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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14/05/2015 armée de Terre

 

Le vendredi 8 mai 2015, pour la première fois, des soldats allemands ont participé sur le sol français à la commémoration du 8 mai 1945 en France.

 

En présence notamment de monsieur Klaus Ranner, consul général d’Allemagne à Lyon et du général Eckart Klink, commandant le Land de Hesse en Allemagne, le général de corps d’armée Pierre Chavancy, Gouverneur militaire de Lyon, a présidé la cérémonie avec le général de brigade Marc Rudkiewicz, commandant la brigade franco-allemande (BFA) à ses côtés.

 

Après un dépôt de gerbe au Veilleur de pierre et une prise d'armes, la cérémonie s’est terminée sur le défilé des unités. Aux airs de la musique de l’infanterie de Lyon, près de 300 militaires ont défilé. Parmi eux : des soldats de la BFA, de l'école franco-allemande Tigre, du 7e Bataillon de chasseurs alpins, de la Préparation militaire marine de Lyon et de la base aérienne de Lyon-Mont Verdun.

Des collégiens et lycéens français et allemands ont également participé à la cérémonie, symbole important pour le devoir de mémoire de la jeune génération franco-allemande.

 

« Je suis très touché de voir défiler la BFA aux côtés des forces françaises, moi qui étais en poste à Paris lors de sa mise en place en 1989 », a déclaré le général Klink, à l’issue de la cérémonie. Le Gouverneur militaire de Lyon a conclu : « l’Allemagne et la France sont des membres fondateurs de l’Union Européenne. Il était légitime pour les 70 ans de la fin de la Seconde Guerre Mondiale de marquer par un symbole fort cette union par ces militaires et ces jeunes rassemblés et tournés dans un même élan vers l’avenir».

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 13:50
 photo Julie Ludmann

photo Julie Ludmann


09.12.2014 par Julie Ludmann

Dans l'optique d'une projection en OPEX (opération extérieure), le 3ème Régiment de Hussards, encore dans la 250ème année de son anniversaire, a envoyé un de ses escadrons s'entrainer au camp militaire allemand de Baumholder, camp que les Cavaliers connaissent bien, le régiment appartenant à la brigade franco-allemande (BFA).
Arrivé sur place, en plus d'un terrain difficile, les soldats ont du faire face à une météo capricieuse.

 

Suite de l'article

 

Reportage photos

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:56
la BFA accueille le 1er RI

 

6 oct. 2014 Armée de Terre

 

Le 27 septembre, la brigade franco-allemande a fêté deux événements : ses 25 ans d'existence, ainsi que l'intégration dans ses rangs du 1er régiment d'infanterie.

Les Picards, qui partent sous peu pour la Centrafrique, ont désormais un nouvel écusson et un béret incliné sur le côté droit. Les militaires du plus ancien des régiments de France ont officiellement intégré la brigade franco-allemande (BFA) qui célébrait samedi 27 septembre ses 25 ans d'existence lors de portes ouvertes.

 

Découvrez la cérémonie en images.

 

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 11:55
Cérémonie franco-allemande au Hartmannswillerkopf

Les présidents français et allemand lors de la cérémonie franco-allemande. Crédits : Présidence de la République

 

04/08/2014 O. Delplace - Actu Terre

 

Le 3 août 2014, une cérémonie de commémoration de la première guerre mondiale s’est déroulée sur le site du Hartmannswillerkopf, en Alsace, en présence des présidents des Républiques française et allemande, MM François Hollande et Joachim Gauck.

 

Deux détachements du 152e régiment d’infanterie et de la brigade franco-allemande ont participé à cette manifestation symbolique de l’amitié entre nos deux nations, sur le sommet baptisé « le Vieil-Armand » par les Français,  qui fut l’objet d’une des batailles les plus âpres de la Grande Guerre et où périrent 60 000 soldats des deux camps.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 13:50
Dissolution du 110e régiment d'infanterie

 

01.07.2014 Armée de Terre

 

Le 24 juin 2014, les troupes du 110e régiment d'infanterie de Donaueschingen ont été passées en revue une dernière fois par leur chef de corps, au cours de la cérémonie organisée pour la dissolution de cette unité binationale.

Le chef d'état-major de l'armée de Terre a présidé cette cérémonie empreinte d'émotions pour rendre hommage une dernière fois aux compétences et aux savoir-faire du régiment. Ce sont 300 ans d'histoire dont 50 ans de présence outre-Rhin, que la brigade franco-allemande a salués au moment de rouler le drapeau.

 

Cérémonie de dissolution Juin 2014 - photos

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:50
La brigade franco-allemande au Güz

 

15/04/2014 CNE A. Philibert – Armée de Terre

 

Du 31 mars au 11 avril 2014, la brigade franco-allemande (BFA) a participé à l’exercice de certification de l’alerte ORF II-2014 (force de réserve opérationnelle) du bataillon de réserve opérationnelle germano-autrichien.

 

Pour favoriser l’interopérabilité de la brigade franco-allemande, un peloton du 3e régiment de hussards, de Metz, était intégré à une compagnie du 291 Jägerbataillon, d’Illkirch-Graffenstaden. Cet exercice, qui contribue à garantir le niveau de la réserve opérationnelle au sein de la brigade, s’est déroulé au Gefechtsübungszentrum Heer (Güz), équivalent allemand du CENTAC, à Letzlingen.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 20:45
Les unités de la brigade franco-allemande en route pour le Mali

 

25.03.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.


Lundi 24 mars, une cérémonie de départ pour la mission de formation EUTM Mali des soldats de la brigade franco-allemande, environ 160 hommes du 110e RI et du 292 Jägerbataillon, s'est déroulée sur la place d'armes Fürstenberg de Donaueschingen (photo 110e RI).

Ils prendront les rênes de la mission de formation de l'armée malienne à partir du 1er avril. Des éléments précurseurs sont au travail au quartier général de Bamako et au camp d'entraînement de Koulikoro. Pour ce qui sont les premiers pas de la BFA sur le sol africain.

 

Ce deuxième mandat de la mission EUTM Mali sera dirigé par le commandant de la brigade franco-allemande, le général Marc Rudkiewicz. Environ 75 personnels du 110e RI partent pour le Mali et une petite centaine du 292 JB allemand (les deux régiments partagent le même quartier à Donaueschingen). L'habitude de travailler ensemble peut être un atout pour une mission qui réunit 22 nations (la Pologne ne renouvelle pas l'expérience) et un peu plus de 550 soldats.

Techniquement, la France reste nation-cadre d'EUTM Mali. Il faut donc parler d'unités de la BFA au Mali et non de la BFA elle-même. Mais ne pinaillons pas.

En revanche, des mauvaises langues persiflent en constatant que le 110e RI est bien " gâté " avant sa dissolution de l'été. Il est actuellement en mission en Martinique (1re compagnie), en Guyane (3e compagnie) et donc au Mali. Le bouquet final en quelque sorte alors que la cellule d'accompagnement (celle des conjoints aussi), le plan de reconnaissance des futures garnisons de réaffectation (de début avril à fin juin) et les différentes formalités pour les déménagements sont bien avancés.

Le lien de la cérémonie sur la page Facebook du 110e RI.

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 08:45
Instructeur français d’EUTM Mali (crédits: G Belan)

Instructeur français d’EUTM Mali (crédits: G Belan)

 

14 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Les éléments précurseurs de la brigade franco-allemande sont déjà arrivés au Mali, prenant leurs consignes et préparant l’arrivée du gros de la force, qui va commencer à arriver dès début avril. Au total, ce sont 160 soldats issus de la BFA qui vont mettre pieds sur le territoire maliens dans le cadre de la formation de l’armée malienne (EUTM Mali), à la fois à Bamako à l’Etat Major (MHQ) ainsi qu’à Koulikoro au camps d’entrainement (KTC).

 

 

Instructeur français d’EUTM Mali (crédits: G Belan)

Instructeur français d’EUTM Mali (crédits: G Belan)

Mais attention, il ne s’agit pas à proprement parler d’un déploiement de la BFA, relève le général Bruno Guibert, commandant de l’EUTM Mali, mais bien de relèves nationales prélevées dans les unités de la BFA. La nuance est de taille, car cela signifie que si des unités de la BFA sont déployés au Mali, ce n’est pas dans le cadre de la Brigade mais bien des contingents nationaux.

 

Ainsi, bien que la France conserve pour le second mandat, la position de nation leader d’EUTM, sa présence va diminuer. De 113 aujourd’hui, les soldats français ne seront plus que 75 à partir de la mi-mai, date du début du second mandat d’EUTM Mali. Les unités françaises de la BFA vont remplacer le détachement constitué principalement du 92ème et 126ème régiments d’infanterie.

 

Côté allemand, le mouvement sera proportionnellement inverse, de 70 soldats, la présence allemande va augmenter à une centaine de soldats.

 

Pour le second mandat d’EUTM Mali, les soldats de la BFA « vont prendre leur responsabilité de manière croissante dans cadre d’EUTM » a indiqué le général Guibert, mais tout en « conservant les présences européennes de la mission ». Excepté la Pologne, qui a décidé de ne pas renouveler sa participation pour le second mandat, au grand dam des instructeurs polonais sur place. Et d’EUTM, qui n’a toujours pas de remplaçant déclaré pour ces 14 instructeurs qui s’occupaient de la formation logistique, un volet pourtant fondamental dans un pays grand comme deux fois la France.

 

Pour mémoire, EUTM c’est aujourd’hui 22 nations européennes pour 560 soldats sur le territoire malien, qui conseillent et forment l’armée malienne. Le contingent espagnol est le plus important avec 117 soldats, assurant la mission de force protection.

 

« Nous sommes très optimiste sur les bons résultats des bataillons maliens formés. Nous avons ici une démarche cohérente et nouvelle. EUTM préfigure ce que peut faire l’UE en matière d’entrainement et de conseil.  Un modèle exportable dans d’autres pays, comme pour la RCA », a précisé le général français.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
La brigade franco-allemande confirmée à la tête d'EUTM Mali

 

19.02.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Le Conseil franco-allemand des ministres de ce mercredi 19 février a confirmé que la brigade franco-allemande prendrait des responsabilités dans la mission européenne de formation de l'armée malienne, EUTM Mali.

 

Pour le reste, ce conseil a milité dans ses conclusions pour le rapprochement des analyses stratégiques et la coordination systématique des décisions importantes dans le domaine de la politique étrangère et de défense ; des déplacements conjoints des Ministres ; la participation des ministres des Affaires étrangères au Conseil des ministres de l’autre partie.

 

On encourage également le soutien au développement d’une nouvelle génération de drones de surveillance, le renforcement des partenariats industriels et technologiques. Ainsi que le développement de l’interopérabilité entre les deux forces armées et des coopérations renforcées entre les deux communautés du renseignement.

 

« La France et l’Allemagne ont décidé d’engager des éléments de la BFA au Mali : ce premier déploiement dans le cadre de l’UE et sur un théâtre africain incarnera leur engagement commun pour la stabilisation de la région », précise un communiqué du Conseil franco-allemand diffusé par le ministère français des Affaires étrangères.

 

La BFA, basée à Mullheim en Allemagne (avec des Français au sein du quartier général), regroupe environ 4 800 hommes des deux côtés du Rhin. Des éléments de la BFA ont déjà participé à des opérations extérieures en Afghanistan et au Kosovo.

 

Au moment où la France a décidé de remplacer son régiment d'infanterie de la brigade franco-allemande (dissolution du 110e RI de Donaueschingen cet été, environ 75 % de l'effectif connaît sa nouvelle affectation, remplacement par le 1er RI de Sarrebourg), cette implication (certes mesurée) est à prendre compte. L'Allemagne semble vouloir assumer plus de responsabilités internationales. La France ne s'en plaindra pas...

 

Pour l'instant, la mission EUTM Mali a impliqué à des degrés divers vingt-trois Etats-membres de l'Union européenne : Autriche, Belgique, Bulgarie, République tchèque, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Letonnie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie, Espagne, Suède et Royaume-Uni. Son commandant est actuellement le général de brigade Bruno Guibert.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
La Brigade Franco-Allemande au CENZUB


19 févr. 2014 Armée de Terre

 

Langue, systèmes de communication et d'organisation... Beaucoup de choses sont différentes entre Français et Allemands. Pourtant, début février, le 3e régiment de hussards, le 110e régiment d'infanterie et la panzer pionier kompanie 550 se sont entraînés ensemble au Centre national d'action en zone urbaine (CENZUB). L'objectif : apprendre à travailler ensemble et échanger les savoir-faire, pour être opérationnels en cas de projection de la brigade franco-allemande (BFA).

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 12:50
The Franco-German defence partnership: slowly does it?

 

13th February 2014  – by Vivien Pertusot* - europeangeostrategy.org

 

France, Germany, European Union, flagsHearing German leaders speak about foreign and security policy is music to the ears of the French. They have so often lectured their neighbours for evading the topic that former Defence Minister Thomas de Maizière vented his frustration a few days after becoming Interior Minister: Germany has no lesson to receive from anyone, not even France or the United Kingdom (UK). As true as that may be, there however seems to be a shift in official discourses about the role of foreign and security policy in German politics. The temptation to embrace those first blips on the radar screen is quite acute in France, but caution must prevail. Despite a few successes, cooperation in security and defence is probably the weakest link in the Franco-German couple. As Claudia Major rightly put it, there has been too much pathos and not enough pragmatism. Should there be the possibility to reignite a dormant cooperation, the French government should take German recent declarations and commitments for what they represent: the beginning of a process.

 

Failed hopes

 

For the past few years, the Franco-German relationship has been struggling. The growing disparity in power perception and economic outlooks between the two countries has strained the quality and the depth of the partnership. The width of the bilateral cooperation is impressive, but there should be no mistake; the relevance of the Franco-German relationship for both countries is defined by their partnership on the European Union (EU).

 

Security and defence is often the first domain to feel the blowback, because it has always been the toughest sector to get off the ground. France and Germany have achieved some successes: the creation of EADS – now rebranded Airbus Group – the Eurocopter Tiger, etc. Yet, even those successes have experienced the affects of the Franco-German couple and have only come to fruition thanks to the profound commitment to the partnership ingrained in the two countries’ leadership.

 

It has become cliché to say that the French still view the world as a place where the military instrument is a tool of foreign policy, whereas the Germans wish it away. It has not refrained French administrations to present the partnership as the backbone of L’Europe de la défense. This presidency is no different. Just a few weeks after François Hollande took office, the two armaments directorates were signing a letter of intent to relaunch bilateral military cooperation. Most of the themes discussed have stalled since. Foreign and security cooperation was included in the declaration of the 50th anniversary of the Elysée treaty last year, but the language was conspicuously vague and deferential.

 

The early enthusiasm faded away, yet the French government has not given up on its commitment. In his first press conference of 2014, François Hollande laid out a three-point plan to boost the Franco-German couple on the eve of the Franco-German Council of Ministers on 19 February. The French President argued in favour of more cooperation with Germany on security and defence ‘to act in favour of L’Europe de la défense’, because ‘we must do more than a brigade’; referring here to the Franco-German brigade.

 

Caution is optimism

 

This persistent commitment is welcome, but it is essential not to have blinders on. Recent speeches by German Defence Minister Ursula von der Leyen have rekindled hopes that Germany is changing its tune on foreign and security policy. That she recognises the need for Germany to show that it is a reliable partner to France in African operations undoubtedly warmed French hearts. The possible deployment of the Franco-German brigade to EU Training Mission (EUTM) Mali is another sign of the potential new way forward.

 

However, let us not get carried away. The tone has changed, but Germany still has some way to go for it to show that this is not a one-hit wonder. The Franco-German partnership on security and defence is fraught with difficulties and ideology. It has always been too ambitious for what both countries were ready to commit to. At this stage, it seems that the bilateral cooperation can be revived through military operations. Then, keep the ambitions modest and accept this as the starting point of a new process. The more politics gets in the way with high hopes and flagship projects, the more a healthy relationship based on confidence-building measures will be difficult to achieve.

 

Moreover, France should not put all its eggs in the same basket. The partnership with Germany at a bilateral level as well as a means to revive l’Europe de la défense shall not monopolise the precious little political capital the government is devoting to defence cooperation. Despite the common interests underpinning the Franco-British cooperation, it has been ailing because of a lack of political support; some other partners in the Scandinavian and Baltic countries have shown interest to cooperate with France. All of them may not be natural partners, but they can be willing and they can be able.

 

* Mr. Vivien Pertusot is an Associate Editor of European Geostrategy. He is also the Director of the French Institute for International Relations’ office in Brussels. He writes here in a personal capacity.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Envoi de soldats de la brigade franco-allemande au Mali

 

18.01.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Selon la "Süddeutsche Zeitung", une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février.

 

Des soldats de la brigade franco-allemande vont participer à l'intervention militaire au Mali, affirme le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, citant des sources militaires. Selon les projets encore provisoires, des soldats de la brigade franco-allemande doivent être envoyés au Mali avec une structure de commandement.

 

En République centrafricaine (RCA) le gouvernement allemand va également proposer d'organiser des transports aériens de troupes et de matériel dans la capitale, Bangui, dans le cadre d'une intervention européenne, selon la même source.

 

Jusqu'à présent, seuls des vols vers un pays voisin étaient évoqués. Interrogé par l'agence AFP, le ministère allemand des affaires étrangères n'était pas en mesure de confirmer ces informations. Rien n'a « encore été décidé », a indiqué un porte-parole. Les discussions concernant une éventuelle mission militaire en RCA sont en cours. Les ministres européens des affaires étrangères doivent se rencontrer lundi à Bruxelles.

 

Selon la Süddeutsche Zeitung, une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février. Pour le moment, Berlin et Paris sont encore en train de régler les détails de cette éventuelle coopération.

 

Des soldats allemands participent à la mission de stabilisation de l'ONU au Mali, la Minusma, ainsi qu'à celle de l'Union européenne consacrée à la formation. Une prolongation du mandat de la Bundeswehr (l'armée allemande) doit intervenir à la mi-février.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:50
Le 1er RI de Sarrebourg rattaché à la BFA

 

30/11/2013 Raymond Couraud - lalsace.fr

 

Le 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg remplace le 110e RI au sein de la Brigade franco-allemande, mais il restera implanté à Sarrebourg.

