Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
La menace Boko Haram au centre des débats

 

12.01.2015 BBC Afrique

 

L'archevêque catholique de Jos, au centre du Nigeria, a accusé l'Occident d'ignorer la menace de la secte islamiste, Boko Haram.

 

Ignatius Kaigama a déclaré que la communauté internationale devait montrer plus de détermination pour freiner la progression du groupe au Nigeria.

Les dirigeants du monde entier doivent selon lui faire preuve du même esprit d'unité et d’engagement observé après les récents attentats en France.

Le secrétaire des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a également condamné des violences qualifiées de "perverses” qui ont cours au Nigeria. Il s’est dit consterné par les informations faisant état de centaines de morts dans l’Etat de Borno.

Cet avertissement intervient deux jours après des attaques à la bombe dans lesquels plus de 20 personnes ont trouvé la mort.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 17:45
Une cellule de coordination sur Boko Haram au camp Kosseï de N’Djamena.

 

02.01.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Son installation a commencé il y a un tout petit mois. "Début décembre, explique le colonel Frédéric, son chef, la cellule de coordination et de liaison s’est installée à N’Djamena. Elle est adossée Barkhane, sans en dépendre".

 

La mission de cette CCL-Boko Haram est double. D’abord faciliter les échanges d’informations et de renseignements entre les pays affectés par Boko Haram : le Nigéria bien sûr mais aussi le Cameroun et le Tchad qui, outre faire face aux menaces armées, doivent aussi gérer des déplacements de population. Ensuite, coordonner l’appréciation de la menace posée par la secte islamiste.

 

Six Français sont affectés à cette cellule, ainsi que deux officiers tchadiens et deux Nigériens (les deux Nigérians ne vont pas tarder à arriver). Par ailleurs, la France va aussi déployer de petits détachements de liaison dans les trois pays africains.

 

La phase de rodage, de prise en mains et de travaux préparatoires est toujours en cours. Mais l’effort régional pour sécuriser la zone du lac Tchad est désormais en marche. Avec le soutien bienveillant de la France dont les avions effectuent « régulièrement » des vols ISR au-dessus des zones à risques (les zones d’intérêt » dans la rhétorique officielle de Barkhane).

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)

Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)


18.12.2014 par RFI
 

Au Cameroun, 116 miliciens du groupe terroriste islamiste Boko Haram sont morts alors qu’ils tentaient d’attaquer l’armée camerounaise, rapporte le ministère de la Défense. Les assaillants ont mené une offensive mercredi en fin de matinée sur les positions de l’armée à Amchidé, une ville frontalière du Nigeria. Les combats ont duré plus d’une heure et ont causé la mort d’un soldat camerounais alors qu’autre est toujours porté disparu.

 

Les combats ont eu lieu à Amchidé, l’un des postes frontière qui subissent le plus le harcèlement des éléments de Boko Haram jeudi en fin de matinée. Les sources militaires camerounaises confient que les assaillants étaient très nombreux, environ un millier d’hommes.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
Boko Haram a enlevé au moins 185 personnes au Nigeria

Un nouvel enlèvement de masse. Boko Haram s'était (tristement) rendu célèbre en enlevant plus de 200 lycéennes à Chibok, dans le nord est du Nigeria. Le groupe salafiste a récidivé, en opérant un nouvel enlèvement de masse, dans la même région. 185 personnes au moins auraient été enlevées lors de l'attaque du village de Gumsuri, selon les responsables de la milice locale, qui déplorent également 32 morts. Parmi les personnes handicapées, des femmes et des enfants, garçons et filles.

 

>> ECOUTEZ AUSSI : La terreur Boko Haram

 

Esclaves sexuels et combattants forcés. Ces prisonniers servent d'esclaves sexuels, s'acquittent des tâches ménagères et de la cuisine dans les camps du groupe, tandis que les jeunes femmes sont mariées de force. Ils sont aussi régulièrement alignés en première ligne lors des combats, comme le précise un rapport de Human Rights Watch.

 

>> LIRE AUSSI - Sur la piste de Boko Haram, reportage embarqué avec les milices locales

 

Retranchés dans la forêt de Sambisa. Les islamistes ont fait monter les otages à bord de camions et les ont emmenés dans la forêt de Sambisa, un de leurs fiefs. L'attaque a eu lieu lundi. Si les informations sur cette attaque ont mis quatre jours à émerger, c'est notamment à cause de l'absence quasi-totale de réseau de téléphonie mobile et des routes en mauvais état dans cette région.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 18:45
Nigeria : 54 militaires condamnés à mort, pour mutinerie, par une cour martiale

 

 

18/12/2014 Le Point

 

Ces soldats avaient refusé de participer à une opération contre les islamistes de Boko Haram, s'estimant sous-équipés pour cette mission.

