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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 11:30
photo Marine Nationale

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29/01/2016 Marine Nationale

 

Du 17 au 20 janvier, l’Amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, s’est rendu au sein du GAN ainsi qu’à Bahreïn et Abu Dhabi.

Il a tenu en ce début d’année à être aux côtés des équipages en opérations. Lors de sa rencontre avec les équipages du porte-avions Charles de Gaulle  et de la FDA Chevalier Paul, le CEMM a souhaité saluer le professionnalisme et la ténacité de l’ensemble des équipages. Ces qualités sont  essentielles pour mener à bien une mission complexe comme l’opération CHAMMAL.

L’Amiral Rogel a également souligné le degré d’intégration du groupe aéronaval avec nos partenaires américains et européens (1).

Lors de sa visite au détachement Atlantique 2 sur la base aérienne 104 d’Al Dhafra, le chef d’état-major de la Marine a particulièrement loué la capacité d’adaptation de l’aéronautique navale aux besoins opérationnels et la qualité de l’intégration avec l’armée de l’air. Les équipages des ATL2 se sont en effet particulièrement bien adaptés aux opérations terrestres, alors même que la vocation première de ces aéronefs est maritime .
Le CEMM a témoigné à tous les marins engagés dans l’opération CHAMMAL sa pleine confiance et leur a souhaité une excellente année 2016.

 

(1) «  Le CEMM remet la médaille d’officier de l’ordre national du mérite au vice-amiral d’escadre Fox (US Navy) »

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 17:30
photo Royal Bahraini Air Force

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28.01.2016 par George de Bonadona - Air & Cosmos

 

Le salon international de Bahreïn qui s’est tenu du 21 au 23 janvier dernier a été l’occasion pour le Royaume d’officialiser sa volonté de modernisation de ses moyens aériens. Le pays du golf voudrait moderniser non seulement ses F-16, mais aussi ses hélicoptères d’attaques Cobra.  

Le Royaume possède aujourd’hui 16 F-16C. Cet upgrade permettra de passer les avions au standard Viper. La principale nouveauté ce standard est l’intégration d’un radar à balayage électronique (AESA) APG-83. Celui-ci permet l’emport de nouvelles bombes JDAM. La  capacité d’emport de l’avion sera également augmentée, l’installation de réservoir conforme libérant un point d’emport sous chaque aile. L’acquisition de nacelles de désignation de cible Sniper développé par Lockheed est aussi évoquée.
Outre ces modernisations, le pays devrait passer commande de 17 voire 18 F-16V.

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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 16:30
photo EMA / Marine Nationale

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03/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 juillet 2015, après avoir assuré le commandement de la Combined Task Force 150 (CTF 150) en océan Indien durant quatre mois, la France a officiellement passé le relais au Pakistan, lors d’une cérémonie organisée sur la base navale américaine de Manama, à Bahreïn. Ce neuvième mandat à la tête de cette force multinationale chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics illicites qui lui sont associés en océan Indien a été marqué par de remarquables succès, soulignés par le vice-amiral Miller, commandant les Combined Maritime Forces (CMF).

 

Le 30 juillet 2015, le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a passé le commandement de la force navale au contre-amiral pakistanais Moazzam Ilyas au cours d’une cérémonie officielle à Bahreïn.

 

Dans son discours, le commandant français a souligné la remarquable coopération entre les différentes nations de la CTF 150 : « Il y a quatre mois, je recevais le commandement de la force du Canada, qui avait travaillé durant son mandat côte a côte avec l’Australie. Je laisse aujourd’hui la barre au Pakistan. Ces quatre pays, séparés par des millions de kilomètres, et qui représentent chacun un continent, sont néanmoins rassemblés autour d’un objectif commun : garantir la sécurité maritime et lutter contre le terrorisme dans cette région stratégique pour la stabilité mondiale ». Le capitaine de vaisseau Crignola a tenu à saluer l’investissement exceptionnel de toutes les unités ayant participé à la CTF 150 au cours de ces quatre mois sous commandement français.

 

Ce déploiement s’inscrivait dans le cadre de la contribution de la France à la lutte contre le terrorisme et à la sécurité maritime en mer Rouge et en océan Indien. La CTF 150 est l’une des trois forces navales des Combined Maritimes Forces, commandées par le vice-amiral américain Miller. La CTF 150 a pour mission de conduire des opérations de sécurité maritime afin de dissuader et d’empêcher les organisations terroristes internationales d’utiliser la mer pour se livrer à des attaques ou à des trafics illicites susceptibles de soutenir leurs activités (transport de personnel, armes, drogue, etc.).

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:30
photo EMA / Marine Nationale

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01/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 22 mars a débuté l’exercice Artémis Trident 15, au large de Bahreïn dans le golfe arabo-persique, conduit par le groupe de guerre des mines, en coopération avec les armées britannique et américaines.

 

Cet exercice, d’une durée de 15 jours, a pour objectif de développer l’interopérabilité entre le groupe de guerre des mines en déploiement dans le golfe arabo-persique, et les unités de guerre des mines britanniques et américaines stationnées dans cette zone.

 

Le scénario de cet exercice porte sur un pays soupçonné de miner certaines routes de navigation afin d’avoir plus de poids lors de négociations internationales, créant ainsi un fond de tensions diplomatiques. Pour permettre de rétablir les flux, notamment commerciaux, une coalition composée de la France, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne doit alors engager quatre Task Groups. Le premier comprend des hélicoptères Sea Dragons stationnés à Bahreïn et remorquant des dragues et des sonars. Le second est composé de chasseurs de mines anglais, américains et du navire chasseur des mines Aigle. Le troisième groupe correspond quant à lui aux plongeurs démineurs britanniques et américains mettant en œuvre des drones. Enfin, le quatrième Task Group comprend des chasseurs de mines anglais et américains en plus du navire chasseur de mine Andromède.  L’ensemble de la force est protégé par la frégate britannique Dauntless et un patrouilleur américain.

