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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 12:20
Des Casques bleus de la FINUL au sud du Liban. Photo FINUL/Pasqual Gorriz

Des Casques bleus de la FINUL au sud du Liban. Photo FINUL/Pasqual Gorriz

 

1 octobre 2015 – source ONU

 

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé jeudi les Etats membres à prendre les mesures nécessaires pour renforcer les opérations de paix des Nations Unies et à contribuer davantage à leur financement.

« Malgré les progrès rendus possibles par les Nations Unies, nous savons que beaucoup trop de gens continuent de souffrir de la guerre, de l'oppression politique et des violations des droits de l'homme », a déclaré M. Ban lors d'un débat thématique de haut niveau organisé au siège de l'ONU, à New York, en marge du débat général de la 70ème Assemblée générale de l'Organisation.

« Les disputes qui couvaient depuis longtemps ont éclaté au grand jour ; les conflits armés sont d'une durée de plus en plus longue ; la violence fait son apparition dans des endroits considérés pendant longtemps comme stables ; et des extrémistes non étatiques et groupes terroristes ont étendu leur portée », a-t-il regretté.

Le Secrétaire général a rappelé que plus de 128.000 personnes sont actuellement déployées au sein de missions de maintien de la paix ou de missions politiques spéciales de l'ONU, soit plus que jamais auparavant.

« Nos mécanismes pour répondre à l'instabilité et à la fragilité ont atteint leurs limites », a constaté le chef de l'ONU lors de l'évènement, qui portait sur la décision de l'Assemblée générale de commémorer le 70ème anniversaire de l'Organisation sur le thème du maintien de la paix et de la sécurité internationale.

M. Ban a rappelé que des examens fondamentaux sont en cours afin d'évaluer les opérations de maintien de la paix de l'ONU, mais aussi l'architecture de consolidation de la paix de l'Organisation et la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU sur la participation des femmes dans les processus de paix.

« Dans les mois à venir, je présenterai à l'Assemblée générale un plan pour renforcer nos efforts pour prévenir l'extrémisme violent. Le Sommet humanitaire mondiale à Istanbul en mai 2016 sera l'occasion essentielle de renforcer notre effort commun pour sauver des vies et soulager la souffrance.

 

« Et le Programme de développement durable à l'horizon 2030 récemment adopté a des liens étroits avec la paix et la sécurité, y compris son Objectif 16 sur la construction de sociétés inclusives avec des institutions responsables et un accès à la justice », a rappelé le Secrétaire général.

M. Ban a noté l'existence de quatre éléments communs à ces différents évènements : une plus grande importance accordée à la prévention, la médiation et la résolution pacifique des différends et des griefs ; le renforcement de consolidation de la paix, afin de maintenir la paix et prévenir le cycle de la violence dans les sociétés sortant d'un conflit ; la prise en compte des causes des conflits, y compris par une attention accrue accordée aux violations des droits de l'homme, qui sont souvent des signes avant-coureurs d'un conflit à venir ; et l'apport de ressources adaptées.

En conséquence, le Secrétaire général a demandé à la communauté internationale de contribuer financièrement à la prévention des conflits et au financement du Fonds pour la consolidation de la paix.

« Les deux sont chroniquement sous-financés, mais un investissement modeste aujourd'hui peut épargner des interventions beaucoup plus coûteuses demain », a affirmé M. Ban, tout en demandant à l'Assemblée générale de prendre rapidement des mesures en réponse au rapport qu'il lui a remis sur l'avenir des opérations de paix des Nations Unies.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 07:40
Ukraine: Ban Ki-moon préoccupé par le regain de tensions

 

NEW YORK (Nations unies), 19 janvier - RIA Novosti

 

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exprimé sa préoccupation par un regain de tensions dans le sud-est de l'Ukraine, rapporte le service de presse de l'Onu.

"Le secrétaire général de l'Onu est préoccupé par la brusque recrudescence de combats pour le contrôle de l'aéroport de Donetsk dans l'est de l'Ukraine", lit-on dans un communiqué diffusé par les Nations unies dimanche.