 

Une cour martiale nigériane a condamné à mort, mercredi, cinquante-quatre soldats accusés de mutinerie pour avoir refusé de participer à une opération contre les islamistes de Boko Haram dans le nord-est du pays, a indiqué leur avocat. "Ils en ont condamné cinquante-quatre à mort et acquitté cinq", selon l'avocat des droits de l'homme, Femi Falana, à l'annonce du verdict de ce procès qui a commencé le 15 octobre à huis clos. Les journalistes ont été refoulés avant l'énoncé du verdict et les responsables militaires n'étaient pas immédiatement disponibles pour le commenter. Un verdict similaire avait été prononcé en septembre contre douze soldats qui avaient tiré sur leur commandant à Maiduguri, capitale de l'État de Borno (nord-est) où l'armée combat les islamistes.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 13:45
Dakar au cœur de la sécurité en Afrique

15 décembre 2014 BBC Afrique

Plus de 300 personnes ont participé lundi au Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

Des chefs d'Etat, des ministres de la défense et des affaires étrangères ainsi que des experts sont présents.

Les problèmes tels que la sécurisation des frontières et le djihadisme ont été abordés durant cette conférence qui s’achève mardi.

Le but de cette rencontre est de créer une culture de la sécurité sur le continent.

Pour Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, « il est temps que les africains prennent eux-mêmes en charge leurs problèmes de sécurité ».

Les principales crises qui traversent l'Afrique sont au menu des discussions notamment la menace du groupe islamiste Boko Haram.

Rien qu'au mois de Novembre, les attaques du groupe ont fait 786 morts d'après une enquête de la BBC.

Le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad se sont engagés à déployer une force militaire commune de 2800 hommes à leurs frontières.

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 13:45
Countering Boko Haram

 

21 November 2014 Cristina Barrios Alert - No49

Earlier this month, extremist group Boko Haram occupied new chunks of territory in northeastern Nigeria, including the town of Chibok – widely known because of the media attention it received following the #BringBackOurGirls campaign last spring. Although Nigeria’s military recaptured the town a few days later with the help of local armed groups, swathes of northern Nigeria remain unstable at best. Suicide-bomb attacks have claimed dozens of victims in Azar, while people in Maiduguri, where schools are now reopening following eight months of closure, fear that their city is still under threat.

The situation is worsening as the 2015 national elections approach: over 200 schoolgirls kidnapped from Chibok are still missing, and speculations about a recent botched deal with Boko Haram mediated by Chad have undermined, once again, Nigerian President Goodluck Jonathan’s authority and credibility.

 

Download document

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 17:45
Nigeria : l’armée reprend Chibok

 

 

16.11.2014 BBC Afrique

 

Au Nigeria, la ville de Chiko a été récupérée des mains de Boko Haram, selon l'armée.

 

L’armée du Nigeria affirme qu’elle contrôle maintenant la ville de Chibok, dans le nord-est du pays. La localité était tombée vendredi aux mains des combattants du groupe islamiste armé Boko Haram.

Ces derniers détiennent en otage plus de 200 filles de cette ville depuis avril dernier.

L’armée nigériane assure maintenant la sécurité des habitants de cette localité, selon son porte-parole, le général Olajide Olaleye.

Il affirme que les "opérations de nettoyage" se poursuivent toutefois à Chibok.

Des combats opposant les militants de Boko Haram à des miliciens locaux ont duré plusieurs heures, jeudi après-midi. "L'armée a encore repris le contrôle de Chibok à 18h30 GMT, hier (samedi) soir", a déclaré à l'AFP le général Olaleye.

Pogu Bitrus, le chef des notables de la localité, a lui aussi annoncé que "depuis 17H00 GMT hier (samedi), il n'y a plus aucun combattant de Boko Haram à Chibok".

 

S'enfuir

Des habitants de la ville ont affirmé que l'armée avait fui jeudi à l'arrivée des assaillants dans la ville, laissant les miliciens combattre seuls.

"Les miliciens sont entrés dans Chibok et les soldats sont restés à l'extérieur de la ville pour capturer les insurgés qui essayaient de s'enfuir", a précisé Pogu Bitrus.

