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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:50
La fête du patrimoine maritime de la mer du nord (28-31 Mai)

 

source MIL.be

 

La fête de la mer du Nord affiche complet pour sa 16e édition avec 172 navires participants dont soixante sont, d'ores et déjà, des must pour le public. Au total, 200.000 visiteurs sont attendus. Chacun aura sa part de rêve ou pourra éventuellement embarquer à bord de bateaux, de la petite yole aux majestueux trois mâts.

 

La Défense

Le thème est la sécurité en mer mais ce n'est pas uniquement pour cette raison que la Défense sera présente avec le voilier école Zénobe Gramme et un stand d’information de la Marine sur la place Saint Pierre et Paul. Vous pourrez y découvrir les tâches des gardes côtes de la Marine. Cerise sur le gâteau : les démonstrations quotidiennes du nouvel hélicoptère NH 90 (NATO Helicopter), chargé du sauvetage en mer et sur la côte. Il est l'ange gardien de bon nombre de visiteurs des plages durant l’été. Il est important de savoir que grâce aux collaborateurs de la Défense, la mer est plus sécurisée !

 

Mille pirates et fous de Bruges

L'Etoile du Roy, une réplique du temps de la gloire des corsaires français, reste pour les quatres années à venir le vaisseau amiral d'Ostende à l'Ancre. Le bateau attise sans aucun doute la fantaisie des plus petits, mais fait penser aussi aux meilleurs moments des équipages qui aiment tant se rendre à Ostende, attirés par la Brugse Zot. Le Marjorie II, seul brigantin à trois mâts encore navigant à la voile, sera également amarré dans le bassin Mercator.

 

Combler l'espace

Certains étals ont disparu pour céder la place à ceux plus en rapport avec le patrimoine maritime de tous horizons. La place Saint Pierre et Paul est peuplée d'organismes de conservation, d'artisanat maritime et autres venant de Belgique, de France et des Pays-Bas. 

 

L'art de la mer

Le village des artistes de l'avenue Vindictive s'agrandit et sera relié au marché nautique et autres curiosités. Vous y trouverez un savant mélange d'affaires maritimes, d'antiquités, de vêtements et de souvenirs. Le marin qui sommeille en chacun de nous, pourra se restaurer aux nombreux stands artisanaux dont le fumeur de harengs, les "cuiseurs" de poissons, les spécialistes des croquettes de crevettes roulées à la main et la terrasse d'Ostende à l'Ancre, ne sont que quelques exemples. Le rendez-vous des Ostendais et des visiteurs !

 

La musique pour ambiance

Ostende à l'Ancre offre à nouveau un très large éventail de représentations musicales. Les classiques shantys, la folk, le rockfolk, les choeurs de ballades à capella rempliront les podiums de la place Saint Pierre et Paul, ceux de l'avenue Vindictive ou les ponts des bateaux tels l'Etoile du Roy et l'Amandine.

"Horizon éducatif" a concocté avec Ostende à l'Ancre un parcours découverte pour les enfants. Tous les écoliers d'Ostende pourront rêver en écoutant les récits de sauveteurs en mer et acquérir leur première expérience de capitaine grâce aux maquettes et modèles réduits.

Ostende à l'Ancre est accessible à tout le monde. Gracieusement offerte aux Ostendais, cette organisation de bénévoles est soutenue par le tourisme d'Ostende.  

 

Plus d'informations : http://www.oostendevooranker.be

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:55
Photo Ritchie Seyden – MIL.be

Photo Ritchie Seyden – MIL.be

 

24/02/2015 Victoria Timmermans / Kurt Verwilligen – MIL.be

 

Le commandant de la Composante Air belge, le général-major aviateur Frederik Vansina, a attribué une mention honorifique au capitaine aviateur de l’Armée de l’Air française Grégory Odeyer. Cet instructeur pilote a su garder son sang-froid pour assister un élève pilote belge en difficulté lors de son vol retour vers la base de Cazaux.

 

Les pilotes belges et français s’entraînent dans un programme commun de pilotes de jets. Ils formeront les futurs équipages sur Alpha-Jet. Cet avion opère depuis la base de Cazaux. Chaque année, les pilotes belges et français reçoivent les ailes qui symbolisent également l’accès à leur brevet dans le cadre de ce programme binational.   

 

Le capitaine Odeyer a fait preuve d’un « sens poussé du devoir et des responsabilités, dépassant l’exécution normale des tâches qui lui sont confiées habituellement » précise le général-major aviateur Frederik Vansina. C’est la raison pour laquelle il a été récompensé de la mention Good Show. C’est son « attitude exceptionnelle au profit de la Force Aérienne belge » qui a été saluée. Un mérite que ce capitaine n’est pas prêt d’oublier.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:51
photo MIL.be

photo MIL.be

 

24 février 2015 lalibre.be

 

La Défense devra faire une économie de 1,5 milliard d'euros durant la législature. L'arrivée des sept avions Airbus A400M sur le sol belge ne tombe pas à pic.

 

Avant 2019 et la livraison de ces avions qui remplaceront les C-130, l'armée va en effet devoir investir pour adapter ses hangars. Selon une info du Het Laatste Nieuws, reprise par RTL, les nouveaux avions ne rentrent dans aucun des hangars de l'armée belge. Ces derniers sont trop courts et trop bas.

 

L'armée va donc devoir trouver une base pour les accueillir. La base de Melsbroek serait retenue dans la mesure où elle possède déjà des pistes adaptées au nouveau gros porteur. Trois nouveaux hangars et des parkings devront être construits.

 

Het Laatste Niews cite un commandant de l'armée qui évoque un prix de 150 millions d'euros pour l'ensemble de ces travaux.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:50
Quelle armée belge en 2030?