Le 18 janvier, les forces gouvernementales ukrainiennes ont intensifié le pilonnage de la ville de Donetsk, capitale de la "république populaire" autoproclamée. Une opération spéciale d'envergure est actuellement en cours dans l'aéroport local. La ville de Gorlovka située à 40 km de Donetsk a été également visée par des tirs d'artillerie.

Selon un bilan actualisé, au moins sept personnes ont trouvé la mort dans les attaques de dimanche et de nombreuses habitations ont été endommagées.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
La menace Boko Haram au centre des débats

 

12.01.2015 BBC Afrique

 

L'archevêque catholique de Jos, au centre du Nigeria, a accusé l'Occident d'ignorer la menace de la secte islamiste, Boko Haram.

 

Ignatius Kaigama a déclaré que la communauté internationale devait montrer plus de détermination pour freiner la progression du groupe au Nigeria.

Les dirigeants du monde entier doivent selon lui faire preuve du même esprit d'unité et d’engagement observé après les récents attentats en France.

Le secrétaire des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a également condamné des violences qualifiées de "perverses” qui ont cours au Nigeria. Il s’est dit consterné par les informations faisant état de centaines de morts dans l’Etat de Borno.

Cet avertissement intervient deux jours après des attaques à la bombe dans lesquels plus de 20 personnes ont trouvé la mort.

 

Suite de l’article

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 07:30
Le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon, visite un tunnel terroriste découvert lors de Bordure Protectrice

 

octobre 14, 2014 Tsahal.fr

 

Aujourd’hui (14/10), accompagné d’officiers hauts gradés de Tsahal, le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon, s’est rendu dans un tunnel terroriste découvert pendant l’Opération Bordure Protectrice de Tsahal, situé au sud d’Israël.

 

Sur place, il lui a été présenté l’analyse sécuritaire de la région et il a rencontré des membres de la Commission d’Enquête de Tsahal qui a suivi l’opération.

 

Le secrétaire général des Nations Unie s’est entretenu avec le commandant des forces de Tsahal positionnées au Nord, le général de division Noam Tibon, le commandant de la division de Gaza, le général de brigade Itai Veruv, et le chef du département de coordination civile du COGAT, le colonel Grisha Ya’akobovich. Lors de la visite du tunnel, ils ont discuté de la stratégie du Hamas qui utilise les infrastructures civiles de Gaza dans le but de mener des attaques contre les civils du sud d’Israël, et des vastes efforts menés par l’organisation terroriste dans la construction du réseau de tunnels d’infiltrations.

 

Les officiers de l’armée israélienne ont également expliqué à M. Ban Ki-Moon comment se sont déroulés les combats terrestres de l’opération et quels ont été les efforts menés par le Génie Militaire israélien pour éliminer la menace des tunnels à Gaza.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:45
Centrafrique : début de l’action militaire et policière de la MINUSCA

Un véhicule blindé marocain de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) (ONU)

 

16 septembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s’est félicité du transfert d’autorité qui a eu lieu entre la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), rapporte le service d’information de l’ONU.

 

L’ONU a ainsi pris lundi le commandement des opérations de maintien de la paix en Centrafrique, succédant à des forces internationales — africaines, européennes et françaises — déjà déployées.

 

La force onusienne, créée en avril par la résolution 2149 du Conseil de sécurité, va déployer dans un premier temps 7.600 hommes (pour la plupart issus des rangs de la Misca) sur le terrain et doit compter 12.000 soldats et policiers à effectif plein.

 

«Ce transfert d’autorité représente la réussite complète du mandat de la MISCA et le commencement de l’action militaire et policière de la MINUSCA en République centrafricaine», a souligné quant à lui le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.

 

Une cérémonie a eu lieu lundi dans la capitale Bangui pour marquer ce transfert d’autorité. Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a assisté à cette cérémonie.

 

«Le Secrétaire général tient à réaffirmer sa préoccupation face aux attaques contre la population civile, qui continuent, particulièrement hors de Bangui, et appelle une nouvelle fois toutes les parties à cesser immédiatement les violences conformément à l’Accord de cessation des hostilités. Il exhorte les principaux acteurs concernés à maintenir leur engagement en faveur d’un processus politique inclusif afin d’assurer le succès complet de la transition du pays », a dit son porte-parole.

