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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:40
L’hélicoptère russe d’attaque K-52 Alligator de Russian Helicopters. (Russian Helicopters)

L’hélicoptère russe d’attaque K-52 Alligator de Russian Helicopters. (Russian Helicopters)

 

7 septembre 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Juste quand on pensait que cette histoire était enfin finie et que le divorce se passait plutôt bien, la saga du Mistral pourrait repartir de plus belle: Moscou mettrait son veto à la vente des Mistral sans hélicoptères russes, rapporte cette semaine la très officielle agence russe Ria Novosti.

 

Depuis que la France et la Russie sont parvenues début août à un accord pour mettre un terme au contrat signé en 2011 qui prévoyait la livraison de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral à la Russie, la France cherche de nouveaux acheteurs pour ses deux Mistral commandés et construits spécifiquement pour les Russes.

L’accord stipulait bien que la France, qui avait intégralement remboursé à la Fédération de Russie les sommes avancées au titre du contrat, obtenait la pleine propriété et la libre disposition des deux bâtiments.

Mais voilà que Moscou ne sait plus quoi faire de ses hélicoptères de combat Ka-52K, une version conçue spécialement pour le Mistral du maintenant célèbre hélicoptère russe d’attaque K-52 Alligator de Russian Helicopters.

La seule solution: vendre les hélicos aux acheteurs potentiels des porte-hélicoptères français.

« Le sort des deux porte-hélicoptères est directement lié aux projets de commercialisation des hélicoptères de combat Ka-52K, qui ont été initialement produits et destinés spécialement pour être déployés à bord des Mistral russes », rapporte de son côté le quotidien économique russe Kommersant citant une source proche du dossier.

Dans le cas où les acheteurs potentiels des porte-hélicoptères français refuseraient d’acheter les hélicoptères russes, Moscou pourrait utiliser son droit de veto. L’Inde, le Brésil, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Vietnam et l’Egypte figurent sur la liste des acheteurs potentiels des deux navires de classe Mistral.

En outre, font remarquer les Russes, si les hélicoptères Ka-52K ont été développés spécifiquement pour les Mistral, l’inverse est aussi vrai: réciproquement, les Mistral ont été construits pour ce type d’hélicoptères

De plus, les autres technologies ont aussi été adaptées aux exigences russes, souligne l’agence officielle russe: système de géolocalisation GLONASS, appareils de communication, de cryptage, radars, double coque pour la navigation polaire.

Les futurs acheteurs des Mistral seront donc obligés de traiter avec la Russie à un moment ou à un autre pour pouvoir exploiter ces navires, concluent les Russes. S’ils ont raison, le destin et l’avenir des deux navires seraient alors encore lié à la Russie, entente de rupture de contrat ou pas. Pas facile le divorce.

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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 16:40
Mistral : Paris a déjà versé les 949,7 millions d'euros à Moscou

En vertu de l'accord passé avec la Russie, la France n'aura pas de pénalités à verser mais a remboursé le 5 août les montants avancés par Moscou pour l'achat des deux porte-hélicoptères. Le texte doit encore être examiné en septembre par l'Assemblée nationale.

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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 16:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 07:55
Rafale, BPC : les raisons d'un voyage raté de Le Drian en Malaisie et en Inde

La signature du contrat Rafale attendra encore quelques semaines en Inde - photo Dassault Aviation

 

01/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le déplacement en Malaisie et en Inde du ministre de la Défense n'a pas été à la hauteur des espérances initiales de la France. Le crochet express vers New Delhi a même été annulé.


 

D'habitude si discret, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a-t-il pour une fois été imprudent lors de son déplacement en Malaisie, puis en Inde? Si personne ne lui en voudra en raison de ses nombreux succès diplomatico-commerciaux durant ces deux dernières années, il est probable qu'on ne l'y reprendra pas à deux fois avant de partir avec une imposante délégation parlementaire et industrielle dans le but d'assister à une incertaine signature d'un contrat Rafale en Inde...

D'ailleurs, le crochet vers New Delhi a été annulé, selon des sources concordantes, les négociations n'étant pas encore achevées pour organiser une telle cérémonie. Toute la délégation rentre donc à Paris mardi soir. "Il a espéré jusqu'au dernier moment que les négociations s'achèvent mais cela n'a pas été possible", explique-t-on à Paris. D'autant que la légendaire administration indienne, qui a été très (trop?) surprise par l'initiative du Premier ministre Narendra Modi, d'acheter 36 Rafale sur étagère en avril dernier à Paris, a tout fait pour ralentir le processus, semble-t-il.