 

23 février 2015 Antoine Clevers lalibre.be

 

"Le point qui sera décisif […] est la stabilité. […] La Défense est devenue ingérable par manque de stabilité aussi bien en termes d’effectifs qu’en termes de budget", écrit le général Charles-Henri Delcour, ancien chef de la Défense. "La succession de réformes conduites depuis les années 1990 […] montre un effondrement capacitaire, que l’hypothèse d’une nouvelle réduction de 1,5 milliard […] va aggraver" , abonde Joseph Henrotin, docteur en sciences politiques (ULB), chargé de recherche dans deux instituts à Paris.

 

Ces deux éminents spécialistes en matière de Défense ont répondu à l’appel du ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA) de rédiger un document traçant les grandes orientations que l’armée belge devrait prendre en regard des défis futurs. Et ce, à l’horizon 2030.

 

Le ministre a besoin d’aide et il ne s’en cache pas. Le gouvernement lui a demandé de présenter une vision stratégique à dix ans pour l’armée. En même temps, il lui impose une économie structurelle de 225 millions d’euros en 2015, pour atteindre 401 millions en 2019. Soit une perte sèche cumulée sans précédent de plus de 1,5 milliard d’euros sur la législature.

 

Le plan ne sera prêt qu’en septembre. En attendant, M. Vandeput ouvre le débat. Quatorze experts, dont MM. Henrotin et Delcour, lui ont donc remis des documents de travail. Ceux-ci seront débattus lors d’un colloque mercredi sur l’avenir de la Défense, en présence de nombreux politiques. Le ministre espère ainsi recueillir une"large assise sociétale et politique" sur son plan stratégique, explique sa porte-parole.

 

Suite de l’article

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:50
Photo : Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photo : Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

16/02/2015 Karen Bral – MIL.be

 

Depuis le 7 janvier 2015, un détachement belge a relevé les Néerlandais dans leur mission de surveillance aérienne en Pologne. Les Belges travaillent avec quatre F-16 pour une période de huit mois à Malbork. Cette opération porte le nom d’Enhanced Air Policing Mission.

 

Après l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014, l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a demandé une protection renforcée de son espace aérien, en particulier au-dessus de la mer Baltique. Depuis le printemps 2014, le nombre d’avions de combat est passé de quatre à seize pour la circonstance. 

 

L’OTAN répartit les avions de combat sur trois bases aériennes, y compris celle de Malbork. Cette dernière n’est pas choisie au hasard explique le commandant du détachement : « Malbork se situe près de l’enclave russe de Kaliningrad, à seulement soixante kilomètres de la mer Baltique. » La plupart des incidents qui mettent en péril la sécurité des vols ont lieu, en effet, au-dessus des eaux internationales.

 

Le détachement compte un peu plus de cinquante personnes provenant du 2e Wing Tactique de Florennes et du 10e Wing Tactique de Kleine-Brogel. Cinq d’entre eux sont pilotes, dont le commandant du détachement : « Notre opération comporte deux aspects » explique-t-il. « Toutes les deux semaines, nous sommes de permanence Quick Reaction Alert (QRA). Cela signifie que pendant sept jours, deux pilotes et une équipe technique se tiennent prêts 24 heures sur 24. S’il y a alerte, ils doivent décoller le plus vite possible pour identifier les avions inconnus qui auraient envahi l’espace aérien de l’OTAN. »

 

Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

Les autres semaines, les Belges ont l’opportunité de s’entraîner avec les avions de chasse MiG-29 de l’armée polonaise à des combats aériens. « Pour les jeunes pilotes, c’est une excellente occasion de se battre avec un autre type d’avion que les F-16 » souligne le commandant. Bien que MiG-29 et F-16 soient de la même génération, ils comportent de sérieuses différences. « Le MiG a deux moteurs et le F-16 n’en a qu’un », clarifie un pilote polonais. « Mais sur longue distance, le F-16 est plus performant grâce à ses systèmes et missiles plus modernes. » Cela provient du fait que, contrairement au MiG-29, le F-16 a bénéficié de modernisations au fil du temps.

 

Les pilotes sont relevés chaque mois tandis que le reste du détachement demeure deux mois sur place. Le détachement actuel restera donc jusqu’à début mars à Malbork. Ces six dernières semaines, les Polonais ont effectué deux interceptions afin d’identifier des appareils et les Belges une.

Vidéo : Wim Cochet

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:45
Photos : Patrick Brion – MIL.be

Photos : Patrick Brion – MIL.be

 

17/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Depuis son port d’attache de Zeebruges, la frégate Léopold I est partie vers l’Afrique de l’Ouest pour deux mois. Elle participera à deux missions en vue d’améliorer la sécurité de la région : African Partneship Station et Maritime Capability Building. 

 

Dans le Golfe de Guinée, 33 rapports de piraterie ont été rédigés l’année dernière. Cette région est donc trois fois plus touchée par la piraterie que la Somalie. La communauté internationale a donc déplacé son combat de la côte est à la côte ouest de l’Afrique. « Notre objectif est de former et de professionnaliser les marines locales » explique le capitaine de frégate Tanguy Botman. « Ainsi elles seront plus à même de combattre la pêche illégale, le trafic de drogue et la piraterie. » 

 

 

Photos : Patrick Brion – MIL.bePhotos : Patrick Brion – MIL.be
Photos : Patrick Brion – MIL.bePhotos : Patrick Brion – MIL.be

Photos : Patrick Brion – MIL.be

Le long du quai, quelque cent personnes prennent congé de leurs proches, amis, père ou frère. « Je vais faire des dessins pour mon papa et les lui envoyer » dit le petit Aiden. Ce n’est pas la première fois que son papa s’en va en tant que marin mais il va toutefois lui manquer. « Je vais envoyer des photos et des mails à papa pour qu’il sache ce que je fais et ce qui se passe en Belgique. »

 

Selon le capitaine de frégate Botman, le soutien de la famille et des amis est très important : « Deux mois en mer, c’est long » dit-il. « Mais si votre famille vous soutient et reste en contact via skype ou par téléphone, il est alors plus simple de remplir sa tâche sur le navire. »  

 

Le navire rejoindra le port de Zeebruges le 23 avril. À nouveau, le quai accueillera familles et amis venus acclamer l'équipage. Mais ce jour-là, tous pleureront des larmes de joie.

Vidéo : DG Com

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:50
Photos : COMOPSAIR IPR

Photos : COMOPSAIR IPR

 

18/02/2015 Danny Van Brusselen - MIL.be

 

Sur base de restrictions budgétaires et d'une rigoureuse analyse coûts-bénéfices, la Défense a décidé de maintenir au sol un des deux Falcon 20. Cet avion, qui a presté 16.192 heures de vol, finira dans un hangar du 15 Wing Transport aérien.

 

Le vendredi 13 février, cela ne s'invente pas, le Falcon immatriculé CM-01 s'avance sur le taxiway à 16h30, puis se dirige vers la piste de décollage. Quelques instants plus tard, les roues quittent l'asphalte. L'avion entame sa dernière mission avant d'être parqué dans un lieu de stockage.

 

Notre pays doit prendre de sévères mesures d'économie pour réduire la dette publique et maintenir le budget sur les rails. La Défense doit prendre part à l'effort et se serrer également la ceinture. Aussi, la Composante Air ne se servira plus du Falcon. Si l'avenir de la Défense se clarifie de manière plus précise, nous saurons si la mesure sera provisoire ou non.

 

En juin 1972, le gouvernement belge décidait d'acheter deux business jets. Il utilisait, pour ce faire, de l'argent épargné sur la dévaluation du dollar lors de l'achat des avions de transport C-130. En 2005, ces avions bénéficiaient d'ordinateurs de bord et d'instruments. Ils étaient également dotés d'un cockpit digital, de moteurs plus propres et plus puissants avant d'être renommés, pour l'occasion, Falcon 20E.

 

De nombreuses autorités internationales et belges pouvaient prendre place à bord de l'appareil. Mais des militaires, des civils et une équipe de donneurs avec un organe destiné à être transplanté furent également transportés.

 

Après un programme d'entretien adapté, l'appareil finit sa course dans un hangar.

Photos : COMOPSAIR IPRPhotos : COMOPSAIR IPR
Photos : COMOPSAIR IPR

Photos : COMOPSAIR IPR

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:45
Photo : Jorn Urbain - MIL.be

Photo : Jorn Urbain - MIL.be

 

23/02/2015 Hubert Rubbens - MIL.be

 

Dans le cadre de sa mission le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest, le LEOPOLD I contribue étroitement avec BEMTAR (Belgian Maritime Threat Awareness & Reporting) au profit de la marine marchande belge. La frégate est déjà entrée en contact avec un navire belge dans l’Océan Atlantique afin d'échanger des informations.

 

BEMTAR, initiative du service public fédéral Mobilité, accompagne tous les navires belges dans le monde en les informant des menaces maritimes éventuelles et ce, afin d’améliorer leur sécurité en mer. Le Léopold I a ainsi échangé des informations avec le navire marchand belge "Marcel" qui avait quitté le Maroc en direction des côtes espagnoles. Ce  navire marchand belge a ainsi contribué en tant que senseur de BEMTAR, en rapportant des activités suspectes.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:50
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

23/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Après sept semaines et un examen final, la formation de base forward air controller (FAC) s’est clôturée le 20 février pour les huit élèves belges, néerlandais et allemands. Ils ont désormais leur future tâche dans la peau : guider une frappe aérienne depuis le sol pour protéger les troupes.

 

« Nous désignons, dans les environs, une cible aux élèves : une maison, une cabane ou une voiture » explique le lieutenant Didier Loeman, instructeur FAC. « Cette cible, ils doivent ensuite la bombarder en se concertant avec le pilote de l’avion de chasse qui vole au-dessus de nous. » Début février, le lieutenant Loeman se trouvait sur une plaine ouverte en Frise avec deux de ses étudiants. Il savait exactement ce qu’il attendait de ses élèves après cette deuxième semaine de pratique. « Les élèves doivent pouvoir anticiper les conditions météorologiques et la situation de leur environnement » ajoute-t-il. « Ils doivent se poser la question : où sont mes partenaires de la coalition et où se situent les troupes ennemies ? »

 

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Deux semaines plus tard, le lieutenant Didier Loeman est de retour au pays. L’exercice Green Hill, dernière semaine d’exercice de la formation de base, se déroule dans le village wallon de Saint Hubert et aux alentours. Il signifie donc l’examen final pour les élèves. Entretemps, le groupe est passé de dix à huit personnes. Un militaire belge du Special Forces Group a réussi la formation, tout comme un Néerlandais et six membres des Special Forces allemandes. « Lors d’opérations, j’ai déjà été en contact avec des FAC’ers » raconte l’étudiant belge. « Leur métier m’intrigue parce que ceux-ci constituent des éléments cruciaux lors d'une opération. Avec une frappe aérienne, ils peuvent influencer un combat au sol. »

 

Sur l’un des lieux où les élèves effectuent le guidage des avions, se trouve un autre instructeur belge, le lieutenant Piet Leyden. En tant que FAC’er expérimenté, il est une valeur sûre de l’école binationale pour la coopération Terre-Air d’Arnhem. « L’école existe depuis vingt ans déjà » explique le lieutenant Leyden. « Depuis la guerre des Balkans, la Belgique a également inclus le forward air controller. Depuis, cette fonction a démontré plus d’une fois son utilité au cours de nos années opérationnelles en Afghanistan. »

 

Après la formation de base, l’élève belge et ses collègues étrangers sont retournés dans leur unité. Pendant six mois, notre militaire s’efforcera d’accroître ses compétences de contrôleur. Le point d’orgue sera une formation avancée de quatorze jours à la fin de cette année. Les étudiants devront faire alors tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir pleinement leur attestation de FAC’er.