 

Les membres du Conseil de sécurité ont également salué le transfert d’autorité entre la MISCA et la MINUSCA, mais, dans une déclaration à la presse, le Conseil a déclaré qu’il restait «très préoccupé par la poursuite des violations des droits de l’homme et du droit humanitaire en République centrafricaine. »

 

Les membres du Conseil ont appelé les autorités de transition à prendre des mesures concrètes en faveur d’un processus de réconciliation nationale et de dialogue politique inclusif garantissant la participation pleine et effective des femmes, rapporte également le service d’information de l’ONU.

 

Ils les ont également appelé à lutter contre l’impunité et à développer une stratégie pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des anciens combattants.

 

Le Conseil a également appelé une nouvelle fois les autorités de transition à accélérer les préparatifs pour l’organisation d’élections présidentielle et législatives inclusives, libres, justes et transparentes qui sont prévues pour février 2015.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 18:20
Traité sur le commerce des armes: un an après, le Canada n’a toujours pas signé

 

3 avril 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Les Nations Unies ont célébré mercredi le premier anniversaire du Traité sur le commerce international des armes, qui avait été adopté l’an dernier par l’Assemblée générale des Nations Unies, et que le Canada tarde toujours à signer et à ratifier de peur de déplaire aux amateurs d’armes.

 

Le Traité sur le commerce international des armes a pour objectif d’instituer les normes communes les plus strictes possibles aux fins de réglementer ou d’améliorer la réglementation du commerce international d’armes classiques. Il veut aussi prévenir et éliminer le commerce illicite de telles armes et d’en empêcher le détournement.

Le 2 avril 2013, l’Assemblée générale avait en effet adopté le premier traité sur le commerce international des armes classiques, ouvrant le traité à la signature à partir du mois de juin de cette année là, à 154 voix pour et trois contre (Syrie, Corée du Nord, Iran).

Mais 23 pays s’étaient abstenus, parmi lesquels certains des principaux exportateurs (Russie, Chine) ou acheteurs de ces armes (Égypte, Inde, Indonésie).

Jusqu’à maintenant, précise le service d’information de l’ONU, le traité a été signé par 118 Etats et 18 États membres ont déposé mercredi les instruments de ratification, ce qui porte le nombre de ratifications à 31.

Chaque pays est libre de signer ou non le traité et de le ratifier, mais il n’entrera en vigueur qu’à partir de la 50e ratification.

Au 2 avril

États qui ont voté «oui» au TCA mais ne l’ont encore ni signé ni ratifié (43 au total):

Afghanistan, Algérie, Andorre, Azerbaïdjan, Bhoutan, Botswana, Brunéi Darussalam, Cameroun, Canada, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Géorgie, Irak, Israël, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Kirghizistan, Liban, Maldives, Maroc, Îles Marshall, Maurice, Micronésie, Monaco, Namibie, Népal, Ouganda, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Saint-Marin, Salomon, Singapour, Somalie, Thaïlande, Timor-Leste, Tonga, Tunisie, Turkménistan et Ukraine.

États qui ont ratifié le TCA au moment de la rédaction de ce communiqué (31 au total)

Albanie, Allemagne, Antigua-et-Barbuda, Bulgarie, Costa Rica, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grenade, Guyana, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Mali, Malte, Mexique, Nigeria, Norvège, Panama, ex-République yougoslave de Macédoine, Roumanie, Royaume-Uni, Salvador, Slovaquie, Slovénie et Trinité-et-Tobago.

Cinq des dix premiers exportateurs l’ont ratifié mercredi

Cinq des dix premiers exportateurs d’armes au monde, soit la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, ont donc déposé leurs dossiers de ratification à l’occasion de cette cérémonie marquant le premier anniversaire mercredi. Les 13 autres États à avoir déposé leurs dossiers de ratification sont la Bulgarie, la Croatie, le Salvador, l’Estonie, la Finlande, la Hongrie, l’Irlande, la Lettonie, Malte, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.

Les États-Unis, premier exportateur mondial d’armes, ont signé le traité mais sa ratification est bloquée par le Sénat américain, dont les membres s’y opposent vivement.

Quant au Canada, pire que les États-Unis, il ne l’a toujours pas signé, encore moins ratifié, bien qu’il ait voté pour le Traité à l’Assemblée générale en avril 2013.

Pour le gouvernement canadien, qui tient beaucoup à la liberté de possession d’armes, il existerait, dit-on, un lien potentiel entre la signature de ce traité et le registre des armes d’épaule au Canada, désormais aboli. le Canada craindrait que la signature et la ratification du Traité n’affecte les propriétaires d’armes au Canada.

Le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, s’est quant à lui dit «très préoccupé par le fait que des civils continuent d’être tués ou mutilés lors d’attaques ciblées ou aveugles avec des armes qui ne devraient pas tomber dans les mains des auteurs de ces attaques»

Le Secrétaire général a salué mercredi ces ratifications. «Cela suscitera davantage d’élan vers les 50 ratifications nécessaires pour l’entrée en vigueur du traité », a-t-il déclaré, appelant tous les États qui ne l’ont pas encore fait à signer et/ou ratifier le traité sans tarder.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:50
Commerce des armes : 18 pays ratifient le traité en même temps

Sur les 118 pays ayant signé le traité à l'ONU, 31 l'ont pour l'instant ratifié.

 

2 avril 2014 Liberation.fr (AFP)

 

Ce traité, qui vise à moraliser le commerce des armes conventionnelles, est le premier en son genre. Il doit être ratifié par 50 Etats au minimum pour être appliqué.

 

Dix-huit pays ont déposé simultanément mercredi leurs instruments de ratification du traité sur le commerce des armes (ATT), au cours d’une cérémonie au siège de l’ONU à New York. Ces pays sont l’Allemagne, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, La France, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, Malte, la Roumanie, le Salvador, la Slovaquie, la Slovénie et le Royaume-Uni. Un an jour pour jour après l’adoption du traité par l’Assemblée générale de l’ONU, le nombre de ratifications passe ainsi à 31 sur les 118 pays ayant signé le texte jusqu’à présent.

 

Ce traité, le premier du genre, doit être ratifié par un minimum de 50 Etats pour entrer en vigueur. «Au rythme actuel des signatures et des ratifications, le traité ATT pourrait entrer en vigueur au deuxième semestre de cette année», a estimé Virginia Gamba, haute représentante adjointe de l’ONU pour le désarmement. Le traité vise à moraliser le commerce international des armes conventionnelles, un marché de plus de 80 milliards de dollars par an. Chaque pays signataire devra évaluer avant toute transaction si les armes vendues risquent d’être utilisées pour contourner un embargo international, violer les droits de l’homme ou être détournées au profit de criminels.

 

Le conflit en Syrie alimenté par un trafic d'armes

 

Les armements couverts vont du pistolet aux avions et navires de guerre, en passant par les missiles. Le texte porte sur tous les transferts internationaux (importation, exportation, transit, courtage), sans toucher aux législations nationales sur l’acquisition et le port d’armes. Les Etats-Unis, principal acteur de ce marché, ont signé le texte après avoir obtenu que les munitions soient traitées à part, avec des contrôles moins complets. La Russie a en revanche fait part de ses réserves sur les critères choisis pour autoriser ou non les transactions. Le Parlement français avait ratifié le traité à l’unanimité en décembre.

 

Dans un message publié mercredi, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a «invité tous les pays qui ne l’ont pas encore fait à signer et ratifier sans délai le traité», fruit de sept ans de négociations. «L’objectif de ce traité est de protéger et de sauver des vies», a souligné Anna Macdonald, représentante de la coalition d’ONG Control Arms qui a lutté pendant des années ans en faveur d’un tel traité. Elle a rappelé que le conflit qui ravage la Syrie depuis trois ans «est alimenté par des transferts d’armes et de munitions de la part d’acteurs extérieurs».

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 23:45
Centrafrique: Ban Ki-moon appelle à une action immédiate

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

GENEVE - Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a appelé lundi à une action immédiate en Centrafrique, lors d'une session spéciale du Conseil des droits de l'Homme à Genève organisée pour nommer un expert indépendant sur ce pays.

 

Ce poste a été attribué à l'issue de la session à l'experte ivoirienne Marie-Thérèse Keita Bocoum, qui a occupé dans le passé le poste de Rapporteur spécial de l'ONU sur le Burundi. Elle a également dirigé les sections des droits de l'Homme du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (Unowa) et de la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Unamid).

