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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:50
Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

 

07/04/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

Depuis la Seconde Guerre mondiale, 252 militaires belges sont décédés dans le cadre d’opérations à l’étranger. Les familles et les principaux responsables de la Défense leur ont rendu hommage ce 7 avril au monument du Soldat Inconnu à Bruxelles.

 

« Que tous les militaires décédés, soient un exemple pour nos militaires actuels », dit un orateur dans son micro. Face à lui, la place du Congrès est remplie de vétérans de guerre, de soldats et de familles de militaires décédés. Près de la tombe du Soldat Inconnu se tient un peloton de chaque composante. Ils sont ici pour commémorer les 252 soldats tombés depuis 1945. Parmi les anciens, le vétéran Lucien Puttemans.

 

« J’ai encore servi en tant que commando au Congo et au Rwanda », raconte Lucien. « Je considère qu’il est de mon devoir d’être ici. J’espère qu’avec cette cérémonie rappelant les opérations que nous avons menées, ils ne seront pas morts pour rien. »

 

Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.bePhotos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.bePhotos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be
Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

L’une après l’autre, les autorités civiles et militaires déposent des couronnes de fleurs au pied du monument. Monique Muylle dépose également un bouquet, avec en son centre, une photo de son fils. « Mon fils Stefaan a été tué il y a 7 ans par une bombe à fragmentation lors d'une mission de déminage au Liban » explique-t-elle. « Nous nous rendons ici chaque année avec la famille en sa mémoire. »

 

Lea Theunis a aussi perdu son fils durant une opération militaire. « Il y a maintenant 22 ans que mon fils Stef est décédé lors d'un incident en Somalie », dit-elle. « Il était le premier militaire belge à être tué. Chaque année, je viens ici parce que c’est la seule chose que je puisse encore faire pour lui. »

 

L’année dernière, 2 700 militaires belges sont partis en mission à l’étranger. Heureusement, ils sont tous revenus sains et saufs. Ce n’est pas un hasard si la date de la cérémonie coïncide avec le jour du décès, en 1994, de dix para-commandos au Rwanda. La commémoration du 7 avril est également un rappel des dangers que peuvent rencontrer les militaires.

 

Vidéo : Clint Soete - MIL.be

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:45
Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

 

02/04/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

La frégate Léopold I prenait part à l’initiative américaine Obangame Express 15 du 17 au 28 mars dernier dans le Golfe de Guinée. Les 150 membres d’équipage formaient les marines locales à lutter contre les pratiques illégales dans la région.  

 

 

 

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Vidéo : Clint Soete

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:50
Le médecin colonel Borgers salue l’étendard. - Photo Daniel Orban – MIL.be

Le médecin colonel Borgers salue l’étendard. - Photo Daniel Orban – MIL.be

 

24/03/2015 Loïc Henry –MIL.be

 

Ce mardi 24 mars 2015 avait lieu une parade de reprise-remise de commandement à l'Hôpital Militaire Reine Astrid de Neder-Over-Heembeek. Le médecin colonel Pierre Neirinckx quitte la tête de l'hôpital pour reprendre la Composante Médicale. Le médecin colonel Guy Borgers lui succède.

 

C'est avec beaucoup d'émotion que le médecin colonel Pierre Neirinckx a commandé ses hommes une dernière fois lors de la parade de reprise-remise de commandement. « Merci de m'avoir toujours suivi et surtout de m'avoir soutenu durant toutes ces années », a-t-il déclaré. Il a ensuite passé en revue les différents pelotons avant de céder la place au médecin colonel Guy Borgers.

 

Ce dernier a salué l'étendard en compagnie du commandant de la Composante Médicale, le médecin général-major Geert Laire. Le médecin colonel Neirinckx est confiant quant à l'avenir de l'hôpital sous la direction du médecin colonel Borgers. « Je vous demande de lui faire confiance. Il est un excellent officier, un excellent médecin et un ami fidèle. Je le soutiendrai dans toutes ses prises d'initiatives. »

 

Le médecin colonel Neirinckx deviendra, quant à lui, commandant de la Composante Médicale. Le médecin général-major Geert Laire lui cèdera officiellement sa place le 22 avril lors de la parade de reprise-remise de commandement.

 

Photo: Daniel Orban – MIL.bePhoto: Daniel Orban – MIL.bePhoto: Daniel Orban – MIL.be
Photo: Daniel Orban – MIL.bePhoto: Daniel Orban – MIL.bePhoto: Daniel Orban – MIL.be

Photo: Daniel Orban – MIL.be

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:50
Le P901 Castor a déjà prouvé ses capacités - Photo Jorn Urbain – MIL.be

Le P901 Castor a déjà prouvé ses capacités - Photo Jorn Urbain – MIL.be

Photo Jorn Urbain – MIL.be

 

30/03/2015 Hubert Rubbens – MIL.be

 

Le mercredi 25 mars, le navire RDS (Ready Duty Ship) P901 Castor a servi de plate-forme de commandement pour les On Scene Commander (OSC – personnel de la Composante Marine) afin d'être les yeux et les oreilles du gouverneur lors de la mise en œuvre du Plan d'Urgence et d'Intervention de la Mer du Nord.