 

Kuala Lumpur a fait le minimum syndical

En Malaisie, les résultats escomptés n'ont pas été également à la hauteur des espoirs du ministre. Mais, là aussi, "il n'y avait pas l'alignement parfait des planètes", selon un très bon observateur de la Malaisie, pour aller beaucoup loin que ce que Kuala Lumpur a pu dire sur le Rafale. "Il est trop tôt pour annoncer quoi que ce soit à ce sujet" a d'ailleurs estimé mardi Hishamuddin Hussein lors d'une conférence de presse commune avec Jean-Yves Le Drian à Kuala Lumpur.

Pourquoi une telle frilosité? Parce que les manifestations de ces derniers jours, qui ont encore rassemblé dimanche à Kuala Lumpur plusieurs milliers de personnes, fragilisent le pouvoir actuel. Cet environnement favorise "le report d'une telle décision", souligne-t-on à La Tribune. Du coup, le ministre de la Défense malaisien s'en est tenu au strict minimum. La Malaisie est en train d'étudier la proposition de fourniture de 18 Rafale de Dassault Aviation mais la décision dépendra du prix de l'avion, a notamment déclaré Hishamuddin Hussein, qui a assuré qu'il n'avait pas discuté avec Jean-Yves Le Drian des navires porte-hélicoptères de type Mistral.

 

Le Rafale favori de la compétition malaisienne

Le Rafale a les faveurs de l'armée de l'air malaisienne, qui souhaite renouveler sa flotte d'avions de combat composée de MiG-29 de fabrication russe, selon plusieurs observateurs. Trois autres appareils sont en compétition : outre le Rafale, le F/A-18 de l'américain Boeing, le Gripen du suédois Saab et l'Eurofighter Typhoon, produit par un consortium associant Airbus Group, l'italien Finmeccanica et BAE Systems.

Jean-Yves Le Drian a confirmé la remise d'une proposition française dans le cadre de l'appel d'offres portant sur l'acquisition de 18 avions de combat. Une proposition technique et technologique jugée excellente tout comme l'accompagnement politique, par les observateurs. "Tout cela fait partie d'un tout, c'est une proposition que nous étudions et j'ai été très clair avec les Malaisiens sur le fait que c'était une question de budget", a précisé le ministre français. Et donc le ministre a estimé que les autorités malaisiennes devraient déterminer notamment si une telle acquisition était "abordable".

"Nous avons remis une offre complète sur l'interrogation posée par les autorités malaisiennes sur leur aviation de chasse, et c'est cette offre-là qui va être étudiée maintenant de manière attentive par les autorités", a expliqué Jean-Yves Le Drian

 

La Malaisie, un partenaire stratégique important

Une décision malaisienne est attendue avant la fin de l'année. Mais des experts du secteur aéronautique ont prévenu que les difficultés budgétaires liées à la chute des prix du pétrole et des matières premières pourraient retarder le processus. Hishamuddin Hussein a d'ailleurs confirmé les actuelles difficultés économique de la Malaisie. Il a estimé qu'avant d'acheter de nouveaux avions de combat comme le Rafale, la Malaisie devrait prendre en compte les "contraintes économiques" à un moment où le pays est confronté à un ralentissement de son économie et à la forte dépréciation de sa devise par rapport au dollar.

Au cours d'entretiens avec la délégation malaisienne, Jean-Yves Le Drian a également indiqué que le Rafale avait été l'un des sujets de discussion parmi d'autres, dans le cadre de la "large coopération" avec ce pays, un partenaire stratégique de la France en Asie du Sud-Est. Les relations entre les deux pays portent sur "beaucoup d'autres sujets", a-t-il souligné, citant "les sous-marins, les corvettes, les avions".

Un voyage finalement raté... D'où son irritation face aux médias qui ont évoqué la possible signature du Rafale avant son départ pour la Malaisie."J'ai en ce moment une grosse difficulté personnelle. Dès que je me déplace, il y a quelqu'un qui dit "il va signer un Rafale". Il m'arrive de me déplacer pour autre chose", a-t-il maugréé au cours d'une conférence de presse à Kuala Lumpur.

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 16:40
BPC Vladivostok - photo RP Defense

BPC Vladivostok - photo RP Defense

 

26.08.2015 LeFigaro.fr (AFP)

En sa qualité de porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll a annoncé ce midi que la non-livraison des deux navires de guerre Mistral à la Russie était inférieure à un milliard d'euros. 


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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 15:55
Où vont accoster les deux Mistral russes ?  - photo Grigory Sysoev Sputnik

Où vont accoster les deux Mistral russes ? - photo Grigory Sysoev Sputnik

 

26/08/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Egypte, Afrique du Sud, Brésil, Canada, Inde, Malaisie, Singapour... Une dizaine de pays sont intéressés par les deux Mistral initialement destinés à la Russie.

 

Les deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral, destinés initialement à la Russie, intéressent une dizaine de pays, qui veulent acquérir ce type de navire de guerre. Parmi les pays cités régulièrement dans la presse figurent Singapour, l'Inde, le Brésil, l'Egypte, l'Arabie Saoudite,le Canada et le Brésil... A cette liste, il faut rajouter désormais la Malaisie, qui souhaite depuis une dizaine d'années s'offrir un tel bâtiment. Deux autres pays ont également exprimé un intérêt, selon nos informations, pour les Mistral russes : les Emirats Arabes Unis et l'Afrique du Sud. Selon un responsable français s'exprimant sous couvert d'anonymat et cité par les agences Reuters et AFP, les discussions sont "assez avancées".

Mandaté par Bercy, le groupe naval DCNS est chargé de la vente des Mistral. D'autant que la France va récupérer la propriété des deux Mistral une fois réalisé le remboursement des deux bâtiments à la Russie. Le projet de loi entérinant l'accord intervenu début août entre Paris et Moscou après la décision de la France de ne pas livrer deux navires de guerre Mistral à la Russie a été présenté ce mercredi en conseil des ministres. Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a précisé à l'issue du conseil le remboursement des deux bâtiments sera "inférieur à un milliard d'euros".

"Ce sera présenté de manière précise devant les parlementaires et ça comprend le remboursement de toutes les avances qui avaient été faites par les Russes", a-t-il déclaré devant la presse lors de son compte-rendu du Conseil des ministres. Ce projet de loi était "nécessaire parce qu'il y avait un traité international avec des conséquences budgétaires", a relevé Stéphane Le Foll, réaffirmant que "le coût pour la France est inférieur à un milliard d'euros" et que "le chiffre précis sera présenté devant les parlementaires".

 

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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 16:35
Et si le Rafale atterrissait en Malaisie et en Inde? - photo Dassault Aviation

Et si le Rafale atterrissait en Malaisie et en Inde? - photo Dassault Aviation

 

25/08/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense s'envole dimanche en Malaisie et au retour il s'arrêtera en Inde, selon plusieurs sources concordantes. Il pourrait participer à la cérémonie de signature du contrat des 36 Rafale à New Delhi.


 

Après les signatures des contrats Rafale au premier semestre en Egypte et au Qatar, le constructeur de l'avion de combat tricolore Dassault Aviation pourrait très vite avoir deux autres bonnes nouvelles en Malaisie et en Inde. Dans le cadre d'une visite du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à Kuala Lumpur, où il atterrira ce dimanche, l'armée de l'air malaisienne pourrait annoncer en privé au ministre sa préférence pour le Rafale dans le cadre d'un appel d'offre de 18 appareils.

En tout cas, la visite ne sera pas l'occasion d'une signature d'un contrat, sauf coup de théâtre. Car la Malaisie, qui est un pays très francophile en matière de vente d'armes, est actuellement secouée par une série de scandales. Le ministre de la Défense sera accompagné d'une délégation parlementaire de haut niveau, notamment Patricia Adam et Jean-Pierre Raffarin, respectivement président de la commission de la défense de l'Assemblée nationale et du Sénat, qui vont voyager dans l'avion présidentiel de François Hollande.

 

Mistral en Malaisie?

Ce qui est sûr, c'est que les aviateurs malaisiens ne jurent que par l'avion de combat français, selon plusieurs sources interrogées. Et cela tombe bien, Kuala Lumpur dispose d'un budget ad hoc, selon nos informations, et ont un vrai besoin opérationnel dans le cadre d'un renouvellement de sa flotte de combat, notamment de ses MiG 29, qui ont beaucoup déçu les Malaisiens par le manque de fiabilité de la maintenance. Les Français ont jusqu'ici effectué une très bonne négociation avec Kuala Lumpur, notamment pour les offset.

Le ministre devrait évoquer un autre sujet brûlant, selon des sources concordantes : la possible revente d'un Bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, initialement destiné à la Russie, à la marine malaisienne, qui s'est déjà offert des corvettes Gowind et des sous-marins Scorpène fabriqués par DCNS. La Malaisie évoque déjà depuis une dizaine d'année l'achat d'un tel bâtiment pour sa marine. Enfin, DCNS pousse aussi la vente de deux sous-marins Scorpène supplémentaires à la Malaisie, qui en possède déjà deux. Les marins malaisien en sont d'ailleurs très satisfaits. Ce qui ne serait pas superflu compte tenu des tensions en Mer de Chine. D'une façon générale, la France souhaite une coopération bilatérale très poussée entre les deux pays dans le domaine naval.

 

Signature du Rafale en Inde?

A son retour de Malaisie, le ministre fera un crochet en Inde, où il pourrait assister à la signature du contrat des 36 Rafale, selon des sources concordantes, même si certains observateurs restent encore très prudents compte tenu de la légendaire inertie indienne. La délégation française sera de retour mardi soir prochain en France. En avril, la France et l'Inde ont conclu un accord visant à acheter au plus vite 36 Rafale. Cette annonce a été faite à l'Élysée par le Premier ministre indien, Narendra Modi, en présence du président de la République François Hollande. L'appel d'offre concernant la vente de 126 Rafale prévue dans le cadre du contrat MMRCA a été par ailleurs abandonné.

"J'ai demandé au président (François Hollande) la fourniture de 36 Rafale prêts à voler à l'Inde", avait annoncé en avril à l'Elysée Narendra Modi lors d'une conférence de presse commune avec le chef de l'Etat français. Le Premier ministre, qui s'exprimait en hindi, avait précisé que les termes et conditions du contrat n'étaient pas finalisés. "Nos fonctionnaires vont discuter de ces aspects plus en détail et poursuivre les négociations", a-t-il précisé, selon la traduction de son intervention.

L'Inde est également intéressée par le Mistral. Et ce d'autant que l'Inde et la Russie sont très proches. L'achat de deux BPC russifié pourrait être une très bonne porte de sortie pour Paris et Moscou... à condition que les Russes ne mettent pas des bâtons dans les roues des Français

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 16:55
Le BPC Vladivostok à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déjà indiqué que le montant exact de la somme versée par la France à la Russie serait "communiqué au Parlement", soulignant qu'il serait inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros.

 

14/08/2015 Par latribune.fr

 

Contredisant clairement les propos du "Canard Enchaîné", le ministre des Finances a démenti que la non-livraison à la Russie des deux navires Mistral coûterait 2 milliards d'euros. Il promet de dévoiler le chiffre exact dans quelques semaines.

"C'est inexact, ça arrive d'ailleurs au Canard de dire des choses inexactes."

Michel Sapin, interrogé ce vendredi sur France Inter à propos de l'article du "Canard Enchaîné" estimant que le coût total de la rupture du contrat de vente des portes-hélicoptères Mistral à la Russie pourrait atteindre les 2 milliards d'euros, a réagi ainsi:

 "Tous les chiffres seront donnés, ils seront totalement transparents, c'est normal, nous devons cette transparence", a assuré Michel Sapin, confirmant que le Parlement français serait saisi sur ce dossier à la rentrée.

Et le ministre des Finances de préciser: "Vous aurez tous les chiffres qui seront donnés aux parlementaires lorsque le traité [c'est-à-dire l'accord entre Paris et Moscou pour résoudre la question des Mistral, Ndlr] sera adopté", a-t-il promis. Il a précisé que ce texte "sera adopté en conseil des ministres d'ici à la fin août". [...] Ce sont des chiffres qui sont inférieurs à un milliard".

 

Maintenance, commission... des coûts annexes faramineux, selon le Canard

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déjà indiqué que le montant exact de la somme versée par la France à la Russie serait "communiqué au Parlement", soulignant qu'il serait inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros.

Mais le Canard Enchaîné, estime qu'il faut ajouter, au remboursement de la note à Moscou, plusieurs coûts annexes. Et notamment:

  • Les coûts dus au taux change défavorable à la France. La Russie avait, à l'époque, versé 40 milliards de roubles. La France doit désormais lui rembourser près de 65 milliards de roubles.
  • 450 millions d'euros de contrats auxquels Thales et Safran doivent renoncer: la construction de deux nouveaux navires était en effet une option du contrat initial.
  • 400 millions perdus dans la maintenance des navires.
  • 200 millions d'euros consacrés à la remise aux normes des navires.
  • 350 millions de commission réclamés par la Direction des constructions navales (DCNS).
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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:55
BPC Sebastopol

BPC Sebastopol

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le Canard Enchaîné a estimé que les effets cumulés de la rupture de la vente des portes-hélicoptères Mistral pourraient coûter 2 milliards d'euros à la France. Un chiffre très supérieur à celui avancé par le gouvernement français.

 

Calcul d'apothicaire ? Le Canard Enchainé s'est en tout cas lancé dans un savant calcul sur le coût total de la rupture du contrat de vente des portes-hélicoptères Mistral à la Russie. Le journal satirique a ainsi découvert que la facture pour la France pourrait atteindre les 2 milliards d'euros, soit loin du 1,2 milliard qu'aurait dû rapporter cette vente et que Jean-Yves le Drian avait promis de ne pas dépasser.

 

350 millions d'euros de commission pour DCNS

Ainsi, au remboursement de la note à Moscou, il faut ajouter plusieurs coûts annexes. Par exemple, la Direction des constructions navales (DCNS) réclame 350 millions d'euros de commission. Une opération théoriquement confidentielle, mais bien réelle.

La France perd 400 millions d'euros de contrats de maintenance des navires. Un contrat conséquent puisqu'il s'étalait sur 30 ans. Près de 200 millions d'euros seront également consacrés à la remise aux normes des navires pour pouvoir les vendre à un autre pays.

De nombreux contrats secondaires ont été perdus par des entreprises françaises. Mais surtout, l'espoir de la construction de deux nouveaux navires qui était une option du contrat initial, représente un vrai manque-à-gagner pour les entreprises françaises. Même si les navires suivants devaient être construits en Russie, il n'empêche que les équipements de pointe restaient français. Ainsi, Thales et Safran doivent renoncer à 450 millions d'euros de contrats.

 

Taux de change défavorable

Autre surcoût, le taux change défavorable à la France puisqu'entre la signature du contrat et aujourd'hui, le rouble s'est effondré. La Russie avait, à l'époque, versé 40 milliards de roubles. La France doit désormais lui rembourser près de 65 milliards de roubles.

Enfin, les documents assurant le transfert de technologie ont déjà été envoyés, soit près de 150.000 pages. Désormais, la Russie est capable de fabriquer, au moins en grande partie, ses propres Mistral.

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 22:14
photo Shipspotting

photo Shipspotting

 

07/08/2015 Par latribune.fr 

 

Le Caire et Riyad veulent acquérir les deux porte-hélicoptères qui n'ont pas été livrés à Moscou. Hollande avait annoncé jeudi que la France n'aurait "aucune difficulté" à trouver des acheteurs.
 

Après avoir acquis 24 avions Rafale, l'Egypte va-t-elle acheter les deux Mistral à la France ? Selon Le Monde, après l'inauguration du Canal de Suez, François Hollande et son homologue égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi ont discuté de nouveaux partenariats stratégiques. Le Caire s'est ainsi porté candidat au rachat des deux porte-hélicoptères que Paris a refusé de livrer à la Russie en raison du rôle de Moscou dans la crise ukrainienne.

Le quotidien cite notamment une source officielle française assurant que l'Egypte est prête à tout pour acquérir les deux Mistral. Ce serait également le cas de l'Arabie saoudite: "Le roi Salman d'Arabie saoudite veut constituer une flotte digne de ce nom en Egypte", explique cette source. Pour rappel, les deux pays ont signé un accord de coopération sécuritaire et économique, le 30 juillet, "une nouvelle étape dans la mise sur pied d'une force arabe commune", analyse Le Monde.

 

"Aucune difficulté pour trouver des preneurs"

Le président François Hollande avait estimé jeudi 6 août que la France n'aurait "aucune difficulté" à trouver des acheteurs pour ses deux navires de guerre Mistral, estimant que ces bateaux "suscitent une certaine demande de la part de beaucoup de pays".

Il s'exprimait devant la presse à l'issue de la cérémonie d'inauguration de l'élargissement du canal de Suez en Egypte, au lendemain de l'annonce par Paris d'un accord avec Moscou sur le remboursement des sommes payées par la Russie pour acquérir ces bâtiments

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:40
L'indécision sur les Mistral coûte un million d'euros par mois à la France

 

28/07/2015 Par Guerric Poncet - Le Point.fr

 

Les frais de gardiennage et d'assurance des deux navires construits pour la Russie font frémir. Hollande doit trancher "dans les prochaines semaines".

 

La France va-t-elle livrer les deux bâtiments de projection et de commandement (1) de classe Mistral à la Russie ? François Hollande a promis lundi soir de prendre une décision "dans les prochaines semaines", sur fond de crise ukrainienne. Et il est urgent de trancher, car, selon le patron du constructeur naval DCNS Hervé Guillou, le coût de maintenance des deux navires désormais terminés est compris entre "un et un million et quelques d'euros" par mois.

