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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 15:30
photo Russia MoD

photo Russia MoD

 

12 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Luxembourg - L'UE a appelé lundi la Russie à cesser immédiatement les frappes qui visent l'opposition modérée en Syrie et estimé qu'il ne peut y avoir de paix durable avec les dirigeants actuels alors que Moscou défend le président Bachar al-Assad.

 

Moscou a lancé depuis le 30 septembre des frappes en Syrie pour appuyer Bachar al-Assad dont le président russe Vladimir Poutine est un soutien indéfectible. Ce renfort aérien a permis à l'armée du régime d'avancer dans sa reconquête de territoires dans le centre du pays.

 

Mais pour les Européens, il ne peut y avoir de paix durable en Syrie avec les dirigeants actuels, selon une déclaration adoptée à Luxembourg par leurs ministres des Affaires étrangères.

 

Le régime d'Assad porte la plus grande responsabilité dans les 250.000 morts qu'a fait le conflit et les millions de personnes qu'il a déplacées, écrivent-ils, appelant toutes les parties à cesser les bombardements aveugles avec des barils d'explosifs ou des armes chimiques.

 

M. Poutine a indiqué dimanche que son armée intervenait en Syrie afin de stabiliser les autorités légitimes et de créer les conditions pour la mise en oeuvre d'un compromis politique.

 

Cette escalade militaire risque de prolonger le conflit, de saper le processus politique, d'aggraver la situation humanitaire et d'augmenter la radicalisation, estime au contraire l'UE.

 

Alors que la crise s'intensifie, il devient de plus en plus urgent de trouver une solution durable pour mettre fin au conflit, ajoute le texte.

 

Il appelle à un processus dirigé par les Syriens menant à une transition pacifique et inclusive, sans pour autant dire si Bachar al-Assad pourrait y participer.

 

Moscou dit lutter en priorité contre le groupe jihadiste Etat islamique (Daech) en Syrie, ce que contestent les Occidentaux, qui affirment que la majorité des frappes russes concernent des zones stratégiquement importantes pour le régime et où l'EI n'est pas implanté.

 

L'UE a exprimé sa profonde préoccupation à propos des attaques aériennes russes qui vont au-delà de Daech et d'autres groupes terroristes désignés comme tels par l'ONU, ainsi que celles qui visent l'opposition modérée.

 

Elles doivent cesser immédiatement, tout comme les violations russes de l'espace aérien de pays voisins, indiquent les ministres européens, en référence aux incursion d'avions et de missiles de croisière russes dans l'espace aérien turc.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 06:30
Syrie: Assad doit partir sous peine d'être chassé par la force militaire

 

29 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Nations unies (Etats-Unis) - Le président syrien Bachar al-Assad doit quitter le pouvoir sous peine d'en être chassé par la force militaire, a mis en garde mardi à New York le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir.

 

S'exprimant devant la presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, M. Jubeir a également rejeté les initiatives diplomatiques de la Russie, alliée de la Syrie, pour une coalition internationale de lutte contre le groupe Etat islamique.

 

Il n'y a pas d'avenir pour Assad en Syrie, a martelé le ministre saoudien des Affaires étrangères, dont le pays est l'ennemi de Damas et qui fait au contraire partie de la coalition militaire pilotée depuis un an par les Etats-Unis.

 

Il y a deux options pour un règlement en Syrie. Une option est un processus politique au cours duquel il y aurait un conseil de transition du pouvoir, a expliqué M. Jubeir.

 

L'autre option est une option militaire qui se terminerait également par la destitution de Bachar al-Assad, a encore menacé le ministre saoudien.

 

Il ne s'est pas attardé sur les détails de l'option militaire évoquée mais il a rappelé que Ryad appuyait déjà les forces de rebelles modérés syriens qui se battent contre l'armée de Damas et contre les jihadistes de l'Etat islamique.

 

L'Assemblée générale des Nations unies est monopolisée par la crise syrienne et a été le théâtre lundi d'une confrontation entre les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine, notamment sur le sort du chef de l'Etat syrien.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:30
Le général Rustom Ghazalé

Le général Rustom Ghazalé

 

20 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le président syrien Bachar al-Assad a limogé deux chefs du renseignement, dont Rustom Ghazalé, sur fond d'une violente dispute entre ces deux hommes, a affirmé vendredi à l'AFP une source de sécurité haut placée à Damas.

 

D'après cette même source, le général Ghazalé, ex-homme fort de la tutelle syrienne au Liban, se trouve dans un état critique dans un hôpital de Damas. Souffrant d'une hypertension artérielle, sa santé s'est nettement détériorée après la violente dispute qui a dégénéré.

 

Le chef du renseignement politique, Rustom Ghazalé, et le chef du renseignement militaire, Rafic Chéhadé, ont été remerciés de leurs fonctions en début de semaine par le président Assad après une violente querelle entre les deux hommes, a indiqué cette source sous couvert de l'anonymat.

 

Le général Ghazalé a été remplacé par son adjoint, le général Nazih Hassoun, tandis que le général Mohammad Mehalla a pris le commandement des du renseignements militaires.

 

A l'origine de la dispute, figure la volonté du général Ghazalé d'être impliqué dans la bataille contre les rebelles dans sa province natale de Deraa, dans le sud de la Syrie, selon la source haut placée.

 

Mais le général Chéhadé s'est opposé catégoriquement à ce qu'il prenne part dans ces combats menés du côté du régime par l'armée appuyée par le puissant parti chiite Hezbollah et les Gardiens de la révolution iraniens.

 

Il y a deux semaines, après un échange d'insultes, le général Ghazalé s'est rendu au siège du renseignement militaire pour en découdre avec son rival mais en arrivant il a été roué de coups par les hommes de Chehadé, explique la source.

 

Il a été hospitalisé plusieurs jours avant de reprendre son travail. Pour peu de temps, il a été transporté, il y a 48 heures à l'hôpital de Damas dans un état critique, précise-t-elle.

 

Le général Ghazalé était considéré comme l'un des hommes forts du régime de Bachar al-Assad qui a pris le pouvoir en 2000, succédant à son père Hafez al-Assad.

 

En 2002, M. Ghazalé a été nommé à la tête du renseignement militaire syrien au Liban où il intervenait dans toutes les affaires du pays.

 

Il a été largement cité par des témoins comme un des suspects dans la préparation de l'assassinat en 2005 de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, devenu hostile à l'hégémonie de Damas.

 

En juillet 2012, il est nommé chef du renseignement politique, plus d'un an après le début de la révolte contre le régime de M. Assad.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 11:30
Washington devra "au final" négocier avec Assad, affirme John Kerry

 

15.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis devront "au final" négocier avec Bachar al-Assad pour une transition politique en Syrie, a annoncé dimanche le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Le conflit est entré dimanche dans sa cinquième année.

L'administration américaine soutient de longue date que M. Assad doit quitter le pouvoir au terme d'une transition politique négociée. Mais l'émergence d'un ennemi commun, l'Etat islamique (EI), semble atténuer l'attitude de Washington vis-à-vis du maître de Damas.

Dans une interview diffusée dimanche par CBS, John Kerry n'a pas repris la formule habituelle de l'administration Obama sur le fait que M. Assad a perdu toute légitimité et qu'il doit partir. "Nous devons négocier à la fin", a-t-il dit. "Nous avons toujours voulu négocier dans le contexte du processus de Genève I."

Les discussions de Genève I et Genève II, l'an dernier, entre une délégation du gouvernement syrien et des représentants de l'opposition ont échoué. Depuis, la diplomatie patine et aucune rencontre de type Genève III n'a été programmée.

Marie Harf, une porte-parole du département d'Etat, s'est toutefois empressée de préciser sur Twitter que John Kerry avait "réitéré la ligne que nous suivons depuis longtemps. Nous avons besoin d'un processus de négociations avec la participation du régime. Il n'a pas parlé de négociations directes avec Assad".

 

Nouveaux raids

Sur le terrain, l'armée syrienne a mené dimanche des raids aériens sur Douma, bastion rebelle à quelques kilomètres au nord-est de Damas. Ces attaques ont fait 26 morts, dont sept enfants, et une centaine de blessés, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG proche de l'opposition.

Selon les médias officiels syriens, les forces gouvernementales ont également tué dans la nuit de samedi à dimanche des dizaines de combattants affiliés au groupe djihadiste Al Nosra, dont trois commandants de haut rang, dans le sud du pays.

Dans un communiqué, l'armée syrienne a également fait allusion à des opérations en cours dans la province de Kouneïtra, sans fournir de précisions sur d'éventuelles victimes.

L'OSDH rapporte pour sa part que les hélicoptères des forces gouvernementales ont largué des barils d'explosifs dans le centre de la région. L'attaque a visé une zone où les brigades islamiques et le Front Al Nosra combattent le Hezbollah et les milices progouvernementales depuis des semaines.

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