Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:55
Jean-Yves Le Drian en Mirage 2000D - photo R. Pellegrino

Jean-Yves Le Drian en Mirage 2000D - photo R. Pellegrino

 

10/03/2015 BA 133 -  Armée de l’Air

 

Vendredi 6 mars 2015, la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey a reçu la visite de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Cette visite était axée sur l’aspect opérationnel et l’engagement de la BA 133 dans les opérations Barkhane et Chammal.

 

Vendredi 6 mars, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est déplacé sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Accompagné du général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), il a effectué une visite axée sur l’aspect opérationnel et l’engagement de la BA 133 dans les opérations Barkhane et Chammal.

 

Dans un premier temps, le ministre a assisté à des présentations de la BA 133 et des opérations en cours avant de poursuivre par des visites dynamiques du Mirage 2000D, des ateliers de l’escadron de soutien technique aéronautique et du centre de formation à l’appui aérien.

 

Le ministre de la Défense s’est ensuite exprimé devant le personnel de la base aérienne. À cette occasion, il a évoqué le tragique événement que la BA 133 a connu, avec la perte de sept de ses aviateurs lors de l’accident aérien qui s’est produit à Albacete (Espagne), le 26 janvier dernier. Il a assuré le personnel de tout son soutien et a rencontré les blessés et rescapés de l’accident qu’il avait déjà rencontré en Espagne au lendemain du crash aérien.

Partager cet article
Repost0
10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:45
photo DLAO 5 - Ministère de la Défense

photo DLAO 5 - Ministère de la Défense

 

10/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 26 et 27 février 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, le Détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit a mené une patrouille conjointe avec la MINUSMA dans la région de Tessalit, au Mali.

 

L’objectif de la mission était la reconnaissance et le contrôle d’éventuelles zones de départ de tirs indirects pouvant atteindre la Plateforme désert relais (PfDR) de Tessalit, tout en effectuant la reconnaissance et la sécurisation de plusieurs axes de communication.

 

Trente militaires français et une section de militaires tchadiens ont ainsi réalisé une patrouille au départ de Tessalit pour rejoindre la ville d’Udzhieshit, située un peu plus au Nord. Les informations recueillies lors de cette mission ont permis une optimisation de la sécurité d’un convoi logistique menée par la force Barkhane dans la région. Les soldats de la MINUSMA et du DLAO ont également eu l’occasion d’entretenir et de développer des contacts avec les habitants et les autorités locales, facilités par les aides médicales menées régulièrement par le DLAO et la MINUSMA au profit de la population.

 

Composés d’une trentaine de soldats, les DLAO sont placés au plus près des forces maliennes et de la MINUSMA. Ils coordonnent et assurent des missions aux côtés des forces partenaires dans leur zone d’opération, en leur apportant notamment des appuis spécialisés (guidage aérien, santé), tout en accompagnant et conseillant au quotidien les forces armées maliennes dans l’exécution de leurs missions.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo DLAO 5 - Ministère de la Défense
photo DLAO 5 - Ministère de la Défense
photo DLAO 5 - Ministère de la Défense

photo DLAO 5 - Ministère de la Défense

Partager cet article
Repost0
10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 14:45
Partager cet article
Repost0
10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:45
Reportage - Aux avant-postes de l’opération Barkhane

Fort de Madama, Nord Niger - photo Thomas Goisque

 

10 Mars 2015 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Terrain. En première ligne face aux djihadistes, les soldats français combattent sur un territoire immense, jusqu’aux frontières de la Libye et de l’Algérie. Une guerre sans répit, bourrée de pièges.

 

Le ciel est d’une pureté absolue, la luminosité intense. Un vent sec et froid pique la peau et gerce les lèvres. « Le pays du vent qui rend fou », disent les Africains. Sur cet immense plateau de sable parsemé de falaises de grès, rien n’arrête l’harmattan. Même pas le minuscule fort de Madama, qui émerge des dunes, au milieu de nulle part, à plus de trois heures d’avion au nord-est de Niamey, la capitale du Niger. L’amplitude thermique sera une nouvelle fois énorme : elle est parfois de près de 40 degrés entre le jour et la nuit.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:54
Le numéro de mars d'Armées d'aujourd'hui est en ligne



10/03/2015 Armées d’Aujourd’hui.

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

« On compte aujourd'hui près de 60 000 femmes dans la Défense. Elles représentent 15% des effectifs militaires et 38% des effectifs civils. En moins de 20 ans, l'armée française est devenue l'une des plus féminisée au monde. » C'est dans ces propos que Françoise Gaudin, haut fonctionnaire à l'égalité des droits pour le ministère de la Défense, ouvre le dossier « Femmes dans la Défense » du numéro de mars (n° 396) d’Armées d’Aujourd’hui.

A l'occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars, Valérie André, Bérengère, Morgane ou encore Mylène ont bien voulu témoigner de leur parcours et engagement au sein de l'institution. De l'historique de la féminisation des armées françaises au portfolio, en passant par un comparatif avec les armées britannique, allemande ou encore américaine, ce dossier complet nous rappelle que 7% des militaires projetés en opérations extérieures sont des femmes.

Un point de situation, une analyse ou un reportage seront consacrés aux opérations Chammal, Barkhane, Sangaris, et à la lutte contre Ebola, théâtres où l’armée française démontre son engagement. C'est donc naturellement que la question du droit des conflits armés et des droits de l'homme est soulevée dans la rubrique Enjeux.

Plus loin, découvrez les nouvelles orientations stratégiques de la Direction du renseignement militaire ou encore Sysiphe, un système aéroporté de recueil d'images. Le Forum international de la cybersécurité, les correspondants défense et le Journal de la Défense ont leur part belle dans les pages Focus défense.

Enfin, le lecteur découvrira l’art du leurre dans les pages détours, rencontrera le Père Danel ou enquêtera au côté du Service historique de la Défense.

Bonne lecture.

 

  >>> Lire le magazine

Partager cet article
Repost0
9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 14:45
photo EMA

photo EMA

 

09 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France and Mali have agreed to new measures to reinforce security in Mali in the wake of an attack that killed five people at a restaurant in Bamako, the French presidency said in a statement on Saturday.

 

"The two presidents decided common measures to reinforce security in Mali," the statement said after French President Francois Hollande spoke to his Malian counterpart.

 

It did not specify how the measures would be strengthened.

 

France has more than 3,000 troops in West Africa as part of a counter-insurgency force targeting al-Qaeda linked militants.

Partager cet article
Repost0
8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:45
Deux Rafale C en vol au-dessus de la BSS. Photo : JL. Brunet - Armée de l'air

Deux Rafale C en vol au-dessus de la BSS. Photo : JL. Brunet - Armée de l'air

 

6 Mars 2015 defens-aero.com

 

Lors du renforcement des moyens aériens français dans le cadre de l'opération Chammal le 1er Octobre 2014, le Président de la république François Hollande avait pris la décision de déployer trois Rafale supplémentaires, issus de l'Escadron de Chasse 1/7 "Provence" et du Régiment de Chasse 2/30 "Normandie Niémen".

A ce moment-là, ces avions de chasse rejoignaient donc les six Rafale de l'Escadron de Chasse 3/30 "Lorraine", le ravitailleur C-135FR, ainsi qu'un avion de patrouille maritime Atlantique II de la Marine Nationale. Mais depuis, le dispositif aérien (et même terrestre...) de l'opération Chammal s'est consolidé et a été renforcé par le déploiement de six Mirage 2000D en Jordanie (base aérienne Prince Hassan), ainsi que l'engagement du groupe aéronaval, constitué de douze Rafale M et de neuf Super-Etendard Modernisés de la Marine Nationale.

C'est pourquoi, l'Etat-Major a pris la décision de retirer les trois Rafale qui n'appartiennent pas à l'EC 3/30 "Lorraine", et qui ne sont donc pas habituellement pré-positionnés sur la base aérienne 104 d'Al Dhafra, aux Emirats Arabes Unis. Ces trois appareils sont rentrés en France accompagnés par un ravitailleur C-135FR, ce qui fait qu'actuellement, la France n'engage pas de ravitailleur dans la coalition internationale. Mais c'est une situation qui n'est que passagère.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 21:45
Barkhane : point de situation au 5 Mars

 

05/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, dans le fuseau Ouest de la bande sahélo-saharienne, la force Barkhane a neutralisé le 2 mars un groupe armé terroriste au sud de Tessalit suite à un renseignement d’opportunité. Quatre terroristes ont été neutralisés au cours de cette action qui s’inscrit dans le cadre des opérations menées quotidiennement par les forces françaises.

 

Dans le fuseau Est, la force Barkhane a conduit une opération bipartite avec les forces armées nigériennes du 17 au 27 février, à l’extrême Nord du Niger. Cette opération a permis de reconnaissance et le contrôle de la zone allant du plateau du Mangueni jusqu’à la passe de Salvador, constituant un véritable carrefour de transit et de trafic pour les groupes terroristes, située à la frontière de la Libye, l’Algérie et le Niger. La force Barkhane, en appui aux forces armées nigériennes, a ainsi pu stopper le flux logistique terroriste en provenance de Libye et à destination du Nord-Mali. Les forces y ont découvert deux plots logistiques qui abritaient une dizaine de futs contenant ou ayant contenu de l’essence.

 

Au Mali, un sixième Groupement Tactique Interarmes (GTIA) malien, portant le nom d’ « Al Farouk », a achevé le 21 février sa formation auprès de la mission EUTM Mali. La mission de l’Union européenne, à laquelle contribuent encore soixante militaires français, a déjà permis de former cinq bataillons maliens axés sur cinq régions militaires dont ils portent les noms symboliques ou totémiques. Depuis, tous ces bataillons ont déjà été, à un moment ou un autre, déployés en opérations.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Partager cet article
Repost0
5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 11:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

05/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 27 février, dans le cadre de l’opération Barkhane, les forces armées nigériennes (FAN) et les forces armées françaises ont mené une opération bipartite à l’extrême nord du Niger.

 

L’objectif de la mission était, dans le cadre du partenariat élargi entre le Niger et la force Barkhane, la reconnaissance de la passe de Salvador, carrefour de transit et de trafic pour les groupes terroristes, située à la frontière de la Libye, du Niger et de l’Algérie.

 

Les deux forces armées ont entamé un raid de dix jours à Madama, emmenées par les forces nigériennes et le Détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Dirkou, et le convoi de blindés composé de la 1ère compagnie du 2e Régiment Etranger Parachutiste, commandé par le poste commandement tactique du GTD-Est « ALTOR ».

Dans des conditions climatiques difficiles, les éléments ont gagné la région de la passe de Salvador, avant d’être ravitaillés par un largage par air. Un contrôle de zone a été réalisé dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, permettant entre autres, la découverte et la destruction de deux plots logistiques.

 

Cette opération aura permis d’affirmer la présence de l’armée nigérienne dans une zone instable, tout en renforçant l’interopérabilité des deux forces ainsi que la connaissance de la zone. C’était aussi la première opération menée dans cette zone par le groupement tactique désert « ALTOR » depuis son arrivée début février.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photos Armée de Terre
photos Armée de Terre

photos Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:45
photo FFCI

photo FFCI

 

04/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 mars 2015, 18 militaires des Forces française en Côte d’Ivoire (FFCI) escortés par la prévôté de la Gendarmerie Nationale française, ont été mobilisés pour accueillir, sécuriser, et décharger le navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ».

 

Le Calao a atteint le port d’Abidjan avec à son bord plus de 2 049 tonnes de matériel pour les FFCI et la force Barkhane. Les dix-sept  renforts du 519e Groupe de transit maritime de Toulon et les FFCI ont ainsi déchargé le fret  destiné à assurer les principales relèves matérielles et logistiques de nos forces déployées sur la façade Ouest de l’Afrique.

 

Ce chargement comprenait 311 containers et 45 véhicules, dont des engins du génie rapide de protection (EGRAP), véhicules blindés légers longs (VBLL), merlots, grues Liebherr, véhicules GBC180,  tracteurs TRM700. Les FFCI ont assuré le conditionnement de 40 containers qui transiteront prochainement d’Abidjan vers Niamey au Mali, où le convoi sera pris en compte par la force Barkhane.

 

Ces manœuvres permettent les relèves de véhicules, le transport de pièces mécaniques et le ravitaillement en munitions ou en vivres des forces armées françaises sur toute la façade Ouest de l’Afrique.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI, conformément aux dispositions de nos résolutions du Conseil de Sécurité. Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

photo FFCIphoto FFCI
photo FFCIphoto FFCI

photo FFCI

Partager cet article
Repost0
4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 08:45
Opération Barkhane : l’appui au déploiement

 

03/03/2015 Sources : EMA

 

Le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA), est présent depuis janvier 2013 à Niamey au Niger dans le cadre de l’opération Barkhane. Il est chargé de la réalisation et du maintien en condition des plateformes aéronautiques de protection du détachement air (DETAIR).

 

Sa mission est de réaliser les travaux de réfection du taxiway militaire, de remettre en état le parking avion de la base aérienne nigérienne, de créer un plot temporaire pour le Boeing C135, ainsi que quatre plots définitifs dédiés aux avions de transport tactiques (ATT).

 

Les unités d’appui au déploiement (UAD) produisent des capacités opérationnelles au profit du système de combat de l’armée de l’air : la base aérienne. Ainsi, le 25e RGA assure l’infrastructure horizontale (pistes et aires aéronautiques). Parmi les autres UAD, le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) est en charge de l’infrastructure verticale (installations opérationnelles, eau, électricité…) et le groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSICAéro) est garant de l’infrastructure SIC pour assurer les liaisons opérationnelles intrathéâtre et vers la métropole.

 

Pour en savoir plus sur ce sujet, ne manquez pas le numéro de mars 2015 d’Air actualités. Il vous propose un dossier complet sur les unités d’appui au déploiement.

Opération Barkhane : l’appui au déploiementOpération Barkhane : l’appui au déploiement
Partager cet article
Repost0
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 19:45
Opération Barkhane : Le SLC de Niamey, le maitre d’œuvre du DETAIR

 

02/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA), est présent depuis janvier 2013 à Niamey au Niger dans le cadre de l’opération Barkhane. Il est chargé de la réalisation et du maintien en condition des plateformes aéronautiques de protection du Détachement air (DETAIR).

 

Sa mission est de réaliser les travaux de réfection du taxiway militaire, la remise en état du parking avion de la base aérienne nigérienne, la création d’un plot temporaire pour le Boeing C135, ainsi que la création des quatre plots définitifs dédiés aux avions de transport tactiques (ATT). Ces actions s’inscrivent dans le Service local constructeur (SLC) du détachement air de Niamey, qui conduit et réalise les opérations d’infrastructure au profit de du théâtre nigérien ainsi que sur d’autres détachements de l’opération Barkhane.

 

Le SLC dépend du Service d’infrastructure de la Défense (SID), un organisme interarmées qui est le référent ministériel dans les domaines de la construction, de la maintenance immobilière, de la gestion domaniale et de l’énergie aussi bien sur le sol national qu’à l’étranger. Sur le DETAIR de Niamey, l’équipe du SLC compte une dizaine de militaires, parmi lesquels on retrouve des conducteurs de travaux et des spécialistes infrastructure casernement qui s’occupent des réparations et des dépannages ainsi qu’un dessinateur de plans.

 

Depuis le début d’année 2015, d’importants projets ont été finalisés et livrés par le SLC, notamment la zone de détachement de transit interarmées aérien (DETIA), avec ses deux hangars et sa structure métallo-textile, qui permettent le transit du personnel et des matériels lors des périodes de relèves majeures. Le deuxième bâtiment «vie » pouvant accueillir une soixantaine de personnes, et inauguré le 2 janvier 2015 par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, a également été livré au cours de ce mandat.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : Le SLC de Niamey, le maitre d’œuvre du DETAIROpération Barkhane : Le SLC de Niamey, le maitre d’œuvre du DETAIR
Opération Barkhane : Le SLC de Niamey, le maitre d’œuvre du DETAIR
Partager cet article
Repost0
1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:45
Barkhane : portrait d’un contrôleur aérien opérationnel

 

27/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de janvier 2015, le maréchal des logis Lucas, participe à sa première opération extérieure au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, en qualité de contrôleur aérien.

 

Cinq ans après son intégration militaire, le maréchal des logis Lucas, âgé de 24 ans, est chargé d’assurer la gestion du trafic aérien continu de la force Barkhane et de la MINUSMA, sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao.

 

Entré en service en 2010, le maréchal des logis Lucas est affecté au 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, où il y exerce le métier de contrôleur aérien opérationnel après avoir suivi une formation pointue au sein de l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Rochefort, puis au centre d’instruction de contrôle et de défense aérienne à Mont de Marsan (CICDA), et enfin à l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre de Dax (EALAT). Tout en suivant ces étapes successives, le jeune contrôleur aérien s’est exercé au sein de son régiment sous l’égide d’un contrôleur confirmé.

 

Il gère notamment l’organisation des mouvements des appareils au sol (zone de parking, Taxiway, pistes), et en vol dans sa zone de responsabilité, afin d’éviter tout risque de collision. En lien avec les équipages, il leur transmet des informations au sol qui leur sont nécessaires lors de leur phase d’approche (axe de la piste notamment). Au Radar, il est en mesure d’appuyer les pilotes par mauvaise météo ou par grande fatigue suite à leurs missions opérationnelles. « Il faut s’assurer que la plateforme aéronautique ne présente aucun danger pour les appareils et les équipages, si nécessaire nous sommes en mesure d’intervenir sur très court préavis » nous livre le maréchal des logis Lucas. Appliqué et bien intégré au sein de son équipe, il est en mesure de prendre en charge le contrôle aérien à tout instant, les rotations de personnels étant constamment effectives. En moyenne, les contrôleurs de Gao suivent du haut de la tour de contrôle près de 400 mouvements aériens (atterrissage et décollage), par semaine.

 

L'opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Partager cet article
Repost0
28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : le 11 février 2015, 17h20, dans le désert malien, un soldat français donne ses ordres à la radio

 

Crédit : État-major des armées / Armée de Terre


Le 11 février 2015, 17h20, dans le désert malien, un soldat français donne ses ordres à la radio.

Cette action s’effectue au cours d’une opération quadripartite et transfrontalière dans laquelle les forces armées du Mali, du Niger et du Burkina Faso opèrent conjointement, avec le soutien de Barkhane.

Dans la bande sahélo-saharienne, 3000 militaires luttent contre les groupes armés terroristes, en partenariat avec les pays du G5 Sahel.


 

Partager cet article
Repost0
26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:45
Barkhane : point de situation au 26 février

 

26/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Barkhane poursuit ses opérations quotidiennes visant à entraver la liberté de mouvements des groupes armées terroristes (GAT).

 

Dans le fuseau Ouest, une opération quadripartite a été conduite de part et d’autre de la frontière et du fleuve Niger, dans la région dites des « trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina-Faso. Lors de cette opération, ces trois pays ont mené avec l’appui de la force Barkhane des actions de reconnaissance et de contrôle de zone visant à réduire le potentiel des groupes armés terroristes qui profitent de ces frontières pour se soustraire à l’action des forces armées. Il s’agissait de la sixième opération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France, illustrant leur capacité à opérer conjointement et à se coordonner à leurs frontières.

 

Durant l’opération, des représentants de l’Union européenne et de l’Union africaine ont rendu visite au poste de commandement quadripartite à Gao, afin d’être en mesure d’exporter cette synergie dans les initiatives internationales, à l’instar des missions européennes (EUCAP Sahel Mali et  EUTM) ou africaines (Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel - MISAHEL).

 

Le 21 février, M. Laurent Fabius, Ministre des affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), s’est rendu à N’Djaména où il a été accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane.

 

Le même jour a eu lieu la cérémonie de fin de formation du 6e GTIA formé par la mission EUTM Mali.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 18:45
Aide aux élèves du Niger par les Hussards

 

23/02/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Projetés dans le cadre de l’opération Barkhane, 15 hussards du 3e RH (3e régiment de hussards) participent à un détachement de liaison et d’assistance opérationnel (DLAO) au Niger.

 

Leur mission consiste à coordonner et assurer des missions au côté des forces partenaires en leur apportant des appuis spécialisés, notamment dans les domaines du guidage aérien, de la lutte contre les IED et la santé. Dans ce cadre, les hussards ont escorté puis participé à une distribution de fournitures scolaires dans l’école d’un village voisin. La joie des enfants, perceptible sur leur regard, a rempli de satisfaction tous les soldats présents.

 

Lancée le 1er août 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle est commandée par le général de division Jean-Pierre Palasset.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:45
Les bigors du 1er à Tombouctou

 

23/02/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Trois équipes du 1er régiment d’artillerie de marine (1er RAMa) sont déployées à Tombouctou (Mali) dans le cadre de l’opération Barkhane. Elles participent au détachement de liaison et d’appui opérationnel numéro 4 (DLAO 4) au côté du 3e régiment du génie et du 93e régiment d’artillerie de montagne.

 

Ces équipes ont pour mission d’appuyer les forces armées maliennes (FAMa) et la mission des nations unies au Mali (MINUSMA) dans les actions spécifiques, notamment le guidage aérien, la lutte contre les IED et la santé. Les soldats de l’armée de Terre démontrent une nouvelle fois, dans un contexte particulièrement exigeant, leur faculté d’adaptation dans les missions qui leur sont confiées.

Lancée le 1er août, 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle est commandée par le général de division Jean-Pierre Palasset.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:45
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marche

 

19/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 18 février, L’opération quadripartite GAMOUNAN a vu pendant plusieurs semaines les forces armées du Mali, du Niger et du Burkina Faso opérer conjointement, avec le soutien de Barkhane, sur la zone de rencontre de leurs territoires. Si leur premier objectif était la recherche et la neutralisation des groupes armés terroristes qui pourraient évoluer dans cette zone en se jouant des frontières, les forces impliquées ont mené également des actions civilo-militaires afin de réaffirmer la présence de l’Etat dans ces régions périphériques.

 

L’opération Gamounan constitue la 6ème opération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France dans le cadre du « partenariat élargi » mis en œuvre par l’opération Barkhane.

 

A l’occasion de cette opération, le poste de commandement quadripartite, établi dans le camp des Forces armées maliennes à Gao a accueilli deux visites d’importance, avec d’abord les ambassadeurs du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) et du Comité paix et sécurité de l’UA (CPS) jeudi 12 février, puis les responsables à Bamako de la Délégation de l’UE, des missions européennes de formation EUCAP et EUTM, et de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) le 15 février.

 

Le 15 février, accompagné du Chef d’état-major de l’armée malienne, le général de division Touré, Les chefs des missions européennes et africaines à Bamako ont pu s’envoler vers le cœur de la zone d’opérations, situé dans la région des « trois frontières » (Mali, Niger et Burkina Faso). Sur le terrain, ils ont pu constater le professionnalisme des militaires engagés, mais plus encore leur enthousiasme à agir ensemble dans un même but, au-delà de leurs frontières respectives. Ils ont unanimement souligné les bénéfices de la coopération militaire entre eux et avec la France, insistant notamment sur l’avantage que représente la communauté de langue et de formation.

 

Le partenariat élargi représente l’action de l’opération Barkhane, visant à soutenir la lutte anti-terroriste menée par les Etats du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) en favorisant le développement d’actions conjointes dans les zones frontalières stratégiques.

Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Partager cet article
Repost0
22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Barkhane poursuit ses opérations quotidiennes visant à entraver la liberté de mouvement des groupes armés terroristes (GAT). Dans la nuit du 12 au 13 février, à la suite d’un renseignement d’opportunité laissant supposer la présence d’un groupe armé terroriste dans la région de Bouguessa près de la frontière algérienne, la force Barkhane a planifié en « boucle courte » une opération  visant à localiser cet adversaire potentiel. Dès la prise de contact établie avec ce groupe, l’adversaire a ouvert un feu soutenu contre les militaires français qui se sont alors saisi de sa position en le mettant hors de combat.

 

Du 8 au 18 février, l’opération Gamounana été réalisée dans la région dite « des trois frontières » entre le Mali, le Niger, et le Burkina-Faso. Il s’agissait d’une opération quadripartite impliquant des forces maliennes, nigériennes, burkinabaises, et des militaires français de l’opération Barkhane. Contribuant à renforcer la sécurité de la zone, le succès de cette opération souligne aussi la capacité des différents acteurs à conduire une opération conjointe à leurs frontières, Gamounan a permis aux différents états-majors de consolider et d’affiner le travail de coordination déjà réalisé. Gamounan était la 6èmeopération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France dans le cadre du partenariat mis en œuvre par Barkhane.

 

Son poste de commandement établi dans le camp malien de GAO, la force BARKHANE  a connu cette semaine deux visites d’importance : l’ambassadeur du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) et celui du Comité paix et sécurité de l’UA (CPS) le 12 février ; les responsables à Bamako de la Délégation de l’UE, des missions européennes de formation EUCAP et EUTM, ainsi que ceux de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) le 15.

 

Le jeudi 12 février, près de 15 pays membres du CPS de l’UA (Algérie, Burundi, Tchad, Guinée Equatoriale, Ethiopie, Gambie, Guinée, Libye, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda) et de 30 membres du COPS de l’UE ont donc participé à cette mission d’une durée totale de 72 heures sur le territoire malien. La délégation a rencontré tour à tour les autorités civiles locales et régionales avant de participer à une présentation G5 Sahel par le colonel MISTRAL, représentant du COMANFOR pour le partenariat. La visite s’est achevée au poste de commandement quadripartite (FAMa, FAN, Burkina-Faso et Barkhane) de l’opération Gamounanmenée à ce moment dans la région des trois frontières au Sud de Gao.

 

Le 15 février, les responsables d’EUCAP et d’EUTM ont eu l’opportunité pendant leur visite de se rendre sur la zone de l’opération afin de rencontrer les FAMa et  les forces partenaires présentes. Cette mission a permis d’échanger avec les principaux interlocuteurs et de faire le point sur l’avancement du processus de paix au Mali et plus particulièrement dans le Nord. Cela a également été l’occasion de mettre en valeur la coopération entre les différentes forces partenaires, la MINUSMA, et Barkhane dans leur mission de lutte contre les terroristes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de Niamey

 

16/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de septembre 2014, dans le cadre de l’opération Barkhane,  des sapeurs du 19e régiment du génie (RG) sont déployés sur la base du Détachement air (DETAIR) de Niamey, au Niger.

 

Leur mission principale est de mettre en place une route de contournement reliant les zones vies et zones opérationnelles françaises, toutes deux dispersées autour de la base aérienne nigérienne, permettant ainsi aux éléments français de circuler entre les deux plateformes.

 

Poursuivant la réhabilitation des zones avec d’importants travaux de terrassements (pistes et plateformes en latérite prochainement recouvertes d’enrobée), les sapeurs du 19e RG ont réalisé des travaux de valorisation de site visant à améliorer le degré de protection du détachement (Merlons, fossés anti Pick-up, Bastions Wall…).

 

Engagé sur tous les théâtres d’opérations, le 19e RG participe au combat de contact à l’appui à la mobilité (ouverture et rétablissement d’itinéraires, franchissement, déminage), à l’appui à la contre mobilité (minage et destruction par explosifs pour entraver la manœuvre adverse) ainsi qu’à l’aide au déploiement (travaux de protection, création de bases, dépôts, plates-formes de stationnement, production d’énergie, rétablissement de l’infrastructure).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires, dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de NiameyBarkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de Niamey
Barkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de NiameyBarkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de Niamey
Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : Entrainement au tir du DETPRO de Niamey

 

16/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le mercredi 11 février, dans le cadre de son maintien en condition opérationnelle, une section du détachement de protection (DETPRO) s’est rendue sur un champ de tir nigérien en périphérie de Niamey au Niger, pour effectuer une séance de tir.

 

L’objectif de cet exercice était la réalisation d’une séance de tir d’entraînement, obligatoire pour chaque commando. L’ensemble du groupe avait effectué en amont deux semaines de stage de validation avant projection, sur la base aérienne 126 de Solenzara.

 

Après avoir effectué des tirs de réglage, les fusiliers commandos ont procédé à des tirs statiques et dynamiques avec leurs armes de dotation, le FAMAS et le PAMAS G1. Le tireur d’élite du groupe a quant à lui effectué un tir au fusil de précision FRF2.

 

Le détachement de protection du Détachement air (DETAIR) de Niamey, assure la sécurité des installations contre toute action qui pourrait mettre en péril l’activité opérationnelle de la base.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Entrainement au tir du DETPRO de Niamey
Partager cet article
Repost0
16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:45
Barkhane : premier convoi pour le bataillon logistique Niel

 

13/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 26 au 29 janvier 2015, dans le cadre de l’opération de lutte contre le terrorisme Barkhane, le bataillon logistique Niel a effectué sa première mission de soutien aux opérations en acheminant des ressources logistiques entre Gao et Kidal, au Mali.

 

Ce premier convoi du bataillon logistique (BATLOG) à destination de la plateforme Désert relais (PfDR) de Kidal, avait pour objectif de conduire les ressources logistiques nécessaires au détachement de Kidal et d’en assurer la maintenance, ainsi que de tester pour la première fois le porteur polyvalent lourd de dépannage (PPLD) sur le territoire malien.

 

Pour atteindre ce premier objectif opérationnel, les logisticiens du BATLOG ont donc parcouru plusieurs centaines de kilomètres à travers les reliefs désertiques et l’environnement climatique exigeant du Mali.

 

Barkhane : premier convoi pour le bataillon logistique Niel

Ce nouveau véhicule a donné entière satisfaction sur sol instable et participe à accroitre la mobilité des convois dans les zones sensibles de circulation. Actuellement, la force Barkhane compte une vingtaine de porteurs polyvalents lourds de dépannage.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : premier convoi pour le bataillon logistique Niel
Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : Renforcement du Groupement tactique désert-Est

 

13/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er février, le groupement tactique désert Est (GTD-E) a connu son deuxième transfert de commandement (TOA) depuis le lancement de l’opération Barkhane au Sahel, en août dernier.

 

Le 2e régiment étranger parachutiste (REP) a succédé au 3e régiment parachutiste infanterie marine (RPIMa), dans la conduite des opérations qui auront lieu sur l’ensemble de la zone Est de la bande sahélo-saharienne.

 

À ce titre, il arme l’état-major tactique stationné au camp Kossei, à N’Djaména au Tchad. C’est depuis ce poste qu’il commande les sous-groupements du REP et du 1er régiment hussards parachutistes (RHP), ainsi que les détachements d’Abéché, de Faya, de Dirkou et de Madama. Ce dispositif est renforcé par une section d’appui mortier du 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP), un détachement de liaison et d’appui aux opérations du 3e régiment hussard (RH), ainsi qu’un détachement d’hélicoptères de l’armée de l’Air.

 

Emmené par le 2e REP, le groupement tactique désert Est a pour mission de poursuivre les principales opérations de montée en puissance de la base avancée de Madama (Nord Niger), de contrôle de zones bipartites, ainsi que les opérations de ravitaillement logistique intra-théâtre.

 

L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Renforcement du Groupement tactique désert-Est
Partager cet article
Repost0
12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:45
BSS : point de situation du 12 février

 

12/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er février 2015, trois Mirage 2000D ont quitté la base aérienne 133 de Nancy pour rejoindre la plateforme aéronautique du Détachement ait (DETAIR) de Niamey. Ces trois avions de chasse appartiennent à la 3ème escadre de la base aérienne 133 de Nancy et remplacent les trois précédents aéronefs arrivés sur le théâtre au mois de septembre dernier.

 

Dans quelques jours, après une très rapide mise en condition opérationnelle, ils participeront à la lutte contre le terrorisme dans l’opération Barkhane. Ils effectueront notamment des missions d’appui aérien au profit des troupes engagées sur le terrain et de bombardement d’objectifs préétablis ou d’opportunités.

 

Du 5 novembre 2014 au 26 janvier 2015, une équipe de l’action civilo-militaire de la force Barkhane a travaillé dans plusieurs villes du nord du Niger, pour y restaurer des pompes et permettre aux populations de reprendre une activité agricole.

 

Des militaires nigériens ont assisté la force française durant toute la durée des opérations, matérialisant le partenariat noué entre les deux armées. Des contacts ont été pris, puis développés avec les chefs coutumiers et religieux de la région afin de maintenir à long terme le dialogue avec la population.

 

Du 1erau 7 février 2015, près de 120 militaires de la force Barkhane ont conduit une opération de reconnaissance dans la région de Tessalit. Ils ont reconnu les points hauts et les éventuelles zones de départ de tirs indirects des groupes armées terroristes, permettant la découverte et destruction de deux têtes de roquettes de 122 mm. Le DLAO 5 a poursuivi cette action par un contrôle de zone bipartite aux côtés du bataillon tchadien de la MINUSMA à proximité d’un point d’accès de la ville de Tessalit.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

BSS : point de situation du 12 févrierBSS : point de situation du 12 février
Partager cet article
Repost0
12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:56
Le CEMA avec le DICoD - photo Armée d'Aujourd'hui

Le CEMA avec le DICoD - photo Armée d'Aujourd'hui

 

11/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

A la tête des armées depuis un an, le général d’armée Pierre de Villiers fait face à une actualité très dense : intervention sur plusieurs théâtres extérieurs, renforcement spectaculaire de Vigipirate, engagement dans une profonde transformation. Pour préserver la disponibilité opérationnelle, en accord avec le ministre, il a convaincu le président de la République qu’il fallait « desserrer l’étau » des effectifs.    

 

Mon Général, en 2013, les armées françaises ont déployé Serval en quelques semaines, en 2015 elles ont déployé plus de 10 000 hommes en 3 jours pour Vigipirate, les armées françaises ont bien prouvé leur disponibilité ?

 

Vous avez raison. Le récent déploiement de plus de dix mille hommes sur le territoire national montre la formidable réactivité de nos armées et leur grand professionnalisme.

La vitesse est la clef du succès. Le plus grand défi, c’est en fait l’accélération du temps. La dimension temporelle a changé la donne ces dernières années. Elle est au centre de toutes les décisions politiques et militaires. Depuis la rédaction du Livre Blanc, le facteur temps s’impose avec de plus en plus de force. C’est pourquoi, face à la dégradation générale du contexte sécuritaire, nous devons accroître notre capacité à déployer des forces à un endroit donné dans un délai de plus en plus court.

Dans le processus de transformation dans lequel nous sommes engagés, nous devrons veiller à conserver cette capacité.

 

Par rapport au Livre Blanc, avez-vous eu le sentiment que les armées étaient au maximum des hypothèses d’emploi ?

 

Nous sommes aujourd’hui au contrat maximal du Livre Blanc. J’ai dit au président la veille de ses vœux aux armées, en accord avec le ministre : « ce que les armées font aujourd’hui, elles ne seront plus capables de le faire dans deux ans, si nous maintenons les déflations à leur rythme actuel et avec la cible de 34.000 ». Nous sommes heureux, avec le Ministre, d’avoir été entendus. Il a annoncé lors de ses vœux que la trajectoire serait revue, me disant à la fin de son discours : « J’ai été plus vite que prévu…». Le conseil de défense du 21 janvier a confirmé la décision du président, en diminuant le rythme et la cible des déflations.

Car même si toutes les hypothèses étaient envisagées par le Livre Blanc, il n’était pas prévu que les trois armées soient mobilisés à ce niveau-là en cours de LPM. Nos armées sont en RCA, à Barkhane, au Levant, trois théâtres majeurs. Ce sont des théâtres de guerre. Nous sommes aujourd’hui au-delà des scénarios les plus contraignants, dont nous savions que le facteur difficile serait la durée. C’est pour cela que j’ai demandé qu’on desserre l’étau des effectifs et ce travail sera fait dans le cadre de l’actualisation de la LPM avant l’été.

 

Ne sommes-nous pas engagés dans trop d’opérations à la fois ?

 

Non, beaucoup de ces opérations sont liées. Il faut avoir conscience du lien étroit qui existe entre la défense de l’avant, ce que nous faisons en opérations extérieures, et la protection de nos concitoyens sur le territoire national. En agissant au Sahel ou au Levant, en y combattant les groupes terroristes, nous luttons contre le développement de sanctuaires terroristes à partir desquels ils pourraient venir nous frapper. Le lien est fort entre sécurité intérieure et sécurité extérieure ; nous devons frapper l’adversaire avant qu’il ne vienne à nous. Par ailleurs, si nous sommes leader dans la BSS, nous intervenons comme équipier dans une coalition au Levant. Dans ces combats, la coordination et le partage du fardeau sont importants. C’est pour cela que les relations internationales militaires sont primordiales et que je rencontre régulièrement mes homologues africains, européens et nord-américains, sur ces sujets. Nos Alliés et nos partenaires savent qu’ils peuvent compter sur nous.

 

Les armées françaises vont donc se battre sur tous les fronts ?

 

Nos armées sont présentes sur l’ensemble de leurs missions : la dissuasion nucléaire, les missions permanentes de souveraineté, les opérations extérieures, la protection du territoire national. Elles se battent sur différents fronts et dans les trois milieux traditionnels, auxquels il faut désormais rajouter le cyberespace. Nous consacrons des moyens importants à la cyberdéfense pour que la France reste à la pointe de ce combat, car la crédibilité de notre défense est également en jeu dans ce domaine. 

 

Des missions nouvelles, des chantiers nouveaux, comment allez-vous concilier ce surcroît de charge avec la nécessaire transformation des armées ?

 

Je crois qu’il faut d’abord expliquer pourquoi nous nous transformons. La transformation n’a de sens que par le but qu’elle vise.

Pour l’indépendance de notre pays, il est nécessaire de concilier deux impératifs : la réduction de la dépense publique et le maintien d’un outil de défense à même de faire face aux menaces d’un monde instable. Pour tenir compte de ces deux impératifs, un nouveau modèle d’armée et de nouveaux contrats opérationnels ont été fixés dans le Livre Blanc. Ils sont ancrés dans une programmation budgétaire et capacitaire sur la période 2014-2019.

Avec des moyens en diminution, nous avons dû lancer une profonde réforme pour maintenir un modèle d’armée complet, réactif et performant. Nous ne ferons pas mieux avec moins, mais il est possible de faire autrement. C’est l’objet du plan stratégique et du projet que j’ai baptisé « Cap 2020 ». Les décisions du conseil de défense du 21 janvier vont donner la respiration nécessaire à ce projet, dont la feuille de route est l’ordre aux armées, directions et services.

 

Quelles sont les priorités fixées dans l’ordre aux armées, directions et services (OADS) pour 2015-2017 ?

 

La première est de réussir nos opérations, de garantir notre performance opérationnelle. La deuxième, est de réussir la manœuvre des ressources humaines en pensant autrement notre modèle RH. C’est un vrai défi et je suis très attaché à la réussite de cette manœuvre car derrière toute décision, il y a une femme ou un homme et sa famille. C’est une chose que j’ai en permanence en tête. La troisième est de capitaliser sur les bonnes pratiques en donnant du sens aux multiples réformes entreprises. C’est le moral des troupes qui est en jeu. Et pour réussir, outre la pédagogie, nous avons besoin de nous appuyer sur ce qui nous rassemble : nos valeurs par exemple de courage, de cohésion, le sens du bien commun. C’est tous ensemble que nous pourrons réussir à construire l’armée de demain.

J’ajoute que le contexte nouveau demande un effort sur les réserves. Il nous faut pour elles un vrai projet novateur. Nous partageons cette conviction avec le ministre, et le Président nous a entendus puisqu’il en a parlé lors de ses vœux. Il faut que nous réfléchissions ensemble à un projet d’optimisation de l’utilisation des réserves dans le cadre de nos capacités actuelles.

 

Au-delà des structures et des hommes, il y a des moyens financiers. Cette transformation sous forte pression budgétaire est-elle risquée ?

 

Lors de mon audition au Parlement sur le projet de loi de finances 2015, j’ai tenu un discours de vérité en disant qu’il n’y avait « plus de gras » dans nos armées, s’il y en a jamais eu ! En tant que premier des militaires, il est de mon devoir de dire les choses sans minimiser les difficultés, sans dramatiser à l’excès non plus ! Mon discours reste le même quel que soit l’auditoire.

Je vous l’ai dit, la réduction des dépenses publiques est aussi une condition de notre indépendance. Mais la réalité de la menace a confirmé que l’on ne peut pas faire plus en matière de réductions, sans remettre en cause nos capacités opérationnelles. Le chef des armées nous a entendus. Sur le plan des ressources, le Président a réaffirmé la sanctuarisation du budget de la défense. Pour les armées c’est essentiel, les décisions du conseil de défense vont garantir le renouvellement de nos équipements prévu par la LPM, dès cette année. Si les objectifs budgétaires fixés par la LPM sont ainsi respectés ; les risques sont maîtrisables. C’est à cela que nous travaillons avec les chefs d’états-majors d’armées avec lesquels nous formons une équipe extrêmement soudée. La transformation est un défi. Pour y faire face, notre force c’est le collectif !

 

L’Etat-Major des armées a lancé en janvier le site interne « Transformons notre armée ».  La logique de la transformation des armées n’est pas bien perçue ?

 

La transformation n’est pas toujours bien comprise, elle est même parfois anxiogène. Je me rends régulièrement sur le terrain, et je m’en rends compte. J’ai donc décidé la création de ce site pour que tous puissent connaître et comprendre la transformation. Il s’agit d’un outil pour tous, mais aussi pour le commandement de proximité. Sur le terrain, le chef joue un rôle primordial. Oui, il faut un discours de vérité, il ne faut rien cacher, mais il ne faut pas baisser les bras. Ensemble, il faut être convaincus, rester soudés, faire preuve de courage et de volonté, faire au mieux avec les moyens qui nous sont donnés. Le site « Transformons notre armée » contribue à diffuser cet état d’esprit.

 

Vous avez passé Noël avec les soldats de l’opération Sangaris et de Barkhane. Sont-ils confiants ou inquiets de l’évolution des armées ?

 

Je rencontre régulièrement les soldats déployés en opérations. Je ne conçois pas autrement ma fonction de CEMA. Les hommes et les femmes que je rencontre sont remarquables de courage et d’abnégation. Ils sont enthousiastes et leur moral est excellent. Ils montrent un grand sens du service et je peux vous dire que j’ai une grande admiration pour eux. Nous avons une belle jeunesse militaire ! L’engagement opérationnel est la raison d’être de nos armées. C’est pour cela que nous concentrons nos efforts sur les opérations ; les soldats qui y sont engagés ont les moyens de leurs missions. Ces efforts pour les opérations sont assumés, même s’ils ont parfois pour conséquence moins de moyens en métropole. La vie en garnison s’en trouve affectée et le moral s’en ressent parfois, mais tous ceux que je rencontre comprennent cette priorité aux opérations : c’est notre raison d’être.

C’est pourquoi, je veux redire que dans une période marquée par tant de bouleversements, les Français peuvent compter sur leur armée. Nos armées sont craintes par nos adversaires, admirées par nos Alliés : elles sont au rendez-vous ! Par nos engagements sur les théâtres d’opérations comme sur le territoire national, nous défendons notre pays. Je sais que toutes les femmes et les hommes de nos armées, directions et services s’engagent avec détermination dans les opérations les plus dures comme au sein de nos garnisons dans lesquelles nous devons mettre en œuvre une transformation difficile mais nécessaire. Je ne méconnais aucune des difficultés. Ne perdons jamais de vue qu’en ces temps difficiles, il nous appartient d’œuvrer ensemble, pour que ne soit jamais démentie la valeur opérationnelle de nos armées. C’est notre vocation, c’est notre ambition, c’est notre honneur pour le succès des armes de la  France !

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories