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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 17:50
BAP Jules Verne (A 620) - photo Marine Nationale

BAP Jules Verne (A 620) - photo Marine Nationale

 

05/11/2015 Sources : Marine nationale

 

La Marine a attribué le marché de déconstruction des ex-transports de chalands de débarquement Orage et Ouragan, de l’ex- bâtiment de transport et de soutien Bougainville, de l’ex-bâtiment atelier polyvalent Jules Verne, de l’ex-remorqueur ravitailleur Rari et des ex-bâtiments de transport légers Francis Garnier et Jacques Cartier à l’entreprise Galloo Gent du groupe franco-belge Galloo. Les travaux de déconstruction seront réalisés à Gand en Belgique.

 

Les départs de l’ex-bâtiment atelier polyvalent Jules Verne et de l’ex-remorqueur ravitailleur Rari, respectivement de Toulon et de Brest vers Gand, devraient intervenir au printemps 2016, après obtention des autorisations de transfert transfrontalier de déchets et de transfert de produits liés à la défense.

 

Dans le strict respect de la protection des travailleurs et de l’environnement, la Marine met en œuvre une politique éco-responsable de déconstruction et de valorisation de ses bâtiments retirés du service actif.

RR Rari (A634) - photo Marine Nationale

RR Rari (A634) - photo Marine Nationale

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 11:55
Capture of the walls of Le Quesnoy by George Edmund Butler, 1920

Capture of the walls of Le Quesnoy by George Edmund Butler, 1920

 

04.11.2015 source SHD

 

4 novembre 1576 : sac d’Anvers (Provinces-Unies, actuelle Belgique). N’étant plus soldée depuis des mois par l’Espagne, une unité de Tercios espagnols en garnison à Anvers se mutine et pille la très prospère ville marchande. L’épisode sanglant (au moins 7000 morts) est aussi connu sous le nom de furie d’Anvers. Il a contribué à accélérer l’union des provinces contre la domination de l’occupant espagnol. Les provinces du Nord formeront les actuels Pays-Bas (1579). Celles du Sud, la Belgique beaucoup plus tard.

 

4 novembre 1806 : prise de Wismar par Schulmeister (Campagne de Prusse). Entré au service de Napoléon en 1804 grâce au général Savary , le célèbre espion de l'empereur a alterné les fonctions dans l'armée impériale : hussard, policier, espion. Dans la nuit du 4 novembre 1806, il s'empare de la ville de Wismar avec quelques hommes. Coutumier de ces coups de mains où la ruse l'emporte sur la violence, Schulmeister a réussi de nombreuses missions dont l'intoxication du Maréchal autrichien Mack permettant les victoires de Michelsberg et Ulm.

 

4 novembre 1862 :  Gatling dépose le brevet de la mitrailleuse (Etats-Unis).

 

4 novembre 1892 : prise d’assaut de Cana (ancien Dahomey, actuel Bénin). Le colonel Alfred Dodds, prend la ville défendue par 1500 guerriers Fons du roi Béhanzin.

 

4 novembre 1904 : l'affaire des fiches éclate. Le général André, du gouvernement Emile Combes, est giflé par le député Syveton en pleine séance de la Chambre des députés à la suite de la révélation de l'affaire des fiches (enquête confiée clandestinement à la loge du Grand-Orient de France sur les pratiques religieuses des officiers supérieurs, en vue de favoriser l'avancement des officiers anticléricaux ou au moins républicains). L'incident attise le conflit entre le gouvernement républicain et l'Église. André est poussé à la démission, précédant de peu la chute d'Emile Combes dont le remplacement par Maurice Rouvier à la présidence du Conseil conduira à la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat.

 

4 novembre 1918 : assaut de la forteresse du Quesnoy (Nord Pas-de-Calais). L'offensive dite "de la victoire" se poursuit sur tout le front de l'Ouest. Dans les Flandres, les troupes britanniques piétinent devant les anciennes places fortes de Vauban. La ville fortifiée du Quesnoy est finalement prise d’assaut comme au Moyen-âge à l'aide de simples échelles, par des éléments néo-zélandais de l'ANZAC....

4 novembre 1935 : première promotion de l’Ecole de l’Air (Versailles). Créée par décret le 3 juin 1933, l’Ecole de l’Air reçoit sa première promotion à la caserne des Petites Ecuries. Elle déménage en 1937 à Salon de Provence.

Note RP Defense:

voir Biographies résumées des parrains des promotions de l'Ecole de l'air (EA) 1935-1964

voir Biographies résumées des parrains des promotions de l'Ecole de l'air (EA) 1965-1994

voir numéro hors série 1 /1969 (pages 151 à 167) de la Revue Historique des Armées

 

4 novembre 1956 : l'armée soviétique matte la tentative de révolution hongroise (Budapest). Cherchant à s'échapper de l'emprise soviétique, les Hongrois font pression sur leur nouveau chef du gouvernement, Nagy. Ils réclament plus de liberté et obtiennent même la sortie du pacte de Varsovie. C'en est trop pour Moscou qui envoi 2000 chars rétablir l'ordre chahuté depuis le 23 octobre. La répression fait de nombreux morts (2 à 3000) dans la capitale et en province. Nagy est fusillé en 1958. L'Occident proteste mais n'intervient pas : la guerre froide bat son plein. (cf. 23/10).

 

4 novembre 1970 : Concorde passe Mach 2. Pendant 53 minutes, le supersonique franco-britannique vole à 2469 km/h. Les premiers vols supersoniques ont débuté en 1969. Le record de vitesse est atteint à Mach 2,23 (2753 km/h) en mars 1974. Le Concorde était le seul avion commercial capable de faire traverser l’Atlantique à 100 passagers en 3 heures.

 

4 novembre 1979 : prise d’assaut de l’ambassade américaine de Téhéran (Iran). Les Iraniens séquestrent jusqu’en 1981 les 52 américains de l’ambassade.

 

4 novembre 1982 : Volkoff, prix de l’Académie française (Paris). Vladimir Volkoff reçoit le Grand prix du roman de l’Académie française pour Le montage. Le roman décrit les mécanismes de l’infiltration soviétique dans le monde de la presse occidentale.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:50
photo EMA

photo EMA

 

31.10.2015 source EMA

 

Le 28 octobre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a rencontré le général Gérard Van Caelenberge, chef de la Défense belge. Cette réunion s’est déroulée à Bruxelles en amont du comité militaire des chefs d’état-major de l’Union européenne.

Le général de Villiers tenait à remercier son homologue pour le soutien apporté par les forces armées belges dans le cadre des opérations Serval puis Barkhane au Sahel, ainsi que dans celui de l’opération Sangaris en Centrafrique. Désireux de poursuivre sur cette dynamique, les deux CEMA ont décidé de renforcer leur coopération en particulier dans le domaine maritime.

 

Reportage photos

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 12:50
 photo Belga

photo Belga

 

28 octobre 2015 par J.-B. M. - dhnet.be

 

Belgique Le patron de la composante Terre, le général Deconinck, inquiet du coût du déploiement des militaires en rue.

 

La Défense belge mobilise toujours entre 200 et 250 militaires, en faction à proximité des points sensibles ou en appui de cette opération baptisée Homeland. Depuis février dernier et le début du déploiement, le coût de cette opération a atteint les 10 millions d’euros. Ce n’est pas l’unique facture, il en est une autre dont la composante Terre s’acquitte déjà.

 

Laquelle ? Celle des jours/hommes, une unité de mesure employée pour jauger le coût en termes de ressources humaines; depuis le début d’Homeland, 70.000 jours/hommes y ont été investis. Sur 300.000 alloués à la partie terrestre de l’armée belge.

 

À titre de comparaison, les 300 hommes déployés sur les théâtres d’opération extérieure représentent une facture de 100.000 jours/hommes pour cette année. Un quart du budget de l’armée.

 

"Pour l’instant, je peux tenir dans la durée, pour autant que le déploiement à l’étranger reste faible" d’un point de vue quantitatif, nous assurait hier le général Jean-Paul Deconinck, chef de la composante Terre.

 

Toutefois, il prévient : "Je ne pourrais pas tenir un engagement de 1.200 hommes durant des années. On atteint les limites du système." Car pour un militaire engagé sur le terrain, il en est un autre au repos - celui qui vient d’être relevé - et un autre en préparation à la mission - celui qui prendra la relève.

 

"Sachant que je dois entraîner mes gens", ajoute le général Deconinck, qui rappelle la mobilisation de 782 militaires pour l’exercice Otan Trident Juncture, en Espagne, en cours. Un exercice indispensable puisqu’il vise à tester la capacité de la force de réaction rapide de l’Alliance.

 

Le général Deconinck fait ainsi suite au constat déjà posé par la… Défense elle-même, lorsqu’elle a ouvert quelque 700 places pour l’année 2015. Un nombre très faible au regard de l’attrition dans certaines unités et des futurs départs massifs à la retraite.

 

Côté syndical, même son de cloche. Pour Patrick Descy, de la CGSP-Défense, le dispositif Homeland déforce déjà la Défense en puisant dans ses ressources, au détriment de l’entraînement et de potentiels engagements à l’étranger. "La question de la vocation sécuritaire de ce déploiement interne se pose." Du côté de la direction de la Terrestre, on ne s’attend néanmoins pas à un retrait des militaires en rue de sitôt.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:50
Le F930 Léopold I rejoint le porte-avions italien ITS Cavour, navire état-major de la flotte européenne dans la Méditerranée

Le F930 Léopold I rejoint le porte-avions italien ITS Cavour, navire état-major de la flotte européenne dans la Méditerranée

 

27/10/2015 Texte & photos : F930 Leopold I

 

Après une période de préparation réussie, le F930 Léopold I a rejoint le porte-avions italien ITS Cavour, navire état-major de la flotte européenne dans la Méditerranée. Il s’est rendu ensuite vers les zones de l’opération Sophia afin d’y mener ses premières patrouilles.

 

Depuis une semaine, le Léopold I fait donc partie de l’escadre EUNAVFOR MED, patrouillant dans les eaux internationales au large de la Lybie. Le navire dispose d’atouts bien particuliers pour l’exécution d’une telle mission. L’hélicoptère, les radars à longue portée et autres senseurs performants sont des outils indispensables à la surveillance d’une zone d’opération d’une telle ampleur et à la détection de potentiels passeurs de migrants. Ces moyens, partagés à l’échelle de l’escadre, permettent à la flotte de se faire une idée de la situation en mer.

 

Le capitaine de frégate Luc De Maesshalck et le personnel clé du Léopold I ont été invités à bord du Cavour pour un briefing de coordination. Les plans et les aspects de la mission y ont été présentés, couvrant différents domaines d’importance. Après une visite du commandant de l’escadre à bord de la frégate, le personnel du Léopold I a pu déjà faire montre de professionnalisme, coordonnant hélicoptère et équipes d’abordage lors d’une simulation d’interception d’un navire de passeurs.

 

Dès son arrivée effective dans la zone, le Léopold I a effectué un exercice de sauvetage de migrants en compagnie du patrouilleur britannique HMS Enterprise. Ceci, pour familiariser l’équipage aux procédures de recensement, de fouille, d’interrogatoire, d’aides médicale et psychologique, tout en profitant de l’expérience du patrouilleur.

 

Le ravitailleur allemand, FGS Berlin, contribue régulièrement à l’ininterruption des activités de toute l’escadre sur la zone d’opération par des réapprovisionnements en carburant. Discipline et concentration sont exigées afin de mener ces manœuvres délicates dans une mer pouvant être houleuse.

 

La flexibilité du Léopold I exige, en effet, un maintien du niveau opérationnel dans tous ces domaines en vue d’effectuer n’importe quelle mission. Ses heures de patrouille sont ponctuées par des exercices quotidiens allant des manœuvres de récupération d’hommes à la mer, en passant par la lutte contre les incendies et le contrôle des dommages lors de combats, aux exercices de tir au canon ou à l’arme légère.

 

Dans les prochains jours, la frégate fera escale afin que le personnel puisse se reposer et se réapprovisionner. Cette première période aura permis à l'équipage de se familiariser avec la zone d’opération, l’escadre et ses procédures. En y réaffirmant sa présence, le Léopold I restera en alerte, pouvant intervenir dès que nécessaire.

Simulation d’interception d’un navire de passeurs par le Léopold I, coordonnant hélicoptère et équipes d’abordage

Simulation d’interception d’un navire de passeurs par le Léopold I, coordonnant hélicoptère et équipes d’abordage

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:50
Le Piranha est primordial durant l’exercice Baltic Piranha. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

Le Piranha est primordial durant l’exercice Baltic Piranha. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be


27 oct. 2015 par MIL.be

 

Fin 2014, l’état-major de la Composante Terre a eu l’idée de créer un nouveau groupement tactique rapidement engageable, opérationnel et flexible. Créé sous le nom de Combined Arms Task Group (CATG), il est engagé pour la première fois avec une version réduite ou sous-groupe au sein de Baltic Piranha organisé en Lituanie en octobre 2015.

 

Mi-octobre, la plaine de parade de la caserne lituanienne de Rukla servait de parking à 25 véhicules blindés belges Piranha. Ils avaient parcouru 2 000 kilomètres en bateau pour le tout premier engagement du CAT(S)G. « Pendant six mois, mon bataillon sera de stand-by pour le Combined Arms Task Group », déclare le chef de corps du Bataillon Libération – 5e de Ligne, le lieutenant-colonel Gert Van Goethem. « Avec une compagnie, nous formons un élément du sous-groupe. Parallèlement à la capacité de combat, plusieurs éléments d’appui sont intégrés au CATG comme le génie et l’appui médical. » 

Plusieurs spécialités joignent ainsi leurs forces afin de donner corps à ce nouveau groupement tactique. Le CAT(S)G demeure par ailleurs également disponible pour des partenariats par-delà les frontières. Un peloton de reconnaissance luxembourgeois est ainsi intégré ainsi qu’un peloton d’infanterie lituanien. Interaction et collaboration sont donc les fers de lance de l’exercice. 

Non loin de Rukla, dans les bois du terrain d’exercice, le peloton du lieutenant Nicolas Nelen attaque une maison en ruine. En un éclair, les hommes maîtrisent l’ennemi qui s’y cachait et prennent le contrôle du bâtiment. « Pour le moment, nous rappelons certaines techniques de manière à être prêts pour l’exercice effectif », explique le lieutenant Nelen. « Nettoyer une maison est une chose mais nous nous exerçons également aux évacuations médicales, à la détection de pièges explosifs et aux patrouilles. » 

Toutes ces tâches sont importantes durant la phase de sécurisation qui se déroule mi-octobre. Plus tôt, le CAT(S)G s’était exercé à la phase de stabilisation. Il s’attèlera à de grandes actions défensives et offensives à la fin du mois. « Un aspect typé du groupement tactique est sa flexibilité », précise le lieutenant-colonel Van Goethem. « Le CAT(S)G s’adapte au scénario selon la mission et les circonstances. »

Fin octobre sonnera le glas de Baltic Piranha et le CATG rentrera chez lui. Pour le moment, l’évaluation s’avère positive. « Le concept fonctionne et la collaboration se déroule aisément », conclut le lieutenant-colonel Van Goethem. « Je suis déjà un homme heureux. »

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:50
Le NRF16 Battlegroup s’entraîne et est observé de près lors de l’exercice Active Trip organisé en vue de l’accréditation OTAN Combat Readiness - Photo: Jürgen Braekevelt

Le NRF16 Battlegroup s’entraîne et est observé de près lors de l’exercice Active Trip organisé en vue de l’accréditation OTAN Combat Readiness - Photo: Jürgen Braekevelt

 

21/10/2015 Guillaume François - MIL.be

 

Le Battlegroup belge pour la NATO Response Force 2016, dont le 2e Bataillon de Commandos constitue la charpente, a réalisé avec brio l'accréditation Combat Readiness de l'OTAN. Avec quelques centaines d'autres militaires belges issus des quatre composantes de la Défense, ses membres entreront en action ce 21 octobre au sein de l'immense exercice OTAN Trident Juncture.

 

La Belgique, avec des navires, des troupes d'élite, un détachement d'hélicoptères et des véhicules de combat va pourvoir intégrer la Nato Response Force 2016, la force de « réaction rapide à haut niveau de préparation » de l'Alliance atlantique.

 

Un peu moins de mille soldats belges commenceront l'entraînement lors de l'exercice Trident Juncture se déroulant d'octobre à novembre 2015. Il s'agit du plus grand exercice militaire organisé par l'OTAN depuis 2002 : 36 000 soldats de plus de 30 nations seront sur le pied de guerre pour démontrer que cette force de réaction cadre bien avec les défis sécuritaires présents à nos frontières.

 

En préparation depuis des années déjà, le scénario de toutes les actions qui auront lieu en Espagne, au Portugal et en Italie comporte 4 000 pages ! Après cet ultime test pour l'OTAN, le battle group belge sera donc en standby pour la NRF 16.

 

En cas de crise majeure, les commandos belges du 2e Bataillon de Flawinne seront intégrés à la toute nouvelle brigade « fer de lance » (5 000 hommes) et devront être prêts en à peine cinq jours. D'autres unités belges devront alors suivre le mouvement pour fournir les appuis nécessaires (génie et logistique par exemple).

 

Avec un tel degré de préparation et de rapidité, l'Alliance s'adapte ainsi aux nouveaux défis sécuritaires du 21e siècle.

 

Suivez l'exercice Trident Juncture sur Twitter (#TJ15) ou Facebook.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:50
Trident Juncture 2015 : exercice international

 

26.10.2015 par MIL.be

 

Quelque 200 militaires du Bataillon de Chasseurs à Cheval sont déployés dans la région de Saragosse pendant trois semaines. Ils participent à l'exercice OTAN de grande ampleur Trident Juncture.

 

Un escadron, doté de différents capteurs d'observation, fournit des informations à un bataillon ISTAR espagnol. En travaillant avec les Espagnols, il se prépare à un éventuel déploiement en tant que fer de lance de la force de réaction rapide de l'OTAN (VJTF/NRF) en 2016.

Outre cette coopération avec l'Espagne, les Belges participent également à un entraînement commun regroupant des unités de reconnaissance roumaines ou un détachement de 900 hommes provenant des États baltes.

Les membres du Bataillon de Chasseurs à Cheval occupent également quelques postes clés au sein de l'état-major de la brigade espagnole dans le domaine du renseignement. Leurs analystes et coordinateurs ont, en effet, accumulé une solide expérience au cours d'opérations précédentes. Aussi partagent-ils leurs connaissances avec le personnel de cet état-major de brigade qui fait ses premiers pas dans le concept ISTAR.

Du point de vue des militaires, Trident Juncture représente, jusqu'à présent, une expérience enrichissante : mises en place stratégiques par bateau, par avion ou par route, reconnaissance de terrains inconnus ainsi que d'innombrables possibilités d'échange jusqu'au plus haut niveau.

