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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 20:45
Britain to host London summit on tackling Nigeria's Boko Haram

 

06 June 2014 defenceWeb (Reuters)

 

William Hague will host a meeting of African and Western officials in London next week aimed at stepping up international efforts to defeat Islamist group Boko Haram, his office said on Thursday.

 

Although Boko Haram has been fighting for five years, carrying out bombings and attacks on civilians and the security forces, the kidnapping in April of more than 200 girls from a school in the northeast has focused world attention on them.

 

The June 12 London meeting will be attended by the Nigerian foreign minister and representatives from neighbouring African countries Benin, Chad, Cameroon and Niger, Hague's office said. Officials from Britain, the United States, France, Canada and the European Union will also be present.

 

"The meeting will consider what can be more done both to improve regional coordination, and on economic and social development to counter the threat of Boko Haram," the Foreign Office said in a statement.

 

Hague said: "The London Ministerial on Security in Northern Nigeria will ... consider further options to combat terrorism. This shows the determination of those in the region, with the support of the international community, to defeat Boko Haram."

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 19:45
Think tank maintains Boko Haram could be threat to West African security

 

06 June 2014 by defenceWeb

 

A London-based think tank is concerned any “all-out” war against Boko Haram could lead to widespread violence across Nigeria and other countries in the sub-region.

 

“The propensity for Boko Haram’s violence to be motivated by revenge, combined with the probable latent strike capability of the group in other parts of Nigeria and the wider region could further destabilise neighbouring countries which could potentially worsen security in Nigeria,” said Adunola Abiola, founder of Think Security Africa (TSA).

 

“Boko Haram has failed to present a workable alternative to the current system of governance. Furthermore, they have shown a wanton disregard for the lives and property of the very people they claim to want to govern. The real issues are: how long it will take to stop the violence and how many lives and countries they will be allowed to destroy before they are stopped. For these reasons the strategy chosen to defeat them must be selected carefully,” he said.

 

“Boko Haram’s attacks continue to detract attention and resources away from the socio-political problems in Nigeria that have made the establishment of groups such as Boko Haram possible.

 

“Consequently Nigerian and international efforts to end the Boko Haram insurgency must prioritise containment and pursue concepts of operations designed to protect civilians, boost local force protection and decrease the ability of Boko Haram to manoeuvre nationally and regionally.

 

“Adopting a retaliatory force posture will likely replicate the outcome of the 2009 crackdown on Boko Haram, where it suffered heavy fatalities, but was still able to regroup and unleash an unprecedented and dispersed campaign of violence against Nigerians,” he said.

 

News agency reports from Nigeria and elsewhere indicate the current reign of Boko Haram terror is forcing up to 800 people a day to flee. The group’s armed offensive is also said to have claimed at least 3 000 lives last year.

 

The Internal Displacement Monitoring Centre in Geneva said “relentless” attacks on civilians, including the high profile kidnapping of scores of schoolgirls earlier this year, could put security even more at risk in wider West Africa.

 

Reports earlier this week said hundreds of people were killed during a Boko Haram attack in north-eastern Nigeria.

 

TSA was established in June 2009 and is an independent think tank and research and advisory company. It was set up in response to the fact that security in Africa is still far too persistent and far too important to be without broader input and participation, the think tank’s website states.

 

“TSA serves as a forum for people across multiple sections of government and society to articulate and seek solutions to contemporary security challenges in Africa. At TSA we aim to improve understanding of national and regional security-related issues in Africa by penetrating beyond the surface of African politics, security forces, economics and society in order to produce accessible resources on the issue, and provide policy guidance to those at the forefront of improving security in Africa.”

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 10:45
Nigéria: la première femme kamikaze

 

9 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Au Nigéria pour la première fois depuis le début des attaques de Boko Haram, une femme kamikaze s'est fait exploser hier alors qu'elle tentait de perpétrer un attentat contre une caserne militaire.

La kamikaze a été tuée dans l'explosion et les sources militaires ont fait état de 3 soldats blessés.

Selon le ministère de la défense la Kamikaze avait les explosifs cachés sous ses vêtements.

 

Suite de l'article

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:45
Selon le ministère de la Défense du Cameroun, la menace Boko Haram est «difficile à juguler»

 

30/05/2014 Par Journalducameroun.com

 

En cause, la facilité des membres de Boko Haram à se fondre au sein de la population

 

Moins de deux semaines après le Sommet de Paris sur la sécurité au Nigéria, au cours duquel le chef de l’Etat camerounais avait déclaré « la guerre » à la secte Boko Haram, l’armée reconnait avoir déployé d’importants moyens humains et matériels dans la partie septentrionale du pays. Dans une interview accordée à la presse publique de ce 30 mai 2014, le chef de la division de la Communication au ministère de la Défense, le lieutenant-colonel Didier Badjeck, explique: « Le chef de l’Etat a pris une décision à un niveau stratégico-politique avec ses pairs. Ceci est pour nous une instruction et nous la traduisons au niveau stratégico-militaire […] Vous savez aujourd’hui que Boko-Haram a des moyens importants, c’est la raison pour laquelle nous n’allons pas rentrer dans le détail de notre déploiement sur le terrain ». Détail apporté pour démontrer l’engagement de l’Etat, l’installation des commandants des 31e et 32e Brigades d’infanterie motorisée (BRIM) à Ngaoundéré et à Maroua ainsi que la création d’une 11ème BRIM à l’Est.

 

Malgré la logistique, le ministère de la Défense reconnait toutefois qu’il s’agit d’un combat difficile à mener à terme. « Dans le cas actuel, vous avez des adversaires qui n’ont pas de base, vous ne savez pas d’où ils viennent. Il leur suffit d’un simple renseignement sur nos positions et ils attaquent en fonction des éléments de notre présence. Cette menace est difficile à juguler. Il est important ici que la collaboration soit efficace entre les forces de défense et la population. Parce que ces éléments de Boko Haram vivent parmi nous. Il est très difficile de faire la différence entre un élément de ce mouvement et un compatriote vivant dans cette partie du pays », reconnaît-le Lieutenant-colonel Didier Badjeck.

 

Au cours de cet entretien, le porte-parole du ministère de la Défense a reconnu qu’il n’y a pas encore à ce jour de mutualisation des moyens avec le Nigéria voisin. « Chaque pays défend son territoire », a-t-il affirmé. Néanmoins, des projets existent dans ce sens avec la République du Tchad dont le président s’est rendu au Cameroun du 22 au 23 mai dernier. De source militaire, à l’occasion de cette visite, le ministre camerounais de la Défense et son homologue tchadien ainsi que les experts des deux pays, se sont rencontrés afin de voir dans quelle mesure il pourrait y avoir une mutualisation des forces. « Il y aura une bonne coordination dans ce sens », confirme-t-il.

 

A propos du moral des troupes qui ont déjà vu une dizaine des leurs tomber sur le front ces derniers mois, le porte-parole du ministère de la Défense assène : « Nous sommes en guerre et nos forces sont préparées à cela. Des moyens conséquents sont mis en place. Il peut y avoir des risques, nous y sommes préparés […] A travers cette guerre, tout le monde doit prendre conscience des vertus de la paix », recommande le lieutenant-colonel Didier Badjeck.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:45
Menaces Boko Haram: le Cameroun déploie d'importants renforts militaires à la frontière nigériane

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Maroua (Cameroun) - L'armée camerounaise a commencé à déployer d'importants renforts de troupes dans la région de l'extrême-nord, frontalière du Nigeria, pour faire face à la menace des islamistes nigérians de Boko Haram, a déclaré mardi à l'AFP une source policière.

 

Le déploiement des troupes a démarré. Dès ce jour (mardi), le dispatching des militaires en direction des zones frontalières a commencé, a affirmé sous couvert d'anonymat un commissaire de police établi dans la région, faisant état de 3.000 hommes envoyés en renfort.

 

Dans les réunions de sécurité, il a été fait état de 3.000 hommes au total qui vont être déployés en renfort sur le terrain sur l'ensemble de la région pour contrer les Boko Haram, a-t-il expliqué.

 

C'est un chiffre significatif puisque le nombre de militaires et gendarmes en poste actuellement dans la région n'atteint pas 1.000, a-t-il commenté.

 

Jointe par l'AFP, l'armée camerounaise n'a pas voulu confirmer ces chiffres.

 

Les soldats sont en train d'arriver par groupes. Les blindés qui seront déployés sur le terrain sont encore en route vers l'extrême-nord, a assuré un responsable régional de la gendarmerie.

 

Nous avons pris des dispositions extrêmement importantes avec du matériel (de guerre) lourd, l'objectif étant de faire face à un éventuellement repli des Boko Haram chez nous en cas d'action de l'armée nigériane, a indiqué pour sa part un responsable de l'armée ayant requis l'anonymat.

 

Tout ce qui se fait actuellement est collaboration avec le Tchad et le Nigeria. Nous ne pouvons pas en dire plus, a-t-il assuré avant de conclure: on est en guerre.

 

Mardi, un avion militaire a survolé la ville de Maroua, le chef-lieu de la région de l'extrême-nord, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Le déploiement de l'armée camerounais intervient moins de deux semaines après le sommet de Paris du 17 mai consacré à la lutte contre Boko Haram, qui a réuni les présidents nigérian, tchadien, camerounais, nigérien et béninois, ainsi que des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union européenne.

 

La rencontre de Paris avait débouché sur l'adoption d'un plan de guerre contre Boko Haram, qualifié de secte terroriste et de menace majeure pour la région, établissant une large coopération militaire.

 

Le Cameroun qui partage plus de 2.000 km de frontière avec le Nigeria subit de plus en plus d'attaques ciblées du groupe islamiste armé.

 

Boko Haram est suspecté d'avoir enlevé 10 Chinois dans la nuit du 16 au 17 mai dans l'extrême-nord du pays.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 20:45
Sommet de l'Élysée : face à Boko Haram, la France a-t-elle les moyens de ses ambitions ?

 

 

17/05/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Traditionnellement peu présente au Nigeria anglophone, la France veut organiser la lutte contre Boko Haram. Elle a quelques idées sur le sujet.


 

La secte islamiste criminelle nigériane Boko Haram, que dirige Abubakar Shekau, sera samedi le principal sujet de discussion des chefs d'État africains qui se réuniront à l'Élysée à l'invitation de François Hollande. Autour de Goodluck Jonathan (Nigeria), officiellement le "demandeur" de cette réunion, se retrouveront Paul Biya (Cameroun), Mahamadou Issoufou (Niger), Idriss Déby (Tchad), Boni Yayi (Bénin), de même que le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague, la secrétaire d'État américaine adjointe Wendy Sherman et un représentant de l'Union européenne. Côté français, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sera absent pour cause de déplacement à l'étranger, mais le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui a pris progressivement en charge le traitement des affaires africaines de sécurité, sera bien présent.

 

Crainte de la contagion

À Paris, on admet que le sort du Nigeria n'a jamais constitué une préoccupation stratégique, à tout le moins depuis la fin des années 1960 et le soutien à la sécession biafraise. Mais la situation qui prévaut depuis le développement des activités sanglantes de Boko Haram, singulièrement depuis l'enlèvement et la séquestration le 14 avril de 270 lycéennes de la ville de Chibok, localité du nord-est du Nigeria, a changé la donne.

Les Français craignent une contagion du phénomène, une extension des activités de ce groupe vers le Cameroun et le Tchad : "Le Nigeria n'est certes pas dans notre zone d'influence traditionnelle, mais la zone de fracture est inquiétante", estime un spécialiste du ministère de la Défense. Ajoutant craindre un rapprochement entre Boko Haram et d'autres groupes djihadistes. Dans le nord-est du Nigeria, Boko Haram est un mouvement principalement national, visant essentiellement les intérêts de l'État nigérian et le système éducatif. Mais Ansaru, dans le nord-ouest du pays, est clairement lié à Aqmi, et ses modes d'action différents visent pour l'essentiel des Occidentaux.

 

Hypothétique jonction

Une source sécuritaire française note d'inquiétantes évolutions depuis début 2013 : "Boko Haram reçoit un soutien financier et des formateurs arabes ont été vus dans ses camps d'entraînement, qui apportent les recommandations doctrinales." Les armes sont livrées par des convois venant notamment de Libye, à travers le Niger et le Tchad. Et la crainte majeure actuellement évoquée à Paris concerne une hypothétique jonction de Boko Haram avec les Séléka de Centrafrique : "Les intérêts de l'Afrique sont en jeu, mais aussi ceux de l'Europe et au-delà", affirme-t-on au ministère de la Défense.

Les Français ont déployé de modestes moyens de renseignements sur place (une dizaine de spécialistes de la DRM - Direction du renseignement militaire -), mais d'autres moyens sont disponibles au Tchad (avions Rafale équipés de systèmes de reconnaissance, avions Atlantic de la marine) et au Niger (drones). Le principal enjeu, souligne-t-on à Paris, consiste à aider les ombrageux Nigérians à réaliser une meilleure coordination du renseignement satellitaire fourni par de nombreux pays (États-Unis, Royaume-Uni, Israël) : "Nous cherchons à créer une cellule de fusion du renseignement et à améliorer la coordination opérationnelle." Le respect des droits de l'homme par l'armée nigériane durant les opérations est également une sérieuse préoccupation à Paris, qui devrait proposer l'envoi de prévôts (gendarmes accompagnant les forces) et de coopérants civilo-militaires chargés des contacts avec la population.

 

À tort ou à raison, l'Élysée cherche donc à prendre le leadership du soutien militaire international au Nigeria. On entend "utiliser ce sommet pour créer une dynamique positive, y compris avec les Nigérians, confrontés à une violence considérable." Tout en préparant en grand secret une diminution des budgets militaires français. Comprenne qui pourra...

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 20:45
Air Force assisting search for missing girls in Nigeria

 

 

May. 16, 2014 - By Brian Everstine - .airforcetimes.com

 

The Air Force is flying manned MC-12W Liberty and unmanned RQ-4 Global Hawk surveillance sorties over Nigeria to assist in locating more than 200 girls kidnapped by militants.

 

The Nigerian government requested the flights, and the Defense Department is “focused on helping them find the school girls,” Pentagon spokesman Army Lt. Col Myles Caggins said Thursday.

 

“We will continue to deepen and widen our efforts in assisting them to locate these girls,” Defense Secretary Chuck Hagel said the same day during a visit to Saudi Arabia. “I have seen no intelligence come back that I’m aware of that shows that we’ve located those girls.”

 

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 19:45
Boko Haram a "des liens avec Aqmi" selon l’Elysée

 

17/05/2014 Par Le Figaro.fr avec AFP/Reuters

 

François Hollande a affirmé aujourd'hui lors d'un mini-sommet africain sur la sécurité régionale que le groupe islamiste Boko Haram était devenu "une menace pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest et maintenant pour l'Afrique centrale avec des liens établis avec Aqmi et d'autres organisations terroristes".

 

"Nous connaissons la menace", a dit Hollande en mentionnant que l'Europe était une cible.

 

"Nous sommes ici pour déclarer la guerre à Boko Haram", a résumé le président camerounais Paul Biya.

 

Le président français réunissait les chefs d'Etat du Nigeria, du Niger, du Cameroun, du Tchad et du Bénin un mois après l'enlèvement de plus de 200 lycéennes par Boko Haram au Nigéria. Les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l'Union européenne ont aussi été conviés à ce sommet.

 

François Hollande a également appelé à mettre en oeuvre un "plan global" visant "à échanger les informations, à coordonner les actions, à controler les frontières".

 

Boko Haram "doit être vaincu par les pays de la région avec notre soutien", avait déclaré avant l'ouverture du sommet le chef de la diplomatie britannique William Hague.

 

L'enlèvement massif le 14 avril dernier des 223 lycéennes à Chibok, dans l'Etat de Borno, et les vidéos terrifiantes du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, menaçant de marier de force les jeunes femmes ou d'en faire des esclaves, ont suscité un mouvement d'indignation mondiale et braqué les projecteurs sur une violence jusqu'alors peu médiatisée.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:45
U.S. deploys surveillance aircraft over Nigeria to find girls

 

 

13 May 2014 defenceWeb

 

The United States has deployed manned surveillance aircraft over Nigeria and is sharing satellite imagery with the Nigerian government to find more than 200 schoolgirls abducted by Islamist insurgents, a senior Obama administration official said on Monday.

 

Washington has sent military, law-enforcement and development experts to Nigeria to help search for the missing girls who were kidnapped by Boko Haram militants from a secondary school in Chibok in remote northeastern Nigeria on April 14.

 

"We have shared commercial satellite imagery with the Nigerians and are flying manned ISR (intelligence, surveillance and reconnaissance) assets over Nigeria with the government's permission," the U.S. official said.

 

State Department spokeswoman Jen Psaki told a news briefing on Monday that the U.S. was providing intelligence, surveillance and reconnassance support. She said U.S. teams on the ground "are digging in on the search and coordinating closely with the Nigerian government as well as international partners and allies." Two U.S. officials, speaking on condition of anonymity, said the United States was also considering deploying unmanned, drone aircraft to aid the search.

 

One of the U.S. officials told Reuters the United States had been carrying out the manned surveillance flights “for a few days” but did not elaborate. Last week, U.S. Undersecretary for Africa Linda Thomas-Greenfield told Reuters in an interview that Nigeria had requested surveillance and intelligence from the United States.

 

Nigerian President Goodluck Jonathan has said he believes the girls are still in Nigeria. The leader of Boko Haram has offered to release them in exchange for members of its group being detained, according to a video posted on YouTube on Monday.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:45
Nigeria: les équipes de recherche occidentales sur le terrain


10.05.2014 par RFI
 

Au Nigeria, alors que le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné l’enlèvement des quelque 200 lycéennes nigérianes par le groupe islamiste Boko Haram, les recherches se poursuivent sur le terrain avec l’arrivée des équipes promises par les pays occidentaux.

 

Des habitants de Chibok indiquaient jeudi après-midi 8 mai avoir vu des groupes d’étrangers dans l’Etat de Borno. Les chancelleries occidentales ont confirmé leurs présences au Nigeria. Ce vendredi, le porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis à Abuja a déclaré que les équipes étaient arrivées, sans préciser où elles se trouvaient dans le pays.

D’après l’annonce faite par Washington en début de semaine, ces équipes seraient composées de moins de dix militaires, de spécialistes du département américain de la Justice et de membres du FBI. De son côté, le Foreign Office britannique a annoncé dans un communiqué que ses experts étaient également arrivés sur place.

 

Redorer le blason

Quant aux militaires nigérians, très fortement critiqués pour leur incompétence, ils essaient de se dédouaner et de redorer leur blason.

Lors d’une conférence de presse ce vendredi à Abuja, le général Chris Olukolade, porte-parole du ministère de la Défense, a sous-entendu que les recherches étaient ralenties sur le terrain par de mauvaises informations. Il a toutefois assuré que cela ne remettait pas en cause la collaboration avec les populations et a fait savoir que les forces nigérianes menaient des opérations jour et nuit pour retrouver les quelque 200 lycéennes.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Lycéennes enlevées: des experts français au Nigeria

 

11 mai 2014 Liberation.fr (AFP)

 

Une équipe spécialisée dans le renseignement «humain et technique» a été dépêchée par l'Elysée pour participer aux recherches des 223 jeunes filles enlevées.

 

Une équipe d’experts français spécialisés dans le renseignement «humain et technique» est arrivée samedi au Nigeria pour participer aux recherches des plus de 200 lycéennes enlevées par la secte islamiste Boko Haram.

 

Selon l’Elysée, «cette mobilisation d’experts français, pointus dans ces domaines, répond à la demande faite par le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, lors de son échange téléphonique avec le président de la République le 7 mai».

 

François Hollande avait alors assuré que la France allait renforcer son aide au Nigeria pour lutter contre les exactions de la secte islamiste. Il avait fait part de «sa volonté d’intensifier la coopération avec le Nigeria en matière de renseignement, en y associant les pays de la région, pour que ce groupe terroriste ne puisse plus mener de telles actions».

 

Boko Haram avait attaqué un lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et enlevé 276 adolescentes, dont 223 sont toujours captives, selon la police.

 

Après une relative indifférence initiale des autorités et à l’étranger, la mobilisation des familles et la revendication lundi dernier du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui en a fait des «esclaves» et veut les «vendre», ont fini par susciter l’émotion et la solidarité internationales.

 

Des experts américains et britanniques sont déjà arrivés dans le pays pour participer aux recherches. La Chine a aussi proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

 

11 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Jean-Yves Le Drian, qui a rencontré le président sénégalais Macky Sall, dimanche à Dakar, estime qu’"il peut y avoir des risques de contagion" du groupe islamiste présent au Nigeria vers d’autres pays africains.

 

"S’il y a quelque part un vide sécuritaire, les terroristes peuvent y trouver" l’occasion de dérouler leurs activités, a-t-il averti.

 

L’enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigeria par Boko Haram "a provoqué l’indignation de la communauté internationale", a-t-il fait remarquer Le Drian, soulignant "la nécessité d’agir" contre le terrorisme en Afrique.

 

"Le terrorisme en Afrique est une menace globale. Ce qui se passe au Nigeria, avec Boko Haram, est horrible. C’est le retour de l’esclavage assumé", a ajouté le ministre français.

 

En parlant d’esclavage, il a fait allusion à la décision du chef du groupe islamiste armé, Abubakar Shekau, de "vendre" les filles enlevées depuis le 14 avril dernier comme "des esclaves".

 

Jean-Yves Le Drian effectue, depuis plusieurs jours, une tournée africaine. Il est déjà allé en Côte d’Ivoire. Après le Sénégal, il se rendra en Mauritanie.

 

La France a positionné des troupes dans plusieurs pays africains, où elle dit vouloir combattre le terrorisme.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:45
Nigeria: Les USA envoient des experts

Abubacar Shekau, le chef de Boko Haram qui a revendiqué l'enlèvement de plus de 200 lycéenes.

 

7 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Le président américain, Barack Obama a qualifié le groupe militant nigérian Boko Haram d' "organisation horrible" qui provoque des ravages dans la vie des populations.

 

Lors d'une interview à la télévision, Obama a déclaré que l'enlèvement de plus de 200 lycéennes par l'organisation, pourrait être l'événement qui mobilise le monde entier pour combattre Boko Haram.

 

"C'est évidemment une situation qui brise le cœur, une situation révoltante", a souligné Obama.

 

Les États Unis ont envoyé une équipe d'experts au Nigeria pour aider à trouver les filles enlevées.

 

Les Nigérians "ont accepté notre aide, incluant des experts militaires, policiers et autres qui vont aller sur place, essayer de savoir où ces jeunes filles pourraient être et les aider", a ajouté le président américain.

 

Indignation

 

Mardi, huit autres adolescentes ont été kidnappées dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés du groupe islamiste armé Boko Haram, qui a déjà revendiqué lundi, l'enlèvement des 200 lycéennes. Les familles des jeunes filles sont depuis, plongées dans le désarroi.

 

L'annonce de ces nouveaux rapts intervient alors que le groupe a menacé de vendre comme "esclaves" les lycéennes enlevées le 14 avril, dans une vidéo, qui a suscité une indignation mondiale.

 

Les gouvernements du Cameroun et du Tchad ont déclaré que les 200 écolières n’étaient pas dans leur pays.

 

Un ministre tchadien a affirmé que les suggestions par le Département d'État américain que certaines des filles auraient été transportées du nord -est du Nigeria, vers le Tchad pour être vendues, est sans fondement.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 18:45
Nigeria: Boko Haram revendique l'attaque du 14 mars contre une caserne

 

 

24 mars 2014 Romandie.com(AFP)

 

KANO (Nigeria) - Le groupe islamiste Boko Haram a revendiqué l'attaque du 14 mars d'une caserne militaire de la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, dans une vidéo obtenue lundi par l'AFP.

 

Nous sommes les auteurs des attaques (du 14 mars) à Maiduguri dit un homme habillé en blanc, la tête couverte d'un turban noir, armé d'un fusil, affirmant être Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram.

 

L'homme semble plus jeune et plus mince que dans les précédentes vidéos, avec une gestuelle un peu différente, ce qui peut amener à se demander si le chef du groupe extrémiste, qui a déjà été déclaré mort plusieurs fois par l'armée, est encore vivant.

 

Les Etats-Unis ont déclaré Abubakar Shekau terroriste international et ont offert en mars 2013 une prime de 7 millions de dollars (5,1 millions d'euros) sur sa tête.

 

Le Nigeria a également promis une récompense de 50 millions de nairas (250.000 euros) contre toute information permettant sa capture ou sa mort.

 

L'armée avait annoncé avoir tué le chef islamiste dans le Nord-Est entre le 25 juillet et le 3 août 2013, mais un homme disant être Abubakar Shekau est apparu dans plusieurs vidéos depuis.

 

A la question de savoir si Shekau est mort ou vivant, le porte-parole de l'Etta-Major des armées, Chris Olukolade, n'a pas voulu répondre à l'AFP au cours d'un entretien le 14 mars.

 

Dans cette dernière vidéo, obtenue par le même intermédiaire que précédemment, l'homme disant être Shekau parle pendant 37 minutes en haoussa et en kanouri, deux langues locales, ainsi qu'en arabe.

 

Après son intervention, des extraits montrent des hommes armés de fusils d'assaut et de lance-roquettes arrivant en camions pick-up à la caserne de Giwa, dans Maiduguri.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:45
Arrestation massive d’islamistes au Nigeria
 
4 février 2014 par Nicolas Laffont

 

La communauté musulmane du pays s’inquiète des récentes arrestations massives d’islamistes présumés dans le sud majoritairement chrétien du Nigeria, ce qui fait craindre une montée des antagonismes ethniques et religieux.

 

Ces arrestations ciblées sont considérées par des observateurs comme les signes d’une potentielle dérive meurtrière.

En janvier, 300 commerçants, soupçonnés d’appartenir au groupe islamiste armé Boko Haram, ont été arrêtés dans l’Etat de Rivers, dans le sud du pays. La plupart ont été libérés depuis.

Au même moment, 84 apprentis qui suivaient une formation dans l’Etat d’Imo, dans le sud-est, ont été renvoyés dans leur Etat d’origine de Katsina (nord), parce qu’ils étaient suspectés, eux aussi, d’avoir des liens avec le groupe extrémiste.

En janvier 2012 déjà, c’est 25 chasseurs que la police avaient arrêté et détenu pendant un mois, alors qu’ils participaient à une chasse annuelle dans les forêts de la région d’Enugu (sud-est). La police les soupçonnés d’avoir des liens avec Boko Haram lorsque les 19 fusils de chasse qu’ils transportaient ont été découverts.

L’insurrection islamiste, qui a fait plusieurs milliers de morts dans le nord du Nigeria depuis 2009, est au cœur des préoccupations sécuritaires, et certains redoutent que les violences contaminent le Sud, jusqu’ici épargné.

La suspicion croissante envers les musulmans fait craindre un regain de tensions religieuses, ethniques et inter-communautaires.

 

 

Indices de pré-guerre civile

Pour Solomon Dalung, professeur à l’université de Jos (centre), il est clair que les forces de l’ordre « visent (…) les citoyens qui viennent d’une région géopolitique particulière ». Les dernières arrestations portent des « indices de pré-guerre civile », s’inquiète M. Dalung, qui voit des similitudes entre la période actuelle et les tensions qui ont précédé la guerre du Biafra, qui a fait un million de morts au Nigeria entre 1967 et 1970. La guerre civile avait éclaté quand l’ethnie chrétienne Ibo a voulu faire sécession, dans le sud-est, suite à de fortes tensions avec les musulmans haoussas du nord du pays.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)

Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)

 

 

Maiduguri, Nigeria Jan 09, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Nigeria's military on Thursday said they had killed as many as 38 Boko Haram fighters during counter-insurgency operations in the country's northeast.

 

Army spokesman Colonel Muhammad Dole said troops on patrol foiled a planned attack on local residents and a military camp in Damboa, Borno state, in the early hours, and inflicted "heavy casualties".

 

"While the encounter lasted, 38 Boko Haram terrorists were killed and some fled with various degrees of injuries," the officer said in an emailed statement, adding that three vehicles were destroyed.

 

One of the vehicles was found to have cylinders and improvised explosive devices. Weapons and ammunition, including machine guns, were also recovered, he said.

 

One soldier was killed and two others were injured in the encounter, he said.

 

"Combined ground troops and Nigerian Air Force aircraft are tactically pursuing the fleeing terrorists in the ongoing operation in the general area of Damboa and surrounding villages," Dole added.

 

Damboa is nearly 90 kilometres (55 miles) southwest of the Borno state capital, Maiduguri.

 

Boko Haram, deemed a terrorist organisation by the United States, has been fighting a bloody insurgency in Nigeria's north since 2009, attacking schools which follow a "Western" curriculum and churches as well as military and police targets.

 

Nigeria's government in May last year imposed a state of emergency in Borno and two other neighbouring states, Yobe and Adamawa, in an attempt to stem the violence, which has claimed thousands of lives.

 

Parliament approved the extension of special measures late last year, although the focus of attacks and military operations has largely shifted to remote, rural areas of Borno near the border with Cameroon.

 

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
ISS: Terrorism and the threat radical Islam poses to Cameroon

 

19 December 2013 by Martin Ewi, Senior Researcher, Transnational Threats and International Crime Division, ISS Pretoria

 

The kidnapping of a French priest, Reverend Georges Vandenbeusch, in northern Cameroon on 14 November 2013, barely seven months after the negotiated release of a French family who had been kidnapped by Boko Haram and Ansaru in the same region, demonstrates Cameroon’s vulnerability to the threat of global jihad.

 

Recent actions by France seem to confirm this vulnerability. Fearing the Islamists’ growing influence, France has for the first time since Cameroon’s independence, issued a red alert travel warning, declaring certain parts of the country no-go zones (see map).

 

This reaction has led many analysts to ask whether Cameroon, once lauded as an oasis of peace and stability in a turbulent region, is in danger of becoming another African country where terrorism has degenerated into a chronic social problem. If France’s paranoia is anything to go by, Islamists’ recent activities in Cameroon should be taken as a serious symptom of the growing insecurity in the country.

 

Despite its relatively stable history since gaining independence in 1960, Cameroon has not been immune from the threat of terrorism. According to the Global Terrorism Database (GTD) maintained by the University of Maryland, roughly 28 major terrorist incidents occurred in Cameroon between 1970 and 2011. The deadliest attack to date took place on 12 November 2007, when gunmen in speedboats attacked a Cameroonian military post on the Bakassi Peninsula, killing 21 soldiers.

 

Between 2011 and November 2013, 13 major terrorist attacks were reported in Cameroon. The most recent attack occurred on 16 November 2013, when unidentified gunmen from the Central African Republic (CAR) attacked a Cameroonian border post at Gbiti. Seven people died in the attack. Of the 13 attacks that have been recorded since 2011, at least eight have been attributed to Boko Haram and Ansaru, making them the principal terrorist threat to Cameroon.

 

Until the recent escalation in kidnappings in the country’s far north, the places most vulnerable to terrorism have been the area surrounding the Bakassi Peninsula and the high seas linking Cameroon and the piracy-ridden Niger Delta region of Nigeria. Here Cameroon has suffered at least ten major piracy incidents in the past two years. With the civil war in CAR, east Cameroon has also become vulnerable, broadening the threat of terrorism to include all Cameroon’s borders with Nigeria, Chad and CAR.

 

The drivers of terrorism in Cameroon may be found in the country’s complex historical, geostrategic and socio-economic dynamics. Often described as Africa in miniature, Cameroon is not only diverse in landscape but also in people. The estimated 21 million Cameroonians comprise more than 250 ethnic groups, many of which trace their roots to other African countries. This diversity also exists in relation to religion, with the population consisting of roughly 40% Christians, 30% Muslims and 30% espousing traditional beliefs. This diversity has never been a source of conflict or instability in Cameroon, but it does provide a setting conducive to the exploitation of certain groups and religions. Kinship is one of the biggest factors in the spread of modern terrorism, as ethnic and religious ties provide a base for both support and protection.

 

The roots of radical Islam in Cameroon may be traced to the period of Islamic revivalism in northern Nigeria, which took concrete institutional form with the establishment of the Sokoto Caliphate (1804–1903). Until the arrival of the German colonial powers, most of northern Cameroon formed part of Nigeria’s Adamawa Emirate, populated by the same people – mainly the Hausas and Fulanis – and administered by the British from Lagos. It was only after the 1893 agreement between Great Britain and Germany that Adamawa was split between Nigeria and Cameroon with a formula that did not respect ethnic boundaries. As a result, the religious activism that animated the Sokoto Caliphate and particularly the Adamawa Emirate continued in Cameroon, and to some extent took a more radical turn as Muslims in those territories vehemently opposed the split and the subsequent secular regimes in Cameroon.

 

This historical and ethnic affiliation is vital to understanding the cross-fertilisation of jihadism in Cameroon and Nigeria. For example, the Cameroonian Muhammad Marwa, who moved to Nigeria from northern Cameroon, is believed to be the founder of the Maitatsine Doctrine, an extremely radical form of Islam that spread throughout northern Nigeria and culminated in the Kano uprising of December 1980, in which over 4 000 people died. Boko Haram, which today has many Cameroonian members, espouses the Maitatsine Doctrine, which rejects Western forms of education and other aspects of Western life it considers to be corrupting. In this context it is important to ask why radical Islam has been so violent in Nigeria and not in Cameroon, especially given their geographical proximity, and historical and ethnic affinities.

 

Indeed, the split of Adamawa and the end of the Sokoto Caliphate were met with same violent reactions in Nigeria and Cameroon. The colonial approach to Islam and the role that the latter played in the nation-building projects of the two nations, are however, different. From the beginning of the German colonial administration, Islamic militancy was identified as the greatest threat to the construction and governance of the Cameroonian nation. This view was upheld by the subsequent British and French administrations, as well as the country’s post-independence regimes.

 

As a result, policies were developed to pacify, coerce and integrate Muslims into the nation-building project. This began with the dismantling of the religious edifices that underpinned the Sokoto Caliphate. For example, the power of Islamic theocracies, clerics and local chiefs or laamidos was reduced and made subordinate to secular institutions. Other policies have included direct negotiation and preferential treatment, as well as the monitoring and strict regulation of Islamic affairs, including state oversight of mosques.

 

The 1984 attempted coup by Ahidjo’s loyalists brought to the fore the continued threat from the north and the gaps in the nation-building project. The state responded by developing programmes to encourage and reward cooperative Muslim elites, and created institutions to support and advance Islamic culture. Central to these efforts has been the creation of a unitary republican state that recognises plurality but does not define Cameroon on the basis of any ethnic or religious creed.

 

The current radical Islamist threat comes from sources external to Cameroon – primarily from neighbouring countries. The pressure Boko Haram and Ansaru face from Nigerian military operations has forced the groups to look for safe havens outside the country. Cameroon is believed to be one of the countries in which Boko Haram has regrouped following the massive military crackdown in Nigeria in 2009. The group is believed to have established a comfortable berth in northern Cameroon, using porous borders, false identity cards and kinship ties to infiltrate the country. Although it traditionally used its Cameroonian bases only for resources, recruitment and planning attacks, it recently started to carry out attacks in the country, including assassinations, murders, armed robberies and kidnappings.

