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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

10 décembre 2013 Var Matin

 

Engagée depuis octobre dans l’Opération Boali, la deuxième compagnie de Fréjus est intégrée à la force Sangaris qui doit désarmer les milices et favoriser la tenue des élections en 2014

 

Le déploiement des 1600 soldats français en Centrafrique s'étant achevé ce week-end, place au désarmement des milices pour faire cesser les combats. Le nouveau volet de l'opération française Sangaris lancée jeudi dernier, au sein de laquelle évoluent des hommes de la deuxième compagnie du 21e RIMa de Fréjus (infanterie de marine).

 

Ils sont quelque 160 militaires varois à intervenir aux côtés de quatre autres compagnies de combat. Pour des raisons de sécurité opérationnelle, aucun détail des mouvements ni des effectifs fréjusiens engagés n'a été communiqué hier par l'état-major des Armées qui compte dévoiler ses batteries au fur et à mesure des progressions sur le terrain entre Bangui, Bossangoa et les autres zones rouges du pays.

 

Transition

 

Signe que la tension monte, des échanges de tirs avaient lieu dès hier près de l'aéroport de Bangui. Aucun blessé n'était à signaler au sein de l'armée française confrontée à « des Séléka qui n'ont pas voulu déposer les armes ».

 

La deuxième compagnie du 21e RIMa qui avait relevé en Centrafrique une compagnie du 16e bataillon de chasseurs de Bitche début octobre, participait jusque-là à l'opération Boali. Le détachement était concentré principalement sur les missions de sécurisation des ressortissants et des points d'intérêt stratégiques français ainsi que la sécurisation de l'aéroport de M'Poko.

 

« Boali est à présent mis en veille au profit de Sangaris », précise l'état-major. La montée en puissance de cette force placée sous le commandement du général Soriano, doit s'affirmer comme « une force impartiale qui traitera de la même manière tout groupe armé susceptible de se montrer hostile ».

 

En tête de ses missions, et donc de celles des marsouins varois, sécuriser la région en démilitarisant les groupes armés anarchiques qui font régner la terreur, aider au déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) et favoriser, voire « accélérer » comme le souhaite le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le processus de transition politique. En ligne de mire les élections de 2014.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 18:45
Patrouille de la mission Boali en RCA le 4 décembre (crédits: EMA/ECPAD)

Patrouille de la mission Boali en RCA le 4 décembre (crédits: EMA/ECPAD)

Patrouille de la mission Boali en RCA le 4 décembre (crédits: EMA/ECPAD)

 

6 décembre, 2013 Guillaume Belanb (FOB)

 

Le feu vert de l’ONU (Résolution 2127) vient d’être donné pour une intervention armée française en République Centrafricaine (RCA). Les effectifs français (mission Boali), déjà présents sur place vont bientôt monter à 1200 en Centrafrique.

 

Quelle mission ?

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses ne sont pas claires. Oui le mandat de l’ONU l’est : la France soutiendra les forces africaines, la MISCA. Le ministre de la défense qualifie l’opération de « ponctuelle et ciblée », parlant même d’opération « coup de poing », de 6 mois maximum.

 

Mais est-ce réaliste ?

 

Un absent étonne : aucun plan de stabilisation du pays à long terme ne semble être prévu. Pour mémoire, tous les derniers engagements militaires dans des états faillis en disposaient. Que l’on pense à l’Afghanistan, où la machine otanienne formait police et militaires tout en finançant nombre de projets de reconstruction. Pour le Mali, le projet EUTM (formation de l’armée malienne) était en préparation bien avant le lancement de l’opération Serval, qui l’a accéléré et viabilisé. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, l’opération Licorne a au final permis une normalisation de la vie politique et du fonctionnement de l’Etat ivoirien. Mais en Côte d’Ivoire, les institutions, même imparfaites, existaient. En RCA, rien de tout cela, tout est à reconstruire. L’État centrafricain est quasi-inexistant. Même une mission de formation des forces de sécurité de RCA serait un coup d’épée dans l’eau tant les attributs et fonctionnements d’un état sont défaillants.

 

Combien de temps ?

 

Les 6 mois d’ « opération coup de poing » (« hit and run ») font sourire… Les Français, au sein de la mission Boali sont déjà là depuis 2002, soit plus de 10 ans. Une décennie, c’est également le temps du déploiement français en Afghanistan, 10 ans qu’il aurait fallu multiplier par trois pour donner à Kaboul l’espoir d’un semblant de stabilité. Au Mali, le retrait est systématiquement repoussé. Au final, tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaitre que la présence de 400 soldats français sera insuffisante. Le bilan de Serval c’est aussi ça, l’installation d’une nouvelle force prépositionnée, soit un GTIA (800 soldats minimum et ses soutiens) sur le long terme.

 

Une décennie, c’est également la durée de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire, lancée en 2002. La France y dispose encore d’un état-major et deux unités de combat et leurs soutiens, soit près de 500 soldats. Quant au Tchad, la mission Épervier a été mise en place en… 1986!

 

Alors que la RCA s’annonce être l’État le plus failli dans lequel la France va intervenir, comment les politiques français peuvent-ils apparaître aussi naïfs sur la durée et la nature de l’engagement ? Le temps politique n’est visiblement pas le même pour tous… Le succès de l’étoffe de chef de guerre, qui va si bien au Président de la République, se définirait-il par la seule fulgurance de l’action militaire ?

 

La raison pourrait revenir aux Parlementaires, qui doivent êtres consultés, au bout de 4 mois d’engagement.

 

L’engagement militaire

 

Bonne nouvelle, le théâtre de la RCA ressemble à celui du Mali, au moins dans ses conditions d’engagement. Sous chapitre 7 (recours à la force), la France est seule aux manettes, libre de ses décisions et de ses mouvements, à la différence d’un scénario afghan proche de l’immobilisme. Bonne nouvelle encore, les soldats français sont surentraînés avec de multiples opex au compteur (Afghanistan, Mali, Côte d’Ivoire…) et décomplexés de l’engagement du feu.

 

Oui, l’ennemi ne sera pas le même : après le djihadiste illuminé, les militaires vont là lutter contre des bandits de grands chemins très légèrement armés… Ce qui va poser d’autres difficultés : l’identifier pour le combattre. Car, à n’en pas douter, les coupeurs de routes vont vite détaler dès l’arrivée des premiers blindés et perpétrer des actions loin des regards français. Sans parler de l’implication compliquée mais inévitable entre milices pro-régime (Séléka) et anti-balaka.

 

L’opération Sangaris devrait au final se transformer en mission de police intérieure, bien loin d’un véritable engagement armé.

 

Et si dans un premier temps, les soldats français vont sécuriser la capitale et les grands axes, il faudra bien venir au secours de la population qui sera, à n’en pas douter, prise à partie dans les endroits plus reculés. C’est là une mission de contrôle de zone dans un pays plus grand que la France. 1200 soldats apparaîtront vite insuffisants. Problème, nos ressources militaires sont maintenant limitées, LPM successives et autre RGPP y ont veillées. La multiplication des opérations risque par ailleurs de faire surchauffer des armées déjà très sollicitées.

 

Autre constat : il est bien loin le Livre Blanc de 2008 qui remettait en question les forces pré-positionnées françaises en Afrique! Aujourd’hui encore, on se réjouit de la richesse de ce dispositif. Le général français Soriano, qui commande l’opération Sangaris arrive du commandement des forces françaises au Gabon (FFG) avec des parachutistes. Les appuis français en Afrique (Gabon, Tchad…) sont déjà mis à contribution.

 

Les forces africaines

 

On ne peut que se réjouir de la prise de conscience des pays africains à vouloir assurer leur propre sécurité. Reste que la force d’Afrique Centrale (FOMAC), qui va devenir la mission africaine pour la sécurisation de la Centrafrique (MISCA) et qui devrait se muer en force de maintien de la paix, est notoirement insuffisante, sous-équipée et sous financée, comme le reconnaît le secrétaire de l’ONU, Ban Ki-moon lui même. On peut tout de même saluer l’implication des forces tchadiennes qui ont montré leur efficacité durant l’opération Serval. Et surtout celle du Maroc, Rabat vient d’annoncer qu’il envoyait un contingent des FAR (Forces armées royales). L’objectif de déployer 6000 casques bleus est plus que louable et nécessaire. On peut cependant douter de son réalisme quand l’on constate que la MISCA n’arrive pas aujourd’hui à remplir son quota de 4000 soldats…

 

La France seule en Afrique

 

Côte d’Ivoire, Mali, maintenant RCA, la France se retrouve contrainte d’assumer un rôle qu’elle fuit pourtant, celui de gendarme de l’Afrique. Pire, c’est un rôle que l’ensemble de la communauté internationale, Afrique comprise, ne conteste pas mais conforte.