Ces frais incluent le gardiennage et les assurances du Vladivostok et du Sébastopol à Saint-Nazaire, mais pas les éventuelles pénalités que la France devra payer à la Russie, pour compenser la non-livraison des deux BPC, ou la livraison avec retard du premier (la livraison du second étant prévue par le contrat pour l'automne 2015). Contacté par Le Point.fr, DCNS a refusé de commenter ce dossier, mais a confirmé l'estimation donnée par son PDG jeudi. "Ces coûts pourraient encore augmenter si les Mistral sont immobilisés suffisamment longtemps pour qu'un remplacement d'une partie de leurs systèmes à bord devienne nécessaire", avait par ailleurs précisé Hervé Guillou, cité par le site Zone militaire.

 

Une décision, deux scénarios

La position de François Hollande est extrêmement complexe, entre obligations contractuelles et engagements diplomatiques. Deux scénarios sont possibles :

 

- La France livre les deux navires.

* Moscou peut exiger des pénalités de retard pour le premier navire, qui devait être livré dès octobre 2014, mais pas pour le second, dont la livraison est programmée pour l'automne 2015.

* Les relations diplomatiques de la France avec l'Ukraine sont considérablement refroidies, de même qu'avec les alliés de l'Otan.

* L'industrie française de l'armement peut subir des effets négatifs dans les pays opposés à la politique russe, notamment au sein de l'Otan et de l'Union européenne.

* DCNS peut réclamer à Paris et à son assureur, la Coface, le paiement des frais de gardiennage et d'assurance liés à l'attente de la décision politique.
 

- La France refuse de livrer les deux navires.

* Paris rembourse à la Russie les 785 millions d'euros déjà perçus, sur un contrat total de 1,2 milliard d'euros. L'ajout d'éventuelles pénalités pourrait faire dépasser le milliard d'euros à verser à la Russie.

* Paris essaie d'obtenir le feu vert de Moscou pour réexporter les navires. L'adaptation des BPC coûtera des dizaines, voire des centaines de millions d'euros selon le nouveau client. Les experts évoquent le Brésil, l'Inde, le Canada ou l'Algérie comme clients potentiels.

* La marine nationale française n'est pas intéressée par les deux navires, car elle en a déjà trois : le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude. Mais en cas d'échec pour trouver un nouveau client, ou en cas de refus russe pour la réexportation, elle pourrait en dernier ressort être dotée "de force" des deux Mistral russes. Une décision qui serait traumatisante, car elle amputerait largement les budgets prévus pour le renouvellement d'autres navires, et obligerait à réduire le nombre de frégates. Des frégates dont la livraison est justement retardée par des prélèvements destinés à l'exportation (Maroc et Égypte).

* Moscou réclame à Paris une compensation financière pour les travaux de construction des infrastructures d'accueil des navires Mistral en Russie.

* DCNS réclame des compensations financières à la France et à son assureur, la Coface, variables selon si les navires peuvent être réexportés ou non, selon le temps d'attente, etc.

* Les relations diplomatiques entre la France et la Russie peuvent être refroidies, même si certains signaux laissent penser que Moscou ne voudrait plus des Mistral, et préférerait récupérer son argent.

* La crédibilité de l'industrie française de l'armement peut être mise à mal, même si le refus de livraison est justifié en cas de conflit.

(1) Les BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des blindés ou accueillir un état-major embarqué.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 12:55
The Vladivostok amphibious assault ship of the Mistral class at the STX Europe shipyard in Saint-Nazaire

The Vladivostok amphibious assault ship of the Mistral class at the STX Europe shipyard in Saint-Nazaire

 

02.07.2015 sputniknews.com

 

According to a source in the joint technical-military venture responsible for the warships' construction, Paris and Moscow have made a preliminary agreement on compensation for France’s non-delivery of the Mistral-class helicopter carriers.

 

MOSCOW (Sputnik) – Paris and Moscow have preliminarily agreed on compensation for France’s non-delivery of the Mistral-class helicopter carriers and will continue consultations in July, a source in the military technical cooperation said Thursday.

 

“Russia and France were unable to agree on a preliminary compensation for the non-delivery of the Mistrals in June. ‘Preliminary’ because the decision needs to be approved now by the governments of both countries,” the source told RIA Novosti.

 

He said that the next stage in consultations would be held in July.

 

Earlier, the press reported that France was apparently prepared to return approximately 800 million euros to Moscow, however, Moscow has insisted on 1.1 billion euros in compensation.

