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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:40
Vogue la galère (bis): le BPC Sebastopol en essais à la mer à la mi-mars.


28.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le second navire de type Mistral, fabriqué par STX dans le cadre du contrat signé avec la Russie en 2011, va prendre la mer pour la première fois, mi-mars (probablement pendant la semaine du 16 au 22).

La construction du BPC Sébastopol (photo F. Dubray) est désormais très avancée, à hauteur de 96 %. Reste à savoir ce qu’il adviendra de ce porte-hélicoptères. Il doit théoriquement être remis à Moscou à l’automne 2015, mais le premier des deux BPC, le Vladivostok, qui devait partir en novembre dernier, est toujours à quai à Saint-Nazaire, François Hollande ayant suspendu sa livraison du fait de la crise ukrainienne.

Une délégation russe sera-t-elle à bord aux côtés des équipes STX et de DCNS ? La question reste pour l'heure sans réponse. On se souviendra que les marins russes ont repris la route de la Russie.

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 18:40
Mistral : les marins russes quittent le navire

La vente du Porte-hélicoptères Vladivostok à Moscou a été suspendue en raison de la crise ukrainienne. photo Alexei Filippov - RIA Novosti

 

17/12/2014 Le Point

 

Les 400 matelots russes vont partir de Saint-Nazaire avant les fêtes de fin d'année après la suspension de la vente du navire français à la Russie.

 

DCNS a confirmé mercredi le départ "avant les fêtes de fin d'année" et pour une durée indéterminée, des 400 marins russes, qui étaient en formation depuis plusieurs mois au port de Saint-Nazaire sur le premier navire militaire Mistral en attente de livraison. "Je peux confirmer que les marins russes vont rentrer avant les fêtes de fin d'année", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe confirmant partiellement des informations publiées dans le journal Ouest-France. Il s'est refusé à indiquer une date précise et n'était pas en mesure de donner une date de retour éventuel. Selon Ouest-France, "ce départ est définitif". Le départ des marins pourrait intervenir dès jeudi matin, ont indiqué de leur côté des sources concordantes.

 

Le premier Mistral, le Vladivostok, devait initialement être remis à Moscou à la mi-novembre, dans le cadre d'un contrat de 1,2 milliard d'euros signé en juin 2011 entre la Russie et le constructeur naval DCNS sous l'ancien président de droite Nicolas Sarkozy. Mais cette livraison a été suspendue sine die en raison de la situation en Ukraine. Le président François Hollande a lié, le 4 septembre, l'exportation du premier navire à un règlement politique dans ce pays. Les marins russes étaient, eux, arrivés fin juin pour être formés sur ce bâtiment. Ils repartiront à bord du Smolny, leur navire-école qui les hébergeait à Saint-Nazaire. "Aucune date de livraison du Vladivostok ne peut être confirmée à ce stade", a ajouté le porte-parole de DCNS, soulignant que la réalisation du second bâtiment, le Sébastopol, se poursuivait normalement. Celui-ci doit théoriquement être livré à la Russie en octobre 2015. Les Mistral sont des navires polyvalents, pouvant transporter des hélicoptères et des chars, ou accueillir un état-major embarqué.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:40
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire - photo Thierry Hameau / Ouest-France

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire - photo Thierry Hameau / Ouest-France

 

29 novembre 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le navire Mistral Sébastopol a été victime d’un vol de matériel informatique à son bord, a-t-on appris vendredi. Aucune information dite «sensible» n’aurait cependant été dérobée.

 

 

Le Sébastopol est l’un des deux navires commandés par la Russie à la France et dont la livraison est suspendue en raison de la crise en Ukraine.

C’est donc dans les chantiers de construction à Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, à bord de ce navire, qu’ont été dérobés deux disques durs, une carte mère ou une carte graphique, mais aussi un logiciel de gestion de communications entre différents serveurs mis au point par le groupe français d’électronique et de défense Thalès.

Le logiciel de Thalès, mis au point notamment dans le cadre du transfert de technologies à la Russie, ne peut toutefois fonctionner que sur le navire concerné… un vol inutile donc.

Les autorités concernées se sont apercues du vol le mardi 25 novembre, mais le délit a pu avoir lieu entre le 18 novembre et cette date, selon une source proche du dossier.

Le Sébastopol, jumeau du Vladivostok, navires militaires Mistral construits par la France pour Moscou, a été mis à flot à Saint-Nazaire il y a une semaine. Baptisé du nom du grand port de Crimée, annexé en mars par la Russie, le Sébastopol doit théoriquement être livré en octobre 2015.

La France avait reporté mardi « jusqu’à nouvel ordre », au vu de la dégradation du dossier ukrainien, la livraison du premier navire militaire Mistral commandé par Moscou. Le Vladivostok devait initialement être remis à Moscou mi-novembre, dans le cadre d’un contrat de 1,2 milliard d’euros (1,70 milliards $) signé en juin 2011 entre la Russie et le constructeur naval DCNS.

Les Mistral sont des navires polyvalents, pouvant transporter des hélicoptères et des chars, ou accueillir un état-major embarqué.

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 13:55
Le BPC Vladivostok - photo Thierry Hameau Ouest France

Le BPC Vladivostok - photo Thierry Hameau Ouest France

 

28/11/2014 Le Point

 

Le parquet de Rennes a ouvert une enquête préliminaire après un vol de matériel sensible sur la frégate dont la Russie réclame la livraison.

 

Le Vladivostok, ce bâtiment de projection et de commandement de type Mistral, que la Russie a acheté, mais que la France refuse de livrer, vient de subir une avarie inattendue à quai. Amarré dans le port de Saint-Nazaire, le porte-hélicoptère a été délesté des disques durs de ses ordinateurs ainsi que d'une partie de son matériel de transmission, des équipements de haute technologie installés par Thales.

 

Le vol a été constaté le 25 novembre. Selon les premiers éléments de l'enquête confiée à la police judiciaire de Rennes, aucune trace d'effraction n'a été relevée. Aucune hypothèse n'est pour le moment privilégiée. Le début des investigations concerne néanmoins l'environnement immédiat du navire. "On n'en est pas encore à soupçonner les Russes", indique une source au ministère de la Défense.

