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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
Tir du Mamba depuis le SAMP/T - photo Armée de l'Air

Tir du Mamba depuis le SAMP/T - photo Armée de l'Air

 

28/09/2015 Armée de l'air

 

Depuis le 23 septembre, l’exercice NAWAS 15 bat son plein dans le sud de la France. Près de 900 hommes des trois armées participent à ce rendez-vous majeur de la défense surface-air.

 

Fort de son succès en 2012, l’exercice NAWAS est reconduit tous les trois ans; il s’inscrit désormais dans une certaine continuité. Nouveauté cette année, l’utilisation de la liaison de données tactiques L16 est au cœur du scénario concocté par la direction de l’exercice. NAWAS 2015 vise en premier lieu à entraîner, en terrain libre, les unités de défense sol-air équipées de la liaison 16, à la défense et à l’accompagnement d’une force projetée sur un théâtre extérieur comportant une façade maritime. «Cette édition 2015 est également destinée à développer la prise en compte de la logistique opérationnelle associée à ce type de mission, domaine peu abordé lors des exercices majeurs de défense sol-air», ajoute le capitaine Hervé, officier projet de l’exercice.

 

Un exercice interarmées

La manœuvre terrestre se tient cette année dans le sud-est de la France, entre Narbonne et Nîmes. La partie commandement est, quant à elle, menée depuis le JFAC (Joint Force Air Command - commandement air de la force interarmées) de la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. Pour l’occasion, l’état-major tactique de l’armée de terre, le Land Component Command, est colocalisé avec le JFAC. Ces deux commandements planifient, programment et conduisent l’ensemble des opérations réelles et simulées de l’exercice.
 Pour sa part, l’armée de l’air met en œuvre des systèmes sol-air (Mamba, Crotale NG,…), des moyens C2 (Command and Control – commandement et conduite) tactiques (radar GIRAFFE), ainsi que plusieurs aéronefs (E-3F, Mirage 2000, Rafale, C135…). 
La marine nationale, quant à elle, a déployé en mer Méditerranée, au large de Sète, la frégate de défense  aérienne «Forbin», tandis que plusieurs batteries de défense sol-air de l’armée de terre sont employées sur le terrain. Une unité Mistral de l’armée belge participe également à cet exercice, en coopération avec les forces françaises sur le terrain.

 

Un scénario sur-mesure

«L’idée générique du scénario est de mettre les éléments de la force opérationnelle terrestre (FOT) en phase de manœuvre rétrograde suite à une agression», explique l’officier projet. Dans un deuxième temps, la FOT devra effectuer une manœuvre offensive pour contrer l’adversaire et retrouver l’intégrité territoriale, obligeant les moyens de défense sol-air à réarticuler leur dispositif pendant les différentes phases du scénario. «L’ensemble du dispositif profite de l’activité aéronautique, terrestre et maritime pour entraîner son personnel dans un cadre réaliste, résume-t-il. Nous faisons également appel à un outil de simulation lors de périodes définies pour apporter un complément d’activités opérationnelles.» Par ailleurs, des événements seront générés de manière à travailler les reconfigurations de liaisons de données tactiques. «Une des attentes interarmées est de s’exercer à des bascules de C2, en particulier entre la marine et l’armée de l’air, conclut le capitaine Hervé. Des incidents majeurs sur les réseaux seront également joués.» L’exercice NAWAS 2015 couvre ainsi tout le panel de la défense sol-air et contribue à la préparation opérationnelle d’une multitude d’entités, comme c’est le cas de l’escadron de défense sol-air d’Avord, désigné unité de référence de l’armée de l’air pour la protection d’une force aérienne terrestre.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
photo Armée de l'Air

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06/05/2015 Armée de l'air

 

Mardi 5 mai 2015, Jean-Pierre Raffarin, son président, et des sénateurs de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, se sont rendus à Lyon Mont-Verdun, centre névralgique des opérations aériennes.

 

Accompagnée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), la délégation a été accueillie par le général de corps aérien Jean-Jacques Borel, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (CDAOA) et par le colonel Etienne Gourdain, commandant la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. « A quelques semaines de l'actualisation de la loi de programmation militaire, la commission va sur le terrain, à l'écoute des personnels engagés en opérations, explique Jean-Pierre Raffarin. Alors que la France fait face à un niveau d'engagements sans précédent, tant sur le territoire national qu'en opérations extérieures, nous venons manifester notre soutien à nos armées particulièrement sollicitées ».

 

Après une présentation du CDAOA, la délégation s’est rendue au cœur de l’ouvrage enterré, en salle de conduite du centre national des opérations aériennes (CNOA).  L’armée de l’air y assure la posture permanente de sûreté aérienne. Les sénateurs ont également pu visiter la salle de conduite du JFAC AFCO (Joint Force Air Component Command – commandement de la composante aérienne de la force interarmées de l’Afrique Centrale et de l’Ouest) où sont conjointement menées toutes les opérations aériennes de Barkhane dans la bande sahélo-saharienne et Sangaris en République Centrafricaine. Les autorités civiles ont ensuite été dirigées vers l’espace dédié au futur ACCS (Air Command and Control System – système de commandement et de conduite des opérations aériennes). « Ce déplacement, en compagnie du (CEMAA), (était) aussi l'occasion de faire le point sur l'avion de transport militaire A400M auquel la commission a consacré un rapport d'information en juillet 2012 : « A400M, tout simplement le meilleur », précise l’invité.

 

La visite s’est achevée par une présentation du centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS) où Monsieur Jean-Pierre Raffarin a signé le livre d’or en ces mots : « Avec confiance et gratitude. L’armée de l’air démontre ici son avance en matière d’organisation complexe, loyale et efficace ».

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 12:55
Base aérienne 942 : dissolution du site de permanence du Mont Thou

 

28/01/2015 Armée de l'air

 

Le 22 janvier 2015, le site de permanence du Mont Thou a tiré sa révérence, au cours d’une cérémonie organisée sur la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. Le radar de surveillance de l’espace aérien Palmier y était installé.

 

Pendant près de 44 ans, des générations de permanents mécaniciens veilleront jour et nuit sur « leur » radar, lui assurant un taux de disponibilité supérieur à 80%. Près de 32 000 aviateurs se sont succédé, animés d’une conscience professionnelle remarquable, et conscients de l’importance de ce radar pour les missions du centre de détection et de contrôle et du centre national des opérations aériennes.

 

Mais l’histoire du Mont Thou n’est pas terminée pour autant. En effet, l’armée de l’air a décidé de remplacer le radar Palmier par le fleuron des radars de nouvelle génération : le GM406, dont l’installation est prévue courant 2018.

 

 

Un peu d’histoire…

 

La genèse de ce radar remonte au milieu des années 1950, période à laquelle l’état-major de l’armée de l’air est confronté à la problématique de la couverture radar du territoire national et de ses approches frontalières.

 

La région lyonnaise présentant un véritable intérêt, notamment vis-à-vis d’un important trou de détection dans le couloir austro-suisse, des travaux sont initiés en 1969 sur le Mont Thou. L’armée de l’air opte pour les performances du radar Palmier. D’une portée de 450 km et jusqu’à 100 000 pieds d’altitude, l’ensemble constitue le premier radar volumétrique de grande portée protégé contre le brouillage.

 

En 1972, afin de protéger l’antenne des intempéries, un radôme y est installé, formant la fameuse boule blanche visible dans toute la région. Point de repère pour les uns, source de fantasme pour les autres, depuis plus de quarante ans ce radôme fait partie intégrante de l’environnement visuel des Lyonnais.

 

Un deuxième émetteur, nommé ARES, est ajouté en 1979. Il confère à l’antenne une plus grande  précision ainsi qu’une meilleure résistance aux tentatives de brouillage, notamment au largage de leurre par les avions. Cette version permettra d’ailleurs à Thomson-CSF, développeur du Palmier, de remporter le concours Otan pour l’équipement des stations de longue portée.

 

Malheureusement, en avril 2012, des soucis techniques ont mis fin brutalement au fonctionnement de ce radar, scellant définitivement son sort. Jusqu’au 11 novembre 2014, les permanents mécaniciens radar continueront néanmoins à monter leurs permanences, avant de déménager au fort du Mont-Verdun, au plus près de l’autre radar.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:55
Cérémonie d’hommage au sous-lieutenant Marius Baizé

 

20/10/2014 Armée de l'air

 

Mardi 14 octobre 2014, un détachement de la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun a rendu les honneurs au sous-lieutenant Marius Baizé, premier pilote de chasse français mort au combat durant la Seconde Guerre mondiale.

 

Le 21 septembre 1939, au cours d’un combat entre chasseurs français et allemands au-dessus de la vallée de la Blies (Moselle), le Morane Saulnier 406 du sous-lieutenant Baizé est abattu. Le pilote parvient néanmoins à s’extirper du cockpit. Mais en raison de la faible altitude il n’a pas pu ouvrir correctement son parachute qui se met en torche. L’officier terminera sa chute sur une colline à proximité de Bliesbrück.

 

Au cours de cette cérémonie du souvenir, organisée notamment par l’association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air, un piquet d’honneur composé d’aviateurs de la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun a rendu hommage au sous-lieutenant mort pour la France.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:55
COSMOS arrive officiellement sur la BA 942

 

01/10/2014 Armée de l'air

 

Le vendredi 19 septembre 2014, le centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS) a pris officiellement place au sein du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) sur la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun.

 

Cette nouvelle unité reprend les missions de la division surveillance de l’espace (DSE). Le COSMOS est donc en charge de l’établissement et de l’exploitation de la situation spatiale au profit des opérations aériennes. Il vient donc en appui des forces pour le rythme des opérations, la précision et l’efficacité des missions avec l’intégration de moyens tels que la veille spatiale, la détection, l'analyse et l'orientation des capteurs.

 

Par ailleurs, il concourt à la protection des populations face aux rentrées atmosphériques à risques (RAR) en développant une capacité d’anticipation des événements spatiaux majeurs. Enfin, il offre ses services à la communauté spatiale internationale et au secteur privé.

 

Pour répondre à ces missions, le CDAOA dispose d’une capacité nationale de détection et de suivi des gros objets en orbite basse (entre 400 km et 1000 km) grâce au radar GRAVES. Cette capacité est complétée par les radars SATAM qui permettent d’affiner la trajectoire des objets détectés par GRAVES.

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