Boko Haram, dont l'insurrection a fait plus de 10 mille morts depuis 2009, a pris le contrôle de plus d'une vingtaine de villes et villages dans le nord-est du Nigeria, durant ces derniers mois.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 16:45
Nigeria army 'retakes Chibok' from Boko Haram

 

16 November 2014 BBC Africa

 

The Nigerian army says it has recaptured the north-eastern town of Chibok, which was seized by Boko Haram militants on Thursday. Boko Haram fighters kidnapped more than 200 schoolgirls from the village in April, sparking global outrage. The group, which says it is fighting to create an Islamic state in Nigeria, has repeatedly targeted villages in Borno state in recent months. There are reports of many Boko Haram members being killed in Sunday's raid. Correspondents say Chibok was retaken late on Saturday, after dozens of military vehicles were seen heading to the village. A local vigilante force was part of the operation.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 22:45
Nigeria army helicopter crashes in Yola

Nigeria says it has been unable to buy the weapons it needs to confront Boko Haram

 

14 November 2014 BBC Africa

 

A Nigerian army helicopter has come down in the north-east, where the army is battling Islamist Boko Haram fighters, the second crash this week.

 

It crashed on the outskirts of Yola city in Adamawa State, killing all three crew members, the military said.

University students said they heard it come down next to their campus, followed by a series of explosions.

The BBC's Will Ross says it was believed to have been transporting weapons and ammunition to troops.

Students at the Modibbo Adama University of Technology on the edge of Yola city said that on hearing the blasts some people started running away fearing that jihadists were attacking.

 

Weapons complaints

 

Earlier this week, the Nigerian government complained that the US was blocking its attempts to buy "lethal equipment" to put down the insurgency.

Nigeria's ambassador to the US said accusations that its troops were involved in human rights abuses were based on "half-truths" being spread by political opponents ahead of elections next year.

In response, the US state department spokesperson said the two nations were sharing intelligence, the US was training a Nigerian battalion and that the sale of some equipment had been allowed over the past six months.

But the spokesperson, Jen Psaki, did admit that earlier this year the sale of military helicopters had been stopped.

"We denied the transfer of some Cobra attack helicopters to Nigeria due to concerns about Nigeria's ability to use and maintain this type of helicopter in its effort against Boko Haram and ongoing concerns about the Nigerian military's protection of civilians when conducting military operations," she said on Wednesday.

Meanwhile, there are reports that the key town of Mubi, north of Yola, is no longer in the hands of Boko Haram after soldiers and a local defence force, including hunters, took it back.

But our correspondent says the north of Adamawa - one of three states under emergency rule because of the insurgency - is still extremely volatile and people have been fleeing two other towns which the militants have been trying to capture.

 

Nigeria army helicopter crashes in Yola

 

Boko Haram - which says it is fighting to create an Islamic state - has changed tactics in recent months by holding on to territory rather than launching hit-and-run attacks which have killed thousands of people.

The group promotes a version of Islam which forbids Muslims from taking part in any political or social activity associated with Western society.

In April, the militants captured more than 200 girls from a boarding school in the town of Chibok in Borno state.

Despite international military assistance the girls have not yet been rescued.

 

Who are Boko Haram?

The Boko Haram leader has declared a caliphate in areas he controls

The Boko Haram leader has declared a caliphate in areas he controls

 

    Founded in 2002

    Initially focused on opposing Western education - Boko Haram means "Western education is forbidden" in the Hausa language

    Launched military operations in 2009 to create Islamic state

    Thousands killed, mostly in north-eastern Nigeria - also attacked police and UN headquarters in capital, Abuja

    Some three million people affected

    Declared terrorist group by US in 2013

 

Who are the militants?

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:45
Nigeria: nouveau rapt de masse et combats malgré la trêve annoncée

 

27 octobre 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Malgré la trêve annoncée par le Nigeria, un nouveau rapt de masse a été rapporté dimanche dans le pays et des combats ont opposé Boko Haram et l’armée, au moment où le Cameroun voisin repoussait des incursions islamistes sur son sol.

 

Un chef local a annoncé l’enlèvement de trente adolescents, des garçons et des filles, par des islamistes à Mafa. Ce village est situé à une cinquantaine de kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria où sévit le groupe islamiste armé.

«Des insurgés (…) ont enlevé des jeunes, garçons et filles, dans notre région. Ils ont pris tous les garçons de 13 ans et plus (…) et toutes les filles de 11 ans et plus. Selon nos informations, 30 jeunes ont été enlevés ces deux derniers jours», a déclaré Alhaji Shettima Maina, le responsable du village de Mafa, à des journalistes.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14 octobre 2014 .tourcoing.maville.com

 

Le nouveau chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, a indiqué à l'AFP que la France réfléchissait à la manière de faire face à Boko Haram, nouvelle menace sur le flanc ouest de son dispositif Barkhane, mis en place en août et jusqu'à présent tourné surtout vers le Nord.

 

"Ce n'est pas une surprise", a-t-il commenté à propos des informations du Figaro, qui évoque mardi un renforcement du dispositif militaire français dans la région.

Selon le général Bosser, Barkhane "prend en compte une menace du Nord", dans la bande sahélienne, de la Mauritanie au Tchad, "or il y a une menace côté gauche, en retrait, Boko Haram ", le groupe islamiste actif dans le nord du Nigeria, en bordure du Cameroun, du Tchad et du Niger.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 07:45
Photo Gabonews

Photo Gabonews

 

8-10-2014 Par RFI

 

Un sommet régional de chefs d'Etat africains pour lutter contre Boko Haram s’est achevé, ce mardi 7 octobre, à Niamey. Il réunissait, autour du président nigérien Mahamadou Issoufou, les présidents du Nigeria, du Tchad et du Bénin. Le Cameroun était représenté par son ministre de la Défense. Les participants se sont mis d'accord sur un certain nombre de mesures pour renforcer la sécurité dans la région du lac Tchad et pour une meilleure coordination des efforts.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 06:45
La force régionale anti Boko Haram en action à partir de novembre

 

07 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Niamey - La force régionale mise en place pour lutter contre le groupe armé islamiste nigérian Boko Haram entrera en action en novembre, ont décidé les chefs d'Etats du Nigeria et des pays voisins au terme d'un sommet mardi à Niamey.

 

L'établissement de l'Etat-major de cette force sera accéléré de façon à le rendre opérationnel avant la fin du moins de novembre, quand les bataillons dédiés au combat contre Boko Haram seront déployés dans les mêmes délais à nos frontières respectives, a déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou dans son discours de clôture de cette rencontre.

 

Quelque 700 soldats des armées du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Cameroun composeront cette force régionale dont la création avait été décidée en juillet. La contribution du Bénin, invité au sommet, n'est pas encore connue.

 

Dans un communiqué conjoint, les chefs d'Etat de ces pays ont même fixé la date de mise en place des contingents militaires au 1er novembre, quand l'Etat-major devra fonctionner au 20 novembre.

 

Les présidents Goodluck Jonathan (Nigeria), Idriss Déby (Tchad) et Thomas Boni Yayi (Bénin) étaient présents mardi à Niamey à l'invitation de leur homologue nigérien.

 

Le chef de l'Etat camerounais Paul Biya, dont le pays, frontalier du Nigeria et des zones d'action de Boko Haram, est le premier concerné par la montée en puissance du groupe islamiste, était représenté par son ministre de la Défense Edgard Alain Mebe Ngo'o.

 

Les pays concernés se réunissent régulièrement depuis le sommet de Paris en mai pour tenter de coordonner la lutte contre Boko Haram, qui contrôle des pans entiers de territoires du nord-est du Nigeria. La dernière réunion de ce genre, au niveau ministériel, s'était tenue au Nigeria début septembre.

 

Ces échanges se tiennent dans le cadre de la Commission du bassin du lac Tchad, une organisation régionale dont la réactivation avait été décidée à Paris. Le Bénin, qui n'est -- voisin du Niger et du Nigeria -- a été invité à participer bien qu'il ne soit pas membre de la Commission.

 

Le conflit entre Boko Haram et les forces de sécurité nigérianes a fait plus de 10.000 et 700.000 déplacés en cinq ans.

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:45
ISS: Think Again - Too late to start worrying about the Islamic State in Africa

 

7 October 2014 by Simon Allison, ISS Consultant - defenceWeb



The spectre of the Islamic State in Iraq and Syria casts a long shadow. It’s clearly not just the Middle East that is in trouble; both Britain and the United States have been worried enough to dispatch fighter jets to try and contain the Islamist rebels who have carved out huge chunks of territory as their own.