 

Le 17 juin 2011, la France et la Russie avaient signé un accord pour la construction de deux ce porte-hélicoptère de type Mistral pour un montant de 1,2 milliard de dollars. Il s'agit du plus important contrat jamais signé entre un pays membre de l'Otan et Moscou.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 16:55
BPC Vladivostok est désormais dans la forme Joubert  21 nov 2014 photo Thierry Hameau Ouest France

BPC Vladivostok est désormais dans la forme Joubert 21 nov 2014 photo Thierry Hameau Ouest France

 

20/11/2014 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

La tension avec la Russie fait craindre à certains la réédition du scénario des vedettes de Cherbourg. En 1969, pendant la nuit de Noël, les services secrets israéliens avaient exfiltré clandestinement les navires lance-missiles.

 

L'incident s'est produit lundi, lorsque les 400 marins russes en formation depuis le début de l'été à Saint-Nazaire, sur le Vladivostok, ont voulu emménager définitivement sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC). La date officielle de livraison du Mistral à la Russie ayant été fixée au 14 novembre, en tout cas jusqu'à ce que l'État français annule la cérémonie de «remise des clés» organisée par le constructeur DCNS, les matelots ont fait comme si rien n'avait changé. Leur formation étant terminée depuis plusieurs jours, les dernières manœuvres en mer également, ils ont voulu transférer leurs affaires personnelles du bateau- école Smolny, où ils passaient toutes les nuits, sur le Vladivostok, qui est désormais prêt à prendre la mer. Mais ils en ont été empêchés. Et s'iIs ont depuis été autorisés à remonter sur le bateau, c'est seulement pendant la journée. «En transbordant leurs affaires sur le Vladivostok, les marins auraient pris possession du bateau, qui serait devenu russe. Il aurait été très difficile de les déloger. Ce déménagement, c'était peut-être le signal qu'ils préparaient leur départ…», confie une source bien informée.

 

Les autorités françaises auraient-elles peur que les marins russes filent à l'anglaise? Qu'ils rééditent le scénario des vedettes de Cherbourg, en décembre 1969, la nuit de Noël? Le contrat de vente de 12 vedettes lance-missiles à Israël remonte à 1965. Mais avec la guerre des Six-Jours (juin 1967), de Gaulle décrète un embargo sur les ventes d'armes - offensives - à destination d'Israël. Après le raid israélien sur l'aéroport de Beyrouth en décembre 1968, il rompt également le contrat des vedettes. Elles fausseront pourtant compagnie à leurs gardiens français en appareillant dans la nuit du 24 au 25 décembre 1969, à 2 heures du matin, pour rejoindre triomphalement le port de Haïfa. À l'époque, la manipulation des services secrets israéliens avait ridiculisé les autorités françaises. Des historiens affirment cependant que le gouvernement français avait été informé des intentions israéliennes et qu'il avait laissé faire, les vedettes ayant déjà partiellement été payées.

 

Surveillance discrète

 

Entièrement acquitté par la partie russe, le Vladivostok connaîtra-t-il le même destin? «J'ai peur qu'un matin on se réveille et que le Vladivostok ne soit plus là», confie une source proche du dossier. Elle ajoute: «Nous y pensons depuis longtemps. Les Russes sont des partenaires, mais mieux vaut parer à toutes les éventualités.» Pendant les essais en mer, le Vladivostok a fait l'objet d'une surveillance discrète mais serrée des forces de sécurité françaises. Là aussi, Cherbourg fournit un précédent: avant l'opération d'exfiltration menée par les Israéliens, deux vedettes avaient réussi à quitter les eaux territoriales françaises pendant des essais réalisés en mer… Les forces de l'ordre du ministère de l'Intérieur auraient récemment renforcé les mesures de surveillance dans le port de Saint-Nazaire. À quai, enserré dans un bassin clos, il faudrait aujourd'hui au Mistral, s'il voulait appareiller clandestinement, franchir plusieurs écluses et bénéficier de complicités locales...

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
photo Franck Dubray - Ouest France

photo Franck Dubray - Ouest France

 

18.11.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Une jolie info de mes camarades de la rédaction de Saint-Nazaire: depuis lundi matin, les 400 marins russes en formation à Saint-Nazaire sur le porte-hélicoptères Vladivostok, un BPC (bâtiment de projection et de commandement) de type Mistral, n'ont plus accès à bord. Aucune mesure physique n’a cependant été mise en œuvre pour leur interdire l’accès au porte-hélicoptères qui aurait dû être livré au client russe il y a quelques jours.

 

Un peu de contexte. Amarré sur un quai du bassin de Penhoët, à Saint-Nazaire, le Vladivostok est prêt pourtant à prendre la mer. La formation des hommes de deux équipages russes est terminée depuis quelques jours et ils ont procédé à des manœuvres en mer à plusieurs reprises.

 

Le second bâtiment de la classe Mistral destiné à la marine russe, le Sébastopol, également en construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire, devrait être mis à l’eau cette semaine. Ces navires ont été vendus par la France à la Russie pour 1,2 milliard d'euros en juin 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

 

Qui a pris l'initiative d'une telle mesure d'interdiction? Lundi soir, alors que Jean-Yves Le Drian inaugurait le bureau du Tigre, le ministère de la Défense disait tout ignorer de cette information. En fait, l'Intérieur a visiblement servi de relais à l'Elysée qui a choisi d'intensifier la pression sur les Russes.

 

Bien sûr, il n'y a aucune "pression physique" à craindre de la part des Russes qu'on pourrait croire tentés de prendre la mer au nez et à la barbe de la France. Un tel scénario rappelerait la sortie clandestine des vedettes de Cherbourg, lors de la nuit de Noël 1969. Il reste que le départ d’un BPC avec 400 marins et du navire école Smolniy, avec 150 marins, reste hautement improbable. Surtout que le BPC et sa conserve sont dans un bassin clos. Exit l'hypothèse romanesque.