 

Cameroon, which has no experience in combating terrorism, is employing conventional military tactics similar to those used by Nigeria. Last year, Cameroon reportedly killed about 180 Boko Haram fighters in such operations. Several of the sect’s fighters have been arrested and imprisoned. However, these measures are inadequate to deal effectively with the threat of terrorism in the long term. The overwhelming emphasis on military responses may risk Cameroon falling into the same predicament as Nigeria, where military responses have helped foster Boko Haram’s resistance.

 

If Cameroon is to be successful in repelling the threat, it will have to take a robust criminal justice approach that combines sound intelligence with effective investigation and prosecution of terrorist suspects. Cameroon must prioritise the adoption of comprehensive national counter-terrorism legislation. It should also provides guidelines for both military responses and long-term measures, with a view to addressing the legal, social, political, economic, religious and cultural conditions that give rise to terrorism. Cameroon should also tighten border security, strengthen the capacity of its judiciary, eliminate corruption among the security forces, and strengthen cooperation at regional and international levels.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:45
Nigeria: Boko Haram Considers Everyone The Enemy

 

December 6, 2013: Strategy Page

 

Boko Haram may have been forced into the countryside, but they have not lost their ability to attack. Because of the growing number of soldiers, police and local volunteers in the northeast Boko Haram has adapted and they now attack whoever they can, which means most of their victims are civilians and Moslems. This indicates that Boko Haram now considers most of the civilian population hostile to them. The Islamic terrorists do try and concentrate their attacks against Christians and civilians known to support the volunteer anti-terrorist militias, but generally any civilian will do once the Boko Haram gunmen are out and about. In addition to raids on towns and villages, Boko Haram also likes to set up false military roadblocks (using uniforms stolen from living or dead soldiers and police) and murder any civilians who come along. Sometimes Moslems are spared, but usually everyone dies and their possessions, especially vehicles, are stolen. 

 

So far this year some 900 Christians have been killed in Nigeria by Moslems. Most of these dead are in the northeast but over a third have died in Central Nigeria where Moslem nomads have been pushing south for decades and have been raiding the largely Christian natives in order to obtain access to more water and grazing land. Thus last month 34 Christians were killed in the northeast while over 40 died in Central Nigeria (Plateau state). The government has promised increased security around Christmas, because Islamic terrorists like to make large attacks on Christian holidays. One reason there has not been more anti-Moslem attacks in the Christian south is because nearly all Moslem religious leaders have condemned Boko Haram, often accusing them of not being Moslems but just deranged killers. These denunciations are convincing to most Christians, who also note that most Boko Haram victims in the Moslem north are Moslem and that many Moslems up there have joined anti-Boko Haram militias. A growing number of Christians are fleeing the north, especially if they still have family down south.

 

One of the disadvantages of driving Boko Haram out of the cities is that the Islamic terrorists can now set up camps across the borders in Cameroon. Chad and Niger. These three nations have far less numerous security forces and Boko Haram tends to behave on the other side of the border so as to avoid antagonizing the local tribes and security forces. So it’s up to Nigeria to greatly improve surveillance on its side of the border and still leaves a lot of the thinly populated border area unwatched most of the time. There are additional problems with the fact that over 70,000 Nigerian civilians have fled to these two countries to escape the Boko Haram violence. The government is discussing getting some help with this from the United States in for form of American UAVs.

 

Piracy off the coast continues to be a problem as some of the pirates now go after locals in addition to the better guarded foreign ships and oil company service boats. Robbing the locals won’t make you rich but it’s easier and safer than the foreign owned ships. The navy has responded with more patrol boats and naval bases on the coast and more patrols and quicker reaction to pirate attacks. But so far there are more pirates entering the business than are being taken out by the navy and police.

 

December 3, 2013: In the northeast (Maiduguri) the curfew was reduced to 11 hours so people could continue their lives. Cell phone networks were also turned back on after having been shut down since May. This was seen as necessary to make it more difficult for Boko Haram raiding parties to move about undetected. Most people in the area are hostile to Boko Haram (although they agree with the Islamic terrorists’ hostility to corrupt and ineffective government).

 

December 1, 2013: In the northeast (Maiduguri) Boko Haram attacked the air force facility at the main airport outside the city. Over twenty air force personnel were killed and five helicopters and aircraft destroyed. The attackers lost over twenty men. The air force said that three of the “damaged” aircraft were not in service anyway. Flight operations at the airport were halted for a few hours and a 24 hour curfew was declared in Maiduguri because the attack on the airport was just one of many attacks around the city by up to 300 Boko Haram men.

 

November 29, 2013: In the northeast (Borno state) Boko Haram attacked a rural village, killed 17 people and burned down dozens of buildings and vehicles. Two of the attackers were killed by a pro-government militia.

 

November 28, 2013: In the northeast (Borno state) the air force bombed a Boko Haram camp in a forest and killed over a dozen of the Islamic terrorists.

 

November 26, 2013: Tribal violence continues in central Nigeria (Plateau State) as Moslem gunmen attacked four villages killing at least 37 people and destroying much property. Most of the victims were Berom, a tribe that has been in the area for centuries. The governor of Plateau state is Beron. Moslem nomadic Fulani tribesmen have been fighting with Christian and pagan farmers outside the city of Jos for years. The violence has gotten worse now and there have been over a thousand casualties so far this year. Boko Haram has recently claimed involvement, but that appears to be marginal. The Fulani have long claimed that the government was sending Christian police to persecute them because of their religion (not because they were constantly attacking Christian farmers). The settled (farming) tribes have been there a long time and in the last few decades more Fulani have come south looking for pasturage and water for their herds and have increasingly used force to get what they want.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 19:45
Quel scénario politique en Centrafrique ? (actualisé)

 

1 décembre 2013 Henri Weill., Ainsi va le monde !

 

L'intervention militaire française a pour objectif premier de mettre fin au désastre humanitaire, "pré-génocidaire" pour reprendre une expression utilisée aux Etats-Unis. De reprendre la main, également, sur la Séléka, coalition-paravent que l'on pourrait comparer vaguement à ces compagnies de routiers ou de cottereaux que la France du Moyen-Age redoutait tant. Des soldats mercenaires qui s'enrôlaient dans une "armée" mais aussi pillaient et combattaient pour leur propre compte. L'hétéroclite Séléka abrite également des islamistes, trop heureux de bénéficier d'une totale autonomie dans un pays sans Etat, une zone de non-droit qui doit être protégée pour éviter qu'un arc de cercle formé par les Shebab, Aqmi, Boko Haram et d'autres ne se forme de l'Océan Indien à l'Atlantique. C'est là, le deuxième travail d'une armée française mandatée par l'ONU. Bien que les ex-présidents Patassé et Bozizé aient largement contribué à démanteler leurs forces armées, des officiers supérieurs centrafricains souhaitent apporter leur concours aux Français.

 

Reste le troisième élément d'une intervention qui ne peut réellement réussir que si elle est accompagnée d'un scénario politique. Michel Djotodia, président de transition est depuis toujours hors-jeu. Son Premier ministre, Nicolas Tiangaye n'apparaît pas non plus comme l'homme de l'avenir. Alors qui ? Des noms d'hommes en place circulent mais...Une personnalité n'ayant eu aucun engagement ces dernières années ? Les temps ont changé et la France n'imposera plus. Avec sourire et discernement, un opposant centrafricain dit : "Mais elle peut éclairer !". Le même rejoint par d'autres, espère que Paris a envoyé un émissaire prendre le poul d'Omar El-Béchir, "infréquentable" président du Soudan mais qui peut influer sur les Soudanais de la Séléka. Dans la région, le Cameroun est inquiet, le Congo voudrait jouer un rôle et le Tchad qui l'a joué s'y est brûlé. L'Afrique du sud, elle, concurrente économique et partenaire politique de la France est "dans les startings-blocks".

 

S'il n'y a pas pour l'instant d'homme providentiel face au gouffre, des scénarios sont murmurés. Ainsi, celui de la création d'un conseil de défense, composé de militaires, de membres du clergé et de la société civile. Une instance chargée de désigner un Premier ministre et un "gouvernement resserré". Mais pour l'heure, il ne s'agit que de supputations. Une autre hypothèse, évoque la nomination d'un haut représentant de l'ONU pour administrer provisoirement  le pays.

 

Ce qui est évident, c'est que la coulisse s'agite ! Y compris à Paris, qui a rappelé son ambassadeur à Bangui. Serge Mucetti pourrait être remplacé disait-on samedi soir, par un diplomate actuellement directeur de cabinet d'une ministre.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Islamists attack military bases in northeast Nigeria

 

 

03 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Nigerian authorities imposed a 24-hour curfew in the main northeastern city of Maiduguri on Monday after Islamist militants attacked an air force base and army sites overnight, the military said.

 

Baba Ahmed Jidda, a spokesman for the government of Borno State, of which Maiduguri is the capital, announced the curfew in a statement, but gave no details of the attacks and did not say if they had caused casualties.

 

The Nigerian military has periodically imposed curfews on Maiduguri, birthplace of the Boko Haram insurgency that is the gravest threat to Africa's top oil producer. But it is rare for the state government to make such an announcement.

 

Nigerian defense headquarters spokesman Brigadier General Chris Olukolade later said in a statement that security forces had repelled attacks by "daring terrorists".

 

"Military locations such as Nigerian Air Force Base and some Nigerian Army locations in Maiduguri were targeted," he said.

 

Three disused aircraft and two helicopters were damaged. Flights to and from Maiduguri airport, which is near the air force base, had been disrupted but had now resumed, he said.

 

Residents recounted fierce fighting overnight.

 

"My family and I could not sleep till daybreak because the shooting continued till about 8 a.m.," Haruna Ali told Reuters at the scene, where Borno state governor Kassim Shettima was surveying the aftermath of the violence.

 

"We are going to replace all buildings destroyed by the insurgents even if they destroy them a hundred times," Shettima declared, walking past a burnt-out fuel truck. "I know we shall overcome ... the Satanic ideology of this group."

 

In May, President Goodluck Jonathan declared a state of emergency in Borno and two other states, ordering an all-out offensive against the Islamist group fighting to establish an Islamic state in Nigeria. Africa's most populous country is split roughly evenly between Christians and Muslims.

 

Nigeria has used air power to bomb suspected Boko Haram bases, including a strike on Friday that the military said might have killed more than 50 insurgents in one of their main bases in Gwoza.

 

Initially the offensive appeared to temper the violence as soldiers wrested back control of towns, cities and stretches of semi-desert in the northeast from the militants.

 

But Boko Haram's fighters have survived many assaults during the 4-1/2-year-old insurgency. After retreating this year to remoter areas, including the forested Gwoza hills near Cameroon, they have mounted deadly counter-attacks and stepped up killings of civilians they accuse of collaborating with the authorities

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Nigeria says kills more than 50 Islamist insurgents in airstrike (2 dec.)

 

 

02 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Nigeria's military said on Friday that it may have killed more than 50 Islamist insurgents in an airstrike on one of their main bases in the northeast of the country.

 

The latest strikes on Thursday targeted Boko Haram sect hideouts in the Gwoza hills, near the border with Cameroon.

 

In May, the military stepped up an offensive against the Islamist group, which is fighting to establish an Islamic state in Nigeria, Africa's most populous country split roughly evenly between Christians and Muslims. President Jonathan declared a state of emergency and ordered in extra troops.

 

"We had intelligence that Boko Haram were still hiding somewhere around the Bita bush. Some villagers alerted us," Colonel Muhammad Dole, spokesman for Nigerian forces in the northeast, told Reuters.

 

"We may even have killed more than that 51 because the pilot didn't capture the images at that time. Our troops are on ground in the area now," he added, declining to give details of the aircraft used.

 

The military often reports large death tolls among Islamists in fighting but rarely acknowledges significant casualties on its side. It is usually impossible to verify the casualty figures.

 

The House of Representatives, the lower chamber of Nigeria's federal parliament, last week approved a six-month extension of a state of emergency in areas where the offensive is going on.

 

Initially, Jonathan's military campaign tempered violence as soldiers wrested back control of towns, cities and stretches of semi-desert in the northeast.

 

But the insurgents have proved resilient. Boko Haram fighters retreated into semi-arid land near the northern border with Niger and steep forested hills near Cameroon, from where they have mounted deadly counter-attacks and have intensified killings of civilians.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 21:45
Arrestation du Malien Chébani par des soldats français au Nord-Mali

 

28 novembre, 2013 – BBC Afrique

 

Le Niger a confirmé l’arrestation cette semaine par les soldats français d’Alassane Ould Mohamed, alias Chébani, dans le nord du Mali.

 

Ce Malien avait été condamné pour assassinats de quatre Saoudiens et d’un Américain, et s’était évadé en juin dernier d’une prison de Niamey, avec d’autres prisonniers, dont des membres de Boko Haram.

 

Le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou, a confirmé jeudi son arrestations par les forces françaises.

 

Le procureur général de la Cour d’appel de Bamako, Daniel Tessougé, a également confirmé l’arrestation, quelque part entre Gao et Kidal au Mali.

 

Chébani, un membre d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, a été condamné pour plusieurs assassinats.

 

Il est accusé d'avoir, fin décembre 2000, tué William Bultemeier, l'attaché de défense américain au Niger qui sortait d'un restaurant de Niamey.

 

Il est également accusé d'avoir en 2009 participé à l'attaque d'un convoi d'un prince saoudien, du côté nigérien de la frontière avec le Mali, au cours de laquelle quatre accompagnateurs du Saoudien ont été tués.

 

Il sera ensuite arrêté à Gao, et quelques mois plus tard, livré au Niger, condamné par la justice nigérienne à 20 ans de prison en mars 2012, avant de s'évader de la prison civile de Niamey en 1er juin.

 

Il est egalement recherché par les Etats-Uni, qui lancé un mandat d’arret à son encontre en septembre.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 18:45
Frappes aériennes sur des camps de Boko Haram

 

28 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

MAIDUGURI (Nigeria) - L'armée nigériane a annoncé jeudi avoir mené des frappes aériennes contre des camps du groupe islamiste armé Boko Haram dans le nord-est du pays, tuant de nombreux insurgés.

 

Les bombardements, qui ont eu lieu dimanche, ont visé la zone de Sambisa, dans l'Etat de Borno (nord-est). Cette zone est considérée comme un fief des islamistes et est une des principales cibles stratégiques de l'opération d'envergure lancée au printemps par l'armée nigéranne pour tenter d'éradiquer le groupe Boko Haram.

 

Nos hommes ont identifié et détruit des camps de terroristes dans la zone de Sambisa et l'opération a été un grand succès, a déclaré le porte-parole de l'armée dans cette zone, Mohammed Dole, devant des journalistes à Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno.

 

Je ne peux pas vous dire exactement combien de terroristes ont été tués (...) Beaucoup d'entre eux ont été tués pendant les frappes aériennes qui, selon nous, ont été précises, a ajouté le porte-parole.

 

Des dizaines d'hommes de Boko Haram auraient été tués au cours de ces frappes, a indiqué une source militaire s'exprimant sous couvert d'anonymat.

 

Un habitant de Sambisa, Bintu James, a déclaré devant des journalistes à Maiduguri que les raids aériens ont démarré la nuit et ont duré jusqu'à lundi matin.

 

Le gouvernement nigérian a lancé en mai une vaste offensive pour tenter de mettre fin à l'insurrection du groupe islamiste, qui dure depuis quatre ans et a fait des milliers de morts. L'état d'urgence dans trois Etats du nord-est du Nigeria a été prolongé pour six mois.

 

Boko Haram a revendiqué vendredi dernier l'enlèvement au Cameroun voisin d'un prêtre catholique français, le père Georges Vandenbeusch.

 

Ces derniers mois, les attaques attribuées à Boko Haram ont fait plusieurs centaines de morts civiles.

 

L'offensive lancée par le gouvernement nigérian contre les islamistes les a chassés des grands centres urbains mais les attaques ont continué dans les villages isolés.

 

Boko Haram, classée comme organisation terroriste par les Etats-Unis la semaine dernière, revendique la création d'un Etat islamique dans le nord du Nigeria, majoritairement musulman.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 12:45
Service infographie du Figaro

Service infographie du Figaro

 

 

26/11/2013 Par Isabelle Lasserre, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait donner début décembre son feu vert à une action internationale.

 

Comme elles le firent avant de déclencher l'opération «Serval» au Mali, les autorités françaises ont sensibilisé en amont les opinions publiques et leurs partenaires étrangers pour préparer l'intervention en Centrafrique, jugée inéluctable.

Dès le mois de septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, la diplomatie française a pris l'initiative d'une réunion de crise sur la situation en République centrafricaine, dont la chute vers les abîmes peut menacer le précaire équilibre d'une région en crise. Le pays est au bord du chaos depuis quinze ans, mais la situation s'est aggravée après le coup d'État de mars 2013.

Les tensions interreligieuses menacent de dégénérer en massacres. La situation humanitaire est jugée «particulièrement préoccupante». Le potentiel de déstabilisation est aussi régional, puisqu'il implique des rebelles tchadiens et soudanais et que la secte islamiste nigériane Boko Haram étend désormais ses tentacules jusqu'au Cameroun et au Tchad, des voisins de la Centrafrique. «Laisser se créer un vide dans cette région où l'on trouve de nombreux salopards serait suicidaire», résume un diplomate français. «L'expérience nous apprend combien il est dangereux de laisser ainsi se développer des “zones grises”, refuges de trafics et de groupes terroristes», écrit Laurent Fabius dans une tribune au Figaro. Le chef de la diplomatie française écarte tout à la fois «l'indifférence» et «l'inaction». «Nous ne voulons pas, demain, payer et subir le prix, beaucoup plus lourd, de l'inaction», poursuit-il.

Une fois de plus sur le continent, c'est la France, l'ancienne puissance coloniale, qui s'impose comme l'ultime recours militaire pour remettre de l'ordre dans le désordre africain, empêcher la formation d'un État failli, d'un trou noir dans une région déjà si fragile. Les armées africaines ne sont pas au niveau. L'Europe est aux abonnés absents. La Grande-Bretagne s'intéresse surtout à l'Afrique anglophone, notamment à la Somalie. Les États-Unis ont accepté de faire un chèque mais n'envisagent pas de participer au niveau militaire. «On constate un désintérêt général pour ce pays paumé au cœur de l'Afrique, au lourd passif de crises. En Europe et ailleurs, la tendance a donc été de se tourner vers la France», explique une source diplomatique. Revoilà donc l'armée française dans l'un de ses éléments naturels, la brousse africaine, qu'elle connaît et maîtrise mieux que quiconque.

De quoi faire revenir au grand galop la Françafrique, zombie qu'aucun gouvernement, qu'il soit de droite ou de gauche, n'a encore réussi à achever? Pas forcément. «L'intervention en Centrafrique n'est pas une lubie française. Elle se fait avec la mobilisation de la région entière», commente une source diplomatique.

La Communauté économique des États de l'Afrique centrale (Ceeac) a fourni des troupes à la force africaine, même si cette dernière peine à atteindre ses effectifs et manque de moyens. L'action militaire de la France est appuyée par l'Union africaine. L'appui opérationnel fourni par la France fera en outre l'objet d'un mandat international, principal garant pour éviter l'enlisement et les critiques. Paris a soumis lundi à ses partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution visant à renforcer la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), avec la perspective de la transformer en force de l'ONU de maintien de la paix. Le projet de résolution pourrait être adopté la semaine prochaine à New York, sous chapitre VII de la charte de l'ONU, celui qui prévoit le recours à la force. La Centrafrique n'est pas non plus le Mali. «Il s'agit plutôt d'un coup de main ponctuel donné au pays et à la région avant de passer le relais rapidement, au bout de six mois», explique une source diplomatique.

Le vœu de l'Élysée est de faire monter en puissance les institutions africaines et les agences internationales pour prévenir et résoudre les crises sur le continent. En l'absence d'acteurs suffisamment impliqués ou équipés, il est pour l'instant toujours resté pieu. L'Afrique demeurant l'une des principales zones d'influence de la France, ce ne sera sans doute pas la dernière fois que les autorités françaises devront voler au secours de pays au bord du gouffre sur le continent africain.

«Ce n'est ni bien ni mal, c'est un fait. Un fait relativement assumé par l'équipe de François Hollande», commente une source diplomatique. C'est la raison pour laquelle Paris organise en décembre un sommet de l'Élysée sur la sécurité et la paix en Afrique. D'autres considèrent au contraire cette initiative comme du «paternalisme mal placé».

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:55
29e café stratégique AGS, Marc-Antoine Pérouse de Montclos : De Boko Haram à AQMI – le chaînon manquant • jeudi 21 novembre

 

novembre 16, 2013 par AGS

 

29e Café stratégique AGS avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos
professeur à l’Institut Français de Géopolitique – Université Paris 8

 

De Boko Haram à AQMI – le chaînon manquant

 

Jeudi 21 novembre 2013, 19-21h
 

Venez écouter, débattre, questionner…

 

Café Le Concorde-Assemblée nationale,
239 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
métro Assemblée nationale

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