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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 12:50
photos Rudi Vandenweyer – MIL.be

photos Rudi Vandenweyer – MIL.be

 

04/11/2014 Rudi Vandenweyer – MIL.be

 

Les 22 et 23 octobre, le Bataillon Libération – 5e de Ligne participait à l’exercice Toxic Piranha, conçu autour d’un conflit impliquant l’emploi d’armes chimiques. La manœuvre qui s’effectuait en terrains civils et militaires aura pu compter sur les appuis du 4e Bataillon du Génie et de la 2e Unité d’Intervention médicale.

 

Par cet exercice, les militaires souhaitaient éprouver leur capacité à travailler en environnements chimique, biologique, radiologique ou nucléaire (CBRN). L’exercice s’inspire d’un conflit fictif que l’unité utilise comme toile de fond à toutes les activités d’entraînements bisannuels.

 

L’application de procédures dans ces circonstances inhabituelles a été ardemment testée. Les postes d’observation et de détection ont effectué leur travail, des patrouilles de reconnaissance chimique ont été envoyées, les mesures de protection individuelles et collectives ont été prises, l’envoi de rapports a été évalué… Deux compagnies sont passées dans la station de décontamination installée sur le terrain par la 14e compagnie CBRN du 4e Bataillon Génie.

 

Après la décontamination, du temps fut consacré à de la tactique classique. Une position défensive fut prise afin d’empêcher l’ennemi de s’emparer de portions de terrain. Durant cette partie, des incidents avec blessés furent également simulés afin d’appliquer les procédures de traitement sur le champ de bataille et leur évacuation vers la chaîne médicale.

Exercice bataillon Toxic PiranhaExercice bataillon Toxic Piranha
Exercice bataillon Toxic PiranhaExercice bataillon Toxic Piranha
Exercice bataillon Toxic PiranhaExercice bataillon Toxic Piranha
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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 12:50
Une flotte internationale démine la côte française

 

07/11/2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

Dans la zone côtière de Dieppe et Le Tréport, le chasseur de mines Crocus aide à neutraliser les explosifs des deux guerres mondiales. Du 30 octobre au 13 novembre, le Crocus participe à une opération OTAN exécutée chaque année et qui vise la destruction de munitions dites historiques.

 

Le chasseur de mines belge Crocus est intégré dans l'escadre OTAN de lutte contre les mines SNMCMG1 depuis août dernier. Ce dispositif, fort d'un effectif de près de 400 membres d'équipages, est dirigé à partir du bâtiment lituanien Jotvingis.

 

Les fonds marins de la partie orientale de la Manche et de la mer du Nord recèlent encore de nombreux engins explosifs dits historiques datant des deux derniers conflits mondiaux (bombes, obus, mines de fond, etc.). C'est donc pour sécuriser les voies navigables que l'escadre de l'OTAN, accompagnée de deux chasseurs de mines français, opère dans cette zone à la recherche de ces engins explosifs qui, aujourd'hui encore, peuvent représenter un danger pour la sécurité de la navigation.

 

Une flotte internationale démine la côte française
Une flotte internationale démine la côte française
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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 12:50
Le lieutenant général Compernol (à gauche) introduit le nouveau chef de la Composante Air, le général-major Frederik Vansina.- photo Malek AZOUG

Le lieutenant général Compernol (à gauche) introduit le nouveau chef de la Composante Air, le général-major Frederik Vansina.- photo Malek AZOUG

 

06/11/2014 Nadège Godefroid – MIL.be

 

La Composante Air a officiellement accueilli son nouveau commandant, le général-major aviateur Frederik Vansina. Lors d'une cérémonie qui s'est déroulée sur la base aérienne de Florennes le mercredi 5 novembre, le lieutenant général aviateur Claude Van de Voorde a remis la direction de la composante à son successeur.

 

La remise de commandement s'est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires dont le chef et le ministre de la Défense. Le général-major Vansina était à la tête de la base aérienne de Kleine-Brogel et ensuite du département Opérations au sein de l'état-major Opérations et Entraînement. Il dirigera dès à présent l'ensemble du personnel et du matériel aérien. Le pilote de chasse devra relever de nombreux défis dans un contexte budgétaire difficile.

 

Quant au lieutenant général Claude Van de Voorde, après avoir défendu durant de nombreuses années les intérêts de la Composante Air, il travaillera dorénavant auprès du nouveau ministre de la Défense, pour mettre l'ensemble du département à l'avant-plan.

 

« Je souhaite remercier la Défense car elle m'a permis de vivre de formidables moments », explique le lieutenant général Van de Voorde. « Ces cinq années furent les plus heureuses de ma carrière. J'ai, à présent, de nouveaux projets. »

 

Durant cette période de commandement, il fut sur le devant de la scène médiatique de nombreuses fois. « Il m'a toujours paru important de garder un contact avec les citoyens. Ces derniers doivent être au courant de la manière dont la Défense gère son budget », poursuit-il.

 

Après un discours émouvant, le lieutenant général a effectué un dernier passage en revue des troupes sur un air de la Musique royale de la Force aérienne. La cérémonie s'est terminée par le survol des avions et hélicoptères de la Défense. Enfin, quatre F-16 du 10 Wing Tactique de Kleine-Brogel ont salué ces cinq années de bons et loyaux services passées auprès de la Composante Air.

Le lieutenant général Van de Voorde a prononcé un discours émouvant. photo Malek AZOUG

Le lieutenant général Van de Voorde a prononcé un discours émouvant. photo Malek AZOUG

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:50
photo Malek AZOUG - MIL.be

photo Malek AZOUG - MIL.be


07.11.2014 Belgian Defense
 

Au début de chaque mois de novembre, la Défense rend hommage aux soldats du Commonwealth tombés durant la Première Guerre mondiale. Cette année n'a pas fait exception à la règle. Ce 7 novembre 2014, une cérémonie s'est déroulée en leur honneur devant la tombe du Soldat Inconnu à Bruxelles.

 

Plusieurs autorités civiles et militaires étaient présentes pour raviver la flamme au souvenir de ces tombés au champ d'honneur. Le ministre de la Défense, Steven Vandenput, l'ambassadeur du Royaume-Uni Alison Rose, le vice-président de la Commonwealth War Graves Commission (CWGC), Sir Joe French ainsi que le président du Comité de la Flamme, le lieutenant-colonel Alfred Vancaster ont déposé une gerbe de fleurs aux pieds de la Colonne du Congrès.

Pour rappel, le Commonwealth of Nations, plus communément nommé Commonwealth est une organisation intergouvernementale composée de 53 pays tels que le Canada, l'Inde, le Royaume-Uni ou encore l'Australie. L'organisation promeut des valeurs commues comme l'égalité, la non-discrimination ou la démocratie pour ses membres.

Plus d'un million et demi de soldats du Commonwealth ont perdu la vie au cours de la Première Guerre mondiale. Nombre d'entre eux sont enterrés dans notre pays. La CWGC s'occupe de la gestion de ces sépultures

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:50
Madame C-F Arnould (au milieu) avec les représentants de MARSUR - Photo Jürgen Vandaele

Madame C-F Arnould (au milieu) avec les représentants de MARSUR - Photo Jürgen Vandaele

 

04/11/2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

Du 27 au 31 octobre, la Composante Marine belge était présente à la 24ème édition du salon maritime Euronaval à Paris. Elle y était représentée par le Capitaine de corvette Jurgen Van Daele.

 

Parmi les stands, le chantier naval SOCARENAM présentait le modèle du nouveau patrouilleur belge Castor avec l'étendard de la Marine belge.

 

En marge du salon, Claude-France Arnould, directrice de l'European Defence Agency (EDA) tenait également le groupe de travail MARSUR (maritime surveillance). Ce réseau compte dix-sept pays de l'Union européenne qui s'échangent régulièrement des informations. Le projet de l'EDA a démarré il y deux ans et rend possible l'échange afin de créer une image globale du trafic maritime européenne.

 

MARSUR est un exemple marquant de l'efficacité du système de partage et de canalisation des capacités. Le réseau est maintenant prêt à être utilisé par les différentes marines européennes. Dans notre pays, le Carrefour d'informations maritimes (CIM) de Zeebruges emploiera également cet outil, pour les besoins nationaux.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:30
Photo : Jürgen Braekevelt - MIL.be

Photo : Jürgen Braekevelt - MIL.be

 

07/11/2014 Stijn Verboven – MIL.be

 

Deux F-16 belges ainsi que six autres avions ont, dans la nuit du 3 novembre 2014, neutralisé une usine dans le nord de l’Irak, là où le groupe terroriste État Islamique (EI) confectionnait des explosifs improvisés. Durant la mission, les Belges menaient ces six appareils de la coalition internationale.

 

Le chef de la Composante Air, le général-major aviateur Frederik Vansina, a révélé quelques informations sur cette mission lors d'une conférence de presse le vendredi 7 novembre. Des rapports de renseignements collectés par des avions sans pilote des pays de la coalition ont dévoilé que l'EI utilisait une usine irakienne désaffectée pour la production d'engins explosifs. « L'EI est un ennemi bien organisé », dit le général Vansina. « On les voit rarement se réunir en grands nombres. C'était pourtant le cas ici, et c'était l'occasion de leur porter un sérieux coup. »

 

C'était la première fois que le détachement belge prenait le lead d'un groupe d'avions international depuis le début de l'opération Desert Falcon. Les F-16 sont partis de la Jordanie pour une mission de trois heures, pendant laquelle ils ont bombardé et détruit l'usine, avec leurs bombes à guidage GPS.

 

Les F-16 belges sont engagés depuis plus d'un mois dans le combat de la coalition internationale contre l'État Islamique. Le gouvernement a prolongé la participation belge à cette opération jusqu'à la fin de cette année.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 15:50
Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

 

07/11/2014 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Le Génie a mis en œuvre un nouveau pont d’urgence ce mercredi 5 novembre 2014 à Marche-en-Famenne. Le nouveau partenariat civilo-militaire promet la livraison d'un pont en 24 heures en cas de catastrophe dans le pays et permet à la Défense de garantir son rôle d'aide à la nation.

 

Le nouveau système de pontage qui sera dorénavant utilisé par la Défense en cas d’urgence a été mis en œuvre pour la première fois. Le système de location à la demande a ainsi été inauguré à l'occasion du grand exercice concluant la longue formation des officiers et sous-officiers du Génie.

 

La Défense avait été appauvrie dans ses capacités en pontage depuis les dernières restructurations. La location à la demande via la firme néerlandaise Janson Bridging permet de garder une capacité de pontage sans grever les budgets.

 

« En cas de catastrophe, d'inondation, les gens se tournent spontanément vers la Défense », rappelle le major Wim De Brabander. « Nous devons être capables d'assurer notre rôle d'aide à la nation et la location de ce type de pont nous permet de remplir ce devoir. La firme peut le livrer n'importe où en Belgique dans les 24 heures. Il sera dès lors mis en œuvre par des hommes du 4e ou du 11e Bataillon Génie. »

 

« Ce pont à panneaux est entièrement modulable », déclare Luc Waeghe, directeur de Janson Bridging Belgique-Luxembourg. « Prémonté par nos soins, il n'a fallu aux hommes du Génie qu'une petite heure pour le mettre en œuvre. Il peut également être livré en kit et nécessiter alors deux à trois jours de montage manuel. »

 

La passerelle déployée ce mercredi partage un grand nombre de caractéristiques avec le pont Bailey, utilisé depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce pont, dont un exemplaire remplace le pont de Tilff depuis 2007, est bien connu du Génie. Le besoin en formations du personnel au système de pontage de la firme civile sera donc minimal, avec deux mises en œuvre complètes par an pour assurer le maintien des voies de communication en toutes circonstances.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 12:50
Le ministre Vandeput reçoit des explications sur les capacités de la Brigade légère - Photo Jurgen Braekevelt

Le ministre Vandeput reçoit des explications sur les capacités de la Brigade légère - Photo Jurgen Braekevelt

 

04/11/2014 Stijn Verboven – MIL.be

 

Le nouveau ministre de la Défense, Steven Vandeput, a visité les quartiers de Bourg-Léopold et Marche-les-Dames le lundi 3 novembre 2014. Une prise de connaissance tant avec les militaires qu'avec les moyens des brigades légère et médiane.

 

« En tant que nouveau ministre de la Défense, je souhaitais me faire une bonne idée de l'armée », déclarait le ministre Vandeput. « Raison pour laquelle je visite les différentes composantes afin de me familiariser avec le personnel et leur matériel. » La visite a débuté dans la matinée à Bourg-Léopold où les unités d'appui et de combat de la Brigade médiane exposaient leur armement et leur matériel. « Je suis impressionné par la motivation et l'engagement de ces personnes », précise Vandeput. « J'apprécie également l'effort fourni par les hommes pour expliquer ce qu'ils font au profane que je suis. »

 

Photos : Jurgen BraekeveltPhotos : Jurgen BraekeveltPhotos : Jurgen Braekevelt
Photos : Jurgen BraekeveltPhotos : Jurgen BraekeveltPhotos : Jurgen Braekevelt

Photos : Jurgen Braekevelt

 

Le Centre d'Entraînement Commandos de Marche-les-Dames figurait au programme de l'après-midi. Le ministre y était informé des capacités de la Brigade légère. Les forces spéciales ont pu montrer, entre autres, comment libérer un otage détenu par des terroristes. Les para-commandos, quant à eux, ont excellé dans l'art de gravir une paroi rocheuse. « Je ne savais pas à quoi m'attendre et ils m'ont surpris », déclarait Vandeput. « Je suis impressionné tant par le matériel que par le professionnalisme de ces gens. »

 

Vidéo : Mathieu Duhembre

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:30
Les Belges luttent contre les mines dans le golfe Persique

Photos : US Navy

 

04/11/2014 Hubert Rubbens -  MIL.be

 

Une équipe belgo-néerlandaise de la Marine est embarquée sur le navire de commandement USS Ponce depuis le 19 octobre. Elle participe à l'exercice international de lutte contre les mines dans le golfe Persique et le détroit d'Ormuz.

 

L'International Mine Countermeasures Exercice (IMCMEX), qui en est à sa quatrième édition, compte 44 pays participants et est dirigé depuis la base navale américaine de Manama au Bahreïn. En marge des opérations de sécurisation des voies navigables, la lutte contre les mines est le véritable enjeu de l'exercice.

 

Le golfe Persique est divisé en plusieurs zones dans lesquelles tous les pays effectuent chaque semaine divers exercices de lutte contre les mines avec le concours de l'équipe belgo-néerlandaise de l'Amirauté Benelux (ABNL). Grâce à une excellente collaboration avec les officiers japonais au sein de l'état-major, deux mines ont déjà été localisées par un chasseur japonais dans la zone d'entraînement ABNL. Malheureusement, plusieurs exercices ont dû être annulés en raison du passage d'un cyclone tropical qui s'est formé dans le Nord du golfe Persique.

Les Belges luttent contre les mines dans le golfe PersiqueLes Belges luttent contre les mines dans le golfe Persique
Les Belges luttent contre les mines dans le golfe Persique
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:55
Photos : Rose Henrion

Photos : Rose Henrion

 

23/10/2014 Jean-François Foxhal – MIL.be

 

Depuis mi-octobre, quelque 150 militaires belges d'unités diverses ont entamé une période d'entraînement intensive de deux semaines dans la région de Pau, aux pieds des Pyrénées.

 

Ces hommes et femmes proviennent principalement du quartier général de la Brigade Légère (de Marche-en-Famenne), du 2e Bataillon de Commandos (Flawinne), du Centre d'entraînement des Parachutistes (Schaffen) et du 15 Wing de transport aérien (Melsbroek).

 

L'un des objectifs principaux de cette période est l'aguerrissement aux procédures de déploiement par air du poste de commandement de la brigade dans un environnement sécuritaire précaire, voire hostile. Dans une configuration la plus légère possible, le personnel, le matériel et les véhicules du poste de commandement sont ainsi mis en place soit par parachutage, soit par débarquement rapide au sol « moteurs tournant ».

 

Dès l'arrivée au sol, le poste de commandement est rapidement déployé et tous les moyens de communications sont mis en œuvre afin de permettre au commandement de diriger les opérations. Dans cette région où les conditions météo sont particulièrement favorables, de tels exercices constituent une excellente opportunité pour les militaires des composantes Air et Terre de se familiariser avec les procédures opérationnelles respectives en renforçant l'esprit de coopération.

La Brigade Légère dans les Pyrénées françaises
Saut sur la DZ de Fonsorbes

Saut sur la DZ de Fonsorbes

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:55
Des artilleurs belges sur TOLL 2014

Photos : Dany Aelbrecht

 

27/10/2014 Sabine Fosseux (Armée française)

 

Une cinquantaine de militaires du Bataillon d’artillerie belge participent du 26 au 30 octobre à l’édition 2014 de l’exercice TOLL dans le camp de Canjuers, dans le sud-est de la France.

 

Entraînement des forces terrestres françaises, cet exercice en terrain libre a pour objectif de travailler la conduite des opérations et la coordination des intervenants dans les 3 dimensions (artillerie sol-sol et sol-air, drones et aéronefs), associant manœuvres d’artillerie et tirs réels. À cette occasion, le nouveau lance-roquettes unitaire (LRU) a fait l’objet d’une attention particulière.

 

Le 23 octobre, le 54e régiment d’artillerie français a ainsi intégré une section Mistral belge à l’une de ses batteries, selon un principe de jumelage des chefs de pièce. Le détachement belge a été accueilli à Canjuers par le général de brigade belge Henri Badot-Bertrand, chef de la division opérations du Corps de réaction rapide France (CRR-Fr), état-major multinational qui a organisé, conçu et conduit l’exercice TOLL.

 

Avant le début de la phase d’exécution de l’exercice, les militaires belges ont suivi une instruction technique sur les matériels périphériques (transmissions notamment) différents des leurs, ainsi que sur les ordres de tir français. En plus de la section sol-air, deux équipes belges ont été intégrées, quant à elles, au 11e régiment d’artillerie de marine français. « L’objectif pour les militaires belges est de pouvoir travailler avec des moyens de coordination 3D français, tel que le CMD3D, ou encore la gestion des feux par le radar NC1, dont l’armée belge ne dispose pas », explique le commandant Van Domburg, chef du détachement belge.

 

TOLL 2014 est joué dans un environnement interarmées dans le continuum des exercices aérien NOBLE ARROW et amphibie CATAMARAN. Le CRR-Fr profite de cet exercice pour entretenir ses capacités dans le cadre de l’alerte NRF (NATO Response force, force de réaction rapide de l’OTAN). En vue de sa prise d’alerte JTF (Joint Task Force, groupe de forces interarmées) en 2017, il testera également et principalement avec sa division opérations, ses procédures pour conduire une opération intégrant les capacités aérienne et maritime.

 

Environ 2 000 soldats sont déployés sur le terrain, issus de nombreuses unités de l’armée de Terre française.

Des artilleurs belges sur TOLL 2014
Des artilleurs belges sur TOLL 2014Des artilleurs belges sur TOLL 2014
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photos : Jorn Urbain

Photos : Jorn Urbain

 

15/10/2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

L'équipage du BPC Dixmude, ainsi que des élèves de l'école de Fusiliers Marins de Lorient, se sont souvenus de leurs anciens de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude. C'est, en effet, ces 11 et 12 octobre qu'un détachement d'honneur de l'école de Fusiliers Marins de Lorient ainsi, qu'une délégation de l'équipage du BPC Dixmude ont pris part aux cérémonies de Melle et de Dixmude. Ces commémorations se sont déroulées dans le cadre du 100e anniversaire de la Grande Guerre.

 

La Brigade des Fusiliers Marins, sous le commandement du contre-amiral Alexis Ronarc'h, a protégé la retraite de l'armée belge depuis Anvers jusque Dixmude lors de l'invasion allemande de 1914. De 1914 à 1915, les hommes de Ronarc'h ont combattu aux côtés de l'armée belge et se sont sacrifiés pour stopper l'armée allemande et ainsi protéger le port de Dunkerque. 172 officiers, 346 sous-officiers et près de 6000 matelots ont été tués ou portés disparus sous le feu ennemi.

 

Samedi, à Melle, l'accent a été mis sur les 9 premières victimes de la Brigade. Elles sont tombées lors de la retraite des armées française et belge aux alentours de la ville de Melle. Un détachement de Fusiliers Marins, une délégation de l'équipage du BPC Dixmude ainsi qu'un détachement de la Composante Marine rehaussé par la présence de la Musique Royale de la Marine ont participé à cette cérémonie afin de rendre hommage à leurs aïeuls.

 

Dimanche après-midi, c'est la ville de Dixmude qui accueillait les Fusiliers Marins français. À cette occasion, la nouvelle promotion de Fusiliers Marins a été présentée par le commandant du Corps des Fusiliers Marins, le contre-amiral Olivier Coupry. Une première pour une cérémonie de la sorte à l'étranger. Son Altesse Royale le Prince Laurent, l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine française, ainsi que de nombreuses autorités belges et étrangères étaient présentes pour ce devoir de mémoire.

 

Le "Bagad de Lann Bihoué" de la Marine française a honoré ces deux cérémonies de sa présence.

 

Ces cérémonies commémoratives soulignent, une fois de plus, les liens d'amitiés entre les deux nations et témoignent de la reconnaissance du peuple belge envers les soldats français tombés pour défendre la liberté.

Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

 

29.10.2014 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

La Première Guerre mondiale a vu la quasi-totalité de la Belgique tomber aux mains des Allemands, à l’exception de quelque 2 000 km² dans l’extrême ouest du pays. Une guerre des tranchées féroce y a régné pendant quatre années. Le centenaire du début de ces combats est commémoré ce 28 octobre à Nieuport et à Ypres.

 

« Malgré tout, nous restons à notre poste. Que voulez-vous ? L’Yser est notre dernier espoir. C’est vaincre ou mourir », raconte le sous-lieutenant gantois Raoul Snoeck dans son journal de guerre de 1914. Son histoire est semblable à celle de milliers d’autres provenant d’autres pays. Afin de rappeler leur malheur, la Belgique organise trois grandes cérémonies étalées sur quatre années. L’une d’elles se tient fin octobre 2014 et commémore la Bataille de l’Yser et la première Bataille d’Ypres.

 

Durant les deux cérémonies, le refus de la soumission, l’inondation de la plaine de l’Yser et l’hommage au Roi-Soldat ont été les moments forts. Au centre du grand monument situé à la Ganzepoort de Nieuport se trouve une statue équestre du souverain Albert Ier. C’est à cet endroit, il y a 100 ans, que les écluses du polder de l’Yser furent ouvertes. Ce fut l’action de la dernière chance qui permit de maintenir l’armée allemande à distance durant quatre ans.

 

“In Flanders fields the poppies blow, between the crosses, row on row”, les mots de John McCrae résonnent dans les haut-parleurs de la Porte de Menin. Au crépuscule du 28 octobre, une deuxième cérémonie commence. La Belgique, entourée de délégués venus de dizaines de pays, rappelle les souffrances de la guerre. Les 55 000 noms de soldats disparus du Commonwealth gravés sur les pierres de la Porte de Menin en sont les témoins.

 

Le 11 novembre 2018, la dernière grande cérémonie aura lieu sur le sol belge. Il s’agira du centième anniversaire de la fin de la Grande Guerre.

Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion
Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion
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Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photo : Jürgen Braekevelt

Photo : Jürgen Braekevelt

 

03/11/2014 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Un passager venant du Sierra Leone a déclenché la procédure Ebola à l’aéroport de Zaventem ce lundi 3 novembre 2014. Il présentait des symptômes de la fièvre hémorragique de type Ebola, et a été immédiatement isolé et transféré à l’hôpital Saint-Pierre grâce à une ambulance spéciale de la Défense. Récemment adapté pour le transfert de patient hautement infectieux, ce véhicule est unique en Belgique. 

 

Afin de faire face à une éventualité telle que l’alerte de ce lundi matin, le SPF Santé Publique a mandaté la Défense qui a entièrement adapté une de ses ambulances. « Nous sommes habitués au transport difficile de patients, avec le service des grands brûlés de l’hôpital militaire », explique le médecin capitaine urgentiste Pierre-Jean Mallieu. « Sans compter que, grâce aux opérations, nous travaillons déjà avec des dangers de contamination chimique et biologique. »

 

« Nous avons transformé un brancard en une chambre d’isolement portable, ce qui nous permet de transporter le patient sans risque de contamination de l’air », ajoute l’adjudant-chef Jan Vaes. Grâce à la modification de cette ambulance, tout patient présentant des symptômes de la fièvre hémorragique pourra être transféré dans un des hôpitaux de référence : Saint-Pierre à Bruxelles et les hôpitaux universitaires de Louvain et Anvers.

 

La Défense avait réalisé des exercices avec ces hôpitaux afin que tous les acteurs se préparent à la procédure. La réactivité de ce lundi matin a démontré l’utilité de cette proactivité. L’ambulance, unique en Belgique, accroît la sécurité et limite fortement toute contamination avant l’arrivée du patient en zone de quarantaine.

Vidéo : Wim Cochet, Clint Soete

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Remise de commandement de la Composante Air

 

31.10.2014 MIL.be

 

Ce mercredi 05 novembre 2014 à 14h30 le lieutenant général Marc Compernol remettra le commandement de la Composante Air au général-major aviateur breveté d’état-major, Frederik Vansina.

 

Le lieutenant général aviateur Claude Van de Voorde, aide de camp du Roi exercera désormais la fonction de direction des opérations au sein du cabinet de la Défense à Bruxelles.

Traditionnellement, la remise de commandement s’accompagne d’une cérémonie militaire en présence de nombreuses autorités militaires et civiles.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
L'Armée Belge ne pourra même plus assumer ses obligations internationales

 

29/10/14 – 7sur7.be (Belga)

 

"Si rien ne change, la Belgique ne pourra plus assumer ses responsabilités au sein de l'Union européenne, de l'Otan et de l'ONU, et participer de façon proportionnelle au partage des charges, des risques, des missions". Telle est l'une des conclusions assénées mardi soir à l'Ecole royale militaire par le spécialiste de l'économie de Défense, le Pr. Wally Struys, dont fait écho le journal Le Soir mercredi.

 

Pour la première fois, l'étude du professeur prenait en compte les nouvelles coupes budgétaires annoncées par le gouvernement Michel. Des coupes qui, en regard de l'évolution probable du produit intérieur brut de la Belgique d'ici à 2019, feraient passer à 0,48% le ratio entre PIB du pays et budget de Défense - la norme Otan étant fixée à 2%.

 

Le Pr. Struys souligne l'incohérence entre ces chiffres et la teneur de l'accord de gouvernement, alors que ce dernier reconnaissait que "le budget de la Défense a très largement contribué au processus d'assainissement de nos finances publiques ces dernières années".

 

Selon le Pr. Struys, "si rien ne change, la Belgique ne pourra plus assumer ses responsabilités" internationales.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Le Ministre Steven Vandeput visite la Composante Terre

 

30/10/2014 MIL.be

 

Le 3 novembre 2014 le ministre Steven Vandeput, en sa qualité de ministre de la Défense, visitera la composante Terre. Durant les prochaines semaines il rendra également visite aux autres composantes. Ces visites ont pour but de donner au Ministre une image claire des missions et des capacités de chaque composante.

 

Deux différents centres de formation sont au programme de la visite à la Composante Terre. La matinée est consacrée au personnel et au matériel de la Brigade Medium casernée au quartier Léopold I à Bourg-Léopold. L’après-midi le ministre prendra connaissance des capacités de la Brigade Légère au centre d’entrainement des para-commandos de Marche-les-Dames.

 

Durant les différentes démonstrations statiques et dynamiques, le ministre recevra des explications sur les capacités opérationnelles de la composante Terre. A Bourg-Léopold, le Ministre pourra voir un peloton opérationel de véhicules blindés du type Piranha. A Marche-les-Dames c’est une unité de para-commando qui affrontera des formations rocheuses. Pour finir, le ministre rencontrera des militaires d’une unité d’appui qui montreront leurs capacités à fournir les moyens adéquat lors d’opérations à l’étranger.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
photos FN Herstal

photos FN Herstal

 

03/11/2014 Hubert Rubbens - MIL.be

 

Le mardi 14 octobre, les tests d'armement à bord du nouveau Coastal Patrol Vessel BNS Castor se sont parfaitement déroulés.

 

L'arme, SeadeFNder développée et construite par la FN Herstal, compte de nombreux atouts. Elle est commandée à distance depuis la passerelle du navire, possède un système de poursuite et de stabilisation automatique ainsi qu'un système de tir infrarouge ce qui rend cette arme utilisable la nuit.

 

Durant les premiers essais de tirs, diverses munitions (de calibre .50 soit 12,7 mm) ont été tirées à diverses distances. L'arme répond à toutes les attentes et a réussi l'épreuve de tir avec brio.

Tests réussis pour le SeadeFNder à bord du Castor
Tests réussis pour le SeadeFNder à bord du Castor
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:45
Un camion Unimog est chargé à bord du Karel Doorman - photo MIL.be

Un camion Unimog est chargé à bord du Karel Doorman - photo MIL.be

 

03.11.2014 7sur7.be (Belga)

 

Un total de 26 véhicules provenant des services de police, de la Croix-Rouge, de l'armée, de la protection civile et des casernes belges quitteront jeudi Den Helder (Pays-Bas) en direction de la Guinée Conakry après une escale en Angleterre, a-t-on appris lundi auprès de la direction générale de la sécurité civile du ministère de l'Intérieur. Ces véhicules serviront à équiper la future protection civile guinéenne dans le cadre de la lutte contre Ebola.

 

La direction générale sécurité civile du ministère de l'Intérieur a sollicité les services incendies et les zones de police afin de participer à un projet franco-européen consistant à la création d'une protection civile en Guinée-Conakry. La demande portait sur des véhicules roulant et de nombreux services se sont manifestés. Un total de 26 véhicules ont finalement été sélectionnés.

Selon les critères du ministère de l'Intérieur, le matériel devait être en bon état de marche et adapté aux conditions locales. Deux 4X4 de la zone de police Secova (province de Liège) ont ainsi été retenus. Ces deux véhicules, qui comptent 160.000 km au compteur, serviront à transporter du personnel médical.

Ils quitteront les Pays-Bas, comme les 24 autres véhicules, grâce à un bateau affrété par la marine néerlandaise. Il fera escale en Angleterre où d'autres véhicules seront à leur tour chargés avant de faire route vers l'Afrique.

La Belgique y envoie 15 Unimoc de la Défense, sept véhicules de la protection civile (trois de Libramont et quatre de Braaschaat), deux 4X4 de la zone Secova ainsi qu'une ambulance de Rode Kruis-Vlaanderen et un camion de pompiers de la caserne de Tirlemont.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:45
Photo Sedeyn Ritchie (Mali 2014)

Photo Sedeyn Ritchie (Mali 2014)

 

3/11/14 – 7sur7.be (Belga)

 

L'armée belge vient, pour la seconde fois en quelques mois, de renoncer à participer, faute de crédits, à l'opération de l'Union européenne en Centrafrique (Eufor RCA), a-t-on appris lundi de sources concordantes.

 

A la mi-octobre, une compagnie (soit une bonne centaine d'hommes) du 12e/13e bataillon de Ligne, une unité d'infanterie légère casernée à Spa, a reçu un ordre d'avertissement: se tenir prête à se déployer vers la fin de l'année à Bangui dans le cadre de l'Eufor pour sécuriser durant trois mois l'aéroport de la capitale centrafricaine. Mais une semaine plus tard, le contre-ordre est venu, après que l'état-major de la Défense eut appris l'ampleur des économies (environ 220 millions d'euros) que lui imposent le gouvernement pour l'année prochaine.

 

L'information sur l'annulation, à un stade très précoce des préparatifs, de cette possible mission a été confirmée lundi par plusieurs sources militaires en marge de la visite du nouveau ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), aux unités de la composante Terre. Déjà l'an dernier sous le gouvernement Di Rupo, la Belgique avait dû renoncer, pour des raisons budgétaires, à participer à la force européenne en Centrafrique, en dépit des sollicitations répétées de la France. Paris souhaitait un renfort de ses partenaires pour l'épauler dans cette mission, lancée dans la foulée de l'opération Sangaris.

 

Cette mission, forte de quelque 750 soldats et gendarmes, assure le maintien de l'ordre à l'aéroport de Bangui et dans le camp de réfugiés de Mpoko, tout proche de l'aérodrome. Son mandat a été prolongé par l'UE fin septembre de trois mois, jusqu'en mars 2015, pour permettre une "transition en douceur" avec la force de l'Onu en Centrafrique (Minusca), qui a commencé à se déployer à la mi-septembre. L'Eufor RCA, qui a débuté le 1er avril dernier, restera donc la première opération de l'histoire de la défense européenne sans la moindre participation belge.

 

La France est la "nation cadre" de l'opération, à laquelle participent treize nations européennes. Et paradoxalement, c'est la Géorgie, un pays non membre de l'UE, qui fournit l'un des plus gros contingents, soit une compagnie de 150 soldats. La Centrafrique avait sombré dans le chaos avec le renversement en mars 2013 du régime de François Bozizé par les Séléka, plongeant le pays dans une spirale de violences intercommunautaires ayant entraîné l'envoi de forces française, européenne et onusienne dans le pays.

 

Les tueries de masse ont cessé depuis quelques mois, même si la capitale centrafricaine reste régulièrement secouée par des affrontements armés et une forte criminalité.  

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:35
Photos : Jürgen Braekevelt

Photos : Jürgen Braekevelt

 

31.10.2014 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Les derniers Belges ont quitté Kandahar ce mercredi 29 octobre 2014. L’équipe de surveillance radar du champ de bataille est repartie avec son matériel après plus d’un an d’engagement sur la base aérienne de Kandahar. Elle apportait une grande aide dans l’identification des mouvements hors les murs, notamment la nuit. Nos F-16 étaient bien gardés.

 

Huit personnes constituaient l'escadron surveillance du champ de bataille (BSR pour Battlefield Surveillance Radar). Détachée du Bataillon de Chasseurs à Cheval d'Heverlee, cette équipe apportait un atout unique au dispositif de surveillance de l’extérieur de la base aérienne de Kandahar. Ce dernier est constitué de différents détecteurs de mouvements et caméras. Les radars belges permettaient une surveillance accrue. « Contrairement aux caméras, nos radars détectent à la fois le mouvement et le signal auditif », explique Bram, chef du détachement BSR. « Nous pouvons ainsi déterminer si ce qui s’approche de la barrière est une chèvre ou un homme, par exemple. »

 

Sous commandement américain, le Joint Defence Operations Center  (JDOC) est la salle où sont constamment affichées et analysées les images des environs de la base en temps réel. Celles-ci proviennent d’installations de caméras optiques ou thermiques mais également des deux radars belges. Le détachement BSR occupait ainsi une place importante dans le dispositif international qui apportait un appui important à la défense de la base et au travail des patrouilles extérieures. « Nous repartons avec nos radars et personne ne prend le relais car nous sommes la seule nation qui travaille avec ce matériel, que nous avons amélioré nous-mêmes pour parvenir à cette efficacité. »

Kandahar perd deux précieux radarsKandahar perd deux précieux radars
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:30
Vandeput évoque la possibilité d'envoi d'instructeurs en Irak

 

3/11/14 7sur7.be (Belga)

 

Le nouveau ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), a évoqué lundi à la fois la possibilité de prolonger au-delà du 31 décembre la mission des F-16 engagés dans la lutte cotre le groupe djihadiste de l'Etat islamique (EI) en Irak, mais aussi l'envoi de militaires belges au sol pour entraîner les forces irakiennes.

 

Il y a une demande en ce sens (des partenaires de la coalition dirigée par les Etats-Unis), a-t-il affirmé à la presse lors de sa première visite à des unités de la composante Terre de l'armée à Bourg-Léopold (Limbourg).

 

"Nous sommes (avec les avions de combat F-16) toujours à la phase un du plan élaboré par la coalition - et qui en compte quatre. Nous évaluons la situation au jour le jour. Je pense qu'il faut s'attendre à voir arriver une prolongation de la mission", a ajouté M. Vandeput, qui s'est rendu vendredi dernier en Jordanie d'où opèrent les avions belges.

 

La décision d'envoyer les chasseurs belges dans le cadre de la coalition internationale avait été prise le 24 septembre par le gouvernement Di Rupo en affaires courantes. L'équipe du gouvernement Michel a décidé le 23 octobre de prolonger la mission jusqu'au 31 décembre.

 

M. Vandeput a confirmé que la Belgique avait également reçu une demande pour envoyer "des gens au sol" afin d'entraîner les forces irakiennes - à l'image de ce qui se faisait en Afghanistan.

 

"C'est quelque chose à bien regarder", a-t-il commenté, en se disant "a priori pas contre" une telle mission pour autant que "nous (la Belgique) puissions contribuer effectivement".

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:50
photo Malek AZOUG - MIL.be

photo Malek AZOUG - MIL.be

 

22 octobre 2014 LeVif.be (Belga)

 

Les économies que le gouvernement Michel 1er imposera à la Défense - 1,5 milliard d'euros en cinq ans, dont plus de 200 millions dès l'an prochain - seront nettement plus sévères que ne le laissait entendre l'accord gouvernemental négocié au début du mois, a reconnu mercredi l'entourage du nouveau ministre, Steven Vandeput (N-VA), confirmant des informations de presse.

 

En cinq ans, la durée de la législature, et en tenant compte de l'inflation, le budget de la Défense devrait reculer de 2,527 milliards d'euros (le montant prévu en 2014) à 2,2 milliards en 2019, indique ainsi le journal 'Het Belang van Limburg', citant M. Vandeput.

 

Ce dernier a bel et bien mentionné le chiffre de 1,5 milliard d'économies sur cinq ans imposées à son département lors du débat, jeudi dernier, sur la déclaration gouvernementale à la Chambre, évoquant une contribution "importante" à l'assainissement budgétaire.

 

Selon le journal 'Le Soir', la notification budgétaire du 15 octobre suggérait une coupe totale de 397,6 millions d'euros, dont 219,8 millions en 2015, puis de 42 à 46 millions d'euros pour les années suivantes, avec un effet cumulatif.

 

La Belgique, qui ne consacrait en 2013 que 0,66% de son PIB à la Défense - hors pensions des militaires - devrait tomber à 0,5% en fin de législature - alors que l'Otan préconise toujours 2% comme objectif à atteindre d'ici dix ans, ce que seuls quelques alliés respectent actuellement.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 07:50
Photos : Malek Azoug

Photos : Malek Azoug

 

20/10/2014 Liesbeth Bardyn –  MIL.be

 

À Evere, l'état-major de la Défense accueillait le nouveau ministre Steven Vandeput ce 20 octobre. Ce dernier s'est familiarisé avec la traditionnelle parade avant de recevoir un briefing retraçant la situation actuelle de la Défense.

 

À Evere, devant le bloc état-major du quartier Reine Elisabeth, se trouve un peloton comportant des éléments des composantes terre, air, marine et médicale. La Défense a un nouveau ministre depuis la semaine dernière. Il se nomme Steven Vandeput et compte déjà une certaine expérience en tant que membre remplaçant auprès de la commission de Défense.

 

 

Accueil du nouveau ministre de la Défense Steven Vandeput
Accueil du nouveau ministre de la Défense Steven Vandeput

Après avoir passé les troupes en revue pour la première fois de sa carrière, il a été briefé par le chef de la Défense et différentes directions et départements d'état-major sur la situation de la Défense. Quels sont les défis actuels et les vues pour l'avenir ? Telles sont les questions auxquelles ont tenté de répondre le ministre et les membres de l'état-major de la Défense.

Vidéo : Erwin Ceuppens & Clint Soete

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 07:45
Qualification des paras béninois : reportage vidéo

Photos : Daniël Orban

 

16/10/2014 Stijn Verboven – MIL.be

 

Dans la semaine du 7 au 12 octobre 2014, un détachement belge encadrait les parachutistes d'un bataillon béninois afin de leur rappeler les procédures de saut. Les derniers viennent d'avoir lieu et les brevets sont distribués. La plupart des Belges sont également revenus en Belgique.

 

Trois instructeurs restent encore jusqu'au début du mois de novembre au Bénin. Ils dispensent des cours ayant pour objet l'enseignement de la réparation de parachutes aux militaires béninois. Ils montrent comment réparer de petits trous.

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