 

Ce patrouilleur de la Composante Marine sert également de base pour les inspecteurs de divers organismes du service public, comme la Direction Générale Environnement pour l'exécution de divers contrôles dans notre Zone Economique Exclusive. Outre une formation continue pour l'équipage du Castor, ce dernier a été utilisé pour une simulation d'un incident environnemental au cours duquel l'autre navire RDS de la Composante Marine, le BNS Valcke ainsi que l'avion belge de surveillance appartenant à l'Unité de Gestion du Modèle Mathématique ont également pris part. L'exercice a démontré l'excellent niveau de préparation des moyens mis en œuvre. Les procédures d'intervention ainsi que les moyens de la Garde côtière ont été considérés comme faisant un 'bon exercice' par le MRCC (Maritime Rescue Coordination and Control) ainsi que par le gouverneur de Flandre Occidentale, Carl Decaluwé. Ce dernier est responsable de la mise en œuvre du plan général d'intervention et d'urgence (ndlr : ANIP, Algemeen Nood en Interventieplan) de la mer du Nord. Il faudra toutefois espérer qu'il ne sera jamais nécessaire de l'utiliser.

Photo Jorn Urbain – MIL.be

Photo Jorn Urbain – MIL.be

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:50
Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

24/03/2015 Victoria Timmermans –MIL.be

 

Depuis ce mardi 24 mars, le Movement Control Group (MCG) a un nouveau chef de corps.  Le major Christophe Bruyère a pris la relève du lieutenant-colonel Dominique Libert.

 

Après un peu plus de trois ans de bons et loyaux services en tant que chef de corps du MCG, le lieutenant-colonel Libert a cédé sa place. « Je n’ai pas vu le temps passer tant les missions étaient nombreuses, variées, prenantes et palpitantes », déclare-t-il devant la tribune.

 

Au moment de céder le flambeau, il a souhaité beaucoup de succès et de courage à son successeur. Pour le major Bruyère, assumer cette nouvelle fonction représente avant tout un honneur. « C’est une marque de confiance de mes supérieurs hiérarchiques. Pour moi, cela représente une grande fierté ainsi qu’un nouveau défi à relever », affirme-t-il quelques minutes avant son investiture.

 

Au cours de la cérémonie, trois autres militaires ont également été mis à l’honneur pour leurs missions opérationnelles en Afghanistan et au Liban. Le général-major Jean-Paul Deconinck, commandant de la Composante Terre, les a décorés d’une médaille commémorative belge sous les applaudissements de la tribune.

 

Le nouveau chef de corps, le major Bruyère, a salué son bataillon au son de l’hymne national interprété par la Musique Royale de la Marine. Il a ensuite mené le défilé qui a mis fin à la cérémonie officielle.

Photo Jürgen Braekevelt – MIL.bePhoto Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
Photos : Malek Azoug – Mil.be

Photos : Malek Azoug – Mil.be

 

25/03/2015 MIL.be

 

Ce mardi 24 mars, le ministre de la Défense Steven Vandeput a rendu visite au détachement du 1/3 Bataillon de Lanciers au camp de Sennelager en Allemagne. Cette unité de combat de Marche-en-Famenne s’entraîne en vue de sa mission au Mali, prévue plus tard dans l’année.

 

Le ministre voulait avant tout découvrir la réalité et l’importance des entraînements à l’étranger. Le camp d’entraînement allemand de Sennelager a une superficie d’environ 120 km². Les militaires peuvent y organiser des exercices de grande envergure. Ils ont également la possibilité de s’entraîner de manière dynamique avec leur matériel dans des conditions presque réelles. Pour les militaires, cet entraînement représente une condition préalable afin de pouvoir assurer la sécurité lors de leurs missions à l’étranger.

 

Le ministre Vandeput a assisté à une démonstration réaliste et a pu faire ensuite connaissance avec les véhicules du bataillon. Selon le ministre, chaque engagement à l’étranger doit satisfaire à trois conditions : une mission clairement définie, avec des risques calculés qui permettent d’assurer la sécurité des militaires, et qui représente également une plus-value pour la Défense.

 

 

Photos : Malek Azoug – Mil.bePhotos : Malek Azoug – Mil.be
Photos : Malek Azoug – Mil.bePhotos : Malek Azoug – Mil.bePhotos : Malek Azoug – Mil.be
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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
photo MIL.be

photo MIL.be

 

27/03/15 – 7sur7.be

 

L'armée belge, professionnalisée depuis près de vingt ans, ne compte plus que 5.806 militaires de réserve, dont seuls moins de 1.200 sont "entraînés" - et donc engageables -, a indiqué le ministre de la Défense, Steven Vandeput, en réponse à une question parlementaire.

 

Ce nombre devrait continuer à se réduire au cours des prochaines années, car "un grand nombre de réservistes" seront atteints par la limite d'âge. Au 27 janvier dernier, la Défense comptait 5.806 réservistes, dont environ 70% sont des ex-miliciens, 26% des ex-militaires de carrière (encore soumis à cette obligation) et 4% des militaires de réserve recrutés comme tels.

 

Mais sur ce total, seuls 1.196 sont des "réservistes entraînés" susceptibles d'être "engagés, notamment pour des tâches d'appui en fonction de leurs compétences professionnelles", a précisé M. Vandeput (N-VA) en réponse à une question écrite de la députée Karolien Grosemans (elle aussi membre du parti nationaliste flamand), qui préside la commission de la défense de la Chambre.

 

Selon le ministre, ces cinq dernières années, le nombre de militaires de réserve est resté stable et "fluctue autour de 1.200 réservistes entraînés". Mais il est donc appelé à décroître au cours des cinq prochaines années. La Belgique avait renoncé à la conscription le 3 juillet 1992, à l'initiative du ministre de la Défense de l'époque, Leo Delcroix, peu après la fin de la Guerre froide. Les 819 derniers miliciens avaient été démobilisés le 28 février 1995, sur décision de son successeur, Karel Pinxten.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
Photo  Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

25/03/2015 Victoria Timmermans – MIL.be

 

Le 22 mars, dans le cadre d’un exercice bataillon, le 1/3 Bataillon de Lanciers a pris d’assaut un village fictif du camp d’entraînement militaire de Sennelager en Allemagne. Ce village était aux mains d’insurgés.

 

À l'aube, les Lanciers ont clôturé leur exercice de grande envergure de 48 heures en attaquant le village afin de le libérer des insurgés. Vers 7h30, l’assaut a été ordonné par le colonel Hoggart depuis son véhicule de commandement tactique, un Dingo.

 

Petit à petit, les militaires ont envahi les rues d’un village construit de toutes pièces pour ce type d’entraînement. Un exercice qui a pourtant semblé réel bien que les munitions aient été à blanc. Peu de risques donc mais un haut niveau de concentration était requis malgré tout.

 

Les Lanciers ont assez rapidement repéré où étaient retranchés les insurgés et ont fait le maximum pour reprendre le contrôle du village. Après avoir été évalué au niveau bataillon l’année dernière, le 1/3 Bataillon de Lanciers a, à nouveau, fait preuve de professionnalisme.

Photo : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhoto : Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photo : Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photo : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhoto : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhoto : Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photo : Jürgen Braekevelt – MIL.be

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
Le cockpit dispense un nombre incalculable d’informations. Photo Daniel Orban – MIL.be

Le cockpit dispense un nombre incalculable d’informations. Photo Daniel Orban – MIL.be

 

31/03/2015 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Les pilotes de la version navale du NH90 suivaient un entraînement intensif les deux dernières semaines du mois de mars en Italie. Ils s’y sont entraînés à affronter toutes sortes de situations qu’ils risqueraient de rencontrer au-dessus de la mer du Nord lors de missions de sauvetage.

 

La société Rotorsim abrite le simulateur NH90 de la Défense néerlandaise. Les pilotes de la base de Coxyde s’y exercent comme en pleine mer. « C’est très réaliste, on s’y croirait », vante le capitaine aviateur Eline Leurs. « On peut y simuler à peu près tout. C’est très utile, surtout pour cet appareil qui est l’un des plus complexes actuellement. »

 

 Photo Daniel Orban – MIL.be
 Photo Daniel Orban – MIL.be Photo Daniel Orban – MIL.be Photo Daniel Orban – MIL.be
 Photo Daniel Orban – MIL.be Photo Daniel Orban – MIL.be
 Photo Daniel Orban – MIL.be Photo Daniel Orban – MIL.be

Photo Daniel Orban – MIL.be

Eline est la plus jeune pilote de la version navale du NH90, l’hélicoptère remplaçant prochainement le Sea King. NH90 NFH et Sea King commenceront à alterner les vols de Search and Rescue (SAR) dès septembre. Il est donc temps que les pilotes soient fins prêts à maîtriser la nouvelle perle technologique, qu’un fossé sépare des précédents hélicoptères de la Défense.

 

« L’intérêt de la formation sur simulateur est notamment qu’il est des situations trop dangereuses à tester en conditions réelles », avance le major aviateur Kristof Geerts, responsable NH90 NFH de la base de Coxyde. Les pilotes apprennent à affronter toutes les situations pour continuer à sauver des vies lors de leurs missions SAR en mer du Nord.

Vidéo : Erwin Ceuppens

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:50
Belgique : "La Défense doit faire moins mais mieux"

 

25/03/15 – 7sur7.be (Belga)

 

Il importe de se demander si la Défense doit continuer à exercer l'ensemble de ses missions actuelles, estime la présidente de l'Open Vld Gwendolyn Rutten. L'OTAN s'est livré à ce genre d'exercice et il faut donc en faire de même, a-t-elle dit en substance mercredi matin, interrogée par Radio 1 (VRT) dans l'émission "De Ochtend".

 

Mme Rutten a tenu ces propos dans le contexte du contrôle budgétaire et d'un assainissement de l'appareil de l'État qu'elle appelle de ses voeux.

 

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, présentera prochainement son plan stratégique. La présidente de l'Open Vld estime que c'est l'occasion de vérifier si l'armée doit continuer à s'en tenir à toutes ses composantes. Il y a une semaine, le secrétaire général adjoint de l'OTAN, Heinrich Brauss, aurait plaidé, au cours d'un entretien avec le ministre belge de la Défense, pour un renoncement aux frégates, au profit d'une force aérienne renforcée.

 

"Nous devons nous livrer nous-mêmes à cet exercice. Nous pourrions par exemple dire que nous faisons moins, mais mieux. Nous pourrions ensuite, comme le dit l'OTAN, mieux nous spécialiser dans certaines tâches et mieux collaborer dans le contexte du Benelux et de l'Europe", a jugé Gwendolyn Rutten, sans se prononcer sur l'une ou l'autre option.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:50
photo MIL.be

photo MIL.be

 

30/03/15 – 7sur7.be (Belga)

 

L'armée devra, dans tous les cas de figure, abandonner un certain nombre de tâches, a rapporté lundi la VRT, citant un "rapport confidentiel" de l'état-major de la Défense qu'elle a pu consulter. Les économies actuelles menacent de plonger les forces armées en hibernation mais même si elles voyaient leur budget augmenter à terme, des mesures devraient être prises, a ajouté la radio-télévision publique.

L'état-major a défini dans un rapport de 133 pages les grandes lignes stratégiques de ce que devrait être l'armée au cours des prochaines décennies. Les généraux ne se montrent guère tendres envers les plans du gouvernement d'économiser près d'1,7 milliard d'euros à la Défense d'ici la fin de la législature, en 2019, ajoute la chaîne flamande.

 

Dettes

Ces économies risquent de ne plus permettre à l'armée de payer ses dettes. Il y aurait ainsi un déficit de 80 millions d'euros l'an prochain qui pourrait grimper à 213 millions en 2019. La haute hiérarchie militaire préconise ainsi l'octroi de 100 millions d'euros provenant de la "provision interdépartementale" - faute de quoi les investissements courants ne seront plus réalisables.

