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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:45
Construction d'un pont Bailey à Bangui


20 mars 2015 Forces Françaises

 

Avec des sapeurs centrafricains, les militaires français du génie ont construit un pont métallique de type « Bailey » pour préserver une liaison indispensable située entre les 2e et 6e arrondissements de Bangui.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
photo Sangaris

photo Sangaris

 

17-03-2015 Par Pierre Pinto et Bertrand Haeckler - RFI

 

Dans la capitale de Centrafrique, la prolifération des armes lors de la crise a notamment pour conséquence une délinquance endémique. Les braquages, en particulier de véhicules, sont quotidiens. Pour lutter contre ce fléau, les policiers de l'ONU et les forces de sécurité intérieures centrafricaines multiplient les actions communes. Actions ciblées de temps en temps pour arrêter des braqueurs ou saisir des armes, mais le plus souvent il s'agit de checkpoints pour mettre la main sur les véhicules volés.

 

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:45
Sangaris : destruction de munitions au Nord de Bangui

 

 

10/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 4 décembre 2014, la force Sangaris a effectué au Nord de Bangui, une nouvelle opération de destruction d’armes et de munitions. Cette action met en lumière le travail constant de désarmement réalisé par les militaires français, après un an de présence en Centrafrique.

 

Réalisée sur PK25 et sur le camp militaire de M’Poko par les experts en explosif du 3e régiment du génie (3e RG), et encadrée par le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie, cette opération a permis de détruire d’importantes quantités de munitions collectées dans le cadre de l’application des mesures de confiance. A cette occasion, les représentants de la MINUSCA, de l’EUFOR et de l’ambassade de France ont été conviés par la force Sangaris à assister à cette destruction.

 

Pour le symbole, c’est le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, qui a déclenché la détonation des quasis 300 kg de matière explosive.

 

La force a ensuite procédé à une destruction d’armes. L’arsenal hétéroclite, récupéré des groupes armés, soit par dépôt spontané, soit par confiscation, se composait d’armes de guerre mais également d’armes artisanales. Suivant une procédure bien codifiée, les armes sont recensées et enregistrées par la prévôté, puis découpées avant d’être ramenées en France à l’état de déchets pour être fondues dans des usines spécialisées.

 

Là encore, cette collecte d’armes résulte de la stricte application des mesures de confiance à tous les individus armés de République centrafricaine, mesures qui contribuent à améliorer la situation sécuritaire du pays et à l’enrayement de la spirale des exactions, permettant ainsi le retour des organisations humanitaires et le déploiement de la force internationale de la MINUSCA.

 

En une année de présence en Centrafrique, ce sont plus de 300 000 munitions et 8 000 armes de toute nature qui ont été recueillies par la  force ; un total de 14 tonnes de munitions  a également été détruit.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : destruction de munitions au Nord de BanguiSangaris : destruction de munitions au Nord de Bangui
Sangaris : destruction de munitions au Nord de Bangui
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:45
Sangaris - Patrouille à Bangui le 10 octobre 2014

Sangaris - Patrouille à Bangui le 10 octobre 2014

 

10/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire s’est dégradée dans la capitale depuis que plusieurs personnes ont été assassinées les 7 et 8 octobre pour des raisons encore difficiles à évaluer, mais qui semblent liées à des tensions interconfessionnelles.

 

Depuis ces événements, des troubles persistent dans Bangui où ont été érigées de nombreuses barricades et où des manifestations à visées politiques sont apparues.

 

Depuis le 7 octobre, Sangaris a réarticulé son dispositif dans Bangui en appui des forces internationales et des forces de sécurité intérieure, afin de contenir les troubles et préserver la liberté de circulation sur l’axe majeur de la capitale.

 

Les forces françaises et internationales font face à l’agressivité de plusieurs groupes armés qui cherchent à envenimer la situation. Les militaires de Sangaris ont ainsi été plusieurs fois pris à partie alors qu’ils cherchaient à démonter les barrages sommaires mis en place par les manifestants ou à l’occasion de leurs patrouilles. Ils ont dû riposter à plusieurs reprises.

 

Par ailleurs, dans l’est du pays, à Dékoa, en fin de matinée, des éléments français sont venus se positionner en protection de la population après que des tirs d’armes légères ont été entendus. Les militaires français ont alors été violemment pris à partie. Ils ont riposté et neutralisé plusieurs individus. La situation est stabilisée mais reste fragile. Sangaris est toujours déployée dans la ville, maintenant le contact avec les autorités locales.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 15:45
Centrafrique: nouveaux heurts à Bangui, la Séléka appelle la présidente à la démission

 

09 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bangui - Les anciens rebelles de la Séléka ont demandé jeudi la démission de la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza, alors que de nouvelles violences intercommunautaires ont fait au moins sept morts depuis mardi à Bangui.

 

L'état-major des forces républicaines ex-Séléka demande purement et simplement que la présidente de transition et son gouvernement démissionnent de leurs fonctions, a déclaré à l'AFP Younous Ngardia, conseiller à l'état-major de l'ancienne rébellion majoritairement musulmane qui avait pris le pouvoir en Centrafrique de mars 2013 à janvier 2014.

 

L'état-major de l'ex-Séléka a été surpris mercredi par la visite de cinq membres du gouvernement venus transmettre le message de la présidente de la République dans lequel elle exige le départ de l'ex-Séléka de Bambari, une ville du centre du pays où des affrontements intercommunautaires ont fait au moins 25 morts la semaine dernière, a-t-il précisé.

 

La coordination des anti-balaka, milices centrafricaines à dominante chrétienne qui s'étaient rendues tristement célèbres pour avoir pourchassé et massacré les musulmans centrafricains après la chute de la Séléka, avait également demandé au début de la semaine la démission de Mme Samba Panza, pour d'autres raisons. Les anti-balaka protestaient notamment contre le retour de soldats tchadiens pour assurer sa protection et la disparition présumée de plusieurs millions de dollars donnés par l'Angola.

 

Les autorités sont accusées d'être incapables de ramener l'ordre à Bangui, où une nouvelle flambée de violences a fait au moins sept morts depuis mardi soir, dont deux tués dans la nuit de mercredi à jeudi, selon la force de l'ONU Minusca.

 

Au moins cinq personnes avaient été tuées et plusieurs blessées dans des violences intercommunautaires survenues mardi et mercredi.

 

Un motard musulman a attaqué des passants à la grenade en pleine rue, tandis qu'au quartier KM5, un jeune conducteur de taxi a été tué par des hommes armés, également musulmans, qui ont incendié des dizaines de maisons, selon une source onusienne.

 

En réaction, des barricades ont été érigées par des individus se réclamant des anti-balaka sur certaines grandes avenues du centre-ville et dans les quartiers nord, leur fief.

 

Nous sommes sur le terrain, et c'est un peu tout le monde qui tire, indiquait jeudi matin une source de la gendarmerie locale. Le calme n'était pas revenu dans l'après-midi.

 

Les autorités de transition n'ont pour l'instant fait aucune déclaration officielle sur ces violences, les plus meurtrières qu'a connues la capitale depuis la fin août, lorsque cinq personnes avaient été tuées au cours d'accrochages entre des soldats européens de l'Eufor-RCA et des hommes armés.

 

La Croix-Rouge centrafricaine a parallèlement fait savoir que ses personnels avaient été la cible de menaces ouvertes et directes, dues à une mauvaise perception de ses activités de récupération des corps des victimes par une partie de la population, qui a ainsi bloqué son action.

 

Elle se déclare encore extrêmement préoccupée par ces menaces, qui l'empêchent de mener ses activités de secours. De ce fait, de nombreuses victimes se retrouvent abandonnées à leur sort dans les quartiers de la capitale, déplore-t-elle.

 

Les menaces doivent cesser. Nous demandons à la population de faciliter le travail des volontaires de la Croix-Rouge, a insisté dans un communiqué Jean-François Sangsue, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la capitale centrafricaine.

 

Si ces menaces continuent, nous serons obligés de cesser toute activité de secours, laissant ainsi de nombreuses victimes livrées à elles-mêmes, a-t-il conclu.

 

Bangui, ravagée depuis un an et demi par de terribles affrontements, exactions et pillages, et vidée de la plupart ses habitants musulmans traqués par les milices anti-balaka, retrouvait un semblant de normalité depuis plusieurs semaines.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:45
Patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui

 

6 septembre 2014 Crédits : EMA / Armée de terre

 

Le caporal Mathieu, occupe le poste de pilotage d'un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) appartenant au groupement tactique interarmes (GTIA) Acier engagé au sein de la force Sangaris, à l'occasion d'une patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place de la MINUSCA.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 07:45
Sangaris : distribution de livres par le GTIA ACIER

 

30/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 22 septembre 2014, les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier de la force Sangaris ont distribué des fournitures et du matériel scolaire aux élèves du complexe scolaire « Notre Dame de Chartres » dans le quartier de Fatima, à Bangui.

 

Le colonel Didier Leurs, commandant le GTIA Acier, ainsi que ses trois commandants d’unité, ont remis une vingtaine de cartons contenant des fournitures scolaires à près de 500 élèves. Ce don a été rendu possible grâce à la générosité du lycée Teyssier de la ville de Bitche avec qui le 16e bataillon de chasseurs (BC), qui arme une partie du GTIA Acier, avait initié cette démarche solidaire.

 

Le GTIA patrouille régulièrement dans ce quartier depuis son déploiement à Bangui en juin dernier, et c’est donc avec beaucoup d’émotion que le chef de corps et ses soldats ont distribué ces fournitures. Sœur Charlotte, directrice de l’établissement scolaire a fait part de sa gratitude à l’égard de la force Sangaris dans son discours. Elle souhaite profiter de la stabilisation de la situation sécuritaire pour permettre, aux élèves restés chez eux, de venir rejoindre l’école qui a  pu récemment rouvrir ses portes.

 

Cet évènement symbolise concrètement l’amélioration des conditions sécuritaires qui permettent aujourd’hui la reprise du service public. Par sa présence quotidienne le GTIA Acier a tissé des liens de confiance avec la population locale, favorisant ainsi le maintien du palier sécuritaire minimal atteint ces derniers mois à Bangui.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : distribution de livres par le GTIA ACIERSangaris : distribution de livres par le GTIA ACIERSangaris : distribution de livres par le GTIA ACIER
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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 12:45
Centrafrique: vives tensions et échanges de tirs à Bangui

 

09 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bangui - Des affrontements et des tirs à l'arme lourde ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier nord de Bangui entre différentes factions des milices anti-balaka, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Les tirs avaient cessé samedi à la mi-journée, mais la situation restait tendue selon des habitants.

 

Ce sont les anti-balaka (milices chrétiennes, ndlr) qui ne nous laissent pas en paix, a expliqué à l'AFP une habitante fuyant le quartier de Boy-Rabe, comme des dizaines d'autres habitants.

 

Depuis hier soir, ils se livrent à des attaques ciblées arme à la main. Les habitants n'osent même pas sortir. Il faut seulement profiter d'une accalmie pour quitter la zone. En tentant de fuir, certains habitants ont été blessés dans des tirs croisés, a-t-elle ajouté.

 

Ces violences surviennent alors que la capitale centrafricaine, ravagée depuis plus d'un an par de terribles affrontements, exactions, traques et pillages, retrouvait un semblant de normalité depuis plusieurs semaines.

 

Il y a une situation de tension qui couve dans le quartier de Boy-rabe où on déplore déjà deux morts parmi les anti-balaka, a déclaré un officier de la force africaine Misca sous couvert d'anonymat.

 

Ils ont été tués dans des conditions qui s'apparentent à des règlements de comptes, a-t-il expliqué.

 

La force Sangaris est déployée aux entrées de Boy-Rabe. Nous veillons aussi pour circonscrire la situation afin que cela ne s'étende pas à d'autres quartiers, a ajouté l'officier de la Misca.

 

Selon des témoignages d'habitants, les affrontements ont opposé des miliciens civils à des anciens soldats des Forces armées centrafricaines, qui avaient été nombreux à rejoindre les milices anti-balaka lorsque les ex-rebelles Séléka, à dominante musulmane, ont renversé le président François Bozizé en 2013.

 

La situation est jugée sérieuse, a confirmé une source militaire française de l'opération Sangaris, avant d'ajouter : On s'est déployé dans le secteur pour que les belligérants ne tirent pas sur la population (...) On parle de deux morts, mais c'est un bilan qui n'est pas encore exhaustif.

 

Fief traditionnel des anti-balaka, Boy-Rabe a été pendant des mois le théâtre de nombreux affrontements entre ces milices chrétiennes réputées proches de l'ancien président Bozizé, et les ex-rebelles Séléka au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : Contrôle de zone à Bangui

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Le 22 juin 2014, après plusieurs incidents survenus dans la nuit, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Acier » s’est déployé tôt le matin au sud de Bangui, dans le quartier du PK9, afin d’y conduire une opération de contrôle de zone et de désarmement d’éléments incontrôlés.

 

Sur ordre du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Sangaris, une compagnie du 16e bataillon de chasseurs du GTIA « Acier » a rapidement été engagée pour contrôler un pont sur un affluent de l’Oubangui, porte d’accès vers le sud de la capitale. Cet axe est soumis à la prédation d’individus malveillants qui rançonnent les populations et entravent leur liberté de circulation.

 

En appui de la MISCA, les soldats français ont investi le pont et organisé des points de contrôle fixes tout en fouillant les maisons environnantes à la recherche d’armement. Un groupe cynophile a également été déployé afin d’appuyer les « chasseurs » dans leur action.

 

Par une manœuvre coordonnée des forces au sol appuyées par des éléments aéromobiles, plusieurs check-points illégaux ont été démontés, des armes saisies ainsi que des « chefs de bandes » identifiés. Ces derniers ont été interpellés par les forces de sécurité intérieure centrafricaines.

 

Le GTIA « Acier » a maintenu une partie de son dispositif des deux côtés du pont jusque dans l’après-midi tandis que des éléments se sont déployés dans les arrondissements alentours afin de prévenir tout débordement.

 

La force Sangaris poursuit l’application des mesures de confiance dans la capitale centrafricaine en appui des forces internationales de l’Union Africaine et de l’Union Européenne.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Sangaris : Contrôle de zone à Bangui
Sangaris : Contrôle de zone à Bangui
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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 08:45
Sangaris : survol de Bangui en Puma

 

26.06.2014 Crédits : EMA / ECPAD

 

Le 7 juin 2014, vers 16h, deux hélicoptères Puma de la force Sangaris survolent Bangui, la capitale de la République centrafricaine, au cours d’une mission de reconnaissance aérienne dans le cadre de la relève d’un SGTIA. Ces missions permettent aux cadres des unités de combat de s’approprier plus rapidement la zone des opérations.

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reportage photos

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Le 8 juin 2014, pour marquer sa volonté de restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain et en application des mesures de confiance, la chef d’état de transition (CET), Madame Catherine Samba-Panza, a appelé la population à déposer ses armes en circulation dans les mairies d'arrondissements de Bangui.

 

Sécurisés par les forces de sécurité intérieures et la MISCA, des points de collecte ont été installés dans tous les arrondissements de Bangui. La force Sangaris, renforcée par un groupe EOD (explosive Ordnance Disposal) finlandais de l’EUFOR, a appuyé cette opération en effectuant la récupération finale de l’armement. Cette action conjointe a démontré la bonne coordination entre l’ensemble des acteurs sécuritaires centrafricains et la communauté internationale, agissant pour le rétablissement d’un niveau de sécurité minimal.

 

A l’issue de la journée, les forces internationales ont acheminé une centaine de grenades anti-personnel, un stock important de munitions de RPG et des milliers de cartouches. La collecte s’est déroulée sans incident et l’ensemble de l’armement saisi a été entreposé sur le site de M’Poko en attendant l’inventaire et le rapport d’expertise des spécialistes des Nations Unies.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : journée de désarmement volontaire à BanguiSangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui
Sangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 18:45
Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Le 17 mai 2014, un détachement du groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie, de la force Sangaris, a effectué une patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui, en République centrafricaine.

