12/11/2015 LTN C. Hingant - Armée de l'air
Le 10 novembre 2015, le brevet d’initiation aéronautique (BIA) était à l’honneur à la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Les instigateurs de ce diplôme au succès grandissant, dédié aux collégiens et lycéens, sont revenus sur ses dernières évolutions lors d’une rencontre nationale. L’occasion pour l’armée de l’air, étroitement associée à l’enseignement du BIA, de présenter son action.
Une action emblématique vers la jeunesse
Depuis plus de 40 ans, les jeunes passionnés d’aéronautique peuvent décrocher leur BIA. Fruit d’une coopération entre le ministère de l’Éducation nationale, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) et les fédérations aéronautiques, cet enseignement a pour objectif de faire découvrir les métiers du monde de l’aviation. De plus en plus convoité, le BIA a attiré cette année plus de 10 000 élèves. Ils étaient 265 en 1990 et 4 300 en 2005. Engagée dans des actions au profit de la jeunesse, l’armée de l’air s’associe à cette formation. Des aviateurs enseignent, en effet, des cours inscrits au programme du brevet dans des établissements partenaires. Un engagement renforcé par la signature d’une convention entre l’armée de l’air et le ministère de l’Éducation nationale, en juillet 2015. « Jusqu’à septembre, neuf bases aériennes prenaient part à cette aventure, précise le lieutenant-colonel Hervé de Saint-Exupéry, chargé de mission « Jeunesse-égalité des chances ». Six autres bases ont récemment rejoint le dispositif. Notre finalité est d’étendre cet engagement à toutes nos emprises, en métropole comme en outre-mer. »
Étendre son engagement
Quels que soient leurs spécialités ou leurs grades, tous les aviateurs peuvent intervenir pour partager leurs connaissances en météorologie, navigation, sécurité des vols ou histoire de l’aéronautique et de l’espace. « Nous avons également mis en place un processus de “formation par l’engagement“ pour les élèves de nos écoles militaires, confie l’officier. Ce sont eux qui vont transmettre leurs savoirs aux jeunes, ce qui nous permet de les former au leadership. » En 2015, 400 jeunes ont été concernés par l’action de l’armée de l’air. « Nous devons aller encore plus loin dans notre démarche, insiste le lieutenant-colonel de Saint-Exupéry. En 2018, nous souhaitons atteindre 1 600 jeunes. À termes, nous participerons à la création de nouveaux BIA dans les établissements scolaires. »
Des partenaires de choix
Pour optimiser ce développement sur l’ensemble du territoire, l’armée de l’air s’appuie sur des partenaires de choix : l’association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air (ANORAA) et l’association nationale des sous-officiers de réserve de l’armée de l’air (ANSORAA). Grâce à leurs actions et leurs implantations, ces associations bénéficient d’un maillage optimal du territoire, et permettent ainsi de redynamiser les déserts militaires. Preuve en est à Toulouse, des réservistes locaux interviennent dans des établissements de la région. « De véritables alliances sont en train de naître, conclut le chargé de mission. C’est ensemble que nous réussirons. »
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