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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:50
Quelle armée belge en 2030?

 

23 février 2015 Antoine Clevers lalibre.be

 

"Le point qui sera décisif […] est la stabilité. […] La Défense est devenue ingérable par manque de stabilité aussi bien en termes d’effectifs qu’en termes de budget", écrit le général Charles-Henri Delcour, ancien chef de la Défense. "La succession de réformes conduites depuis les années 1990 […] montre un effondrement capacitaire, que l’hypothèse d’une nouvelle réduction de 1,5 milliard […] va aggraver" , abonde Joseph Henrotin, docteur en sciences politiques (ULB), chargé de recherche dans deux instituts à Paris.

 

Ces deux éminents spécialistes en matière de Défense ont répondu à l’appel du ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA) de rédiger un document traçant les grandes orientations que l’armée belge devrait prendre en regard des défis futurs. Et ce, à l’horizon 2030.

 

Le ministre a besoin d’aide et il ne s’en cache pas. Le gouvernement lui a demandé de présenter une vision stratégique à dix ans pour l’armée. En même temps, il lui impose une économie structurelle de 225 millions d’euros en 2015, pour atteindre 401 millions en 2019. Soit une perte sèche cumulée sans précédent de plus de 1,5 milliard d’euros sur la législature.

 

Le plan ne sera prêt qu’en septembre. En attendant, M. Vandeput ouvre le débat. Quatorze experts, dont MM. Henrotin et Delcour, lui ont donc remis des documents de travail. Ceux-ci seront débattus lors d’un colloque mercredi sur l’avenir de la Défense, en présence de nombreux politiques. Le ministre espère ainsi recueillir une"large assise sociétale et politique" sur son plan stratégique, explique sa porte-parole.

 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:45
Photos : Patrick Brion – MIL.be

Photos : Patrick Brion – MIL.be

 

17/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Depuis son port d’attache de Zeebruges, la frégate Léopold I est partie vers l’Afrique de l’Ouest pour deux mois. Elle participera à deux missions en vue d’améliorer la sécurité de la région : African Partneship Station et Maritime Capability Building. 

 

Dans le Golfe de Guinée, 33 rapports de piraterie ont été rédigés l’année dernière. Cette région est donc trois fois plus touchée par la piraterie que la Somalie. La communauté internationale a donc déplacé son combat de la côte est à la côte ouest de l’Afrique. « Notre objectif est de former et de professionnaliser les marines locales » explique le capitaine de frégate Tanguy Botman. « Ainsi elles seront plus à même de combattre la pêche illégale, le trafic de drogue et la piraterie. » 

 

 

Photos : Patrick Brion – MIL.bePhotos : Patrick Brion – MIL.be
Photos : Patrick Brion – MIL.bePhotos : Patrick Brion – MIL.be

Photos : Patrick Brion – MIL.be

Le long du quai, quelque cent personnes prennent congé de leurs proches, amis, père ou frère. « Je vais faire des dessins pour mon papa et les lui envoyer » dit le petit Aiden. Ce n’est pas la première fois que son papa s’en va en tant que marin mais il va toutefois lui manquer. « Je vais envoyer des photos et des mails à papa pour qu’il sache ce que je fais et ce qui se passe en Belgique. »

 

Selon le capitaine de frégate Botman, le soutien de la famille et des amis est très important : « Deux mois en mer, c’est long » dit-il. « Mais si votre famille vous soutient et reste en contact via skype ou par téléphone, il est alors plus simple de remplir sa tâche sur le navire. »  

 

Le navire rejoindra le port de Zeebruges le 23 avril. À nouveau, le quai accueillera familles et amis venus acclamer l'équipage. Mais ce jour-là, tous pleureront des larmes de joie.

Vidéo : DG Com

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:50
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

23/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Après sept semaines et un examen final, la formation de base forward air controller (FAC) s’est clôturée le 20 février pour les huit élèves belges, néerlandais et allemands. Ils ont désormais leur future tâche dans la peau : guider une frappe aérienne depuis le sol pour protéger les troupes.

 

« Nous désignons, dans les environs, une cible aux élèves : une maison, une cabane ou une voiture » explique le lieutenant Didier Loeman, instructeur FAC. « Cette cible, ils doivent ensuite la bombarder en se concertant avec le pilote de l’avion de chasse qui vole au-dessus de nous. » Début février, le lieutenant Loeman se trouvait sur une plaine ouverte en Frise avec deux de ses étudiants. Il savait exactement ce qu’il attendait de ses élèves après cette deuxième semaine de pratique. « Les élèves doivent pouvoir anticiper les conditions météorologiques et la situation de leur environnement » ajoute-t-il. « Ils doivent se poser la question : où sont mes partenaires de la coalition et où se situent les troupes ennemies ? »

 

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Daniel Orban, Jürgen Braekevelt – MIL.be

Deux semaines plus tard, le lieutenant Didier Loeman est de retour au pays. L’exercice Green Hill, dernière semaine d’exercice de la formation de base, se déroule dans le village wallon de Saint Hubert et aux alentours. Il signifie donc l’examen final pour les élèves. Entretemps, le groupe est passé de dix à huit personnes. Un militaire belge du Special Forces Group a réussi la formation, tout comme un Néerlandais et six membres des Special Forces allemandes. « Lors d’opérations, j’ai déjà été en contact avec des FAC’ers » raconte l’étudiant belge. « Leur métier m’intrigue parce que ceux-ci constituent des éléments cruciaux lors d'une opération. Avec une frappe aérienne, ils peuvent influencer un combat au sol. »

 

Sur l’un des lieux où les élèves effectuent le guidage des avions, se trouve un autre instructeur belge, le lieutenant Piet Leyden. En tant que FAC’er expérimenté, il est une valeur sûre de l’école binationale pour la coopération Terre-Air d’Arnhem. « L’école existe depuis vingt ans déjà » explique le lieutenant Leyden. « Depuis la guerre des Balkans, la Belgique a également inclus le forward air controller. Depuis, cette fonction a démontré plus d’une fois son utilité au cours de nos années opérationnelles en Afghanistan. »

 

Après la formation de base, l’élève belge et ses collègues étrangers sont retournés dans leur unité. Pendant six mois, notre militaire s’efforcera d’accroître ses compétences de contrôleur. Le point d’orgue sera une formation avancée de quatorze jours à la fin de cette année. Les étudiants devront faire alors tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir pleinement leur attestation de FAC’er.

Vidéo : DG COM

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:50
Photos : Christian Decloedt – MIL.be

Photos : Christian Decloedt – MIL.be

 

13/02/2015 par Stijn Verboven – MIL.be

 

Le colonel Éric Harvent est le nouveau commandant de la Brigade Médiane de Bourg-Léopold. Après quelque trois ans passés à sa tête, le colonel Philippe Boucké vient de remettre son commandement à l'issue d'une cérémonie organisée le vendredi 13 février sur la Koningin Astridplein.

 

« Il est toujours triste de faire ses adieux », a annoncé le colonel Boucké au début de son discours. « Mais je mets un point final à cette période de ma carrière militaire avec une intense satisfaction. C'est un privilège de pouvoir commander un tel groupe de professionnels et de gens si enthousiastes. »

 

La Défense est en proie à de lourdes économies et attend le nouveau plan stratégique du ministre de la Défense Steven Vandeput. Le colonel reconnaît que la Défense vit une période agitée et demande aux militaires de la brigade de donner le meilleur d'eux-mêmes afin de trouver des solutions pour les défis à relever dans un proche avenir. »

 

Le colonel Harvent, le nouveau commandant de la Brigade Médiane, a débuté sa carrière chez les Chasseurs Ardennais. Ses trois dernières années, il travaillait à l'état-major de l'Eurocorps à Strasbourg en tant que chef de la section Training, Exercise, Evaluation & Lessons Learned.

 

Le colonel Boucké poursuivra provisoirement sa carrière militaire auprès du département Stratégie.

 

 

Photos : Christian Decloedt – MIL.bePhotos : Christian Decloedt – MIL.bePhotos : Christian Decloedt – MIL.be
Photos : Christian Decloedt – MIL.bePhotos : Christian Decloedt – MIL.be

Photos : Christian Decloedt – MIL.be

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:45
Photos : B-FAST Guinée

Photos : B-FAST Guinée

 

16/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Début février, une deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE relevait des collègues en Guinée. Leur tâche consiste à analyser des échantillons de sang pour identifier les patients potentiellement atteints du virus Ebola et ainsi pouvoir les soigner rapidement. Grâce au travail de la première équipe, ils ont, cette semaine, dépassé le seuil des quatre cents analyses.

 

Il y a deux semaines, la deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE arrivait dans la petite ville de Nzérékoré, au cœur de la Guinée. Ses membres sont, à présent, pleinement intégrés et le laboratoire tourne à plein régime. Dans la ville, la situation semble sous contrôle. Mais dans la ville voisine, Lola, les patients continuent d'affluer. Le nombre d'échantillons à analyser n'y diminue pas.

 

Dans le centre de traitement adjacent, le travail du laboratoire belge est très important. Avant l'arrivée des Belges, les échantillons de sang étaient envoyés vers un centre d'analyse situé à une heure de route. Grâce à la proximité du laboratoire, les patients contaminés peuvent être plus rapidement diagnostiqués et donc plus rapidement soignés. Indubitablement, l'équipe B-FAST/B-LIFE a déjà sauvé des dizaines de vies.

 

 

Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée

Photos : B-FAST Guinée

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 11:50
photo Michael Moors – MIL.be

photo Michael Moors – MIL.be

Photos : Michael Moors – MIL.be

 

13/02/2015 Stijn Verboven –– MIL.be

 

Les quatre hélicoptères belges NH90 Tactical Transport Helicopter (TTH) ont effectué, le jeudi 12 février dernier, leur premier vol en formation. Pendant environ une heure, les hélicoptères se sont exercés à différentes formations au-dessus de la base aérienne de Beauvechain. Les NH90 ont ainsi franchi une étape dans leur préparation vers un engagement opérationnel.

 

Le vol en formation devait, à l'origine, avoir lieu le mardi 10 février mais a été reporté en raison des mauvaises conditions météorologiques. Une décision judicieuse lorsqu'a vu, jeudi midi, les quatre NH90 décoller sous un soleil radieux. Les pilotes se sont entraînés pendant une heure à différentes formations dont le losange et la flèche.

 

« Le vol s'est très bien déroulé » a déclaré le lieutenant-colonel aviateur Michel Gelders, commandant de la 18e Escadrille et pilote de NH90. « Le temps était magnifique et les appareils volaient parfaitement. Aucun problème à déplorer. »

 

photos Michael Moors – MIL.bephotos Michael Moors – MIL.be
photos Michael Moors – MIL.bephotos Michael Moors – MIL.be
photos Michael Moors – MIL.bephotos Michael Moors – MIL.be

photos Michael Moors – MIL.be

Les pilotes de NH90 n'ont pas encore une grande expérience du vol serré. Cependant, il y a une raison pour laquelle celui-ci doit presque devenir un automatisme, explique le colonel Gelders. « Pour les tâches comme les vols en formation, un entraînement préalable est nécessaire. Durant le vol réel, les pilotes doivent consacrer peu de temps aux paramètres élémentaires. Principalement, lors des opérations tactiques pour lesquelles il est essentiel que la concentration soit focalisée sur la mission. »

 

Les vols en formation doivent tenir compte de nombreux paramètres. « Nous nous y préparons avec minutie », explique le colonel Gelders. « Nous parcourons les différentes formations à l'avance ainsi que les fréquences radio et surnoms à utiliser pendant le vol. Tout est passé en revue. De tels vols nécessitent donc d'intenses préparations. »

Vidéo : Erwin Ceuppens - MIL.be

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
 Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

 

09/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L’aéroport militaire de Melsbroek accueillait un avion américain le 9 février dernier. L’appareil est à la disposition de la Benelux Arms Control Agency (BACA) pour une semaine. Via cette agence, les pays du Benelux prennent part au traité Open Skies, dans lequel 34 pays ouvrent leur espace aérien à des vols d’observation.

 

Il est 13 heures précises, lorsque l’avion de transport américainatterrit sur le sol belge. L’équipage anglo-américain débarque et serre chaleureusement les mains du personnel de l’équipe de la BACA. Cette agence accompagne les équipes étrangères qui viennent effectuer des observations aériennes en Belgique dans le cadre du traité Open Skies. 

 

Cet accordest d’application depuis 1996. Chaque année, la Belgique doit autoriser environ six vols d’observation au-dessus de son territoire. Des pays comme la Russie en nécessitent davantage. Un appareil suit une route selon divers points que l’équipe observe en vol. Les casernes militaires les plus importantes ponctuent invariablement un tel itinéraire.

 

Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux

« Les Américains ne sont pas ici pour effectuer des vols de reconnaissance », clarifie l’adjudant-major Johan Temmerman. Il travaille depuis 15 ans pour la BACA et connaît tous les aspects du traité Open Skies. « Ils prêtent leur appareil pour effectuer un entraînement bilatéral visant à aguerrir l’équipe de la BACA aux procédures à appliquer lors d’un vol réel d’observation. Un tel avion américain est partout prioritaire. De plus, la coopération se passe sans anicroche. »

 

La tâche de l’équipe de contrôle du Benelux est importante. Ses membres examinent le plan de vol et la route de l’appareil. L’avion vole-t-il à la bonne altitude ? Les caméras et capteurs travaillent-ils selon les attentes ? La résolution des images prises n’est-elle pas trop haute ? Telles sont les questions que doivent traiter les collaborateurs de la BACA au cours d’un vol d’observation.

 

L’appareil américain survolera notre territoire jusqu’au 13 février. L’équipe de la BACA sera, dès lors, prête à effectuer un vol d’observation réel.

Vidéo: Mathieu Duhembre

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
Premier vol de formation pour la version transport du NH90 en Belgique

 

09/02/2015 par MIL.be

 

Les quatre NH90 ‘Tactical Transport Helicopter’ (TTH) effectuent leurs premiers vols de formation ce mardi 10 février 2015. Les hélicoptères décolleront de la base de Beauvechain pour un vol d’entrainement. Cette manœuvre contribue à l’opérationnalité de la flotte NH90. Le vol durera environ 45 minutes.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
Les Commandos Belges commencent la préparation de 'Nato Response Force 16’ aux Pays-Bas

 

09/02/2015 MIL.be

 

Du 2 au 13 février 2015, l’Etat-major du 2e Bataillon de Commandos de Flawinne s’entraîne au ‘Land Training Centrum’ Hollandais à Amersfoort.  Avec l’exercice, Maple trip, les commandos commencent leur préparation pour le Nato Response Force 16 (NRF16). Pendant, Maple Trip, les militaires s’entraîneront aux différentes procédures à tous les niveaux, et ce via simulation informatique.

 

La Composante Terre fournit un contingent de 930 militaires au profit la NRF16. Le gros du contingent provient du 2e Bataillon de Commandos de Flawinne, renforcé par des éléments du Génie, de l’artillerie et un appui logistique. Le battlegroup peut en outre compter sur un élément de reconnaissance fourni par le Bataillon ISTAR d’Heverlee.

 

Les unités de la Composante Terre qui prennent part à la NRF16 seront en stand-by pour une période d’un an, en tant qu’unité d’intervention rapide au profit de l’OTAN.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:30
La Défense Belge envoie une équipe de planification en Irak

 

02/02/2015 Stijn Verboven – MIL.be

 

La Défense envoie une équipe de planification de trois hommes en Irak. Ils y prépareront le déploiement d'un détachement de militaires belges qui doivent former et conseiller les soldats irakiens dans la lutte contre l'État Islamique (EI).

 

La Défense déploie en ce moment son équipe de planification à deux endroits. Deux militaires travailleront au quartier-général des opérations spéciales de la coalition à Bagdad. Un troisième officier rejoindra le quartier-général de la coalition au Koweït.

 

L'équipe de planification analysera, préparera et coordonnera le déploiement éventuel d'un détachement d'une cinquantaine de militaires belges. Garantir la sécurité du détachement ainsi qu'accroître la valeur potentielle de l'engagement belge pour la coalition sont des objectifs primordiaux.

 

Le Conseil des ministres a pris cette décision le 30 janvier dernier sur proposition du ministre de la Défense Steven Vandeput. La décision de déployer une équipe de planification vient en réponse à une demande officielle de la coalition internationale contre l'EI. En décembre 2014, celle-ci demandait d'envoyer des instructeurs belges en Irak.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:20
70ème anniversaire de la Bataille des Ardennes à Washington

 

06/02/2015 Texte et photos: Attadef USA

 

Le jeudi 27 janvier dernier, une commémoration a eu lieu à Washington DC, aux Etats-Unis, à l’occasion du 70ème anniversaire de la fin de « la Bataille des Ardennes » le 25 janvier 1945. L'événement était organisé par l'attaché militaire belge aux Etats-Unis, en collaboration avec l'ambassade de Belgique et l'association desVeterans of the Battle of the Bulge.

 

Au cours de l'après-midi, des couronnes ont été déposées au mémorial de la Seconde Guerre mondiale, au monument de « la Bataille des Ardennes », au Cimetière National d'Arlington et sur la Tombe du Soldat Inconnu.

 

Plus tard dans la journée, à la résidence de l'ambassadeur belge, le documentaire « L'Ange oublié de Bastogne » a été diffusé pour la première fois sur le sol américain. Enfin, l'attaché militaire belge a délivré un honneur belge Fourragère 1940  à d'honorables vétérans américains.

 

70ème anniversaire de la Bataille des Ardennes à Washington

Parmi plus de 100 participants se trouvaient les représentants de la diplomatie américaine, le ministère de la Défense américaine, le réalisateur Mike Edwards et plus de 20 braves vétérans et leurs familles.

 

L'événement, très estimé, est un succès qui s'est clôturé par un « verre belge de l'amitié et de la liberté ».

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 12:50
Comment les lobbies militaires font pression sur le politique en Belgique

 

07 février 2015 Antoine Clevers – lalibre.be

 

La scène se passe en commission de la Défense de la Chambre, le 28 janvier. Le député Ecolo Benoît Hellings prend la parole. Il dénonce "un incident" et s’insurge contre la présence d’un "lobbyiste du F-35" sur les bancs de la commission, "à côté des parlementaires".

 

L’intéressé s’appelle Dany Van de Ven. Ancien militaire, il est aujourd’hui, selon ses mots, "consultant" pour le F-35. Il collabore, via sa société Bridan, avec Lockheed Martin, le fabricant américain de l’avion de chasse F-35. La commission de la Défense était publique. Il avait donc le droit d’y assister, mais depuis la tribune publique."Je me suis trompé de porte", se défend-il. "C’est la première fois que j’allais à une audition."

 

Cet épisode, assez anecdotique, illustre bien la pression qui règne autour du remplacement des F-16 belges, qui arriveront en fin de vie à partir de 2023. Le gouvernement Michel a fait le choix - c’est écrit dans l’accord de majorité - de "conserver pour le long terme une capacité de chasse et de bombardement". Traduisez : de trouver un successeur au F-16.

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 06:20
Defence Minister Nicholson in Europe for security discussions

 

February 3, 2015 by David Pugliese

 

Defence Minister Rob Nicholson left today for a three-city tour to meet European colleagues and partners and discuss current international security issues.

 

During the tour, Minister Nicholson will visit Paris, France; Brussels, Belgium; and Munich, Germany, where he will reaffirm Canada’s defence relations with key allies and partners, and Canada’s commitment to promoting security and stability within Europe, the Department of National Defence noted in a news release.

 

On Wednesday, Nicholson and French Minister of Defence, Jean-Yves Le Drian, will sign two bi-lateral arrangements

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:50
Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

30/01/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Des élèves de première année de l'École Royale Militaire (ERM) accomplissent leurs épreuves de tir au camp d'Elsenborn. La température avoisine zéro degré. Ils vivent cependant à l'extérieur lors de leur premier camp d'hiver. Une réelle adaptation après quatre mois passés sur les bancs de l'école.

 

Un épais tapis de neige recouvre le paysage d'Elsenborn. À l'approche de midi, celle-ci continue de tomber sur la file que composent des élèves munis de gamelles. « Les conditions météorologiques ne facilitent pas leur vie », explique le premier lieutenant R. en se dirigeant avec sa gamelle vers les cuisines de campagne. « Nos élèves sont dehors depuis hier matin. Ils seront ravis de retrouver la chaleur des blocs ce soir.

 

Selon le lieutenant-colonel Veermeer, commandant du bataillon des élèves-officiers, le froid est l'un des trois mots-clés qui définissent ce camp. « Outre le temps, la persévérance et le fait d'être militaire sont très importants lors de ce premier camp d'hiver. »

 

 

Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid
Des élèves de l’ERM bravent le froid

Le travail de groupe est primordial. Il s'avère même constituer la grosse différence avec le camp de la phase d'initiation militaire (PIM) qui s'est déroulé l'été dernier. L'attention y était centrée sur l'individu. « Si je pouvais choisir, j'opterais pour ce dernier camp qui est beaucoup plus sympathique que la PIM », précise l'élève de première année Jordy Kleykens. « Vous apprenez à travailler dans une équipe et à vous entraider. »

 

Élodie Verhellen et sa section confectionnent un plan de la situation sur la neige à l'aide de branches et de feuilles. Ce procédé est également connu sous le nom de bac à sable. « Ici, une foule de rudiments acquis sur les bancs de l'école sont mis en pratique », raconte Élodie. « Nous ne faisons pas que des bacs à sable mais effectuons également des patrouilles, appliquons des procédures propres aux sentinelles et progressons en section. Nous faisons tout pour la première fois. Ce n'est pas évident et cela demande encore une certaine préparation. »

 

Le camp s'achève dans une semaine. Les 104 élèves de première année rejoindront, dès lors, l'École Royale Militaire, fiers de leur nouvelle expérience.

Vidéo : Clint Soete

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 20:50
photo MIL.be

photo MIL.be


27.01.2015 par Christophe Wasinski, professeur à l’Université libre de Bruxelles - RTBF.be
 

Le gouvernement belge a exprimé sa volonté de remplacer les chasseurs-bombardiers F-16 acquis à la fin des années 1970, un projet déjà évoqué par le ministre de la Défense Pieter De Crem sous la législature précédente. A cet effet, la Défense nationale a rédigé une demande d'information. Intitulé Preparation Survey, le document a été envoyé à cinq agences nationales chacune responsable de la gestion d'un programme avec, au cœur de ceux-ci, un appareil différent. Bien qu’elles n’aient pas (encore ?) été rendues publiques, la Défense aurait reçu des réponses à ces demandes. Un débat sur le sujet à actuellement lieu en Commission de Défense à la Chambre. Parallèlement, il faut rappeler que, depuis l'automne 2014, six F-16 belges ont été envoyés en Jordanie pour participer à des opérations de bombardement en Irak au sein d'une coalition organisée autour des États-Unis. Dans cette opinion, nous avançons l'hypothèse que ces deux événements font partie d'une seule et même problématique. Il n'est certes pas possible de démontrer que l'engagement belge en Irak a été consciemment décidé pour justifier l'importance du remplacement des F-16. Il est par contre essentiel de comprendre que l'intervention au Moyen-Orient et l’acquisition d'appareils s'intègrent dans un système aux conséquences particulièrement déstabilisatrices. De concert, ils amènent à questionner les orientations belges en matière de sécurité internationale. Explication.

 

L'instabilité actuelle au Proche et Moyen-Orient n'est pas un phénomène nouveau, loin s'en faut.

A moins d'être convaincu par les raisonnements réducteurs ou racistes qui considèrent que les causes sont la " culture arabe " et/ou la religion musulmane, on prendra en considération le contexte historique de cette instabilité[1].

En l’occurrence, on y verra en particulier la conséquence de la mise en place de régimes autoritaires soutenus avec plus ou moins de zèle par les États dits occidentaux depuis que la région est sortie du giron colonial. Plus précisément, ce soutien s'est largement exprimé à travers un système économique reposant sur des échanges d'armements contre pétrole.

Depuis des décennies, les États occidentaux n'ont en effet eu de cesse de vendre des armements aux potentats de ces États. Certains de ceux-ci se sont finalement retrouvés avec des forces armées imposantes sur le papier mais néanmoins peu efficaces sur le terrain.

Effectivement, ces achats ne semblent pas avoir toujours avoir eu pour rôle été d'obtenir le statut d’État le plus puissant dans la région mais plutôt de maintenir en permanence une présence de conseillers et autres techniciens étrangers, sorte de contingents militaires étrangers déguisés.

Pour le dire autrement, l'acquisition de matériel militaire, avec tout ce que cela comporte de potentiellement déstabilisant, a été conçu par certains hommes politiques de la région comme un outil diplomatique dont la finalité était de raffermir le soutien occidental aux régimes en place.

Au cœur de ce système, le pétrole qui permet aux dictatures de la région de financer les armes qui leurs assurent le soutien extérieur.

La mise en place de ce système se sédimente au cours des années 1970[2]. Deux phénomènes principaux l'expliquent. Tout d’abord, la fin des colonies et autres mandats internationaux rend " nécessaire " l'aménagement de nouveaux dispositifs d'exploitation. Ensuite, le fait qu'à cette époque apparaît une nouvelle et couteuse génération d’armes.

Les nouvelles armes viennent remplacer les stocks d’équipements hérités de la Seconde Guerre mondiale, et dont le développement a été justifié par les compétitions militaires contre l'Union soviétique.

Au passage, c'est approximativement aussi à cette époque que l'industrie d'armement française décide de ne plus tant miser sur des ventes à Israël et plus sur celles en direction des pays arabes[3]. Au cœur de ce système, des sociétés d'armement telles que Lockheed, Dassault ou encore la Fabrique Nationale de Liège.

Quelles sont les conséquences de ce système ? Tout d'abord, il permet le maintien de certains régimes autoritaires protégés de l'extérieur. L’Arabie Saoudite soutenue par les États-Unis constitue l'exemple par excellence. Ensuite, il nourrit la course aux armements.

Pour les États pris dans ce système fou qu'ils contribuent à faire fonctionner, il s'agit non seulement d'acquérir les armes les plus performantes mais aussi de les financer. Or le pétrole ne suffit pas toujours.

Dès lors, certains États s'endettent massivement. Ce fut le cas de l'Irak qui chercha en partie à rembourser sa dette en envahissant le Koweït en 1990. Comme on le sait, l’Irak fut ensuite défait par les États-Unis et leurs alliés, massivement équipés d'armes de nouvelles générations officiellement conçues pour lutter contre le Pacte de Varsovie.

Enfin, notons au passage que, souvent, entre autres pour financer cette course aux armements, on ne détruit pas ses vieux équipements. On les revend, contribuant ainsi à la diffusion du système dans des pays moins riches et pas toujours très démocratiques non plus.

Certes, n'accusons pas les fabricants d'armes de tous les maux. Dès lors que les États puissants mettent en compétition les fabricants pour leur fournir des équipements à " bon prix ", éventuellement en demandant d'importantes compensations économiques, comme la Belgique l'a naguère fait avec les F-16, ceux-ci n'ont parfois d'autres choix que de rattraper le manque à gagner en exportant, entre autres en direction du Proche et Moyen-Orient.

Plus encore, les spécialistes de ces questions ont souligné à quels points les fabricants, dans cet environnement très compétitif, sont tentés de recourir à la corruption. On se souviendra par exemple d’un certain scandale Lockheed ou de nombreuses allégations concernant Dassault.

Aujourd'hui, les chasseurs-bombardiers belges qui bombardent l'Irak se retrouvent entre autres déployés du fait de ce système politique et économique construit autour du commerce des armes.

Aujourd'hui aussi, afin de contribuer à la sécurité internationale, le gouvernement belge parle d'acquérir de très coûteux chasseurs-bombardiers de haute technologie. Pour ce faire, la Belgique se dit intéressée par des appareils produits par des sociétés, telles que Dassault ou Lockheed, qui ont été des rouages important de la déstabilisation du Moyen-Orient. Cherchez l'erreur.

 

[1] Anthony Simpson, The Arms Bazaar. From Lebanon to Lockheed, New York, Viking, 1977.

[2] Timothy Mitchell, Carbon Democracy. Le pouvoir politique à l'ère du pétrole, Paris, La Découverte, 2013.

[3] Kenneth R. Timmerman, Death Lobby: How the West Armed Iraq, Londres, Bantham, 1992.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:50
La cavalerie en manoeuvres

Cavalerie belge - sourrce RTBF.be

 

27.01.2015 MIL.be

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:50
photos: archives DG Com

photos: archives DG Com

 

20/01/2015 MIL.be

 

La Défense s'est dotée d'une nouvelle installation pour la destruction de projectiles toxiques. Le contrat pour la construction de cette installation de haute technologie, appelée Static Detonation Chamber (SDC), a été conclu le 23 décembre 2014 avec la firme suédoise Dynasafe pour un budget de 16,8 millions d'euros.

 

En se dotant d'une nouvelle installation dédiée à la destruction de tous les types de munitions toxiques, la Défense pourra à l'avenir neutraliser ces obus de manière écologique et respectueuse de l'environnement. Si le planning est respecté, la construction sera terminée à la fin de l'année 2016.

 

Chaque année, quelque 200 tonnes de munitions toxiques et conventionnelles de la Première Guerre mondiale sont découvertes en Belgique. Cet héritage historique doit être neutralisé en toute sécurité et en respectant les règles environnementales. La Défense dispose, depuis déjà longtemps, d'une Contained Detonation Chamber (CDC) prévue pour la destruction de projectiles au contenu toxique. Jusqu'il y a peu, elle comptait aussi un bâtiment servant au démantèlement d'obus contenant du liquide toxique.

 

En août 2012, un incident technique s'est produit dans ce bâtiment. Même s'il n'y a pas eu de blessé, l'installation était dorénavant hors d'usage. Dès lors, la Défense a dû se rabattre sur le quartier de Poelkapelle pour y traiter les projectiles toxiques. Quand la nouvelle Static Detonation Chamber sera prête, ces derniers pourront y être détruits.

Nouvelle installation pour la destruction de projectiles toxiques
Nouvelle installation pour la destruction de projectiles toxiques
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 16:50
La Défense Belge au service de la police et des citoyens


23 janv. 2015 Virginie Flawinne Belgian Defense

 

Ce vendredi 23 janvier 2015, marque la fin de la première semaine d’engagement militaire en appui des forces de police de notre pays. L’aide à la police a également été revue à la hausse depuis ce jeudi, avec des renforts militaires aux palais de justice de Liège, Huy et Verviers notamment.

 

Les services des polices locale et fédérale travaillent depuis une semaine en étroite collaboration avec quelque trois cents militaires, répondant directement aux forces de l’ordre. La coopération est permanente tant sur le terrain qu’au niveau des états-majors.

« La collaboration entre l’armée et la police est excellente et je suis convaincu qu’elle continuera de l’être », déclare le commissaire de la zone de police de Huy. « Ici, il ne s’agit pas de céder le Palais de justice à l’armée. Au contraire, grâce à cette collaboration permanente et aux excellents contacts, l’appui militaire nous permet d’affecter des policiers à d’autres tâches. » 

Cet engagement militaire répond à un état d’urgence et à un besoin immédiat de la police. Les militaires mettent ainsi quelques activités et exercices entre parenthèses pendant un mois afin d’assurer leur service d’aide à la nation. Tous les lignards, chasseurs ardennais et parachutistes rencontrés dans les rues sont unanimes : « Nous sommes vraiment heureux d’être déployés dans notre propre pays et parmi nos compatriotes. »

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 17:50
Le chef de la Défense grecque en visite en Belgique

 

19 janv. 2015 Belgian Defense

 

Le chef de la Défense grecque, le général Mikhail Kostarakos, a entamé une visite de quatre jours en Belgique. Ce lundi 19 janvier 2015, il était accompagné de son homologue belge, le général aviateur Gerard Van Caelenberghe, pour une matinée à la base navale de Zeebruges.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 12:50
photo MIL.be (archives)

photo MIL.be (archives)

 

17/01/2015 MIL.be

 

Un maximum de 300 militaires surveillent les cibles potentiellement sous la menace terroriste. La mise en place des militaires pour des missions de surveillance a été décidée hier par le gouvernement fédéral et elle cadre dans des mesures spécifiques contre le terrorisme.

 

La mission de surveillance du détachement militaire a débuté aujourd’hui à 7h. Le personnel  est issu du 3e Bataillon de Parachutistes de Tielen et du Bataillon de Chasseurs ardennais de Marche-en-Famenne. Les militaires ne remplacent nullement la police, mais la renforcent. Ils n’effectueront pas de contrôles d’identité,

 

uniquement des missions statiques de surveillance. Ils agiront donc toujours sous le commandement de la Police Fédérale, de sorte qu’elle puisse être disponible pour pouvoir effectuer d’autres taches.

 

Le niveau actuel de menace est le niveau 3 pour tout le pays. Depuis le 7 janvier, des mesures de précaution ont été mises en place pour surveiller certains points stratégiques. L’appui de la Défense à la Police Fédérale en fait partie. La mission de la Défense aura une durée initiale d’un mois. Après une première évaluation, elle pourra éventuellement être prolongée. La Défense prendra en charge les coûts liés au personnel. Les frais supplémentaires seront à charge de la Police Fédérale.

 

Le risque zéro n’existe naturellement pas. C’est aussi la raison pour laquelle les services de sécurité ont relevé le niveau d’alerte. Mais tout le monde peut contribuer à la sécurité du pays en restant vigilant.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:50
La Belgique demande l'extradition d'un suspect arrêté en Grèce

 

18 janvier 2015 Anne-Charlotte Dusseaulx (avec agences) - leJDD.fr

 

Un des suspects arrêtés samedi à Athènes "pourrait avoir un lien" avec la cellule djihadiste présumée démantelée cette semaine en Belgique. Le parquet fédéral va donc demander son extradition, a annoncé un porte-parole du parquet dimanche soir.

 

"Sur les deux suspects arrêtés, il y en a un qui pourrait avoir un lien" avec l'affaire, a indiqué dimanche Thierry Werts, porte-parole du parquet fédéral, sur la chaîne RTL. "Il y a des éléments suffisants pour demander son extradition", a-t-il ajouté, se refusant toutefois de donner des précisions sur l'identité ou le rôle de ce suspect "pour la sécurité de l'enquête". Dans un communiqué, le parquet a indiqué dimanche qu'une "plus ample analyse des éléments de notre enquête nous donne suffisamment de raisons de demander l'extradition d'une des personnes arrêtées hier (samedi) par les autorités grecques".

 

Suite de l’article

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:50
Belgique : création du Conseil national de sécurité

 

16.01.2015 Par Sarah Delafortrie, Christophe Springael

 

Sur proposition du Premier ministre Charles Michel, le Conseil des ministres a approuvé un projet d'arrêté royal portant création du Conseil national de sécurité.

 

Conformément à l’accord du gouvernement, le projet vise à réformer le fonctionnement et la composition du Comité ministériel du renseignement et de la sécurité. Le Comité est transformé en un Conseil national de sécurité, qui sera chargé d’établir la politique générale du renseignement et de la sécurité, d’en assurer la coordination et de déterminer les priorités des services de renseignement et de la sécurité.

 

Il est présidé par le Premier ministre. Sa composition est la suivante :

  • le Vice-Premier ministre et ministre de l'Emploi, de l'Economie et des Consommateurs, chargé du Commerce extérieur
  • le Vice-Premier ministre et ministre de la Sécurité et de l'Intérieur
  • le Vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, de l'Agenda numérique, des Télécommunications et de la Poste
  • le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et européennes
  • le ministre de la Justice
  • le ministre de la Défense

 

Toutefois, en fonction de l’ordre du jour de la réunion du Conseil national de sécurité, plusieurs services seront invités à assister à ses réunions. Il s’agit de :

  • l’administrateur général de la Sûreté de l’Etat
  • du chef du Service général du renseignement et de la sécurité des Forces armées
  • du commissaire général de la Police fédérale
  • du directeur de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace
  • du président du Comité de direction du Service public fédéral Intérieur
  • d’un représentant du Collège des procureurs généraux
  • du procureur fédéral

 

source Conseil des ministres du 16 janvier 2015

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:50
Arrestations en Grèce dans le cadre de l'enquête sur les attentats déjoués en Belgique

 

17.01.2015 Le Monde.fr avec AFP

 

Au moins quatre hommes ont été arrêtés samedi 17 janvier à Athènes, dans le cadre de l'enquête sur la cellule djihadiste démantelée cette semaine en Belgique, a-t-on appris de source policière. Les services de la police antiterroriste cherchent à vérifier si, comme ils le supposent, figurent bien parmi eux Abdelhamid Abaaoud, un Belge d'origine marocaine identifié par les médias belges comme le cerveau présumé des attentats déjoués jeudi, qui auraient été commandités depuis la Grèce.

 

Lire (édition abonnés) : Le gouvernement belge déploie l’armée contre la menace djihadiste

 

Les arrestations se sont déroulées en milieu de journée dans un quartier central d'Athènes, à Pangrati, a-t-on ajouté de source policière sans préciser depuis combien de temps et de quelle façon les suspects avaient été localisés. Des téléphones portables ont été saisis.

 

CELLULE BELGE

 

Un vaste coup de filet a été mené jeudi soir dans plusieurs communes belges afin de démanteler une cellule islamiste qui prévoyait de « tuer des policiers sur la voie publique et dans des commissariats » par le biais d'attentats « dans tout le pays », selon le parquet fédéral. Deux djihadistes présumés ont été tués lors de cet assaut à Verviers où ils avaient établi une cache.

 

Lire aussi : Plusieurs opérations antiterroristes dans les milieux djihadistes en Europe

 

La cellule démantelée était composée en partie de combattants revenus de Syrie. Agé de 27 ans, Abdelhamid Abaaoud apparaît notamment dans une vidéo où le groupe Etat islamique se vante de commettre des atrocités. Activement recherché par les services de renseignement européens et américain, il aurait notamment communiqué avec les deux suspects tués à Verviers en passant des appels depuis la Grèce, affirme la chaîne de télévision flamande VTM.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 21:50
Belgique: l’armée dans la rue, ce sont maintenant les militaires qui surveillent les sites sensibles

 

17 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Des militaires ont commencé samedi à prendre la relève de policiers pour surveiller certains sites sensibles à Anvers et Bruxelles après le démantèlement en Belgique d’une cellule djihadiste, dont le cerveau présumé était activement recherché.

 

Environ 150 soldats ont été mobilisés samedi matin pour surveiller des « sites stratégiques » dans le quartier des diamantaires d’Anvers (nord) où vit une importante communauté juive, mais aussi les institutions européennes, le siège de l’Otan, les ambassades des Etats-Unis et d’Israël ou encore la grande synagogue à Bruxelles, a expliqué le ministre de la Défense Steven Vandeput.

Devant le musée juif de Bruxelles, où un attentat islamiste a causé la mort de quatre personnes en mai dernier, des militaires en treillis portant un fusil automatique et un pistolet étaient en faction. Les soldats n’ont toutefois pas été déployés dans les gares ou aéroports.

L’opération exceptionnelle, lancée pour un mois renouvelable selon le premier ministre Charles Michel, peut être maintenue tant que le niveau d’alerte sera fixé au moins à 3 sur une échelle de 4, comme c’est le cas depuis jeudi soir.

Jusqu’à 300 militaires pourront être engagés dans ces opérations de maintien de l’ordre, du jamais vu en Belgique depuis une vague d’attentats commis dans les années 1980 par les Cellules communistes combattantes.

D’autres communes, comme Verviers (est), où la police a abattu jeudi soir deux djihadistes présumés qui y avaient établi leur planque, ont également demandé du renfort militaire.

L’assaut contre ces deux hommes récemment revenus de Syrie à l’insu de leurs familles, Radwan Haqawi et Tareq Jadoun, a déclenché un vaste coup de filet jeudi soir dans plusieurs communes belges afin de démanteler une cellule islamiste qui prévoyait de « tuer des policiers sur la voie publique et dans des commissariats » par le biais d’attentats « dans tout le pays », selon le parquet fédéral.

Cinq personnes ont été inculpées pour « participation à un groupe terroriste » et trois d’entre elles incarcérées. Des perquisitions ont permis de retrouver des armes, des produits permettant de fabriquer des bombes, mais aussi des uniformes de police et des faux documents.

Deux fugitifs, qui avaient quitté la Belgique juste après l’assaut, ont par ailleurs été arrêtés dans les Alpes françaises.

Le chef présumé de cette cellule serait un djihadiste belge notoire qui avait rejoint le groupe État islamique en Syrie, selon les médias belges. Agé de 27 ans, Abdelhamid Abaaoud apparaît notamment dans une vidéo où l’EI se vante de commettre des atrocités, s’adressant goguenard à la caméra alors qu’il conduit un véhicule qui tire des cadavres mutilés vers une fosse commune.

Activement recherché par les services de renseignement européens et américain, il aurait notamment communiqué avec les deux suspects tués à Verviers en passant des appels depuis la Grèce, affirme la chaîne de télévision flamande VTM. Selon le journal La Dernière Heure, il pourrait se trouver en Grèce ou en Turquie.

La Belgique, avec 184 ressortissants partis combattre en Syrie, selon les autorités, est un important vivier pour les recruteurs de djihadistes européens. Vendredi, un Belge de 18 ans qui voulait se rendre en Syrie à l’aide de faux papiers été arrêté.

Les autorités ont par ailleurs affiché leur fermeté. Un homme qui avait intimidé des libraires à Eisden-Tuinwijk (nord-est), les menaçant de mort s’ils vendaient Charlie Hebdo, a été interpellé, selon les médias locaux. À Bruxelles, le parquet a demandé samedi des poursuites contre deux frères qui avaient menacé des policiers en faisant référence aux attentats de Paris qui ont coûté la vie à 17 personnes dont trois policiers. Un autre homme qui faisait semblant de viser des policiers avec une arme à feu a également été interpellé.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 18:50
La Commission européenne a renforcé sa sécurité après l'opération antiterroriste belge

 

16 janvier 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - La Commission européenne a indiqué vendredi avoir renforcé sa sécurité au lendemain de la vaste opération menée en Belgique contre une cellule jihadiste qui s'apprêtait à commettre des attentats.

 

La Commission a décidé d'augmenter son niveau d'alerte, a déclaré lors d'un point de presse une porte-parole, Mina Andreeva. Elle a précisé que cela passait notamment par l'accroissement des contrôles à l'entrée et des agents de sécurité.

 

C'est simplement une mesure de précaution. Nous n'avons aucune indication d'une menace spécifique contre les institutions européennes, a-t-elle assuré. Nous sommes en contact avec la police belge pour s'assurer que la sécurité est assurée, a-t-elle dit.

 

La Commission européenne avait déjà renforcé sa sécurité au mois de septembre après des informations sur des menaces jihadistes, tout en affirmant alors ne pas avoir d'éléments sur des menaces spécifiques contre ses bâtiments.

 

Le journal belge l'Echo avait alors affirmé que les autorités belges avaient déjoué plusieurs attentats par des jihadistes revenus dans le pays après avoir combattu en Syrie. La télévision publique néerlandaise NOS avait indiqué que la Commission européenne figurait parmi les cibles possibles.

 

Les bâtiments de la Commission abritent les bureaux des commissaires ainsi que plusieurs milliers de fonctionnaires européens.

 

La police belge a démantelé jeudi une cellule qui s'apprêtait à commettre des attentats contre des policiers. Quinze personnes ont été arrêtées, dont deux en France. L'opération a été marquée par un assaut de la police à Verviers (est). Deux suspects sont morts après avoir riposté à l'arme de guerre.

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