Vidéo : DG COM

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:50
Photos : Christian Decloedt – MIL.be

Photos : Christian Decloedt – MIL.be

 

13/02/2015 par Stijn Verboven – MIL.be

 

Le colonel Éric Harvent est le nouveau commandant de la Brigade Médiane de Bourg-Léopold. Après quelque trois ans passés à sa tête, le colonel Philippe Boucké vient de remettre son commandement à l'issue d'une cérémonie organisée le vendredi 13 février sur la Koningin Astridplein.

 

« Il est toujours triste de faire ses adieux », a annoncé le colonel Boucké au début de son discours. « Mais je mets un point final à cette période de ma carrière militaire avec une intense satisfaction. C'est un privilège de pouvoir commander un tel groupe de professionnels et de gens si enthousiastes. »

 

La Défense est en proie à de lourdes économies et attend le nouveau plan stratégique du ministre de la Défense Steven Vandeput. Le colonel reconnaît que la Défense vit une période agitée et demande aux militaires de la brigade de donner le meilleur d'eux-mêmes afin de trouver des solutions pour les défis à relever dans un proche avenir. »

 

Le colonel Harvent, le nouveau commandant de la Brigade Médiane, a débuté sa carrière chez les Chasseurs Ardennais. Ses trois dernières années, il travaillait à l'état-major de l'Eurocorps à Strasbourg en tant que chef de la section Training, Exercise, Evaluation & Lessons Learned.

 

Le colonel Boucké poursuivra provisoirement sa carrière militaire auprès du département Stratégie.

 

 

Photos : Christian Decloedt – MIL.bePhotos : Christian Decloedt – MIL.bePhotos : Christian Decloedt – MIL.be
Photos : Christian Decloedt – MIL.bePhotos : Christian Decloedt – MIL.be

Photos : Christian Decloedt – MIL.be

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:45
Photos : B-FAST Guinée

Photos : B-FAST Guinée

 

16/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Début février, une deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE relevait des collègues en Guinée. Leur tâche consiste à analyser des échantillons de sang pour identifier les patients potentiellement atteints du virus Ebola et ainsi pouvoir les soigner rapidement. Grâce au travail de la première équipe, ils ont, cette semaine, dépassé le seuil des quatre cents analyses.

 

Il y a deux semaines, la deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE arrivait dans la petite ville de Nzérékoré, au cœur de la Guinée. Ses membres sont, à présent, pleinement intégrés et le laboratoire tourne à plein régime. Dans la ville, la situation semble sous contrôle. Mais dans la ville voisine, Lola, les patients continuent d'affluer. Le nombre d'échantillons à analyser n'y diminue pas.

 

Dans le centre de traitement adjacent, le travail du laboratoire belge est très important. Avant l'arrivée des Belges, les échantillons de sang étaient envoyés vers un centre d'analyse situé à une heure de route. Grâce à la proximité du laboratoire, les patients contaminés peuvent être plus rapidement diagnostiqués et donc plus rapidement soignés. Indubitablement, l'équipe B-FAST/B-LIFE a déjà sauvé des dizaines de vies.

 

 

Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée

Photos : B-FAST Guinée

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:50
photo Sedeyn Ritchie - Mil.be

photo Sedeyn Ritchie - Mil.be

 

13.02.2015 Liesbeth Bardyn ––  MIL.be

 

Le Premier ministre Charles Michel a remercié les militaires qui ont effectué des tâches de surveillance et de sécurité pendant un mois. Le vendredi 13 février, il se rendait dans l'après-midi à Marche-en-Famenne, accompagné du ministre de la Défense Steven Vandeput, afin de rencontrer les militaires des trois bataillons qui sécurisaient des lieux cruciaux dans notre capitale.

 

Il y a un mois, le gouvernement fédéral décidait de déployer des militaires pour des missions de surveillance. Ceux-ci renforçaient la police afin qu'elle puisse se concentrer sur d'autres tâches. Depuis, des militaires sont présents aux synagogues, aux palais de justice et à d'autres endroits susceptibles d'être la cible de terroristes.

 

Répartis à Anvers, Bruxelles, Huy et Verviers, trois cents militaires sont répartis de jour comme de nuit. L'un d'eux est sergent au Bataillon 12e de Ligne Prince Léopold - 13e de Ligne. « J'étais à l'intérieur du Palais de justice de Verviers en tant que chef de section, » raconte-t-il. « C'était une expérience très positive parce que nous travaillons dans notre propre pays. Être parmi la population locale et faire son travail est complétement différent que surveiller un poste de garde en Afghanistan ou au Mali. »

 

Photos: Ritchie SedeynPhotos: Ritchie SedeynPhotos: Ritchie Sedeyn
Photos: Ritchie SedeynPhotos: Ritchie Sedeyn

Photos: Ritchie Sedeyn

Depuis le 17 janvier, trois bataillons d'infanterie se sont relayés : le Bataillon de Chasseurs Ardennais, le Bataillon 12e de Ligne Prince Léopold - 13e de Ligne et le 1/3 Bataillon de Lanciers. Le Premier ministre Charles Michel a vivement exprimé sa gratitude. « J'aimerais profiter de cette occasion pour vous remercier de votre engagement » a-t-il déclaré, lors de son discours, aux soldats rassemblés. « Vous défendez des valeurs de liberté, de tolérance et de respect. »

 

Les militaires seront dans les rues jusqu'au 23 février prochain. Ensuite l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace (OCAM) examinera s'il faudra réévaluer son niveau. Mais tant que celle-ci reste au niveau trois, notre pays pourra compter sur l'engagement des militaires belges.

 

Vidéo: DG COM

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 11:50
photo Michael Moors – MIL.be

photo Michael Moors – MIL.be

Photos : Michael Moors – MIL.be

 

13/02/2015 Stijn Verboven –– MIL.be

 

Les quatre hélicoptères belges NH90 Tactical Transport Helicopter (TTH) ont effectué, le jeudi 12 février dernier, leur premier vol en formation. Pendant environ une heure, les hélicoptères se sont exercés à différentes formations au-dessus de la base aérienne de Beauvechain. Les NH90 ont ainsi franchi une étape dans leur préparation vers un engagement opérationnel.

 

Le vol en formation devait, à l'origine, avoir lieu le mardi 10 février mais a été reporté en raison des mauvaises conditions météorologiques. Une décision judicieuse lorsqu'a vu, jeudi midi, les quatre NH90 décoller sous un soleil radieux. Les pilotes se sont entraînés pendant une heure à différentes formations dont le losange et la flèche.

 

« Le vol s'est très bien déroulé » a déclaré le lieutenant-colonel aviateur Michel Gelders, commandant de la 18e Escadrille et pilote de NH90. « Le temps était magnifique et les appareils volaient parfaitement. Aucun problème à déplorer. »

 

photos Michael Moors – MIL.bephotos Michael Moors – MIL.be
photos Michael Moors – MIL.bephotos Michael Moors – MIL.be
photos Michael Moors – MIL.bephotos Michael Moors – MIL.be

photos Michael Moors – MIL.be

Les pilotes de NH90 n'ont pas encore une grande expérience du vol serré. Cependant, il y a une raison pour laquelle celui-ci doit presque devenir un automatisme, explique le colonel Gelders. « Pour les tâches comme les vols en formation, un entraînement préalable est nécessaire. Durant le vol réel, les pilotes doivent consacrer peu de temps aux paramètres élémentaires. Principalement, lors des opérations tactiques pour lesquelles il est essentiel que la concentration soit focalisée sur la mission. »

 

Les vols en formation doivent tenir compte de nombreux paramètres. « Nous nous y préparons avec minutie », explique le colonel Gelders. « Nous parcourons les différentes formations à l'avance ainsi que les fréquences radio et surnoms à utiliser pendant le vol. Tout est passé en revue. De tels vols nécessitent donc d'intenses préparations. »

Vidéo : Erwin Ceuppens - MIL.be

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Photos : MOST

Photos : MOST

 

03/02/2015 Hubert Rubbens - MIL.be

 

Depuis le 26 janvier, des membres de l’équipe d'experts belges du Mine countermeasure vessels Operational Sea Training (MOST) de Zeebruges, conduite par le capitaine de frégate Guy Terryn, forment les équipages des trois patrouilleurs de type OCEA, régulièrement déployés dans le cadre de la lutte contre la piraterie.

 

Cette formation se déroule en trois phases durant lesquelles diverses attaques de bateaux pirates sont simulées et qui sont autant d’occasions de favoriser les échanges de connaissances entre les deux marines. La première phase s'achève ce mercredi 4 février et sera suivie, en mars prochain, d'une deuxième période de formation plus intensive.

 

Viendra ensuite la phase de test qui aura lieu lors de la venue du Léopold I dans la région. La frégate servira alors de plate-forme opérationnelle dans la lutte contre la piraterie, comme lors de l’opération Atalanta en Afrique de l’Est. Les formations dispensées par l’équipe du MOST s’inscrivent dans le cadre d'une collaboration internationale entre la Belgique et le Bénin.

La composante Marine belge entraîne la Marine béninoiseLa composante Marine belge entraîne la Marine béninoise
La composante Marine belge entraîne la Marine béninoiseLa composante Marine belge entraîne la Marine béninoise
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
 Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

 

09/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L’aéroport militaire de Melsbroek accueillait un avion américain le 9 février dernier. L’appareil est à la disposition de la Benelux Arms Control Agency (BACA) pour une semaine. Via cette agence, les pays du Benelux prennent part au traité Open Skies, dans lequel 34 pays ouvrent leur espace aérien à des vols d’observation.

 

Il est 13 heures précises, lorsque l’avion de transport américainatterrit sur le sol belge. L’équipage anglo-américain débarque et serre chaleureusement les mains du personnel de l’équipe de la BACA. Cette agence accompagne les équipes étrangères qui viennent effectuer des observations aériennes en Belgique dans le cadre du traité Open Skies. 

 

Cet accordest d’application depuis 1996. Chaque année, la Belgique doit autoriser environ six vols d’observation au-dessus de son territoire. Des pays comme la Russie en nécessitent davantage. Un appareil suit une route selon divers points que l’équipe observe en vol. Les casernes militaires les plus importantes ponctuent invariablement un tel itinéraire.

 

Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux

« Les Américains ne sont pas ici pour effectuer des vols de reconnaissance », clarifie l’adjudant-major Johan Temmerman. Il travaille depuis 15 ans pour la BACA et connaît tous les aspects du traité Open Skies. « Ils prêtent leur appareil pour effectuer un entraînement bilatéral visant à aguerrir l’équipe de la BACA aux procédures à appliquer lors d’un vol réel d’observation. Un tel avion américain est partout prioritaire. De plus, la coopération se passe sans anicroche. »

 

La tâche de l’équipe de contrôle du Benelux est importante. Ses membres examinent le plan de vol et la route de l’appareil. L’avion vole-t-il à la bonne altitude ? Les caméras et capteurs travaillent-ils selon les attentes ? La résolution des images prises n’est-elle pas trop haute ? Telles sont les questions que doivent traiter les collaborateurs de la BACA au cours d’un vol d’observation.

 

L’appareil américain survolera notre territoire jusqu’au 13 février. L’équipe de la BACA sera, dès lors, prête à effectuer un vol d’observation réel.

Vidéo: Mathieu Duhembre

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
Premier vol de formation pour la version transport du NH90 en Belgique

 

09/02/2015 par MIL.be

 

Les quatre NH90 ‘Tactical Transport Helicopter’ (TTH) effectuent leurs premiers vols de formation ce mardi 10 février 2015. Les hélicoptères décolleront de la base de Beauvechain pour un vol d’entrainement. Cette manœuvre contribue à l’opérationnalité de la flotte NH90. Le vol durera environ 45 minutes.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
Les Commandos Belges commencent la préparation de 'Nato Response Force 16’ aux Pays-Bas

 

09/02/2015 MIL.be

 

Du 2 au 13 février 2015, l’Etat-major du 2e Bataillon de Commandos de Flawinne s’entraîne au ‘Land Training Centrum’ Hollandais à Amersfoort.  Avec l’exercice, Maple trip, les commandos commencent leur préparation pour le Nato Response Force 16 (NRF16). Pendant, Maple Trip, les militaires s’entraîneront aux différentes procédures à tous les niveaux, et ce via simulation informatique.

 

La Composante Terre fournit un contingent de 930 militaires au profit la NRF16. Le gros du contingent provient du 2e Bataillon de Commandos de Flawinne, renforcé par des éléments du Génie, de l’artillerie et un appui logistique. Le battlegroup peut en outre compter sur un élément de reconnaissance fourni par le Bataillon ISTAR d’Heverlee.

 

Les unités de la Composante Terre qui prennent part à la NRF16 seront en stand-by pour une période d’un an, en tant qu’unité d’intervention rapide au profit de l’OTAN.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:30
La Défense Belge envoie une équipe de planification en Irak

 

02/02/2015 Stijn Verboven – MIL.be

 

La Défense envoie une équipe de planification de trois hommes en Irak. Ils y prépareront le déploiement d'un détachement de militaires belges qui doivent former et conseiller les soldats irakiens dans la lutte contre l'État Islamique (EI).

 

La Défense déploie en ce moment son équipe de planification à deux endroits. Deux militaires travailleront au quartier-général des opérations spéciales de la coalition à Bagdad. Un troisième officier rejoindra le quartier-général de la coalition au Koweït.

 

L'équipe de planification analysera, préparera et coordonnera le déploiement éventuel d'un détachement d'une cinquantaine de militaires belges. Garantir la sécurité du détachement ainsi qu'accroître la valeur potentielle de l'engagement belge pour la coalition sont des objectifs primordiaux.

 

Le Conseil des ministres a pris cette décision le 30 janvier dernier sur proposition du ministre de la Défense Steven Vandeput. La décision de déployer une équipe de planification vient en réponse à une demande officielle de la coalition internationale contre l'EI. En décembre 2014, celle-ci demandait d'envoyer des instructeurs belges en Irak.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 12:50
Comment les lobbies militaires font pression sur le politique en Belgique

 

07 février 2015 Antoine Clevers – lalibre.be

 

La scène se passe en commission de la Défense de la Chambre, le 28 janvier. Le député Ecolo Benoît Hellings prend la parole. Il dénonce "un incident" et s’insurge contre la présence d’un "lobbyiste du F-35" sur les bancs de la commission, "à côté des parlementaires".

 

L’intéressé s’appelle Dany Van de Ven. Ancien militaire, il est aujourd’hui, selon ses mots, "consultant" pour le F-35. Il collabore, via sa société Bridan, avec Lockheed Martin, le fabricant américain de l’avion de chasse F-35. La commission de la Défense était publique. Il avait donc le droit d’y assister, mais depuis la tribune publique."Je me suis trompé de porte", se défend-il. "C’est la première fois que j’allais à une audition."

 

Cet épisode, assez anecdotique, illustre bien la pression qui règne autour du remplacement des F-16 belges, qui arriveront en fin de vie à partir de 2023. Le gouvernement Michel a fait le choix - c’est écrit dans l’accord de majorité - de "conserver pour le long terme une capacité de chasse et de bombardement". Traduisez : de trouver un successeur au F-16.

 

Suite de l’article

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 08:49
Photo : Bataillon de Chasseurs Ardennais

Photo : Bataillon de Chasseurs Ardennais

 

 

04/02/2015  Victoria Timmermans –  MIL.be

 

Depuis le 17 janvier dernier, des militaires du Bataillon de Chasseurs Ardennais patrouillaient dans les rues de Bruxelles. Leur mission consistait à surveiller des cibles potentielles d'une menace terroriste. Leur présence dans la rue en a rassuré plus d'un.

 

C'est dans une lettre adressée aux Chasseurs Ardennais qu'une maman de deux enfants, scolarisés à l'école juive, a voulu témoigner de sa gratitude. « Je voudrais exprimer ici ma plus profonde reconnaissance pour le boulot formidable que nos militaires accomplissent chaque jour en ces temps difficiles, en veillant à la sécurité de nos enfants » écrit-elle. Leur présence dans la rue ne passe pas inaperçue et a été saluée à maintes reprises.

 

Cette maman se dit également rassurée de savoir ses enfants protégés quotidiennement. Elle craignait toutefois qu'ils soient impressionnés, voire effrayés par cette présence militaire inhabituelle aux portes de leur école. « Mais cette crainte s'est tout de suite dissipée en constatant combien grande était leur douceur, leur humanité, leur vigilance tranquille et souriante... »

 

Si la vue des uniformes rassure cette maman, cela donne également des idées à son jeune garçon de 5 ans. Dans sa lettre, elle explique que c'est avec des étoiles plein les yeux que son fils espère désormais devenir un Chasseur. En plus d'exprimer sa reconnaissance, elle avoue prier pour que les militaires du bataillon puissent rentrer, sains et saufs, auprès des leurs. « Du fond du cœur, un immense merci à nos Chasseurs Ardennais d'être là » conclut-elle.

 

Outre le fait d'avoir assuré la sécurité, les Chasseurs ont conquis le cœur de plusieurs citoyens. Une mission doublement réussie et une lettre de reconnaissance qu'ils ne devraient pas oublier de sitôt.


 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:50
Les Lanciers prennent la relève des Chasseurs Ardennais

 

05/02/2015 Victoria Timmermans – MIL.be

 

Depuis ce vendredi 30 janvier, les bérets noirs des Lanciers ont remplacé les bérets verts du Bataillon de Chasseurs Ardennais dans les rues de Bruxelles.

 

Quelque 130 Lanciers sont déployés à divers endroits clés de Bruxelles. Leur mission de soutien à la police est la même que celle remplie par leurs prédécesseurs. Ils doivent surveiller, de jour et parfois même de nuit, des lieux qui pourraient être la cible d'une attaque terroriste.

 

Pour cette opération, les militaires travaillent en concertation avec les policiers. Le lieutenant-colonel Hoggart, chef de corps du 1/3 Bataillon de Lanciers, explique que ses hommes représentent un appui pour la police fédérale et locale. « Pour nous, il s'agit uniquement d'une mission statique. C'est la police qui s'occupe des patrouilles et interceptions » précise-t-il. Cependant ce sont bien les militaires qui sont présents dans la rue et qui doivent contacter la police en cas de menace.

 

Une mission de sécurisation que les Lanciers effectueront jusqu'au 9 février prochain. La suite des événements n'est pas encore déterminée. Les responsables doivent se concerter pour savoir si le dispositif de sécurité sera reconduit. Ils devront également réévaluer le niveau de la menace terroriste dans notre pays, actuellement élevé au niveau 3 sur une échelle de 4. Les Lanciers sont pourtant d'ores et déjà prêts à assurer la sécurité jusqu'au 14 février.

 

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:50
Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

30/01/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Des élèves de première année de l'École Royale Militaire (ERM) accomplissent leurs épreuves de tir au camp d'Elsenborn. La température avoisine zéro degré. Ils vivent cependant à l'extérieur lors de leur premier camp d'hiver. Une réelle adaptation après quatre mois passés sur les bancs de l'école.

 

Un épais tapis de neige recouvre le paysage d'Elsenborn. À l'approche de midi, celle-ci continue de tomber sur la file que composent des élèves munis de gamelles. « Les conditions météorologiques ne facilitent pas leur vie », explique le premier lieutenant R. en se dirigeant avec sa gamelle vers les cuisines de campagne. « Nos élèves sont dehors depuis hier matin. Ils seront ravis de retrouver la chaleur des blocs ce soir.

 

Selon le lieutenant-colonel Veermeer, commandant du bataillon des élèves-officiers, le froid est l'un des trois mots-clés qui définissent ce camp. « Outre le temps, la persévérance et le fait d'être militaire sont très importants lors de ce premier camp d'hiver. »

 

 

Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid

Le travail de groupe est primordial. Il s'avère même constituer la grosse différence avec le camp de la phase d'initiation militaire (PIM) qui s'est déroulé l'été dernier. L'attention y était centrée sur l'individu. « Si je pouvais choisir, j'opterais pour ce dernier camp qui est beaucoup plus sympathique que la PIM », précise l'élève de première année Jordy Kleykens. « Vous apprenez à travailler dans une équipe et à vous entraider. »

 

Élodie Verhellen et sa section confectionnent un plan de la situation sur la neige à l'aide de branches et de feuilles. Ce procédé est également connu sous le nom de bac à sable. « Ici, une foule de rudiments acquis sur les bancs de l'école sont mis en pratique », raconte Élodie. « Nous ne faisons pas que des bacs à sable mais effectuons également des patrouilles, appliquons des procédures propres aux sentinelles et progressons en section. Nous faisons tout pour la première fois. Ce n'est pas évident et cela demande encore une certaine préparation. »

 

Le camp s'achève dans une semaine. Les 104 élèves de première année rejoindront, dès lors, l'École Royale Militaire, fiers de leur nouvelle expérience.

Vidéo : Clint Soete

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 20:50
photo MIL.be

photo MIL.be


27.01.2015 par Christophe Wasinski, professeur à l’Université libre de Bruxelles - RTBF.be
 

Le gouvernement belge a exprimé sa volonté de remplacer les chasseurs-bombardiers F-16 acquis à la fin des années 1970, un projet déjà évoqué par le ministre de la Défense Pieter De Crem sous la législature précédente. A cet effet, la Défense nationale a rédigé une demande d'information. Intitulé Preparation Survey, le document a été envoyé à cinq agences nationales chacune responsable de la gestion d'un programme avec, au cœur de ceux-ci, un appareil différent. Bien qu’elles n’aient pas (encore ?) été rendues publiques, la Défense aurait reçu des réponses à ces demandes. Un débat sur le sujet à actuellement lieu en Commission de Défense à la Chambre. Parallèlement, il faut rappeler que, depuis l'automne 2014, six F-16 belges ont été envoyés en Jordanie pour participer à des opérations de bombardement en Irak au sein d'une coalition organisée autour des États-Unis. Dans cette opinion, nous avançons l'hypothèse que ces deux événements font partie d'une seule et même problématique. Il n'est certes pas possible de démontrer que l'engagement belge en Irak a été consciemment décidé pour justifier l'importance du remplacement des F-16. Il est par contre essentiel de comprendre que l'intervention au Moyen-Orient et l’acquisition d'appareils s'intègrent dans un système aux conséquences particulièrement déstabilisatrices. De concert, ils amènent à questionner les orientations belges en matière de sécurité internationale. Explication.

 

L'instabilité actuelle au Proche et Moyen-Orient n'est pas un phénomène nouveau, loin s'en faut.

A moins d'être convaincu par les raisonnements réducteurs ou racistes qui considèrent que les causes sont la " culture arabe " et/ou la religion musulmane, on prendra en considération le contexte historique de cette instabilité[1].

En l’occurrence, on y verra en particulier la conséquence de la mise en place de régimes autoritaires soutenus avec plus ou moins de zèle par les États dits occidentaux depuis que la région est sortie du giron colonial. Plus précisément, ce soutien s'est largement exprimé à travers un système économique reposant sur des échanges d'armements contre pétrole.

Depuis des décennies, les États occidentaux n'ont en effet eu de cesse de vendre des armements aux potentats de ces États. Certains de ceux-ci se sont finalement retrouvés avec des forces armées imposantes sur le papier mais néanmoins peu efficaces sur le terrain.

Effectivement, ces achats ne semblent pas avoir toujours avoir eu pour rôle été d'obtenir le statut d’État le plus puissant dans la région mais plutôt de maintenir en permanence une présence de conseillers et autres techniciens étrangers, sorte de contingents militaires étrangers déguisés.

Pour le dire autrement, l'acquisition de matériel militaire, avec tout ce que cela comporte de potentiellement déstabilisant, a été conçu par certains hommes politiques de la région comme un outil diplomatique dont la finalité était de raffermir le soutien occidental aux régimes en place.

Au cœur de ce système, le pétrole qui permet aux dictatures de la région de financer les armes qui leurs assurent le soutien extérieur.

La mise en place de ce système se sédimente au cours des années 1970[2]. Deux phénomènes principaux l'expliquent. Tout d’abord, la fin des colonies et autres mandats internationaux rend " nécessaire " l'aménagement de nouveaux dispositifs d'exploitation. Ensuite, le fait qu'à cette époque apparaît une nouvelle et couteuse génération d’armes.

Les nouvelles armes viennent remplacer les stocks d’équipements hérités de la Seconde Guerre mondiale, et dont le développement a été justifié par les compétitions militaires contre l'Union soviétique.

Au passage, c'est approximativement aussi à cette époque que l'industrie d'armement française décide de ne plus tant miser sur des ventes à Israël et plus sur celles en direction des pays arabes[3]. Au cœur de ce système, des sociétés d'armement telles que Lockheed, Dassault ou encore la Fabrique Nationale de Liège.

Quelles sont les conséquences de ce système ? Tout d'abord, il permet le maintien de certains régimes autoritaires protégés de l'extérieur. L’Arabie Saoudite soutenue par les États-Unis constitue l'exemple par excellence. Ensuite, il nourrit la course aux armements.

Pour les États pris dans ce système fou qu'ils contribuent à faire fonctionner, il s'agit non seulement d'acquérir les armes les plus performantes mais aussi de les financer. Or le pétrole ne suffit pas toujours.

Dès lors, certains États s'endettent massivement. Ce fut le cas de l'Irak qui chercha en partie à rembourser sa dette en envahissant le Koweït en 1990. Comme on le sait, l’Irak fut ensuite défait par les États-Unis et leurs alliés, massivement équipés d'armes de nouvelles générations officiellement conçues pour lutter contre le Pacte de Varsovie.

Enfin, notons au passage que, souvent, entre autres pour financer cette course aux armements, on ne détruit pas ses vieux équipements. On les revend, contribuant ainsi à la diffusion du système dans des pays moins riches et pas toujours très démocratiques non plus.

Certes, n'accusons pas les fabricants d'armes de tous les maux. Dès lors que les États puissants mettent en compétition les fabricants pour leur fournir des équipements à " bon prix ", éventuellement en demandant d'importantes compensations économiques, comme la Belgique l'a naguère fait avec les F-16, ceux-ci n'ont parfois d'autres choix que de rattraper le manque à gagner en exportant, entre autres en direction du Proche et Moyen-Orient.

Plus encore, les spécialistes de ces questions ont souligné à quels points les fabricants, dans cet environnement très compétitif, sont tentés de recourir à la corruption. On se souviendra par exemple d’un certain scandale Lockheed ou de nombreuses allégations concernant Dassault.

Aujourd'hui, les chasseurs-bombardiers belges qui bombardent l'Irak se retrouvent entre autres déployés du fait de ce système politique et économique construit autour du commerce des armes.

Aujourd'hui aussi, afin de contribuer à la sécurité internationale, le gouvernement belge parle d'acquérir de très coûteux chasseurs-bombardiers de haute technologie. Pour ce faire, la Belgique se dit intéressée par des appareils produits par des sociétés, telles que Dassault ou Lockheed, qui ont été des rouages important de la déstabilisation du Moyen-Orient. Cherchez l'erreur.

 

[1] Anthony Simpson, The Arms Bazaar. From Lebanon to Lockheed, New York, Viking, 1977.

[2] Timothy Mitchell, Carbon Democracy. Le pouvoir politique à l'ère du pétrole, Paris, La Découverte, 2013.

[3] Kenneth R. Timmerman, Death Lobby: How the West Armed Iraq, Londres, Bantham, 1992.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:50
La cavalerie en manoeuvres

Cavalerie belge - sourrce RTBF.be

 

27.01.2015 MIL.be

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:50
photos: archives DG Com

photos: archives DG Com

 

20/01/2015 MIL.be

 

La Défense s'est dotée d'une nouvelle installation pour la destruction de projectiles toxiques. Le contrat pour la construction de cette installation de haute technologie, appelée Static Detonation Chamber (SDC), a été conclu le 23 décembre 2014 avec la firme suédoise Dynasafe pour un budget de 16,8 millions d'euros.

 

En se dotant d'une nouvelle installation dédiée à la destruction de tous les types de munitions toxiques, la Défense pourra à l'avenir neutraliser ces obus de manière écologique et respectueuse de l'environnement. Si le planning est respecté, la construction sera terminée à la fin de l'année 2016.

 

Chaque année, quelque 200 tonnes de munitions toxiques et conventionnelles de la Première Guerre mondiale sont découvertes en Belgique. Cet héritage historique doit être neutralisé en toute sécurité et en respectant les règles environnementales. La Défense dispose, depuis déjà longtemps, d'une Contained Detonation Chamber (CDC) prévue pour la destruction de projectiles au contenu toxique. Jusqu'il y a peu, elle comptait aussi un bâtiment servant au démantèlement d'obus contenant du liquide toxique.

 

En août 2012, un incident technique s'est produit dans ce bâtiment. Même s'il n'y a pas eu de blessé, l'installation était dorénavant hors d'usage. Dès lors, la Défense a dû se rabattre sur le quartier de Poelkapelle pour y traiter les projectiles toxiques. Quand la nouvelle Static Detonation Chamber sera prête, ces derniers pourront y être détruits.

Nouvelle installation pour la destruction de projectiles toxiques
Nouvelle installation pour la destruction de projectiles toxiques
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