Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 09:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

 

Saint-Nazaire, 20 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le "Sébastopol", second bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral commandé par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue du fait de la crise ukrainienne, est rentré vendredi à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) après ses premiers essais en mer, a constaté une correspondante de l'AFP.

 

Le bâtiment militaire, sans marin russe à bord, avait quitté son quai lundi matin pour rejoindre la forme-écluse Joubert, d'où il est parti en début d'aprés midi, après la montée des eaux, aidé par trois remorqueurs.

 

Le navire était de retour à l'entrée du port de Saint-Nazaire vendredi, peu avant 16h30. Il devrait ressortir pour de nouveaux essais en mer d'ici un mois.

 

Le "Sébastopol", dont la construction est quasiment achevée aux chantiers STX de Saint-Nazaire, doit théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015.

 

Mais la livraison du premier des deux navires de guerre, le "Vladivostok", qui devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014, est suspendue et il est toujours stationné à Saint-Nazaire.

 

Paris a annoncé fin novembre le report "jusqu'à nouvel ordre" de la livraison du "Vladivostok", compte tenu du rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine.

 

La France a depuis répété à plusieurs reprises que les conditions de la livraison n'étaient "toujours pas réunies".

 

La vente à la Russie de deux Mistral, conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été évaluée à environ 1,2 milliard d'euros.

 

Ces BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars ou accueillir un état-major embarqué.

Partager cet article
Repost0
17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:40
BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

 

16.03.2015 sputniknews.com

 

Le second porte-hélicoptères de classe Mistral destiné à la Russie prendra le large lundi après-midi.

 

Le Sébastopol, second porte-hélicoptères de classe Mistral construit par la France pour la Russie, effectuera des essais en mer de lundi à vendredi, a annoncé lundi une source informée.

 

Selon la source, le navire prendra le large lundi après-midi, la haute mer est prévue pour 13h30 heure locale.

 

Un représentant des chantiers navals français STX a antérieurement annoncé à RIA Novosti qu'il n'y aura pas de représentants russes à bord du Sébastopol. D'après lui, il faudra organiser de nouveaux essais en cas d'arrivée d'un équipage russe à Saint-Nazaire.

 

Le premier navire de classe Mistral destiné à Moscou, le Vladivostok, a effectué ses essais en mer avec un équipage russe à bord en octobre dernier.

 

La Russie et le constructeur naval français DNCS/STX ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de guerre de classe Mistral en 2011. La livraison du Vladivostok, initialement prévue en novembre 2014, est toujours suspendue par le président français François Hollande sur fond de crise en Ukraine. Le navire est en attente au port de Saint-Nazaire. Les Etats-Unis sont hostiles à la remise des deux navires à Moscou et ont proposé aux chantiers STX de construire un paquebot géant, dont le coût dépasse celui du contrat sur les navires pour la Russie. Moscou envisage de réclamer à la France une indemnité pour le non-respect du contrat.

Partager cet article
Repost0
17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:55
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet - photo Thierry Hameau (O-F)

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet - photo Thierry Hameau (O-F)

 

Saint-Nazaire, 16 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le navire "Sébastopol", second bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral commandé par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue du fait de la crise ukrainienne, a quitté lundi le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour sa première sortie en mer, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Le bâtiment militaire avait quitté son quai lundi matin pour rejoindre la forme-écluse Joubert, d'où il est parti peu après 13H00 après la montée des eaux, aidé par trois remorqueurs, sans marins russes à bord.

 

Cette première sortie en mer du "Sébastopol", dont le programme n'a pas été précisé, a été suivie des yeux par des dizaines de curieux.

 

Le navire devrait regagner le port de Saint-Nazaire vendredi, selon une source proche du dossier. D'autres essais techniques sont programmés en avril.

 

Le "Sébastopol", dont la construction est quasiment achevée aux chantiers STX de Saint-Nazaire, doit théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015, alors que le premier des deux navires de guerre, le "Vladivostok", toujours stationné à Saint-Nazaire, devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014.

 

Paris avait annoncé fin novembre le report "jusqu'à nouvel ordre" de la livraison du "Vladivostok", compte tenu du rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine. La France a depuis dit à plusieurs reprises que les conditions de la livraison n'étaient "toujours pas réunies".

 

La vente à la Russie de deux Mistral, conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été évaluée à environ 1,2 milliard d'euros. Ces BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars ou accueillir un état-major embarqué.

Partager cet article
Repost0
9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 13:55
BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

 

09.03.2015 sputniknews.com

 

Les essais en mer du second navire de classe Mistral (baptisé Sébastopol, ndlr) construit par la France pour la Russie débuteront la semaine prochaine en l’absence de marins russes, a annoncé un porte-parole des chantiers navals DCNS.

 

"Les premiers essais en mer sont prévus pour la semaine prochaine entre le 16 et le 20 mars. La date exacte de départ du navire des docks dépend des conditions météo", a indiqué le porte-parole cité par les médias.

 

Selon lui, aucun représentant du ministère russe de la Défense ne prendra part aux essais en mer.

 

Le premier des deux porte-hélicoptères commandés par la Russie devait être livré en novembre 2014. Cependant, les autorités françaises ont reporté sa livraison pour une durée indéterminée en réponse à la position de Moscou sur les hostilités dans le sud-est de l'Ukraine.

 

Début octobre 2014, le premier navire de classe Mistral, baptisé Vladivostok a terminé ses essais en mer avec un équipage russe à bord.

 

Près de 400 marins russes étaient arrivés à Saint-Nazaire fin juin 2014 à bord du navire russe Smolny. Pendant deux mois, ils ont suivi des cours de formation. Les marins étaient logés à bord de leur navire et étaient autorisés, s'ils n'étaient pas de service, à visiter la ville et à prendre part à des visites organisées.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 19:40
Les BPC russes à Saint Nazaire - photo F. Dubray - Ouest-France

Les BPC russes à Saint Nazaire - photo F. Dubray - Ouest-France

 

3 Mars 2015 rusnavyintelligence.com

 

Tandis que la livraison du premier BPC russe, le Vladivostok, reste suspendue à une amélioration sensible de la situation en Ukraine orientale, le second BPC en cours de construction au chantier naval STX de Saint-Nazaire, le Sébastopol, se prépare pour ses premiers essais en mer.

 

Le BPC Sébastopol devrait réaliser son premier cycle d'essais en mer entre le 16 et le 22 mars prochain, avec un objectif de livraison fixé à octobre 2015. Le 12 février dernier - jour de la signature de l'accord de Minsk 2 par les chefs d'Etat et Premiers ministre du "format Normandie" - le Sébastopol, qui est achevé à 96%, a été immatriculé pour la première fois sur le système d'identification automatique AIS comme un navire battant pavillon français.

 

L'équipage russe du Vladivostok est, pour sa part, revenu à Cronstadt le 2 mars après des congés. Les marins russes avaient en effet été formés à manœuvrer le BPC en France, entre juin et décembre 2014, avant de rentrer à Saint-Pétersbourg à bord du navire école Smolny. Le second équipage, celui du Sébastopol, reste pour le moment à la base navale de Vladivostok.

 

Rappelons que la construction des infrastructures destinées à accueillir les BPC se poursuit à Bolchoï Kamen, près de Vladivostok. Selon différentes sources, l'immobilisation du premier BPC coûterait entre €2,5 millions est €5 millions par mois en frais de port, de gardiennage, de maintenance et de carburant, une somme déboursée par DCNS ou par l'Etat. Enfin, il convient de rappeler que dans l'hypothèse d'une livraison des Mistrals, ces derniers passeraient entre un an et un an et demi à Saint-Pétersbourg où ils devraient recevoir leur armement, puis effectuer de nouveaux essais, avant d'entrer dans le cycle opérationnel.

 

Sources : flotprom, lenta, flot.com.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:40
Vogue la galère (bis): le BPC Sebastopol en essais à la mer à la mi-mars.