 

L’exercice Artémis Trident est une occasion remarquable d’entrainement à la guerre des mines dans le golfe arabo-persique. En effet, il permet de mettre en œuvre un panel complet de moyens de guerre des mines : hélicoptères, drones, plongeurs-démineurs, chasseurs de mines, dragueurs. Il constitue également aussi un entrainement réaliste de protection avec une frégate britannique et un patrouilleur américain.

 

Depuis fin janvier et jusqu’au mois de juin 2015, un groupe de guerre des mines composé d’un état-major, d’un détachement du groupe des plongeurs démineurs de l’Atlantique et des chasseurs de mines tripartites L’aigle et Andromède, est déployé dans le golfe arabo-persique. Ses missions sont d’approfondir notre connaissance de cette zone stratégique, d’assurer la sécurité de la navigation vis-à-vis de la menace mines, d’effectuer des actions de coopération avec les marines partenaires présentes dans le Golfe et d’approfondir notre interopérabilité avec les forces britanniques et américaines.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 12:30
Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

 

26.03.2015 par Emilie Cabot  - leJDD.fr (AFP)

 

Une intervention militaire réunissant plus de dix pays et conduite par l'Arabie saoudite a été lancée jeudi au Yémen pour venir en aide au président de ce pays arabe confronté aux avancées de rebelles chiites soutenus par l'Iran.

 

L'appel du président yéménite a été entendu. L'Arabie saoudite a lancé une opération militaire au Yémen impliquant "plus de 10 pays" pour défendre le président Abd Rabbo Mansour Hadi, confronté à une rébellion de la milice chiite des Houthis et réfugié à Aden, la capitale du Sud. Il s'y était réfugié après la prise de la capitale Sanaa début février par les rebelles houthis, soupçonnés de liens avec l'Iran chiite et l'ex-président Ali Abdallah Saleh, poussé en 2012 au départ après 33 ans au pouvoir.

L'opération lancée par l'Arabie saoudite "vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical houthi (soutenu par l'Iran, Ndlr) de prendre le contrôle du pays", a expliqué l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, Adel al-Jubeir, lors d'une conférence de presse. Les opérations se limitent pour le moment à des frappes aériennes sur différentes cibles au Yémen, mais d'autres forces militaires sont mobilisées et la coalition "fera tout ce qu'il faudra", a-t-il ajouté.

"Nous avons une coalition de plus de 10 pays qui participent ou vont participer à ces opérations", a affirmé l'ambassadeur saoudien, sans nommer de pays. L'Arabie saoudite, le Qatar, le Koweit, Bahrein et les Emirats arabes unis ont indiqué dans un communiqué avoir "décidé de répondre à l'appel du président Hadi de protéger le Yémen et son peuple face à l'agression de la milice (chiite) houthi". "La Jordanie, le Soudan, le Maroc, l'Egypte et le Pakistan ont exprimé leur souhait de participer à l'opération" au Yémen, a pour sa part  rapporté l'agence officielle Spa, indiquant que cette opération avait été baptisée "Tempête de fermeté". La Jordanie et l'Egypte ont d'ores et déjà confirmé leur participation à l'intervention militaire.

 

Plusieurs morts à Sanaa

Selon des sources militaires au Yémen et des témoins, plusieurs sites sensibles tenus par la rébellion à Sanaa, dont une base aérienne et le palais présidentiel, ont été visés jeudi dans le cadre de cette opération et un incendie s'est déclaré dans le palais présidentiel. Les raids, entamés dans la nuit de mercredi à jeudi, ont pris par surprise la population de Sanaa, a rapporté un correspondant de l'AFP, indiquant que les habitations étaient secouées par la force des explosions. Au moins treize personnes ont été tuées dans un quartier résidentiel de Sanaa, touché par des raids aériens, a affirmé jeudi une source de la défense civile.

"Vous avez une milice qui contrôle ou pourrait contrôler des missiles balistiques, des armes lourdes et une force aérienne. Je ne me rappelle aucune autre situation dans l'histoire où une milice dispose d'une force aérienne. (...) C'est donc une situation très dangereuse", a fait valoir l'ambassadeur saoudien.

Dès mardi et après avoir maintes fois dénoncé un "coup d'Etat" des Houthis,le président Hadi avait confirmé avoir sollicité les monarchies sunnites du Golfe pour une "intervention militaire" et avoir exhorté l'ONU à adopter une "résolution contraignante" pour stopper l'avancée rebelle. Le chef de la diplomatie du Yémen, Ryad Yassine, estimait quant à lui mercredi que "la chute d'Aden aux mains des Houthis marquerait le début d'une profonde guerre civile". Pour l'heure, selon un officier de sécurité, les forces loyales au président yéménite ont repris l'aéroport international d'Aden dont des unités alliées aux rebelles chiites Houtis se sont emparées mercredi. L'Iran a dénoncé jeudi l'intervention saoudienne comme une "démarche dangereuse".