The aerial war has also drawn in Saudi Arabia and the United Arab Emirates, while various radical Islamist groups from India to Indonesia have pledged their support for the rebels. Analysts (including myself in this Institute for Security Studies policy brief) have warned that Africa is particularly vulnerable. The continent’s plethora of existing Islamist groups, coupled with its poor governance track record, make it a relatively ­­easy target.

This, however, is now old news. The Islamic State and its subversive ideology continue to move at a pace that journalists, researchers and policymakers just can’t match. The fact is, Africa isn’t facing a potential threat from the Islamic State, because that threat has already arrived – and is destabilising several African countries.

It began in Nigeria, where Boko Haram has dramatically altered their tactics over the last few months to mirror those of the Islamic State. In addition to their more typical hit-and-run attacks, the group has started to occupy towns and villages in north-eastern Nigeria, and declared that the territory under its control is part of an Islamic Caliphate. (Boko Haram has not explicitly declared allegiance to the Islamic State’s Caliphate, but perhaps this is implied.) Like the Islamic State, Boko Haram is imposing its fundamentalist version of Islam everywhere it goes, forcing residents to observe strict Islamic sharia law or be killed.

Then in Libya, in late July, Islamist militant group Ansar al-Sharia’s battle for control of Benghazi was given a vital boost with the arrival of hundreds of new fighters. These were Libyans who had been fighting under the banner of the Islamic State in Iraq and/or Syria, until ordered home by the Islamic State’s top brass. It is no coincidence that shortly after this decision was reached, Ansar al-Sharia was able to take strategic parts of the city, and declared it to be an Islamic Emirate independent from the rest of Libya.

 

So far, however, the Libyan example – of direct intervention from the Islamic State in an African conflict – is the exception. More prevalent is the copycat model, where African groups have seen the success of the Islamic State and patterned themselves accordingly.

Take, for example, Ansar Bayt al-Maqdis – a militant group based in Egypt’s Sinai Peninsula, which has launched an aggressive campaign of attacks against Egyptian military and government targets. These have been accompanied by a series of brutal beheadings, complete with staged confessions and a slick, albeit gruesome, video. Videoed beheadings, distributed widely over social media, are something of an Islamic State trademark; the high-profile examples of Western journalists and aid workers were certainly not the first such recordings.

Or take the newly formed Jund al-Khilafah (Soldiers of the Caliphate) in Algeria, thought to be a splinter group from al-Qaeda in the Islamic Maghreb. Jund al-Khilafah is one of the few groups in Africa to openly declare its allegiance to Abu Bakr al-Baghdadi, leader of the Islamic State and self-declared emir, and it too has capitalised on the propaganda value of a recorded execution.

Its first terrorist act as a group was the kidnapping and then beheading of French tourist Hervé Gourdel, although its production values are not quite as slick. The video was noticeably poorer in quality than those typically produced by the Islamic State, and the executioners themselves looked uncomfortable and unskilled.

This might seem like a flippant point. Who cares about production quality when people are being murdered on camera? But it is actually quite revealing. Whereas the Islamic State’s videos are carefully calibrated propaganda efforts, Jund al-Khilafah’s was a sloppy imitation with no obvious purpose except to demonstrate loyalty. It is also even more gruesome, thanks to those inexperienced executioners. This raises important questions for the Islamic State as it seeks to expand. Will it accept allegiances indiscriminately, even if this could damage their brand? Or will it copy the al-Qaeda approach and vet potential allies and partners before allowing them to speak in their name?

So far, the Islamic State’s leader has not given formal recognition to any single group. ‘This might have to change,’ says Jasmine Opperman, Africa Director for the Terrorism Research and Analysis Consortium. ‘Baghdadi will have to respond with some kind of acknowledgement, or he will appear out of control… Baghdadi’s Caliphate wants to create the façade of a worldwide Caliphate. To have the international division [in the areas outside Iraq and Syria] going around beheading seemingly at random, gives the opposite impression.’

In a way, the Islamic State is in danger of becoming a victim of its own success as its influence grows too far and too fast. Africa, however, is in far more danger, and its leaders will need a clear and coherent counter-terrorism strategy in order to counter not just the Islamic State, but also the copycat groups and activities that it has inspired.

Fortunately, such a strategy exists. At an extraordinary meeting of the African Union’s (AU’s) Peace and Security Council (PSC) in September, the PSC adopted a raft of measures aimed at improving both the quality and scale of the continent’s counter-terrorism efforts. These include wholly sensible plans to improve criminal justice systems and border controls; tighten controls on financing for terrorist groups and money-laundering; improve intelligence-sharing and coordination between states; and emphasise the need to uphold the rule of law and protect human rights.

