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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 20:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

19/11/2015 Sources : État-major des armées

 

La situation sécuritaire dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière. Face à une menace transfrontalière et transnationale, les forces partenaires sont particulièrement mobilisées. Barkhane et les alliés internationaux poursuivent leur appui aux forces partenaires. Leader au sein de cet engagement, Barkhane maintient la pression sur les Groupes armés terroristes (GAT).

En permanence, Barkhane prolonge son action de harcèlement des GAT dans les zones où les terroristes tentent de se réfugier. Surprendre l’adversaire, c’est lui interdire toute liberté d’action à moins de 3 000 km de nos frontières. Du 12 au 19 novembre 2015, les aéronefs de la force Barkhane ont réalisé 82 sorties.

Du 18 au 20 novembre 2015, à N’Djamena au Tchad, se déroule le sommet du G5 Sahel réunissant l’ensemble des acteurs politiques et militaires engagés contre le terrorisme dans la BSS. La charte du partenariat militaire de coopération transfrontalière sera présentée à cette occasion.

 

En savoir plus.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
photo ECPAD

photo ECPAD

 

18/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 16 novembre, après avoir été au contact des militaires déployés en renfort sur Paris à la suite des attentats du vendredi 13, le CEMA s’est rendu aux Invalides pour rencontrer les bénévoles de l’association « Solidarité Défense » et ses partenaires, qui préparaient les Colis de Noël destinés aux soldats engagés en opérations.

 

Cette rencontre symbolisait tout autant le lien qui existe entre l’armée et sa nation – comme en témoignent les dessins réalisés par les élèves de 500 écoles primaires, que celui qui unit les forces engagées en OPEX pour la « défense de l’avant » à celles qui le sont sur le territoire national pour protéger nos concitoyens.

 

photo ECPAD

photo ECPAD

C’est entouré de ces bénévoles et de professeurs des écoles que le général Pierre de Villiers a observé une minute de silence en mémoire des victimes des attentats du 13 novembre. « Je souhaite montrer par cet évènement que vous incarnez la France d’aujourd’hui, debout, qui ne se laisse pas atteindre par la frappe dont nous avons été victimes ».

 

Repères

 

Solidarité Défense

Créée il y a dix ans et présidée par l’amiral Lanxade, qui a occupé les fonctions de CEMA de 1991 à 1995, cette association accompagne tout au long de l’année les militaires blessés, ainsi que de nombreuses familles endeuillées par la mort d’un proche sur les théâtres d’opérations extérieures ou en service commandé. Les bénévoles qui la compose, collectent dessins et messages d’écoliers de la France entière pour le soutien de nos soldats à Noël.

 

Les colis de Noël aux soldats

Chaque colis est composé d’une lettre du président de la République, de dessins d’élèves d’écoles primaires, d’une carte de vœux, d’une tasse et de friandises. Ce sont ainsi près de 11 000 colis qui sont envoyés à nos militaires en mission opérationnelle en fin d’année. Ils sont invités à répondre aux écoles qui leur ont adressé un dessin ou un message.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:45
Opération BARKHANE: le Canada supporte les militaires français

Un CC-177 Globemaster III des Forces armées canadiennes, en route pour Bamako, au Mali, le 17 janvier 2013. (Archives/Caméra de combat des Forces canadiennes)

 

17 novembre 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Les Forces armées canadiennes ont déployé personnel et avion de transport CC-177 Globemaster pour transporter du personnel et des équipements militaires français entre la France et le Tchad ou le Niger.

 

Sur requête du ministère de la Défense français, le premier vol a eu lieu le 28 septembre 2015. L’avion a volé de la base d’Évreux-Fauville (France) à l’aéroport international Diori Hamani (Niamey, Niger).

 

La mise à disposition de la capacité de transport stratégique de transport lourd de l’Aviation royale canadienne est une contribution épisodique de soutien logistique au gouvernement de la France.

 

La date butoir est pour le moment du 31 décembre 2015 et d’ici là jusqu’à quatre autres vols entre la France et le Sahel sont autorisés. Ces vols pourraient se faire jusqu’à Niamey (Niger), où se trouve la base d’un pôle de renseignement de l’Opération BARKHANE ou jusqu’à N’Djaména (Tchad) où se trouve la base de l’état-major et des forces aériennes.

 

Entre le 15 janvier et le 31 mars 2013, l’Aviation royale canadienne a fourni un soutien aérien logistique continu au gouvernement de la France dans son intervention militaire au Mali, un pays d’Afrique de l’Ouest pour freiner les progrès d’extrémistes islamiques liés à Al-Qaïda et reprendre le territoire occupé par ceux-ci. Depuis le 31 mars 2013, le soutien canadien à la France a été périodique et la dernière mission remontait au 16 octobre 2013.

 

Le 14 mars 2013, le Premier ministre Harper avait annoncé que le déploiement d’un CC 177 pour le transport aérien stratégique afin de soutenir les opérations françaises au Sahel se poursuivrait aussi longtemps que le Canada identifiera un besoin.

 

Le Canada possède cinq CC-177 Globemaster de transport qui sont basés à la 8e Escadre Trenton.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:45
4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel  photo EMA

4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel photo EMA

 

07.11.2015 Source EMA

 

Le 3 et le 4 novembre, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme.

Depuis 2014, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad ont ainsi choisi d’apporter une réponse régionale et coordonnée à la menace transfrontalière que représentent pour eux les groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent au Sahel. Très tôt, ils ont manifesté la volonté de conduire leur action aux côtés de la France, qu’ils considèrent comme « un partenaire stratégique ». C’est dans cette logique de partenariat qu’a été conçue l’opération Barkhane, dont la mission est d’appuyer les forces armées des pays du G5 Sahel dans leur combat contre le terrorisme.

Face à une menace transfrontalière et transnationale, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue une priorité. Pour la France, elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national ; une logique de solidarité vis-à-vis de forces armées partenaires.

La veille de cette réunion, le général de Villiers s’était longuement entretenu avec le chef de l’État du Burkina Faso, le Président Michel Kafongo, avec lequel il avait déjà abordé la question des défis sécuritaires auxquels sont confrontés le Burkina Faso et sa sous-région.

 

Repère

Créé à l’initiative des chefs d’État de la région sahélo-saharienne (Burkina-Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad), le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres.

Le général Pierre de Villiers a été invité à chaque réunion des CEMA des pays membre du G5 Sahel depuis l’institutionnalisation de ce partenariat le 16 février 2014.

Précédentes réunions :

9 avril 2014 (Niamey)

19 novembre 2014 (Niamey)

27 mai 2015 (N’Djamena)

 

Reportage photos

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 19:45
photo EMA Armée de l'Air

photo EMA Armée de l'Air

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la bande sahélo-saharienne (BSS), la force Barkhane poursuit, aux côtés des forces partenaires, les opérations visant à réduire la liberté d’action des groupes armés terroristes en asséchant leurs flux logistiques.

 

Les forces partenaires appuyées par les forces internationales poursuivent leurs opérations de lutte contre les groupes armés terroristes.

 

Au cours de la semaine, les activités de la force Barkhane ont été marquées par le premier ravitaillement en vol d’un hélicoptère Caracal par un C 130 Hercules américain et la mise en place d’un cycle d’instructions opérationnelles au profit de 150 soldats maliens déployés à Gao au Mali. Réalisée dans le cadre de la coordination des opérations multipartites, cette mission d’instruction vise à harmoniser les procédures de travail entre militaires français et maliens.

 

Les 3 et  4 novembre 2015, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou au Niger pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la BSS coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme. Lors de cette réunion, les chefs d’état-major du G5 ont signé une charte précisant le volet militaire de leur coopération transfrontalière (« Charte de fonctionnement du partenariat militaire de coopération transfrontalière des forces armées du G5 Sahel »). De son côté, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue l’effort prioritaire des armées françaises. Elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national et une logique de solidarité vis-à-vis des forces armées partenaires.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Carte des opérations (21 Sept 2015) - Crédits EMA

Carte des opérations (21 Sept 2015) - Crédits EMA

 

11 novembre 2015 Xavier FRÈRE ledauphine.com

 

Ce 11-Novembre sera aussi l’occasion d’honorer les soldats déployés au Mali, Centrafrique, Syrie-Irak. Les opérations extérieures se sont multipliées depuis le début du quinquennat de François Hollande, propulsé chef de guerre.

 

Barkhane au Sahel (après Serval), Sangaris en Centrafrique, Chammal au Moyen-Orient… La France « est en guerre », selon les termes du président Hollande. Contre un ennemi nommé terrorisme. Douze mille hommes sont déployés : 7 000 à l’étranger, 5 000 en France dans le cadre de la protection antiterroriste, un record depuis la guerre d’Algérie.

L’inauguration d’un « Pentagone » à la française, la commémoration de l’armistice du 11-novembre aujourd’hui en hommage aux morts pour la France de 1914-1918 mais aussi de tous les conflits interviennent dans ce contexte d’engagement militaire multiple, « de niveau élevé » voulu par le chef de l’État. « Notre sécurité se joue aussi à l’extérieur de nos frontières », expliquait François Hollande en août aux ambassadeurs.

L’ancien lieutenant du 71e régiment du génie, près de Rouen, qu’il a été, a renoué avec la chose militaire depuis son arrivée à l’Élysée. Avec succès ? Au Mali, après Serval qui a mis fin à l’avancée djihadiste, il avait été accueilli aux cris de « papa Hollande », mais l’intervention, programmée pour quelques mois, s’éternise et pourrait même, selon les experts militaires, durer vingt ans.

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 18:45
Opération Barkhane: First Operational Helicopter Refueling

The French air force has carried out its first operational in-flight refueling of a helicopter when a US Marine Corps KC-130 tanker refueled a French AF Caracal in Africa. France currently lacks suitable tankers of its own. (French AF photo)

 

Nov 8, 2015 defense-aerospace.com

(Source: French air force; issued Nov 6, 2015)

 

In late October, a Caracal helicopter belonging to the 1/67 "Pyrénées" squadron detached to N'Djamena (Chad) was refueled in flight by an American C-130 Hercules.

The vastness of the Sahel desert, and the long distances involved, are a major logistical challenge for the airmobile force that is continuously supporting the troops deployed on combat operations on the ground. In-flight refueling of helicopters overcomes much of this constraint.

Operated to transport supplies and maintenance personnel, Caracal now offers the airmobile component the benefit of a longer operational range. This in-flight refueling by an American C-130 opens up new possibilities in terms of planning and conducting operations.

The airmobile component of the Barkhane Force has 17 helicopters, spread over bases in Gao, N'Djamena and Madama. Over 5,000 flight hours have been logged on missions to support and assist the deployment of combat forces throughout the Sahel-Saharan strip.

photo Armée de f'AIr

photo Armée de f'AIr

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 08:45
photo EMA

photo EMA

 

05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 septembre au 9 octobre 2015, le centre de coordination interarmées des transits, transports et mouvements des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a procédé au déchargement puis au rechargement de fret en provenance de métropole.

 

Ces manœuvres logistiques régulières permettent les relèves de véhicules, le transport de pièces mécaniques et le ravitaillement en munitions ou en vivres des forces françaises dans la sous-région. Le navire roulier affrété depuis Toulon pour réaliser cette opération logistique a atteint le port d’Abidjan le 27 septembre 2015 avec à son bord du matériel destiné aux FFCI et à la force Barkhane. Une quarantaine de militaires français armés par le 2e régiment de dragons, le 40e régiment de transmission, les 121e et 516e régiments du train et le 519e groupement de transbordement maritime ont prêté mains fortes aux FFCI. Leur mission consistait à décharger en moins de 24 heures le fret destiné à assurer les principales relèves matérielles et logistiques des forces françaises déployées en Côte d’Ivoire et dans la bande sahélo-saharienne.

 

Ce chargement comprenait plus de 60 containers et 23 véhicules, dont des véhicules P4, des GBC180, des véhicules de l’avant blindé, des TRM 10 000 et des porteurs polyvalents logistiques. Une partie de ces matériels ont ensuite été acheminés depuis Abidjan vers Niamey au Mali au profit de Barkhane.

 

Après avoir poursuivi sa route jusqu’au port de Douala au Cameroun, l’affrété s’est de nouveau amarré à Abidjan lors de son trajet de retour vers la France. Au cours de cette escale, 173 containers et 20 véhicules ont été chargés pour rapatriement.

 

Les FFCI, créées le 1er janvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et entretiennent la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont également en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI. En tant que base opérationnelle avancée, elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

photo EMA

photo EMA

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de juin 2015 et pour sa 6e opération consécutive, le commandant Louis a été projeté à Niamey (Niger) comme chef du Centre de coordination interarmées des transports, transits et mouvements (CCITTM).

 

Entré en service comme sous-officier, le commandant Louis a réussi le concours de l’École militaire interarmes. Il a ensuite choisi l’arme du train pour se spécialiser dans le « mouvement ». Avant d’être projeté à Niamey, il commandait la section « voies ferrées et navigables » au sein du centre des transports et transits de surface de l’armée de Terre, à Montlhéry.

Niamey constitue le point central de toutes les entrées et sorties du fuseau Ouest de l’opération Barkhane. En charge de l’ensemble des transports pour ce fuseau, qu’il s’agisse du personnel ou du fret, en provenance de France ou intra-théâtre, le commandant Louis dirige une équipe de quatre personnes et dispose également de moyens aériens. « Pour schématiser, le détachement Air de Niamey est un peu le hall d’entrée du fuseau Ouest, le CCITTM en est la porte d’entrée et de sortie »  résume le commandant Louis.

En effet, le CCITTM reçoit et envoie le fret de France par A400M, C17 ou Antonov 124 principalement, et dispose d’avions Airbus pour le personnel. En outre, il transporte personnel et matériel sur le théâtre soit par voie aérienne, soit par voie routière (vecteurs de la force ou transporteurs locaux).

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:55
Crédits DGSE

Crédits DGSE

 

02.11.2015 Par David Revault d'Allonnes LE MONDE

 

C’est une note que le président reçoit chaque semaine sur son bureau, en général le vendredi. Rédigée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), elle est d’abord adressée aux directeurs des cabinets de l’Elysée, de Matignon, de l’intérieur et de la défense. L’équipe de François Hollande lui en transmet ensuite un résumé détaillé, lequel leur revient quelques heures plus tard, en général modérément annoté. Si des remarques y figurent, elles sont le plus souvent laconiques : « Faire attention »,« Surveiller » ou, « Intéressant ». Voire, quand est évoquée une menace sur un individu : « Bien s’assurer de sa sécurité. » (…)

Chaque semaine, le président consulte donc avec intérêt l’inquiétant tableau brossé par la DGSI sur les départs de Français en Syrie. Il peut y lire la liste exhaustive des noms de ressortissants français présumés décédés dans le pays, laquelle s’allonge inexorablement, jusqu’à atteindre 132 en septembre 2015. Il y suit la progression exponentielle du nombre d’individus formellement identifiés, soit 1 738, pour leur implication dans le djihad syrien, en hausse de 48 % depuis le début de 2015. (…)

À quel point fallait-il, dans ce contexte anxiogène, communiquer sur les résultats des services, susceptibles de rassurer l’opinion quant à leur efficacité, mais tout autant de l’alarmer au vu de la gravité des dossiers traités ? (…) Dans un premier temps, la place Beauvau et le gouvernement décident de communiquer sur le chiffre global des départs en Syrie. Après les attentats de janvier, ils vont plus largement rendre publics, non seulement les tentatives d’attentat, mais également les attaques déjouées et les démantèlements d’équipes terroristes. (…)

De bonne guerre médiatique, les services ouvrent donc leurs dossiers à l’opinion. « Beaucoup plus que le GIA des années 1990, les extrémistes palestiniens ou iraniens, les djihadistes d’aujourd’hui utilisent la communication comme une arme, insiste-t-on place Beauvau. Ils font ça pour faire peur. Et notre réponse, c’est qu’on n’a pas peur. La guerre contre le terrorisme est aussi une guerre de communication. » Hollande assume : « Ne pas communiquer, c’est ne pas saluer le travail du renseignement. C’est un doute qu’on ne peut laisser transpirer. Si on pense que notre système de renseignement n’est pas efficace, c’est grave. Et s’il est efficace, il faut le montrer. »

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01.11.2015 Ministère de la Défense

Barkhane - Fin d'une relève, ultimes réglages de l'armement pour tenir compte des contraintes de l'environnement désertique.

 

+ de vidéos sur www.fb.com/armeefrancaise

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:50
photo EMA

photo EMA

 

31.10.2015 source EMA

 

Le 28 octobre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a rencontré le général Gérard Van Caelenberge, chef de la Défense belge. Cette réunion s’est déroulée à Bruxelles en amont du comité militaire des chefs d’état-major de l’Union européenne.

Le général de Villiers tenait à remercier son homologue pour le soutien apporté par les forces armées belges dans le cadre des opérations Serval puis Barkhane au Sahel, ainsi que dans celui de l’opération Sangaris en Centrafrique. Désireux de poursuivre sur cette dynamique, les deux CEMA ont décidé de renforcer leur coopération en particulier dans le domaine maritime.

 

Reportage photos

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:45
photo EMA

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02.11.2015 Noël Ndong - adiac-congo.com

 

La Grande Muette à Paris, a fait le point sur la situation Barkhane au Mali et Sangaris en Centrafrique, le 29 octobre.

 

Selon le ministère,  à la fin du mois d’octobre, la situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent. Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel ( Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

 

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. La semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile. Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal ),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement d'hélicoptères de manœuvre à N’Djamena (Tchad).

 

Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action, souligne le ministère de la Défense. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations.

 

Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, date du lancement de Barkhane, explique la Grande Muette.

 

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasses. Le drone Reaper a battu son nouveau record  d’endurance en effectuant près de 25h06 de temps de vol.

 

Leur vitesse de déplacement et la qualité des images prises sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations de lutte contre le terrorisme menées par Barkhane, souligne-t-on au ministère.

 

Le précédent record, datant de décembre 2014 était de 24 heures et 30 minutes, a indiqué le lieutenant-colonel Richard qui a participé en tant que pilote à cette mission au profit de la force.  Depuis janvier 2014  dans le cadre des opérations  Serval puis Barkhane,  ces drones opèrent au sein du détachement air de Niamey au Niger pour  renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de la force.

 

Afin de s’affranchir de la contrainte géographique liée à l’immensité du théâtre sahélo-saharien, la France a mis en place à Niamey des drones Reaper et Harfang. Leurs capacités « intelligence, surveillance et reconnaissance » s’inscrivent au cœur de la mission aérienne et viennent en appui et en complément des autres capteurs.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 19:45
Barkhane : Record d’endurance en vol battu par le drone Reaper

 

30/10/2015 Sources : État-major des armées

 

À la fin du mois d’octobre 2015, le drone Reaper a battu un nouveau record d’endurance en effectuant un vol de 25 heures et 6 minutes. Depuis janvier 2014, dans le cadre des opérations Serval puis Barkhane, ces drones opèrent au sein du détachement air de Niamey pour renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de la force.

 

Afin de s’affranchir de la contrainte géographique liée à l’immensité du théâtre sahélo-saharien, la France a mis en place à Niamey des drones Reaper et Harfang. Leurs capacités « intelligence, surveillance et reconnaissance » s’inscrivent au cœur de la mission aérienne et viennent en appui et en complément des autres capteurs.

Le drone Reaper MALE (Moyenne altitude, longue endurance) a la particularité de pouvoir effectuer des vols de très longue durée qui permettent d’offrir une capacité de présence aérienne quasi-permanente. Depuis leur arrivée au Niger en janvier 2014, les missions opérationnelles des Reaper se succèdent à un rythme soutenu et permettent la transmission en temps réel des informations renseignement vers les postes de commandement et des forces terrestres déployées au sol.

« Fin octobre, dans le cadre d’une mission où le drone Reaper assure pour la force Barkhane une permanence de vol long sur une zone d’intérêt désignée, ce dernier a battu son record avec plus de 25 heures et 6 minutes de temps de vol - le précédent record, datant de décembre 2014 était de 24 heures et 30 minutes » annonce le lieutenant-colonel Richard qui a participé en tant que pilote à cette mission au profit de la force.

Les trois équipages issus de l’escadron de drones 01.33 Belfort de l’armée de l’air sont composés de personnel navigant, d'officiers renseignement et d'interprétateurs d'images. Très sollicités, ils se relaient aux commandes des trois Reaper qui assurent à tour de rôle la permanence des missions de surveillance aérienne pouvant s’échelonner sur cinq jours.

Dans le cadre de l’opération Barkhane, les drones Reaper ont effectué plus de 5 200 heures de vol. Leur vitesse de déplacement et la qualité des images prises par les capteurs sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations de lutte contre le terrorisme menées par Barkhane.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Record d’endurance en vol battu par le drone Reaper
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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent.

 

Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

 

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. Cette semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile.

 

Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement hélicoptères de manœuvre à N’Djamena. Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations. Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, lancement de Barkhane.

 

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasse. Fin octobre, le drone Reaper a battu son record le plus long avec près de 25h06 de temps de vol.

 

En savoir + : lien vers dossier

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de terre

photo EMA / Armée de terre

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

L’immensité désertique et l’étendue de la zone d’action figurent parmi les contraintes dont doit s’affranchir la force Barkhane. Dans ce contexte, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations. Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle apporte à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement et de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol.

 

Barkhane dispose d’un potentiel aéro-combat de 17 hélicoptères de manœuvre, de reconnaissance et d’attaque, répartis sur les bases de Gao, N’Djaména et Madama. Armée par deux sous-groupements aéromobiles (les 1er et 5erégiments d’hélicoptères de combat) et un groupement tactique air (armée de l’Air), la composante aéromobile apporte ses moyens et son expertise aux différentes missions menées par Barkhane, dans la conduite et l’exécution des actions en profondeur.

 

Mis en place pour appuyer la force dans la lutte contre les groupes armés terroristes, le groupement aéromobile couvre six missions. Les hélicoptères de manœuvre permettent d’assurer un appui à la mobilité au profit de la force Barkhane, notamment en termes de transport tactique d’unités ou de transport logistique.

 

Le groupement aéromobile est également composé d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque couvrant quatre missions spécifiques permettant de déceler et de neutraliser l’adversaire. Il effectue des missions de reconnaissance et de recherche de renseignements, en autonomie ou en évoluant en amont des forces. Il peut aussi réaliser des missions de protection ou être déployé sur des missions d’appui feu en complémentarité et en coordination avec les troupes du terrain avant d’effectuer leurs missions.

 

Depuis le lancement de l’opération Barkhane, la composante aéromobile a réalisé plus 5 000 heures de vol, permettant ainsi d’appuyer et de compléter l’engagement de la force sur la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 12:55
Une heure de vol de Rafale coûte près de 25 000 euros - photo EMA / Armée de l'Air

Une heure de vol de Rafale coûte près de 25 000 euros - photo EMA / Armée de l'Air

 

28-10-2015 Par Olivier Fourt - RFI

 

Depuis l'arrivée du président François Hollande à l'Elysée, la France s'est retrouvée engagée au Sahel, en Centrafrique, en Irak et en Syrie. Résultat : le coût des opérations extérieures devrait encore cette année dépasser le milliard d'euros. Plus de 7 000 militaires français sont engagés en missions extérieures.

 

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:55
Le général Vincent Desportes. - photo Catherine Hélie /Gallimard

Le général Vincent Desportes. - photo Catherine Hélie /Gallimard

 

26.10.2015 Propos recueillis par Anne Bauer et Jacques Hubert-Rodier - lesechos.fr

 

Vincent Desportes lance un cri d’alarme sur la réduction des moyens militaires dans un ouvrage intitulé « La dernière bataille de France » (Le Débat-Gallimard).

 

Ancien élève de Saint-Cyr et général de division de l’Armée de Terre, le général Vincent Desportes s’est fait le grand défenseur de son corps d’armée dans les opérations extérieures de la France. Ses critiques de la stratégie américaine – donc française – en Afghanistan lui avaient valu d’être débarqué en 2010 du commandement du Collège interarmées de défense.

 

L’armée française a-t-elle aujourd’hui les moyens de faire face aux menaces ?

Nous sommes dans une situation extrêmement critique. D’un côté, les menaces s’accroissent, le feu a pris tout autour de l’Europe, de l’Ukraine au Sahel en passant par le Moyen-Orient. De l’autre, les capacités de notre défense sont constamment réduites : moins 25 % sous Nicolas Sarkozy et à peu près la même chose sous François Hollande, selon l’actuelle loi de programmation militaire, même après la légère rectification décidée par le Président. Vérifiez vous-même. Si cette pente vertigineuse n’est pas sérieusement redressée, les armées françaises vont tout simplement disparaître : le dernier soldat français défilera sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2040.

Ce qui est terrible, c’est que l’institution militaire, silencieuse par nature, est incapable de se défendre elle-même, comme peuvent le faire d’autres corps sociaux, médecins, architectes, avocats disposant « d’Ordres » dont c’est la mission. Des voix citoyennes doivent s’élever, au nom de la Nation. Mon devoir était de pousser un cri d’alarme. C’est l’objet de cet ouvrage, hélas plus réaliste que pessimiste.

 

Pourquoi ce grand écart entre missions et moyens ?

L’Europe a tué l’idée de guerre dans l’esprit des citoyens européens. Ils ont cru que le « soft power » pourrait remplacer le « hard power ». Nous avons intellectuellement « quitté l’histoire » en imaginant être parvenus dans un monde post-moderne qui avait définitivement éliminé la guerre et la barbarie.

Si la guerre a disparu, pourquoi conserver des armées ? Les citoyens se sont désintéressés de la défense dont les investissements sont devenus peu à peu illégitimes. En aval, on a pu, sans coût politique, rogner sur les budgets de défense pour redistribuer aux corps sociaux qui, eux, descendent dans la rue.

 

Suite de l’entretien

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

27/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Début octobre à Gao, au Mali, le personnel médical de la force Barkhane a testé son interopérabilité avec ses homologues hollandais de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) en effectuant un exercice d’évacuation de blessés.

 

Le médecin principal de la force Barkhane rappelle que les militaires doivent « être en mesure d’agir ensemble le plus rapidement possible. Les procédures sont parfois différentes mais la bonne communication et ce type d’exercices au plus près des conditions réelles permettent d’améliorer la coordination entre les différents acteurs, du déclenchement de l’alerte à l’évacuation et à la prise en charge des blessés». Le résultat a été jugé satisfaisant.

 

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Pour cela, les équipes sanitaires sont intervenues sur un crash fictif d’hélicoptère ayant entraîné sept blessés. Les pompiers français et hollandais se sont coordonnés pour stopper l’incendie dans un premier temps, puis pour évacuer les blessés. Les médecins français et hollandais, accompagnés des équipes médicales, ont ensuite rejoint les lieux pour prendre le relais et conduire la médicalisation puis l’évacuation vers le Rôle 2, l’hôpital Barkhane de la plateforme de Gao.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA

photo EMA

 

27/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Durant près de deux mois, les équipes de maintenance du Détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont été projetés au Niger dans le cadre de l’opération Barkhane. Du 21 août au 13 octobre 2015, le détachement avait pour principales missions d’appuyer les opérations du Groupement tactique désert Est (GTD-E) et de préparer la montée en puissance d’un Sous-groupement aéromobile (SGAM) sur la base avancée de Madama.

 

Ce déploiement témoigne de la logique d’emploi de nos forces de présence en Afrique, plus spécifiquement celles constituant des bases opérationnelles avancées. Bonne connaissance de l’environnement sahélien, savoir-faire spécifiques à l’intervention en milieu désertique, capacité de projection rapide et maintien d’un soutien arrière, tous ces éléments sont autant de déterminants opérationnels qui caractérisent le dispositif djiboutien et ont facilité la projection des militaires du 5e RIAOM. Ainsi, cette participation à Barkhane permet d’illustrer un cycle de projection au cœur d’une opération avec : un déploiement par C-17 d’un DETALAT au départ des FFDJ, un appui indispensable à la montée en puissance d’un SGAM, l’intégration aux opérations conduites en appui des forces partenaires, la passation de consignes avec l’unité montante – le détachement armé par le 1er régiment d’hélicoptère de combat.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 16:56
"1,12 milliard d'euros" de surcoût pour la guerre en 2015, estime Le Drian

Pour le budget 2015, il reste à trouver un financement de 624 millions d'euros au titre des surcoûs des opérations extérieures, photo Thomas Goisque

 

27/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé à 1,12 milliard d'euros le surcoût des opérations extérieures, dont les deux tiers sont imputables aux opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Selon les propos du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tenus le 21 octobre à l'Assemblée nationale, le coût prévisionnel des opérations extérieures (OPEX), réactualisé récemment, "s'élève à 1,128 milliard d'euros, les deux tiers de cette somme étant imputables aux opérations de la bande sahélo-saharienne". Ce sont des coûts provisoires, a d'ailleurs précisé le ministre. "L'année n'étant pas terminée, on ne connaît pas encore exactement le nombre final d'heures de vol des Rafale en OPEX ou de bombes délivrées", explique-t-on à La Tribune.

Ces chiffres vont être "peu à peu affinés en prévision de la préparation du prochain décret d'avance", qui déterminera comment seront réglés ces surcoûts, a d'ailleurs expliqué le ministre.

Sur ce 1,12 milliard, le ministère de la Défense a déjà inscrit 450 millions d'euros dans la loi de finances 2015. En outre, a-t-il précisé, 54 millions d'euros doivent être remboursés par des organisations internationales (ONU...) pour des opérations à laquelle participe la France. Pour le budget, il reste donc à trouver un financement de 624 millions d'euros, "qui doivent faire l'objet de dispositifs de fin de gestion", a assuré Jean-Yves Le Drian.

 

Une discussion de marchands de tapis

"Comme tous les ans, des discussions un peu sportives vont commencer, en particulier sur les OPINT [opérations intérieures, Ndlr] et les OPEX ; pour ces dernières, la loi précise les conditions de prise en charge du surcoût. Je souhaite évidemment qu'elle soit respectée", a rappelé le ministre de la Défense.

Des discussions souvent interminables entre l'Hôtel de Brienne et Bercy, qui se terminent souvent par un arbitrage de l'Élysée, voire de Matignon.

"Je le dis et le redis : il est de l'intérêt du budget de la Défense que les surcoûts OPEX fassent l'objet d'un règlement à la fin de l'année", a estimé Jean-Yves Le Drian.

Pourquoi ? "En ce qui concerne les OPEX, je maintiens que le chiffre figurant en loi de finances est un avantage pour le budget de la Défense, avait-il déjà expliqué le 30 septembre à l'assemblée nationale. C'est un moyen de faire partager à l'ensemble du budget de l'État ces surcoûts, qui seront en 2015 à peu près au même niveau qu'en 2014".

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 13:45
Convoyage des deux Mirage 2000C vers Niamey, au Niger. Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'Air

Convoyage des deux Mirage 2000C vers Niamey, au Niger. Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'Air

 

27 Octobre 2015 par Loïc - Defens'Aero

 

Le 05 Juillet 2015, l'Armée de l'Air a déployé, sur la base aérienne 101 de Niamey, au Niger, deux Mirage 2000C de l'Escadron de Chasse 2/5 «Ile de France» afin de les intégrer dans l'opération Barkhane, qui vise à lutter contre les différents groupes terroristes au sein de la bande sahélo-saharienne.

Ce déploiement a pour principal objectif, tout comme l'envoi de trois Mirage 2000N en Jordanie pour l'opération Chammal, de réduire la cadence des rotations des Mirage 2000D, de leurs équipages, et des mécaniciens qui les mettent en oeuvre au sol, puisque la 3ème escadre, tout comme l'ensemble de l'Armée de l'Air, est victime d'une «suractivité» et d'une «surintensité» en raison des nombreuses opérations extérieures qui se prolongent dans la durée et des détachements permanents, comme à Djibouti.

C'est donc dans ce cadre là, selon mes informations, que le Mercredi 21 ou le Jeudi 22 Octobre 2015, qu'un Mirage 2000C aurait effectué une «passe-canon» contre des individus afin de soutenir les militaires français qui se trouvaient au sol dans le cadre d'une opération dans la bande sahélo-saharienne.

Pour l'instant, peu d'informations sont disponibles au sujet de cette frappe aérienne, dont elle serait la première pour les Mirage 2000C engagés dans la région. Contactée par téléphone hier Lundi 26 Octobre 2015, la communication de l'Etat-Major des Armées n'a pas souhaité s'exprimer à ce sujet, en rappelant uniquement que les différentes sorties aériennes et les bilans des opérations sont évoqués à chaque point-presse hebdomadaire.

Afin de mener à bien les missions qui leurs sont confiées, les pilotes de chasse des Mirage 2000C peuvent emporter deux bombes air-sol guidées laser GBU-12 ou des Mk 82 non guidées en point ventral, et ils ont aussi la capacité de tir canon, qui n'est malheureusement pas, pour l'instant, disponible sur la flotte des Mirage 2000D étant donné que ce sont des appareils biplaces.

Avant leur déploiement sur place, le lieutenant-colonel Gauthier Dewas, commandant du 2/5 «Ile de France» et de ce détachement de Mirage 2000C, a indiqué que lui et ses aviateurs de l'escadron se sont entraînés au tir air-sol, en coopération avec les équipages des Mirage 2000D de la 3ème escadre de la base aérienne 133 de Nancy. C'est la première fois que des Mirage 2000C sont engagés en MFE (Mixed Fighters Element) avec des Mirage 2000D pour des opérations air-sol.

Cet entraînement qui a eu lieu avant le déploiement était relativement important puisque les patrouilles de Mirage 2000 qui évoluent désormais au sein de la bande sahélo-sahaerienne sont mixtes, et composées d'un Mirage 2000C aux côtés d'un Mirage 2000D. Ces patrouilles se complètent puisque le 2000D peut illuminer une cible au sol grâce à sa nacelle de désignation laser, que le 2000C ne peut emporter, et les Mirage 2000C peuvent effectuer une «passe-canon», qui est un bon compromis entre le Show Of Force (démonstration de force, en français) et le tir d'une bombe guidée laser.

La base aérienne de Niamey, au Niger, est notamment armée par deux Mirage 2000C, deux Mirage 2000D, des drones Harfang et trois MQ-9 Reaper, un ravitailleur C-135FR de l'Armée de l'Air, des avions de transport, et enfin, un Atlantique II de la Marine Nationale.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:45
[Hommage] Le 29 octobre 2014 disparaissait Thomas Dupuis, équipier du CPA 10, au Mali.

 

26.10.2015 Armée de l'Air

D’anciens frères d’armes ont décidé de lui rendre hommage à travers le sport et plus particulièrement le crossfit.

Jeudi 29 octobre 2015, ses collègues aviateurs et militaires, ses amis, les communautés sportives civiles et l’ensemble des personnes souhaitant lui rendre hommage, sont invités à réaliser un workout of the day (WOD) spécial « Denzel », surnom de l’adjudant.

En 20 minutes :
- 32 thrusters
- 32 deadlifts
- 32 box jumps
- 32 wall balls
- 32 pull-ups
- 32 front squats

rx : 50kg / 30kg
wall ball : 9kg / 6kg

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#WODdenzel

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

22/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière cette semaine. La menace terroriste transfrontalière demeure présente.

 

Au Mali, les Forces armées maliennes (FAMa) concentrent leurs efforts au centre du pays afin d’endiguer les Groupes armés terroristes (GAT). Ces actions sont préparées et conduites soit en autonomie, soit avec l’appui des forces de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

 

La force Barkhane reste engagée de façon ininterrompue en soutien des forces partenaires. Cette semaine, les activités de la force ont été marquées par la poursuite des opérations conjointes dans les zones d’effort de la BSS et par l’achèvement de l’opération La Madine 4. Celle-ci a réuni du 9 au 15 octobre 2015 les FAMa, la MINUSMA et Barkhane dans la région de Gourma au sud-est de Tombouctou.

 

Près de 200 militaires maliens étaient déployés lors de cette opération de contrôle de zone afin d’entraver la circulation des GAT et les priver de leurs moyens d’action. La MINUSMA et Barkhane les ont appuyés en fournissant des capacités spécifiques, tels que des moyens 3D. Une trentaine de soldats français du détachement de liaison et appui opérationnel 4 de Tombouctou étaient aux côtés des FAMa afin de leur apporter des appuis spécialisés (guidage aérien, franchissement) et les accompagner sur des opérations de fouille de zones de stockage. Grâce à ses hélicoptères Tigre et Caïman, la force Barkhane a apporté des appuis complémentaires : appui-feu, transport tactique et renseignement. La Madine4a ainsi permis aux FAMa de conduire des missions nécessitant une importante coordination entre leurs troupes et les capacités interarmées fournies par les alliés.

 

En savoir plus

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

23/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 9 au 15 octobre, la force Barkhane et la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) ont renforcé les Forces armées maliennes (FAMa) dans le cadre de l’opération La Madine 4, opération de contrôle de zone effectuée à l’Est de Tombouctou, dans la région du Gourma.

 

Couvrant une zone d’action large de 160 km, les 200 soldats des FAMa accompagnés de 32 soldats du détachement de liaison et d’appui opérationnel français de Tombouctou avaient pour mission d’entraver la circulation des groupes armés terroristes et de les priver de leurs moyens d’action. La reconnaissance de la région par les 8 sections maliennes et le détachement français a donné lieu à des opérations de fouille des zones de stockage. Les FAMa ont bénéficié de l’appui spécialisé (guidage aérien, appui feu et franchissement) et des moyens d’acquisition de renseignements des forces françaises et de la MINUSMA. La force Barkhane a également fourni des hélicoptères de type Caiman et Tigre pour des missions de reconnaissance, d’appui ou de transport tactique.

Suite de l’article

photo EMA / Armée de Terre

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