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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:45
Al-Qaïda au Maghreb islamique annonce le ralliement des Mourabitoune

 

04 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé le ralliement du groupe Al-Mourabitoune et revendiqué conjointement la prise d'otages de novembre à Bamako, selon un message audio diffusé vendredi sur de sites jihadistes.

 

Dans cet enregistrement, l'Algérien Abdelmalek Droukdel annonce à la nation musulmane le ralliement des lions d'Al-Mourabitoune à l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour faire alliance contre la France croisée.

 

Cette alliance des jihadistes des deux groupes s'est concrétisée lorsque deux martyrs ont signé par le sang cette unité en attaquant l'hôtel Radisson en plein coeur de la capitale de l'ennemi à Bamako, indique Droukdel, évoquant la prise d'otages qui a fait 20 morts dans la capitale malienne le 20 novembre.

 

Dan un message audio diffusé par SITE, un centre américain de surveillance des sites islamistes, Al-Mourabitoune a confirmé avoir rallié l'Aqmi et souligné la nécessité d'unifier les rangs des jihadistes.

 

S'adressant par ailleurs à la France, le chef de l'Aqmi a affirmé que les attentats de Paris qui ont fait 130 morts le 13 novembre --revendiqués par le groupe Etat islamique-- étaient le prix à payer pour les crimes commis par ses gouvernements (successifs) et son armée.

 

Le groupe Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar avait revendiqué la prise d'otages de Bamako le 20 novembre, dans un document sonore diffusé par la chaîne qatarie Al-Jazeera.

 

Nous les Mourabitoune, avec la participation de nos frères (...) d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, revendiquons l'opération de prise d'otages à l'hôtel Radisson, avait-il indiqué.

 

En mai dernier, Mokhtar Belmokhtar, un des chefs jihadistes les plus redoutés du Sahel, avait réaffirmé la loyauté de son groupe au réseau Al-Qaïda et démenti l'allégeance à l'EI proclamée par un autre dirigeant des Al-Mourabitoune.

 

Belmokhtar milite pour une grande coalition avec les jihadistes du Niger, du Tchad et de Libye. Donné plusieurs fois pour mort, notamment en juin dernier et en avril 2013, son décès a chaque fois été démenti.

 

Un groupe jihadiste du centre du Mali, Le Front de libération du Macina (FLM), avait également revendiqué l'attaque de Bamako.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:45
BSS : libération d’otages à Bamako

 

20/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le vendredi 20 novembre 2015 au Mali, les forces spéciales françaises engagées en appui des forces maliennes ont contribué à la libération de 170 personnes prises en otage par 2 terroristes dans l’hôtel Radisson Blu à Bamako. Les terroristes ont été tués et les otages ont été libérés.

 

Vers 09h30 (heure de Paris), des terroristes lourdement armés de fusil d’assaut AK47 pénètrent enforce dans l’hôtel. Ils prennent en otage 170 personnes (dont une quinzaine de français – 12 membres de l’équipage d’Air France et du personnel de Thales) et exécutent certains d’entre eux. A la demande de gouvernement malien, l’ordre est donné aux forces spéciales françaises prépositionnées dans la bande sahélo-saharienne (BSS) de rejoindre la zone d’action pour appuyerles forces maliennes. Un groupe d’une quarantaine d’hommes des forces spéciales (FS) se pose à Bamako vers 15h00. Entre temps, les forces de sécurité maliennes investissent l’hôtel et font face à un point de résistance très dur au 3e étage où les terroristes se sont retranchés. Vers 16h30, les militaires français, renforçant les forces maliennes, passent à l’assaut. Ensemble, ils parviennent à réduire le point de résistance et progressent ensuite pièce par pièce et étage par étagepour débusquer les terroristes. Au cours de la progression, 2 terroristes sont tués et les otages libérés. Les otages sont ensuite évacués de l’hôtel et mis en sécurité. Au cours de cette action, particulièrement dangereuse, deux opérateurs des forces spéciales françaises ont été très légèrement blessés.

 

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 11:45
Coopération de défense et sécurité dans le G5 : projet prévalidé par les experts à Bamako

 

9 oct 2015 Maliki Diallo - L'Indicateur du Renouveau

 

Au terme de deux jours de réunion à Bamako, les experts du G5 Sahel ont examiné et pré validé le projet de cadre juridique et institutionnel de coopération en matière de défense et de sécurité entre les Etats membres du G5 Sahel.

 

Dans la convention portant création du G5 Sahel, les chefs d’Etas du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ont exprimé leur détermination à conjuguer leurs efforts en vue de faire du Sahel un espace de paix, de prospérité et de concorde.