 

Un risque de désintégration du pays

La crise au Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique, s'est envenimée depuis septembre 2014 quand les Houthis ont déferlé sur la capitale Sanaa pour y contester le pouvoir de Hadi et dénoncer un projet de Constitution sur un Etat fédéral qui priverait son fief dans le nord d'un accès à la mer. Pour les experts, le Yémen, écartelé entre le nord dominé par les Houthis et le sud par les pro-Hadi, est le théâtre d'une guerre par procuration entre l'Iran chiite et le royaume saoudien sunnite, qui risque d'aboutir à une désintégration du pays.

A cela s'ajoute la poursuite d'actions du réseau sunnite Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), bien implanté dans le sud-est.Pour ajouter au chaos, le groupe jihadiste Etat islamique, qui sévit dans plusieurs pays arabes, vient de revendiquer sa première attaque au Yémen, qui a fait vendredi plus de 140 morts dans des mosquées à Sanaa.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 08:30
photo EMA

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11/03/2015 Sources : Ministère de la défense

 

Lors de sa visite des forces du groupe aéronaval déployées dans le Golfe arabo-persique, le général Pierre de Villiers s’est rendu au Royaume de Bahreïn d’où il a décollé pour rejoindre le porte-avions Charles de Gaulle. A l’occasion de se déplacement, il été reçu en audience par le souverain Hamed Ben Issa Al Khalifa et a rencontré le Field Marshall Al Khalifa, commandant en chef des Bahrein Defense Forces.

 

Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des déplacements du CEMA dans la région, aussi bien au contact des forces engagées dans l’opération Chammal que des plus hautes autorités des pays partenaires de la coalition. Elle témoigne de la volonté de partager une analyse de la situation  dans la zone avec les pays en lutte contre le groupe terroriste Daech. C’est le cas du Royaume de Bahreïn qui offre un soutien à la coalition en accueillant l’état-major américain qui conduit actuellement les opérations maritimes (US NAVCENT) et en fournissant un appui logistique au groupe aéronaval (GAN) français engagé aux côtés du GAN américain.

 

REPERE :

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la coalition à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés et de sa frégate de défense Aérienne Chevalier Paul.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 20:35
Le BCR Var appareille pour l’océan Indien

 

10 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le 7 mars 2015, après plusieurs mois d’intenses préparatifs, le Var a quitté Toulon, son port base, pour un déploiement de cinq mois en océan Indien.

 

Bâtiment de ravitaillement, le BCR Var est aussi un bâtiment de commandement avec une capacité d’accueil d’un état-major embarqué. Cette aptitude sera au cœur du déploiement puisque deux états-majors vont se succéder à bord.

 

Fin mars l’état-major de guerre des mines embarquera à Bahreïn pour conduire un exercice multinational dans le golfe Arabo-Persique.

 

Début avril il laissera la place à un état-major plus conséquent. En effet, le 6 avril la France prendra pour quatre mois le commandement tactique de la Task Force 150 (TF 150) dont la finalité est la lutte contre le terrorisme et la sécurité des espaces maritimes dans l’océan Indien.

 

Cette prise de commandement de la TF 150 intervient dans un contexte géopolitique et stratégique tendu.

 

Le Var  devrait retrouver son port base début août.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 17:30
La FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-Persique

 

15/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 11 au 14 janvier, le Guépratte a participé à un exercice maritime majeur aux côtés de bâtiments britanniques, américains, koweitiens et bahreïnis engagés dans la Task Force152 qui lutte contre les trafics illicites dans le golfe Arabo-persique. Cet exercice avait pour objectif d’entraîner les marines participantes à la défense d’infrastructures stratégiques sensibles, comme les plates-formes pétrolières.

 

Ainsi, le Guépratte s’est activement entraîné pendant quatre jours à la mise en œuvre de  procédures nouvelles au sein d’une flotte dynamique et professionnelle réunissant au total huit navires. Le bâtiment britannique RFA Fort Austin jouait le rôle de plateforme pétrolière que le Guépratteet plusieurs autres unités devaient défendre de façon coordonnée contre les attaques des patrouilleurs américains. Cet exercice, qui nécessitait une circulation rapide et dynamique de l’information entre tous les participants, a permis de systématiser des procédés opératoires, affûtant ainsi la réactivité de chacun des bâtiments.

 

La FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-Persique

Cet entraînement,  a été l’occasion pour les différents partenaires de la CTF152 de rencontres et d’échanges en marge des exercices : le commandant du RFA Fort Austin, puis le commodore saoudien Al Enazi, commandant de la Coalition Task Force 152, ont ainsi été reçus successivement à bord du Guépratte pour entretenir les liens de confiance réciproque, clé de toute coopération efficace.

 

Ces quatre jours d’entraînement intense se sont donc avérés profitables à tous points de vue : ils ont non seulement permis de renforcer la capacité de défense coordonnée des installations pétrolières dans cette région sensible mais également entraîné le Guépratte et ses équipes de passerelle à la manœuvre dynamique, en coordination avec le dispositif de force protection largement mis à contribution.

La FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-PersiqueLa FLF Guépratte en exercice Stakenet dans le Golfe Arabo-Persique
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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 22:30
Des plongeurs-démineurs français participent à IMCMEX

Des plongeurs-démineurs français et américains utilisent un robot MK II Talon et sa console de contrôle au cours de l’exercice IMCMEX.

 

16 novembre 2014. Portail des Sous-Marins

 

Des plongeurs-démineurs de la marine nationale ont travaillé pendant 15 jours aux côtés de leurs homologues américains et danois à Manama (Bahreïn), dans le cadre de l’exercice IMCMEX (International Mine Countermeasures Exercise).

 

L’exercice IMCMEX est le plus important exercice naval international, avec la participation de plus d’un quart des marines du monde, 38 navires et 6.500 marins venant du monde entier. Il s’est déroulé du 27 octobre au 13 novembre dans le golfe Persique et en mer Rouge.

 

L’objectif de l’exercice est de promouvoir la sécurité maritime et la libre circulation du commerce au travers d’opérations de lutte contre les mines, de sécurité maritimes et de protection des infrastructures maritimes.

 

« Il est très important de travailler avec nos partenaires internationaux pour apprendre les capacités des uns et des autres, renforcer les liens et accroitre l’interopérabilité, » explique le Lt. j.g. Ryan Bresson, un plongeur-démineur américain.

 

Dans le cadre de l’exercice, les plongeurs-démineurs français, américains et danois ont répondu à de nombreuses menaces simulées, en mer comme sur terre, dont des engins explosifs improvisés, des mines magnétiques posées par des plongeurs et des attaques suicides. Ils ont aussi participé à des exercices de tir, d’accidents de plongée. Ils ont mis en pratiques des techniques de recherche sous-marines, utilisé des robots de déminage et détruit des explosifs à distance.

 

Référence : US Navy

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 08:30
Le Canada prendra en décembre le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150

Région de la mer Rouge; 28 juin 2013 – L'équipe d'arraisonnement du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) TORONTO fouille un boutre dans la mer Rouge dans le cadre de l'opération Artemis (Photo par le caporal Malcolm Byers)

 

3 novembre 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Le Canada assumera le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150 et déploiera bientôt pour ce faire 24 membres des Forces armées canadiennes et employés civils du ministère de la Défense nationale à Bahreïn pour mener la force navale multinationale opérant dans la région de la mer Rouge.

 

Ce déploiement représente la plus récente contribution du Canada à l’opération ARTEMIS, la participation des Forces armées canadiennes aux opérations de lutte contre le terrorisme et de sécurité maritime dans la mer Rouge, dans le golfe d’Aden, dans la mer d’Oman, dans le golfe d’Oman et le quadrant nord-ouest de l’océan Indien.

Le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150 est assumé à tour de rôle par les pays participants selon un cycle de quatre à six mois. À l’heure actuelle, c’est le Pakistan qui est à sa tête.

«Le Canada est honoré d’avoir été sélectionné pour commander la Force opérationnelle multinationale 150 et de partager cette responsabilité avec l’Australian Defence Force. Notre gouvernement reconnaît la menace que fait peser le terrorisme dans le monde entier, et nous allons travailler avec nos alliés pour décourager le terrorisme, renforcer la sécurité mondiale et dégrader les organisations terroristes partout où ils peuvent intervenir.», a déclaré à ce propos le ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson.

La force opérationnelle canadienne sera ainsi à la tête de la prochaine rotation de la Force opérationnelle multinationale 150 de décembre 2014 à avril 2015.

Le commodore Brian Santarpia, de la Marine royale canadienne, prendra donc le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150 pour cette période de décembre 2014 à avril 2015.

 

 

L’Australian Defence Force affectera également sept officiers de la Royal Australian Navy (RAN) à la mission. Le capitaine Nicholas Stoker, de la RAN, jouera le rôle de commandant adjoint et de chef d’état‑major.

Par l’entremise d’opérations de sécurité maritime et d’engagements régionaux, souligne le communiqué de la Défense canadienne qui annonce que le Canada prendra la tête de la force, la CT-150 travaille en vue de dissuader et d’empêcher les organisations terroristes d’utiliser les voies de navigation commerciales pour le trafic d’armes, de marchandises illicites et de stupéfiants tout en veillant à ce que les navires marchands puissent sans crainte emprunter ces voies, qui comptent parmi les plus achalandées du monde.

«Les Forces armées canadiennes aident à surveiller et à protéger les eaux continentales et internationales, veillant ainsi à ce que le commerce mondial dont le Canada et le monde dépendent puisse se poursuivre sans obstruction et sans être affecté par le terrorisme ou les activités criminelles. Le partenariat avec d’autres pays qui partagent notre vision, comme l’Australie, représente une occasion, pour le Canada, de prendre part à des opérations multilatérales qui permettent d’améliorer davantage l’interopérabilité au sein de la coalition.», a déclaré pour sa part le lieutenant-général Jonathan Vance, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:30
L'Arabie saoudite confirme avoir participé aux frappes en Syrie

 

23 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ryad - L'Arabie saoudite, chef de file des monarchies du Golfe, a confirmé avoir participé mardi aux frappes menées par les Etats-Unis et leurs alliés arabes contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie.

 

Les forces aériennes royales saoudiennes ont pris part aux opérations militaires contre l'EI en Syrie, en soutien à l'opposition syrienne modérée, et cela dans le cadre de la coalition internationale conduite par Washington, a déclaré un porte-parole officiel, cité par l'agence officielle SPA.

 

Cette coalition, a-t-il ajouté, est destinée à éradiquer le terrorisme, une maladie mortelle, et à soutenir le peuple syrien frère afin de rétablir la sécurité, l'unité et le développement dans ce pays sinistré.

 

La Jordanie, puis Bahreïn et les Emirats arabes unis ont tour à tour annoncé avoir mené des frappes contre les jihadistes de l'EI, les premières lancées par les Etats-Unis en Syrie.

 

Le Qatar est le seul des cinq pays arabes, dont la participation a été annoncée par le Pentagone, à ne pas encore s'être exprimé dans la soirée.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 18:45
Réunion sécuritaire arabe au Maroc: contrer les périls de l'extrémisme

 

 

12 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

RABAT - Le roi du Maroc Mohammed VI a exhorté mercredi les ministres arabes de l'Intérieur à oeuvrer de concert pour prémunir la région des périls de l'extrémisme, du terrorisme et de toutes les formes du crime organisé, à l'ouverture d'une réunion à Marrakech (sud).

 

La tenue de cette réunion, sur deux jours, est une opportunité qui ne manquera pas de contribuer efficacement à prémunir la nation arabe (...) des périls de l'extrémisme, du terrorisme et de toutes les formes du crime organisé, a affirmé le souverain dans un discours lu en son nom par le ministre de l'Intérieur, Mohammed Hassad.

 

Dans ce texte, publié par l'agence officielle MAP, il s'est dit persuadé que cette rencontre (...) sera couronnée par l'adoption d'une série de recommandations pratiques, à même d'apporter des solutions conformes aux attentes des peuples à plus de sécurité, de quiétude, de stabilité, de progrès et de prospérité, dans la liberté et la dignité humaine.

 

Mais l'adoption d'une charte sécuritaire arabe ne sera possible que si une vision commune et harmonisée est prônée autour du concept de sécurité, a-t-il poursuivi, appelant à renforcer les moyens et les voies d'étroite coordination.

 

Prenant à son tour la parole, le ministre saoudien de l'Intérieur, le prince Mohammed Ben Nayef Ben Abdelaziz Al Saoud, également président d'honneur de la réunion, a pour sa part estimé que les actes criminels menaçant la sécurité régionale relevaient d'actes prémédités, planifiés et exécutés par des groupes aux objectifs précis.

 

Ces groupes sont soutenus par des parties et des forces diverses qui y voient une exécution de leurs desseins aux niveaux militaire, politique et économique, a-t-il enchainé, sans plus de précision, selon les propos cités par la MAP.

 

L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rappelé, il y a une semaine, leurs ambassadeurs au Qatar pour protester contre ce qu'ils estiment être des ingérences de ce pays dans leurs affaires et son soutien actif à la mouvance islamiste.

 

Lundi, un responsable saoudien a par ailleurs qualifié d'irresponsables des déclarations du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, qui a accusé Ryad et Doha d'être les premiers responsables des violences entre communautés, du terrorisme et de la crise de sécurité en Irak.

 

Le rendez-vous de Marrakech, auquel assistent également des responsables d'organisations internationales comme Interpol, compte précisément à l'ordre du jour un examen de l'état d'avancement (...) des stratégies arabes en matière de lutte contre le trafic de drogue, des stupéfiants et du terrorisme.

 

L'an dernier, la réunion s'était déroulée à Ryad, en Arabie saoudite.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:30
Crise sans précédent au sein du club des monarchies du Golfe

 

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

RYAD - Une crise sans précédent a éclaté au sein du club des monarchies arabes du Golfe, dont trois membres, conduits par l'Arabie saoudite, ont décidé mercredi d'isoler le Qatar, accusé de soutenir activement la mouvance islamiste.

 

L'Arabie, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rappelé leurs ambassadeurs au Qatar, reprochant à Doha ses ingérences dans les affaires de ses voisins, une première dans l'histoire du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui rassemble depuis 1981 six monarchies du Golfe.

 

Doha a aussitôt regretté cette décision et affirmé qu'il n'allait pas retirer ses ambassadeurs des trois pays.

 

Dans un communiqué, le Qatar a évoqué des divergences sur des questions régionales et affirmé sa détermination à respecter ses engagements au sein du CCG, y compris concernant sa stabilité et la sécurité de ses membres.

 

Le retrait des ambassadeurs a été annoncé au lendemain d'une réunion, houleuse selon la presse, des ministres des Affaires étrangères du CCG à Ryad.

 

Les pays du CCG ont tout fait auprès du Qatar pour s'entendre sur une politique unifiée (...) garantissant la non-ingérence de façon directe ou indirecte dans les affaires internes de chacun des pays membres, affirment dans un communiqué commun les trois pays.

 

Ils ont demandé au Qatar de ne soutenir aucune action de nature à menacer la sécurité et la stabilité des Etats membres, citant notamment les campagnes dans les médias, une allusion à Al-Jazeera.

 

Cette chaîne, outil de la diplomatie du Qatar, a toujours exaspéré les pays de la région, et selon les experts, elle s'emploie à soutenir les islamistes, notamment en Egypte.

 

L'Egypte a exacerbé les différends

 

Le communiqué souligne qu'en dépit de l'engagement à respecter ces principes pris par l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, lors d'un mini-sommet avec l'émir du Koweït et le roi d'Arabie à Ryad en novembre, son pays ne les a pas respectés.

 

Ce mini-sommet, à l'initiative de l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, était destiné à surmonter le profond désaccord entre Doha d'une part et Ryad, Abou Dhabi et Manama de l'autre sur la conduite à suivre face au nouveau pouvoir installé par l'armée en Egypte en juillet 2013 après l'éviction du président islamiste Mohamed Morsi.

 

Les trois pays ont perdu tout espoir d'un changement de la politique du Qatar. Ils ont été profondément déçus, a estimé à l'AFP l'analyste émirati Abdelkhaleq Abdallah.

 

L'émir du Qatar n'a pas pu honorer son engagement (...) et il semble que la vieille garde est toujours active et influente au Qatar, a-t-il estimé, évoquant l'entourage de cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, qui avait abdiqué en juin en faveur de son fils, Tamim.

 

Pour Ryad, Abou Dhabi et Manama, il est temps d'exercer des pressions sur le Qatar dans l'espoir que l'isolement de ce pays l'amène à changer sa politique, désormais inacceptable aux plans arabe et régional, a indiqué M. Abdallah.

 

Ce richissime pays gazier, dont la diplomatie a pris une dimension démesurée dans la foulée du Printemps arabe, s'est ainsi rangé ouvertement du côté des Frères musulmans écartés du pouvoir en Egypte, tandis que les trois autres pays ont apporté un soutien massif tant politique que financier au nouveau pouvoir égyptien.

 

Outre ce dossier, le Qatar est soupçonné par ses trois voisins de soutenir les islamistes proches des Frères musulmans dans leurs pays, dont des dizaines ont été condamnés à la prison aux Emirats arabes unis.

 

La justice des Emirats vient de condamner un Qatari à sept ans de prison. Il était poursuivi pour collecte de fonds au profit d'islamistes dans ce pays, accusés de vouloir renverser le régime.

 

La crise, qui couvait depuis plusieurs mois, s'était déjà manifestée en février par le rappel par les Emirats de leur ambassadeur à Doha, pour protester contre des propos de l'influent prédicateur islamiste Youssef al-Qaradaoui, accusant Abou Dhabi d'hostilité envers les Frères musulmans.

 

Au Koweït, président en exercice du CCG, le président du Parlement Marzouk al-Ghanem s'est dit très inquiété par le rappel des ambassadeurs, émettant l'espoir que cette mesure n'affectera pas le sommet arabe prévu fin mars à Koweït.

 

Le CCG comprend, outre l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar, le sultanat d'Oman, connu pour sa politique réservée.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:30
Le Qatar et les Etats-Unis renouvellent un accord militaire

 

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BASE AERIENNE UDEID (Qatar) - Le Qatar et les Etats-Unis ont renouvelé mardi un accord de coopération militaire lors d'une visite dans ce pays du Golfe du chef du Pentagone, Chuck Hagel, qui a notamment inspecté la base aérienne américaine d'Udeid.

 

M. Hagel a rencontré à Doha l'émir, cheikh Tamim ben Hamad, et son ministre d'Etat à la Défense, le général Hamad ben Ali Al-Attiya.

 

Les deux parties ont renouvelé à cette occasion l'accord qui encadre les liens entre les forces des Etats-Unis et du Qatar, y compris dans les domaines de la formation, d'exercices conjoints et d'autres activités, a indiqué dans un communiqué un porte-parole de M. Hagel, Carl Woog.

 

L'accord est destiné à promouvoir la coopération bilatérale et témoigne du partenariat de longue date entre les Etats-Unis et le Qatar en matière de sécurité, a-t-il ajouté.

 

Il a souligné les liens étroits entre les Etats-Unis et ses partenaires du Conseil de coopération du Golfe, qui comprend aussi l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, Oman et le Koweït.

 

Sur la base d'Udeid, mise à la disposition des Etats-Unis par le Qatar, M. Hagel a inspecté le centre de commandement muni d'écrans contrôlant le trafic aérien au-dessus de la Syrie, du Golfe et de l'Afghanistan.

 

Parlant aux journalistes, M. Hagel a admis des différences d'ordre tactique entre les Etats-Unis et leurs alliés du Golfe mais assuré qu'ils s'entendaient sur les objectifs à atteindre.

 

Nous pouvons avoir des approches différentes, a déclaré le responsable américain, en assurant toutefois que les liens avec le Qatar et les autres pays du Golfe restaient solides.

 

En tournée dans la région depuis jeudi soir, M. Hagel s'est employé à Bahreïn et en Arabie saoudite à rassurer les alliés arabes de Washington sur le maintien d'une présence militaire américaine dans le Golfe, selon des responsables du Pentagone.

 

Samedi, il a affirmé que l'accord sur le nucléaire iranien du 24 novembre n'allait pas affecter cette présence, ajoutant que son pays allait maintenir 35.000 soldats dans la région.

 

Il a répété à l'émir du Qatar mardi que son pays restait fidèle à sa ligne qui est d'empêcher l'Iran d'avoir l'arme atomique.

 

Le conflit en Syrie a également été abordé lors des entretiens de M. Hagel à Doha au moment où Washington craint l'influence grandissante des extrémistes parmi les rebelles contre le régime du président Bachar al-Assad.

 

Les réticences américaines d'intervenir dans le conflit syrien, des contraintes budgétaires et un redéploiement de forces américaines en Asie ont alimenté les doutes de pays du Golfe sur le maintien de la présence américaine.

 

Hagel a toutefois rappelé samedi à Bahreïn que son pays n'avait jamais été aussi présent dans la région et indiqué que Washington avait vendu pour 75 milliards de dollars d'armes aux pays arabes du Golfe depuis 2007.

 

Lundi, M. Hagel et le prince héritier et ministre de la Défense saoudien, le prince Salman ben Abdel Aziz, ont souligné à Ryad que l'Arabie saoudite et les Etats-Unis demeuraient fermement attachés à leurs liens forts en matière de défense, selon un communiqué de M. Woog.

 

M. Hagel a souligné, selon ce texte, l'engagement total de Washington à continuer d'assurer la sécurité de son partenaire saoudien et à vouloir approfondir sa coopération avec lui.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 17:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Paris réfléchit à lancer le Rafale dans la compétition contre le Typhoon à Bahreïn

 

28/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Cinquième volet de notre série sur la diplomatie de la France au Moyen-Orient, Bahreïn, Koweït et Oman. Trois pays complexes pour les industriels de l'armement français. Toutefois Paris mène une réflexion pour savoir si le Rafale va défier l'Eurofighter Typhoon à Bahreïn.


 

Et si le Rafale allait défier le Typhoon du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et Finmeccanica) à Bahreïn. C'est une réflexion menée actuellement par Paris. "Pourquoi ne pas mettre sur la table le Rafale à Bahreïn", s'interroge une source proche du dossier. D'autant que les Britanniques, qui portent les campagnes commerciales de Typhoon au Moyen-Orient, ne se sont pas gênés pour rivaliser avec Dassault Aviation aux Emirats Arabes Unis et au Qatar, des marchés où les avions tricolores sont en service.

"Le Typhoon vaut plus par le dynamisme des Britanniques, qui le présentent, que par la valeur intrinsèque de l'appareil, estime-t-on. Ce serait très bien que l'on enraye le dispositif médiatique britannique autour du Typhoon". Selon nos informations, Bahreïn voudrait 12 nouveaux avions de combat.

 

Bahreïn, une préférence pour le Typhoon ?

Au mois d'août dernier à l'issue d'une rencontre à Londres entre le roi du Bahreïn, Hamad ben Issa Al-Khalifa, et le Premier ministre, David Cameron, le groupe britannique de défense BAE Systems avait annoncé que le royaume avait "exprimé un intérêt pour le Typhoon et le gouvernement britannique mène des discussions très préliminaires".

Une affaire à suivre mais le roi avait estimé en novembre 2009, selon un câble diplomatique diffusé sur le site internet de WikiLeaks, que le Rafale était une "technologie du passé". Peut-être s'était-il trop vite avancé car un mois plus tard le Rafale avait fait jeu égal en 2009 avec le Raptor F-22 lors de l'exercice ATLC (Advanced Tactical Leadership Course) de décembre aux Emirats Arabes Unis.

 

Le Koweït pourra-t-il s'offrir le Rafale ?

Au Koweït, il y a toujours un appel d'offre en cours pour l'achat de 28 avions de combat. Mais ce pays pourra-t-il résister à la pression américaine et s'offrir la technologie française ? Pas sûr. "Les Américains sont très présents au Koweït, explique-t-on à "La Tribune". Possible qu'il nous barre la route". C'est en juin 2009 que l'on commence à parler du Rafale au Koweït à l'occasion d'un passage rapide dans ce pays de Nicolas Sarkozy. L'achat éventuel de ces appareils fait l'objet de "discussions très approfondies" et "assez avancées", avait souligné l'ancien président. "On s'est mis comme échéance la fin de l'année". A ce jour, le Koweït ne s'est toujours pas décidé entre le Rafale, le Typhoon et le F/A-18E/F de Boeing.

Puis, en octobre 2009, le ministre koweïtien de la Défense et vice-Premier ministre avait indiqué lors d'une visite à Paris que son pays serait "fier" d'avoir du Rafale dans ses armées. "Nous espérons voir une offre (française) bientôt à ce sujet", avait-il expliqué, précisant qu'elle "sera étudiée très sérieusement et de façon très claire par l'armée de l'air koweïtienne". Dans l'entourage du ministre de la Défense d'alors Hervé Morin, on évoquait alors 36 appareils.

Pragmatique, la France vise au Koweït des contrats plus modestes. Avec un objectif prioritaire de terminer au plus vite un contrat qualifié de "pénible" à Paris, la rénovation de huit patrouilleurs P37 par le groupe étatique DCI. Enfin, Nexter qui s'est positionné sur un programme d'achat d'une centaine de véhicules blindés, propose le VBCI et DCNS des corvettes Gowind dans deux ou trois ans.

 

La France tente de maintenir quelques positions à Oman

A Oman, forteresse britannique, les Français ont connu quelques succès, notamment le missilier MBDA, qui a placé ses missiles surface-air VL Mica. Malheureusement, le sultanat va acquérir le système de défense aérienne américain de Raytheon SLAMRAAM pour un montant de 2,1 milliard de dollars (1,6 milliard d'euros). Oman était pourtant sur le point de choisir le missilier européen mais a dû changer son fusil d'épaule sous la pression de l'administration américaine. "Le contrat avec Oman, que nous avons perdu, s'élevait à un milliard d'euros, soit deux années de notre chiffre d'affaire en France", avait regretté mi-septembre à l'Assemblée nationale, le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.

DCNS est également sur les rangs pour prendre des positions commerciales à Oman mais ce marché est extrêmement compétitif. "Beaucoup de concurrence", rappelle-t-on à Paris. Pour autant, le groupe naval a répondu en mars un appel d'offre portant sur l'acquisition d'un navire océanographique et attend fin 2014 pour proposer dans le cadre d'un RFI (Request for information) ses corvettes Gowind. Enfin, Thales est en train de créer à Oman une société de droit omanais.

Lire ou relire l'ensemble de la série La France au Moyen-Orient :

La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

La France au Moyen-Orient (2/5) : Paris chasse en Arabie Saoudite le mégacontrat Sawari 3

La France au Moyen-Orient (3/5) : le Qatar premier client du Rafale ?

La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:30
OEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persique

 

14/10/2013 Sources : EMA

 

Le 5 octobre, en début d’après-midi, la frégate Aconit, engagée au sein de la Task Force 150, force navale de l’opération de contre-terrorisme Enduring freedom, a réalisé deux « friendly approach » auprès de boutres iraniens dans le golfe arabo-persique, au large du Bahreïn.

 

Les « friendly approaches », ou visites de navires, sont des opérations de contrôle qui permettent de recueillir des informations sur le trafic local. C’est dans ce cadre que l’équipe de visite de l'Aconit est allée à la rencontre de deux embarcations de pêcheurs. A l’aide d’une embarcation rapide, l’équipe de visite de l’Aconit a établi le contact avec les passagers d’un premier boutre battant pavillon iranien. Après une courte discussion, l’équipage très coopératif a demandé une aide médicale à la frégate française qui a immédiatement envoyé le médecin du bord prodiguer des soins dentaires dans des conditions assez inhabituelles. Un deuxième boutre iranien a ensuite été approché par l’équipe de visite. Les deux équipages iraniens ont ainsi été informés de l’action de la force navale dans la zone.

 

Durant ces deux visites, l’hélicoptère embarqué Panther a assuré une surveillance aérienne de la zone de pêche où de nombreux bateaux ont commencé à se regrouper.

 

Une des missions de l’Aconit est de veiller à la sécurité de la zone maritime, lieu de commerce et de transit,s en assurant la protection des bâtiments marchands, mais également en collectant des informations sur de possibles trafics, voire en intervenant.

 

L’Aconit est engagée dans l’opération Enduring Freedom de lutte antiterroriste depuis le 20 septembre 2013. Depuis 2001, la France participe à cette opération qui vise à suivre les mouvements maritimes dans une zone allant de la corne d’Afrique au golfe arabo-persique, afin de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien.

 

Les bâtiments français engagés dans cette opération conduisent également des entraînements et des manœuvres avec nos partenaires et alliés présents dans la zone pour renforcer l’interopérabilité de nos forces.

OEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persiqueOEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persique
OEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persiqueOEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persique
OEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persiqueOEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persique
OEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persiqueOEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persique
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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:30
Artemis Trident 2013 : coup d'envoi d'une coopération future

9/07/2013 Marine nationale

 

À l’occasion du déploiement actuel du groupe de guerre des mines dans le golfe arabo-persique, l’état-major de conduite des opérations de guerre des mines, les chasseurs de mines Sagittaireet Pégase, ainsi qu’un détachement de douze plongeurs démineurs ont participé à l’entraînement tripartite Artémis Trident 2013. Cet exercice anglo-franco-américain s’est déroulé au large des côtes bahreinies, du 18 au 27 juin 2013.

 

Le principal enjeu était de tester, voire d’augmenter, interopérabilité de ces trois marines dans le domaine de la guerre des mines. Outre les moyens français, deux aéronefs (NH 53), deux chasseurs de mines et un détachement de plongeurs démineurs américains, ainsi que quatre chasseurs de mines anglais ont pris part à l’entraînement.

 

Les États-Unis sont en effet une des deux seules nations au monde (avec le Japon) à opérer les trois composantes de guerre des mines : air (dragage et chasse par hélicoptères), surface (chasseurs de mines) et sous marin (mise en oeuvre d’AUV  1). Fruit d’un travail de longue haleine, la concrétisation d’une telle coopération permet de construire des bases solides pour la conduite d’opérations futures de guerre des mines communes dans le golfe arabo-persique et semble vitale pour garantir les accès maritimes des points d’intérêts nationaux.

 

Ces neufs jours d’entraînement ont également permis d’échanger sur les méthodes de travail et procédures de chaque nation.

Artemis Trident 2013 : coup d'envoi d'une coopération future

Le capitaine de vaisseau Benon a commandé le groupe de guerre des mines français ainsi que la force tripartite constituée pour Artémis Trident. Rapide retour d’expérience (Retex).

 

« Quel bilan pouvez-vous dresser d’Artemis Trident 2013 ?

 

- Ça a été une coopération opérationnelle étroite, dans cette région du monde, avec nos alliés naturels que sont les États-Unis et le Royaume-Uni a beaucoup de sens. D’une part, nos intérêts stratégiques sont largement partagés et d’autre part, il est évident qu’une opération de guerre des mines, dans le golfe arabo-persique comme ailleurs, ne peut être envisagée qu’en coalition.

 

Par ailleurs, pour les forces de guerre des mines françaises, les déploiements périodiques réalisés dans cette région du monde correspondent à un besoin de diversification de nos zones habituelles de travail.

 

Ils constituent un complément indispensable aux opérations contingentes conduites très régulièrement depuis trente ans sur les côtes françaises et européennes en général, que ce soit en Atlantique ou en Méditerranée. Dans le golfe arabo persique, l’environnement marin est exigeant (il fait très chaud et la température de l’eau oscille entre 28°C et 33 °C), l’environnement opérationnel également. C’est au travers d’entraînement comme Artemis Trident que nous améliorons nos propres modes d’action mais surtout notre capacité à travailler mieux et plus vite en coalition ».

 

Artemis Trident 2013 : coup d'envoi d'une coopération future

REGARDS CROISÉS

 

Le CC Roussel est le commandant le chasseur de mines  Pégase. Sa réaction

 

« L’équipage du Pégase a relevé le défi Artemis Trident avec enthousiasme, impatient d’éprouver le savoir-faire français, acquis davantage sur les fonds chaotiques de la mer d’Iroise que sur les fonds sablonneux du golfe. Depuis les principes généraux jusqu’aux procédures les plus techniques, chaque action, menée en parallèle par chacun des chasseurs de mines engagés, a été évaluée et comparée avec précision. Par ailleurs, les riches échanges entre participants ont activement participé à la définition d’un socle de connaissances techniques communes, premier pas vers l’intégration en cas d’engagement multinational. ».

 

1 Autonomous Unmanned Vehicule

Artemis Trident 2013 : coup d'envoi d'une coopération future
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