But any strategy is only as good as its implementation, argues Solomon Ayele Dersso, a senior researcher at the Institute for Security Studies. If it is going to work, it has to be given precedence over the approach that has been generally favoured by governments participating in the ongoing military campaign against the Islamic State.

‘Implementing the AU instruments and frameworks on counter-terrorism – and doing so promptly and systematically at regional and national levels – is important. However, the bigger issue is the danger and tendency to ride on the international military response against the Islamic State, and expand the application of an exclusively militarised response to situations in Africa, particularly in the context of Libya,’ said Dersso.

For the most vulnerable African countries to have any hope of containing the influence of the Islamic State (Algeria, Libya, Kenya, Mali, Nigeria and Somalia spring to mind immediately), their governments must adopt and implement the PSC’s recommendations as soon as possible, and hope that the Islamic State’s appeal wanes as its footprint on the continent grows.

The original article can be found here.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 15:45
Aboubakar Shekau, chef de Boko Haram

Aboubakar Shekau, chef de Boko Haram

 

25.09.2014 Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional) – LeMonde.fr

 

C'est un mauvais cliché, celui d'un homme mort, aux traits difficilement reconnaissables, mais pour l'armée nigériane, voici le visage de son ennemi. Et par ricochet, celui de sa propre victoire. Selon le major général Olukolade, porte-parole des forces armées, l'homme mort est celui qui se présente comme le chef du groupe d'insurgés islamiste Boko Haram : Aboubakar Shekau.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:45
Nigerian military aircraft missing

 

15 September 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The Nigerian military said on Sunday one of its fighter jets that was operating in a north-east state where the armed forces are fighting Islamist Boko Haram militants had gone missing.

 

A search and rescue operation was underway for the Nigerian Air Force Alpha jet which was on a routine operational mission on Friday over Adamawa state when contact was lost with the aircraft the Nigerian armed forces said in a statement.

 

The statement gave no more details and there was no other information available on whether the plane, which had left an air base at the Adamawa state capital Yola and had a crew of two, had crashed or been shot down.

 

Nigeria's military, backed by war planes, has been fighting to push back recent advances by Boko Haram into the north of Adamawa state and also towards Maiduguri, the state capital of neighbouring Borno state. The army said it beat back an attack outside Maiduguri on Friday.

 

Boko Haram, which has killed thousands since it launched its anti-government insurgency in the north-east in 2009, has in recent weeks captured and held a string of towns and villages in the region, a departure from its usual hit-and-run tactics.

 

Its leader Abubakar Shekau is apparently trying to follow the example of Islamic State in Iraq and Syria, which has declared its own caliphate. Nigeria's government has vowed to take back the seized territory from Boko Haram.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:45
Royal Air Force Tornados deployed to West Africa

 

08 September 2014 by defenceWeb

 

The Royal Air Force (RAF) has deployed three Tornado GR.4 combat aircraft to Chad to help search for missing Nigerian schoolgirls who were kidnapped by Boko Haram militants in April.

 

The aircraft, from II Army Cooperation Squadron, departed Norfolk in late August, according to IHS Jane’s Defence Weekly. The Tornados are operating from N’Djamena International Airport in Chad, where they are hosted by the French military detachment there, reports Air Forces Daily.

 

The Royal Air Force announced in late August it would deploy Tornados to fly reconnaissance missions over northeast Nigeria to track Boko Haram movement in an effort to find the girls. A Ministry of Defence spokesman said: “The UK continues to work with the US, France, Nigeria, its neighbours and international partners to provide advice and assistance to the Nigerian government. Together with our allies, we have provided continuous surveillance support to the Nigerian authorities, including satellite imagery and we are still in discussion with partners on the deployment of further surveillance capability."

 

It is believed that the Tornados will use Rafael Litening III targeting pods or Goodrich Raptor photographic reconnaissance pods to gather intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) data.

 

The RAF on May 18 sent a Sentinel R1 surveillance aircraft to Accra, Ghana, to assist with the search. The Sentinel R1 aircraft is a modified Bombardier Global Express business jet fitted with a synthetic aperture radar and ground moving target indicator (GMTI). The RAF has five Sentinels in service.

 

Other nations have also contributed assets to help find the schoolgirls with the United States in May sending MC-12W Liberty and unmanned RQ-4 Global Hawk aircraft to search for the girls. The unmanned aerial vehicle and Air Force personnel were deployed to neighbouring Chad.

 

More than 200 of the schoolgirls kidnapped from a boarding school in Chibok on April 14 are still missing despite Nigerian and international efforts to find them. Around 50 of the girls escaped from their abductors.

Partager cet article
Repost0
7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 07:45
Nigeria: les femmes, "bombes humaines" de Boko Haram

 

06/08/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Les femmes sont devenues les nouvelles armes de guerre de la secte islamiste Boko Haram. Le sort des 200 jeunes filles enlevées en avril inquiète d'autant plus.

 

Les adolescentes kidnappées au Nigeria sont-elles destinées par Boko Haram à devenir des bombes humaines? La question, troublante, est posée par de nombreux internautes sur les réseaux sociaux, remarque la BBC.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:45
photo Nigeria Police

photo Nigeria Police

 

15/07/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)

 

La police nigériane a annoncé aujourd'hui avoir arrêté un des commandants de Boko Haram, surnommé le "boucher en chef", au cours d'une opération contre un des camps du groupe islamiste armé dans le Nord-Est.

 

Mohammed Zakari, âgé de 30 ans, a été arrêté samedi "suite à un assaut majeur des forces de l'ordre contre les activités du groupe" dans la forêt de Balmo, dans l'Etat de Bauchi, dit le communiqué de la police. Mohammed Zakari a participé "au massacre récent de sept personnes, dont des femmes et des enfants" précise le communiqué.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:45
Les raisons de l'impuissance du Nigeria face à Boko Haram

 

07/07/2014  Par Tanguy Berthemet – LeFigaro.fr

 

Que fait l'armée nigériane?

 

Autrefois pilier du régime, qui fut une dictature militaire jusqu'en 1999, les Nigerian Defense Forces (NDF) essuient les critiques pour leur incapacité à localiser les jeunes femmes ou même à mener des opérations efficaces contre Boko Haram. Un effort sans précédent a pourtant permis de pousser le budget de cette armée de 625 millions de dollars en 2010, à 6,25 milliards de dollars depuis 2012. Avec plus de 100.000 hommes, les NDF disposent des effectifs nécessaires. Mais sur le terrain rien n'a changé. «On ne sait pas si l'argent n'a pas été débloqué ou s'il n'est pas arrivé, mais l'armée manque de tout», constate un diplomate. Lors d'un voyage à Abuja, l'Américaine Sarah Sewall, sous-secrétaire d'État pour la Sécurité des civils, a dénoncé «la corruption qui empêche des équipements basiques comme les munitions ou les véhicules de transport d'atteindre la ligne de front du combat contre Boko Haram».

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:45
Des forces de sécurité du Nigeria (Archives)

Des forces de sécurité du Nigeria (Archives)

 

1 juillet, 2014 – BBC Afrique

 

Le groupe aurait infiltré un groupe d'autodéfense pour couvrir ses activités

 

L'armée affirme avoir lancé un assaut contre ce qu'elle considère comme étant une cellule de renseignement pilotée par la secte Bokko Haram.

 

Le chef présumé de cette cellule, Babuji Ya'ari, qui serait lié à l'enlèvement de plus de 200 écolières a été arrêté, selon un communiqué militaire.

 

M. Yaari serait aussi activement mêlé au meurtre, en mai, d'un chef traditionnel, l'émir de Gwoza, ajoute le communiqué.

 

M. Yaari n'a encore fait aucun commentaire sur ces allégations.

 

Le ministère de la défense l'a décrit comme un homme d'affaires qui "a participé activement à l'enlèvement des écolières" dans la ville septentrionale de Chibok.

 

Il se serait aussi servi de ses activités au sein d'un groupe d'autodéfense contre Boko Haram pour couvrir sa mission d'espionnage pour les militants, a indiqué l'armée, ajoutant qu'il avait coordonné "plusieurs attaques meurtrières dans Maidugiri", la capitale de l'Etat de Borno, depuis 2011.

 

Parmi les personnes appréhendées figurent aussi des femmes qui étaient des membres de la cellule de renseignement, selon le ministère de la Défense

 

Pour l'instant, les allégations de l'armée n'ont pas pu être vérifiées de source indépendante.

 

Les combattants de Boko Haram ont enlevé plus de 200 jeunes filles de leur école dans l'Etat de Borno le 14 Avril.

 

Depuis, la plupart d'entre elles sont toujours portées disparues.

 

Plus de 2.000 personnes ont été aussi tuées cette année dans des attaques imputées à des militants.

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 16:45
How Boko Haram is beating U.S. efforts to choke its financing

 

01 July 2014 defenceWeb (Reuters)

 

When Washington imposed sanctions in June 2012 on Boko Haram leader Abubakar Shekau, he dismissed it as an empty gesture.

 

Two years later, Shekau’s skepticism appears well founded: his Islamic militant group is now the biggest security threat to Africa's top oil producer, is richer than ever, more violent and its abductions of women and children continue with impunity.

 

As the United States, Nigeria and others struggle to track and choke off its funding, Reuters interviews with more than a dozen current and former U.S. officials who closely follow Boko Haram provide the most complete picture to date of how the group finances its activities.

 

Central to the militant group’s approach includes using hard-to-track human couriers to move cash, relying on local funding sources and engaging in only limited financial relationships with other extremists groups. It also has reaped millions from high-profile kidnappings.

 

"Our suspicions are that they are surviving on very lucrative criminal activities that involve kidnappings," U.S. Assistant Secretary of State for African Affairs Linda Thomas-Greenfield said in an interview.

 

Until now, U.S. officials have declined to discuss Boko Haram’s financing in such detail.

 

Read full article

Partager cet article
Repost0
27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 07:45
Menace djihadiste : l'Union Africaine entre en conclave à Malabo

AQIM network - source criticalthreats-org March 2014

 

26/06/2014 Par Malick Diawara - LePoint.fr (AFP)

 

La réplique à la progression des groupes djihadistes en Afrique est au coeur du 23e sommet ordinaire de l'organisation panafricaine.

 

Dès les travaux préparatoires du sommet qui s'achève ce vendredi, la question de l'extrémisme religieux islamique a été abordée, marquant l'inquiétude réelle et grandissante des chefs d'État et des ministres face à ce phénomène qui puise souvent l'essentiel de son inspiration dans des visions proches de celles d'al-Qaida. Parmi les hauts responsables présents à Malabo, il y a le nouveau président égyptien, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, entre autres. Aux prises elle-même avec des groupes terroristes islamistes, l'Égypte marque ainsi son retour sur la scène continentale, après la suspension de l'Union africaine dont elle a été l'objet après le coup d'État ayant renversé Mohamed Morsi.

 

Désormais, le continent a pris conscience de la réalité de la métastase terroriste islamiste. Pas une région du continent qui ne soit concernée. Du Maghreb à l'Afrique centrale, en passant par l'Afrique de l'Ouest, la corne de l'Afrique et l'Afrique de l'Est, al-Qaida, Boko Haram, shebabs et autres groupuscules n'arrêtent pas de semer désolation et mort.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 10:45
EU declares Boko Haram a terrorist organisation

 

09 June 2014 by defenceWeb

 

A day after the United Nations designated Boko Haram a terrorist organisation the European Union followed suit condemning its unacceptable violent crimes.

 

“The listing of Boko Haram should contribute to efforts to put an end to its criminal activities,” a statement issued by EU External Action said.

 

In recent weeks Boko Haram has been responsible for kidnapping more than 200 Nigerian schoolgirls and the deaths of dozens of people shot in Nigeria’s Borno state.

 

The statement went on to say declaring boko Haram a terrorist organisation was an illustration of the European body’s firm commitment to support Nigeria in its fight against terrorism while upholding the rule of law and human rights.

 

Boko Haram has now been added to the lists of persons, groups and entities covered by the freezing of funds and economic resources under EC Regulation 881/2002 with (EU) Commission Implementing Regulation No 583/2014 of 28 May 2014. The EU Act was published in the EU Official Journal and entered into force on 29 May 2014.

 

Boko Haram, whose name translates loosely from the Hausa language spoken widely in northern Nigeria as "Western education is forbidden" has carried out a great number of violent attacks that have targeted all sections of Nigerian society and most recently evidenced by the kidnapping of the Chibok schoolgirls on April 14. The terrorist group under its current leader Shekau is principally active in northern Nigeria but has increasingly worsened and expanded its attacks. The EU has repeatedly and firmly condemned the group's violence, expressed full solidarity with the victims and their families and is supporting efforts by Nigeria and partners against such criminal acts.

 

The EU decision was adopted as matter of urgency in the wake of UN sanctions, illustrating the EU continued support to the multilateral system of international relations, peace and stability.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories