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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:45
photo Ministère de la Défense

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07.04.2015 europe1.fr
 

Le général Grégoire de Saint-Quentin, chef du commandement des opérations spéciales, est revenu sur l'opération de l'armée française qui a conduit à la libération de l'otage néerlandais lundi au Mali.

 

Rare dans les médias, le chef du commandement des opérations spéciales (COS), Grégoire de Saint-Quentin, a raconté au micro d'Europe 1 les coulisses de l'opération ayant abouti à la libération de l'otage néerlandais, Sjaak Rijke, lundi dans le nord du Mali.

 

Comment s'est préparée l’opération ? "C'est une grande fierté et une grande satisfaction. L'opération, qui a eu lieu cette nuit, a été précédée d'une phase de renseignement. Il faut savoir que localiser le campement sur lequel l'otage était détenu a été extrêmement long. Ce sont des opérations qui nécessitent énormément de moyens et qui mobilisent notamment la direction du renseignement militaire et de la DGSE. Une fois que nous avons eu une bonne vision de la zone, nous avons déclenché l'action."

 

Comment s'est-elle déroulée ? "Cet otage était détenu dans un endroit extrêmement reculé, loin de tout, au milieu d'une zone désertique. C'est donc une manœuvre extrêmement complexe d'y amener des moyens et des capacités militaires, car il faut rester discret jusqu'à la fin pour avoir la meilleure finesse possible dans l'action. Ceci a donc nécessité un certain nombre de moyens d'infiltration sophistiqués pour amener l'équipe d'assaut au plus près, sans qu'elle soit dévoilée par les preneurs d'otage, qui sont extrêmement déterminés dès lors qu'ils sont menacés."

 

Combien d'hommes mobilisés ? "Une vingtaine d'hommes a été mobilisée pour donner l'opération. Dans cette situation, on cherche à encadrer l'objectif en s'infiltrant le plus discrètement possible sans être dévoilé. C'est ce qu'il s'est passé, même si dans les dernières dizaines de mètres, une équipe de sentinelles des preneurs d'otage a ouvert le feu sur nos hommes, engageant une riposte. Nos hommes ont tué deux preneurs d'otage, deux autres se sont rendus, et l'otage a été libéré. Tout cela s'est passé en quelques secondes.

Il faut leur rendre hommage, car ce sont des opérations très complexes qui mettent en oeuvre énormément de moyens. Il ne s'agit d'ailleurs pas que des moyens des forces spéciales, mais aussi des armées. Il y a finalement peu de pays capables de conduire de telles actions, je crois que nous pouvons en être fiers."

 

Quelle a été la réaction de l'otage ? "L'otage nous est tombé dans les bras, il nous paraît en bonne santé mentale et physique. Il a réussi à garder le cap, malgré 1.224 jours de détention. Il était placé à l'isolement, et n'avait que ses geôliers avec qui dialoguer. Il a un temps été détenu avec le Français Serge Lazarevic."

 

Que sait-on de sa détention ? "Pour l'instant, nous savons encore peu de chose. Mais il nous a dit assez spontanément que ce qui l'avait aidé à tenir, c'est d'avoir tous les jours imaginé refaire sa maison, pierre par pierre et brique par brique. Voire même, quand il le pouvait et avec les matériaux qu'il trouvait dans le désert avec le peu de liberté de mouvement qu'il avait, d'en faire la maquette dans le sable pour se concentrer sur ce qui lui était cher. Il refaisait comme ça sa maison et son jardin, tous les jours, jour après jour."

 

Ces opérations sont-elles dangereuses ? "C'est toujours dangereux. Encore une fois, nous cherchons à protéger la vie de l'otage jusqu'au dernier moment. Nous concevons le risque, et sommes donc conscients d'être exposés à une réaction de l'ennemi."

 

Que sait-on des preneurs d'otage ? "Nous ne savons pas à quel groupe ils appartiennent. Je pense que les différents débriefing, et notamment celui de l'otage, apporteront davantage d'informations. Ils étaient puissamment armés, ils avaient un véhicule pour transporter leur otage et étaient discrètement installés.

D'où l'importance des moyens de renseignement pour pouvoir les trouver. Il faut imaginer que le Nord du Mali fait la taille de la France : cela revient à chercher une aiguille dans une botte de foin si les moyens de renseignement ne sont pas suffisamment étoffés."

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 07:45
photo EMA

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06/04/2015 Sources : État-major des armées  

 

Le 6 avril, les forces spéciales françaises, avec l’appui de la force Barkhane ont conduit une opération dans le Nord-est du Mali qui a permis la libération vers 5H00 ce matin (heure de Paris) d'un otage néerlandais, Sjaak RIJKE, retenu par des groupes terroristes sahéliens depuis son enlèvement à Tombouctou en 2011.

 

Lors de cette intervention délibérée, 2 terroristes ont été neutralisés et 2 autres se sont rendus aux soldats français.

 

L'otage a alors été évacué puis mis en sécurité sur une base française au Mali. Il est actuellement en bonne santé. Cette opération a également permis la récupération d’armes et de matériels.

