29/11/2013 CNE Laetitia Périer
Le séminaire « frappes de précision dans un environnement complexe » s’est clôturé vendredi 29 novembre au Centre Etoile Saint-Honoré à Paris (8e). En présence d’industriels et de journalistes de la presse spécialisée, le ministère de la Défense est intervenu à plusieurs reprises au cours des trois jours qu’a duré le séminaire. Des représentants de l'armée de Terre, de l'armée de l'Air, de la Marine nationale et de la Direction générale de l'armement ont notamment fait part de leur retour d'expériences opérationnelles et ont développé des éléments doctrinaux.
Après trois jours d’échanges autour de la thématique des frappes de précision dans un environnement complexe, le séminaire organisé par l’association aéronautique et astronautique de France et destiné aux industriels européens et aux journalistes de la presse spécialisée s’est clôturé vendredi 29 novembre au Centre Etoile Saint-Honoré, à Paris (8e).
Pierre Bayle, directeur de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICOD), a ouvert le séminaire en rappelant que la précision des armements était devenue « un impératif des conflits actuels compte tenu de la prégnance croissante du droit international humanitaire qui vise à préserver au mieux les populations, mais également, de l’aversion croissante des opinions publiques pour la guerre ». Pour lui, ce séminaire avait pour vocation de « faciliter les échanges entre les praticiens qui expriment un besoin opérationnel et les concepteurs qui doivent trouver les voies et les moyens pour y répondre, au meilleur coût ».
Dans cet esprit, les différentes armées ont notamment fait part des derniers retours d'expériences opérationnelles des théâtres où la France s’est engagée à savoir l’Afghanistan, la Libye et le Mali. La précision et la flexibilité ont été citées comme étant les principales caractéristiques recherchées dans l’emploi des armements afin de limiter les dommages collatéraux. Deux contraintes parmi d’autres : l’aspect asymétrique de l’ennemi qui est à la fois fugace, aux multiples imbrications et dont la signature reste très difficilement détectable et le nombre croissant d’acteurs sur un théâtre d’opérations.
La réponse ? Une combinaison de savoir-faire technologique et opérationnel, c’est-à-dire un besoin d’armes permettant de faire évoluer les réponses opérationnelles et qui s’intègrent dans la manœuvre de combinaison dynamique des efforts, tout en restant vigilant sur les aspects du droit humanitaire international.
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