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L'"Hexagone Balard", nouveau site du ministère de la défense (CR-ANMA Artefactory)
04-11-2015 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr
EXCLUSIF 13.600 euros pour une imprimante et un scanner! Le consortium Opale Défense (Bouygues, Thales…), opérateur privé de l’Hexagone Balard, facture chaque prestation au prix fort. Au grand dam des militaires.
Ne l’appelez plus "Pentagone à la française". L’Hexagone Balard, nom définitif du nouveau siège du ministère de la Défense dans le 15ème arrondissement de Paris, est officiellement inauguré ce jeudi 5 novembre à 15h par le président François Hollande. Mais les militaires et agents du ministère n’ont pas attendu le grand raout pour prendre possession des lieux: 85% des 9.300 agents prévus sur le site sont déjà installés dans les 145.000 m2 de bâtiments neufs, qui rassembleront les états-majors des armées, la Direction générale de l’armement et divers services du ministère.
Depuis l’arrivée des "pionniers" en février dernier, les occupants vont de surprise en surprise. Il y a bien sûr les inévitables bugs des bâtiments flambant neufs : panne d’ascenseurs, volets qui se ferment automatiquement en pleine réunion, problèmes de scan des plaques d’immatriculation à l’entrée du site. Mais les agents ont surtout pu se familiariser avec les joyeusetés de la gestion du site en partenariat public privé (PPP): si le loyer annuel versé par le ministère, 154 millions d’euros, comprend la redevance immobilière, celles des systèmes d’information et des services (restauration, nettoyage, conciergerie…), chaque modification des bureaux demandée fait l’objet d’une facturation supplémentaire.
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23 juin 2014
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23 juin 2014 par Pascal Coutance - electroniques.biz
Ce week-end, un accord signé avec le groupe Bouygues permettra à l'Etat français de devenir le principal actionnaire d'Alstom à hauteur de 20% de son capital. Cet accord valide du même coup le rachat de l'activité Energie du groupe français par le géant américain General Electric et permet au gouvernement de "contrôler" cette activité jugée stratégique.
Ce weed-end, le groupe Bouygues et l'Etat français ont signé un accord qui permettra à ce dernier de devenir le principal actionnaire d'Alstom qui détiendra 20% de son capital. Par ailleurs, l'accord prévoit que Bouygues cède également à l'Etat son droit de vote au conseil d'administration, et cela sans attendre le rachat d'actions.
Grâce à cet accord signé après d'âpres négociations, c'est du même coup le rachat de l'activité Energie d'Alstom par le géant américain General Electric qui s'en trouve validé, le gouvernement français étant finalement favorable à l'offre de GE à condition justement de prendre part au capital du groupe français.
L'accord semble avoir les faveurs des quatre acteurs de cette saga politico-industrielle puisque chacun y trouve son compte : Bouygues n'a pas bradé ses actions Alstom malgré l'insistance du gouvernement (l'Etat se donne 20 mois pour procéder à ce rachat d'actions auprès de Bouygues ou sur le marché) ; Alstom voit le projet auquel il a toujours été favorable se concrétiser ; GE met la main sur l'activité Energie d'Alstom sans surenchérir ; l'Etat français garde un certain contrôle sur cette activité jugée sensible en entrant au capital d'Alstom.
Par ailleurs, hier, à la télévision, Arnaud Montebourd a assuré que les 27 sites français seront préservés et que 1000 emplois seront créer d'ici à trois ans.
A suivre donc...