La coopération internationale se déroule aisément. Il est évident que nos troupes sont prêtes à s'impliquer dans un possible engagement opérationnel partout dans le monde.

En savoir plus sur le Bataillon de Chasseurs à Cheval et ses missions ?

Trident Juncture 2015 : exercice international
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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:50
Pre Deployment Training, entrainement spécifique pour l'opération Sophia

 

22.10.2015 by F930 Leopold I - Belgian Navy

 

PDT -> Pre Deployment Training, ceci est un entrainement spécifique pour l'opération Sophia.

SOIT -> SchootsOnderricht – Instruction de Tir
C'est une cellule d'entrainement au sein de la Marine qui assure l'entrainement au tir pour son personnel et qui peut, éventuellement, donner une formation aux personnels des équipes de contrôles (Boarding) et de "Force protection" en coopération avec la marine néerlandaise.

 

Reportage photos

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 21:50
Belgian frigate Leopold I - photo EUNAVFOR MED

Belgian frigate Leopold I - photo EUNAVFOR MED

 

12/10/2015 EUFORNAV MED

 

On October 10 2015, the Belgian frigate Leopold I officially has joined EUNAVFOR MED – Operation Sophia.

The Belgian ship will work together with the other ships already deployed in the region.

On 7 October, as announced by the EU Political and Security Committee last 28 September, Operation EUNAVFOR MED – Operation Sophia will move to its second phase which would allow for the boarding, search, seizure and diversion of smugglers' vessels on the high seas under the conditions provided for by applicable international law. 

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:30
photo NL MoD

photo NL MoD

 

5/10/15 – 7sur7.be (Belga)

 

Près de 60 militaires belges participent, en Irak et en Jordanie, aux opérations de la coalition dirigée par les Etats-Unis contre le groupe terroriste Etat islamique (EI), soit presque autant de personnes déployées en Afghanistan.

 

Vingt-trois personnes sont ainsi déployées dans les environs de Bagdad pour contribuer à la formation des forces de sécurité irakiennes sous le nom d'"Opération Valiant Phoenix" (OVP), a précisé le capitaine de frégate Guy Schotte lors d'un point de presse à Bruxelles.

 

Cette mission, entamée le 15 mars sur un site "hautement sécurisé" près de Bagdad - en fait sur l'aéroport international de la capitale irakienne - a été prolongée jusqu'à la fin de l'année. Les effectifs belges, liés aux activités de formation, avaient été réduits durant la période du Ramadan.

 

Trente-deux autres militaires sont par ailleurs stationnés en Jordanie voisine, où ils assurent la protection d'un détachement aérien néerlandais engagé dans les opérations de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis contre l'EI (ou Daech en arabe), selon le commandant Schotte, responsable des opérations à l'état-major de la Défense.

 

Six F-16 belges ont participé durant neuf mois à ces opérations - uniquement en Irak -, réalisant 163 attaques au sol contre des objectifs terrestres de l'EI en 796 sorties, au départ d'une base aérienne jordanienne située près de la ville d'al-Azraq.

 

La participation belge aux opérations aériennes, sous le nom d'opération "Desert Falcon" (ODF), a été suspendue fin juin, pour des raisons budgétaires. Mais devrait reprendre à l'été prochain, en alternance avec les Pays-Bas.

 

Dans l'intervalle, un détachement belge assure la protection au sol des Néerlandais.

 

En Afghanistan, 64 Belges participent à l'opération "Resolute Support" de l'Otan, chargée de la formation des forces de sécurité afghanes. Ils sont présents principalement à Mazar-i-Sharif, la grande ville du nord de k'Afghanistan, et dans une moindre mesure à Kaboul, la capitale.

 

"Mais plus à Kunduz", où l'aviation américaine a bombardé samedi un hôpital de l'organisation Médecins sans frontières (MSF) qui a fait 22 morts, a précisé l'officier devant la presse.

 

Des centaines de Belges se sont succédé à Kunduz durant près de dix ans (mars 2004-octobre 2013) aux côtés de troupes allemandes et d'autres pays de l'ex-force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), commandée par l'Otan. Mais tous les contingents étrangers se sont désormais repliés sur Mazar-i-Sharif dans l'attente d'un départ, sans doute d'ici fin 2016.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 17:50
Un F-16 en vol avec un F-35. (Archives Lockheed Martin)

Un F-16 en vol avec un F-35. (Archives Lockheed Martin)


30.09.2015 par T. Mignon - RTBF.be
 

En juillet dernier, le commandant des Marines américains, le général Joseph Dunford, l'assurait : le nouvel avion F-35 "Joint Strike Fighter" est prêt au combat. Cet appareil à atterrissage et décollage vertical est la version B de l'avion pointé comme l'un des candidats potentiels au remplacement des F-16 vieillissants de l'armée belge

Lors de son développement et depuis son premier vol d'essai, ce F-35 avait été sans cesse dénigré, jusqu'à être affectueusement surnommé "l'avion qui a mangé le Pentagone". Autrement dit, le plus cher de l'histoire. Avec les années de retard, son prix d'achat initialement prévu a même doublé, atteignant 400 millions de dollars (environ 357 millions d'euros). Pièce, bien entendu.

Mais, contrairement à ce que Joseph Dunford clamait haut et fort en juillet, les ennuis ne sont pas terminés. Une note du directeur des tests et évaluations opérationnels des nouveaux systèmes d'armement du Pentagone, J. Michael Gilmore, indique que les conditions des essais simulaient à peine les combats en conditions réelles. "L'avion ne transportait par exemple pas de missiles ou de bombes durant les évaluations et a atterri sur une plateforme libérée de tous les autres avions", écrit ainsi l'hebdomadaire américain Newsweek.

 

Une déclaration pour s'assurer des fonds publics ?

Par conséquent, le test "n'a pas – et ne peut pas démontrer" que l'avion du constructeur Lockheed Martin "est efficace d'un point de vue opérationnel, ou que son utilisation est adaptée dans n'importe quel type d'opération de combat limité, ou qu'il est prêt pour des déploiements opérationnel en situation réelle", conclut Gilmore.

Il apparait, écrit Newsweek, que le feu vert donné par Dunford dans un premier temps était uniquement destiné à apporter un soutien public de poids au développement de cet avion critiqué de toutes parts, et ainsi assurer un flux de fonds continu de la part du Congrès américain.

Initié en 2001, le projet F-35 était destiné à créer trois versions de l'avion de combat le plus polyvalent et le plus meurtrier de tous les temps. Ambitieux. Peut-être trop ambitieux.

 

Un duel embarrassant entre F-35 et F-16

Les problèmes techniques se sont multipliés au cours de son développement. "Un rapport mentionnait des défauts de conception dans son réservoir de carburant et dans ses systèmes hydrauliques, ce qui augmentent la vulnérabilité de l'avion vis-à-vis de la foudre et du feu de l'ennemi, en particulier à basse altitude."

Un autre rapport a minimisé sa vitesse, sa capacité d'accélération et sa capacité de virage. Les pilotes d'essai ont par ailleurs critiqué la mauvaise visibilité offerte par le cockpit, un paramètre qui selon eux pourrait causer leur perte en combat. Ils citent également des logiciels et radar défectueux, ainsi que les sièges éjectables qui ne fonctionnent tout simplement pas.

En 2014, un incendie moteur a conduit à clouer au sol l'ensemble de la flotte de F-35, tandis que "deux rapports gouvernementaux statuaient que les moteurs de Pratt & Whitney n'étaient pas fiables". Enfin, le casque du pilote, sculpté sur mesure pour 400 000 dollars (357 000 euros), est muni d'un système sophistiqué qui permet d'offrir une vue à 360 degrés au pilote, mais le système de reconnaissance a des difficultés à distinguer les alliés des ennemis.

Et, comme si cela ne suffisait pas, en juillet dernier, un duel a opposé le F-35 en développement au vieux F-16 lors d'un test. Un duel qui a vu l'ancien modèle l'emporter...

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 16:45
EUTM Mali - Le détachement est implanté au Koulikoro Training Center (KTC) - photo MIL.be

EUTM Mali - Le détachement est implanté au Koulikoro Training Center (KTC) - photo MIL.be

 

04.103.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Puisque je parlais de nos voisins et alliés belges un peu plus tôt (voir mon précédent post), je poursuis avec ces infos sur un possible déploiement militaire de l'armée belge au Sahel.

C'est ce qu'a dit le ministre belge de la Défense, il y a quatre jours: "Désormais nous nous penchons sur un certain nombre d'éléments spécifiques sur lesquels nous allons nous concentrer, par exemple le Sahel."

Voici ce qu'en disait La Libre Belgique, le 29 septembre: "Ça grouille entre états-majors belge et français. Des échanges ont lieu pour réfléchir à un déploiement belge au Niger en 2016 dans le cadre de l’opération française Barkhane. L’idée serait qu’une compagnie de combat belge (environ 200 militaires, plus les soutiens logistiques) prenne le relais d’une compagnie française dans ce pays."

 

Pas au Niger ! "Nous allons faire quelque chose l'année prochaine au Sahel", en soutien de la France, ont confirmé des sources militaires belges à l'agence Belga, tout en précisant qu'une participation à l'opération Barkhane au Niger, un moment envisagée, n'était "plus à l'ordre du jour".

On attend donc des précisions de Bruxelles.

Pour patienter, je rappelle que la Belgique est toujours présente dans EUTM Mali. Elle y déploie un contingent de 80 à 90 militaires chargés d’assurer la protection du camp de Koulikoro (photo ci-dessus) et d’escorter des convois. Comme le rappelle La Libre Belgique dans l'article cité précédemment: "Sauf prolongation décidée par le gouvernement Michel, la participation belge à l’EUTM Mali se terminera fin décembre."

Au Tchad, l'armée belge est présente au QG de Barkhane avec deux militaires depuis la mi-mai (jusqu'à mi-novembre) puis ce sera trois militaires durant la deuxième rotation, de mi-novembre 2015 à la mi-mai 2016.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 12:50
Défense: les USA mettent la pression sur la Belgique

 

 

1 Octobre 2015 sudinfo.be

 

L’ambassadrice des États-Unis en Belgique, Denise Bauer, demande à la Belgique d’investir plus dans la défense, lit-on dans une carte blanche publiée dans la Libre Belgique et relayée par la Dernière Heure et De Standaard. «  La Belgique a une solide réputation d’allié fiable au sein de l’Otan  », écrit-elle. « Cependant, après plus de deux décennies de coupes dans les dépenses de Défense, la Belgique se retrouve maintenant parmi les pays membres de l’Otan qui dépensent le moins à la Défense en pourcentage du PIB ».

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
CyberDefense, le combat des guerres de demain

Au cœur de l’actualité, l’organisation terroriste a été évoquée de nombreuses fois par les intervenants, et a notamment fait l’objet d’un atelier thématique sur la cyberdéfense et la propagande de Daech. Photo Rym Senoussi - DICoD

 

25/09/2015 ASP Camille Martin  -  DICOD

 

Le premier colloque international #CyberDefense s’est déroulé, jeudi 24 septembre, à l’Ecole militaire à Paris. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a ouvert cet évènement inédit qui a réuni près de 30 délégations étrangères. Occasion exceptionnelle pour les responsables de la Défense, des experts universitaires, des représentants d’organisations internationales et des entreprises du monde entier de se réunir pour débattre sur ce thème : « Le combat numérique au cœur des opérations ».

 

« Ce combat numérique est celui des guerres de demain », a assuré hier Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, lors du premier colloque international #CyberDefense. Jean-Yves Le Drian et ses homologues britannique et belge, Michael Fallon et Steven Vandeput, ont ouvert à l’Ecole militaire cet évènement inédit, organisé par le ministère de la Défense et de nombreux industriels. Près de 30 délégations étrangères étaient également présentes pour cette rencontre intitulée : « Le combat numérique au cœur des opérations ».

 

Durant cette journée, conférences et ateliers thématiques se sont succédés, abordant divers sujets comme l’évolution des menaces dans l’espace numérique ou encore les retours d’expériences des exercices nationaux et interalliés. Ce colloque #CyberDefense a été l’occasion pour la Direction générale de l’armement (DGA) et l’EMA Cyber d’organiser, pour la première fois, deux challenges destinés aux étudiants des écoles d’ingénieurs civils et militaires. Enfin, s’est tenue en fin de journée une conférence conjointe des cyber commandeurs (avec à leur tête le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général cyberdéfense) sur la mise en œuvre des capacités offensives et défensives dans le cadre d’une coalition.

 

« La cyber n’est plus seulement un enjeu défensif », a souligné Jean-Yves Le Drian qui a évoqué l’importance de la lutte informatique offensive, en appui des opérations militaires. « Pour nos forces armées, le premier enjeu est désormais d’intégrer le combat numérique, de le combiner avec les autres formes de combat, a affirmé le ministre de la Défense. Ce nouveau milieu est devenu un domaine militaire à part entière. » Un enjeu qui s’inscrit dans un contexte international propre à une nouvelle génération : « Les conflits en cours illustrent parfaitement la progression de la menace cyber. Au Levant, mais aussi en Afrique ou au Maghreb, les groupes armés terroristes que nous affrontons rivalisent de méthodes barbares. Mais ils investissent également, et Daech le fait en particulier, de manière massive l’espace numérique. »

 

Au cœur de l’actualité, l’organisation terroriste a été évoquée de nombreuses fois par les intervenants, et a notamment fait l’objet d’un atelier thématique sur la cyberdéfense et la propagande de Daech. Recrutement massif à l’aide de campagnes de propagande et mise en scène d’actes d’une violence extrême, le savoir-faire informatique accompagne les forces de Daech. Pour y faire face, le gouvernement français a lancé, depuis 2012, des mesures contre les terroristes dans le cyberespace. Notamment avec un « contre-discours » qui vise à retourner l’action informationnelle contre le groupe terroriste lui-même en décrédibilisant le fantasme vendu par Daech dans sa stratégie de communication. Si aujourd’hui aucune attaque ciblée contre la France via le numérique n’a été entreprise par Daech, ses créations de logiciels démontre une capacité et une dangereuse volonté de nuire via le cyberespace.

 

Agir vite mais sans précipitation, prendre en compte toutes les implications du combat numérique au niveau planétaire, modeler les armées pour faire face à une nouvelle dimension des conflits, alimenter une communauté d’action et de réflexion. Le rendez-vous est pris pour un prochain colloque international en 2016, à Londres cette fois-ci.

 

Le Défi #CyberDefense

Ce colloque #CyberDefense a été l’occasion pour la Direction générale de l’armement (DGA) et l’EMA Cyber d’organiser, pour la première fois, deux challenges destinés aux étudiants des écoles d’ingénieurs civils et militaires.

Investigation numérique, cryptographie, stéganalyse, retroconception, cinquante élèves issus d’écoles d’ingénieurs civiles spécialisées en sécurité informatique se sont retrouvés, hier matin, pour une vingtaine de mini-challenges. « Nous avons compilé dans une interface web des exercices de nature et de niveaux différents, a expliqué l’ingénieur principal Romain Picart, adjoint responsable du pôle Sécurité des systèmes d’information (SSI) à la DGA. Les élèves travaillaient seuls et devaient réussir le maximum d’exercice.La Réserve opérationnelle est censée pouvoir puiser dans un pool d’experts en prévention d’une crise future. Le but de ces défis est de faire connaitre la Réserve opérationnelle et d’évaluer les potentiels de demain. »

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 11:50
photo Composante Marine - MIL.be

photo Composante Marine - MIL.be


18.09.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

C'est, comme on dit, dans les tuyaux: selon mon excellent collègue de l'agence Belga, Gérard Gaudin, la Belgique devrait participer à partir de début octobre et durant six semaines à l'opération navale européenne en Méditerranée [EUNAVFOR MED] avec la frégate Leopold 1, l'un des deux navires de cette classe en service dans la Marine belge.

La frégate belge devrait ensuite participer à partir de la mi-novembre "durant environ quatre semaines à la Task Force internationale" qui croise dans le Golfe persique. Selon Belga, "le navire aura un rôle d'escorte du porte-avions Charles de Gaulle" qui pourrait effectuer un nouveau déploiement en Méditerranée, son aviation embarquée bombardant des objectifs de l'Etat islamique (EI) en Irak et certainement aussi en Syrie.

Entre février et avril dernier, le PA français avait déjà été déployé et ses avions (SEM et Rafale) avaient été engagés en Irak. Une frégate britannique, le HMS Kent, avait rallié le groupe aéronaval pour assurer la mission la lutte anti-sous-marine.

Selon Belga, Paris n'a pas encore répondu formellement à l'offre belge. Ce que confirme l'EM de la Marine nationale.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 16:50
Une université européenne de la Défense, avec quels pays ? Dans quels objectifs ?

L’Ecole royale militaire (belge) pourrait être le coeur de l’université européenne de défense prônée par Jean Marsia, qui vient de défendre une thèse à l’ULB (crédit : ERM)

 

by Bruxelles2

 

(BRUXELLES2) Comment approfondir l’Europe politique ? Avec qui faire l’Europe de la Défense ? Comment créer un esprit de corps européen ? C’est en quelque sorte à ces questions fondamentales que s’est attaqué Jean Marsia. Cet ancien colonel de l’armée belge, et ancien conseiller d’Elio di Rupo (quand il était Premier ministre), a trouvé une réponse : la création d’une université européenne de la Défense. Un projet ambitieux qu’il a décrit dans une thèse qui vient d’être soutenue à Bruxelles (1). En voici quelques éléments principaux

 

Une Europe politique toujours bloquée

Pour l’auteur, l’Europe de la défense est inséparable de l’Europe politique. Or celle-ci est aujourd’hui bloquée. « L’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le 1er décembre 2009, n’a pas effacé l’échec, en 2005, du traité constitutionnel. En mars 2012, j’ai eu l’opportunité de faire remarquer à Herman Van Rompuy que le Conseil européen n’avait plus discuté de la défense depuis 2005. » Un nouveau processus s’est mis en place. Il a conduit les 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne à fixer, en décembre 2013, un plan d’action et un nouveau rendez-vous en juin 2015. « Mais en juin dernier, le Conseil européen a reporté l’examen des questions de défense au second semestre 2016. L’Europe politique et l’Europe de la défense à 28 sont toujours bloquées. »

 

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 16:50
Futurs F-16: Lockheed rassure les industriels belges

 

17 septembre 2015 Alain Lallemand – LeSoir.be (Belga)

 

Signature d’un accord de principe entre Lockheed et des industriels belges de l’aéronautique, au cas où la Belgique achèterait des F-35.

 

Le géant américain de l’industrie de défense Lockheed Martin, constructeur du chasseur F-35, a signé ce jeudi avec quatre sociétés belges - Esterline Belgium (anciennement Barco), Sonaca, Sabca et Ilias Solutions - des accords de principe (memorandum of understanding) pour l’exploration de possibles «partenariats industriels» dans l’éventualité où la Belgique, d’une part, confirmerait son intention de remplacer ses chasseurs F-16 et, d’autre part, décidait de les remplacer par le F-35 de Lockheed.

 

Selon l’avionneur américain, «ce protocole d’accord démontre la volonté de Lockheed Martin d’explorer toutes les opportunités de coopération industrielle dans les domaines des technologies avancées de la défense, de l’aéronautique, de l’informatique et de la sécurité». «Ce protocole d’accord soutient toutes les possibilités de partenariats industriels que Lockheed Martin pourrait poursuivre en Belgique» en cas de choix du F-35 «Lightning» par le gouvernement fédéral, a ajouté le groupe dans un communiqué.

 

C’est un pas symbolique mais très intelligent de la part de Lockheed, à un moment de grande interrogation de la part de l’industrie. Non seulement le gouvernement belge n’a pas confirmé d’appel d’offre, mais le plan stratégique militaire qui justifierait un maintien de la capacité de combat aérien de la Belgique n’existe pas encore. Tant Lockheed que les industriels belges ne savent même pas, à l’heure actuelle, dans quel cadre juridique un éventuel contrat d’achat pourrait être contrebalancé par des partenariats industriels favorables à la Belgique. Le protocole donne au moins une indication symbolique sur l’ancrage que souhaite Lockheed en Belgique.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:50
Remplacement des F-16: l'industrie belge conclut ses premiers accords avec l'Américain Lockheed Martin

 

17 Septembre 2015  sudinfo.be (belga)

 

Le géant américain de l’industrie de défense Lockheed Martin, constructeur du chasseur F-35, l’entreprise américaine Esterline et quatre sociétés belges - Esterline Belgium (anciennement Barco), Sonaca, Sabca et Ilias Solutions - ont signé jeudi à Bruxelles un protocole d’accord en vue de l’établissement de «partenariats industriels» dans le cadre du marché de plusieurs milliards d’euros qui s’annonce pour le remplacement des F-16 vieillissants, bien que le gouvernement belge n’ait pas encore réclamé de retombées économiques pour ce nouveau «contrat du siècle».

 

Selon l’avionneur américain, «ce protocole d’accord (en anglais «Memorandum of Understanding», MoU) démontre la volonté de Lockheed Martin d’explorer toutes les opportunités de coopération industrielle dans les domaines des technologies avancées de la défense, de l’aéronautique, de l’informatique et de la sécurité».

 

«Ce protocole d’accord soutient toutes les possibilités de partenariats industriels que Lockheed Martin pourrait poursuivre en Belgique» en cas de choix du F-35 «Lightning» par le gouvernement fédéral, a ajouté le groupe dans un communiqué.

 

Le vice-président de Lockheed pour le «développement stratégique» du F-35, Jack Crisler, a pour sa part souligné devant la presse belge que le gouvernement belge n’avait, à ce stade, pas encore exprimé le besoin de joindre un volet de retombées économiques à l’achat envisagé de, selon des sources informées, «trente à quarante» nouveaux chasseurs-bombardiers. «Mais il y aura sans doute un souhait» en ce sens au fur et à mesure que l’échéance d’une décision se rapprochera, a-t-il prédit.

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 16:30
photo Defensie.be.

photo Defensie.be.

 

12 septembre 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le ministre belge de la Défense Steven Vandeput s’est dit samedi « prêt » à envoyer des soldats sur le terrain en Syrie, mais seulement dans le cadre de « missions de suivi » au sein d’une coalition internationale.

 

La Belgique a déjà participé ces derniers mois à des opérations aériennes contre l’organisation djihadiste État islamique (EI) en Irak avec la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

 

« Si une coalition similaire est créée en Syrie, nous ne pouvons pas rester sur la ligne de touche », a expliqué M. Vanderput dans un entretien au quotidien flamand De Morgen.

 

« Il n’y a pas d’autres solutions, à terme, que de déployer des troupes pour rétablir la paix. Autrement, une action militaire n’a que peu de sens », estime le ministre belge.

 

« Il faut d’abord rétablir le calme en Syrie, et ensuite rester sur place pour le protéger », ajoute-t-il, en référence à la situation chaotique en Libye.

 

« Nous n’allons pas jouer les Rambo, mais si des conditions claires sont établies, je suis prêt à envoyer des troupes belges au sol en Syrie », affirme M. Vanderput en soulignant toutefois qu’il s’agirait de « missions de suivi », comme la surveillance de camps, ce que l’armée belge fait déjà au Mali.

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 12:20
Remplacement des F-16: l'industrie belge prête à conclure ses premiers accords avec l'Américain Lockheed Martin

 

11 Septembre 2015 lesoir.be (Avec les rédactions du Soir en ligne, du Soir, d’AFP, d’AP et de Belga)

 

Le géant américain de l’industrie de défense Lockheed Martin, constructeur du chasseur F-35, l’entreprise américaine Esterline et trois sociétés belges (Sonaca, Sabca et Ilias Solutions) signeront jeudi prochain un protocole d’accord en vue de l’établissement de «partenariats industriels» dans le cadre du marché de plusieurs milliards d’euros qui s’annonce pour le remplacement des F-16 vieillissants, a annoncé le groupe américain vendredi.

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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 10:50
Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

09/09/2015 Virginie Flawinne –MIL.be

 

Le groupement tactique mené par le 2 Bataillon de Commandos a effectué la prise de l'aérodrome de Saint-Hubert le mardi 8 septembre. Les militaires ont progressé toute la nuit jusqu'à l'objectif qu'ils ont attaqué le matin. Après sécurisation et acheminement du matériel nécessaire sur la nouvelle base, le battle group sera fin prêt à stabiliser la région comme lors d'un engagement au sein de la Force de réaction rapide de l'OTAN (NATO Response Force ou NRF).

Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

Après l'infiltration par C-130 de tout le groupement tactique le lundi 7 septembre à Bertrix et une progression nocturne de 35 km, l'attaque a été menée le mardi matin sur l'aérodrome de Saint-Hubert, tombé aux mains de l'ennemi. Les quelque huit cents soldats sous le commandement du 2 Bataillon de Commandos de Flawinne ont rapidement pris le dessus. « Le site est complexe car les distances sont importantes et les insurgés disposent de véhicules », explique le chef de corps, le lieutenant-colonel Vincent Pierard, qui vient de terminer l'attaque avec ses hommes.

 

Malgré quelques blessés légers pris directement en charge sous le feu, le groupement, qui fera partie de la NRF en 2016, a démontré son professionnalisme. « Ce n'est pas parfait car nous comptons quelques blessés légers », avoue un para-commando « mais l'attaque s'est bien déroulée et nous poursuivrons la sécurisation jusqu'au déminage par le Génie et l'arrivée de l'ensemble des moyens. »

 

Une colonne de véhicules ainsi que du matériel transporté par voies aériennes ont rejoint le battle group dans le courant de l'après-midi. Dès ce mercredi, les troupes se mettront en mouvement depuis leur nouvelle base pour stabiliser la région.

 

Vidéo : DG Com

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 16:50
Une colonne B-FAST avec un véhicule terrestre ICARUS en tête (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be)

Une colonne B-FAST avec un véhicule terrestre ICARUS en tête (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be)

 

07/09/2015 Stijn Verboven – - MIL.be

 

ICARUS, tel est le nom du projet de recherche européen visant à développer l'utilisation de drones lors d'opérations de sauvetage. L'École Royale Militaire coordonne les actions des 24 partenaires provenant des 10 pays participants. Afin de démontrer les capacités de ces engins, l'école organisait une grande rencontre à Marche-en-Famenne le 4 septembre dernier.

 

Lors de la démonstration, les collaborateurs ICARUS ont simulé un village dévasté par un fort tremblement de terre. Des survivants nécessitant des secours se trouvent encore dans des immeubles à appartements, des écoles et des fabriques. Une équipe B-FAST, proche du lieu de la catastrophe, se tient prête à intervenir mais l'avion solaire ICARUS reconnaît déjà l'itinéraire. Cet appareil détient le record du monde du vol autonome depuis peu. Il dresse des cartes des environs de manière à ce que l'équipe sache ce que l'on attend d'elle.

 

 (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be) (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be) (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be)
 (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be) (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be)
 (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be) (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be) (Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be)

(Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be)

Voici l'une des manières dont les drones ICARUS peuvent aider une équipe de secours mais cela ne s'arrête pas là. Ils détectent également des victimes grâce à leurs caméras thermiques ou dressent des cartes en trois dimensions. Les engins terrestres peuvent ainsi déblayer des décombres, étançonner des bâtiments et travailler dans d'autres constructions trop instables pour les équipes de secours.

 

Le travail de sauvetage n'est pas la tâche principale de la Défense mais selon le chercheur de l'ERM Geert De Cubber, coordinateur du projet, celui-ci présente également des applications militaires intéressantes. « Dans une période où les budgets de la Défense diminuent, ce type de projet est indispensable à l'obtention de financements complémentaires », explique-t-il. Nous œuvrons dans un domaine proche des préoccupations de la Défense. Nos drones peuvent rechercher des victimes ou des ennemis également. Ils peuvent rendre des services dans la protection d'installations par la détection d'intrus. »

 

Le projet ICARUS prendra fin dans quelques mois en janvier 2016. De Cubber est toutefois satisfait des résultats. « La commission européenne voit notre projet promis à un bel avenir », dit-il. « Elle l'utilise comme un projet exemplaire dans lequel les fonds auront été bien investis en débouchant jusqu'à présent sur des applications concrètes. »

Vidéo : Wim Cochet

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:50
photo MIL.be

photo MIL.be

 

7/09/15 – 7sur7.be (Belga)

 

Aucun des 54 chasseurs-bombardiers F-16 en service en Belgique n'a encore atteint le seuil des 6.000 heures de vol, alors que la durée de vie maximale fixée par le constructeur, le groupe américain Lockheed Martin, est de 8.000 heures, a indiqué le ministre de la Défense, Steven Vandeput, en réponse à une question parlementaire.

L'appareil ayant accumulé le plus d'heures de vol était, au 31 mai dernier, le FA-94, un monoplace livré le 31 janvier 1985 et faisant partie de la commande initiale passée en 1975 pour 116 avions (96 F-16A monoplaces et 20 F-16B biplaces). Il comptait 5.811 heures de vol et était en service au 10e wing tactique de Kleine-Brogel (Limbourg), a précisé M. Vandeput (N-VA) en réponse à une question écrite du député Sébastian Pirlot (PS).
 

Sute de l'article

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:50
photo 2 Bataillon de Commandos - MIL.be

photo 2 Bataillon de Commandos - MIL.be

 

25/08/15 – 7sur7.be (Belga)

 

L'armée belge organise du 7 au 11 septembre un important exercice en provinces de Luxembourg et de Namur, qui rassemblera près de 1.600 militaires des composantes Terre, Air et médicale pour les préparer à participer l'an prochain à la force de réaction rapide de l'Otan, ont indiqué mardi des responsables militaires.

 

Le programme de cette semaine d'exercice, baptisé "Active Trip", prévoit des sauts en parachute depuis quatre avions de transport C-130 Hercules, l'engagement de deux chasseurs-bombardiers F-16, des évacuations médicales - notamment menées avec des hélicoptères - et des attaques fictives sur des objectifs en terrain civil, a précisé le major Olivier Dourte, de l'état-major de la composante Terre lors d'une conférence de presse à Bastogne.

 

Forces spéciales

Ces 1.500 militaires, dont des membres des forces spéciales, utiliseront plus de 300 véhicules légers, mais aucun blindé lourd. Ils seront appuyés par un drone, a précisé l'officier. "Active Trip" vise à préparer un contingent militaire à participer tout au long de l'année 2016 à la force de réaction rapide de l'Otan, la "NATO Response Force" (NRF), capable de se déployer à bref délai partout dans le monde.

 

Groupement tactique

C'est dans ce cadre que la Belgique fournira en 2016 à la NRF un millier d'hommes, dont un "battle group" (groupement tactique) de 600 hommes, bâti autour du 2ème bataillon commando de Flawinne, sous les ordres du lieutenant-colonel Vincent Piérard. Cette unité sera intégrée au sein de la nouvelle force très réactive de l'Alliance atlantique, la VJTF (pour "Very High Readiness Joint Task Force"), une brigade d'environ 5.000 hommes commandée par l'Espagne.

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