Ils ont ainsi fait figurer la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans les premières loges de leurs préoccupations, et réaffirmé leur volonté commune de coopérer entre eux pour trouver les solutions harmonieuses aux problèmes touchant la sécurité et au développement dans leurs Etas respectifs.

C’est dans cet objectif que les ministres en charge de la Sécurité avaient décidé lors de leur première conférence tenue à Nouakchott le 21 mai 2014, de créer par anticipation une plateforme régionale de coopération en matière de sécurité afin «de permettre la mise en œuvre d’un réseau intégré d’échange d’informations à caractère opérationnel, et d’offrir un cadre adapté de formation dans les domaines de la sécurité et de la gestion des frontières».

Et c’est lors de la deuxième conférence des mêmes ministres à Niamey au Niger le 14 mai 2015 que l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) s’était proposé pour apporter l’assistance nécessaire au G5 Sahel à travers l’élaboration d’un projet d’accord entre les Etats membre pour l’institutionnalisation de cette plateforme, la définition de son rôle et la détermination de sa place dans l’architecture administrative de  l’organisation.

Cette proposition a été acceptée et consignée dans la déclaration finale de la réunion de Niamey, qui a ainsi donné mandat à l’UNODC pour la réalisation cet objectif.

C’est ainsi sur la base de consultation avec les responsable dans les différents Etats de la région menées par une commission conjointe composée d’experts du G5, et du bureau de l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour le Sahel, l’ONUDC a préparé deux.

Le premier, porte sur l’organisation et le fonctionnement du département Défense et Sécurité. Et le deuxième, sur l’organisation et le fonctionnement de la plateforme de Coopération en matière de sécurité telle qu’elle a été conçue par les ministres en charge de la Sécurité.

C’est l’examen et le pré validation de ses textes qui ont fait l’objet de deux jours de réunion à Bamako entre les experts du G5 Sahel, les 6 et 7 octobre.

Au terme de leurs travaux, les experts ont retenu après discussions et amendements un projet d’accord sur la Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité qui sera transmis au Conseil des ministres pour adoption.

Quant au règlement sur les missions de l’Expert Défense et Sécurité, les experts ont entériné le texte avec des améliorations et suggéré qu’il soit soumis au Conseil des ministres pour adoption lors de sa prochaine réunion.

Les Experts recommandent la tenue de la première réunion du Comité de Défense et de Sécurité conformément à la Déclaration de Niamey du mois de juin 2015.l a tenue d’une réunion conjointe des ministres en charge de la Défense et de la Sécurité du G5 Sahel autour des deux projets de textes pré-validés par le présent atelier.

Le secrétaire général du département de tutelle du G5 Sahel au Mali, ministre de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, félicitant les participants, les a précisé qu’il ne leur reste plus qu’à préparer avec le Secrétariat permanent du G5 Sahel, les conditions de l’adoption desdits textes par les prochaines réunions statutaires du G5 Sahel, puis de leur mise en œuvre.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 11:45
Un suspect de l'attentat de Bamako tué par les Forces Spéciales Maliennes

 

13 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bamako - Les services de renseignements du Mali ont abattu vendredi à Bamako l'un des auteurs présumés de l'attentat du 7 mars, qui a fait cinq morts dans la capitale, a appris l'AFP auprès de leurs forces spéciales.

 

Lors d'un assaut lancé ce vendredi, l'un des auteurs du crime terroriste de samedi dernier a été tué. Il n'a pas voulu se rendre, a déclaré à l'AFP le numéro 2 des forces spéciales, communément appelées sécurité d'Etat.

 

Nous avons localisé l'individu dans un quartier populaire de Bamako. Il est originaire du nord. Il s'était rasé la tête, a indiqué un autre responsable des forces spéciales qui a affirmé avoir participé à l'opération, précisant que le suspect avait la peau claire.

 

C'est l'un des assaillants de samedi. C'est lui qui, à moto, avait lancé une grenade dans la rue du bar-restaurant La Terrasse, a-t-il assuré.

 

Une source hospitalière a indiqué à l'AFP que le corps de l'homme abattu avait été amené à l'hôpital Gabriel Touré, où avaient été soignés les blessés de l'attentat.

 

Appuyées par des policiers de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) et des enquêteurs français et belges arrivés en renfort, les investigations ciblent une dizaine de véritables terroristes organisés, selon des sources proches du dossier.

 

Parmi eux figurent un binational russo-malien, qui n'a pu être localisé, et le chauffeur présumé, qui serait handicapé, a-t-on précisé.

 

Cet attentat à la grenade et à l'arme automatique, le premier à frapper des Occidentaux à Bamako, a fait cinq morts: trois Maliens, un Français et un Belge, et huit blessés, dont deux Suisses, au bar-restaurant La Terrasse et aux alentours de ce haut lieu de la vie nocturne dans la capitale.

 

L'attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui a dit vouloir venger le prophète de l'islam insulté et moqué par l'Occident mécréant, ainsi qu'un de ses chefs tué par l'armée française en décembre dans le nord du Mali.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:45
Bamako, Gao puis Kidal: preuves, s'il en faut encore, que l'insécurité est endémique au Mali


08.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

On se souviendra des déclarations du Français Hervé Ladsous d'octobre dernier sur la situation au Mali. "Ça n'est plus un contexte de maintien de la paix", avait alors reconnu le chef des opérations de maintien de la paix de l'Onu. Effectivement, la situation n'est pas stabilisée au Mali. Dans l'est, les attaques se poursuivent contre les forces françaises (la dernière date du 24 février) et onusiennes (28 tués et 75 blessés en 2014). Le pseudo accord de paix de la semaine dernière n'a rien résolu et samedi matin, un attentat a eu lieu à Bamako.

 

Revendication. Le groupe Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l'attaque de Bamako qui a fait cinq tués (voir ci-dessous l'article de notre correspondant à Bamako paru ce matin dans Dimanche Ouest-France).
"Nous revendiquons la dernière opération de Bamako menée par les vaillants combattants d'Al-Mourabitoune pour venger notre prophète de l'Occident mécréant qui l'a insulté et moqué, et notre frère Ahmed Tilemsi", déclare un porte-parole dans un enregistrement audio diffusé par l'agence privée mauritanienne Al-Akhbar. Tilemsi était un chef du groupe tué par l'armée française en décembre dernier (voir mon post ici).

 

rihouay.jpg

 

Tirs sur Kidal. Ce dimanche matin, la ville de Kidal, dans le nord du Mali, a été, une fois de plus, la cible de tirs d'obus et de roquettes (une trentaine de munitions). La base de la Minusma était visée dans cette attaque. Selon la Minusma, le premier bilan fait état de la mort d'un casque bleu, et de 8 autres soldats blessés. Les tirs ont également atteint des citoyens de Kidal à l’extérieur du camp, 2 morts et 4 blessés seraient à dénombrer.

 

Attaque à Gao. Deux poseurs de bombes présumés ont été lynchés à mort et brûlés samedi par la foule à Gao. "Les deux jeunes avaient posé des bombes non loin de la police fluviale de Gao. Ils voulaient les actionner à distance, quand ils ont été surpris par des habitants de Gao qui les ont brûlés", selon une source policière à Gao. Sur les réseaux sociaux, ont circulé samedi des images des dépouilles présumées des deux Arabes lynchés et brûlés par la foule.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : mission d’expertise sanitaire en appui des autorités maliennes

 

10/02/2015 Sources : État-major des armées

 

De novembre 2014 à janvier 2015, un médecin français a été détaché au Mali pour participer à une évaluation du risque Ebola après la découverte d’une souche dans une clinique de Bamako.

 

Un cas de virus Ebola a été diagnostiqué en novembre 2014, au sein de la clinique Pasteur de Bamako. L'investigation a mis en évidence sept autres cas appartenant à une même chaîne de transmission. Le premier cas, dit « index », était un cas importé de Guinée Conakry, un des trois pays en situation d'épidémie d'Ebola.

 

Face à cette situation, les armées ont décidé de projeter un médecin spécialiste du Centre d'épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA) au sein de la Représentation militaire Barkhane au Mali (RMBM, de novembre 2014 à janvier 2015. Sa mission était double :

- apporter une expertise française

- évaluer le risque réel pour les militaires de la force Barkhane, et les militaires français insérés dans les missions de l’ONU (MINUSMA) et de l’Union européenne (EUTM Mali), et suivre l’évolution de la situation.

 

Après une première phase consacrée à l’évaluation de la situation, le spécialiste français a principalement contribué à la gestion de la chaine de transmission « pasteur » (recherche active de nouveaux cas et suivi des contacts). Il a ensuite ciblé son action sur l’appui à l’élaboration par les spécialistes maliens d’une stratégie nationale visant à anticiper une nouvelle introduction du virus dans le pays. Cette stratégie cible à la fois les capacités de détection des cas d’Ebola par la population, les cordons sanitaires et les soignants (hospitaliers ou communautaires), ainsi que le processus de signalement et d’intervention en cas d’alerte.