 

Les forces françaises de l’opération Barkhane, déployées pour appuyer les forces de sécurité des Etats du Sahel et la mission des Nations Unies au Mali, poursuivent la traque des groupes armés terroristes responsables de la déstabilisation de la bande sahélo-saharienne.

 

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 06:45
photo EMA

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02/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 mars 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, le Groupement de transport opérationnel (GTO) basé sur le détachement air (DETAIR) de Niamey au Niger, a réalisé une mission tactique de transport au sein de la bande Sahalo-saharienne. L'objectif de la mission était d’effectuer un « largage gravité » en vivres et matériels au-dessus du Nord Mali, dans la région de Terz, afin de ravitailler des unités du fuseau Ouest de Barkhane stationnées ponctuellement dans cette région.

 

Par ailleurs, la force poursuit l’exploitation du renseignement collecté lors des dernières opérations conduites. Du 28 mars au 2 avril 2015, Barkhane a procédé à des fouilles de points d’intérêt dans la région de Timétrine, à environ 200 km au SO de Tessalit. Ces points d’intérêt ont été identifiés grâce à des renseignements collectés dans le Tigharghar courant mars. Leur investigation, a permis de saisir un stock important d’armement et munitions, incluant près de 15 000 munitions, 450 obus, 10 roquettes de 122mm, mais également 1,4 tonnes de matière explosive (nitrate d’ammonium). Ces caches, qui pourraient dater de plusieurs années, laissent penser qu’elles ne sont pas l’aboutissement de mouvements récents dans la région. Ces opérations permettent à nouveau d’affaiblir les capacités d’action des terroristes.

 

Enfin, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) ont poursuivi quotidiennement leurs patrouilles aux côtés des forces maliennes et de la MINUSMA sur leurs quatre points d’appuis au Mali : ils ont ainsi appuyé une quinzaine de patrouilles cette semaine à Tessalit, Kidal, Ansongo et Tombouctou.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
photo EMA

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30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’opération Barkhane, la cellule achats-marché du détachement Air de Niamey permet d’assurer le renouvellement et l’achat de matériels nécessaires à l’ensemble des unités et du personnel militaire présents au Niger.

 

Directement rattachée à l’antenne de la Direction du Commissariat (DIRCOM) située au Niger, la cellule achats-marchés est composée de quatre sous-officiers (dont trois aviateurs et un maréchal des logis). Elle s’organise autour de deux pôles d’activités : les achats courants auprès du secteur économique local, et le suivi et la rédaction des marchés. Elle gère ainsi l’approvisionnement du quotidien et les prestations de service pour le détachement Air mais aussi pour les sites isolés de Madama et Dirkou.

 

Suite aux différentes demandes des unités opérationnelles concernant diverses fournitures, outillages ou matériels, les membres de la cellule se rendent sur Niamey pour effectuer leurs achats. La cellule peut être amenée à traiter près de 200 demandes par mois. En outre, elle initie de nombreux partenariats avec les entreprises locales, tels que la location de véhicules, le pressing, le matériel de couchages ou encore la collecte de déchets.

 

Ce rôle indispensable qu’assure la cellule achats-marchés permet le maintien opérationnel constant des sites militaires de la force Barkhane  au Niger.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 05:45
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 mars 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, le Groupement de transport opérationnel (GTO) basé sur le détachement air (DETAIR) de Niamey au Niger, a réalisé une mission tactique de transport au sein de la bande Sahalo-saharienne.

 

L'objectif de la mission était d’effectuer un « largage gravité » en vivres et matériels au-dessus du Nord Mali, dans la région de Terz, afin de ravitailler des unités du fuseau Ouest de Barkhane stationnées ponctuellement dans cette région.

 

L’équipage s’est rendu à Gao, où se trouvait l’équipe de largage du 1er Régiment du train parachutiste (RTP). Une réunion s’est tenue entre l’équipage de largage et les personnels en relation avec les troupes au sol qui recevront la livraison, permettant ainsi de rassembler et coordonner toutes les données inhérentes à la mission. La présentation de la zone, le briefing météo, les coordonnées géographiques, les procédures de largage, ou encore la situation tactique de la manœuvre ont été étudiés afin d’anticiper toutes complications pouvant porter atteinte au bon déroulement de la mission. Un avion de transport C160 Transall a ainsi été chargé de près de sept tonnes de vivres et matériels. Après plus d’une heure de vol en haute altitude pour rejoindre la zone concernée, le Transall a effectué sa livraison par air à 125 mètres d’altitude.