 

Guerre des nerfs? Jeu de chat et de souris? Qui est le chat, entre Vladimir et François, parce que chat croque toujours la souris.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 07:55
Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

 

PARIS, 17 novembre - RIA Novosti

 

Le premier porte-hélicoptères construit en France pour les forces navales russes, le Vladivostok, bat toujours pavillon français, a annoncé lundi le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.

 

"Je confirme que le bâtiment de projection et de commandement Vladivostok bat pavillon français", a déclaré M. Nadal lors d'un point de presse à Paris.

 

Vendredi dernier, le Vladivostok a été immatriculé dans le système international d'enregistrement et d'identification des navires comme un bâtiment de guerre battant pavillon russe et amarré dans le port de Saint-Nazaire.

 

La livraison de ce navire à la Russie reste en suspens. Les autorités françaises, qui tentent d'amener Moscou à modifier sa position sur la crise ukrainienne, affirment que les "conditions ne sont toujours pas réunies" pour remettre le Vladivostok à la partie russe. Moscou a fait savoir à cette occasion qu'il attendrait jusqu'à fin novembre avant de réclamer des indemnités pour la non-exécution du contrat et que les montants réclamés seraient rendus publics.

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 13:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

MOSCOU, 14 novembre – RIA Novosti

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, affirme que la date de livraison ne peut encore être annoncée. Elle devrait tout de même avoir lieu dans un avenir proche et tout le monde attend la décision du président François Hollande.

Le premier porte-hélicoptères Mistral, le Vladivostok, devait être remis par la France à la marine russe vendredi 14 novembre, à en croire l'invitation initialement envoyée à la partie russe. Mais on ignore toujours quand la livraison aura lieu: la délégation russe ne s'est pas encore rendue en France et la partie française n'a ni retiré ni confirmé son invitation. Par-dessus tout, elle ne parvient pas à fixer de nouvelle date.

Il y a deux semaines, le vice-premier ministre russe pour l'industrie de l'armement Dmitri Rogozine avait déclaré que l'agence Rosoboronexport avait reçu une invitation des chantiers navals DCNS – le prestataire français pour le contrat des Mistrals - à assister à la cérémonie de remise du Vladivostok le 14 novembre. Dmitri Rogozine avait même diffusé sur les réseaux sociaux une photo de l'invitation. Peu de temps après, la direction de DCNS avait démis de ses fonctions Yves Destefanis, en charge des Mistrals vendus à la Russie. Sa lettre envoyée en Russie, pouvant avoir des "conséquences négatives pour la compagnie", en serait justement la cause selon les médias français.

A la veille du Jour J, les journalistes du Nouvel Observateur ont découvert que la Russie n'avait pas inventé cette invitation et qu'effectivement, la date du 14 novembre y figurait – des responsables français en ont reçu un exemplaire identique. Un emploi du temps détaillé de la cérémonie et le plan d'accès du lieu ont même été diffusés sur internet.

 

Le silence et l'attente

Le ministre russe de l'Industrie et du Commerce Denis Mantourov a déclaré que la partie française n'avait pas retiré son invitation pour le 14 novembre après le renvoi d'Yves Destefanis. "L'invitation n'a pas été retirée et le responsable a été renvoyé. Prenez-le comme vous voulez", a simplement commenté Denis Mantourov.

Comme l'a annoncé à RIA Novosti une source haut placée dans le domaine de la coopération militaro-technique, à deux jours de la remise attendue du Vladivostok la France n'a pas réagi à l'approche de la date de remise du Mistral, "suspendant dans les airs" le processus. Au final la délégation officielle russe ne s'est pas rendue à Saint-Nazaire cette semaine. "Ils gardent le silence et n'entrent pas en contact. Le navire devait être transmis le 14, et maintenant c'est le silence", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Selon Jean-Yves Le Drian, aucune nouvelle date de cérémonie ne peut encore être annoncée. Toutefois, il n'a pas nié que la livraison devrait avoir lieu prochainement. Tout le monde attend maintenant la décision du président François Hollande.

Certains médias avaient déjà indiqué que la date de remise du premier Mistral pourrait être reportée de trois mois, rappelant que cette possibilité était inscrite dans le contrat. L'atermoiement actuel n'entraînera pas de sanctions russes à l'encontre du prestataire car l'attente de la décision du président français est prescrite dans les circonstances de "force majeure" de nature politique prévues par le contrat.

 

L'attente ne sera pas longue

Selon le capitaine de vaisseau Mikhaïl Nenachev, président du Mouvement russe de soutien à la flotte, les Français attendent une bonne opportunité pour livrer à la Russie le porte-hélicoptères et le temps d'attente ne dépassera pas deux mois.

"Les Français estimeront la date du 14 comme finale encore plus d'une fois. J'espère que l'atermoiement ne sera pas plus de deux mois, parce qu'il n'y a personne d'autre, à part la Russie, à qui ces navires pourraient être livrés.  Je pense que les Français attendent le bon moment pour que Washington relâche la pression sur eux. Ils attendent le moment opportun", a déclaré à RIA Novosti Mikhaïl Nenachev, ajoutant que la Russie attendait de la France un véritable partenariat et un développement de la coopération militaro-technique.

Selon lui, la France cherchera à se sortir de cette situation le plus vite possible. "La situation et les conditions économiques forceront les Français à remplir la commande. Nous verrons de quoi ils auront l'air une fois que tout sera terminé", a déclaré l'expert.

Le contrat pour la livraison de deux porte-hélicoptères Mistral signé en 2011 est le plus important de toute l'histoire de liens militaro-techniques entre la Russie et la France: il s'élève à 1,2 milliard d'euros. Le premier bâtiment, le Vladivostok, doit entrer en service dans la marine russe en 2014, le second, le Sébastopol, en 2015.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 18:55
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

06 novembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Belgrade - Le Premier ministre français, Manuel Valls, a affirmé jeudi à Belgrade que les conditions n'étaient pas réunies pour une livraison de navires de guerre Mistral à la Russie.

 

Interrogé durant une conférence de presse sur ce qu'il allait advenir de ce contrat devenu délicat en raison de la crise ukrainienne, M. Valls a répondu: Vous connaissez la position française. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour leur livraison à la Russie.

 

M. Valls a fait cette déclaration à quelques jours de l'échéance initialement prévue, mi-novembre, pour la livraison d'un premier exemplaire à la Marine russe.

 

Véritable imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision présidentielle française, le 4 septembre, de lier la livraison d'un premier navire de ce type à un règlement politique en Ukraine, les Mistral semblaient bénéficier de vents plus porteurs avant que la situation se tende de nouveau dans l'est séparatiste avec les élections contestées du 2 novembre.

 

Semant un peu plus le trouble, Moscou annonçait fin octobre avoir reçu une invitation des chantiers navals DCNS pour une première livraison le 14 novembre. Paris s'était empressé alors de temporiser, le ministre des Finances, Michel Sapin, affirmant devant l'agitation croissante suscitée par ce contrat de 1,2 milliard d'euros que les conditions n'étaient pas réunies.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 09:40
Pourquoi la bataille fait rage autour des navires de guerre

C'est en 2009, que le Kremlin a décidé d'acheter des Mistral français. Le premier, le "Vladivostok" doit être livré en octobre 2014; le "Sébastopol", à la mi-2015. (photo Marine Nationale)

 

25-10-2014 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur ouvre ses portes au Bourget lundi sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie.

 

Le salon du Bourget des navires de guerre va-t-il virer à la bataille navale? Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur, ouvre ses portes lundi 27 octobre sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie. Moscou n’a d’ailleurs pas attendu l’inauguration du salon pour dégainer les premières torpilles: le directeur de l’administration du président Vladimir Poutine, Sergueï Ivanov, assurait jeudi 23 octobre que "la Russie portera plainte contre la France pour demander des indemnités" au cas où Paris ne respecterait pas son contrat. De quoi animer encore un peu plus un salon pour lequel Moscou a maintenu sa participation, avec une vingtaine d’exposants, et où devraient défiler jusqu’au 31 octobre 90 délégations officielles venues de 65 pays.

 

Carnets remplis

 

Pourquoi cette effervescence? Le naval militaire a acquis ses dernières années un poids croissant dans les budgets de défense: l’industrie navale mondiale affiche un carnet de commandes de 150 milliards de dollars. La France n’est pas en reste: sur les cinq dernières années, le secteur représente plus de 30% des ventes d’armement français (6,9 milliards d’euros au total en 2013), une part qui a doublé en une quinzaine d’années. Les champions français, DCNS et Thales en tête, affichent une part de marché de 5 à 7%, grâce à des commandes de sous-marins Scorpène (Brésil, Inde, Malaisie, Chili), de frégates Fremm (Maroc), de porte-hélicoptères Mistral (Russie) ou de patrouilleurs et corvettes (Malaisie, Egypte).

Tout n’est pas rose sur la Grande bleue pour autant. Si DCNS a réalisé de jolis coups commerciaux récents avec son "entrée de gamme", les corvettes et patrouilleurs Gowind, le champion français peine sur les navires plus lourds, son cœur de métier historique: la Fremm n’affiche qu’une seule référence hors de France –le Maroc–, et le groupe n’a plus vendu de sous-marins à l’export depuis la commande brésilienne de 2009, l’allemand TKMS lui grillant même la politesse à Singapour fin 2013.

 

Offre aux émergents

 

Nommé cet été à la tête de DCNS, le nouveau patron Hervé Guillou, ancien de la branche défense d’Airbus, a donc fait du renouvellement de la gamme une priorité : "La défaite à Singapour a sonné comme un rappel, assurait-il à Challenges début octobre. Notre gamme Scorpène n'est pas assez largeet modulaire. Elle intègre désormais des sous-marins allant de 1.000 à 3.000 tonnes." Même extension du portefeuille côté navires de surface: DCNS va compléter la Fremm, sophistiquée mais onéreuse, par une frégate de taille plus modeste, la FTI (frégate de taille intermédiaire), plus rustique, donc mieux calibrée pour les pays émergents.

L’objectif est clair: accélérer à l’international face à une concurrence redoutable, à la fois américaine, européenne (BAE, TKMS, Navantia, Fincantieri) et issue des pays émergents (Corée du Sud). Le camp français regarde notamment avec intérêt l’avancée des projets d’acquisition de sous-marins en Australie et en Pologne. Mais le gros morceau est ailleurs: l’équipe de France vise un contrat historique estimé à 15 milliards d’euros en Arabie Saoudite, dit Sawari 3, qui pourrait concerner six frégates, cinq à six sous-marins, mais aussi des hélicoptères d’Airbus Helicopters et des missiles de MBDA. L’autre "contrat du siècle" à côté de celui, toujours en négociation, du Rafale en Inde.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 10:40
First Mistral-Class Ship Built for Russia Sets Off for Sea Trials: Reports

 

September 16th, 2014 defencetalk.com (RIA Novosti)

 

The Mistral-class helicopter carrier, the Vladivostok, carrying some 200 Russian sailors on Saturday left the French port of Saint-Nazaire to pass a series of tests.

 

The Vladivostok had left docks at 3:30 a.m. local time (1:30 GMT), but was forced to wait until the tide thus eventually sailing out to sea at 7:20 a.m. (5:20 GMT) accompanied by two tugboats, Agence France-Presse reported.

 

This is the first time the ship goes to sea since its arrival to Saint-Nazaire in June where two crews of Russian sailors, a total of 400 crew members, have been awaiting sea trials.

 

The $1.6 billion contract to supply the Mistral-class ships between the French ship-building company DCNS and Russia’s state-run arms exporter Rosoboronexport was signed in June of 2011. The first carrier, the Vladivostok is to be operated by the Russian Navy in 2014, while the second ship, the Sevastopol will arrive in 2015. While the United States were against the deal, DCNS insisted that Western sanctions imposed on Russia for its role in Ukraine not prohibit the construction and transfer of Mistral ships.

 

Last week, France threatened to suspend the supply of the helicopter carriers, linking its decision to the crisis in Ukraine, claiming Moscow’s direct involvement. Later, a French government spokesman told RIA Novosti that the delivery of the ship is not officially suspended and that French President Francois Hollande was simply outlining his political stance. Hollande stated he would not approve of the transfer of the vessel in November should the situation in Ukraine not improve. Hollande later stated he would make the decision in late October.

 

The president added that the two conditions for the delivery of the ship is an observed ceasefire in Ukraine, as well as a political settlement agreement.

 

The French President also stressed that the sanctions adopted by the European Union have never prevented the delivery of the helicopter carrier to Russia.

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 07:50
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

01/08/2014 Par Nicolas Barotte – LeFigaro.fr

 

Berlin juge incompatible la livraison des frégates à Moscou qui bloque la situation en Ukraine. «Les Russes ont payé», plaident les Français.



S'il y a une sanction contre la Russie symboliquement importante que l'Allemagne a jugé indispensable de prendre, c'est bien d'interdire à la France de vendre des frégates à Moscou. Paris est censé livrer deux porte-hélicoptères Mistral mais ses partenaires européens, en premier lieu Berlin, jugent le contrat incompatible avec le durcissement des relations avec la Russie, considérée comme responsable du blocage de la situation en Ukraine. «Nous ne livrons pas [d'armes ou d'équipements militaires à Moscou] même si les contrats ont été conclus par le passé. J'aurais attendu cela aussi de la France», a déclaré le vice-chancelier Sigmar Gabriel sur la chaîne de télévision ARD. «Ce n'est pas une solution raisonnable.»

Suite de l'article

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 07:56
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

14/07/2014 Par Clement Ch - lexpress.fr

 

Le contrat signé en 2011 entre la France et la Russie pour la vente de deux navires Mistral pourrait se heurter au code de conduite sur les exportations d'armes de l'Union européenne.

 

Le gouvernement contre vents et marées

 

La France a signé en 2011 un contrat pour vendre deux Mistrals à la Russie, avec une option d'en commander deux autres. Les Mistrals sont des bateaux stratégiques d'invasion pouvant projeter une force de frappe importante, notamment 16 hélicoptères de combat, 60 blindés dont un bataillon de tanks, et 900 soldats. C'était la première fois qu'un membre de l'OTAN acceptait de vendre des armes stratégiques à la Russie, et nos alliés ont exprimé leurs réserves contre cette vente dès le début des négociations. 

Avec l'agression russe en Ukraine, ce contrat est de plus en plus contesté. En Mars la Russie a annexé la Crimée au mépris du droit international et continue de supporter une rébellion dans l'est de l'Ukraine, en fournissant armes et combattants. Vendre des armes sophistiquées à un régime qui veut ouvertement redessiner les frontières de l'Europe par la force n'est sans doute pas la meilleure chose à faire pour la France. Notre gouvernement ne bouge pourtant pas, ignorant les protestations de nos alliés et les manifestations qui se tiennent régulièrement dans le monde entier pour protester contre ce contrat. 

 

Un contrat illégal d'après la législation européenne  

Cependant, ce contrat pourrait se heurter à la législation européenne. En 1998, l'Union Européenne a adopté un code de conduite sur les exportations d'armes, à l'initiative de la France et de la Grande Bretagne, et ce dispositif est devenu légalement contraignant en 2008, lorsqu'il fut transformé en position commune. Ce code de conduite est composé de huit critères, et le non-respect d'un des critères doit conduire à ne pas octroyer la licence d'exportation. La France se targuant de " jouer un rôle particulièrement actif " pour " promouvoir la transparence et la responsabilité des états membres dans les transferts d'armes vers des pays tiers ", on s'imagine mal qu'elle puisse ne pas respecter cette position commune. 

Les critères de la position commune doivent être remplis par les pays acheteurs. Dans le cas de la Russie, au moins six de ces critères ne sont pas respectés, comme l'a souligné M. Samus du CACDS, un centre de recherche ukrainien spécialisé dans les questions de défense. 

Le deuxième critère de la position commune stipule que les droits de l'homme doivent être respectés dans le pays acheteur, ce qui est loin d'être le cas en Russie, si l'on regarde par exemple la répression qui frappe les opposants et les journalistes. 

Le troisième critère stipule qu'il ne doit pas y avoir de conflit armé à l'intérieur du pays acheteur. D'après M. Samus, cette condition n'est pas remplie en Russie du fait du conflit qui continue dans le Caucase depuis deux décennies. 

Le quatrième critère stipule que la stabilité, la paix et la sécurité dans la région et dans le monde ne doivent pas être mis en danger par le pays acheteur. Ce critère stipule que les pays membres de l'UE ne doivent pas vendre d'armes à des pays susceptibles d'attaquer d'autres états souverains, ou susceptibles de résoudre des questions territoriales par la force. Avec l'annexion par la force de la Crimée, l'occupation illégale de la Crimée et le support à la rébellion dans l'est de l'Ukraine (pour ne parler que de 2014), la Russie ne remplit pas ce critère. 

Le cinquième critère stipule que la France doit prendre en considérations les intérêts des alliés et partenaires de l'Union Européenne. Plusieurs de nos alliés, comme la Pologne et les Pays Baltes, ont répété à plusieurs reprises que cette vente met en danger leur propre sécurité. L'Ukraine, un partenaire de l'Europe depuis la signature de l'accord d'association, est sous occupation russe. Ce critère n'est donc pas rempli. 

Enfin, le sixième critère mentionne les liens du pays acheteur avec le terrorisme, et le respect par le pays acheteur du droit international. La Russie a annexé la Crimée bien qu'elle soit signataire du Mémorandum de Budapest, par lequel l'Ukraine a accepté d'abandonner son arsenal nucléaire contre une garantie de protection de ses frontières par les signataires. La Russie a ainsi remis en question le droit international et les traité de non-prolifération. Ce sixième critère n'est donc pas respecté. 

En plus des problèmes moraux auxquels la France fait face en armant un agresseur qui tente de redessiner les frontières de l'Europe par la force, en plus des problèmes de confiance que cela peut causer chez nos alliés, il y a donc également un problème juridique. En vendant ces Mistrals à la Russie, la France enfreindrait la loi européenne, et fragiliserait du même coup la crédibilité des institutions et des valeurs de l'UE. 

 

La procédure et les recours possibles 

Cette position commune est-elle vraiment contraignante légalement ? Hervé Morin, alors Ministre de la Défense, dans une réponse à l'assemblée nationale le 2 Février 2010, a ainsi répondu à cette question : " Cette position commune constituant un acte juridiquement contraignant qui ne nécessite pas l'adoption de mesures nationales de transposition, elle s'impose donc directement à l'administration française (...).En conséquence, les avis de la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), avant la délivrance de tout agrément préalable, prennent ainsi rigoureusement en compte les dispositions des embargos et des mesures restrictives en vigueur, sur la base des listes exhaustives et actualisées des résolutions des Nations Unies et des positions communes de l'Union Européenne ". 

D'après cette réponse, la CIEEMG serait donc tenue de bloquer l'exportation des Mistrals, sur la base de la position commune de l'Union Européenne. 

Les questions de défense relevant de la souveraineté nationale et étant sensibles, il se peut que le gouvernement prenne malgré tout la décision d'ignorer cette législation et d'exporter les Mistrals vers la Russie. Cependant, selon Sylvie Matelly, ce code est juridiquement contraignant et a donc valeur de loi. Ainsi, " tout citoyen européen pourrait dans l'absolu porter plainte contre un État européen qui ne respecterait pas ce texte. ". D'après elle, faire aboutir une telle plainte contre l'état serait difficile, mais le risque de telles plaintes n'est " absolument pas nul, ni pour les états, ni pour les entreprises ". Malgré tous les efforts du gouvernement, la saga des Mistrals pourrait donc avoir des rebondissements inattendus.  

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

9 Juillet 2014 rusnavyintelligence.com

 

Tandis que les essais du Vladivostok et la construction du Sébastopol se poursuivent, Moscou se prépare à recevoir son premier son premier BPC : le Vladivostok doit être remis à la Russie en novembre 2014.

 

Les 400 marins russes qui formeront les deux équipages des Mistrals que Moscou a commandés en 2011 (€1,2 milliard) sont arrivés le 30 juin dernier à Saint-Nazaire à bord du Smolny (flotte de la Baltique). Au cours des prochaines semaines, ils se familiariseront avec le Vladivostok afin de poursuivre leur formation débutée en Russie. Le Vladivostok et le Sébastopol seront armés à Saint-Pétersbourg d'où a été remorquée la section arrière du Sébastopol le 26 juin dernier. Mise à l'eau le 30 avril 2014 par l'usine de la Baltique, la poupe du bâtiment doit arriver à Saint-Nazaire le 14 juillet prochain pour y être assemblée avec la section avant directement construite par DCNS. Initialement, le remorquage devait avoir lieu le 16 juin dernier tout comme l'arrivée des marins était prévue pour le 1er juin... D'ici octobre, la filiale de Lorient de DCNS doit par ailleurs livrer 4 chalands de débarquement de nouvelle génération pour le Vladivostok.

 

Du côté de la baie d'Ulysse (base navale de Vladivostok, Extrême-Orient russe), le chantier de construction des infrastructures destinées à accueillir au moins un des deux Mistrals ont débuté en février 2014. La ligne de mouillage fait près 2,5 kilomètres de long, et c'est Spetzstroï, le service fédéral des constructions spéciales, qui se charge des travaux dont la fin est prévue pour 2017-2018.

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

7 juillet 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Crise ukrainienne ou pas, les 400 marins russes qui formeront les équipages des bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral construits par la France pour la Russie sont en formation à Saint-Nazaire depuis une semaine.

 

Les marins, qui constituent deux équipages de 200 hommes, doivent se former au maniement des Mistral d’ici l’automne prochain. Ils seront logés à bord du navire militaire Smolny de la Flotte russe de la mer Baltique.

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d’euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire.

Les Canadiens ont pu voir ces bâtiments lors d’un exercice amphibie au Québec les 20 et 21 juin dernier quand 200 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada ont débarqué du navire de guerre français en Gaspésie.

Le premier bâtiment – le Vladivostok – a été mis à l’eau et sera remis à la Russie à l’automne 2014, et le second – baptisé Sébastopol – à l’automne 2015.

En pleine crise ukrainienne par contre, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés, particulièrement vives dans le cas des États-Unis qui se sont montrés franchement hostiles à la vente des navires à Moscou.

En mai 2014, ses congressistes américains ont même été jusqu’à appeler le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen à racheter ou à louer les navires français construits pour la Russie.

Cependant, les autorités françaises ont manifesté leur intention de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, déclarant finalement que le contrat signé serait honoré.

Les contrats passés entre la Russie et la France prévoyaient une garantie de maintenance des bâtiments et engageaient la partie française à transmettre aux Russes tous les documents techniques.

En outre, les chantiers navals russes sont en mesure d’assurer sans aide extérieure la maintenance des BPC de type Mistral commandés à la France, s’il faut en croire ce qu’a déclaré cette semaine lors d’une conférence de presse à Moscou le vice-ministre russe de la Défense, Iouri Borissov.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 11:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

MOSCOU, 3 juillet - RIA Novosti

 

Les chantiers navals russes sont en mesure d'assurer sans aide extérieure la maintenance de BPC de type Mistral commandés à la France, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Moscou Iouri Borissov, vice-ministre russe de la Défense. 

 

"J'estime que les chantiers navals russes et l'industrie de précision nationale seront capables d'assurer la maintenance de ces navires", a indiqué le responsable.

 

Et de préciser que les contrats passés entre la Russie et la France prévoyaient une garantie de maintenance des bâtiments et engageaient la partie française à transmettre aux Russes tous les documents techniques. 

 

"Les futurs Mistral comprendront 30% de composantes produites par des entreprises russes comme les munitions et la poupe", a expliqué le vice-ministre. 

 

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Le premier bâtiment - le Vladivostok - a été mis à l'eau et sera remis à la Russie à l'automne 2014, et le second - baptisé Sébastopol - à l'automne 2015.

 

Sur fond de crise ukrainienne, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés. Les Etats-Unis se montrent particulièrement hostiles à la vente des navires à Moscou. Cependant, les autorités françaises promettent de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington. 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 19:20
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

WASHINGTON, 2 juillet - RIA Novosti

 

Washington considère comme inopportune la coopération de Paris avec Moscou sur la livraison des BPC Mistral sur fond de crise ukrainienne, a déclaré mardi soir le conseiller adjoint du président américain pour la sécurité nationale Ben Rhodes.

"Compte tenu de la situation en Ukraine, nous estimons que le moment est mal choisi pour conclure des contrats militaires", a indiqué le responsable US lors d'une conférence de presse.

Dans le même temps, M.Rhodes a souligné que la partie américaine ne cherchait pas à politiser cette question.

Auparavant, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou était au courant de la pression exercée par les Etats-Unis sur la France à propos des porte-hélicoptères Mistral et considère ce comportement comme une forme de chantage.

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Le premier bâtiment - le Vladivostok - a été mis à l'eau et sera remis à la Russie à l'automne 2014, et le second - baptisé Sébastopol - à l'automne 2015.

Sur fond de crise ukrainienne, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés. Les Etats-Unis se montrent particulièrement hostiles à la vente des navires à Moscou. Or, les autorités françaises promettent de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo Franck Dubray

 

1er juillet 2014. Portail des Sous-Marins

 

Un des 2 bâtiments de type Mistral construits en France pour la Russie naviguera sous peu avec un équipage russe pour un voyage test, indique une source militaire.

 

Lundi matin, 400 marins russes sont arrivés à Saint-Nazaire à bord du Smolny pour y être formés à l’utilisation et à la mise en oeuvre du nouveau porte-hélicoptères. Le Vladivostok sera remis à la marine russe en octobre ou en novembre.

 

« Tout se passe comme prévu. Presque tous les problèmes administratifs ont été réglés avec les autorités de Saint-Nazaire. L’équipage peut commencer sa formation dès aujourd’hui. Un voyage d’essai interviendra dans un avenir proche, » a indique la source.

 

Référence : ITAR-TASS (Russie)

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 18:55
Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

01/07/2014 - JDD

 

Les problèmes des banques françaises avec les Etats-Unis ? Du "chantage" pour que Paris renonce à vendre deux navires de guerre Mistral à la Russie, a affirmé Vladimir Poutine mardi. Le président russe a ainsi établi un lien entre l'amende record infligée par la justice américaine à BNP Paribas et la prochaine livraison de ces navires.

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 07:56
Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

MOSCOU, 30 juin - RIA Novosti

 

Les 400 marins russes qui formeront les équipages des bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral construits par la France pour la Russie sont arrivés lundi dans le port français de Saint-Nazaire, rapportent les médias européens.

 

Les marins, qui constituent deux équipages de 200 hommes, doivent se former au maniement des Mistral d'ici l'automne prochain. Ils seront logés à bord du navire militaire Smolny de la Flotte russe de la mer Baltique.

 

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Le premier bâtiment - le Vladivostok - a été mis à l'eau et sera remis à la Russie à l'automne 2014, et le second - baptisé Sébastopol - à l'automne 2015.

 

La Marine russe entend construire quatre BPC de classe Mistral

 

Sur fond de crise ukrainienne, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés. Les Etats-Unis se montrent particulièrement hostiles à la vente des navires à Moscou. Or, les autorités françaises promettent de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 04:40
photo Franck Dubray

photo Franck Dubray

 

30.06.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le Smolny, tiré par des remorqueurs français, est entré dans le port peu après 7h, avant de traverser l'écluse donnant accès au bassin où l'attendait le Vladivostok. Les marins étaient visibles à travers les hublots de leurs cabines dans le navire portant la croix bleue, l'enseigne de la marine russe.

 

Peu après 8h30, le navire a accosté dans une zone interdite au public. Un officier en est descendu et a serré les mains de personnes présentes à quai, qui sont ensuite montées à bord. Sur le pont supérieur, lors d'une courte cérémonie, les marins se sont rassemblés en uniforme et en rang puis, après quelques minutes, se sont dispersés sur le navire sans en descendre. Certains téléphonaient, d'autres regardaient, accoudés au bastingage le port où ils doivent demeurer quatre mois.

Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 11:40
Quatre cents marins russes attendus lundi à Saint-Nazaire pour les "Mistral"

 

26 juin 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

Saint-Nazaire - Quatre cents marins russes sont attendus à partir de lundi à Saint-Nazaire pour être formés au maniement des Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral dont le premier doit être livré à la mi-octobre à la Russie, a-t-on confirmé jeudi chez STX France.

 

"En principe, les équipages russes arrivent lundi et nous sommes prêts à les accueillir", a déclaré Laurent Castaing, directeur général des chantiers navals STX France à Saint-Nazaire, qui réalisent les BPC pour le compte de la DCNS. Le navire de guerre russe à bord duquel ont pris place les marins, le Smolniy, est annoncé pour lundi à partir de 5h par le site internet du port de Nantes-Saint-Nazaire.

 

L'arrivée des marins russes intervient alors que cette commande, signée en 2011 mais dont la livraison tombe en pleine crise ukrainienne, provoque des tensions entre Paris et ses alliés, notamment Américains.

 

L'installation des marins russes à Saint-Nazaire "va être relativement discrète, mis à part la présence d'un bâtiment de guerre russe qui va leur servir de base, mais bien évidemment ces marins auront des permissions, nous pourrons les voir dans la ville de Saint-Nazaire", a expliqué M. Castaing devant plusieurs journalistes.

 

"Il s'agit (pour eux, ndlr) d'apprendre à faire fonctionner les navires en temps normal et puis aussi, ce qu'on appelle en mode dégradé, quand quelque chose tombe en panne, comment remettre en état de fonctionner cette installation, (...) c'est ce qui va se dérouler pour ces deux équipages (de chacun 200 hommes, ndlr) pendant les quatre mois qui viennent", a ajouté M. Castaing.

 

Les Russes ne devraient quitter la France qu'à la mi-octobre, au moment de la livraison du premier BPC, baptisé Vladivostok. La moitié d'entre eux reviendront un an plus tard, pour prendre livraison du deuxième BPC, qui doit s'appeler le "Sébastopol".

 

"La livraison est prévue à la mi-octobre, il n'y a pas aujourd'hui de raison de penser que ce calendrier ne sera pas respecté", a souligné M. Castaing.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 17:55
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

26/06/2014 bfmtv.com

 

Quatre cents marins russes sont attendus à partir de lundi à Saint-Nazaire pour être formés au maniement des Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral dont le premier doit être livré à la mi-octobre à la Russie, a-t-on confirmé jeudi chez STX France.

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:55
Les marins de Kronstadt à Saint-Nazaire

Le "Vladivostok", porte-hélicoptère de la classe Mistral construit pour la Russie à Saint-Nazaire. série d'essais à la mer en avril puis en mai. Photo Marine Nationale

 

20/06/2014 par François d'Orcival- V.A.

 

Mistral. Quatre cents marins russes vont s’entraîner sur le premier des deux bateaux commandés aux chantiers navals français. Même si les Américains ne sont pas contents…

 

Le pavillon de Saint-André flottera sur un quai de Saint-Nazaire, ce dimanche 22juin. Le Smolny, navire-école de la marine russe, y est attendu avec 400 marins à bord. Il devait appareiller, ce 18 juin, de son port d’attache de Kronstadt, situé sur la Baltique en face de la baie de Saint-Pétersbourg. Kronstadt est un symbole ancien de l’amitié franco-russe, car c’est dans ce port que le tsar Alexandre III accueillit pour la première fois une escadre française, commandée par l’amiral Gervais. Cela se passait le 22 juillet 1891 et ce fut le point de départ de l’alliance franco-russe. Les marins russes offrirent, selon la coutume de l’époque, le pain et le sel à leurs camarades français.

 

Il n’est pas sûr que les marins du Smolny aient eu connaissance de ces détails en se préparant à accoster à Saint-Nazaire ; il est aussi improbable que le nouveau maire de la ville portuaire, David Samzun, leur offre le pain et le sel. Les circonstances de cette visite sont un peu particulières, en effet. Ces marins venus de Kronstadt célèbrent pourtant la perpétuation de l’amitié franco-russe, puisqu’ils doivent prendre livraison du premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) que les chantiers navals STX de Saint-Nazaire construisent pour la Russie. Mais si les circonstances sont particulières, c’est que les Américains ont tout fait pour empêcher cette livraison, au motif d’un embargo décidé par eux seuls sur les livraisons d’armes à la Russie de Vladimir Poutine, en raison de l’annexion de la Crimée. Les Français sont passés outre et les marins de Kronstadt vont s’entraîner à bord de ce bateau tout neuf qui est le leur.

 

Baptisé Vladivostok (le suivant s’appellera Sébastopol, du nom de la base navale russe de Crimée), ce bâtiment a effectué sa première sortie à la mer au début du mois de mars. Entre sa mise sur cale et sa mise à l’eau, il se sera écoulé à peine plus de deux ans ! Un record pour un bâtiment de ce tonnage (21 000 tonnes) et de cette dimension — il dépasse la hauteur du porte-avions Charles-de-Gaulle qui, lui, a été réalisé en quatorze ans. C’est d’ailleurs parce que cela avait trop duré que l’on a voulu aller bien plus vite pour construire un porte-hélicoptères.

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

MOSCOU, 20 juin - RIA Novosti

 

400 marins russes vont embarquer sur le navire-école Smolny à Kronstadt, au large de Saint-Pétersbourg en mer Baltique, pour mettre le cap sur Saint-Nazaire en Bretagne, écrit vendredi 20 juin le quotidien Rossiyskaya Gazeta. Les marins russes suivront une formation de plusieurs mois sur le premier porte-hélicoptères Mistral construit en France pour la marine russe. Ce bâtiment, le Vladivostok, sera envoyé en octobre - au plus tard en novembre - sur le chantier naval de Saint-Pétersbourg pour y installer des armements russes.

 

Les États-Unis s'efforcent de ralentir la mise en œuvre du contrat russo-français, voire même de tirer un trait sur la coopération militaro-technique entre ces deux pays. Mais la machine américaine n'a pas réussi à faire plier la France. Paris est révolté par la pression transatlantique, dont l'obstination pourrait être utilisée à meilleur escient.

 

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a récemment fait comprendre aux Américains que son pays était une "nation indépendante" qui règlerait la question des Mistrals elle-même. De fait, il a repris les propos du président François Hollande lors du sommet du G7 à Bruxelles, quand le locataire de l'Élysée avait déclaré avec une irritation non dissimulée qu'il ne voyait aucune raison de ne pas livrer les porte-hélicoptères à Moscou à temps. "Si aucune sanction occidentale n'était adoptée d'ici octobre, les navires seraient transmis à la Russie. C'est très simple. De plus, il ne faut pas oublier que la rupture du contrat impliquerait des milliards d'euros de pénalités", avait expliqué le président français.

 

Selon Philippe Migault, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), les intérêts économiques de la France sont en jeu.

 

"Étant donné que le plus grand marché de l'armement, américain, nous est fermé, et que le marché européen est très limité, l'industrie militaire française doit s'orienter vers le reste du monde. Sinon elle sera tout simplement condamnée à disparaître. Nous n'avons pas d'autre choix. Et je pense que le gouvernement français en est parfaitement conscient", a déclaré le politologue français.

 

"Quant à la pression américaine, ce n'est pas une nouveauté. Washington poursuit ses propres intérêts qui, dans le cas présent, sont diamétralement opposés aux intérêts français et dans un sens plus large – européens. Ce n'est pas la première fois, et pour être franc on s'est habitué à cette pression. Aussi bien la France que d'autres pays de l'UE souhaitent coopérer avec la Russie, y compris dans le secteur militaire, énergétique et des hautes technologies. En ce qui concerne les Américains, ils veulent semer la discorde entre l'Europe et la Russie. D'autant que du point de vue économique cette dernière est loin d'être aussi importante pour les Américains que pour nous", conclut Philippe Migault.

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