 

L’Union Européenne, qui aurait là une nouvelle occasion de manifester sa solidarité, brille une de fois de plus par son absence. Au mieux, une aide financière sera apportée. Même nos alliés les plus solides, à savoir les Britanniques ou les Américains, comptent bien rester à bonne distance de sécurité. Londres a même  annoncé qu’elle n’enverrait aucun soldat, tout au mieux un C-17 pour la logistique… A croire que tous considèrent qu’il s’agit d’une affaire franco-française ! Mais où sont les Battle Group (GT1500) que l’Europe salue haut et fort comme une réussite ?

 

Plus que d’indépendance stratégique, c’est plutôt dans une grande solitude stratégique que la France, aujourd’hui, se retrouve!

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 00:58
photos EMA / ECPAD

photos EMA / ECPAD

 

07/12/2013 00:10 Sources : EMA

 

Sur décision du Président de la République, l’opération Sangaris a été lancée hier soir en République de Centrafrique.

 

En vue du rétablissement des situations sécuritaire et humanitaire en Centrafrique, l’opération Sangaris vise à créer les conditions pour la prise en charge de la situation par la mission de soutien à la Centrafrique (MISCA) de l’Union africaine.

 

L’opération Sangaris a été lancée suite à l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 2127, qui donne un mandat à la force africaine MISCA, mais aussi aux forces françaises, autorisées à appuyer, temporairement, la MISCA dans l'accomplissement de son mandat

 

Le commandement de la force Sangaris a été confié au général Francisco Soriano, commandant les Forces françaises au Gabon (FFG) et l’opération Boali en Centrafrique. Il a rejoint Bangui le 6 décembre en fin de journée, afin de commander au plus près la force Sangaris. Il est désormais au contact direct de l’ensemble des acteurs de la crise centrafricaine.

 

L’opération Sangaris s’appuie sur le dispositif de l’opération Boali dont le renforcement est actuellement en cours. L’opération Boali est ainsi mise en sommeil jusqu’à nouvel ordre.

 

Une compagnie parachutiste du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6eBima) et trois hélicoptères PUMA du détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre de Libreville sont arrivées dans la journée à Bangui. Ces premiers renforts portent aujourd’hui à 800 l’effectif militaires français à Bangui. Celui-ci devrait atteindre 1200 hommes dans les heures à venir. Le renforcement matériel se poursuit avec notamment, ce 6 décembre, le poser sur l’aéroport de M’Poko d’un C17 britannique qui a acheminé principalement des véhicules blindés.

 

La rapidité de cette mise en œuvre est rendue possible grâce à l’existence des forces prépositionnées en Afrique, telles que les forces françaises au Gabon (FFG), ainsi qu’au travail préparatoire qui a consisté à prépositionner des forces complémentaires au plus près dans la région.

 

Aujourd’hui, la force a poursuivi sa mission de sécurisation des ressortissants mais aussi de l’aéroport de M’Poko et des points d’intérêts français. Elle a conduit parallèlement des patrouilles afin de contribuer à un retour au calme, malgré une situation encore tendue. Deux patrouilles de Rafale ont par ailleurs survolé Bangui, signifiant la détermination de la force Sangaris aux groupes armés susceptibles de s’opposer aux militaires français.

Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013
Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
RCA  les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui photo EMA ECPAD

RCA les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui photo EMA ECPAD

 

06/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce vendredi le début de l'intervention française en Centrafrique.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce vendredi matin que l'opération française en Centrafrique avait commencé avec des patrouilles dans Bangui

Sur RFI, le ministre a déclaré: "L'opération a commencé, dans la mesure où les forces françaises qui étaient déjà présentes à l'aéroport de Bangui, avec une mission limitée à la protection de cet aéroport et de nos ressortissants, dès cette nuit, ont développé des patrouilles dans Bangui. La nuit a été calme". 

"Une compagnie est arrivée de Libreville hier soir et aujourd'hui un détachement d'hélicoptères sera sur zone", a encore déclaré le ministre. 

Il a évoqué aussi le développement de la force africaine sur place qui se coordonne avec les forces françaises. "Ce qui fait que j'espère que les deux objectifs que nous poursuivons pourront se réaliser rapidement". 

 

Feu vert de l'ONU à une intervention

Il a défini ces deux objectifs: "Une sécurité minimum, permettant à une intervention humanitaire de se mettre en oeuvre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui". Elle passe "par la sécurisation des rues, des itinéraires principaux pour permettre aux gens d'aller même à l'hôpital". 

Ensuite il s'agit parallèlement "que les forces africaines soient en situation d'assurer la sécurité du territoire en attendant la transition politique". 

Le président François Hollande avait annoncé jeudi une action militaire "immédiate" en République centrafricaine, en proie à des soubresauts meurtriers, après le feu vert donné plus tôt par l'ONU à cette intervention.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
République Centrafricaine : acheminement de matériels

 

04.12.2013 Crédit : EMA / ECPAD

 

Depuis le 30 novembre, des avions de transport de type Antonov 124 acheminent du matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation des 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées récemment déployés à Bangui. Ce déploiement a été réalisé au titre des mesures préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le Président de la République. Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit désormais à près de 650 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération BOALI.

 

Reportage photos

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
RCA : les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui

05.12.2013 Crédit : EMA /ECPAD

 

4 décembre 2013, dans la matinée, Bangui en République Centrafricaine, les militaires de la mission Boali patrouillent dans la ville afin de garantir la sécurité des ressortissants français ainsi que des points d’intérêt français (points de regroupement des ressortissants français, emprises diplomatiques, les lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française installée à Bangui).

 

Plus de photos

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:56
RCA: le général Soriano à la tête de l'opération française «Sangaris»

04 décembre 2013 Olivier Fourt - RFI

 

La France espère faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution sur la crise en Centrafrique au plus tard le jeudi 5 décembre. Le général Francisco Soriano prendra la tête de l'opération française en Centrafrique. Une opération baptisée « Sangaris », du nom d'un papillon rouge que l'on trouve dans les forêts centrafricaines. Le général dirige actuellement les forces françaises au Gabon. 

C'est un officier expérimenté de 54 ans qui dirigera l'opération Sangaris en République centrafricaine, dès que Paris en aura donné le feu vert. Francisco Soriano est un général de brigade. En 2011, il a pris la tête de la 7ème brigade blindée de l'armée de terre, avec laquelle il fut engagé en Afghanistan de novembre 2012 à avril 2013.

Il a pris ensuite la tête des forces française au Gabon. Une mission qui chapeaute d'ailleurs l'opération Boali et ses 400 hommes déjà déployés en République centrafricaine.

 

→ A (RE)LIRE: Les objectifs de la nouvelle opération française en Centrafrique

 

En RCA, le général Francisco Soriano commandera au total un millier d'hommes, environ, qui viendront soutenir la Misca, la Mission internationale de soutien en Centrafrique. Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce sera une mission de courte durée, environ six mois. Pas question donc de rééditer l'opération Serval, affirme le ministrre français.

 

→ A (RE)LIRE : Nouvelles exactions en Centrafrique

 

Paris prend d'ailleurs soin de préciser que l'opération Sangaris servira d'appui de la mission africaine. La France compte d'ailleurs faire adopter dès jeudi une résolution aux Nations unies dans laquelle ce rôle d'appui sera bien spécifié. C'est à la Misca que reviendra la tâche d'assurer la protection des civils et la stabilisation de l'Etat.

 

L’opération Sangaris

Les Français l'ont baptisé opération Sangaris, du nom d'un papillon rouge de Centrafrique. L'armée française est en train de se mettre en position d'intervenir dans ce pays. Après les renforts à Bangui, d'autres troupes sont en train de se rapprocher des frontières de la Centrafrique afin d'être en mesure d'entrer dans le pays dans les plus brefs délais quand les Nations unies l'auront décidé.


■ REPORTAGE : Au Cameroun, 350 militaires français se préparent au départ

Notre envoyé spécial, Olivier Fourt, suit un groupe de 350 militaires français, actuellement au Cameroun. Un convoi ferroviaire et un convoi routier sont prévus depuis le Cameroun afin de pré-positionner ces soldats à la frontière.

Les soldats français à Douala en route vers la Centrafrique
(01:38)
 

Reportage au Cameroun

 
photos Olivier Fourt - RFI
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
Central African Republic crisis: France sends more troops

 

2 December 2013 09:55 GMT BBC Africa

 

The first reinforcements to the French force in the Central African Republic (CAR) are deploying in a bid to restore order after a rebel takeover.

 

Some 200 troops have arrived, with another 500 expected imminently.

 

Some former rebel forces have reportedly been leaving the capital, Bangui, as the French troops arrived in the city.

 

More than 10% of the 4.6 million population have fled their homes since Michel Djotodia seized power in March.

 

He is the country's first leader from the minority Muslim community. Muslim-Christian sectarian attacks have led to warnings of a genocide.

 

CAR is rich in minerals but has suffered numerous coups, mutinies and conflicts since independence from France in 1960, leaving most of its people in poverty.

 

The UN is due to discuss taking control of the peacekeeping force this week.

 

There are currently some 2,500 African Union troops in CAR, due to be increased to 3,600 by January 2014.

 

The AFP news agency reports that fighters from the Seleka former rebel group have been leaving Bangui under cover of darkness in recent days.

 

"The Seleka are leaving Bangui, but what will they do in the bush? Who will go and disarm them in the forest?" the agency quotes an unnamed diplomat as asking.

 

While 460,000 people need shelter, more than a million require food aid, the UN says.

 

It is not known how many people have been killed in the conflict this year because it is too dangerous to access the rural areas where most killings occur, a UN spokeswoman told the BBC.

 

However, she said that in the Bossangoa area alone, one of the worst-hit areas about 300km (185 miles) north of the capital, Bangui, several hundred people had been killed in the first two weeks of September.

 

The unrest in CAR has led to fears that the violence could spread to its neighbours, several of which are trying to emerge from years of conflict and remain extremely unstable, such as South Sudan, the Sudanese region of Darfur, Chad and the Democratic Republic of Congo.

 

France currently has about 400 soldiers stationed in Bangui. Their mission is to protect French nationals.

 

Last week, France said it would send another 1,000 troops to help stabilise the country.

 

Armed gangs, mainly former Seleka fighters, who are mostly Muslim, now control most of the landlocked country.

 

Some are mercenaries from neighbouring countries, such as Chad and the Darfur region of Sudan.

 

Mr Djotodia has formally disbanded the rebels and integrated many fighters into the national army.

 

But some former rebels have continued to loot schools and hospitals, as well as attacking villages, prompting the emergence of local civilian protection groups.

 

The government in Bangui denies targeting any group, but recognises the rise in inter-community violence.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 19:45
photo EMA

photo EMA

 

 

30/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après l’annonce mardi de l’envoi par la France d’un millier de soldats en Centrafrique les ex-rebelles détalent et quittent enfin la capitale centrafricaine où ils terrorisaient la population depuis des mois, rapporte l’AFP.

 

«De tous les quartiers, les mêmes informations remontent: des Séléka s’en vont, ils quittent Bangui», a confié à l’agence de presse sous couvert de l’anonymat un haut diplomate occidental en poste en Centrafrique.

Toujours selon la même source, il est impossible toutefois de chiffrer ces départs qui se font surtout de nuit quand la ville est sous couvre-feu.

Même constat d’un responsable d’une organisation humanitaire, rapporte l’agence française. Le mouvement a débuté dès que la France a annoncé officiellement qu’elle envoyait des renforts en Centrafrique pour épauler la force africaine déployée dans le pays et que ses troupes interviendraient dès le vote, attendu dans les prochains jours, d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

«En quelques jours, toutes les agressions ont cessé», constate ce responsable humanitaire alors que depuis début novembre la ville était en proie aux exactions des ex rebelles de la Séléka qui a renversé en mars dernier le régime du président François Bozizé.

 

 

Infographie localisant les conflits et la crise humanitaire en République centrafricaine (AFP)

 

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération, dit la Défense française, vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), mission qui s’est transformée en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) depuis le 1er août. Parallèlement, si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

Les militaires français déployé en République Centrafricaine assurent la sécurisation de l’aéroport M’Poko de Bangui, la surveillance des points d’intérêts français et la sécurité des ressortissants français.

Au contraire des pick-up bondés d’hommes en uniformes dépareillés qui terrorisaient la capitale et qui ont quasiment disparu des principales artères de la ville, les paras français chargés de tenir l’aéroport et de préparer une éventuelle évacuation des ressortissants européens se font pour leur part de plus en plus visibles avant l’arrivée des renforts et multiplient les patrouilles à bord de leur blindés.

Personne ne semble douter de la capacité des Français à rétablir rapidement l’ordre et de sécurité dans la capitale et sur les principaux axes routiers menant au Cameroun et au Tchad, il restera toutefois à voir ce qu’il en sera dans l’ensemble du pays. Mais, «Qui ira  déloger les rebelles de la Séléka dans la forêts?», s’interroge-t-on.

 

Mini-sommet le 7 décembre à Paris

Un mini-sommet sur la Centrafique se tiendra le 7 décembre à Paris, après un vote à l’ONU sur le sujet et dans la foulée d’un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, a annoncé samedi la présidence française, rapporte l’agence France-Presse.

Une quarantaine de dirigeants africains se réuniront les 6 et 7 décembre à Paris pour un sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, à l’initiative du président français François Hollande.

Le mini-sommet se tiendra dans la foulée et après le vote, prévu en milieu de semaine, d’une résolution de l’ONU autorisant le déploiement d’une force africaine soutenue par la France en Centrafrique.

Il réunira, outre M. Hollande, une dizaine de participants parmi lesquels le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, les dirigeants des pays voisins ainsi que le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye, a-t-on précisé de même source.

L’ancienne colonie française est plongée dans le chaos depuis le renversement, le 24 mars, du président François Bozizé par Michel Djotodia, le chef d’une coalition rebelle, la Séléka, aujourd’hui dissoute mais dont les éléments continuent à semer la terreur dans le pays.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 11:45
Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

 

30/11/2013 21:27 Sources : EMA

 

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui.

 

Un détachement composé d’un peu plus de 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées est arrivé à Bangui. Ce déploiement, effectué par l’escadron de transport Esterel, a été réalisé au titre des mesures conservatoires et préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le Président de la République.

 

Dans les jours à venir, une dizaine de rotations d’Antonov 124 achemineront le matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation d’un tel renforcement.

 

Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit désormais à plus de 600 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération BOALI.

 

L’opération Boali vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), qui se transformera en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) le 19 décembre prochain. Si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français. Parallèlement, la présence des militaires français à Bangui permet de maintenir en activité l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.

Centrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à BanguiCentrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à Bangui
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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 17:45
L'Opération BOALI

 

27/11/2013 Sources : EMA

 

En octobre 2002, l'opération BOALI a soutenu la mise en place de la première force multinationale africaine en Centrafrique, la FOMUC de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC).

 

Dans le cadre du programme français de coopération RECAMP, qui vise à aider les armées africaines à assurer elles-mêmes la sécurité du continent africain, BOALI a assuré principalement le soutien, sur le plan administratif, technique et si besoin opérationnel, de la force de stabilisation africaine en Centrafrique, la FOMUC, puis la MICOPAX. Elle a également assuré l'instruction opérationnelle des unités des FACA, les forces armées centrafricaines, dans le cadre de la coopération bilatérale de défense entre la France et la République Centrafricaine.

 

Depuis la prise de pouvoir par la Séléka fin mars 2013, un renforcement du détachement BOALI à Bangui a été décidé afin de consolider le dispositif permettant de protéger les ressortissants français en Centrafrique : un état-major tactique et deux compagnies des forces françaises au Gabon ont été projetés entre le 22 et le 24 mars 2013 à Bangui en renfort du détachement Boali. Ce renfort a porté l’effectif total à Bangui à plus de 500 militaires.

 

Le détachement Boali ainsi que les éléments en renfort se sont alors concentrés sur les missions de sécurisation des ressortissants français et des points d’intérêt stratégiques français (emprises diplomatiques, points de regroupement des ressortissants français, lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française), sur le soutien logistique, administratif et technique de la force africaine de stabilisation en Centrafrique (MICOPAX, puis MISCA), et sur la sécurisation de l’aéroport de M’Poko.

 

Une partie de ce renfort a été désengagée début juin, descendant l’effectif militaire français à Bangui à plus de 400 hommes.

 

Actuellement, le dispositif et les missions des militaires français déployés à Bangui s’établit à plus de 400 militaires, dont 240 sont déployés au titre de l’opération Boali, le reste étant en renfort de ce détachement depuis fin mars 2013. La mission des militaires français à Bangui est majeure car elle permet de maintenir ouvert l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 07:45
RCA : le ministre des affaires étrangères à M’Poko

16/10/2013 Sources : EMA

 

Le 13 octobre 2013, à l’occasion d’un voyage officiel en République Centrafricaine, le ministre des Affaires étrangères, Monsieur Laurent Fabius, a rencontré les militaires français engagé au sein de l’opération Boali, sur le camp militaire de M’Poko.

 

Lors d’une brève allocution il a transmis un message de satisfaction aux soldats qui ont servi et qui servent au sein de l’opération Boali et plus largement aux militaires français qui font « honneur à la France » dans toutes les opérations où ils sont engagés.

 

Les militaires français déployé en République Centrafricaine assurent la sécurisation de l’aéroport M’Poko de Bangui, la surveillance des points d’intérêts français et la sécurité des ressortissants français.

 

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), mission qui s’est transformée en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) depuis le 1er août. Parallèlement, si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 07:45
République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

27/06/2013 Sources : EMA

 

Le 25 juin 2013, au cours d’une cérémonie présidée par le général de brigade Jean-Jacques Toutous, commandant les forces françaises au Gabon (FFG), le colonel Yvan Gouriou, chef de corps du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA), a pris le commandement du détachement BOALI. Il succède au colonel Bruno Paravisini, chef de corps du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa).

 

Le mandat BOALI 32 a été marqué fin mars par une dégradation de la situation sécuritaire dans la ville de Bangui ayant abouti à un renfort des moyens militaires sur place. Armé initialement par le 1er régiment d’infanterie (1er RI), il a reçu entre le 22 et le 24 mars, à partir du Gabon, le renfort de deux compagnies et de l’état-major tactique (EMT) du 6e BIMa en provenance des FFG, portant ses effectifs de 240 à 550 militaires.

République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

Pendant cette période instable, les militaires français ont contrôlé et sécurisé l’aéroport et les points d’intérêt français. Parallèlement et conformément à la mission qu’ils assurent depuis 2003, au déclenchement de l’opération BOALI, le soutien de la Force Multinationale d’Afrique Centrale (FOMAC) s’est poursuivi.

République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

Le 6 juin, compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays, le dispositif militaire français a été adapté avec le désengagement de l’une des deux compagnies déployées en renfort, la compagnie parachutiste du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (8e RPIMa) qui est retournée à Libreville tandis que la seconde, la compagnie motorisée (COMOTO) , armée par le 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa), a été relevée à Bangui par une unité élémentaire du 16e bataillon de chasseurs (16e BC). Depuis cette date, le détachement BOALI compte près de 400 militaires qui assurent toujours la mission de protection des ressortissants et des intérêts français. A ce titre, le contrôle de l’aéroport et des sites d’intérêts se poursuit.

République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

Le colonel Yvan Gouriou est accompagné d'un état-major tactique, d’une compagnie de combat d’infanterie de son régiment, ainsi que de militaires issus de divers entités, principalement du domaine soutien. Avec ses hommes, il a débuté la relève des éléments du 1er régiment d’infanterie qui devrait s’achever début juillet.

République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX). Si la situation l’exige, la force est en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

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