 

La Brigade franco-allemande (BFA) passe de plus en plus par la Lorraine. Quelques semaines après avoir annoncé la dissolution du 110e régiment d’infanterie basé à Donaueschingen, le ministre de la Défense vient de révéler qu’il serait remplacé par le 1er RI basé à Sarrebourg. Les mille fantassins lorrains ne déménageront pas au bord du Danube. Leur unité sera organiquement rattachée à la BFA.

 

Un symbole de la réconciliation franco-allemande

 

La dissolution du dernier régiment d’infanterie français installé en Allemagne avait choqué les autorités de Berlin et mobilisé les élus alsaciens attachés à cette unité. Dans un courrier daté – fort symboliquement – du 11 novembre, 24 élus d’opposition déclaraient : « Nous tenons à vous faire part de notre désaccord et de nos inquiétudes… La dissolution du 110e RI porte non seulement atteinte à la pérennité de la BFA, mais également à l’avenir de la Défense européenne. » Selon les élus alsaciens, « la BFA reste plus que jamais un symbole fort de la réconci-liation franco-allemande ».

 

Le député de Saverne, Patrick Hetzel est remonté au front lors du débat sur la Loi de programmation militaire, pour demander au ministre de la Défense quelles étaient les intentions du gouvernement. Jean-Yves le Drian s’est voulu rassurant. Le ministre a tout d’abord affirmé : « Nous entendons bien poursuivre l’activité de cette brigade créée en 1987. » Il a ensuite annoncé que le 1er RI de Sarrebourg allait « renforcer » la BFA. Selon Jean-Yves le Drian, cette unité, « aux effectifs plus nombreux », est mieux équipée et plus performante.

 

La BFA comprenait déjà une unité implantée en Lorraine : le 3e régiment de hussards, jadis cantonné en Allemagne. Les militaires du quartier général de la brigade installé à Müllheim resteront les derniers soldats français en Allemagne.

 

Les fantassins de Sarrebourg composent la plus ancienne unité d’infanterie européenne. Leur unité a été créée par Louis IX à la fin du XVe siècle. Le roi de France voulait doter son royaume d’une force militaire permanente.

 

Le plus vieux régiment européen

 

C’est ainsi que naquirent les « bandes de Picardie » en 1479, devenues, un siècle plus tard, « régiment de Picardie ». Depuis cette date, le 1er RI n’a jamais cessé de combattre en France ou à l’étranger. Il se bat à Rocroi en 1643 puis dans de nombreux affrontements sous les rois de France. En 1792, il participe à la bataille de Valmy. Il combat ensuite à Fleurus. Sous Napoléon, il sert en Espagne. Il est notamment engagé à Wagram en 1809, avant de succomber à Waterloo en 1815.

 

Lors de la Grande guerre, l’unité est de toutes les grandes batailles. Il combat sur la Marne en 1914. Ensuite, ce sera l’Argonne et la Champagne en 1915, avant d’être expédié à Verdun en 1916. L’année suivante, il est au Chemin des Dames. Le 1er RI entre en Alsace au moment de l’Armistice. Il sera engagé dans les combats de 1940, puis dissous en 1942. Il renaît à partir du maquis en 1944.

 

Implanté depuis 1968 à Sarrebourg, le régiment a été engagé dans les grandes opérations de maintien ou de rétablissement de la paix menées par la France en Afrique, dans le Golfe, en Bosnie ou en Afghanistan.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:50
Mutilation de la Brigade franco-allemande : manœuvre stratégique ou court-termisme budgétaire ?

 

25 November 2013 Hajnalka Vincze

 

La question écrite d’un Sénateur, adressée au ministre de la Défense, est l’occasion pour revenir sur la décision récente de la France d’amputer sérieusement la Brigade franco-allemande (BFA). Notamment par la dissolution du 110e Régiment d'Infanterie stationné à Donaueschingen, qui en faisait partie intégrante. Surtout que l’on doute fortement que, dans sa réponse, le Ministre puisse exposer tous les arguments de son (double) raisonnement.

 
A première vue, il s’agirait de l’exemple type du mauvais message au mauvais moment. A l’approche du sommet « Défense » de décembre, où la France entend plaider en faveur d’un renforcement de l’Europe de la défense, pourquoi cette décision choc contre une formation franco-allemande toujours considérée comme l’embryon potentiel de quelque chose de plus significatif ?

 

D’autant plus que la Brigade incarne déjà tout ce que la PSDC (Politique de sécurité et de défense commune de l’UE) cherche désespérément depuis des années. Elle est opérationnelle, dotée d’importantes capacités de combat, composée de forces entraînées ensemble et hautement interopérables. De surcroît, une véritable dimension européenne est inscrite dans son ADN, comme en témoigne la présence d’éléments additionnels belges et espagnols autour du noyau franco-allemand.

 

Sauf qu’elle n’a jamais été déployée sous le drapeau européen, justement. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, du côté de la France. Dernièrement, l’Allemagne aurait refusé par deux fois l’engagement de la Brigade au Mali, et pour l’opération Serval, et pour la mission d’entraînement de l'UE (EUTM Mali). Dans ce contexte, une remarque, d’apparence paradoxale, du ministre Le Drian prend tout son sens. Notamment lorsqu’il dit espérer que la dissolution de l’unité  puisse contribuer à « renforcer les perspectives d’emploi [de la Brigade] au profit de la défense européenne ».

 

Vu sous cet angle, il s’agirait de faire pression sur la partie allemande afin qu’elle consente à des déploiements réels sous enseigne européenne. Sinon, pour Paris, ce n’est pas la peine. Ultime avertissement. Du moins, c’est la lecture optimiste que l’on pourrait faire des intentions françaises. Son pendant pessimiste dirait qu’il s’agit tout simplement d’une mesure d’austérité comme les autres, faisant fi de l’Europe, tout comme des symboles. La Cour des comptes ne se serait-elle pas interrogée elle-même sur la « rentabilité » de la Brigade ?

 

La vérité est sans doute un mélange des deux. Paris voudrait mettre la pression sur Berlin et faire des économies en même temps. Si les pressions marchent, des déploiements suivraient et la Brigade pourrait devenir une locomotive (à la fois symbolique et opérationnelle) pour combler les lacunes de l’Europe de la défense. Sinon, ce serait autant d’euros sauvés pour « l’intendance ».

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 17:55
BFA photo-110e-ri

BFA photo-110e-ri

 

05.11.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

La dissolution en 2014, annoncée le 31 octobre du 110e RI, basé à Donaueschingen en Allemagne, pose quelques questions, bien au-delà de l'aspect comptable des choses. Deux régiments d'infanterie doivent passer à la trappe dans la période 2014-2019 (lire ici une déclaration explicite du chef d'état-major de l'armée de terre), le premier a été choisi. A la veille des élections municipales, il est évidemment plus aisé de supprimer un régiment installé dans le Bade-Wurtemberg.

 

Pour autant, doit-on faire une croix de fer sur la brigade franco-allemande ? Au-delà du symbole fort de l'amitié entre deux peuples, elle pourrait servir de terrain d'expérimentation pour mettre en œuvre un embryon de défense commune voire européenne...

 

On peut sourire à l'évocation, c'est votre droit. Mais à l'époque des mutualisations et des efforts budgétaires, il ne serait peut-être pas idiot de repenser à la coopération militaire entre la France et l'Allemagne, surtout l'année du cinquantenaire du traité de l'Elysée. Dissoudre un régiment, après avoir fait défiler la brigade franco-allemande (BFA) sur les Champs-Elysées le 14 juillet, relève déjà du manque de tact.

 

Il faut compenser. Ce sera sûrement un des sujets de discussion entre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue allemand, Thomas de Maizière, qui dîneront ensemble à l'hôtel de Brienne ce jeudi 7 novembre. Ce dernier a " regretté la décision française " de dissoudre le 110e RI mais il a ajouté que la BFA est " une expression visible de la sécurité et de la responsabilité militaire pour la sécurité et la défense européennes ". Des mots qui ont un sens même si la brigade ne brille pas par son engagement en dehors du Kosovo et de l'Afghanistan en 2004...

 

Certes, la France est un pays de tradition de " l'action militaire ", tandis que l'Allemagne garde une réserve très forte, née de l'après Seconde Guerre mondiale. L'accord préalable de toute action extérieure par le Bundestag est l'exemple le plus frappant de nos différences fondamentales. Les accords de Lancaster House de 2010 entre la France et le Royaume-Uni rapprochent des nations aux philosophies militaires voisines.

 

Initiative franco-allemande au Conseil européen

 

Seulement, on annonce une initiative franco-allemande au Conseil européen de décembre consacré à la Défense. Les discussions avancent sur la constitution d'une force de réaction rapide, de battlegroups avec des perspectives nouvelles sur l'engagement, sur la mise en place de normes communes et sur la mutualisation de capacités et d'équipements. Un travail qui s'annonce lent et délicat mais pertinent si on veut bien regarder un peu plus loin que le bout de sa Minimi.

 

La France s'est d'ailleurs bien gardée de ne pas sacrifier totalement la BFA avec la suppression du 110e RI. Elle conserve son contingent basé à Mullheim au sein de l'état-major et du bataillon de commandement et de soutien (environ 600 personnes). Elle remplacera au sein de la BFA un régiment d'infanterie qui pourrait être le 1er RI de Sarrebourg ou le 152e RI de Colmar (l'heureux élu restera en France).

 

Pour l'heure, on peut difficilement affirmer comme Jean-Yves Le Drian que la décision " n'entame en rien le plein engagement de la France au sein de la BFA ". Le remplaçant du 110e RI aura des " capacités d'actions supérieures ".

 

Mais si la volonté politique existe, la brigade franco-allemande peut servir de terrain d'expérimentation, devenir le bras armé d'une politique étrangère commune (la prudence allemande tempérant l'activisme français et vice-versa). Oui, là aussi, vous pouvez sourire. On est loin du compte si on se souvient des grimaces d'Angela Merkel au moment de l'opération en Libye.

 

Mais rien n'empêche d'y travailler sérieusement, de suivre cette piste encore un peu nébuleuse. D'ailleurs au sein des accords qui régissent la BFA, d'autres nations peuvent intégrer son état-major. De là à parler de défense européenne, il reste des années de tractations et surtout des mentalités à changer...

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 06:50
Dissolution du 110e régiment d’infanterie de Donaueschingen

 

31/10/2013 Ministère de la Défense

 

Depuis 1989, la Brigade franco-allemande (BFA) est un symbole fort du haut niveau de coopération franco-allemand en matière de défense. Elle constitue également un outil politique et militaire  au service des intérêts de sécurité de nos deux pays et de l'Europe. Elle s'est déployée dans les Balkans et en Afghanistan. Elle évolue constamment et se modernise pour s'adapter à l'évolution de notre environnement et de nos outils de défense.

 

Les contraintes budgétaires auxquelles la France est soumise, comme l'ensemble des pays européens, impliquent aujourd'hui des choix difficiles quant aux formats de nos forces, conformément aux orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Le gouvernement français a donc décidé et annoncé le 30 septembre dernier la dissolution de différentes unités. Un seul cas avait été réservé jusqu’à ce jour pour s’assurer d’échanges préalables approfondis avec nos partenaires allemands : le 110e régiment d’infanterie, actuellement stationné à Donaueschingen, qui sera dissout dans le courant de l’année 2014. Cette décision a fait l’objet d’une information préalable de nos partenaires allemands.

 

Elle n'entame en rien le plein engagement de la France dans la BFA et notre volonté de promouvoir l’utilisation de cette grande unité, comme le rappelle la loi de programmation militaire en cours de discussion au Parlement.

 

A ce titre, un nouveau régiment, aux capacités d’action supérieures, sera rattaché à la BFA afin de renforcer son efficacité opérationnelle. Nous maintenons également notre attachement au principe d’un stationnement croisé des troupes françaises et allemandes : la France conservera un niveau d'effectif stationné en Allemagne équivalent à celui des forces allemandes stationnées en France (environ 500 personnels).

 

Enfin, l’optimisation de la brigade fait actuellement l'objet d'une concertation entre Berlin et Paris dans le but de renforcer son efficacité et ses perspectives d’emploi au profit de la défense européenne. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus global de la relance de l'Europe de la défense et de ses outils militaires voulue par le gouvernement.

 

ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

 

Le général commandant les forces françaises et éléments civils stationnés en Allemagne et le délégué ministériel à la mise en œuvre territoriale de la réforme sont chargés du dispositif d’accompagnement de cette mesure.

 

Notamment, un dispositif d’accompagnement social personnalisé intégrant pleinement les spécificités locales sera mis en place sans attendre. Le délégué ministériel à la mise en œuvre territoriale de la réforme veillera tout particulièrement, en liaison avec la Mission d’accompagnement des réorganisations (MAR) et la Direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT), à la mise en œuvre des mesures de reclassement du personnel, afin que chaque situation individuelle soit prise en compte et que le personnel ait la priorité dans le choix de sa future affectation et bénéficie des mesures d’accompagnement ou de celles d’aide au départ prévues.

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 16:51
Le 110e régiment d’infanterie dissous en 2014

 

31/10/2013 International

 

Le 110e régiment d’infanterie, stationné à Donaueschingen (Allemagne) et appartenant à la brigade franco-allemande, sera dissous dans le courant de l’année 2014.

 

Le gouvernement français a annoncé le 30 septembre dernier la dissolution de différentes unités. Un seul cas avait été réservé jusqu’à ce jour pour s’assurer d’échanges préalables approfondis avec nos partenaires allemands. Le 110e régiment d’infanterie, appartenant à la brigade franco-allemande et stationné à Donaueschingen, sera dissous dans le courant de l’année 2014.

 

Cette décision n'entame en rien le plein engagement de la France dans la brigade franco-allemande (BFA) et la volonté de promouvoir l’utilisation de cette grande unité, comme le rappelle la loi de programmation militaire en cours de discussion au Parlement.

 

A ce titre, un nouveau régiment, aux capacités d’actions supérieures, sera rattaché à la BFA afin de renforcer son efficacité opérationnelle. L'attachement au principe d’un stationnement croisé des troupes françaises et allemandes est maintenu. La France conservera un niveau d'effectif stationné en Allemagne équivalent à celui des forces allemandes stationnées en France (environ 500 personnels).

 

Enfin, l’optimisation de la brigade fait actuellement l'objet d'une concertation entre Berlin et Paris dans le but de renforcer son efficacité et ses perspectives d’emploi au profit de la défense européenne. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus global de la relance de l'Europe de la défense et de ses outils militaires voulue par le gouvernement. En effet, depuis 1989, la BFA est un symbole fort du haut niveau de coopération franco-allemand en matière de défense. Elle constitue également un outil politique et militaire  au service des intérêts de sécurité de nos deux pays et de l'Europe. Elle s'est déployée dans les Balkans et en Afghanistan

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:55
BFA photo-110e-ri

BFA photo-110e-ri

25 octobre 2013 Günther Nonnenmacher (Frankfurter Allgemeine Zeitung) - courrierinternational.com

 

La France envisage de retirer ses troupes stationnées en Allemagne pour raisons financières. Une évolution regrettable, mais une conséquence logique des divergences politiques entre les deux pays, estime un éditorialiste allemand.

 

L'inspecteur général de la Bundeswehr, le général Henning von Ondarza (G) et le chef d'Etat-major de l'armée de terre française, le général Gilbert Forray (2ndL) passent en revue les troupes de la brigade franco-allemande à l'occasion de son baptême, le 12 janvier 1989 à Boeblingen. - AFP              L'inspecteur général de la Bundeswehr, le général Henning von Ondarza (G) et le chef d'Etat-major de l'armée de terre française, le général Gilbert Forray (2ndL) passent en revue les troupes de la brigade franco-allemande à l'occasion de son baptême, le 12 janvier 1989 à Boeblingen. - AFP   

 

En 1987, quand le chancelier Helmut Kohl et le président François Mitterrand ont décidé de créer une brigade franco-allemande, cette décision était censée être un geste fort, le pendant pratique à la poignée de main symbolique sur le champ de bataille de Verdun : les ennemis jurés qui s'étaient affrontés devenaient des alliés au sein d'unités militaires conjointes.

 

L'affaire n'en a pas moins été épineuse. Les esprits soupçonneux habituels n'ont pas manqué de redouter que cela donne naissance à une alliance dans l'alliance qui saperait l'OTAN. Depuis l'époque de De Gaulle, l'armée française ne faisait pas partie de la structure de commandement intégré de l'Alliance atlantique. Preuve du caractère complexe du dossier, lors de la réunification allemande, Mitterrand a décrété que les troupes françaises stationnées en Allemagne seraient rapatriées. Ce n'est qu'après de longues négociations que Kohl a réussi à convaincre le président français que l'Allemagne ne le souhaitait pas.

 

Pas de politique étrangère commune

 

Il est loin, le temps où la brigade franco-allemande échauffait les esprits. Sous Nicolas Sarkozy, la France a réintégré la structure de commandement de l'OTAN, les troupes françaises sont rentrées chez elles pour des raisons non politiques, mais d'économie. Pourtant, c'est aussi la faute de la brigade elle-même si l'on ne parle plus autant de coopération militaire. Jamais elle n'a été déployée sur le terrain et elle n'a aucune vocation opérationnelle, au-delà du besoin d'apprendre à se connaître, à s'entraîner ensemble, et du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées. Il n'est donc pas étonnant que Paris, en ces temps d'austérité et de caisses vides, fasse connaître son intention de retirer sa dernière unité militaire du sud de l'Allemagne.

 

En réalité, une telle formation n'aurait de sens que si elle devenait l'instrument militaire d'une politique étrangère commune. Ce dont il ne saurait être question, comme l'ont prouvé ces derniers temps la Libye, le Mali ou la Syrie. La France se considère encore comme une puissance capable d'intervenir sur la scène géopolitique mondiale, dans le cadre de ses moyens. L'Allemagne, elle, s'est imposée une "culture de retenue militaire" qui frise l'incapacité à participer à l'Alliance. La fin de la brigade franco-allemande serait donc certes regrettable, mais logique d'un point de vue politique.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:55
Avenir du 152e RI de Colmar : le ministre de la défense ne "voit pas de raisons d'inquiétude"

 

10/10/2013 Par Guillaume Kuster - alsace.france3.fr

 

Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a passé la majeure partie de la journée au 152e régiment d'infanterie de l'armée de terre à Colmar. Lors de son adresse aux soldats il a voulu rassurer quant à l'avenir de l'implantation.

 

Le ministre n'a pas tardé à évoquer la question lors de son allocution. "Je sais où l'on m'attend" a-t-il anticipé avant d'indiquer aux militaires du 152e RI qu'il ne voyait pas de "raisons d'inquiétude" quant à l'avenir du régiment, dans un contexte tendu de réductions d'effectifs dans l'ensemble de l'armée. En cumulant les effets de la loi de programmation militaire et l'application de mesures l'ayant précédée, le ministère de la défense doit procéder à 33.500 suppressions de postes d'ici à 2019. Il avait d'ailleurs annoncé jeudi dernier la suppression de 90 postes sur la base aérienne alsacienne de Drachenbronn.

De possibles aménagements au sein de la Brigade franco-allemande

Interrogé sur les révélations du journal le Figaro, suggérant la dissolution du 110e régiment d'infanterie stationné à Donaueshingen (Bade-Wurtemberg), le ministre de la défense a réaffirmé qu'aucune menace de pesait sur la Brigade franco-allemande mais qu'il n'était pas impossible qu'elle soit soumise à une réorganisation. "Je n'ai pas encore pris de décision, je dois le faire en concertation avec mon homologue allemand".

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:50
photo 110e RI

photo 110e RI

09/10/2013 Par Alain Barluet – leFigaro.fr

 

Le dernier régiment français stationné outre-Rhin pourrait être dissous en 2014.

 

Les vaches maigres de l'armée française risquent d'avoir des répercussions sur la coopération militaire entre Paris et Berlin. Dernier régiment exclusivement français stationné en Allemagne, à Donaueshingen (Bade-Wurtemberg), le 110e régiment d'infanterie pourrait être dissous en 2014 dans le cadre des mesures d'économies prévues par le ministère de la Défense. Cette unité, qui cohabite avec un régiment de chasseurs de la Bundeswehr (le Jägerbataillon 292), appartient aussi à la brigade franco-allemande (BFA), dont elle est considérée comme l'un des fers de lance. Sa disparition, jugent plusieurs officiers généraux, jetterait une ombre sérieuse sur l'avenir de la BFA, initiative emblématique de la relation entre la France et l'Allemagne mise sur pied par François Mitterrand et Helmut Kohl entre 1987 et 1989. «La dissolution du 110e RI reviendrait à dissoudre la BFA», affirme un officier général du cadre de réserve très impliqué dans le lancement de l'unité binationale, en qualifiant cette décision d'«aberration tactique et politique». La disparition du 110e RI tournerait en tout cas la page d'une présence militaire héritée des forces françaises en Allemagne, qui ont compté jusqu'à 80 000 hommes. Parmi les ultimes régiments français outre-Rhin, le 3e régiment de hussards d'Immendingen, également intégré à la BFA, a été rapatrié à Metz en 2011. Le 16e bataillon de chasseurs à pied de Saarburg est lui aussi revenu en France, l'année précédente, et a pris ses quartiers à Bitche (Moselle). Un groupe de soutien français reste à Müllheim, auprès de l'état-major de la BFA.

 

Selon plusieurs sources bien informées, le 110e RI pourrait «sauter» à l'horizon de l'été prochain. Après l'annonce de premières suppressions de régiments par Jean-Yves Le Drian, le 3 octobre, d'autres mesures de «restructuration» sont attendues après les municipales de mars 2014. Selon la loi de programmation militaire pour 2014-2019, la défense nationale doit supprimer 23.500 emplois, auxquels s'ajoutent 10.000 postes restant à trouver en 2014-2015 au titre de la précédente réforme. La BFA ne figure pas parmi les grandes unités mentionnées dans le dernier livre blanc.

 

Jean-Yves Le Drian s'est refusé jusqu'à présent à se prononcer publiquement sur le sort du «110». Interrogé mercredi par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, à la veille d'un déplacement à Colmar, le ministre de la Défense affirme ne «pas avoir de position définitive». Dans son entourage, on indique qu'«une réflexion est en cours mais que l'on n'en est pas au stade de l'alarme».

 

    Les responsables militaires allemands s'offusquent de ne pas avoir été «mis dans la boucle» par Paris

 

Tel n'est pas le sentiment outre-Rhin. Berlin n'a pas encore été officiellement mis au courant d'une décision française, du fait notamment des législatives allemandes du 22 septembre. Les responsables militaires allemands s'offusquent de ne pas avoir été «mis dans la boucle» d'un choix aux enjeux symboliques, mais aussi territoriaux et économiques, aussi conséquents. Récurrentes, les rumeurs concernant la suppression, ou le déplacement, du 110e RI, ont déjà donné lieu à plusieurs séances d'explication entre les états-majors des deux armées. Des officiers français ont été dépêchés outre-Rhin pour apaiser les craintes de leurs homologues. Mais «être informé est une chose et voir son avis pris en compte en est une autre», s'agace un officier supérieur de la Bundeswehr.

 

S'ils redoutent d'être mis devant le fait accompli, les responsables militaires allemands déplorent aussi une éventuelle rupture d'équilibre dans la participation des deux  partenaires à la BFA. Berlin assure depuis 2010 le financement, à Illkirch-Graffenstaden, au sud de Strasbourg, du Jägerbataillon 291, unité d'infanterie et de reconnaissance de la BFA, première unité militaire allemande à tenir garnison en France depuis 1945. «Les Allemands s'inquiètent à la fois de ne pas avoir été mis dans le coup et de perdre un instrument de la coopération au quotidien», résume un officier général. Côté allemand, on veut croire que l'affaire n'est encore bouclée. Le dossier, prévient-on, remontera jusqu'à la chancelière elle-même.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 16:45
Tchad : Visite du COMBFA à N’Djamena

21/04/2013 Sources : EMA

 

Du 08 au 11 avril 2013, le général de brigade Allemand Gert-Johannes Hagemann, commandant la brigade franco-allemande (COMBFA) à Müllheim en Allemagne, s’est rendu sur la base aérienne 172 sergent-chef Adji Kosseï  de N’Djamena, afin de rencontrer  les militaires du groupement Terre qui appartiennent à la BFA et actuellement déployés au Tchad.

Tchad : Visite du COMBFA à N’Djamena

Accueilli par le colonel Olivier Waché, chef du groupement terre de la force Épervier, le général Hagemann a rencontré les détachements des deux des régiments français de la BFA armant le groupement Terre : les militaires du 110e régiment d’Infanterie (110e RI) et du 3e régiment de Hussard (3e RH) ; ainsi que du 8e régiment d’artillerie (8e RA) déployés à Faya et à Abéché.

Lors de sa visite, le COMBFA a assisté à deux exercices du groupement terre. Le premier simulait l’attaque d’une colonne de pick-up par un peloton de 3 ERC 90 Sagaie et de 3 P4, appuyé par un hélicoptère Puma.

Le second exercice consistait à prendre d’assaut un bivouac ennemi et de simuler l’évacuation sanitaire d’un blessé par Hélicoptère (MEDEVAC).

Tchad : Visite du COMBFA à N’Djamena

Il s’est ensuite entretenu avec le commandant de la force Épervier, le colonel Laurent Rataud a rencontré le personnel composant le JFACC AFCO (Joint Forces Air Component Command de l’Afrique Centrale et Ouest). Cette structure de commandement répartie entre Lyon en France et N’Djamena au Tchad, planifie et conduit l’ensemble des missions aériennes dans un cadre interarmées et multinational au profit des différentes opérations et forces stationnées en Afrique centrale et ouest (Serval, Épervier, Licorne, Boali, Forces françaises au Gabon (FFG) et Eléments français au Sénégal (EFS)).

Avant de repartir pour l’Allemagne, le général Hagemann a tenu à saluer le travail de tous les militaires participant à la force Épervier.

Le groupement terre compte près de 350 militaires et 70 véhicules (14 véhicules blindés légers, 23 véhicules de l’avant blindés et divers véhicules légers). Il assure essentiellement des missions de surveillance, de protection et de reconnaissance et participent également à l’animation des DIO (détachement d’instruction opérationnelle) organisés par la force Épervier au profit des FADS (forces armées de défense et de sécurité) tchadiennes. Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 12:02
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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 08:50

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/45/StKp_DEU-FRA_Brig.svg/456px-StKp_DEU-FRA_Brig.svg.png

 

25/03/2013 17:07  - ASP Margaux Thuriot

 

Du 6 au 22 mars 2013, les unités composant la Brigade franco-allemande se sont réunies sur le camp de manœuvre d'Oberlausitz, dans l'est de l'Allemagne. Exercice majeur de la BFA, Feldberg 13 portait une symbolique particulière en cette année anniversaire du traité de l’Élysée.

 

L'exercice FELDBERG 13 a réuni durant quinze jours 2100 hommes et 400 véhicules de toutes les unités de la Brigade franco-allemande (BFA), pour des manœuvres communes, dans l'est de l'Allemagne. Objectif : démontrer l'interopérabilité des unités françaises et allemandes de la BFA, et la capacité de la Brigade à être engagée comme "Initial entry force" (force d'entrée en premier), l'une de ses missions principales.

 

Cet exercice, dont la majeure partie s'est déroulée sur le camp de manœuvre d'Oberlausitz, dans la Saxe, revêtait un caractère particulier cette année, la France et l'Allemagne célébrant le cinquantenaire de leur traité de coopération.

 

La Brigade franco-allemande, créée en 1989, est l'un des symboles forts de la coopération franco-allemande. Elle répond à une volonté commune de la France et de l'Allemagne, en raison d'intérêts convergents, de mettre en commun leurs capacités opérationnelles. La BFA est unique en son genre : elle est la seule force binationale permanente au monde. Un atout majeur qui favorise les échanges et la coopération.

 

Cette brigade binationale dispose d'un état-major mixte franco-allemand, basé à Mülheim, en Allemagne. Ses unités sont basées de part et d'autre du Rhin. La BFA a été notamment déployée en Bosnie-Herzégovine dans le cadre de la SFOR de 1996 à 1998 mais aussi en Afghanistan en 2004-2005.

 

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:50

 

 
 
Du 6 au 22 mars 2013, les unités composant la Brigade franco-allemande se sont réunies sur le camp de manœuvre d'Oberlausitz, dans l'est de l'Allemagne. Exercice majeur de la BFA, Feldberg 13 portait une symbolique particulière en cette année anniversaire du traité de l'Elysée.
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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 20:50
France-Allemagne : stimuler à la simulation

 

 

08/02/2013 DCSSA

 

La Direction  centrale du service de santé des armées (DCSSA) a mandaté deux personnes afin d’évaluer les adaptations potentiellement nécessaires pour envisager des partages de formation entre les services de santé des armées français et allemand.

 

Le médecin en chef David Lacassagne, conseiller santé de l’État-Major France de la Brigade franco-allemande (BFA), et l’infirmier de classe supérieure Jean-François Ringeval, référent pédagogique en simulation du Centre d’instruction aux techniques de réanimation de l’avant (CITeRA) de l’École du Val-de-Grâce ont été identifié pour cette mission.

 

Cette mission d’observation pédagogique d’un stage de préparation opérationnel pour médecin de role 1  dans le cadre  de la coopération Service  de santé des armées (SSA) franco-allemande a permis l’immersion durant une semaine fin janvier de nos personnels…en langue allemande ! Ce stage de formation complémentaire à la préparation aux opérations extérieures pour médecin de l’avant réalisé à l’hôpital militaire de Hambourg, est  unique dans l’armée allemande : il accepte pour cette session cinq stagiaires, soit le maximum envisageable par leur cahier des charges. En effet, moins de vingt médecins par an sont projetés en opérations extérieures.

 

Dispensée par l’équipe pédagogique pluridisciplinaire de l'hôpital de l’armée de Terre de Hambourg, dirigée par le médecin en chef (OBA) B-R Vorwek et supervisée par le médecin général J. Hoitz, médecin-chef de  cet hôpital militaire, cette formation en est la 16e  édition. L’articulation des cours s’appuie sur des thématiques identiques à la préparation opérationnelle française : la physiopathologie du blessé de guerre, la méthodologie d’évaluation du blessé de guerre, le triage, l’anesthésie en pré-hospitalier ou la prise en charge du polytraumatisé. Nos confrères allemands s’appuient énormément sur le retour d’expérience.

 

Il existe des points de convergence ou des différences dans la manière d’appréhender l’apprentissage tant dans les protocoles propres à chaque protagoniste et une approche différente de la simulation. Ce centre allemand de simulation, certifié ISO 9001, dispose de personnes diplômées en simulation. Lors de ce stage, l’accompagnement et l’accueil des stagiaires a été fortement appréciés par les deux émissaires français.

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