 

Ces missions tactiques de transport de moyens logistiques effectuées par le GTO sur les théâtres d’opérations doivent s’affranchir des contraintes de transport en zone d’insécurité. Elles sont déterminantes pour les missions car elles permettent d’assurer le ravitaillement logistique.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Ces dernières semaines ont été marquées par trois opérations majeures, réparties sur l’ensemble de la zone d’opération : une opération à l’ouest du Mali avec les forces armées mauritaniennes (région Ouagadou), une au Nord du Mali (région Tighargar), et une au Nord du Niger avec les forces armées nigériennes (région Madama). L’objectif de ces opérations est d’empêcher les groupes armés terroristes de se réinstaller, et de permettre aux pays partenaires de s’approprier pleinement cette lutte. La dernière en date, dans le massif du Tighargar, a abouti à la destruction d’un millier d’obus, de 4000 munitions et d’un groupe de combattants terroristes. Elle a permis de confirmer qu’il n’existe plus de sanctuaire terroriste dans cette zone, même si le terrain est ponctuellement utilisé à des fins logistiques et d’entraînement.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre
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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 17:45
Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne

Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne

 

26.03.2015 par Thomas Goisque

 

Opération Barkhane. Aux côtés des soldats nigériens, les légionnaires français du 2e REP luttent contre les islamistes aux confins d’un territoire plus vaste que l’Europe. Une traque incessante de la Mauritanie au Tchad en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

 

Au milieu du Sahara non loin des frontières libyenne et algérienne, le vieux fort méhariste de Madama a retrouvé un rôle stratégique tandis que les unités du Génie construisent à quelques encablures une nouvelle Base Opérationnelle Avancée et une piste d’atterrissage en latérite.

 

Un reportage exclusif à découvrir ce week-end dans le Figaro-Magazine et dès aujourd’hui sur le site internet.

 

Accéder directement au reportage

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 15:45
Les officiers français en poste sur la nouvelle BOA de Madama sont invités par le commandant nigérien Ousseini à visiter le vieux fort des méharistes de Madama

Les officiers français en poste sur la nouvelle BOA de Madama sont invités par le commandant nigérien Ousseini à visiter le vieux fort des méharistes de Madama

 

26.03.2015 par Thomas Goisque

 

Opération Barkhane. Aux côtés des soldats nigériens, les légionnaires français du 2e REP luttent contre les islamistes aux confins d’un territoire plus vaste que l’Europe. Une traque incessante de la Mauritanie au Tchad en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

 

Au milieu du Sahara non loin des frontières libyenne et algérienne, le vieux fort méhariste de Madama a retrouvé un rôle stratégique tandis que les unités du Génie construisent à quelques encablures une nouvelle Base Opérationnelle Avancée et une piste d’atterrissage en latérite.

 

Un reportage exclusif à découvrir ce week-end dans le Figaro-Magazine et dès aujourd’hui sur le site internet.

 

Accéder directement au reportage

La 1ere compagnie du 2e REP (Régiment Etranger de Parachutiste) et un peloton du 1e RHP (Régiment de Hussards Parachutiste) au rassemblement du matin à Madama

La 1ere compagnie du 2e REP (Régiment Etranger de Parachutiste) et un peloton du 1e RHP (Régiment de Hussards Parachutiste) au rassemblement du matin à Madama

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 21:45
Drone Reaper. Photo Armée de l'Air

Drone Reaper. Photo Armée de l'Air

 

24/03/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

C'est une première pour l'armée de l'Air. Un drone MQ-9 Reaper a été utilisé pour désigner, au laser, une cible au profit d'une bombe GBU larguée depuis un chasseur français. L'opération a eu lieu dans la bande sahélo saharienne dans le cadre de l'opération Barkhane.

 

Un détachement de l'escadron 1/33 « Belfort » comprenant deux drones Reaper et deux drones Harfang est actuellement déployé à Niamey en soutien de l'opération Barkhane. Un troisième drone Reaper a été commandé et devrait venir renforcer l'opération Barkhane au mois d'avril. Jusqu'à présent, ces drones étaient principalement utilisés pour des missions de renseignement. Le groupement « chasse » de Barkhane comprend trois (et bientôt quatre) Rafale et trois Mirage 2000D.

 

Suite de l’article

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:58
Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

 

23.03.2015 3e Régiment de Hussards

Dans le cadre de sa mise en condition avant projection pour l'opération Barkhane à l'été, le 3e escadron du 3ème Régiment de Hussards a mené une campagne de tir sur ERC-90 Sagaie début mars 2015.

 

Reportage photos Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

 

 

MCP Barkhane pour le 3e Régiment de Hussards

 

Rotation au CENTAC à Mailly-le camp (mars 2015)

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:45
Depuis N'Djamena, départ en mission de reconnaissance à bord d'un Rafale - opération Barkhane


23 mars 2015 Ministère de la Défense

 

Depuis N'Djamena, départ en mission de reconnaissance à bord d'un Rafale dans le cadre de l'opération Barkhane (février 2015)

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 13:45
photo EMA (Archives)

photo EMA (Archives)

 

23-03-2015 par RFI

 

Un civil malien a été tué et décapité il y a quelques jours dans la région de Tombouctou dans le nord-ouest du pays. Il était accusé par ses assassins d'être un informateur des forces françaises.

 

L’homme accusé d’être un informateur des forces françaises de l’opération Barkhane serait âgé de 39 ans. Ce civil malien a dans un premier temps été enlevé, puis conduit à 120 kilomètres au nord de Tombouctou.

 

Suite de l'article

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:55
Echanges entre le CEMA et l’ambassadeur britannique

 

20/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 18 mars 2015, le général Pierre de Villiers a reçu Sir Peter Ricketts, ambassadeur du Royaume-Uni en France, pour échanger.

 

Cette rencontre fait partie du dialogue politico-militaire régulier qu’entretient le général de Villiers avec le partenaire britannique. A cette occasion, ils ont donc échangé sur la situation internationale et évoqué notre relation bilatérale dans le cadre des engagements opérationnels actuels.

 

Le CEMA a rappelé l’importance de la coopération militaire bilatérale franco-britannique dans le cadre des conflits actuels, notamment dans la lutte contre le terrorisme au Levant, où les forces armées de nos deux pays sont engagés au sein de la coalition contre Daech. A ce titre, le général de Villiers a salué l’engagement de la frégate britannique HMS Kent dans le golfe arabo-persique, en escorte du porte-avion Charles de Gaulle actuellement déployé dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Le CEMA et Sir Peter Ricketts ont également évoqué la lutte contre les groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne. Ils ont notamment confirmé la nécessité d’appréhender la menace terroriste dans cette région de façon globale et coordonnée.

 

Sur le volet capacitaire, le général de Villiers et l’ambassadeur britannique se sont félicités des avancées réalisées dans le domaine de la mutualisation du soutien de l’A400 M.  Ils se sont également entretenus sur l’exercice de poste de commandement Griffin Rise organisé en juin prochain en France, et qui constitue une étape majeure de la montée en puissance d’une force expéditionnaire conjointe (Combined Joint Expeditionary Force – CJEF) à l’horizon 2016.

 

Cet entretien a permis de réaffirmer la force de la relation militaire franco-britannique et la volonté commune de poursuivre les coopérations engagées afin, selon le chef d’état-major des armées que notre coopération continue « d’apporter une véritable plus-value opérationnelle ».

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 13:50
«Sans l’armée française, l’UE serait sans défense»

 

19 mars 2015 lessentiel.lu

 

Au lendemain de l’attaque qui a fait au moins 19 morts à Tunis, le président de la Commission européenne a salué le rôle de la France qui assurait quasiment seule la défense de l’Union européenne.
 

Jean Claude Juncker s’est dit «terrifié, interpellé par le fait que justement cette attaque meurtrière se soit déroulée en Tunisie, berceau du Printemps arabe. «Je voudrais dire à quel point nous sommes tunisiens», a confié le Luxembourgeois à Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, jeudi matin. «Je me suis senti très tunisien». Et quand le journaliste lui demande si l’Europe est consciente du danger, Jean-Claude Juncker rétorque, «l’Europe n’est pas en danger mais en alerte, car nous appuyons notre action sur un cortège de valeurs sûres et certaines», concédant toutefois que ces valeurs étaient menacées.

«Je crois que nous sommes en face d’un risque de guerre polymorphe et donc la menace terroriste doit être prise en compte quand nous discutons des moyens de défense de l’Europe». Il y a quelques jours, il plaidait pour une armée européenne. Une idée qu’il a réaffirmée, «l’armée française sauve très souvent l’honneur de l’Europe», citant le Mali. Et de constater que «sans l’armée française, l’Europe serait sans défense». Pour soulager la France de ses dépenses militaires lourdes, Juncker espère à l'avenir «une prise en charge plus collective de l’effort de défense».

 

«La France est un pays que nous admirons»

Sur le plan économique, Jean-Claude Juncker a par ailleurs indiqué qu’il avait confiance en la France pour résorber son déficit et qu’en tant qu’«amoureux» de la Grèce», «il fallait tout faire pour permettre au pays de sortir de l’impasse». «Les Grecs ont fait beaucoup d’efforts (…) on n’a pas le droit de dire que c’est un peuple de feignants». Au chapitre fiscal, le Luxembourgeois a affiché son soutien aux propositions faites mercredi par le commissaire européen, Pierre Moscovici. «L’équité fiscale est une valeur que nous devons activement rechercher».

Interrogé sur la montée de l’extrême droite en Europe et notamment en France, Jean-Claude Juncker a invité à «engager un dialogue conséquent car l’extrême droite pose parfois de bonnes questions mais donne toujours les mauvaises réponses». «La France pour un Luxembourgeois que je suis est un pays que nous admirons mais pas de loin mais de très près». Avant de conclure qu’il souhaitait que les «forces démocratiques et vertueuses, résolument tournées vers l’avenir, prenant en compte les droits de l’homme, respectant l’autre et ne détestant pas l’étranger continuent de diriger la France».

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 11:45
Barkhane : Point de situation au 19 mars

 

20/03/2015 Sources : État-major des armées

 

La force Barkhane a achevé le 10 mars une opération tripartite de contrôle de zone aux côtés des forces armées maliennes et mauritaniennes dans la région de la forêt d’Ouagadou. Plus de 700 militaires mauritaniens et près de 500 militaires maliens ont ainsi mobilisé leurs efforts dans cette zone aux côtés de la quarantaine de militaires français déployés en appui.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 12:45
Thomas Fessy joins French patrols stepping into the Sahel region's main militant hotspot

Thomas Fessy joins French patrols stepping into the Sahel region's main militant hotspot

 

19 March 2015 by Thomas Fessy – BBC Africa

 

France has set up a military base in Niger, just south of the Libyan border, hoping to cut off trafficking and supply routes, on which militant groups like Islamic State rely to spread their influence around the region, as Thomas Fessy reports.

 

Paratroopers from the Foreign Legion are receiving last-minute instructions before they climb in their armoured vehicles. Engines roaring, they are on the move before the first light. This morning, they will advance through a searing and bitterly cold desert wind. The temperature sinks to 4C (39F) overnight and at 05:30, the mercury of the thermometer has not started to rise. These soldiers' mission is not the easiest; they are searching for clues amidst the emptiness.

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 18:45
Crédits : EMA

Crédits : EMA

 

PARIS, 17 mars  Challenges.fr (Reuters)

 

La France va mettre en place un détachement de liaison et de contact au Cameroun en soutien à la lutte régionale menée contre le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès de l'état-major des armées françaises.

 

"Un détachement de liaison et de contact va être mis en place au Cameroun", a dit à Reuters le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, qui n'a pas souhaité donner plus de détails. "Nous sommes dans une logique de soutien, nous ne sommes pas dans une logique d'intervention militaire armée" au Nigeria, a-t-il rappelé.

 

Ce détachement s'ajoute à celui mis en place fin janvier à Diffa, dans le sud du Niger, qui compte une quinzaine de militaires français chargés de faire remonter du renseignement vers la cellule de coordination et de liaison (CCL) basée à N'Djamena depuis décembre.

 

La France, présente dans la bande sahélo-saharienne via son dispositif antiterroriste Barkhane qui mobilise plus de 3.000 hommes, exclut pour l'heure toute intervention directe dans la lutte contre Boko Haram et se limite à un soutien aux pays de la région, notamment en terme de logistique et de renseignement.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué la semaine dernière que l'opération Barkhane allait être "légèrement" renforcée pour apporter un soutien et un accompagnement aux pays de la région du Lac Tchad.

 

Ce renforcement, dont ni le volume ni l'entrée en vigueur n'ont été précisés, sera effectif le temps que la force multinationale de 10.000 hommes, entérinée par l'Union africaine le 6 mars, entre en action, selon une source militaire française.

 

Cette force, à laquelle le Tchad, le Nigeria, le Cameroun et le Niger, ainsi que le Bénin, se sont d'ores et déjà engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, doit encore être consolidée financièrement par le Conseil de sécurité de l'Onu.

 

La France, qui assure la présidence du Conseil de sécurité en mars, espère l'adoption d'une résolution fin mars-début avril sur ce sujet, selon une source diplomatique française. (Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:45
Operation BARKHANE, at the heart of the cooperation


17 mars 2015 Journal de la Défense (#JDef)

 

Destination Africa. This month, Le Journal de la Défense (#JDef) takes you deep into the desert, to the heart of Operation Barkhane.
We'll begin in N’Djamena, from where every action is planned. We'll see the important role played by logistics and communications in accomplishing the many missions assigned to the forces of Operation Barkhane. They include the air force detachment based at Kossei, with its squadron of Rafales. Then we'll move on to Niger, to see the drones in action. They are vital to allow the forces to manage such a vast zone of operations. Finally, we'll travel to Mali to see Operation Piana at work on the ground, a symbol of cooperation with the Malian armed forces. In the heat and the dust, we will share the day-to-day lives of the men.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 16:55
photo EMA

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16/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 mars 2015, le CEMA a  réuni à l’école militaire les officiers généraux à la tête des organismes et structures interarmées. Devenue semestrielle, cette rencontre lui donne l’occasion de faire le point, avec « ses  commandeurs », sur les grands enjeux liés aux opérations et à la transformation des armées.

 

Au cours de cette journée, le général de Villiers a d’abord tenu à saluer l’engagement opérationnel de nos forces qui, tant sur les théâtres d’opération extérieure que sur le territoire national, font chaque jour preuve de leur engagement au service de la sécurité nationale et de la stabilité dans le monde. Il est ainsi revenu sur les opérations Sangaris, Barkhane et Chammal. Concernant la lutte contre le terrorisme menée au Levant, cinq jours après sa rencontre avec le général Dempsey à bord du porte avion Charles de Gaulle, il a souligné que l’excellence de nos relations avec les Américains au sein de la coalition était « à mettre au crédit de notre interopérabilité et de notre crédibilité opérationnelle ». Dans le cadre l’opération Sentinelle, il a salué les efforts réalisés au sein de chaque zone de défense pour être au rendez-vous de la sécurité des Français.

 

Entouré des chefs d’état-major d’armée, des directeurs de service et de son équipe de commandement, le CEMA a également fait un point sur la transformation des armées. Il a notamment échangé avec ses commandeurs sur les travaux conduits dans le cadre de l’actualisation de la LPM et les autres grand sujets auxquels il attache une attention particulière,  notamment l’évolution du modèle RH et la concertation.

 

Dans un contexte sécuritaire qui demeure tendu, les questions liées à l’actualité ont tenu une place importante, notamment celles liées à nos engagements opérationnels. Le CEMA en a profité pour rappeler que l’unique finalité des armées était de garantir, pour notre pays, la meilleure protection possible.

 

Il a conclu la journée en réaffirmant sa confiance en son équipe de commandement dans la mise en œuvre de la réforme et l’importance qu’il accorde aux forces morales, ainsi qu’aux valeurs de cohésion et d’adaptabilité.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 13:45
Credits EMA

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MARCH 15, 2015 By ERIC SCHMITT - nytimes.com

 

NDJAMENA, Chad — Deep in the Sahara, late at night, a Reaper drone silently tracked a six-vehicle convoy crossing the desert into Niger from Libya. Minutes later, French attack planes and helicopter gunships swooped down on the convoy of Qaeda-backed fighters, turning the militant caravan into smoldering wreckage.

 

The raid last October by French combat aircraft and commandos killed or captured 15 Islamist fighters, and recovered nearly three tons of weapons, including Russian-designed SA-7 shoulder-fired missiles and several hundred anti-tank rockets, all bound for guerrilla operations in Mali, French officials said.

 

The attack also provided a view of an increasingly violent, multifront campaign that France has joined here in the Sahel, a vast area on the southern flank of the Sahara that stretches from Senegal to Chad. The battle is being waged to combat Al Qaeda’s affiliate in North Africa and other Islamist extremists in Mali, and more recently to thwart Boko Haram, a violent militancy that is spilling across from Nigeria to attack Chad, Niger and Cameroon.

 

Last summer, France reorganized its 3,000-member force in West Africa to carry out its counterterrorism fight more effectively in some of the harshest terrain on the planet.

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 12:45
Crédits EMA (Aout 2014)

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12 mars 2015 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

A l’ère de la communication globalisée, le phénomène terroriste suscite une étrange impression. On a beau détourner le regard, le message des terroristes islamistes nous parvient. Malgré nous. Même sans les voir, nous avons tous en tête les égorgements d’otages, les décapitations solennelles, les enfants bondés d’explosifs sacrifiés sur un attentat. Ou encore cet enfant transformé en bourreau abattant hier un arabe israélien. L’effroi, l’objectif premier des terroristes, nous contamine.

 

Et pour cause, la spectacularisation de la violence fait partie de la stratégie même de ces groupes. Ils mêlent sciemment le maniement du sabre et la maîtrise d’internet. Ils jouent délibérément sur des cordes ancestrales, en convoquant le sacré pour justifier des crimes de sang, tout en ayant recours à des procédures modernes et des studios de production de messages vidéo.

 

       Dans ce registre, Daech, l’Etat islamique impressionne particulièrement. Sa stratégie est elle-même duale. Elle consiste à conquérir simultanément des territoires de proximité  par les armes et des adeptes éloignés par internet. Pour nourrir leur légion étrangère de combattants. Pour rallier des groupes islamistes partageant leurs visées.

 

       Ainsi, depuis juin dernier, plusieurs groupes ont fait allégeance au « calife » al-Bagdadi, le maître de Daech. En Egypte, en Libye. Et depuis quelques jours, au Nigéria. Le ralliement de Boko Haram, un mouvement qui depuis près de quinze ans sème la violence dans le Nord du Nigéria,  marque une étape importante.

 

       Car de l’Algérie à la Somalie, un arc de crise s’étire du cœur de l’Afrique. Dans des territoires immenses et économiquement déprimés. Si Daech fédère, dans cet espace, plusieurs groupes terroristes, comme on peut le craindre à présent au nord-Mali, la menace qu’il représente va changer de nature et monter d’un cran.

 

    Daech n’est pas invincible

 

       La création par la France l’an dernier du dispositif « Barkhane » était censée, justement, répondre par une approche régionale à la menace islamiste qui avait justifiée l’intervention au Mali. Si la marque Daech se répand en Afrique, c’est cette stratégie qu’il faudra renforcer. C'est le sens de l'annonce faite hier par le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, d'une légère augmentation du nombre d'hommes impliqués dans le dispositif.

 

       La collaboration du Tchad, du Niger et du Cameroun contre les combattants de Boko Haram, en territoire nigérian, commence à donner ses fruits. Paris, qui préside pour un mois le Conseil de Sécurité, s’active beaucoup aux Nations Unies pour que la force régionale en phase de constitution soit davantage soutenue. Par les pays africains eux-mêmes. Et par les autres puissances occidentales.

 

       Jusqu’ici, Washington et Londres (un peu disparue des radars géostratégiques) ont surtout concentré leur attention sur la Corne de l’Afrique. Les Etats-Unis ont laissé volontiers la France agir seule  au Sahel. Considérant que le danger était pour eux de faible intensité et que c’était à l’Europe de gérer le chaos Libyen.

 

       Le Nigéria, toutefois, est un colosse. Démographique et pétrolier. Si Daech devait y prendre pied, les efforts régionaux ne suffiront pas. Et la France est déjà au maximum de ses possibilités. Avec plus de 8 000 hommes engagés à l’étranger et 10 000 mobilisés dans l’Hexagone.

 

       Daech n’est pas invincible comme le montre la prise hier de Tikrit, en Irak. La lutte contre ce monstre à mille têtes sera longue, certes, mais il faut renverser les armes. Ne pas se faire aveugler par la propagande, et traquer pas à pas ses bases au sol.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 19:45
photo EMA

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12/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 1er au 10 mars 2015, la force Barkhane a participé à une opération tripartite de contrôle de zone aux côtés des forces armées maliennes (FAMa) et mauritaniennes (FARIM) dans la région de la forêt d’Ouagadou.

 

Cette nouvelle opération transfrontalière avait pour objectif de signifier la liberté d’action des forces partenaires dans une zone qui représente un bastion de repli pour les groupes armés terroristes. Plus de 700 militaires mauritaniens et près de 500 militaires maliens ont ainsi mobilisé leurs efforts dans cette zone aux côtés de la quarantaine de militaires français déployés en appui.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 17:55
photo EMA

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12 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France is increasing its West African counter-insurgency force to support regional forces fighting Nigerian Islamist militant group Boko Haram, Defence Minister Jean-Yves Le Drian said on Wednesday.

 

France has headquartered its more than 3,000-strong Sahel counter-insurgency force, Barkhane, in the Chadian capital N'Djamena, some 50 km (30 miles) from the Nigerian border.

 

Until now those troops have largely been tasked with tracking al Qaeda-linked militants spanning across the Sahara from Mauritania in the west and southern Libya in the east.

 

"We will slightly increase the numbers on Barkhane," Le Drian told reporters without giving specific details.

 

He said the troops would provide support to forces fighting around Lake Chad, where Boko Haram has in recent months increasingly threatened regional countries.

 

Cameroon, Chad, Niger and Benin have mobilised forces this year to help Nigeria defeat Boko Haram after it seized territory and staged cross-border attacks.

 

"We do not intend to take part in the fighting," Le Drian said.

 

Paris has, however, already sent about 40 military advisers to Niger's southern border with Nigeria to help coordinate military action by the regional powers fighting Boko Haram and has been operating reconnaissance missions near the Nigerian border and sharing intelligence.

 

It is expected to reduce its 2,000 strong contingent in Central African Republic to deploy more to Barkhane, defence and military sources have said.

 

France, which has the U.N. Security Council presidency in March, is also pushing for a resolution by early April that would back a 10,000-strong African force to fight Boko Haram, providing it crucial financing to carry out operations

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 08:45
(Achives / photo EMA)

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11.03.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Deux militaires français ont été blessés, hier, par une explosion dans le nord-Mali.

 

Leur VAB a été touché, probablement par un IED, au nord de Gao. L'information a été donnée par le ministre de la Défense lors de sa conférence de presse.

 

Les deux soldats ont été évacués vers le role 2 de N'Djamena, leur état ne nécessitant pas d'évasan vers la métropole, selon l'EMA.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 07:55
Les dix chantiers de l’armée française

 

11.03.2015 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

De Vigipirate à la cyberguerre, du budget au droit d’association des militaires, les armées sont de nouveau en chantier, moins de deux ans après la publication du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Une révision de la loi de programmation militaire 2014-2019 aura lieu à l’été, notamment pour garantir les ressources promises aux armées et tenir compte des nouvelles missions qui leur sont attribuées en matière de protection du territoire national. Voici les dix principaux chantiers présentés par le ministre Jean-Yves Le Drian mercredi 11 mars.

 

  • Plus de soldats sur le territoire

Décidé après les attentats de janvier, l’engagement de 10 000 militaires en appui des forces du ministère de l’intérieur est maintenu, a décidé le président de la République au cours d’un conseil de défense mercredi matin. Il sera maintenu « au minimum jusqu'au début de l'été, date à laquelle il sera réévalué », a ensuite précisé le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, lors d'une conférence de presse.

Cet effectif comprendra 7 000 soldats pour la protection « dans la durée » des sites confessionnels juifs et 3 000 autres en renfort possible. Aujourd’hui, 682 sites sont protégés par des militaires dont 604 lieux communautaires. Le dispositif des gardes statiques va évoluer, confirme le ministre, avec des patrouilles mobiles plus nombreuses et un allégement de la protection de certains locaux quand ils sont vides.

Autre mesure : le développement des réserves. « Les travaux que nous menons visent à disposer d’un réservoir de 40 000 réservistes contre 28 000 aujourd’hui », annonce M. Le Drian. L’objectif étant de « pouvoir déployer 1 000 réservistes en permanence ». Il reste à les financer.

 

  • Moins de coupes dans les effectifs

Les armées devaient supprimer 34 000 emplois entre 2014 et 2019, selon la loi de programmation militaire. En janvier, tirant les leçons des attentats, le chef de l’Etat avait déjà décidé de sauver 7 500 postes militaires et civils dans la défense. Mercredi, il a décidé d’aller « au-delà ». La défense espère en sauver jusqu’à 23 000. Dans ce cadre, parallèlement, l’armée de terre va être réorganisée. Son nouveau modèle sera dévoilé début avril.

 

  • De nouveaux moyens pour la cyberguerre

Les priorités décidées en 2013 dans le cadre du Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale sont « accentuées », annonce le ministre. Ainsi, les effectifs du volet cyber de la stratégie de défense « seront accrus ». La programmation 2014-2019 avait prévu un investissement de 1 milliard d’euros et l’embauche de 500 spécialistes, dans les états-majors et à la direction générale de l’armement. Cet effectif supplémentaire doit être doublé.

 

  • De nouveaux moyens de renseignement

Une autre priorité du Livre blanc, le renseignement, est confortée. Le ministre confirme plusieurs projets : la réalisation avec l’Allemagne d’un troisième satellite d’observation (elle doit être actée lors d’un conseil franco-allemand le 31 mars) ; le lancement des études relatives au futur drone européen envisagé pour 2025 avec l’Italie et l’Allemagne ; la commande « à l’été » de trois nouveaux drones américains Reaper.

Lors de sa conférence de presse, il a, en outre, annoncé la création d’une « autorité administrative indépendante » afin d’encadrer les pratiques des services.

 

  • Des sociétés de projet pour boucler le budget 2015

Pour obtenir les ressources allouées à la défense en 2015, soit 31,4 milliards d’euros, les crédits budgétaires doivent être complétés par 2,3 milliards de recettes exceptionnelles. Elles seront apportées par des « sociétés de projet », créées en juillet lors de la promulgation de la loi Macron sur la croissance et l’activité. Ces sociétés, montées par l’Etat, cèderont des armements aux industriels concernés en échange de cash, avant de relouer aussitôt ces équipements. Trois futures frégates multi-missions (FREMM) du constructeur naval DCNS et 4 avions A400M sont concernés.

 

  • Des associations professionnelles pour les militaires

L’actualisation de la loi de programmation militaire comportera un volet social. Après la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme en raison de l’interdiction absolue des syndicats dans les armées, le ministère va organiser « la possibilité pour les militaires de constituer des associations professionnelles ».

Le Conseil constitutionnel ayant par ailleurs récemment rappelé que les militaires en activité avaient le droit d’être élus dans les conseils municipaux, la loi sera adaptée en ce sens.

 

  • Un service volontaire pour les jeunes

Les armées présenteront en mai un projet pour expérimenter un « service militaire adapté », inspiré de celui qui existe dans les départements d’outre-mer pour les jeunes sans qualification. Un millier de places seront offertes « dès l’automne 2015 ». Intégré au dispositif général du service civique, il comprendrait une formation professionnelle. Trois pistes sont étudiées : un partenariat avec les régions, un accord avec une branche professionnelle ou un montage avec une grande entreprise.

 

  • Un nouveau logiciel de paie

La page du logiciel défecteux Louvois, qui a totalement désorganisé depuis quatre ans la paie des militaires, se tourne, promet le ministre de la défense. Trois prototypes ont été présentés par la Direction générale de l’armement (DGA) en décembre pour remplacer Louvois. « D’ici à cet été, nous choisirons le meilleur », précise le ministre de la défense. En décembre sera présenté un nouveau logiciel pilote baptisé Source solde. Les tests grandeur nature ne commenceront qu’en 2016.

 

  • Le Pentagone français inauguré à l’automne

Le déménagement et le regroupement des services centraux de la défense dans « l’Hexagone Balard », version française du Pentagone, sera bouclé à la fin 2015. L’inauguration formelle du nouveau siège aura lieu en octobre, au moment de l’installation de la DGA. « L’état-major des armées aura réalisé sa bascule pour le mois de juillet, c’est à cette date que le nouveau centre des opérations sera en service », affirme le ministre.

 

  • Un retrait confirmé de Centrafrique

Les opérations extérieures mobilisent environ 10 000 soldats.

« En Centrafrique, l’amorce d’un dialogue national confirme notre perspective d’un désengagement de l’opération “Sangaris×” dans le courant du deuxième semestre », déclare M. Le Drian. L’état-major avait planifié une baisse des effectifs, autour de 1 700 soldats aujourd’hui, pour les ramener à moins d’un millier à l’été, puis à terme autour de 500, le volume déployé par la France avant les événements de décembre 2013. Cette cible n’est pas confirmée, mais la décrue se fera progressivement au cours de l’année 2015.

La priorité reste la lutte contre la « menace terroriste d’inspiration djihadiste ». Le ministre a rappelé que 1 400 Français ont été à ce jour impliqués dans le djihad au Moyen-Orient, dont 90 sont morts et 200 sont rentrés en France.

Au Sahel, l’opération « Barkhane » se poursuit et les effectifs militaires français vont « légèrement » augmenter. La base avancée de Madama, dans le nord du Niger, « sera pleinement opérationnelle au 1er juillet », annonce le ministre.

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