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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 11:55
Les Fusiliers-Marins à l’embouchure de l’Yser (Juin 1915)

15.12.2014 source ECPAD

Film d’actualité réalisé par la section cinématographique de l’armée et diffusé aux soldats et au public de l’arrière.

Le secteur belge de Nieuport est défendu par les fusiliers-marins dont les abris sont camouflés par du sable. Pendant leur temps de repos, leur approvisionnement en nourriture s’organise. En cas d’alerte, autocanons et automitrailleuses se mobilisent tandis que les pièces d’artillerie, défilées dans les dunes, harcèlent l’ennemi.

Voir la vidéo

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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 12:50
ESN - Services compris


12/12/2014 Armée de Terre

 

Les éléments de soutien national (ESN) assurent l’administration des services financiers, des systèmes d’information et de communication, des chancelleries et des ressources humaines incluant le volet condition du personnel. De la plus petite unité à Izmir à la plus grande à Mons, 10 ESN vivent dans les coulisses des états-majors internationaux.

 

« Nous sommes des facilitateurs universels. Outre le soutien des Français insérés dans les états-majors "otaniens", nous devons supprimer tout ce qui pourrait parasiter le travail des expatriés, dans leur vie quotidienne comme en projection », précise le lieutenant-colonel Louis-Amaury Jaulin, chef de l’ESN à Mons. Quelles démarches effectuer pour changer ses plaques d’immatriculation ? Quel régime de sécurité sociale adopter ? Aucun domaine de la vie courante n’échappe à ces bienfaiteurs

 

Lire les témoignages

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 08:55
Exposition "Amiral Ronarc'h, bataille de Dixmude" (11 dec – 29 jan 2015)

 

Source Marine Nationale

 

Le Service Historiqe de la Défense (SHD) de Brest propose au grand public l'exposition « Amiral Ronarc’h – bataille de Dixmude » présentée à bord du BPC Dixmude lors des commémorations de la bataille de Dixmude qui se sont déroulées dans la première quinzaine d'octobre 2014.

 

Cette exposition, réalisée par des élèves du lycée Amiral Ronarc’h de Brest, en partenariat avec la Marine nationale, est labellisée par la Mission du Centenaire. Elle est composée de quinze panneaux explicatifs et d'objets remarquables issus de fonds privés et de la Marine. Le SHD de Brest offre la possibilité aux Brestois de découvrir un épisode décisif de la Grande Guerre au cours duquel les fusiliers marins se sont particulièrement illustrés sous le commandement de l'Amiral Ronarc'h.

 

Du lundi 8 décembre 2014 au jeudi 29 janvier 2015

Hall d'accueil du SHD, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 17h30

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:50
Le chef de la défense, le général Van Caelenberge - photo MIL.be

Le chef de la défense, le général Van Caelenberge - photo MIL.be

 

11/12/14 – 7 sur 7.be (belga)

 

L'armée fera l'an prochain de lourdes économies, en réduisant ses dépenses de fonctionnement et d'investissements ainsi que son recrutement, mais sans licencier ni réduire les salaires, a assuré jeudi le chef de la Défense (Chod), le général Gerard Van Caelenberge, aux syndicats militaires.

 

Les activités d'entraînement seront réduites de 20%, les investissements ramenés à zéro - à l'exception des contributions belges à l'Otan (principalement au programme d'investissements au service de la sécurité, NSIP), à l'Union européenne et à l'Eurocorps, a expliqué le "patron" de l'armée à l'agence BELGA après sa rencontre "informelle" semestrielle avec les quatre syndicats militaires.

 

La Défense devra économiser l'an prochain environ 220 millions d'euros en vertu des perspectives budgétaires établies par le gouvernement Michel 1er et devrait encore être soumise à de nouvelles restrictions au cours des années suivantes, pour un montant cumulé de près d'1,6 milliard d'euros cumulées sur la durée de la législature.

 

Le général Caelenberge a ainsi laissé entendre que le recrutement pourrait être inférieur au chiffre de 1.360 personnes toutes catégories confondues (officiers, sous-officiers et volontaires) évoqué la semaine dernière par le ministre de la Défense, Steven Vandeput.

 

Quant à l'entraînement, il sera durement touché, avec une réduction du plan de vol allant de quasiment 10% pour les chasseurs F-16 jusqu'à 50% pour les hélicoptères Agusta A109, tout comme pour les unités terrestres et navales.

 

Un groupe de travail créé au sein de l'état-major de la Défense a par ailleurs entrepris de "passer au peigne fin" toutes les activités prévues l'an prochain afin d'examiner toutes les économies possibles, a précisé le Chod.

 

Ainsi les activités de relations publiques devraient être réduites et plus ciblées, tout en conservant une ou deux journées qui donnent l'occasion à la Défense de se présenter au grand public, avec un accent mis en 2015 sur la Marine.

 

Le soutien que l'armée accorde aux deux marches - celle du Souvenir en Ardenne et les "quatre jours de l'Yser" dans le Westhoek - sera affecté: les tâches jusqu'ici assurées par les policiers militaires et les services de secours militaires devront être reprises par le secteur civil.

 

Certaines dotations et subventions accordées à des parastataux dépendant du ministère de la Défense - l'Office central d'action sociale et culturelle (OCASC), l'Institut géographique national (IGN), l'Institut des Vétérans (INIG-IV) - et au Musée royal de l'Armée (MRAH) seront aussi réduites.

 

En matière d'investissements, réduits l'an prochain à la portion congrue, aucun crédit ne sera ainsi débloqué pour adapter l'aéroport militaire de Melsbroek, qui partage ses pistes avec l'aéroport de Bruxelles-National, à l'arrivée des futurs avions de transport Airbus A400M, attendus vers 2019.

 

Mais le chef de la Défense a néanmoins avoué lorgner sur les cent millions d'euros prévus dans la provision interdépartementale pour procéder à certains investissements.

 

Le général Van Caelenberge a assuré avoir perçu de la "compréhension" auprès des syndicats, qui partagent selon lui, les mêmes préoccupations quant à l'avenir de l'armée. Mais la CGSP-Militaires s'est montré déçue par l'"absence de réponses" de la part du chef de la Défense à certaines questions concrètes.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 18:30
Photo Malek Azoug – MIL.be

Photo Malek Azoug – MIL.be

 

11/12/2014 Stijn Verboven – MIL.be

 

Le 10 décembre, le détachement belge retirait officiellement son drapeau au sud du Liban. Cela se passait au camp onusien français d’At-Tiri, en présence du ministre de la Défense, Steven Vandeput. Ce geste marque la fin de huit ans d’opérations belges de déminage au Liban par les Belgian-Luxembourg Forces in Lebanon (BELUFIL).

 

« Nous sommes peinés de devoir quitter ce pays, surtout lorsqu’on regarde le travail accompli ici », explique le lieutenant-colonel Eric Carette, commandant du contingent belge au Liban. « Nous avons parcouru un long chemin. »

 

Les chiffres le démontrent : en huit ans, l’armée belge a nettoyé une superficie de plus d’un kilomètre carré et demi. Le personnel a ainsi découvert et détruit 15 000 mines et autres explosifs. Cela représente près de 40% de l’ensemble du déminage effectué par l’UNIFIL, la force des Nations Unies au Liban.

 

Alors pourquoi stopper cette mission si fructueuse ? Selon le ministre Vandeput : « Notre mission est terminée à 99%. » Celle-ci visait à marquer la Blue Line, la ligne de démarcation entre Israël et le Liban, fixée par les Nations Unies. Cette frontière se trouvait dans une zone jonchée de mines et d’agglomérat de munitions.

 

« À peu près tous les blue points reconnus ou points marquants sur cette ligne sont enregistrés et les accès sont sécurisés », poursuit le ministre. « Les objectifs belges sont atteints et nos soldats peuvent rentrer chez eux. » Les membres de la commission de Défense se sont également déplacés vers le Liban pour constater les résultats de la mission.

 

Photos Malek Azoug – MIL.bePhotos Malek Azoug – MIL.be
Photos Malek Azoug – MIL.bePhotos Malek Azoug – MIL.be

Photos Malek Azoug – MIL.be

Déminer était la tâche principale des Belges au Liban, mais ils ont également effectué du travail humanitaire en construisant des ponts et en montant un hôpital de campagne. Après son démontage, la Défense investissait deux millions d’euros dans la rénovation d’un hôpital local à Tibnin. La Marine était également très active. En 2009, la frégate Leopold I menait une opération de patrouille pour le compte de l’ONU, au large de la côte libanaise.

 

Quatre militaires décédaient lors de cette opération ONU au Liban. Trois d’entre eux devaient perdre la vie dans un accident de la route lors d’une patrouille, un quatrième en essayant de neutraliser une sous-munition. Ils ont été commémorés par le ministre Vandeput au monument érigé à leur intention.

 

La majeure partie du détachement rentrera le 18 décembre. Le redéploiement devra être achevé pour le 22 décembre et les derniers militaires rejoindront alors la Belgique avec leur matériel.

 

Vidéo : Wim Cochet

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:50
photo Composante Air

photo Composante Air

 

9th December 2014  – by Sven Biscop * - europeangeostrategy.org



Belgium believes in European defence. This belief is shared by political, diplomatic and military decision-makers and public opinion alike. That is a strength, for in the habitual absence of elaborate strategic documents it provides its defence policy with at least some sense of purpose. For Belgium, maintaining a strong transatlantic alliance passes through the building of a strong Common Security and Defence Policy (CSDP) in the European Union (EU), which de facto is the European pillar of the North Atlantic Treaty Organisation (NATO) but can act autonomously as well. This strong belief is also a weakness however, for a belief is seldom questioned or justified through sound argumentation: one believes and that’s that. As a result ritualistic professions of allegiance continue, but the original purpose of the doctrine tends to be forgotten. Belgium has always been a leading theologian of European defence, playing a key role in developing concepts such as ‘pooling and sharing’, but the discourse is becoming sterile and losing the power to convert the heretic.

Belgium has always been a leading theologian of European defence

Instead an unwarranted trust that miracles will happen has taken shape. Whenever budget cuts are announced, as is the case today, politicians of all colours revert to the same mantra: salvation through European defence. If only we unite our forces with those of our European brethren, we will see the miracle of the multiplication of the capabilities. Alas, this stance overlooks the fact that for them to be multiplied, there have to be some capabilities in the first place. Military marriages tend to be traditional: no dowry, no wedding. Military cooperation takes place where a win-win situation is created and all parties benefit from coordinating or even integrating their capabilities with each other. The more capabilities Belgium scraps from its arsenal, the less attractive it will be for potential partners. For lack of investment Belgium even runs the risk that existing partnerships will unravel; our partners are already eying us suspiciously. The integration of the Dutch and Belgian navies is one of the best examples of far-reaching yet maximally flexible defence cooperation in Europe – but if Belgium cannot replace its two frigates alongside the Netherlands it will be imperilled.

What are needed now are acts of devotion. Before it can expect any miracles, Belgium must be seen to be practising its belief. That cannot be done on alms alone. At the very least, Belgium should maintain its defence budget at the same level, and envisage a long-term investment plan in function of the strategic vision that the defence minister has been tasked to produce. The minimum objective ought to be obvious: to maintain at least one significant capability that can operate across the spectrum, including combat operations, in army, navy and air force. That will give any future Belgian government maximal flexibility. If Belgium abandons this range of capabilities and opts for an entirely non-combatant air force for example, governments when requested to participate in operations may find that they are no longer able even when they are willing. Or worse, for lack of fighter aircraft they may come under pressure to deploy land forces in a risky situation in which they would rather not, if participation in the operation is imperative.

Belgium must be seen to be practising its belief in European defence

Abandoning yet more capabilities will eliminate options for defence cooperation. Vice versa, cooperation is the only way of maintaining a broader range of capabilities. Any future fighter capacity for example can be integrated with a partner or partners to the same extent as the Belgian navy is with that of the Netherlands. Then Belgium will see that miracles can be engineered – if the fee is paid. And the more we are seen to be practising, the more our sermons in favour of European defence will be heard by other, hitherto less convinced members of the congregation. To that end Belgium should also invest in some of the crucial EU-level projects (such as air-to-air refuelling and drones) of the European Defence Agency, an institution that it is keen to promote.

Capabilities must be acquired for a purpose, of course. It is not always clear how to understand the trinity of Belgium’s belief in European defence, and in the Charter of the United Nations (which implies that action must be taken when it is violated), and its strategic culture that is strongly pacifist (which goes for all political parties as well as the public). Yet of late Belgium has participated prominently in the air campaigns over Libya and Iraq, in the naval campaign against piracy, and in the training mission in Mali (though it was conspicuously absent in the Central African Republic). If Belgium can maintain a consistent contribution whenever Europe decides that responsibility must be assumed (including for significant land operations) it appears therefore that even this mystery can be resolved.


This article is part of the “National Perspectives and CSDP” special focus series being published by European Geostrategy. It is the first contribution from a Belgian perspective. Read more about the series

 

* Prof. Sven Biscop is a Senior Editor of European Geostrategy. He is also Director of the ‘Europe in the World Programme’ at Egmont – Royal Institute for International Relations in Brussels. He writes here in a personal capacity.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:50
Commandement militaire intégré - Stratégie d'influence


08/12/2014 Armée de Terre

 

En 2009, la France a réintégré la structure militaire intégrée de l’OTAN pour renforcer son influence au sein d’une organisation. Elle conserve ainsi une visibilité stratégique forte à tous les niveaux.

 

 Alors que la France quitte le commandement militaire intégré de l’OTAN en 1966, sous l’impulsion du général de Gaulle, elle ne rompt jamais les liens politique et diplomatique et reste membre de l’Alliance. L’exception française perdure aujourd’hui selon la formule consacrée de l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine : « amis, alliés, mais pas alignés ». Comme ceux de chacun des États membres, les militaires français insérés manifestent donc une double loyauté : à leur commandant OTAN et au plus haut représentant français de leur état-major.

« Il faut faire avancer les positions de la France pour les défendre. C’est important d’avoir des yeux et des traitants dans toutes les divisions, de la naissance d’un projet à son élaboration. L’OTAN c’est nous. C’est la France. La loyauté nationale dans les intérêts collectifs », assure le général Rittimann, adjoint au représentant militaire de la France  au siège de l’OTAN.

 

Suite de l'article

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 17:50
Le Ministre de la Défense Steven Vandeput rend visite à la composante Marine


3 déc. 2014 MIL.be

 

Le ministre de la Défense Steven Vandeput a achevé sa tournée des composantes le mardi 2 décembre 2014 par une visite de la Composante Marine. Les semaines précédentes, il s’était déjà familiarisé avec les Composantes Terre, Air et Médicale. Aujourd’hui, la base marine de Zeebruges était à l’ordre du jour.

 

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:55
Dixmude et ses demoiselles

 

20 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Octobre 1914 à Dixmude en Belgique. 6 500 fusiliers marins -  des poupins ou presque - font face à 40 000 allemands. Leur mission ? Les ralentir et surtout leur barrer la route de Dunkerque. Dans la glaise, les cendres et sous une pluie d’obus, ces « Demoiselles aux pompons rouges » (leur surnom du fait de leurs jeunes âges) résisteront, avec courage et héroïsme, trois semaines durant. Ce Beau-Livre leur rend hommage, 100 ans exactement après. Auteur d’un précédent ouvrage sur le commandant Philippe Kieffer, l’historien Benjamin Massieu continue d’imprimer sa marque à l’encre Marine.

 

 

Dixmude et ses demoiselles

Les demoiselles aux pompons rouges - La résistance héroïque des fusiliers marins à Dixmude de Benjamin Massieu. Préface de Jean-Yves Le Drian. 112 pages – 19.90 €  (Pierre de Taillac)

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:50
La Belgique serait associée au programme de développement du Rafale durant 40 ans.

La Belgique serait associée au programme de développement du Rafale durant 40 ans.

 

26 novembre 2014 RTBF.be (Belga)

 

Le Groupement d'intérêt économique (GIE) Rafale, qui produit l'avion de combat éponyme, s'est engagé mardi à fournir d'importantes retombées industrielles à la Belgique et une coopération "durable" si elle choisissait l'appareil français pour succéder à ses F-16 vieillissants.

 

La proposition française au gouvernement belge comportera "un transfert de technologie à 100%", sans aucune restriction, et un "programme de coopération industrielle qui assure à la Belgique un retour économique au moins équivalent à l'investissement qu'elle fera dans le remplacement des F-16", a affirmé mardi soir le vice-président principal de Dassault Aviation et directeur du bureau bruxellois du GIE Rafale, Yves Robins, lors d'une réception à la résidence de l'ambassadeur de France en Belgique, Bernard Valero.

 

Les industriels belges "pleinement associés au support de la flotte"

 

Le transfert de technologie assurera une "commonalité (similitude, ndlr) totale" entre les avions (Rafale) belges et français, mais également la possibilité pour les industriels belges d'être "pleinement associés au support de la flotte" d'appareils de deux pays, a-t-il précisé devant un parterre d'industriels et de militaires belges et français.

 

En ce qui concerne la coopération industrielle, les entreprises françaises - les trois membres du GIE - Dassault Aviation, Snecma (groupe Safran) et Thales ainsi que leurs quelque 500 sous-traitants - "ne privilégient pas une approche comptable mais plutôt une stratégie de coopération à moyens et long termes qui soit réellement structurante pour l'avenir de l'industrie aéronautique belge.

 

    M. Robins a souligné que les coûts d'achat et d'utilisation du Rafale sur la durée de vie de l'appareil étaient "connus, modérés, prouvés, garantis et sans dérive", égratignant ainsi au passage un rival, l'avion de combat américain F-35 Lightning II, dont le développement a connu retards et dépassements des coûts.

 

Le responsable de Dassault a aussi promis "une intégration complète de la Belgique comme partenaire dans le programme Rafale pour la définition des futurs standards (de l'avion) dans les 40 prochaines années.

 

En ouvrant un bureau à Bruxelles, l'industrie aéronautique française "entre officiellement en lice" pour le marché de la succession du F-16, a lancé M. Valéro, en exprimant l'espoir que la compétition "soit la plus loyale possible".

 

Lui aussi a souligné le caractère "omnirôle" du Rafale, un avion de combat polyvalent qui a fait ses preuves en Afghanistan, en Libye, au Mali et plus récemment en Irak contre le groupe terroriste Etat islamique (EI). Comme ambassadeur, "je suis heureux de participer à cette aventure", a lancé M. Valero.

 

La Défense a adressé début juin à cinq agences étatiques, deux américaines et trois européennes, une demande d'information concernant cinq avions de combat existants et susceptibles de succéder aux F-16 dans le cadre du "Belgian Defence - Air Combat Capability (ACCap) Successor Program", un marché d'au moins quatre milliards d'euros.

 

Les cinq agences étatiques interrogées sont le Joint Program Office (JPO), qui pilote le programme de chasseur F-35 Lightning II du groupe Lockheed Martin, le US Navy PMA 265 pour le F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, la Direction générale de l'Armement (DGA) du ministère français de la Défense pour le Rafale de français Dassault, la Swedish Defence and Security Export Agency (FXM) pour le JAS-39E de Saab et le UK Trade and Investment Defence and Security Organisation (UKTI DSO) du ministère britannique de la Défense pour l'Eurofighter d'Airbus Group.

 

Ces agences devront fournir, d'ici la fin du mois de novembre, des données chiffrées et notamment évaluer le nombre d'appareils nécessaires selon elles pour assurer les missions demandées, en Belgique et à l'étranger, ainsi que l'entraînement au quotidien des pilotes.

 

La Défense espère obtenir en 2018 du prochain gouvernement l'autorisation d'acquérir un nouvel avion de combat pour succéder aux F-16 vieillissants entre 2023 et 2028, année de la fin de vie prévue des derniers exemplaires de cet appareil.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 17:50
Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens

Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens

 

20.11.2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

Du 16 au 21 novembre, la Défense organise l'exercice STORM TIDE 2 dans les provinces de Flandre occidentale, du Limbourg, de Liège et du Brabant wallon ainsi qu'aux Pays-Bas (environs de Maastricht).

 

Quelque 2 300 militaires et 300 civils prennent part à l'exercice dont le scénario est l'évacuation de compatriotes dans des zones de crises. Pour cet exercice, la Composante Marine avait mis à disposition les chasseurs de mines Bellis et Lobelia ainsi que le Ready Duty Ship Valcke. Ces navires ont permis à quelque 700 soldats de débarquer sur les plages d'Ostende. Le 18 novembre, les chasseurs de mines M916 Bellis et M921Lobelia ont permis l'évacuation de citoyens belges en direction de Zeebruges.

 

Cette situation fictive a généré une ambiance particulière dans et autour d'Ostende. L'aéroport a été utilisé pour l'évacuation de nos compatriotes via des avions de transport C-130 et le port, situé de l'autre côté de la ville, a permis le débarquement d'un bataillon d'infanterie légère qui avait pris place à bord de navires de la Composante Marine. L'Hôtel de ville était occupé et, à d'autres endroits comme à la Pegasusschool et à l'institut maritime, les élèves ont été évacués par une centaine de militaires. L'exercice se poursuit de Liège à Maastricht (NL) en passant par Harelbeke le jeudi 20 avec la visite du roi, commandant en chef de l’armée. La fin de cet exercice est prévue le vendredi 21 novembre.

Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert RubbensPhotos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens
Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert RubbensPhotos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert RubbensPhotos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens
Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert RubbensPhotos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens

Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 12:50
Premières missions pour le P901 Castor

 

21.11.2014 Texte et photo : Philippe Herman – MIL.be

 

Après une période de trois mois d’entraînement et de qualification, le nouveau patrouilleur de la Marine, le P901 Castor et son équipage ont été déclarés prêts pour l’exécution de leurs missions et ce, conformément au planning.

 

L’une d’elles consiste notamment à garantir la permanence Ready Duty Ship (RDS), qui prévoit entre autres qu’un navire de commandement doit être disponible en permanence pour la coordination des secours lors d’accidents majeurs dans les eaux belges. Le Castor a rempli cette mission pendant une semaine dès le 18 novembre et pour la première fois dans sa jeune carrière.

 

En marge de cette permanence RDS, une campagne de contrôle de pêche a également été menée. Lors de ces contrôles, tant les navires de pêche professionnels que les pêcheurs amateurs sont inspectés. Durant cette campagne de contrôle de pêche, une équipe d’inspection mixte du Service de Pêche et de la Marine a été mise en place. Une quinzaine de bateaux de pêche, belges et étrangers, ont été contrôlés durant la semaine.

 

Dans un même temps, des zones spécifiques protégées, ainsi que la navigation ont été observées. Les informations sont ensuite traitées par le Carrefour d’Information Maritime (CIM) de Zeebruges.

 

Il ne s’agit pas de nouvelles missions pour la Composante Marine, mais bien de nouveaux moyens mis en œuvre pour exécuter les missions avec davantage de sécurité et une plus grande efficacité.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 12:50
Photos : Daniel Orban – MIL.be

Photos : Daniel Orban – MIL.be

 

21.11.2014 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Dans les communes d’Harelbeke et de Wevelgem, la Brigade légère maîtrisait des preneurs d’otages et effectuait un atterrissage d’assaut ce 20 novembre. Cette démonstration de force s’inscrivait dans l’exercice d’évacuation Storm Tide et se déroulait sous les yeux de notre roi, de notre ministre et de notre chef de la Défense.

 

Trois avions de transport C-130 atterrissent, l’un après l’autre, à l’aéroport de Wevelgem en Flandre occidentale. Tandis que les moteurs tournent encore à plein régime, la trappe arrière s’ouvre, laissant échapper des militaires et des véhicules sur la piste. Par cette simulation de prise d’aéroport, la Brigade légère a donné un aperçu de ses capacités au roi, au chef de la Défense et au ministre de la Défense. « Pour nous, c’est une belle occasion de rencontrer le roi », souligne le premier sergent Clément Empilius du 2 Bataillon de Commandos. « Ainsi, il peut se rendre compte de notre entraînement quotidien et de notre travail. »

 

Plus tard, les para-commandos ont investi le stade de football d’Harelbeke. Leur but : libérer les otages et les emmener en lieux sûrs. Tout s’est passé rapidement et avec efficacité. Les ravisseurs ont été neutralisés en cinq minutes et les civils ont pu être évacués en hélicoptère NH90. « Voici nos nouveaux mortiers de 60 mm et nos armes de précision », explique le lieutenant-colonel Bart Verbist au roi Philippe. « Nous montrons au roi et aux autres autorités nos capacités mais également notre matériel », déclare-t-il. « Ainsi, le nouveau ministre connaît les avoirs du département. »

La Brigade légère sur Storm TideLa Brigade légère sur Storm TideLa Brigade légère sur Storm Tide
La Brigade légère sur Storm TideLa Brigade légère sur Storm TideLa Brigade légère sur Storm Tide

L’exercice Storm Tide a duré cinq jours et se termine le 21 novembre. La Brigade légère a pu tester en finalité un grand nombre de procédures utiles à l’évacuation de civils retenus dans une région en crise. « Durant l’exercice, nous avons pu mettre en œuvre des moyens aériens et pouvions compter sur une collaboration internationale comprenant des Britanniques et des Allemands », conclut le lieutenant-colonel Verbist.

Vidéo: DG COM

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:50
Le ministre de la Défense visite le milieu médical militaire (Belgique)

Photos : Daniel Orban et Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

25.11.2014 Concetto Bandinelli – MIL.be

 

Le nouveau ministre de la Défense Steven Vandeput s’est rendu à l’hôpital militaire de Neder-Over-Heembeek. Accompagné des plus hautes autorités militaires, il s’est informé des capacités et compétences de la Composante Médicale.

 

Entré en fonction le 11 octobre dernier, Steven Vandeput se familiarise progressivement avec la Défense et ses capacités. Le lundi 24 novembre, il a poursuivi sa tournée des quatre composantes par une visite de l’Hôpital militaire Reine Astrid.

 

Une démonstration de TCCC (tactical combat casualty care – premiers soins apportés à un blessé en situation de combat tactique), l’a vivement intéressé. Accompagné par le chef de la Défense, le général aviateur Gerard Van Caelenberge, et le chef de la Composante Médicale, le médecin général-major Geert Laire, le ministre s’est également rendu dans un hôpital militaire de campagne monté pour l’occasion. Appréciant les compétences du personnel, il a ensuite assisté au déploiement du matériel et constaté le travail des spécialistes de la prise en charge de personnes infectées par le virus Ebola.

 

Le ministre de la Défense visite le milieu médical militaire (Belgique)

Le ministre a terminé sa visite au Centre des grands brûlés, où son directeur, le médecin colonel Serge Jennes, a détaillé la qualité des tâches effectuées par les médecins et infirmiers afin de soulager les patients.

Vidéo : Erwin Ceuppens

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:50
Formations conjointes pour les marines belge et néerlandaise

Le commandeur Hulsker de la Marine royale des Pays-Bas et le capitaine de vaisseau Vincent Hap de la marine belge signent les accords - photo Marine royale des Pays-Bas

 

20.11.2014 Amirauté Benelux – MIL.be

 

Ce 18 novembre, les marines belge et néerlandaise signaient des accords d'exécution afin d'organiser conjointement des formations dans les domaines opérationnel, technique et logistique. Les signataires ont souligné leur importance, exemples en termes d'intégration entre les deux marines.

 

Ces accords ont eu lieu en marge de la 14e réunion du groupe de travail pour la collaboration belgo-néerlandaise (BENESAM : Belgisch Nederlandse Samenwerking). Les deux marines ont donc procédé à la dernière étape de la révision de tous les accords d'exécution relatifs aux formations communes.

 

Les coopérations les plus importantes concernent les instructions opérationnelles à l'École belgo-néerlandaise de Guerre des Mines (Eguermin) et à l'École opérationnelle belgo-néerlandaise de Den Helder. En outre, les deux marines approfondiront la collaboration dans le domaine des instructions techniques et logistiques.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 07:50
Photo : Jürgen Braekevelt - MIL.be

Photo : Jürgen Braekevelt - MIL.be

 

21.11.2014 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Un réseau en fibre optique à échelle nationale a pris le relais des tours et pylônes présents dans chaque quartier militaire. Le réseau hertzien ne servira plus à soutenir les télécommunications de la Défense mais permettra notamment de compléter le système de communication fédéral d’urgence ASTRID.

 

Un cap dans la modernisation de la Défense a été franchi début novembre avec la finalisation du portage de son réseau sur une infrastructure en fibre optique. L’épine dorsale (backbone) du réseau se situe à Bruxelles. « Nous avons énormément de câbles dans cette zone, où la demande dans le milieu civil est très forte », explique le capitaine Jacques Greindl, responsable réseau. « Nous nous arrangeons donc avec des fournisseurs civils pour utiliser leurs câblages dans des zones géographiques plus éloignées et ils utilisent en échange une partie de notre infrastructure sur la capitale. Tout cela en gardant un réseau fermé propre à la Défense. »

 

Le réseau militaire était auparavant assuré par ondes hertziennes circulant via un réseau indépendant d’antennes au sol. Une partie de ce matériel a déjà entamé une seconde vie. Des tours sont parties renforcer le réseau national de communication d’urgence ASTRID, utilisé par la police et les services de secours. Des hélicoptères A-109 ont également été équipés de radios afin de l’intégrer. Une valorisation du matériel obsolète qui prend sens au-delà de la Défense.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 06:30
Photos : Lieve Deduytschaever & le Special Forcesc

Photos : Lieve Deduytschaever & le Special Forcesc

 

24.11.2014  Lieve Deduytschaever – MIL.be

 

Les forces spéciales ont perfectionné leur entraînement aux combats en zones urbaines du 10 au 22 novembre. Cela se déroulait au King Abdullah Special Operations Training Center (KASOTC) près d'Amman en Jordanie.

 

Loin de tout, le vaste camp d'entraînement occupe une position idéale pour s'aguerrir au special forces advanced urban combat. En d'autres termes : s'exercer aux techniques spéciales en zones urbaines. Les opérateurs doivent pouvoir se déplacer rapidement et en toute sécurité, intercepter des véhicules, investir puis « nettoyer » des maisons, maîtriser des criminels et libérer des otages.

 

« La manière de mener une guerre a beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies », raconte Fly, l'un des opérateurs les plus expérimentés. « De nos jours, tout gravite autour de la counterinsurgency irregular warfare : des petits groupes qui se combattent dans les villes. Dans les zones de conflit, il n'y a plus de gouvernance stable et les combattants ne portent plus un uniforme distinct. L'ennemi est difficile à identifier. Il s'agit de guerriers lourdement armés qui se retranchent dans des bâtiments comprenant femmes et enfants. Il est impossible de bombarder tout un secteur sans provoquer des dommages collatéraux et une armée classique n'apporte pas une réponse appropriée au phénomène.

 

Afin de perfectionner ces techniques et procédures, les forces spéciales s'entraînent avec des balles réelles et des explosifs. La sécurité des victimes, des habitants et des opérateurs prime. Le camp d'entraînement jordanien permet d'aborder chaque aspect individuellement mais les forces spéciales appliquent également des scénarios réalistes combinant toutes les techniques.

 

Ces forces pourront s'entraîner en Europe mais en des périodes et lieux divers. Le KASOTC regroupe les infrastructures qui permettent de pratiquer toutes les techniques à la fois. Les opérateurs y suivent un cours tous les deux ans en alternance avec le rappel de leurs notions.

 

L'exercice synthèse en Jordanie est le point d'orgue d'un entraînement intensif effectué en Belgique. Les forces spéciales placent la barre toujours plus haute. La vitesse prime tout comme la sécurité individuelle et celle de l'otage. Cela implique une perfection dans la précision des tirs et dans la quantité des explosifs utilisés. Lorsque les forces spéciales investissent un lieu, ils doivent neutraliser le preneur d'otages en un coup. À la fin de la période, chaque opérateur doit pouvoir atteindre un ennemi en pleine tête et ce, à quelques mètres de distance tout en étant mobile. Actuellement en Belgique, ces militaires sont plus que jamais parés à exécuter leur prochaine mission.

 

 

Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.
Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.
Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.
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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:50
Photo Malek Azoug - MIL.be

Photo Malek Azoug - MIL.be

 

 

12/11/2014 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Le Roi Philippe a déposé une couronne de fleurs sur la Tombe du Soldat Inconnu, en plein cœur de Bruxelles, ce 11 novembre. Il y a rendu hommage aux militaires belges tombés pendant les deux guerres mondiales et depuis 1945.

 

Vétérans, associations d'anciens combattants et écoliers occupaient les tribunes disposées autour de la colonne du Congrès. Mademoiselle Sophie Maesen et sa classe de l'école primaire De Zeppelin de Zelzate étaient parmi eux. « C'est la première fois que les enfants, et moi-même, y participons », avoue-t-elle. « C'est important qu'ils connaissent l'histoire belge, et la Première Guerre mondiale en fait clairement partie. Nous y consacrerons un certain temps demain en classe. »

 

Vingt-et-un tirs de canon ont résonné au loin, tirés par le Bataillon Artillerie alors que le Roi déposait une gerbe de fleurs au pied de la Tombe du Soldat Inconnu. Le Premier ministre Charles Michel a lui aussi déposé quelques fleurs avec les ministres de la Défense en fonction et sortant. Plusieurs délégations militaires étrangères les ont suivis, ainsi que des écoliers de Bruxelles et la police. Le Roi a pris le temps d'échanger quelques mots avec des vétérans et saluer les associations d'anciens combattants.

 

Historiquement parlant, le 11 novembre constitue la fin de la Première Guerre mondiale. Après presque cent ans, ce moment est devenu le jour où l'on se souvient de tous les militaires tombés au combat depuis la Grande Guerre.

 

Reportage photos

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 13:50
Photos Michel Decourtit

Photos Michel Decourtit

 

14/11/2014 Jean-claude Carlier – MIL.be

 

Saviez-vous que, comme de coutume, l’URNOR (Union Royale Nationale des Officiers de Réserve) et l’URNSOR (Union Royale Nationale des Sous-Officiers de Réserve) organisent conjointement chaque année une compétition ?

 

C’est un événement se déroulant sur deux jours auquel peuvent participer tous les militaires de réserve appartenant à une unité ou un état-major. À côté des équipes belges participent également chaque année quelques équipes étrangères. La Suisse qui essaye de déléguer annuellement deux équipes, en est un acteur traditionnel. Mais aussi la France, l’Angleterre, l’Italie et la Pologne envoient régulièrement une délégation d’un à plusieurs compétiteurs.

 

La compétition se présente comme un concours où des équipes de 4 personnes s’affrontent dans différentes disciplines militaires. Une vingtaine d’épreuves sont littéralement parcourues à toutes jambes sur une journée et demie. Les épreuves sur chaque stand divergent beaucoup. Tant les connaissances militaires que la condition physique sont mises à l’épreuve. Les tests d’armement, de vision nocturne, de lutte anti-incendie, et de premiers soins en font régulièrement partie. De plus, chaque année, des tests spécifiques par composante y sont ajoutés auxquels l’unité d’appui organisatrice apporte sa petite touche personnelle. La solidarité et un esprit d’équipe sain sont les ingrédients indispensables à la bonne réussite de ces épreuves. L’équipe gagnante entre en considération pour l’obtention de la “coupe du Roi”. L’équipe qui se classe trois fois première d’affilée reçoit officiellement cette coupe en main propre du Palais et elle lui est acquise.

 

En 2014, la compétition a eu lieu les 23 et 24 octobre au sein du 1 Wing de Beauvechain. Le CRC Glons en est sorti grand vainqueur, tant pour l’équipe mixte (officiers, sous-officiers et volontaires de réserve) que pour le classement général. Quatre équipes étrangères ont participé cette année: deux équipes anglaises et évidemment deux équipes suisses.

 

Intéressés ? Prenez rapidement contact avec les associations nationales ou  surfez régulièrement sur le site web de la Défense. Les inscriptions doivent se faire directement auprès des associations nationales. Votre participation est considérée comme un rappel ordinaire et entre en ligne de compte pour le “minimum training”. Les autorisations de participation sont délivrées par la Direction de la Réserve Nationale.

Info@Reserve : Forts ensemble !
Info@Reserve : Forts ensemble !
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Info@Reserve : Forts ensemble !
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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 12:30
Chammal : Mission de ravitaillement en vol par un avion ravitailleur C-135 FR

 

17 nov. 2014  Ministère de la Défense

 

Opération Chammal - Novembre 2014 - Mission de ravitaillement en vol par un avion ravitailleur C-135 FR au profit d'un chasseur F-16 belge et d'un avion de détection et de contrôle aéroporté français (E3-F) dans le ciel irakien

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 17:50
Brigade médiane – photo Daniel Orban

Brigade médiane – photo Daniel Orban

 

14 novembre 2014 T.M. avec Marie Bourguignon, Julien Jeffredo et Anne Lemaire RTBF.be

 

Les syndicats craignent que, d'ici dix ans, le nombre de militaires aujourd'hui en activité ne soit réduit d'un tiers. La Centrale Général du Personnel Militaire (CGPM) formule ainsi l'hypothèse que la Défense pourrait passé de 32 000 soldats à 20 000 d'ici 2023, suite aux mesures d'économies de 220 millions d'euros par an prévues par le gouvernement Michel pour ce secteur. Et cela pourrait également avoir des conséquences à l'international.

 

D'après les syndicats militaires, ces économies d'un milliard et demi d'euros en cinq ans ne pourront se faire que sur le dos du personnel, avec à la clé la fermeture de certaines casernes. Celles d'Arlon, Bastogne ou Ypres sont régulièrement citées. L'armée devra sans doute aussi faire un choix entre les bases aériennes de Beauvechain et de Florennes.

Deux cent vingt millions d'euros d'économies par an, c'est en effet l'équivalent du salaire moyen de plus de 4500 militaires sur une année.

"On doit tenir compte d'une diminution bien plus élevée que les 25 000 militaires qui était préconisée par les pistes d'études qui existaient à l'heure actuelle à la Défense", explique Yves Huwart, secrétaire général du syndicat militaire CGMP.

 

Plusieurs casernes en ligne de mire

"Sachant qu'aujourd'hui les investissements sont nuls, que les frais de fonctionnement sont incompressibles, les seules variables sur lesquelles on peut jouer, ce sont le personnel et la fermeture de certaines casernes, souligne Patrick Descy, secrétaire permanent CGSP-Défense. Nous craignons donc la perte d'au moins un tiers des effectifs et la fermeture de grands ensembles qui permettent de réduire dans l'immédiat des frais de fonctionnement, car c'est bien ce que recherche ce gouvernement : des économies immédiates."

Luc Devos, professeur en conflits contemporains à l'École royale militaire, considère le calcul des syndicats comme étant correct et ajoute à cela d'autres scénarios qui pourraient aussi permettre de faire des économies. "On peut encore aussi fermer quelques casernes, dit-il. Ce qui serait le plus logique, ce serait de carrément fermer la caserne de Bastogne, parce qu'elle n'a plus de fonction. On peut aussi s'imaginer supprimer une base aérienne et la seule qu'il me paraitrait logique [de fermer] serait la base de Beauvechain."

Pour Patrick Descy, le nombre de casernes qui pourraient potentiellement être victimes de ces économies est cependant plus large. "Arlon fait partie des casernes qui pourraient fermer, au même titre que la base de Coxyde, la caserne d’Ypres, voire la caserne de Spa ou d'Eupen. Ce sont toutes des casernes qui avaient déjà été citées sous la précédente législature, mais pour lesquelles il y avait eu une levée de boucliers de la part du politique, mais également de la part des syndicats et des militaires."

 

Actions à prévoir

Du côté du ministère de la Défense : aucun commentaire; pas de confirmation ou d'infirmation des chiffres calculés par les syndicats. Le nouveau ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), sera sans doute interpellé sur le sujet lundi lors de son audition devant la commission de la Chambre.

Avant cela, il devra cependant s'entretenir avec la CGSP qui prévient que des actions devraient suivre. "Nous rencontrons le ministre de la Défense lundi, confirme le secrétaire permanent CGSP-Défense. Après, il ira expliquer au Parlement sa vision pour cette Défense à l'horizon 2020 et comment il va faire pour économiser 1,5 milliard en cinq ans."

"Dès que nous l'aurons rencontré, nous prendrons contact avec nos collègues des trois autres syndicats pour savoir comment, en front commun, nous pourrions éventuellement manifester notre indignation vis-à-vis de ce qui nous est imposé, contrairement à ce qui nous avait été annoncé – la Défense n'allait plus faire d'économies, elle avait suffisamment donné. On voit que ce ne sera pas du tout le cas. Il y aura donc très certainement des manifestations pour montrer que nous ne sommes pas d'accord avec ces économies."

 

Perte de crédibilité à l'OTAN ?

D'après Luc Devos, cette réduction du nombre de soldats en Belgique, si elle est avérée, serait par ailleurs très mal venue face aux autres membres de l'OTAN.

"Le gouvernement précédent avait promis de ne plus faire d'économies. Il y a eu des promesses fermes, affirme-t-il. On perdrait toute fiabilité. Parce qu'il faut comparer avec les autres pays suivant leur taille, leur population et leur richesse : nous sommes vraiment les très mauvais élèves de la classe."

Christophe Wasinskin, docteur en sciences politiques à l'ULB, n'est toutefois pas du même avis. "Cet argument est petit peu problématique pour moi, indique-t-il. On évoque souvent l'extérieur pour justifier des choses en interne. Je ne rencontre pas énormément de réflexions dans les cercles de l'OTAN où la taille de l'armée belge aurait véritablement un impact très important. C'est quelque chose qui reste très fort au niveau belgo-belge : on évoque l'extérieur, mais je ne crois pas que, du côté de l'OTAN, on va s'en soucier énormément."

 

Désengagement en cours

L'armée belge participe à plusieurs missions à l'étranger et cette réduction de personnel pourrait dès lors mettre en péril nos réponses aux différentes demandes des organisations internationales. Le désengagement de l'armée belge sur des théâtres d'opérations extérieurs a d'ailleurs déjà lieu, au Liban notamment.

Dès ce samedi, une centaine de démineurs, environ quinze véhicules et du matériel entameront leur retrait définitif du Liban, lequel devrait être achevé d’ici un mois.

Ce dernier contingent est basé dans la région d’At-Tiri, au sud du pays. Envoyé en 2006 dans le cadre de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), l’armée belge, reconnue pour son expertise dans le domaine, a notamment permis le déminage de ce qu’on appelle la ligne bleue, c'est-à-dire la frontière entre le Liban et Israël, après 18 ans d’occupation par l’État hébreu.

En se retirant de la FINUL, la Belgique abandonne en fait sa dernière intervention sous l’égide des Nations Unies et, malgré la demande du gouvernement libanais, le pays ne prolongera pas sa mission. La presse libanaise, citant des sources diplomatiques, pointe des raisons financières derrière ce retrait de la Belgique.

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 17:50
Pour le cdH, les économies mettent la Défense en péril

 

14 novembre 2014 lalibre.be

 

La Défense est "en péril", met en garde le cdH. Après les chiffres évoqués jeudi par la VRT concernant les économies dans le département, on peut s'interroger sur "la capacité qu'aura la Belgique à rester un allié, certes modeste mais fiable, capable de contribuer aux défis mondiaux en matière de sécurité", juge le député Georges Dallemagne. Selon la VRT, qui a interrogé des experts, les économies prévues à la Défense risquent de lui faire perdre un tiers de son personnel. Il resterait à terme 20.000 soldats pour 32.000 aujourd'hui.

 

"Les économies d'hier sont de la petite bière par rapport au tord-boyaux qu'on nous sert aujourd'hui", commente vendredi M. Dallemagne. Le député d'opposition s'étonne qu'on puisse en arriver là alors que l'actuel chef de groupe MR Denis Ducarme avait dénoncé une situation déjà inquiétante sous la législature précédente. Il s'alarmait alors auprès du ministre d'une diminution de budget de 9% en 5 ans. "Moins 9%, c'est énorme", s'exclamait Denis Ducarme cité vendredi par le député Dallemagne. "C'est clair qu'on ne peut plus continuer à ce rythme si nous voulons conserver une Défense nationale qui remplit ses missions", disait-il encore. Or, constate le député cdH, "on s'apprête aujourd'hui presqu'à doubler cet effort selon les déclarations concordantes du ministre de la Défense à la Chambre et de l'ancien chef de la Défense".

 

Estimant que les coupes annoncées sont en totale contradiction avec la déclaration de politique générale du gouvernement, M. Dallemagne interrogera le nouveau ministre de la Défense Steven Vandeput lundi en commission de la Chambre. Il craint notamment pour l'emploi jugé pourtant prioritaire par le gouvernement.

 

Au cours des 5 prochaines années, la Défense devra économiser 1,55 milliard d'euros.

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 19:50
Le dernier NH90 belge avant sa sortie du hangar - Photos : Daniel Orban

Le dernier NH90 belge avant sa sortie du hangar - Photos : Daniel Orban

 

14.11.2014 Concetto Bandinelli – MIL.be

 

Le dernier des quatre NH90 TTH (Tactical Transport Helicopter) commandés en 2005 par la Belgique est officiellement devenu la propriété de la Défense le jeudi 13 novembre. Le lieutenant général Guy Clément, Directeur général des Ressources Matérielles (DG MR) s'est spécialement rendu à Marignane, en France, pour le recevoir. 

 

Le Tactical Belgian Army 04, dénomination officielle attribuée par NHIndustries, est officiellement devenu le RN-08. Ce 14 novembre, il a pris la direction de la Belgique pour compléter la flotte des NH90 terrestres. « C'est le deuxième NH90 remis à la Belgique cette année », a confié Vincent Dubrule, président de NHIndustries. « En 2014, nous avons livré 38 NH90. À ce jour, nous avons sorti 217 hélicoptères de ce type de nos chaînes. »

 

Le lieutenant général Clément, en sa qualité de directeur général du département des ressources matérielles, s'est montré très satisfait de cette collaboration franco-belge. « Depuis le 2 octobre 2013, date d'entrée en service du premier NH90 à la Composante Terre, nos appareils ont déjà cumulé quelque 450 heures de vol. » Avec 34 heures de vol par mois, les pilotes belges figurent parmi les plus gros utilisateurs. La disponibilité moyenne des machines est de 67%.

 

« Nous volons de manière intensive », souligne le lieutenant Valéry Dessers, pilote instructeur sur ce type d'appareil. « Nous volons pour nous entraîner, pour la formation des autres pilotes, des cabin operators qui utiliseront le treuil et des mitrailleurs de bord. Notre planning et celui des hélicoptères est donc bien rempli. Cela montre bien que nous irons loin et pendant longtemps avec des appareils modernes et performants », ajoute Guy Clément.

 

Cette livraison est la fin d'une première phase. La deuxième, dite du in service life, durera 30 ou 40 ans. Cette étape consiste en une collaboration encore plus importante entre la Défense belge et le constructeur du NH90.

 

Pour l'occasion, deux NH90, les RN05 et RN06 livrés en 2012 et 2013, ont rejoint leur petit frère après avoir quitté le Centre de Vol en Montagne de l'Aviation légère de l'Armée de Terre française, située à Saillagouse. C'est dans cette localité des Pyrénées que nos pilotes s'entraînent régulièrement au pilotage délicat, rasant la roche pyrénéenne et les pâquerettes en vallée. Ce 14 novembre, les RN-05 et RN-06 ont escorté le RN-08 jusqu'à leur base de Beauvechain, siège du 1 Wing.

 

Pour leur part, les deux derniers NH90 NFH (Nato Frigate Helicopter) seront livrés à la fin du mois de novembre et au cours du premier semestre 2015. Au total, la base de Coxyde hébergera elle aussi quatre NH90. Ceux-ci remplaceront progressivement les vénérables Sea King dans leurs missions de sauvetage en mer.

La Défense réceptionne son dernier NH90 TTH
La Défense réceptionne son dernier NH90 TTH
La Défense réceptionne son dernier NH90 TTH
La Défense réceptionne son dernier NH90 TTH
La Défense réceptionne son dernier NH90 TTH
La Défense réceptionne son dernier NH90 TTH
La Défense réceptionne son dernier NH90 TTH
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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 12:50
Chasseur de mines du type "tripartite" (CMT) Pégase

Chasseur de mines du type "tripartite" (CMT) Pégase

 

13/11/2014 Sources Marine nationale

 

Du 30 octobre au 12 novembre, la force de guerre des mines de l’OTAN (SNMCMG1*) a mené une importante opération de recherche et de neutralisation d’engins explosifs historiques intitulée « Historical Ordnance Disposal », au large de Dieppe et Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime). Commandé par un officier lituanien à bord du Jotvingis, la force était composée de huit bâtiments chasseurs de mines de huit nationalités différentes, soit environ 400 marins.

 

Bilan de l’opération OTAN Historical Ordnance Disposal 2014 en Manche

Chaque chasseur de mines s’est vu attribuer une « boîte » par le commandant de la force, dans la zone définie par la préfecture maritime Manche – mer du Nord. Les étoiles représentent les mines découvertes lors de l’opération HOD 2014 (bleu : contreminées – rouge : identifiées et restant à contreminer plus tard par la Marine nationale).

 

Malgré des conditions météorologiques et un état de mer peu favorables à l’utilisation de leurs sonars, les chasseurs de mines ont investigués plusieurs centaines de « contacts », qui une fois identifiés par le biais de plongeurs ou de drones sous-marins ont permis la découverte de 7 mines représentant l’équivalent de  5370 kg de TNT (4 mines allemandes Luft Minetype B et une de type A, ainsi que deux mines d’une tonne Bombenmine 1000). Trois des mines ont été découvertes à la fin de l’opération et n’ont pas pu être contreminées faute de conditions favorables. Elles le seront prochainement par la Marine nationale.

 

L’action de cette force est venue compléter le travail quotidien des chasseurs de mines et plongeurs démineurs de la Marine nationale, en mer et sur l’estran, qui conduit à la neutralisation de 500 à 1000 engins explosifs historiques chaque année en Manche – mer du Nord (de l’obus de petit calibre à la mine d’une tonne).

 

Bilan de l’opération OTAN Historical Ordnance Disposal 2014 en Manche

Résultat de l’exploration des fonds marins par le sonar du chasseur de mines belge Crocus dans sa « boîte ». Chaque forme symbolise un contact qui a nécessité une attention particulière afin de discriminer schématiquement les rochers des mines. On distingue par ailleurs en bas à droite le trajet opéré par le chasseur de mines pour scanner l’ensemble de sa zone.

 

Depuis 1996, le SNMCMG1 intervient presque tous les ans dans les eaux françaises, en lien avec la préfecture maritime Manche – mer du Nord, qui définit les zones de travail et valide les horaires et lieux de contreminage des engins découverts, par l’intermédiaire du Centre des opérations maritimes de Cherbourg.

 

Au terme de l’opération, la force de l’OTAN a fourni l’ensemble des données au Centre des opérations maritimes de Cherbourg, permettant ainsi d’en disposer lors des prochaines opérations dans cette zone.

 

Navires composant la force et s’étant chacun vu attribuer une zone de travail (cf. carte) :

    M42 Jotvingis (Lituanie), également bâtiment support l’état-major de la force

    M314 Sakala (Estonie)

    M862 Zierrikee (Pays-Bas)

    M621 Flaming (Pologne)

    M1068 Datteln (Allemagne)

    M917 Crocus (Belgique)

    M06 Talivaldis (Lettonie)

    M644 Pégase (France - le CMT base à Brest a rejoint la force pour la durée de l’opération HOD en Manche.)

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:50
Dixmude, tenir coûte que coûte


23 Octobre 2014 LV (R) Pascal Boisson, Docteur en histoire, Centre de Recherche Historique de l'Ouest

 

Août 1914, le contre-amiral Ronarc’h chargé de maintenir l’ordre dans Paris et de défendre ses environs forme «une brigade de fortune». Il rassemble 6 585 marins originaires majoritairement de Bretagne dont un quart de fusiliers brevetés. Finalement les armées ont besoin d'eux pour d'autres théâtres d'opérations. Ainsi, le 8 octobre, la brigade se porte au secours des Belges en retraite. Retour sur l’action des fusiliers marins entre le 16 octobre et le 10 novembre 1914.

 

 

Les marins embrigadés viennent de tous les horizons. Paul Petit-Dutaillis, un des médecins de la brigade, note dans ses souvenirs : «Les hommes de cette brigade étaient de tous âges : il y en avait de moins de 20 ans et de plus de 50 ans. On y trouvait toutes les spécialités, aussi bien des timoniers, des gabiers, des infirmiers, des soutiers, des électriciens, que de véritables fusiliers, et des canonniers sans canon». Nombreux sont ceux qui, improvisés officiers ou officiers-mariniers, rempliront avec courage des rôles auxquels ils n'étaient pas préparés. L’extrême jeunesse de certaines recrues, qui surprend bon nombre de leurs compatriotes, leur vaut le surnom de « demoiselles aux pompons rouges ».

Après leur baptême du feu à Melle, les fusiliers s'établissent à Dixmude, position stratégique, tête de pont d’une ligne de résistance qui s’appuie sur le petit fleuve Yser depuis Nieuport. Le 16 octobre, la brigade brise le premier assaut des divisions allemandes lancées dans la course à la mer pour s'emparer de Dunkerque et Calais. Le 24, l'amiral reçoit l’ordre de tenir «coûte que coûte tant qu’il restera un fusilier marin vivant».

Les conditions de vie des soldats au front sont atroces. Le quartier-maître Luc Platt évoque dans sa correspondance les souffrances physiques et morales des longs moments passés dans les tranchées quand il ne se bat pas : «Sur une nuit de douze heures, chacun de nous monte six heures de garde : deux fois trois heures ! Il fait, la nuit, un froid terrible, et il faut rester trois heures sans bouger ni dormir. Je vous assure que c’est là le plus pénible du métier : on a beau mettre les pieds dans le sac à viande avec deux paires de chaussettes, on est transformé en glaçon». Les maux dont souffrent les hommes sont multiples : gelures, fièvres, dysenterie, maladies vénériennes, parasites, affections dentaires et cutanées, bronchites, conjonctivites.

Dans ces conditions difficiles, le rôle du lieutenant de vaisseau Jean Pinguet est primordial pour ses hommes : « Quand ils sont trop à me regarder ainsi, comme des chiens battus qu’on mène à l’assommoir, je chante quelque refrain du bataillon, un de ceux qu’ils connaissent tous. L’effet est immédiat : ils oublient la canonnade, et, sur la ligne, cinq ou six chansons s’élèvent, déclenchant les rires partout. C’est le facteur moral qui donne».

 

L'ESPRIT DE RÉSISTANCE

Ronarc'h permet à l’armée belge d’échapper à l’encerclement et à l’armée française de contenir les tentatives d’enfoncement du front avant de le consolider jusqu'en 1918. La résistance acharnée de l'amiral marquée par la ténacité et l’héroïsme de ses hommes n’est finalement submergée que le 10 novembre, jour de la prise de la ville par les Allemands. Ses marins, nous dit Dutaillis, «ont toujours manqué d’un peu de tout, aussi bien de voitures, d'ambulance que de pinard et d'artillerie». Et pourtant ils s’affirmeront les égaux des soldats de la Marne ; ils se battront farouchement pendant vingt cinq jours aux côtés de 5 000 Belges, 1 200 Sénégalais, et trois bataillons de chasseurs à pied, résistant à environ 40 000 Allemands. «Nous sommes restés dans la tradition de la brigade, fidèles à tenir : c’est ordinairement tout ce qu’on demande aux marins, et ils savent le faire» écrit l'enseigne de vaisseau Charles Poisson. La brigade perd la moitié de son effectif et 80% de ses officiers ; les Allemands 8 000 hommes.

La bataille de Dixmude marque l'arrêt de l'invasion allemande. Un coup sérieux est porté à la puissance militaire de l’Allemagne ; son prestige est atteint, ses effectifs réduits par de lourdes pertes, ses approvisionnements entamés.

Les fusiliers marins ont tenu au prix de grandes souffrances durant cette courte mais terrible et défensive campagne. Dixmude est un des tournants majeurs dans l'histoire de la Première Guerre mondiale ; c'est un combat primordial, puisque la formidable défense de l'Yser que l’ennemi n’a pu franchir vient compléter la victoire de la Marne en fermant aux Allemands le dernier passage encore ouvert de la défense française.

Dans l’Histoire française et belge, la ténacité et le courage des demoiselles aux pompons rouges de Dixmude demeurent le symbole de la résistance.

 

 

Dates clés

 

7-28 août 1914 : Formation de la brigade

 

8 octobre : Arrivée en Belgique

 

24 octobre : Ordre de tenir Dixmude « coûte que coûte. La seule hypothèse qui ne puisse être envisagée c’est la retraite»

 

7-9 novembre : Pilonnages massifs des allemands

 

10 novembre 1914 : Prise de Dixmude

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