 

Les soldats de la force Sangaris veillent, en appui de la MISCA, à l’application des mesures de confiance au rétablissement d’un niveau de sécurité minimal dans la capitale centrafricaine. Pour cela, des patrouilles sont effectuées quotidiennement sur l’ensemble des quartiers de Bangui.

 

Ce jour-là, c’est un détachement, composé de soldats du 13e bataillon de chasseurs alpins (13eBCA), qui a été déployé dans cet arrondissement. Les soldats ont d'abord couvert un ensemble de zone-clé à bord des véhicules de l’avant blindé (VAB) et de transport de troupes (GBC). Les « Alpins » sont ensuite allés à pied au contact des habitants des différents quartiers, afin d’assurer une présence marquée auprès des Banguissois. Les discussions avec les responsables de quartier et des différentes communautés ont permis à l’adjudant Gaëtan d’appréhender les demandes des habitants. Avec le temps, des relations de confiance se sont établies avec les acteurs locaux mais aussi avec la population qui adresse de nombreux signes de sympathie aux soldats français.

 

Après un contrôle de zone inopiné et approfondi, la patrouille a repris sa progression en véhicules vers l'église du quartier Fatima. La section de l’adjudant Gaëtan a achevé sa mission à la tombée de la nuit, en traversant le quartier Boeing. La mission s’est déroulée sans incident. Les efforts combinés de la MISCA et de la force Sangaris ont permis de réduire de manière significative le degré de violence et d’insécurité dans la capitale et de rétablir la vie économique.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de BanguiSangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui
Sangaris: patrouille dans le 5e arrondissement de Bangui
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 19:45
EUFOR RCA en charge de la sécurité à l'aéroport de Bangui

 

Bruxelles, le 30 avril 2014 EEAS ref 140430/02

 

À partir d'aujourd'hui, l’opération EUFOR RCA prend en charge la sécurité et la protection de l’aéroport de Bangui, en relève de la force française Sangaris. Ce transfert d’autorité est intervenu à midi, heure de Bangui, et fait suite à la déclaration par le général Philippe Pontiès, Commandant de l'opération, de la capacité initiale opérationnelle de la force.

 

Ce même jour, les premiers éléments du contingent estonien sont arrivés à Bangui, consolidant ainsi le déploiement européen en République Centrafricaine. La montée en puissance se poursuivra jusqu’au mois de juin pour atteindre la pleine capacité opérationnelle.

 

Lancée par le Conseil de l’Union européenne le 1er avril 2014, cette opération s’inscrit dans le cadre de la résolution 2134 du Conseil de sécurité des Nations Unies et vise, en appui de la force de l’Union Africaine MISCA, à contribuer au rétablissement d’un environnement stable et sécurisé dans la ville de Bangui. Elle permettra par ailleurs aux organisations internationales et non gouvernementales de consolider leur action au profit des populations les plus vulnérables ainsi que la poursuite des projets humanitaires et de développement soutenus par l’Union européenne dans la capitale centrafricaine.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 22:45
Centrafrique: des gendarmes français de l'EUFOR-RCA  à Bangui

Les opérations de la force française Sangaris, engagée en République centrafricaine, se poursuivent alors que commencent à arriver les premiers éléments de la force européenne Eufor-RCA (photo Miguel Medina AFP)

 

10 avril 2014 45eNord.ca (AFP)

 

 

 

Des gendarmes français, éléments précurseurs de la mission européenne en Centrafrique, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, sur fond de violences dans l’intérieur du pays, et dans l’attente du feu vert imminent du Conseil de sécurité pour le déploiement de 12.000 Casques bleus.

 

Par ailleurs, deux soldats français de la force Sangaris ont été légèrement blessés à la jambe mercredi après-midi à Bangui par une grenade lancée par un homme qu’ils contrôlaient, a annoncé à l’AFP le chargé de communication de la force, le colonel François Guillermet.

«Nos soldats contrôlaient un individu ivre, excité, avec une arme blanche, quand il a lancé une grenade. Deux hommes ont été blessés très légèrement à la jambe, il n’y a aucun souci pour eux», a précisé le colonel.

Les gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne Eufor, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, encadrés par des soldats français de l’opération Sangaris, ont constaté des journalistes de l’AFP.

«Il s’agit de leurs premières sorties» dans la capitale centrafricaine, «55 gendarmes sont arrivés», a expliqué le colonel Guillermet.

Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l’opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d’Eufor, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne.

Vêtus d’uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l’armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

L’opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission.

Elle sera notamment chargée de sécuriser l’aéroport et certains quartiers de Bangui, où les tueries de masse ont cessé depuis le début de l’intervention française en décembre, même si les explosions de violence restent courantes.

Parallèlement, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter jeudi une résolution autorisant le déploiement en septembre d’environ 12.000 Casques bleus pour rétablir l’ordre dans le pays, ont indiqué des diplomates.

Le texte prévoit l’envoi de 10.000 soldats et 1.800 policiers censés assurer la relève des 6.000 militaires africains de la Misca, la force de l’Union africaine oeuvrant en Centrafrique au côté des 2.000 militaires français.

Le déploiement effectif de ces Casques bleus est fixé au 15 septembre.

 

Une majorité de civils tués

Le temps presse, selon le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Vingt après le génocide du Rwanda, il avait appelé samedi, au cours d’une visite à Bangui, la communauté internationale à se mobiliser pour empêcher la réédition d’un drame similaire en Centrafrique, livrée à « une épuration ethnico-religieuse ».

Car exactions, pillages et meurtres n’ont pas cessé, surtout en province, et visent principalement la minorité musulmane, malgré le déploiement progressif des forces internationales dans l’ouest et l’est du pays.

Mardi, au moins 30 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées dans des affrontements entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka dans la région de Dékoa, à 300 km au nord de Bangui, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie locale.

«Les anti-balaka ont attaqué tôt le matin les positions des ex-Séléka [...] Mais les ex-Séléka ont fait appel à leurs compagnons d’armes basés à Kaga Bandoro qui sont arrivés dans quatre véhicules pour les appuyer. La plupart des victimes sont des civils fauchés par des balles perdues», a expliqué cette source.

«Les affrontements ont duré plus de quatre heures, faisant fuir les trois quarts des habitants» vers les localités voisines, a-t-elle précisé.

Largement affaiblis par l’intervention de l’armée française, une grande partie des ex-rebelles Séléka, mouvement majoritairement musulman au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014, se sont depuis repliés dans les provinces du nord et de l’est de la Centrafrique, dont beaucoup sont originaires.

Quant aux milices armées «anti-balaka», au départ formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les Séléka sur la population centrafricaine (composée à 80% de chrétiens), elles mènent des attaques répétées contre les anciens rebelles et les civils musulmans, qui fuient le pays en masse.

Selon l’ONU, la proportion des musulmans a chuté de 15% à 2% de la population totale de la Centrafrique depuis le début du conflit il y a un an.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:45
Sangaris : Reprise des activités économiques sur PK5

 

01/04/2014 Sources : EMA

 

Le 29 mars 2014, la force Sangaris a appuyé le redémarrage des activités économiques dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui.

 

Les éléments du groupe tactique interarmes (GTIA) Savoie ont effectué plusieurs patrouilles conjointes avec les militaires de la MISCA tout au long de la journée. Ces patrouilles ont permis la réouverture de certains marchés fermés. Une trentaine de taxis a également pu reprendre son activité, redonnant à la population une liberté de mouvement. Cette relance des activités économiques dans ce quartier particulièrement sensible vise à favoriser la reprise du dialogue entre les communautés.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reprise des activités économiques sur PK5 : photos

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 19:45
RCA: la force militaire européenne va se déployer à Bangui

 

30-03-2014 par RFI

 

Le lancement de la force européenne en République centrafricaine, l'EUFOR RCA, devrait pouvoir se faire dans les tous prochains jours. Selon des sources diplomatiques européennes, les dernières contributions nécessaires ont en effet pu être mobilisées ce vendredi.

L'accouchement aura été difficile. Il aura fallu cinq conférences de génération de forces pour mobiliser quelques centaines d'hommes et des moyens logistiques. Mais finalement l'EUFOR RCA pourra être lancée dans les tout prochains jours. Selon des sources diplomatiques européennes, après l'annonce des derniers engagements, vendredi, le commandant de la force a recommandé ce lancement. Il prévoit une montée progressive du dispositif sur Bangui.

 

→ A (RE)LIRE : Général Philippe Pontiès, commandant de l'EUFOR, Invité Afrique de RFI le mercredi 19 mars 2014.

 

La réunion de vendredi « a permis d’entériner de nouvelles contributions en matière de transport aérien stratégique et d’aide au déploiement de l’opération EUFOR RCA », affirment ces sources européennes. Le détail des nouveaux apports n’est pas encore connu, mais dans un communiqué, l'Allemagne a annoncé qu'elle allait mettre à disposition deux avions de transport Antonov. « Il est de notre responsabilité européenne partagée de mettre en commun toutes les capacités nécessaires », a indiqué le ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.

Selon une source diplomatique, la France a par ailleurs mis plus de troupes à disposition. L'EUFOR RCA viendra en appui des forces françaises de Sangaris et des forces africaines de la Misca pour une durée de six mois, en attendant le déploiement d'une éventuelle mission de maintien de la paix des Nations unies. Elle devra notamment sécuriser l'aéroport et deux arrondissements de la capitale, Bangui.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 13:45
RCA: la tension règne toujours à Bangui

 

25.03.2014 par RFI

 

Depuis samedi la tension ne retombe pas dans la capitale centrafricaine. D'abord circonscrites à certains quartiers des IIIe et IVe arrondissements où vivent reclus des musulmans, harcelés par les anti-balakas, les violences se sont étendues à l'ensemble du nord de la ville. Des violences qui auraient fait une quinzaine de morts en trois jours seulement selon la Croix rouge centrafricaine.

Depuis plusieurs jours, le IIIe arrondissement, en particulier le quartier musulman de PK5, vit sous la pression quasi permanente des anti-balakas. Après plusieurs incursions meurtrières, et malgré les patrouilles de Sangaris et de la Misca, PK5 craint maintenant une entrée en force imminente des miliciens.

Plus à l'est, dans le Ve arrondissement ou subsistent aussi des enclaves musulmanes, les tirs ont résonné tout l'après-midi et durant une bonne partie de la soirée de lundi. Des fusillades qui ont cessé quand la force Sangaris a pris position dans le quartier.

 

Barricades

Dans le IVe arrondissement, bastion anti-balaka, des barricades ont été érigées dans l'après-midi sur les grandes artères en réponse à des tirs des éléments burundais de la Misca, assure un porte-parole anti-balaka. Qui a tiré le premier ? Impossible de le savoir, mais les rafales ont continué des heures durant, en particulier dans les quartiers de Fouh et de Gobongo.

La Misca, accusée de lenteur dans ses réactions, est, en tout cas désormais, aussi une cible. Dimanche soir, deux de ses personnels civils ont été gravement blessés quand leur véhicule est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés « non identifiés » au rond-point de la Réconciliation. Ce même dimanche, deux soldats de la Misca ont été la cible d'une attaque à la grenade alors qu'ils montaient la garde à l'hôpital de l'Amitié. Ils n'ont pas été blessés.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:45
MISCA convoys now getting supplies safely to Bangui

MISCA convoys moving goods to Bangui

 

13 March 2014 defenceWeb

 

The African Union-led International Support Mission in the Central African Republic (CAR) (MISCA) this week completed the escort of another 120 vehicles into Bangui, bringing to 1 205 the number of vehicles safely escorted to the strife-torn country’s capital since mid-December.

 

The heavy duty trucks carrying shipping containers with goods and humanitarian supplies from the Cameroon seaport of Douala to CAR moved along the now secure road linking Garoua Boulai in Cameroon with Bangui.

 

MISCA force commander Brigadier General Martin Tumenta said the road was now “completely secure”.

 

Security for this week’s convoy was provided by MISCA’s Burundi contingent led by Lieutenant Colonel Pontein Hakizimana, who was appreciative of the support given by people in the CAR.

 

“Since our arrival in CAR, the Burundian contingent has been welcomed by the population and I think commanders of other contingents would agree with me the co-operation of the civilian population has greatly facilitated our job of safely escorting these convoys and improving the security situation in the country, particularly in Bangui.

 

“During escort operations of the convoy which arrived this week our forces dismantled four illegal checkpoints and captured several anti-Balaka militiamen who are currently in custody. They will be handed to the CAR authorities, in accordance with international Human Rights and Humanitarian law. Overall, I think the escort operations have been successful,” he said.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 23:45
RCA: au moins un mort pour un convoi

 

18 février, 2014 BBC Afrique

 

Des soldats tchadiens de la force africaine chargés d’escorter un convoi musulman fuyant la capitale centrafricaine ont ouvert le feu sur des civils mardi à proximité de l’aéroport de Bangui.

 

L’accrochage s’est déroulé vers la fin de la journée alors que le convoi de musulmans tentait de fuir des exactions selon l’agence France presse qui décrit le tableau d’un corps étendu sur la chaussée au moment où les soldats tchadiens de la force africaine quittaient les lieux.

 

Les riverains survoltés et armés de machettes ont indiqué qu’une deuxième personne aurait été tuée non loin du lieu de l’impact.

 

Selon un communiqué de la Misca mardi, un convoi de civils escorté par la force africaine a "essuyé une attaque d'éléments armés du groupe dit des anti-balaka" dimanche, entraînant une riposte "en position de légitime défense" dont le bilan "est de 11 assaillants armés neutralisés et 12 civils légèrement blessés".

 

Harcelés, pillés, lynchés au quotidien par la population désormais à majorité chrétienne de la capitale centrafricaine, les musulmans, étrangers comme centrafricains, fuient la ville.

 

Leur exil s'est accéléré depuis que les combattants de l'ex-rébellion Séléka, de majorité musulmane, ont été contraints au cantonnement ou au départ par l'intervention de la force française Sangaris et africaine Misca.

 

Les mouvements de représailles se sont accentués à l'encontre des civils musulmans, assimilés par une partie de la population aux ex-rebelles, qui avaient multiplié pendant des mois les exactions contre les chrétiens lorsqu'ils étaient au pouvoir en 2013.

 

Le passage de ces convois de musulmans est régulièrement l'objet de manifestations et d'injures des riverains, qui n'ont pas hésité début février à lyncher l'un des candidats au départ, tombé du camion sur lequel il était juché.

 

Le président tchadien Idriss Déby a appelé mardi les Nations Unies à fournir "les moyens nécessaires" à une sortie de crise en Centrafrique, où la situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante, en particulier en province.

 

Arguant que les forces françaises et de l'Union africaine, "quelle que soit leur volonté, ne pourront pas remplir correctement la mission" faute d'effectifs, le président tchadien en a appelé à l'ONU pour un retour à la paix en Centrafrique, toujours en proie à des violences intercommunautaires.

 

Mais c'est surtout en province que la situation demeure difficile.

 

Dimanche, un nouvel accrochage entre miliciens anti-balaka et soldats de la Misca a fait 11 morts à la frontière camerounaise.

 

"Il faudra plus d'hommes, plus de moyens (...) et quelle est l'institution qui a les moyens nécessaires pour gérer ce genre de situation ?

 

"Il faut aller vers les Nations Unies pour avoir les moyens nécessaires pour tirer la république centrafricaine vers la sortie de chaos actuel", a plaidé le président tchadien lors d'une conférence de presse.

 

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a également appelé mardi "les États membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que les pays donateurs, à se mobiliser pour mettre immédiatement un terme aux atrocités commises à l'encontre des populations".

 

"L'insuffisance de la réponse internationale actuelle est la preuve accablante de l'abandon pur et simple de la population centrafricaine", souligne MSF.

 

La France avait déployé début décembre 1.600 hommes en Centrafrique, mais ce contingent limité, qui agit officiellement en soutien des 6.000 hommes de la Misca, n'a pas permis de faire cesser les violences entre communautés chrétienne et musulmane.

 

La France a annoncé l'envoi de 400 soldats supplémentaires et l'Union européenne envisage de doubler les effectifs de sa mission Eufor-RCA, pour les faire passer de 500 à 1.000 hommes.

 

A terme, l'ONU envisage de déclencher une véritable opération de maintien de la paix, avec près de 10.000 Casques bleus, mais il faudra obtenir le feu vert de l'Union africaine, pour l'instant réticente, et une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

Alors que la situation humanitaire est dramatique, avec près d'un million de déplacés dans le pays, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué mardi que les soldats français allaient s'efforcer de sécuriser l'axe routier qui relie Bangui à la frontière camerounaise pour acheminer davantage d'aide.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:45
Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Le 5 février 2014, le détachement logistique de la force Sangaris a réalisé une mission de ravitaillement entre Bangui et Yaloké pour soutenir le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) déployé sur place.

 

Au cours de ce trajet de près de 250 kilomètres, le détachement est intervenu à plusieurs reprises au profit de la population.

 

A son arrivée dans le village de Bakere, le 5 février en fin de matinée, le chef de convoi a constaté que plusieurs familles de musulmans regroupées dans une habitation du village étaient menacées par un groupe armé. Le détachement est donc immédiatement intervenu pour désarmer ce groupe en application des mesures de confiance. Les soldats français ont ensuite escorté les familles jusqu’à la ville de Yaloké où elles devaient se rendre.

 

Aux approches du village de Bossemptélé, le convoi est une nouvelle fois intervenu au profit d’une femme blessée et qui demandait assistance. Après avoir soigné cette personne, le convoi a poursuivi sa mission et est arrivé à Yaloké sans incident.

 

Après avoir participé à la sécurisation d’une portion de l’axe principal reliant Bangui au Cameroun, le détachement a pu ravitailler les forces françaises stationnées à Yaloké. Le détachement de la force Sangaris présent sur place protège la population en appui de la MISCA.

Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - YalokéSangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké
Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké
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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 16:45
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui

 

04/02/2014 Sources : EMA

 

Le 3 février 2014, dans Bangui, les soldats de la force Sangaris ont ciblé leur action dans les quartiers de Miskine et de Mustapha, qui ont concentré la majeure partie des tensions ces derniers jours.

 

A 9H00 ce lundi, les soldats français de la force Sangaris ont convergé vers le quartier Miskine et ont créé tout autour un cordon de sécurité, afin d’empêcher les personnes mal intentionnées d’y commettre des exactions. Dés lors, toutes les personnes suspectées de cacher de l’armement ont été fouillées et leurs armes saisies. Ces opérations de désarmement se sont conduites sans heurts.

 

Dans un autre secteur, des éléments à pied appuyés par les véhicules blindés ont patrouillé dans les ruelles du quartier, dissuadant ainsi toute tentative de pillage.

 

Les unités de la force Sangaris ont ensuite poursuivi leur action vers Mustapha, quartier qui était en proie aux pillages à leur arrivée. Les soldats sont immédiatement descendus de leur blindé pour intervenir, faisant immédiatement fuir les pillards.

 

L'opération menée dans ces deux quartiers a permis, outre l'arrêt des pillages, de poursuivre le contrôle de l’application des mesures de confiance et de réaffirmer l’objectif très clair de la force Sangaris : ramener un niveau de sécurité minimale dans les rues de la capitale centrafricaine.

Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 18:14
Bangui: une dizaine de Séléka tués mardi par l'armée française

 

 

29 janvier 2014 16h54 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Une dizaine de combattants Séléka ont été tués mardi matin à Bangui par des soldats français lors d'un accrochage devant le camp militaire RDOT, où sont cantonnés les ex-rebelles, a-t-on appris mercredi de source diplomatique.

 

Des soldats français ont été visés par des tirs devant le camp et ont répliqué en utilisant notamment les blindés légers Sagaie, équipés d'un canon de 90 mm, pour neutraliser les tireurs. Les militaires ont fait une dizaine de morts dans les rangs des combattants Séléka, a expliqué à l'AFP sous couvert d'anonymat cette source.

 

Mardi, le lieutenant-colonel français Thomas Mollard avait indiqué à la presse que des soldats français avaient été pris à partie par des individus armés non identifiés et avaient dû riposter aux abords du camp RDOT. L'officier avait ajouté qu'il n'y a avait pas eu de pertes côté français.

 

Depuis lundi, les deux principaux camps de cantonnement d'ex-rebelles Séléka, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013 en Centrafrique, ont été évacués et les combattants regroupés au camp RDOT, situé à la sortie nord de la ville.

 

Selon des sources militaires, environ un millier de combattants Séléka se trouvaient mercredi dans ce camp. Mercredi matin, un seul blindé français était en position devant le camp dont les abords étaient calmes, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné mardi son feu vert à l'engagement d'une force européenne en Centrafrique, pour aider les troupes françaises et africaines de la Misca à ramener le calme à Bangui, où des violences quasi quotidiennes opposent chrétiens et musulmans sur fonds de pillages.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une force militaire européenne va être envoyée en Centrafrique

 

20/01/2014 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé aujourd'hui le lancement d'une opération militaire de l'Union européenne en Centrafrique, en appui aux forces africaine et française, selon une source officielle.

 

Le nombre de soldats européens pourrait être compris entre 500 et 1000, pour aider les forces africaine et française présentes dans le pays à sécuriser Bangui, notamment la zone de l'aéroport.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
Centrafrique: accrochage entre Séléka et armée française à Bangui

 

22 déc 2013 – maliactu.net

 

Trois combattants de l’ex-rébellion Séléka ont été tués dimanche au cours d’une opération de désarmement dans un quartier nord de Bangui, suscitant des manifestations d’hostilités de musulmans contre l’intervention militaire française.

 

Après une nuit ponctuée de tirs dans plusieurs quartiers, les soldats français, appuyés par des éléments de la force africaine (Misca), ont mené à l’aube une opération de désarmement dans le quartier de Yangato, proche de l’aéroport, selon des habitants.

 

Cette opération visait en particulier un groupe d’ex-Séléka (coalition de groupes armés musulmans au pouvoir depuis mars 2013) implanté sur place dans la partie musulmane du quartier, qui se revendique du pouvoir mais refuse d’être désarmé et cantonné.

 

Selon des résidents musulmans, un accrochage a opposé soldats français et ex-Séléka, coûtant la vie à trois combattants de l’ex-rébellion et en blessant plusieurs autres. L’incident n’a pas été confirmé de source militaire française. Interrogé à Paris, l’état-major français a refusé de répondre dans l’immédiat.

 

Dans l’après-midi, et suite à ces évènements, le chef de l’une des factions de la Séléka, Abacar Sabone, a accusé l’armée française d’avoir provoqué l’incident en ouvrant le feu sans sommation.

 

Les trois ex-rebelles ont été tués « alors qu’ils étaient armés, certes, mais ils n’avaient montré aucun hostilité envers les Français et n’ont pas fait usage de leurs armes », a affirmé M. Sabone, qui a accusé les Français d’être « partisans » dans leurs opérations de désarmement des groupes armés.

 

Suite à l’accrochage, des dizaines de manifestants musulmans pro-Séléka ont bloqué avec des pierres et des pneus l’avenue des Martyrs pour protester contre la présence des Français, a constaté l’AFP.

 

Ils ont dénoncé le désarmement en cours dans la capitale, qui, selon eux, laisse les musulmans à la merci de la vindicte populaire et des milices chrétiennes d’auto-défense « anti-balaka ».

 

« Nous ne voulons pas la France! »

 

« Nous ne voulons pas la France! Nous ne voulons pas l’opération Sangaris! La France est venue pour déstabiliser notre pays », criait l’un des protestataires à l’adresse des journalistes présents.

 

« C’est une opération sanguinaire, ils (les soldats français) veulent nous diviser, nous, Centrafricains. Ils nous imposent leur volonté pour nous faire tuer tous les jours. Qu’ils arrêtent! », vociférait un autre.

 

Des policiers congolais de la Misca ont tiré en l’air et fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, toujours selon des témoins. La situation était tendue dans le secteur, survolé à intervalles réguliers par un hélicoptère français.

 

Ailleurs dans la ville, la situation était apparemment calme, avec une activité plutôt au ralenti en ce jour de repos hebdomadaire. L’armée française et les forces de la Misca poursuivaient leurs patrouilles dans les rues.

 

Dans les paroisses et les temples, où l’on notait une forte affluence, le ton était à l’apaisement, aux appels à l’unité et à la réconciliation dans les sermons dominicaux. Principale nouvelle du jour: l’annonce que la messe du réveillon de Noël aura lieu de jour, vers 15H00, pour cause de couvre-feu.

 

Samedi soir, des détonations et des échanges de tirs avaient résonné pendant près d’une heure en provenance des quartiers PK12 et PK5, dans le nord de la ville.

 

Près d’un millier de personnes ont été tuées depuis le 5 décembre à Bangui et en province dans des violences entre chrétiens et musulmans, selon Amnesty International. La plupart des victimes ont été tuées dans des représailles de la Séléka, mais également dans les attaques et atrocités des milices anti-balaka.

 

Ces violences ont précipité l’intervention militaire de la France, qui tente depuis lors de désarmer les belligérants et opère en appui à la Misca, forte de 3.700 militaires.

 

Après un répit de quelques jours, les incidents ont repris depuis jeudi soir, éclatant de façon intermittente dans plusieurs quartiers où les tensions intercommunautaires restent vives.

 

La situation est extrêmement volatile dans la capitale centrafricaine, avec la psychose d’incursion de milices et groupes armés, une haine confessionnelle omniprésente et d’innombrables rumeurs qui courent les quartiers, où beaucoup craignent un nouvel embrasement.

 

Avec 1.600 hommes dans tout le pays, dont un millier à Bangui, l’armée française a neutralisé en priorité les combattants de l’ex-Séléka, aujourd’hui pour la plupart désarmés et cantonnés. Ces ex-rebelles venus du nord de la RCA, parmi lesquels des mercenaires tchadiens et soudanais, ont fait régner la terreur pendant des mois dans Bangui où ils ont perpétré de nombreuses exactions sur la population très majoritairement chrétienne.

 

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l’action des soldats français, s’estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes « anti-balaka ».

 

Les militaires français, qui ne cessent de réaffirmer leur « impartialité », tentent désormais de désarmer les « anti-balaka » et d’essayer de contenir la soif de vengeance des habitants contre les ex-Séléka et les civils musulmans qui leur sont assimilés.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Sangaris : le CEMA à Bangui (10 dèc 2013)

 

 

13/12/2013 16:35 Sources : EMA

 

Le 10 décembre 2013, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu en Centrafrique au sein de la force Sangaris.

 

Le CEMA s’est rendu en Centrafrique quatre jours après l’engagement de l’opération Sangaris. Ce déplacement avait pour objectif de faire de faire un point de situation des opérations avec le général Francisco Soriano.

 

Présent pour accueillir le Président de la République lors de son étape en Centrafrique, il était à ses côtés lors de l’hommage rendu aux deux soldats tués durant l’accrochage du 9 décembre.

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