 

Economies nécessaires

Et si le budget venait à réaugmenter après 2019, de fortes économies resteraient nécessaires, selon l'état-major, cité par la VRT. La direction de l'armée propose diverses mesures, comme une réduction de moitié des effectifs de l'état-major, la fermeture d'une caserne sur trois, et l'octroi d'un financement extérieur pour l'hôpital militaire Reine Astrid de Neder-over-Heembeek.

 

Propositions

Les propositions contiennent une forte réduction (60%) des effectifs de l'Ecole royale militaire (ERM), la fusion des musiques militaires (une centaine d'emplois) et le retrait des militaires du Musée royal de l'Armée (MRA, soit 219 emplois). La flotte d'hélicoptères Agusta A109 serait encore réduite (de vingt à huit, alors que six appareils vont déjà être mis en stockage) et le service de recherche et de sauvetage en mer du Nord assuré par les hélicoptères Sea Kings serait privatisé.

Ce rapport est destiné au ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), qui doit présenter après Pâques son "plan stratégique" sur l'armée belge du futur.

 

"Un document parmi d'autres"

Le ministère de la Défense a cependant relativisé l'importance de ce rapport, en soulignant qu'il ne s'agissait que d'un "document parmi d'autres".

"C'est un document d'une valeur limitée", a souligné le porte-parole du ministre de le Défense, Steven Vandeput.

La rédaction de cette note est un processus évolutif, a-t-il encore dit.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:45
Une frégate française s’approche du Léopold I pour un exercice de formation. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

Une frégate française s’approche du Léopold I pour un exercice de formation. photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

 

24/03/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

À quelque 30 kilomètres de la côte de l’Afrique de l’Ouest, des militaires ghanéens prennent d’assaut la frégate belge Léopold I. Du 19 au 27 mars, le navire fait office de plateforme d’entraînement pour les marines locales. Sous le nom d’Obangame Express 15, notre pays et d’autres tentent d’améliorer la sécurité du Golfe de Guinée.

 

« Il est midi et nous nous trouvons dans le Golfe de Guinée, à 5.184 km de la Belgique », annonce l’officier de garde dans l’interphone de la frégate belge. Le navire séjourne depuis près d’un mois dans la région avec pour objectif d’enrayer la piraterie, la pêche illégale et le trafic de drogues. « Les pirates sont plus violents ici que sur la côte est de l’Afrique », précise l’officier de garde après avoir raccroché l’interphone. « Les otages n’ont aucune valeur, les pirates ne s’intéressent qu’au butin. »

 

Pendant Obangame Express, chaque jour un exercice d’abordage a lieu en présence d'un pays qui veut lutter contre la piraterie dans ses eaux : le Ghana, le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Le scénario est chaque fois différent. Parfois la frégate fait office de navire à conteneurs fictifs avec des drogues à bord. Une autre fois, il s’agit d’un bateau de pêche qui a obtenu illégalement une prise. Les spécialistes du Léopold I suivent et évaluent scrupuleusement chaque exercice. « Nous jugeons, entre autres, la communication du bateau de patrouille africain avec notre pont », affirme l’un des spécialistes. « Mais nous contrôlons aussi si ces hommes fouillent et traitent correctement l’équipage. »

 

Le 20 mars, la frégate a quitté le quai de la ville béninoise de Cotonou pour entamer l’exercice Obangame Express. À bord, figurent aussi huit officiers et des sous-officiers congolais. Pendant une semaine, ils ont navigué avec les formateurs belges qui les ont immergés dans le monde maritime. Leurs leçons de premiers soins, de lutte contre les incendies et de communication cadrent dans le programme international African Partnership Station. En fin de parcours, ils reçoivent un diplôme et peuvent transmettre les connaissances acquises à leurs propres hommes.

 

Comme troisième et dernière tâche, l’équipage du Léopold I surveille nuit et jour le radar et les horizons. Si un navire est détourné dans les environs ou si un bateau suspect apparaît, ses membres peuvent directement intervenir. Ces patrouilles constantes doivent décourager les pirates dans la région.

 

Le vendredi 27 mars, le Léopold I mettra à nouveau le cap sur la côte. Espérons que cette mission parviendra à faire du Golfe de Guinée un lieu sûr.

 

 

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be
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Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 06:50
photo MIL.be

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31/03/15 – 7sur7.be(Belga)

 

L'opposition a exprimé mardi à la Chambre sa déception face à l'incapacité de la majorité à définir sa vision pour l'avenir de l'armée, en dépit des nombreuses auditions qui se sont déroulées au cours des derniers mois en commission de la défense.

 

"Ce n'est pas un cadre, c'est une feuille blanche. Aucun choix n'est fait", a ironisé le député Sébastian Pirlot (PS).

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, prépare "un plan stratégique à long terme" pour les forces armées belges, qu'il devrait soumettre au gouvernement fin avril.

La commission a organisé en parallèle des auditions de responsables militaires et d'experts belges et étrangers, ainsi que de diplomates.

Mais la résolution accompagnée de recommandations rédigée par les partis de la majorité (N-VA, MR, CD&V et Open Vld), a été qualifiée mardi d'"absolument vide" par l'opposition.

"Voici ce que dit la majorité: 'nous ne sommes en mesure de formuler des propositions et des avis approfondis'", a souligné le député Wouter De Vriendt (Groen ). "Si toutes ces auditions ont mené à cela, pourquoi en organise-t-on encore?", s'est-il interrogé.

 

"Cela permet au ministre de faire ce qu'il veut"

L'opposition estime que le texte de la majorité "ne fait aucun choix". L'armée doit conserver des tâches terrestres, navales et aériennes et aucune n'est définie comme prioritaire. "Cela permet au ministre de faire ce qu'il veut", a souligné Georges Dallemagne (cdH).

M. Vandeput a prévu de présenter les "grandes lignes" de son plan stratégique après les vacances de Pâques.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : 23 Mars 2015

 

23.03.2014 source RP UE France
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

 

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 23 mars 2015. (1Mo)

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 12:50
photo MIL.be

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20/03/2015 Texte & photos : Danny Van Brusselen – MIL.be

 

À Coxyde, les équipages travaillent dur afin que leur hélicoptère NH-90 version marine puisse être engagé en opération dans les prochains mois. Le 18 mars dernier, nous suivions un vol d’entraînement Sea Work au large de la côte belge.

 

Lors de cette mission d’entraînement, l’équipage s’est exercé à l’application des procédures du SAR (Search And  Rescue). Cette manœuvre s’effectuait dans le cadre de la conversion des équipages et de la mise en condition de l’appareil. Il importait, notamment, de renforcer la cohésion de l’équipe. Si, à bord, chacun se voyait assigner une fonction spécifique, il fallait également que chaque membre sache précisément ce que les autres faisaient. 

 

L’hélicoptère immatriculé RN-03 a entamé son vol diurne en direction du Westhinder, un banc de sable situé face à notre côte. L’équipage avait rendez-vous avec le nouveau patrouilleur P 901 Castor de la Marine. L’appareil a volé parallèlement au navire. Comme si ses pales restaient « suspendues » au-dessus du pont arrière du Castor, la machine volant exactement à la même vitesse que le navire. Cette figure demandait beaucoup d’adresse, tant du pilote que de l’homme de barre. 

 

Le plongeur et le medic ont été descendus à l’aide d’un câble métallique vers le navire. Le pilote, le cabin operator et l’homme sous le câble ont travaillé intensément pour assurer la sécurité de l’opération. Ils devaient effectivement veiller au maintien très précis de la hauteur et de la position de l’hélicoptère. On  assistait alors à un ballet mêlant un hélicoptère hightec et un patrouilleur moderne flambant neuf subissant la houle.

 

Plus tard, le plongeur avec équipement complet fut lâché en pleine mer pour être récupéré ensuite.

photo MIL.bephoto MIL.bephoto MIL.be
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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 08:50
M921 Lobelia Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

M921 Lobelia Photo Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

20/03/2015 Victoria Timmermans – MIL.be

 

Quelque 45 militaires belges embarqueront à bord du chasseur de mines Lobelia. Le navire sera engagé dans la Manche, au large des côtes françaises, du 23 au 31 mars, afin de participer à une opération internationale de déminage.

 

Le Lobelia contribuera à la détection de mines marines dans la baie de Seine et aux alentours de la ville de Dieppe, deux secteurs prioritairement concernés, ainsi que dans la partie orientale de la Manche et de la mer du Nord. Le second volet de la mission consistera à détruire ces éventuelles mines et autres engins explosifs issus des deux guerres mondiales.

 

Ce dispositif de grande envergure compte près de 400 membres d'équipage répartis sur dix navires spécialisés dans la neutralisation des mines. À bord du Lobelia, les 45 membres de l'équipage belge devront prendre en charge la conduite et le bon fonctionnement du navire ainsi que mettre en œuvre ses systèmes de détection.

 

Une telle opération est loin d'être exceptionnelle. En effet, depuis 1996, des opérations interalliées quasi annuelles, appelées HOD (Historical Ordnance Disposal – destruction de munitions historiques), sont effectuées dans ce secteur. La recherche et la neutralisation des dangers en mer relèvent d'un enjeu de sécurité maritime.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 18:50
photo Jürgen Braekevelt –MIL.be

photo Jürgen Braekevelt –MIL.be

 

23/03/2015 Victoria Timmermans & Virginie Flawinne – MIL.be

 

Du 16 au 26 mars, le 1/3 Bataillon de Lanciers a pris ses quartiers dans le camp militaire de Sennelager, en Allemagne. Parmi ces militaires se trouvent ceux du détachement qui assurera la Force Protection de l’EUTM (European Union Training Mission) au Mali. Afin de s’entraîner dans les meilleures conditions, ses membres ont notamment réalisé un exercice de grande envergure de 48 heures sur la plaine de Sennelager.

 

Mi-mai, le détachement composé d’une septantaine de militaires s’envolera pour le Mali. Il y assurera la protection des trainers, les instructeurs de différentes nations européennes qui forment les forces armées maliennes. « Nous devrons également défendre le centre de formation de Koulikoro et pouvoir fournir une QRF, Quick Reaction Force, à l’ensemble du sud du pays » précise le capitaine Matthieu De Keyzer, chef du détachement.

 

Afin de s’y préparer au mieux, les militaires ont effectué une série d’escortes et de patrouilles dans le cadre d’un exercice bataillon de 48 heures. Quelques incidents tels que des routes bloquées, des accidents de la circulation, des manifestations, des vols et bien d’autres encore ont pimenté cet entraînement particulièrement condensé. « Dans le cadre de l’exercice, le détachement subit des incidents toutes les deux heures environ. En réalité, cela ne devrait arriver qu’une à deux fois par semaine » ajoute Matthieu.

 

photo Jürgen Braekevelt –MIL.bephoto Jürgen Braekevelt –MIL.be
photo Jürgen Braekevelt –MIL.be
photo Jürgen Braekevelt –MIL.bephoto Jürgen Braekevelt –MIL.bephoto Jürgen Braekevelt –MIL.be

photo Jürgen Braekevelt –MIL.be

 

Le 1/3 Bataillon de Lanciers est, en effet, un bataillon professionnel qui a réussi l’évaluation OTAN haut la main l’année dernière. « J’en suis ressorti avec du personnel très bien formé d’une part. D’autre part, la perspective de cette mission leur donne une motivation nouvelle et une envie d’évoluer davantage », affirme-t-il.

 

Pourtant la mission EUTM au Mali n’est pas sans risque. Le récent attentat dans la capitale de Bamako en est d’ailleurs la preuve. Mais les hommes du détachement en ont pleinement conscience. « Par rapport aux missions précédentes, celle-ci est différente. En Afghanistan, par exemple, nous nous y rendions en sachant que le pays était en flamme et qu’il brûlait toujours. Le Mali est un baril de poudre où la moindre étincelle peut tout faire exploser » compare l’adjudant Benoît Laloux.

 

Cette métaphore traduit bien les risques qu’encoure le détachement. Un détachement particulièrement jeune qui se réjouit toutefois de cette mission. Pour 75% de son personnel, il s’agira de la première à l’étranger. Une consécration après des mois au service de la Défense, voire parfois des années. « Cela fera plaisir au personnel » affirme le lieutenant Jérôme Bronckart. « Nous avons également le devoir de montrer l’exemple à l’armée malienne et de valoriser notre professionnalisme aux yeux des autres nations présentes », ajoute-t-il.

 

Le détachement Mali s’est entraîné, s’entraîne encore et se sent fin prêt à relever cette mission avec brio. Il assurera la sécurité, servira d’exemple et représentera la Belgique en promouvant sa Défense tout au long des quatre mois de mission.

Vidéo : Erwin Ceuppens

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 18:45
Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

 

20/03/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

La frégate belge Léopold I est amarrée entre des conteneurs colorés dans le port de la ville béninoise de Cotonou. Les 150 membres d’équipage se joindront à la Marine locale afin de lutter contre la piraterie. Le 18 mars, l’amiral de division Michel Hofman a rendu visite aux autorités locales et à bord du navire : « Je m’intéresse à ce qui préoccupe le personnel ».

 

« Le Golfe de Guinée est un carrefour commercial en Afrique. Mais, depuis 2011, la piraterie croissante caractérisée par la pêche illégale et le trafic de drogue provoque de considérables dégâts économiques au Bénin et au Nigéria », explique le commandant du navire, le capitaine de frégate Tanguy Botman. Il a constaté un déplacement de ce fléau de la côte est à la côte ouest de l’Afrique. « Fin 2014, nous clôturions avec succès l’opération Atalanta au large des côtes somaliennes », dit-il. « Mais l’année dernière, il y avait trois fois plus de piraterie sur la côte ouest. Raison pour laquelle nous sommes également très actifs ici. »

 

L’amiral de division Hofman était également présent le 18 mars au Bénin. Il était l’invité du chef de la Défense béninoise, le général de brigade Awal Nagnimi dans la matinée. Ils ont discuté de la collaboration générale entre le Bénin et la Belgique et de la formation d’étudiants béninois à l’École Royale Militaire en particulier. L’amiral a finalement rencontré  le chef d’état-major de la Marine du Bénin, le capitaine de frégate Albert Badou. Ils ont parlé des défis de la Marine béninoise et des formations que notre Composante Marine a apportées à leurs équipages pendant l’opération Maritime Capacity Building.

 

Plus tard, l’amiral de division Hofman a largement pris le temps de visiter la frégate belge et son équipage. « Nous avons fait beaucoup de progrès depuis 2013 pour professionnaliser et former les marines locales », dit-il. « Nous ne travaillons pas uniquement dans le cadre d’un programme bilatéral de partenariat militaire entre le Bénin et la Belgique. Notre navire participe aussi à des initiatives internationales comme la Maritime Capacity Building et l’opération américaine African Partnership Station. » Les deux programmes poursuivent le même objectif : améliorer la sécurité du Golfe de Guinée.

 

Pendant la visite guidée, le commandant de la Marine s’est aussi entretenu avec les membres d’équipage.  « Je connais très bien la vie à bord », dit-il. « J’ai, moi-même, navigué durant des années et je vois la même passion dans les yeux de ces jeunes matelots, sous-officiers et officiers. La descendance est assurée. »

 

Le vendredi 20 mars, après une courte pause, le Léopold I quittait le quai béninois pour participer à l’exercice Obangame Express. Avec le concours de navires européens et américains, l’équipage du Léopold I entraînera les marines locales à des exercices d’abordage en mer.

Photos : Ritchie Sedeyn & Philippe Herman – MIL.be
Photos : Ritchie Sedeyn & Philippe Herman – MIL.be
Photos : Ritchie Sedeyn & Philippe Herman – MIL.be
Photos : Ritchie Sedeyn & Philippe Herman – MIL.be
Photos : Ritchie Sedeyn & Philippe Herman – MIL.be
Photos : Ritchie Sedeyn & Philippe Herman – MIL.be
Photos : Ritchie Sedeyn & Philippe Herman – MIL.be
Photos : Ritchie Sedeyn & Philippe Herman – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn & Philippe Herman – MIL.be

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 17:50
F-16 & Fregate - photo MIL.be

F-16 & Fregate - photo MIL.be

 

18/03/15 – 7sur7.be (belga)

 

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, a bel et bien rencontré le 5 mars un des hauts responsables de l'Otan mais il s'est refusé mercredi à toute précision sur la teneur de cet entretien qui aurait, selon un journal, porté sur les choix à faire en matière de tâches futures de l'armée.

 

"Je confirme que j'ai bien rencontré le 5 mars Heinrich Brauss", qui est secrétaire général adjoint pour la politique de défense et de planification, a-t-il indiqué en commission de la défense de la Chambre.

Selon le journal 'De Standaard' de mardi, M. Brauss aurait conseillé au ministre de réformer de façon radicale le budget de son département et de se défaire des frégates de la marine en privilégiant les avions de chasse et de transport.

M. Vandeput (N-VA) s'est refusé à toute précision sur la teneur de l'entretien, qui aurait dû rester confidentiel. Il a souligné qu'il s'agissait d'une conversation "d'homme à homme", "consultative" et bien utile comme d'autres alors qu'il prépare pour le mois prochain son "plan stratégique" sur l'armée belge du futur, et non d'un "diktat" de l'Otan.

"C'est un avis" parmi d'autres, a ajouté le ministre en réponse à des questions des députés Peter Buysrogge (N-VA), Wouter De Vriendt (Groen), Alain Top (sp.a) et Jan Penris (Vlaams Belang).

 

L'Otan "prêt à assister, à aider" le gouvernement belge

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait proposé début janvier l'aide des experts de l'Alliance atlantique pour faire "les choix difficiles" sur les structures futures des forces armées belges.

"Nous sommes prêts à assister, à aider" le gouvernement belge, avait-il affirmé lors d'une interview accordée à l'agence Belga.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:50
Un UAV en vol, piloté depuis la ground control station.  Photo Patrick Brion –MIL.be

Un UAV en vol, piloté depuis la ground control station. Photo Patrick Brion –MIL.be

 

19/03/2015 Victoria Timmermans –MIL.be

 

 

Ces 17 et 18 mars, la base aérienne de Florennes a mis à l’honneur les UAV (unmanned aerial vehicle), plus communément appelés drones. Des représentants allemands, français, luxembourgeois, néerlandais, finlandais et suisses ont fait le déplacement pour assister à cette deuxième édition des UAV Days.

 

Ils se sont retrouvés au 80 UAV Squadron de Florennes afin de débattre sur l’utilité des drones dans le domaine militaire.« En tant que seule unité de la Défense qui utilise les UAV, nous manquons d’expériences extérieures, de regards critiques et recherchons de nouvelles idées pour développer davantage de capacités » explique l’organisateur de l’événement, le lieutenant Eric Lenaerts.

 

Photos : Patrick Brion –MIL.bePhotos : Patrick Brion –MIL.be
Photos : Patrick Brion –MIL.be
Photos : Patrick Brion –MIL.bePhotos : Patrick Brion –MIL.bePhotos : Patrick Brion –MIL.be

Photos : Patrick Brion –MIL.be

Ce mercredi 18 mars, les échanges portaient sur la sécurité aérienne. Durant toute la matinée, les différents pays ont pu exposer les incidents déjà rencontrés ainsi que les solutions mises en place afin d'y remédier. Une parfaite occasion de partager leurs expériences quant aux engagements opérationnels des drones ainsi que de parler sécurité dans l’espace aérien européen.

 

Venu tout droit d’Allemagne, le capitaine Spressler espère apprendre des erreurs des autres. « Je vais partager mon expérience, puis transmettre mon apprentissage à mon équipe. Nous pourrons ainsi éviter des erreurs que nous aurions pues commettre autrement. »

 

Au programme des échanges : les problèmes techniques et météorologiques, les emplois tactiques… Tant de sujets de discussions bénéfiques à toutes les nationalités représentées.

Vidéo : DG Com

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:50
Photo : Medium Brigade - MIL.be

Photo : Medium Brigade - MIL.be

Photos et vidéo : Medium Brigade

 

18/03/2015 Loïc Henry – MIL.be

 

La Brigade Médiane participait à l'exercice de poste de commandement Citadel Kleber, du 2 au 19 mars, à Mourmelon (France). Dans cet exercice international, des éléments aériens et de la Marine étaient également impliqués.

 

Quelque 1 700 militaires français, canadiens, néerlandais, espagnols et belges, participaient à l'exercice « interalliés et interarmées » organisé par le Corps de réaction rapide France de Lille. Il s'agissait d'un véritable challenge pour l'état-major qui devra adapter sa structure afin d'être apte à prendre une alerte OTAN au niveau Joint Task Force (JTF, force interarmées) d'ici 2017. Le poste de commandement doit ainsi être capable de coordonner les forces des différentes armées et ne plus uniquement diriger une seule composante terrestre lors d'une alerte. C'est également un défi pour les transmissions qui doivent parvenir à interconnecter vingt réseaux informatiques différents.

 

Photo : Medium Brigade - MIL.bePhoto : Medium Brigade - MIL.bePhoto : Medium Brigade - MIL.be
Photo : Medium Brigade - MIL.bePhoto : Medium Brigade - MIL.be

Photo : Medium Brigade - MIL.be

Le 17 mars, à l'occasion d'une journée VIP, le commandant de la Composante Terre, le général-major Deconinck visitait le quartier général de la Brigade Médiane. Le travail au sein de l'état-major mais aussi la collaboration internationale ont fait l'objet de toute son attention.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:50
Picture: BE Defense/Malek AZOUG

Picture: BE Defense/Malek AZOUG

 

Brussels - 18 March, 2015 European Defence Agency

 

Jorge Domecq, Chief Executive of the European Defence Agency, met today with Steven Vandeput, Belgian Minister of Defence, in Brussels to discuss preparations of the European Council on defence issues in June 2015 as well as future defence cooperation opportunities. 

Following his meeting with Mr. Domecq, Minister Vandeput said: “I fully appreciate the role of the EDA as a facilitator between the political and military actors in defence cooperation. The increased demand for operational output motivates us towards more and closer cooperation between Member States in order to create leverage and enhance efficiency. In any case, Belgium is and will remain a strong supporter of defence cooperation. For example, I would like to refer to the “Ghent Initiative” in 2010, which gave a strong political impulse to the “Pooling & Sharing” ideas and projects within the EU.

“Belgium is of double importance for the European Defence Agency. As a member it has a long tradition in defence cooperation at regional and European levels. In the framework of the European Defence Agency, Belgium is particularly active in projects covering cyber defence and countering improvised explosive devices. As our host nation, Belgium grants VAT exemption to EDA’s projects on an ad-hoc basis. This VAT exemption gives a real bonus to defence cooperation among Member States”, Jorge Domecq underlined after the meeting in Brussels.

Before the discussion with Minister Vandeput, Jorge Domecq also met with the Belgian Chief of Defence, General Gérard Van Caelenberge. The main topics addressed during both meetings were the preparation of the Heads of State and Government discussion on defence in June 2015 as well as cooperation opportunities on European level in view of future national policy choices. 

The meetings in Brussels are part of a tour to all EDA Member States by Jorge Domecq following his appointment as EDA Chief Executive and ahead of the European Council in June

 

More information:

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:50
Steyr-Puch 6x6 Pandur Recce and Observation - photo MIL.be

Steyr-Puch 6x6 Pandur Recce and Observation - photo MIL.be

 

Mar 18, 2015 defense-aerospace.com

(Source: RUAG Defence; issued Mar 16, 2015)

 

RUAG Signs Contract to Develop Protection Systems for Belgium and Austrian Pandur I Fleet

 

RUAG Defence, the strategic partner of international land forces, is continuing to develop its business in the field of ballistic protection systems. In a joint procurement effort Belgium and Austria, whereby Austria has the lead, have awarded RUAG Defence to upgrade their fleet of Pandur I with ballistic protection kits. All 5 variants of the Pandur I will be upgraded with mine-, IED- and ballistic protection.

 

SidePRO-KE/IED is a highly engineered, fully integrated, modular polyvalent composite protection system that utilises a variety of advanced lightweight materials for direct application on armoured vehicles. SidePRO-KE/IED meets current threat level protection requirements. The mine protection system MinePRO is one of the best systems In the market. Various armies rely on the highly effective protection.

 

MinePRO is a lightweight, blast and EFP resistant, easy to mount armour plate based on state-of-the art technology to ensure the safety of the crew. Further, all other subsystems of the vehicle such as stowage, seating for crew, driver and commander shall be evaluated, improved, reinforced or replaced.

 

The realisation of the project will start this spring and will be finished by the end of 2020.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:50
Photo Daniel Orban – MIL.be

Photo Daniel Orban – MIL.be

 

13/03/2015 Stijn Verboven – MIL.be

 

Le dimanche 1er mars, le 2 Bataillon de Commandos (2 Cdo) prenait la direction du terrain d’exercice de Boletice dans le sud de la République Tchèque. Sur place, son personnel s’est entraîné deux semaines afin de pouvoir participer à la force de réaction rapide de l’OTAN (NRF) qui débutera en janvier 2016.

 

La force de réaction rapide de l’OTAN dispose d’éléments terrestres, aériens, maritimes et de forces spéciales pouvant être rapidement déployés pour l’Alliance, dans le monde entier.  

 

« Nous nous entraînons depuis janvier 2015 dans le cadre de notre participation à la NRF », explique le lieutenant-colonel Vincent Pierard, chef de corps du 2 Bataillon de Commandos. « Notre premier exercice s’est déroulé dans la ville néerlandaise d’Amersfoort, où était organisé un exercice d’état-major. »

 

Après l’entraînement destiné à l’état-major du bataillon, c’est au tour des militaires de s’exercer sur le terrain. Durant la première semaine de la période d’entraînement, les para-commandos du 2 Cdo se sont exercés à l’exécution d’assauts de sections et de pelotons. Du vendredi 6 au dimanche 8 mars, les militaires sont restés en permanence sur le terrain à l’occasion d’un entraînement en campagne. Ils ont été soumis à différents scénarios comprenant le nettoyage d’un dépôt d’explosifs ou encore la libération d’otages. La deuxième semaine, les commandants de compagnie ont été mis à l’épreuve. Du 9 au 11 mars, ils ont déployé leurs compagnies avec l’appui d’éléments aériens, du génie et de l’artillerie.

 

 

Vidéo: DGCOM -

Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be
Photos Daniel Orban – MIL.be

Photos Daniel Orban – MIL.be

« Dans les mois à venir, nous subirons encore différents entraînements de manière à être prêts pour notre grand exercice d’évaluation OTAN organisé fin septembre », explique le lieutenant-colonel Pierard. « En novembre, nous prendrons enfin part à un dernier exercice qui précédera le début de notre période de stand-by. Il aura lieu en Espagne et tous les pays qui participeront à la NRF 2016 seront présents. »        

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

16 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Dans la continuité de sa mission de police des pêches entamée fin février et avant une escale à Bruges du 14 au 16 mars, le patrouilleur de service public Cormoran a mené des manœuvres conjointes avec les forces navales belges.

 

Le chasseur de mines Tripartite, Le Bellis, et une Alouette III de la marine royale belge ont pris part à cette journée d’échange. Composée en deux temps, évolutions tactiques à l’initiative du Bellis retrouvé au large de Zeebruges, et suivi d’hélitreuillages desservant les deux bâtiments se sont succédé.

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Après un déploiement en Manche et mer du Nord de trois semaines, le PSP Cormoran va désormais regagner Cherbourg son port de base.

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