 

Je remercie le groupe africain pour avoir pris l'initiative d'organiser la session sur la Centrafrique - une crise aux proportions épiques qui requiert une action immédiate et concertée, a souligné Ban Ki-moon, dans un message lu par le directeur de l'ONU à Genève, Michael Moeller.

 

La RCA (République centrafricaine) s'est effondrée (...), la crainte envahit le pays, a-t-il rappelé.

 

Des forces françaises et africaines interviennent en Centrafrique pour tenter de rétablir l'ordre et une mission européenne doit les rejoindre.

 

Le pays est plongé dans le chaos depuis la prise du pouvoir par les armes en mars 2013 par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka, et des affrontements opposent régulièrement des membres des communautés musulmane et chrétienne.

 

Il y a certes un risque de génocide et ce risque va crescendo si rien n'est fait pour rétablir les attributs d'un État et aider les populations à avoir le minimum, a averti l'ambassadeur centrafricain auprès de l'ONU, Leopold Ismaël Samba.

 

Il faut donc une approche holistique, mieux un plan Marshall si l'on veut sauver ce pays et éviter que la gangrène qui le frappe ne se propage chez les voisins de la sous-région, a-t-il dit.

 

Selon la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, il y a eu des violations des droits de l'homme à grande échelle.

 

Ces violences ont provoqué des déplacements massifs de populations. Près d'un million de personnes ont fui leurs foyers en Centrafrique depuis fin mars 2013. En outre, environ 2,6 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont besoin d'aide humanitaire.

 

Pour Mme Pillay, une réponse plus robuste à cette crise est urgente pour protéger les civils, empêcher d'autres violences, mettre fin à l'impunité et promouvoir la réconciliation.

 

Elle a également souligné que le désarmement des Séléka semble avoir laissé les communautés musulmanes dans une situation de vulnérabilité.

 

Par ailleurs, elle a indiqué que des témoignages allèguent d'une implication de certains soldats de la Fomac/Misca (Force multinationale d'Afrique centrale/Mission internationale de soutien à la Centrafrique) dans le meurtre de civils chrétiens, qui devra faire l'objet d'enquêtes supplémentaires.

 

Forte d'environ 4.400 hommes, la Misca compte un important contingent de soldats tchadiens, régulièrement accusés par la population de complicités avec les ex-Séléka.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Soudan du Sud: pas de contingent supplémentaire de l'ONU (Ban Ki-moon)

 

NEW YORK (Nations unies), 18 décembre - RIA Novosti

 

L'ONU n'envisage pas d'envoyer des troupes supplémentaires dans la capitale sud-soudanaise Djouba en proie à des affrontements entre des groupes armés, a annoncé mercredi aux journalistes le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

 

"Nous y avons déployé la MINUSS [Mission de l'ONU au Soudan du Sud]. Cette question n'est donc pas à l'ordre du jour", a indiqué le secrétaire général.

 

"Nous utilisons toute notre influence politique possible", a-t-il ajouté, soulignant que lui-même et son envoyée spéciale pour le Soudan du Sud Hilde Johnson avaient "consacré à cette question plusieurs jours et nuits".

 

Dans la nuit de dimanche à lundi, des affrontements armés ont éclaté à Djouba, opposant différentes unités des forces armées sud-soudanaise. Le président du pays Salva Kiir a évoqué une tentative de coup d'Etat.

 

Selon des informations non confirmées, les hostilités auraient fait jusqu'à 500 morts. D'après une source au sein des forces armées sud-soudanaises, le conflit entre différentes unités faisant partie de la garde présidentielle résulte des divergences ethniques entre les Nuer et les Dinka, deux principales communautés tribales du pays.

 

A l'heure actuelle, les effectifs de la MINUSS comptent plus de 6.870 personnes. Il s'agit de soldats népalais, cambodgiens et indiens, ainsi que d'ingénieurs militaires japonais et sud-coréens.

 

Des combats meurtriers éclatent régulièrement entre diverses tribus peuplant le Soudan du Sud qui a accédé en 2011 à l'indépendance vis-à-vis de Khartoum.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:45
Libye: l'ONU envoie une unité spéciale pour protéger ses installations

 

29 novembre 2013 Par RFI

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a donné son feu vert, mercredi 28 novembre, pour l’envoie de 235 hommes en Libye, après une demande du secrétaire général, Ban Ki-moon. Il s’agit d’une unité spéciale pour protéger les infrastructures et le personnel de sa mission dans le pays (Manul). Dans son courrier, Ban Ki-moon explique que le personnel onusien est sous la menace accrue d'attaques en raison des tensions à Tripoli et du manque de forces de sécurité nationales fiables.

 

Selon le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, cette force aura un rôle dissuasif contre les extrémistes hostiles au personnel étranger.

 

Le feu vert du Conseil survient dans un contexte dégradé en Libye, notamment pour les diplomates.

 

Début octobre, l'ambassade de Russie avait évacué son personnel après l'attaque de son bâtiment par des manifestants. Par ailleurs, l'attentat contre la représentation française, en avril, avait entraîné soit un renfort de la sécurité des chancelleries occidentales, soit un retrait partiel.

 

Selon une source onusienne à Tripoli, cette unité était réclamée depuis plusieurs mois comme conséquence du climat général, de la faiblesse des forces libyennes mais aussi de la protection de la Mission d’appuie des Nations unies en Libye, jugée insuffisante. Or, les contraintes budgétaires et administratives avaient retardé le projet.

 

Sur les 235 hommes, la moitié environ seront des gardes armés et les autres gèreront la logistique et l'administration interne.

 

Tous seront cantonnés dans les locaux de la mission à Tripoli pour protéger les infrastructures, les deux cents employés et pour gérer une évacuation éventuelle.

 

A part une bombe lancée contre un convoi l'an dernier, la Manul dit ne pas avoir reçu de menaces récentes.

 

Même si la mission subit régulièrement des dégradations contre ses véhicules ou encore des insultes dans la rue, « C'est la routine pour nous », confie une source.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:45
United States signs Arms Trade Treaty

27 September 2013 defenceWeb

 

Eighteen countries, including the United States, have signed a new treaty regulating international trade in conventional arms on the sidelines of the annual UN General Assembly high-level debate this week.

 

Secretary-General Ban Ki-moon said the total number of signatories was now more than half of all UN Member States.

 

“It is of particular significance that the largest arms exporting country in the world, the United States, is now also among those countries who have committed to a global regulation of the arms trade,” Ban said.

 

Among other provisions, the new treaty – which will enter into force once it receives 50 ratifications – includes a prohibition on the transfer of arms which would be used in the commission of genocide, crimes against humanity and certain war crimes.

 

The treaty was adopted by a vote in the 193-member General Assembly in April after the final UN Conference dedicated to the issue failed to garner consensus on a text. The signatures received so far push the number of signatories to 107, with two more expected.

 

The treaty regulates all conventional arms within the categories of battle tanks, armoured combat vehicles, large-calibre artillery systems, combat aircraft, attack helicopters, warships, missiles and missile launchers and small arms and light weapons.

 

A 2011 study commissioned by the UN High Commissioner for Refugees (UNHCR), entitled “The Global Burden of Armed Violence,” documented that more than half a million people die as a result of armed violence every year, fuelled in many cases by the widespread availability of weapons. Many more suffer horrific injuries and abuses, including rape, while still more are forced from their homes.

 

The Secretary-General believes the newest signings “will contribute to efforts to reduce insecurity and suffering for people on all continents,” his spokesperson said, adding: “He calls upon other countries to follow suit.”

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 22:30
Le rapport de l’ONU déposé ce matin laisse deviner le coupable de l’attaque chimique

Le chef des inspecteurs du l'ONU sur l'attaque chimique du 21 août près de Damas, Åke Sellström, à gauche, remet son rapport au Secrétaire généraldes Nations-Unies, Ban Ki-moon (Paulo Filgueiras/ONU)

 

16/09/2013 45eNord.ca (AFP)

 

 

Les diplomates de l’ONU ont «pesé chaque mot» du rapport que Ban Ki-moon remet lundi à 11h15 (15h15 GMT) au Conseil de sécurité sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie qui pourrait renforcer la pression sur le président Bachar al-Assad.

 

Le secrétaire général des Nations unies a affirmé vendredi que le rapport des experts de l’ONU allait «conclure de manière accablante« à l’utilisation d’armes chimiques dans l’attaque du 21 août dans la banlieue de Damas qui a fait, selon Washington, 1.400 morts, sans en attribuer directement la responsabilité au régime syrien.

En effet, le mandat des experts de l’ONU ne prévoit pas la désignation d’un coupable, identifié par les puissances occidentales comme étant le régime de Bachar al-Assad. Mais des diplomates affirment que les détails compilés dans le rapport vont clairement identifier les responsables et que les soutiens du président syrien vont devoir apporter la preuve de leur innocence.

«La Russie, les Américains, tous les camps, ont exercé une pression sur ce rapport», a confié un responsable de l’ONU à l’AFP, s’exprimant sous couvert de l’anonymat. «Le bureau de Ban Ki-moon a pesé chaque mot. Le message doit montrer combien l’attaque a été sérieuse mais il doit également soutenir l’initiative russo-américaine».

L’accord de Genève annoncé samedi entre les Russes et les Américains sur l’arsenal chimique de Damas doit être traduit dès la semaine prochaine dans une résolution aux Nations unies et il est certain que le rapport des inspecteurs de l’ONU va peser sur cette résolution.

Le 21 août, des inspecteurs de l’ONU se trouvaient en Syrie pour enquêter sur les allégations d’une attaque chimique le 19 mars près d’Alep et sur deux autres lieux restés secrets. Mais l’équipe, menée par le Suédois Ake Sellström, n’a pu arriver que le 28 avril dans la Ghouta orientale, une banlieue de Damas aux mains des rebelles, où s’est produite l’attaque chimique du 21 août.

 

«Quiconque lira le rapport pourra deviner qui a mené l’attaque»

Sur place, les inspecteurs «ont recueilli quantité d’éléments –des prélèvements, des entretiens avec des témoins– et à partir de cela ils pourront reconstituer un récit des événements fondé sur des faits, qui permettra d’éclairer les faits les plus marquants du 21 août», avait déclaré un porte-parole de l’ONU le 29 août.

Les échantillons de cheveux, d’urine, de sang et de terre ont été analysés dans des laboratoires en Finlande, Suède, Allemagne et Suisse, selon l’ONU.

«La commission a eu accès à un nombre très important de preuves», selon un diplomate du Conseil de Sécurité, qui parle sous le couvert de l’anonymat. «Quiconque lira ce rapport pourra deviner qui a mené (l’attaque)».

«Ce n’est pas ce qui compte maintenant», ajoute un autre diplomate. «Ce qui compte maintenant ce sont les négociations pour une résolution de l’ONU sur l’accord de Genève ».

Le rapport des inspecteurs devrait être déterminant dans la résolution qui doit concrétiser l’accord américano-russe. Reste maintenant au Conseil de sécurité à s’entendre sur la délicate question du Chapitre VII de la Charte des Nations unies qui prévoit, en dernier ressort, l’usage de la force contre un Etat qui viole ses obligations internationales.

La Russie , qui s’est systématiquement opposée aux précédentes tentatives de résolution sur la Syrie, a fait savoir qu’elle ne voterait pas un texte prévoyant une intervention armée. Les Occidentaux, eux, refusent l’impunité au régime syrien.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:30
Syrie: une aide militaire extérieure inopérante (Ban Ki-moon)

NEW YORK (Nations unies), 14 juin - RIA Novosti


L'octroi d'une assistance militaire à n'importe quelle partie en conflit syrien n'aidera pas à normaliser la situation dans le pays, a estimé vendredi devant les journalistes le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon.
 
"Des livraisons d'armes à n'importe quelle partie n'aidera pas à régler le conflit. Une solution militaire n'existe pas, seul un règlement politique est acceptable pour ce problème", a déclaré M.Ban, commentant la déclaration de Washington sur son intension d'armer les forces antigouvernementales en Syrie.
 
Le secrétaire général a appelé toutes les parties intéressées à contribuer à la mise en œuvre de l'initiative russo-américaine de convoquer une conférence internationale avec la participation de représentants du gouvernement et de l'opposition syriens.
 
La Maison Blanche a revu les paramètres de son soutien à l'opposition syrienne suite à la publication jeudi de données du renseignement américain attestant que les autorités syriennes auraient utilisé des armes chimiques contre leurs concitoyens. Le président Barack Obama a inclus certains types d'armes dans la liste de l'aide militaire destinée à l'opposition syrienne. 
 
 Damas a qualifié les informations faisant état de l'usage d'armes chimiques par le pouvoir syrien de fabriquées de toutes pièces. Moscou a fait remarquer pour sa part que lesdites informations n'étaient pas confirmées par des faits, et que l'approvisionnement en armes de formations illégales risquait de faire monter en flèche la tension en Syrie.
 
Le conflit entre les autorités et l'opposition en Syrie se poursuit depuis mars 2011. Selon l'Onu, il a déjà fait près de 93.000 morts.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:30
Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Archives//Wolfgang Grebien/ONU)

Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Archives//Wolfgang Grebien/ONU)

13/06/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après les enlèvements de Casques bleus de la FNUOD, la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement sur le plateau du Golan, la détérioration de la situation sécuritaire dans cette région et la récente décision de l’Autriche de retirer ses observateurs, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, doit lancer un appel pour éviter à la mission d’observation une panne fatale de personnel.

 

Le Secrétaire général appelle les États membres de l’ONU à fournir des observateurs pour la mission de l’ONU il évoque la nécessité d’effectuer des ajustements de l’opération, y compris le renforcement des moyens d’autodéfense des Casques bleus qui ne sont, pour l’instant, armés qu’un simple revolver de service.

 

Ban Ki-moon, a admis ce jeudi que les affrontements récents dans le Golan syrien contribuaient à renforcer les tensions entre la Syrie et Israël et menaçaient la sécurité des civils et du personnel de l’ONU: « Les activités militaires dans la zone de séparation ont le potentiel de faire escalader les tensions entre Israël et la République arabe syrienne et de mettre en danger le cessez-le-feu entre les deux pays » dit-il dans son rapport sur la FNUOD au Conseil de sécurité.


«Toutes activités militaires dans la zone de séparation représentent un risque pour la stabilité du cessez-le-feu et pour la population civile, ainsi que pour les membres du personnel des Nations unies sur le terrain », reconnaît le Secrétaire général.

 

La FNUOD, une des plus vieilles missions de l’ONU, avait été créée en 1974 pour contrôler l’application du cessez-le-feu entre les forces israéliennes et syriennes dans le No Man’s Land situé sur le plateau du Golan après la guerre du Kippour en 1973.

 

La présence des forces armées syriennes dans cette zone, les attaques israéliennes et les menaces des dirigeants syriens d’agir contre Israël dans le Golan occupé, outre constituer des violations graves de l’accord de désengagement de 1974, exposent les Casques bleus de la FNUOD à des risques croissants et de plus en plus difficiles, voire même impossibles à gérer.

 

Mardi dernier, encore deux Casques bleus ont été blessés lors d’affrontements dans la zone, en mai, des Casques bleus avaient été enlevés puis relâchés, plusieurs dépôts d’armes de l’ONU ont été endommagés, détruits ou pillés.

 

«Je compte sur les deux pays [Israël et la Syrie] pour prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et assurer la sécurité des observateurs de la FNUOD, ainsi que pour assurer la liberté de mouvement des Casques bleus dans l’ensemble de la zone des opérations »,écrit Ban Ki-moon dans son rapport, soulignant que « Pour sa part, l’ONU fera tout pour assurer que le cessez-le-feu entre Israël et la République arabe syrienne continue de tenir».

 

Malgré toutes ses difficultés, Israël et la Syrie ont donné leur accord à la prorogation de la mission:«Dans le contexte actuel, je considère que la présence de la FNUOD est essentielle. Je recommande donc au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la force pour une période de six mois, jusqu’au 31 décembre 2013», indique le Secrétaire général en soulignant que les gouvernements israélien et syrien ont donné leur accord à la prorogation.

 

À lire aussi:

Des observateurs de l’ONU se retirent du plateau du Golan>>

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