 

Ce savoir-faire spécifique, développé par le service de santé des armées, a permis d’appuyer efficacement les autorités maliennes et les acteurs locaux sur le terrain afin de circonscrire rapidement le risque sanitaire.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:45
Barkhane : Cérémonie de rétrocession du camp Damien Boiteux

 

28/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Lundi 27 octobre 2014, s’est déroulée à Bamako une cérémonie marquant symboliquement la rétrocession du camp Damien Boiteux aux autorités maliennes. Cette cérémonie présidée par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane (COMANFOR), a réuni plusieurs personnalités parmi lesquelles M. Gilles Huberson, ambassadeur de France au Mali, le général de division Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées du Mali et le chef d’état-major de l’armée de l’air du Mali, le colonel-major Souleymane Bamba.

 

Avant que le drapeau malien remplace les couleurs françaises sur le mât de pavillon du camp, le général Palasset a réaffirmé dans son ordre du jour la continuité de l’engagement de la France au Mali, désormais incarné par l’opération Barkhane, et rendu hommage à la mémoire du chef de bataillon Damien Boiteux, mort pour la France le 11 janvier 2013, au Mali :nous voici réunis, pour marquer une évolution de la présence militaire française et du camp Damien Boiteux, tournant ainsi une page de l’histoire des hommes de l’opération Serval et de l’opération Barkhane. Cette page que nous tournons ne constitue pas un adieu. Certes, elle marque la fin d’un dispositif visible et important, ici à Bamako. Mais elle manifeste surtout le retour de ce site stratégique sous le contrôle des autorités maliennes. (…) Cependant, soyez assurés que malgré le désengagement de ce camp à Bamako, les liens tissés entre les soldats français et leurs frères d’armes maliens ne s’effaceront pas dans le sable ou dans l’oubli. Un nom symbolise ces liens profonds tissés dans la victoire et la peine partagées, c’est celui de Damien Boiteux. (…) La force Barkhane, quant à elle, poursuit la lutte contre le terrorisme dans le cadre régional des pays de la bande sahélo-saharienne. Elle est déterminée à affaiblir durablement les groupes armés terroristes et à appuyer le renforcement des capacités opérationnelles de ses partenaires, dans le même état d’esprit que Damien Boiteux, aux premiers jours de la reconquête. »

 

Les clés du camp ont été symboliquement remises au colonel Daouda Dembelé, président directeur général des aéroports du Mali, puis la cérémonie s’est conclue par la descente des couleurs françaises et par la levée des couleurs maliennes.

 

 Les opérations de désengagement du camp Damien Boiteux ont débuté à la fin du mois de juillet 2014, lors du transfert du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de l’opération Barkhane à N’Djamena, au Tchad. Ces opérations ont été conduites par le centre opérationnel de désengagement de Bamako, aux ordres du colonel Antoine Olphe-Galliard, qui a compté jusqu’à 150 militaires principalement issus du 2èmeRD-NBC, du 515èmeRT et du 53èmeRT.

 

Malgré cette rétrocession, Barkhane sera toujours présente à Bamako grâce à la représentation militaire Barkhane au Mali (RMBM), crée le 17 juillet dernier et dirigée par le général Francois de Lapresle. Appuyé par une petite équipe, sa mission consiste à être un relais et un coordinateur au profit du COMANFOR en maintenant au quotidien des relations étroites avec l’ambassade de France à Bamako et avec les autorités militaires maliennes et de la MINUSMA.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Cérémonie de rétrocession du camp Damien BoiteuxBarkhane : Cérémonie de rétrocession du camp Damien Boiteux
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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 20:45
Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)

 

05/09/2014 Sources : EMA

 

Avec la création de l’opération Barkhane le 1er août 2014, a débuté la régionalisation des opérations, mais également celle de la logistique. Alors que d’importantes adaptations sont effectuées des sites de la bande sahélo-saharienne (BSS), l’APOD(airport of debarkation) de Bamako a commencé son désengagement total.

 

A la fin juillet 2014, le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Serval, installé à Bamako depuis le début de l’année 2013, a été transféré vers N’Djamena pour devenir le PCIAT de Barkhane. Ce transfert a donné le signal de départ aux opérations de désengagement de l’APOD de Bamako. Pour autant Barkhane sera toujours présente à Bamako grâce à la présence de la RMBM (représentation militaire Barkhane au Mali).

 

Depuis le 24 juillet, les opérations de désengagement de l’APOD de Bamako se succèdent.  Un peu moins de 90 militaires spécialistes en soutien au stationnement, maintenance, soutien du combattant, soutien pétrolier, transit, manutention, finances, effectifs, systèmes d’information et de communications (SIC), et environ 60 militaires de la compagnie de protection composent le centre opérationnel de désengagement (COD). Près de quarante unités de métropole composent la partie logistique de ce COD. L’objectif de restitution de ces emprises est fixé pour début novembre 2014.