28.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le second navire de type Mistral, fabriqué par STX dans le cadre du contrat signé avec la Russie en 2011, va prendre la mer pour la première fois, mi-mars (probablement pendant la semaine du 16 au 22).

La construction du BPC Sébastopol (photo F. Dubray) est désormais très avancée, à hauteur de 96 %. Reste à savoir ce qu’il adviendra de ce porte-hélicoptères. Il doit théoriquement être remis à Moscou à l’automne 2015, mais le premier des deux BPC, le Vladivostok, qui devait partir en novembre dernier, est toujours à quai à Saint-Nazaire, François Hollande ayant suspendu sa livraison du fait de la crise ukrainienne.

Une délégation russe sera-t-elle à bord aux côtés des équipes STX et de DCNS ? La question reste pour l'heure sans réponse. On se souviendra que les marins russes ont repris la route de la Russie.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:40
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire - photo Thierry Hameau / Ouest-France

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire - photo Thierry Hameau / Ouest-France

 

29 novembre 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le navire Mistral Sébastopol a été victime d’un vol de matériel informatique à son bord, a-t-on appris vendredi. Aucune information dite «sensible» n’aurait cependant été dérobée.

 

 

Le Sébastopol est l’un des deux navires commandés par la Russie à la France et dont la livraison est suspendue en raison de la crise en Ukraine.

C’est donc dans les chantiers de construction à Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, à bord de ce navire, qu’ont été dérobés deux disques durs, une carte mère ou une carte graphique, mais aussi un logiciel de gestion de communications entre différents serveurs mis au point par le groupe français d’électronique et de défense Thalès.

Le logiciel de Thalès, mis au point notamment dans le cadre du transfert de technologies à la Russie, ne peut toutefois fonctionner que sur le navire concerné… un vol inutile donc.

Les autorités concernées se sont apercues du vol le mardi 25 novembre, mais le délit a pu avoir lieu entre le 18 novembre et cette date, selon une source proche du dossier.

Le Sébastopol, jumeau du Vladivostok, navires militaires Mistral construits par la France pour Moscou, a été mis à flot à Saint-Nazaire il y a une semaine. Baptisé du nom du grand port de Crimée, annexé en mars par la Russie, le Sébastopol doit théoriquement être livré en octobre 2015.

La France avait reporté mardi « jusqu’à nouvel ordre », au vu de la dégradation du dossier ukrainien, la livraison du premier navire militaire Mistral commandé par Moscou. Le Vladivostok devait initialement être remis à Moscou mi-novembre, dans le cadre d’un contrat de 1,2 milliard d’euros (1,70 milliards $) signé en juin 2011 entre la Russie et le constructeur naval DCNS.

Les Mistral sont des navires polyvalents, pouvant transporter des hélicoptères et des chars, ou accueillir un état-major embarqué.

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 16:55
BPC Vladivostok est désormais dans la forme Joubert  21 nov 2014 photo Thierry Hameau Ouest France

BPC Vladivostok est désormais dans la forme Joubert 21 nov 2014 photo Thierry Hameau Ouest France

 

20/11/2014 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

La tension avec la Russie fait craindre à certains la réédition du scénario des vedettes de Cherbourg. En 1969, pendant la nuit de Noël, les services secrets israéliens avaient exfiltré clandestinement les navires lance-missiles.

 

L'incident s'est produit lundi, lorsque les 400 marins russes en formation depuis le début de l'été à Saint-Nazaire, sur le Vladivostok, ont voulu emménager définitivement sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC). La date officielle de livraison du Mistral à la Russie ayant été fixée au 14 novembre, en tout cas jusqu'à ce que l'État français annule la cérémonie de «remise des clés» organisée par le constructeur DCNS, les matelots ont fait comme si rien n'avait changé. Leur formation étant terminée depuis plusieurs jours, les dernières manœuvres en mer également, ils ont voulu transférer leurs affaires personnelles du bateau- école Smolny, où ils passaient toutes les nuits, sur le Vladivostok, qui est désormais prêt à prendre la mer. Mais ils en ont été empêchés. Et s'iIs ont depuis été autorisés à remonter sur le bateau, c'est seulement pendant la journée. «En transbordant leurs affaires sur le Vladivostok, les marins auraient pris possession du bateau, qui serait devenu russe. Il aurait été très difficile de les déloger. Ce déménagement, c'était peut-être le signal qu'ils préparaient leur départ…», confie une source bien informée.

 

Les autorités françaises auraient-elles peur que les marins russes filent à l'anglaise? Qu'ils rééditent le scénario des vedettes de Cherbourg, en décembre 1969, la nuit de Noël? Le contrat de vente de 12 vedettes lance-missiles à Israël remonte à 1965. Mais avec la guerre des Six-Jours (juin 1967), de Gaulle décrète un embargo sur les ventes d'armes - offensives - à destination d'Israël. Après le raid israélien sur l'aéroport de Beyrouth en décembre 1968, il rompt également le contrat des vedettes. Elles fausseront pourtant compagnie à leurs gardiens français en appareillant dans la nuit du 24 au 25 décembre 1969, à 2 heures du matin, pour rejoindre triomphalement le port de Haïfa. À l'époque, la manipulation des services secrets israéliens avait ridiculisé les autorités françaises. Des historiens affirment cependant que le gouvernement français avait été informé des intentions israéliennes et qu'il avait laissé faire, les vedettes ayant déjà partiellement été payées.

 

Surveillance discrète

 

Entièrement acquitté par la partie russe, le Vladivostok connaîtra-t-il le même destin? «J'ai peur qu'un matin on se réveille et que le Vladivostok ne soit plus là», confie une source proche du dossier. Elle ajoute: «Nous y pensons depuis longtemps. Les Russes sont des partenaires, mais mieux vaut parer à toutes les éventualités.» Pendant les essais en mer, le Vladivostok a fait l'objet d'une surveillance discrète mais serrée des forces de sécurité françaises. Là aussi, Cherbourg fournit un précédent: avant l'opération d'exfiltration menée par les Israéliens, deux vedettes avaient réussi à quitter les eaux territoriales françaises pendant des essais réalisés en mer… Les forces de l'ordre du ministère de l'Intérieur auraient récemment renforcé les mesures de surveillance dans le port de Saint-Nazaire. À quai, enserré dans un bassin clos, il faudrait aujourd'hui au Mistral, s'il voulait appareiller clandestinement, franchir plusieurs écluses et bénéficier de complicités locales...

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 12:55
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire 21 nov 2014  - photo Thierry Hameau

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire 21 nov 2014 - photo Thierry Hameau

 

20/11/2014

 

La manoeuvre a duré toute la nuit : le Vladivostok est désormais dans la forme Joubert du port et le Sébastopol a pris sa place dans le bassin de Penhoët

 

Suite de l'article, reportage photo et videos

Partager cet article
Repost0
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 13:30
Mistral: la Russie ne paiera sa commande à la France qu'à la réception du deuxième navire

La Russie, l'un des plus grands importateurs de matériel militaire et de technologies, a signé en 2011 un contrat officialisant l'achat à la France de deux navires de guerre Mistral pour 1,2 milliard d'euros.

 

12/08/2014 latribune.fr

 

Alors que Paris conditionne la livraison du deuxième porte-hélicoptère à "l'attitude de la Russie" dans la crise ukrainienne, Moscou dit vouloir faire "valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture du contrat.

 

"Le paiement final, en accord avec le contrat signé, sera fait en novembre 2015 après la livraison du second navire." Le directeur du groupe public d'armement russe Rosoboronexpor, Anatoli Issaïkin, a annoncé la couleur dans une interview à l'agence russe Itar-Tass.

Tant que les deux porte-hélicoptères Mistral ne seront pas livrés à la Russie, rien ne sera donc payé à la France. Si un seul navire est livré, il en sera de même. La Russie a averti la France qu'elle "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture du contrat.

La deuxième livraison dépendra "de l'attitude de la Russie"

Fin juillet, le président français François Hollande avait assuré que le premier bâtiment serait envoyé comme prévu en octobre 2014, tandis que la livraison du deuxième bâtiment dépendra, elle, "de l'attitude de la Russie".

La Russie, l'un des plus grands importateurs de matériel militaire et de technologies, a signé en 2011 un contrat officialisant l'achat à la France de deux navires de guerre Mistral pour 1,2 milliard d'euros.

Une livraison "totalement inappropriée"

Mais la crise en Ukraine, qui a plongé Occidentaux et Russes dans leur plus grave confrontation depuis la fin de la Guerre Froide, a mis Paris en porte-à-faux face à ses partenaires occidentaux: les États-Unis ont qualifié la livraison des Mistral de "totalement inappropriée". L'Union européenne a lancé début août une troisième salve de sanctions, cette fois visant le coeur de l'économie russe.

Pour le président russe Vladimir Poutine, Washington fait du "chantage" à la France afin qu'elle ne remplisse pas ses obligations contractuelles envers Moscou.

Vladimir Poutine a par ailleurs annoncé fin juillet vouloir réduire les importations militaires européennes et assuré que la Russie est "tout à fait" capable de produire tout ce dont le pays a besoin.

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 07:40
La poupe du 2e BPC russe (a) fait des ronds dans l'eau devant Saint-Nazaire

 

14.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Un coup d'oeil sur le site https://www.marinetraffic.com/fr/ permet de confirmer que la moitié arrière du second BPC russe, le Sébastopol, est au large de Saint-Nazaire depuis hier soir et qu'il patiente en faisant des 8 ou des 0. Il est tiré par un remorqueur (l'En avant 20) qui ne devrait gagner le port que mardi avec la marée montante du soir.

 

en avant_2.jpg

 

Voici à quoi ça ressemble (photo ci-dessus): le remorqueur En avant 20 (qui a quitté la Russie le 26 juin) et la poupe d'un BPC (ici, il s'agit de celle du Vladivostock, la photo datant de 2013).

 

Cliquer ici pour lire un communiqué de presse (en russe!).

 

Le 11 juillet, c'est la partie avant du BPC (celle construite à Saint-Nazaire) qui a été positionnée de façon à recevoir la poupe. Cliquer ici pour voir la vidéo de mes collègues de Saint-Nazaire.

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

7 juillet 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Crise ukrainienne ou pas, les 400 marins russes qui formeront les équipages des bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral construits par la France pour la Russie sont en formation à Saint-Nazaire depuis une semaine.

 

Les marins, qui constituent deux équipages de 200 hommes, doivent se former au maniement des Mistral d’ici l’automne prochain. Ils seront logés à bord du navire militaire Smolny de la Flotte russe de la mer Baltique.

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d’euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire.

Les Canadiens ont pu voir ces bâtiments lors d’un exercice amphibie au Québec les 20 et 21 juin dernier quand 200 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada ont débarqué du navire de guerre français en Gaspésie.

Le premier bâtiment – le Vladivostok – a été mis à l’eau et sera remis à la Russie à l’automne 2014, et le second – baptisé Sébastopol – à l’automne 2015.

En pleine crise ukrainienne par contre, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés, particulièrement vives dans le cas des États-Unis qui se sont montrés franchement hostiles à la vente des navires à Moscou.

En mai 2014, ses congressistes américains ont même été jusqu’à appeler le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen à racheter ou à louer les navires français construits pour la Russie.

Cependant, les autorités françaises ont manifesté leur intention de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, déclarant finalement que le contrat signé serait honoré.

Les contrats passés entre la Russie et la France prévoyaient une garantie de maintenance des bâtiments et engageaient la partie française à transmettre aux Russes tous les documents techniques.

En outre, les chantiers navals russes sont en mesure d’assurer sans aide extérieure la maintenance des BPC de type Mistral commandés à la France, s’il faut en croire ce qu’a déclaré cette semaine lors d’une conférence de presse à Moscou le vice-ministre russe de la Défense, Iouri Borissov.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories