commandant Menard a fait le déplacement pour l'occasion

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 07:55
Avec ses drones Reaper, l'armée de l'air "dispose de ce qui se fait de mieux au monde"

 

29/07/2014 Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Le site du crash du vol AH5017 d'Air Algérie a été retrouvé par un drone Reaper français. Le lieutenant-colonel Christophe "Tarazboulba" Fontaine, commandant l'escadron des drones, nous explique l'apport de ces engins.



La France a beaucoup tardé à s'équiper de drones Male (moyenne altitude, longue endurance) à hautes performances et s'est trouvée contrainte d'en acquérir aux États-Unis. En service depuis janvier 2014 et déployés à Niamey (Mali), deux drones Reaper font chaque jour la preuve de leurs performances exceptionnelles.

 

Le Point.fr : Vous commandez l'unique escadron de drones français, le 1/33 Belfort, basé à Cognac ChâteauBernard. De combien d'appareils dispose votre unité ?

 

Christophe "Tarazboulba" Fontaine : L'escadron compte actuellement deux systèmes Harfang, avec deux cockpits (postes de pilotage) et quatre avions, ainsi qu'un système Reaper avec un double cockpit et deux avions. Je dispose donc de six avions et de trois cockpits permettant de piloter et de commander les capteurs de ces drones Male. Le système Reaper est intégralement déployé en opérations extérieures, de même qu'un système Harfang. Le deuxième système Harfang se trouve en France, où il a participé aux dispositifs particuliers de sûreté aérienne déployés dans le cadre des cérémonies du 6 juin et du 14 juillet.

 

En quoi les drones changent-ils le "métier" de la reconnaissance dans l'armée de l'air française ?

Jusqu'alors, nous n'étions pas capables d'assurer la persistance de la surveillance d'une cible et de son environnement. Les avions et les satellites prennent par intermittence des images d'un objectif. Avec les drones, et le positionnement de l'équipage au sol, on peut rester parfois plus de vingt-quatre heures en vol. En ce sens, le métier a changé. Le recueil est devenu persistant. De plus, avec des appareils comme le Mirage F1CR, on attendait jusqu'à présent que l'avion revienne sur sa base pour exploiter les images, le Rafale pouvant quant à lui les retransmettre dans certaines conditions directement en vol. Mais avec le drone, les images sont diffusées en temps réel et en continu dans toute la chaîne de commandement.

 

Les derniers avions français spécialisés dans la reconnaissance, les Mirage F1 CR, viennent d'être retirés du service. Vous n'avez donc plus besoin de reconnaissance de ce type ?

Pas du tout... Dans mon escadron, on a certes remplacé les F1 CR par des drones. Mais on a toujours besoin d'assurer cette fonction, la reconnaissance tactique. C'est en ce sens que l'armée de l'air parle d'un passage de témoin entre le Mirage F1 CR et le Rafale équipé du pod RECO-NG. Un drone a d'immenses qualités. Pourtant, il reste vulnérable aux mauvaises conditions météo et a besoin que la supériorité aérienne soit acquise. Dans un environnement très hostile, il ne volerait pas très longtemps... De plus, il faut être en mesure de garantir la supériorité cybernétique, car nous utilisons des liaisons satellites qui doivent être sûres. Ainsi, il est nécessaire de disposer d'avions de chasse qui ont des capacités très supérieures de manoeuvrabilité, de survivabilité et d'autoprotection. Dans le futur, des drones de combat pourraient éventuellement compléter ces moyens dans un espace aérien très contesté.

 

La loi de programmation militaire (LPM) 2004-2019 pronostique l'entrée en service de nouveaux drones Male. Où en est-on ?

La LPM prévoit deux systèmes de drones Male en 2017 et deux autres en 2019. Pour un total de quatre systèmes en service en 2019, avec douze drones Male. La connaissance et l'anticipation restent une priorité des armées, et de l'armée de l'air.

 

Les performances du MQ-9 Reaper sont supérieures à celles du SIDM Harfang. Pouvez-vous les préciser ?

Ce sont deux engins très différents. La mise en oeuvre du Reaper - beaucoup plus moderne - est nettement plus rapide. Les cycles de maintenance sont simplifiés. L'avion vole beaucoup plus haut et beaucoup plus vite. Le moteur de 100 CV à pistons du Harfang devient un turbopropulseur de 900 CV sur le Reaper. Ce dernier fait 4,750 tonnes quand le Harfang fait 1,25 tonne. En emport de carburant, de capteurs, cela n'a rien à voir. Et en vitesse non plus : le Reaper est deux fois plus rapide et vole deux fois plus haut. À endurance égale (vingt-quatre heures d'autonomie en vol), le Reaper passe beaucoup plus de temps sur la zone de recueil. Concernant les performances des deux machines, imaginez qu'elles sont aussi différentes que celles d'un téléphone à touche traditionnel et d'un smartphone. On dispose ainsi de ce qui se fait de mieux au monde. J'attire aussi votre attention sur la rapidité avec laquelle les choses sont faites. La décision d'acquisition a été prise en mars 2013, le contrat a été signé en juillet, les appareils livrés le 27 décembre et le premier vol a eu lieu le 16 janvier 2014. C'est exceptionnel... On n'avait pas vu ça depuis la livraison des P-38 en 1943 !

 

Qui sont les pilotes des drones ?

Tous les pilotes de Reaper étaient déjà des pilotes de Harfang et tous sont des personnels navigants de l'armée de l'air, pilotes de chasse pour la plupart. Ou navigateurs de combat, pour les opérateurs-capteurs. Ces personnels excellemment formés sont indispensables pour plusieurs raisons. Déployés en zone de guerre, ils doivent posséder une culture militaire et tactique, car ils volent dans un espace aérien où ils ne sont pas tout seuls. Ils volent au milieu de Rafale ou de Mirage 2000 armés, avec des hélicoptères, ils doivent s'intégrer dans une circulation aérienne complexe. Ils doivent aussi se coordonner avec les troupes au sol, leur livrer des informations tactiques, voire "illuminer" des cibles pour les armées guidées par laser, comme cela s'est fait au début de Serval avec le Harfang. Ce n'est pas de l'aéromodélisme grandeur nature, c'est du pilotage de combat ! Avec des avions de vingt mètres d'envergure (17 mètres pour le Harfang) qu'il faut poser sur une piste au milieu d'autres aéronefs..., les qualifications de pilote à distance sont indispensables et requises !

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 17:55
«French Air Force 80» a pris part au défi 100/24

 

30/06/2014 Armée de l'air

 

L’école de pilotage de l’armée de l’air (EPAA) de la base aérienne 709 de Cognac a participé, jeudi 26 et vendredi 27 juin 2014, au défi 100/24 au départ de l’aéroport de Quimper (Finistère).

 

atrième au classement général, les six moniteurs de l’EPAA ont tenté cette année de remporter la coupe « Breitling ». Créé en 2009, le défi consiste à effectuer 100 posés-décollés sur des aérodromes répartis dans l’Hexagone en 24 heures. L’équipe gagnante est celle qui aura parcouru la distance la plus faible, et éventuellement, en cas d’égalité, celle qui aura consommé le moins de carburant. Au delà de la performance aéronautique, c’est pour les aviateurs «une occasion de faire découvrir l’outil de formation de l’armée de l’air». Ils concourent sur TB 30 Epsilon qui célèbre par ailleurs, cette année, ses 30 ans de service.

 

Appelée «French Air Force 80», en rappel des 80 ans de l’armée de l’air, l’équipe s’est longuement préparée à cette «aventure humaine». La stratégie de l’équipe consiste à «rentabiliser aux mieux les escales, à limiter les imprévus générateurs de stress et à optimiser le travail en équipage pour garantir la meilleure gestion du vol et établir des temps de repos essentiels au maintien d’un état optimal de vigilance».

 

Depuis sa création en 2009, l’armée de l’air est partenaire de l’événement. Le colonel Olivier Poncet, pilote de chasse et adjoint au chef du service d’information et des relations publiques de l’armée de l’air, a encouragé l’équipe d’aviateurs pour cette course «de gentleman».

 

Le défi 100/24 vise à promouvoir la diversité et le maillage des plateformes aéroportuaires françaises. Il favorise aussi les échanges et l’amitié entre pilotes civils et militaires.

L'Epsilon TB 30 de l'équipe "French Air Force 80"

L'Epsilon TB 30 de l'équipe "French Air Force 80"

Arrivée de la "French Air Force 80" à l'aéroport de Toussus-le-Noble

Arrivée de la "French Air Force 80" à l'aéroport de Toussus-le-Noble

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