 

Restituer le site aux autorités maliennes

 

L’enjeu de cette opération est de désengager l’équivalent de 450 containers logistiques (unité à transporter : UAT) et de redéployer les trois quarts de cette ressource sur le théâtre Barkhane, notamment à Gao et à Niamey. Le quart restant est réacheminé vers la France, via Abidjan.

 

Ainsi par exemple, en matière de soutien de l’homme, il s’agit de reconditionner plus de 100 tentes et matériels de climatisation associés, 1 200 lits, 600 chaises, les installations sanitaires de campagne, 20 000 rations de combat, les centaines de casques et de gilets de protection individuelle, afin de les redistribuer vers les sites de Niamey, Gao, N’Djamena. Le reste devrait rentrer en France via Abidjan.

 

Une partie des travaux d’infrastructure qui ont été réalisés pour l’installation des structures d’hébergement sera laissée à nos partenaires maliens. En effet, aires stabilisées, le réseau d’eau (arrivée et évacuation) du camp, les clôtures d’enceinte et les bâtiments « en dur » (foyer, sanitaires, etc.…) resteront en l’état sur place. L’essentiel des hangars et des containers aménagés du camp seront transférés vers l’emprise de Gao, alors que les bungalows et autres containers seront répartis sur les sites de Gao et de Niamey. La centrale électrique sera également remontée sur le site de Gao. De la même façon, ce sont l’ensemble des matériels tactiques, les moyens de stockage et de distribution du soutien pétrolier, les munitions, les SIC du PCIAT, qui doivent être triés, reconditionnés, empotés puis réexpédiés, par route, bateau ou par avion, en fonction des besoins du théâtre et de la métropole.

 

Suite à la bascule du Groupement tactique opérationnel (GTO) et de ses avions vers Niamey, début août, puis à celle, sur N’Djamena, du KC 135 mi-septembre, les hangars techniques et les SAMD (structures aéromobiles modulaires déployables) du détachement « Air », seront également acheminés vers la plate-forme de Niamey. Cette dernière est devenue le 16 août, la seule plate-forme aéronautique (APOD, Airport of debarkation) du fuseau Ouest de la BSS, zone d’évolution de l’opération Barkhane.

 

Avec 50% de taux de désengagement atteint cette semaine, l’ancien APODde Bamako rentre désormais dans la seconde phase de son désengagement et va resserrer son dispositif sur une zone plus restreinte, pour une fermeture définitive début novembre. Après la bascule de l’unité médicale de théâtre, qui a eu lieu dimanche dernier, cette phase verra entre autres la bascule prochaine de l’UDPS (unité de distribution de produits de santé) sur Niamey.

 

Représentation militaire Barkhane

 

Dès le 17 juillet le général Francois de Lapresle a pris la tête de la représentation militaire Barkhane au Mali. Appuyé par une petite équipe, sa mission consiste à être un relais et un coordinateur au profit du COMANFOR auprès de la force et de ses partenaires. A peine en place, cette représentation a montré toute son importance en jouant un rôle majeur dans la gestion du crash du vol d’Air Algérie. Ainsi le général maintient au quotidien des relations étroites avec l’ambassade de France à Bamako où il est installé, comme avec de nombreux interlocuteurs de haut rang dont les autorités militaires maliennes et de la MINUSMA.

Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)
Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:45
Mali : l’unité médicale de transit de Bamako

 

05/05/2014 Sources : EMA

 

Du 21 au 22 avril 2014, l’unité médicale de transit (UMT) de la force Serval, basée sur le camp Damien Boiteux à Bamako, a réalisé un don important de médicaments et de petits matériels chirurgicaux au profit des enceintes médicales militaires maliennes de Kidal et de Gao ainsi qu’à l’hôpital civil « Mali Gavardo » de Bamako.

 

Durant quatre semaines, l’équipe de l’UMT a trié les produits utilisables, les a conditionnés puis palettisé. Au bilan 320 kg de médicaments et de matériels chirurgicaux (pansements, désinfectants, fil de suture…) ont été acheminés par voie aérienne sur Kidal et Gao, et 600 kg vers l’hôpital « Mali Gavardo » de Bamako.

 

Composée d’une dizaine de militaires, l’UMT de Bamako est issu du Service de Santé des Armées (SSA). Son rôle est d’assurer le transfert et la stabilisation des soldats français avant leur évacuation vers la France. Cette unité a spécialement été mise en place dans le cadre de l’opération Serval, en raison des élongations très importantes du théâtre. L’objectif est de permettre une prise en charge rapide des patients jusqu’à leur évacuation dans un hôpital militaire et en France. L’UMT est donc une structure unique qui peut également prendre en compte les soldats français projetés dans les pays de la région tels que le Tchad ou le Sénégal.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : l’unité médicale de transit de Bamako
Mali : l’unité médicale de transit de Bamako
Mali : l’unité médicale de transit de Bamako
Mali : l’unité médicale de transit de Bamako
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une stèle à la mémoire des sept morts français de l'opération Serval

 

20.01.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a inauguré dimanche une stèle en hommage aux sept soldats français morts au Mali pendant l'opération Serval. Cette stèle est installée à l'ambassade de France à Bamako. JYLD a assisté ce lundi à un défilé militaire marquant le 53e anniversaire de la création de l'armée malienne.

 

A cette occasion, le président Keïta a annoncé la future adoption d’une loi de programmation militaire sur cinq ans pour restructurer les forces armées maliennes divisées entre pro et anti-putschistes puis mises en déroute en 2012 par une offensive de groupes armés dans le nord du pays.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 12:45
Dans la peau d’un chef de détachement de transit interarmées

 

22/11/2013 Sources : EMA

 

Le maréchal des logis Elodie est projetée au Mali depuis le mois de mai 2013. Affectée au 1er régiment du train parachutiste (1er RTP), elle est chef d’équipage livraison par air (LPA). A son arrivée, elle a travaillé au détachement de transit  interarmées (DéTIA) aérien de Bamako en qualité de chef d’équipe transit. Depuis le mois de juillet, elle occupe le poste de chef de DéTIA sur la plateforme opérationnelle désert de Gao.

 

Sur place elle commande cinq militaires. Elle est l’interface entre l’armée de l’air et l’armée de terre pour tout ce qui concerne la gestion des flux logistiques aériens. Elle et son équipe conditionnent le matériel à charger dans les aéronefs, que ce soit dans les avions de transport tactiques ou stratégiques (ATT ou ATS). Elle dispose des engins de manutention permettant de charger les avions dont elle connait les caractéristiques techniques. Son travail, touche à la sureté des vols et demande donc beaucoup de rigueur et de précision. La gestion des volumes, des poids, des dimensions et des effectifs font son quotidien.

 

Son BAC sciences médico-sociales en poche en 2007, elle intègre Saint Maixent en 2010 et effectue son stage de corps de troupe au 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) : « J’ai tout de suite été attirée par la spécialité de livraison par air. (LPA) ».« Mon travail me permet d’être toujours au plus près des avions ». Brevet parachutiste en poche, elle passe sa qualification LPA en 2012. Qualifiée sur Transall, elle a la possibilité d’évoluer dans sa spécialité en obtenant les extensions Casa CN235, Hercules C130, et par la suite A400 M.

 

Afin de parfaire sa formation dans le domaine des troupes aéroportées, elle tentera de devenir chef de groupe de saut en 2014 et pourra par la suite devenir largueur opérationnel (pour procéder au largage de personnel). Cette spécialité parachutiste reste au cœur de ses fonctions : « Quand nous sommes projetés en OPEX en transit aérien, nous sommes toujours en mesure d’effectuer du largage de matériel si les opérations l’exigent. »

 

Au cours de son mandat elle aura traité une moyenne de deux avions et plusieurs tonnes de fret par jour. En période de déploiement ou de relève, ce chiffre peut s’élever jusqu’à cinq ou six avions. Le matériel à conditionner ou charger est varié : véhicules, hélicoptères, groupes électrogènes, vivres etc. De plus elle doit prendre en compte le transport du personnel, en contrôlant qu’effectifs et poids soient conformes à la charge offerte par l’aéronef. « Ce qui me plait dans le travail au transit, c’est que l’on est constamment obligé de se remettre en question. De trouver des solutions pour que tout le fret à transporter arrive au plus vite à destination. C’est un défi de tous les jours ».

Dans la peau d’un chef de détachement de transit interarmées
Dans la peau d’un chef de détachement de transit interarmées
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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 21:45
Mali: nouveau projet d'accord Bamako/rebelles touareg sur la table

15 juin 2013 22h45 Romandie.com (AFP)

 

OUAGADOUGOU - Un nouveau projet d'accord entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, a été mis au point samedi, dont les deux camps doivent discuter dimanche, a-t-on appris auprès des négociateurs.

 

Les parties vont recevoir le document final ce (samedi) soir et chacun va l'analyser cette nuit, et demain (dimanche) tout le monde se retrouvera pour l'examiner ensemble en plénière, a déclaré à quelques journalistes un responsable militaire international.

 

Il s'exprimait à l'issue d'une réunion d'experts militaires de Bamako et des groupes armés touareg, assistés de militaires du Burkina Faso, de la force africaine au Mali (Misma), de la future mission onusienne (Minusma) et de l'opération française Serval.

 

Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les difficiles négociations de Ouagadougou doivent permettre un retour de l'armée malienne à Kidal dans la perspective de l'élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

 

Les experts militaires, qui ont planché toute la journée sur les modalités du redéploiement de l'armée malienne dans la ville de Kidal, se montraient confiants dans l'issue des discussions.

 

Je pense qu'on pourra parapher le texte demain (dimanche) et le signer lundi, a affirmé la source militaire internationale.

 

Je crois que c'est bon, a confirmé l'un des officiers appartenant à la délégation de Bamako.

 

Bientôt le drapeau malien flottera sur Kidal. Il reste les derniers réglages à faire, avait lancé plus tôt l'ancien ministre Tiébilé Dramé, négociateur principal des autorités maliennes, après une nouvelle rencontre avec les mouvements touareg sous l'égide du chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé, accompagné de diplomates qui l'assistent au nom de la communauté internationale.

 

Ca a l'air d'aller, avait jugé de son côté Pierre Buyoya, le chef de la Misma.

 

Les discussions entre les émissaires du pouvoir malien et la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) ont buté ces derniers jours sur les exigences de Bamako, obligeant à renégocier un premier projet d'accord qui avait été accepté par les rebelles touareg.

 

Les désaccords ont porté principalement sur le calendrier et les modalités du retour de l'armée malienne à Kidal et du cantonnement et du désarmement des combattants touareg.

 

Le régime de Bamako a réclamé que le désarmement des rebelles soit réalisé sitôt les soldats maliens revenus à Kidal. Mais les négociateurs internationaux ont fait valoir que ce n'était pas faisable techniquement et ont proposé de commencer par un cantonnement de ces combattants.

 

Les poursuites judiciaires engagées contre des chefs rebelles par la justice malienne ont été aussi une pomme de discorde: Bamako en a refusé durant la semaine la suspension, malgré les demandes formulées par les médiateurs au nom de la paix.

 

Les mouvements armés touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l'opération militaire française Serval contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s'alliant d'abord au MNLA qui avait lancé l'offensive, avant d'évincer ce mouvement dans la région.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:45
Mali: l’accord entre Bamako et les Touareg sur Kidal devrait être finalisé mercredi

Mise à jour 12/06/13 à 10h50 par Jacques N. Godbout 45eNord.ca

 

À Ouagadougou, au Burkina Faso, les rebelles touaregs ont accepté l’accord appuyé par la communauté internationale soumis par le médiateur burkinabé, Blaise Compaoré, et le représentant du gouvernement malien s’est déclaré prêt à le signer moyennant certains amendements.

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Après Tiébilé Dramé, le chef de la délégation malienne aux négociations de Ougadougou, parti mardi consulter son gouvernement sur l’accord proposé par le médiateur burkinabé, le chef de la diplomatie du Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, est parti à son tour aujourd’hui pour Bamako pour arracher l’accord des autorités maliennes au compromis conclu avec les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, rapporte le Figaro.

Le ministre Djibrill Bassolé est parti à bord d’un avion des Nations-Unies pour la capitale malienne où il «s’entretiendra avec le président (malien par intérim) Dioncounda Traoré pour lever les derniers blocages», a indiqué un membre de sa délégation, selon ce que rapporte le quotidien français ce matin.

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L’accord prévoit un retour de l’armée malienne à Kidal, jusque-là refusé par les mouvements armés touaregs par peur d’exactions et de représailles de la part des forces gouvernementales.

Bamako s’est déclaré prêt mardi à signer le projet d’accord si «quelques amendements» y sont apportés qui ne seraient pas «de nature à dénaturer le texte initial», rapporte l’AFP, citant une source gouvernementale malienne qui n’a toutefois pas précisé quelles étaient les modifications souhaitées par le gouvernement malien.

«Je poursuis les consultations à Bamako», a indiqué le chef de la délégation malienne, l’ancien ministre Tiébilé Dramé, selon qui, toutefois, «la poursuite des consultations ne remet en cause ni le processus de Ouagadougou ni la signature d’un accord».

Cet accord créerait «les conditions de sécurité indispensables à la tenue d’élections libres et transparentes» pour le premier tour de la présidentielle, prévue pour le 28 juillet prochain.

Le vice-président du Mouvement national de libération de l’Azawad, Mahamadou Djeri Maiga, le 5 juin 2013 à Ouagadougou (Photo: Archives/Ahmed Ouoba/AFP)

«Le MNLA et le HCUA ( le Mouvement national de libération de l’Azawad et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad) sont pour leur part prêts à signer le document «tel qu’il nous a été donné par la médiation», a déclaré à Ouagadougou le chef de délégation touareg, Mahamadou Djeri Maïga, précisant que les groupes touaregs ne seront pas «un obstacle pour les élections», et assurant leur «disponibilité totale [à ] aller à la paix».

Selon le chef touareg, le désarmement des combattants touaregs n’interviendrait alors qu’après l’élection présidentielle et la signature avec les autorités légitimes issues de ces élections d’une entente «finale» accordant un statut particulier à l’Azawad.

Entre temps, les forces touaregs ne seront pas désarmées, mais plutôt cantonnées avec leurs armes.

En outre, a aussi précisé le chef de la délégation touareg, si l’accord est appliqué «à la lettre» avec les «garde-fous» prévus, «il n’y aura pas de bavure» de l’armée malienne à son retour à Kidal, car elle ne pourra pas «se venger sur les populations civiles», a encore ajouté le chef de la délégation touareg.

Il semblerait en effet qu’en vertu de l’accord l’armée française et la Minusma, la mission des Nations Unies au Mali, dont le déploiement est prévu pour juillet, seront appelées à encadrer les forces maliennes à Kidal pendant le premier tour de la présidentielle, ce qui devrait convenir tout à la fois aux touaregs, qui réclamaient au départ que ce soit la Minusma qui sécurise le dérouelement du scrutin du 28 juillet, et le gouvernement de Bamako, qui tenait, lui, à ce que l’armée et l’administration maliennes soient présentes sur tout le territoire.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, souhaite pour sa part la signature du projet d’accord, a-t-il déclaré mercredi: « »J’ai vu le texte (de l’accord) hier. C’est un bon texte et j’espère, si possible, qu’aujourd’hui même il sera signé», ajoutant «Si c’est le cas, ce sera un succès considérable puisqu’en quelques mois on sera passé d’une situation épouvantable au Mali, [qu'on ]) gagné sur le plan militaire, [jeté] les bases du développement économique et préparé les élections du mois de juillet».

Il ne reste donc plus maintenant qu’à attendre le retour à Ouagadougou de Tiébilé Dramé, le chef de la délégation malienne parti consulter son gouvernement, et qui devrait être de retour ce mercredi dans la capitale burkinabé.

L’importance de l’enjeu

L’importance de la réussite des négociations de Ouagadougou, non seulement pour l’Afrique, la communauté internationale et le Mali, mais aussi pour le chef de la délégation malienne lui-même, donne à penser qu’il est probable qu’il est probable que Bamako signe finalement l’accord à son tour dès demain.

Le refus par le MNLA de la présence de l’armée et de l’administration maliennes dans la ville compromettent la tenue dans tout le pays du premier tour de la présidentielle prévue pour le 28 juillet, alors que les ministres européens des Affaires étrangères ont réaffirmé lundi 27 mai qu’il était essentiel que les élections prévues au Mali puissent se tenir sur l’ensemble du territoire, «y compris dans la région de Kidal et dans les camps de réfugiés».

Dans ce contexte, l’UE avait alors encouragé la Commission Nationale de Dialogue et de Réconciliation à «engager ses travaux dans les meilleurs délais afin d’assurer un dialogue national inclusif ouvert à la fois aux représentants civils et aux représentants des groupes armés non-terroristes et non-criminels qui ont déposé les armes» et le président malien de transition, Dioncounda Traoré, avait récemment affirmé être disposé à dialoguer avec le MNLA en prônant une plus grande décentralisation tout en excluant une autonomie du nord du pays.

Au lieu du dialogue, l’actuel ministre malien des Affaires étrangères, Tièman Coulibaly, avait déclaré que «L’armée va marcher sur Kidal!» et, drôle de prélude à des négociations, l’armée a lancé un assaut et délogé la semaine dernière les rebelles d’Anefis, à une centaine de kilomètres au sud de Kidal.

Toutefois, non seulement une solution politique serait nettement préférable à une intervention militaire, mais pour le chef de la délégation malienne à Ouagadougou, Tiébilé Dramé (ex-ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de transition entre 1991 et 1992 après le renversement du régime de Moussa Traoré par Amadou Toumani Touré et candidat à l’élection présidentielle malienne de 2007), des négociations réussies qui seraient portées à son crédit le placeraient sans doute dans une situation avantageuse sur l’échiquier politique malien.

Tout porte donc à croire que, tel qu’annoncé, Tiébilé Dramé de retour mercredi à Ouagadougou pour parapher l’accord.

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