 

In 2011, Russia and France signed a $1.5-billion contract on the delivery of two Mistral-class helicopter carriers. Paris did not fulfill its side of the deal, accusing Moscow of involvement in the Ukrainian crisis, a claim that Russia has repeatedly denied.

 

In April, French President Francois Hollande said Paris would return Moscow's payment for the warships if the contract was terminated.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev -  Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

 

17.06.2015 sputniknews.com

 

La compagnie française est disposée à proposer ses technologies les plus avancées à l'industrie navale russe.

 

Le leader mondial des logiciels de création 3D Dassault Systèmes est prêt à coopérer avec la Russie dans la construction de navires similaires aux BPC Mistral, a annoncé le vice-président du groupe Michel Tellier.

 

Dassault Systèmes compte parmi ses clients des compagnies comme Boeing, Airbus, Dassault Aviation (constructeur des chasseurs Rafale) ainsi que le groupe russe Soukhoї. La société coopère également avec le chantier naval français DCNS qui a construit deux porte-hélicoptères classe Mistral commandés par Moscou à la France.

 

"En conformité avec nos engagements internationaux et dans l'objectif de poursuivre le travail accompli au cours de nos dix années de partenariat, nous sommes prêts à proposer nos technologies les plus avancées à l'industrie navale russe", a déclaré M.Tellier dans une interview accordée à RIA Novosti (propos retraduits du russe).

 

Le constructeur naval français DNCS/STX a signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Russie.

 

La livraison du premier des deux navires, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu à l'automne 2014, mais elle a été suspendue par le président François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne.

 

En mai 2015, les médias russes ont rapporté que la France envisageait de proposer à Moscou environ 785 millions d'euros à titre de dédommagement pour la rupture du contrat sur les Mistral. Cette somme ne sera payée à la partie russe qu’en échange d’une lettre autorisant la cession des porte-hélicoptères à un pays tiers.

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 06:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

15.05.2015 sputniknews.com

 

Deputy director from the Russian Federal Service for Military-Technical Cooperation said that Paris and Moscow are holding consultations over the situation of the Mistral-class helicopter carrier ships that were not delivered to Russia and expect to reach an agreement by the end of May.

 

LIMA (Sputnik) – Paris and Moscow are holding consultations over the situation of the Mistral-class helicopter carrier ships that were not delivered to Russia and expect to reach an agreement by the end of May, a deputy director from the Russian Federal Service for Military-Technical Cooperation told RIA Novosti on Friday.

 

“Consultations are being held currently with France on settling the situation within the frameworks of agreements reached between the presidents of Russia and France. We’re expecting results at the end of May,” Anatoly Punchuk said.

 

He said that the negotiations process on the Mistrals are being held with mutual understanding and are showing some positive trends.

 

“According to our assessments, the French side is set on a mutually acceptable solution to the situation at hand,” Punchuk added.

 

Russia and France struck a $1.5-billion deal for two Mistral-class ships in 2011. The first ship was scheduled to be handed over to Russia in November 2014, but the ceremony was postponed. French President Francois Hollande halted the delivery, citing Moscow's alleged interference in the Ukrainian crisis.

 

Russia has repeatedly dismissed allegations of involvement in the Ukraine conflict as groundless and criticized France for not executing its contractual obligations.

 

On April 22, Hollande said Paris would refund Moscow in the event of non-delivery of the warships.

 

Earlier on Friday, the Russian Kommersant newspaper reported that Paris has sent proposals to Moscow on terminating the contract. According to the proposals, Paris will pay back $865 million if Russia consents to authorizing the sale of the ships to a third party.

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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 16:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

 

22/04/2015 latribune.fr 

 

Toutes les hypothèses seront évoquées lors de la rencontre de vendredi avec Poutine, a assuré le président français. Il a toutefois réaffirmé que, "pour l'instant, la livraison des deux navires de guerre à Moscou n'est pas possible".

 

Pour François Hollande, il n'y a pas de raison de se prendre la tête:

"Si les bateaux ne sont pas livrés, je ne vois pas comment ils peuvent être payés, c'est quand même un principe assez simple", a-t-il affirmé mercredi 22 avril.

Le président de la République française répondait ainsi à Vladimir Poutine au sujet du contrat de vente de deux navires de guerre Mistral conclu en juin 2011 entre Paris et Moscou et suspendu en novembre par la France en raison de la crise ukrainienne.

Le 16 avril, le chef de l'Etat russe avait en effet signifié que la Russie entendait être remboursée par Paris des sommes déjà versées. Expliquant qu'il n'avait pour autant pas "l'intention d'exiger des pénalités excessives" pour la rupture de ce contrat évalué à près de 1,2 milliard d'euros, le chef de l'Etat russe avait déclaré:

"Je pars du principe que les autorités françaises, les Français, étant des gens corrects, ils nous rendront l'argent."

 

"Exactement le même langage"avec la Russie

"Nous évoquerons toutes les hypothèses", a affirmé François Hollande évoquant sa rencontre prévue pour vendredi avec Poutine à Erevan. "Selon les différentes hypothèses, vous aurez paiement ou remboursement", a-t-il expliqué à la presse, précisant:

"Soit vous livrez et vous êtes payés, soit vous ne livrez pas et vous devez rembourser ce qui a été payé et, en tout cas, vous ne pouvez pas demander à être payés en plus".

"De ce point de vue-là, avec le président Poutine, nous sommes parfaitement au clair", a insisté François Hollande pour qui "avec la Russie, c'est exactement le même langage".

Le président français, qui a ainsi admis pour la première fois que Paris pourrait ainsi être amené à rembourser Moscou, n'a toutefois pas manqué de souligner:

"Pour l'instant, je l'ai dit, la livraison du Mistral n'est pas possible".

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

01/04/2015 Sources : Marine nationale

 

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 et la loi de programmation militaire (2014-2019) ont fait de la cyberdéfense une priorité nationale. Ainsi ce domaine de lutte à part entière est au cœur des opérations de la Marine et ce au plus haut niveau de son commandement.

 

En effet, depuis janvier 2015, le contre-amiral Anne Cullerre, sous-chef d’état-major «opérations aéronavales» de l’état-major de la Marine, autorité de coordination de la fonction garde-côtes, délégué pour la défense et la sécurité, représente également le chef d’état-major de la marine (CEMM) pour l’application des directives interarmées «cyberdéfense» (ALCYBER).

 

Afin de prendre en compte la menace «cyber», la Marine renforce la prévention auprès de tous les marins, et met en place une organisation pour être en mesure d’opérer les systèmes qui doivent lui permettre d’appréhender ce nouveau domaine de lutte.

 

Dans ce contexte, du 16 au 27 mars 2015, était organisé l’exercice annuel interarmées DEFNET. Son volet maritime s’est déroulé à Paris, au sein de la cellule de crise de l’état-major des opérations de la Marine, et à bord des BPC Mistral et Tonnerre, en Méditerranée, en parallèle d’un déploiement à la mer ponctué de manœuvres amphibies et aéronautiques.

 

À partir de l’attaque sur un système de frigo-vivre à bord d’un des deux BPC participant, cet entrainement simulait la montée en puissance de la posture de cyber défense. Après la détection de cette menace, la cellule de crise cyberdéfense «marine» était armée à l’état-major -comme pour un cas réel- afin de coordonner les moyens de lutte. Un groupe d’intervention rapide (GIR), véritable «médecin urgentiste» de la cyberdéfense, participait également au scénario, afin de stabiliser rapidement le système et rétablir la situation à bord.

 

Connaître cette menace cybernétique et s’entraîner à la contrer font partie des missions essentielles des bâtiments de la Marine. L’interopérabilité avec les services à terre, la détection et la mise en pratique d’actes réflexes sont impératifs pour garantir l’intégrité des systèmes.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 16:40
Mistral, Delayed Submarine Projects May Cause Euro 300 Million loss to DCNS - photo F. Dubray

Mistral, Delayed Submarine Projects May Cause Euro 300 Million loss to DCNS - photo F. Dubray

 

March 17, 2015 defenseworld.net

 

The French Mistral helicopter carrier Vladivostok could be relocated from Saint-Nazaire to Brest Naval base due to high maintenance costs, Local media reported.

 

DCNS and STX shipyard operators are subject to port and maintenance fees of about $2.7 million. It is rumored that the companies might think of relocating the aircraft carrier to join the naval base in Brest, Le Telegramme reported Monday.

 

Controversy erupted with non delivery of the Mistral ships to Russia after US and allied European countries imposed sanctions against Moscow in regard to Ukraine conflicts. France was to deliver the ship in November last year.

 

General Director of Russian state-run arms exporter Rosoboronexport Anatoly Isaykin had announced in January that Moscow will make a final decision on the non-delivery of Mistral ships by May.

 

If the Mistral ships are not delivered, Paris is obliged to return money Moscow paid, Isaykin had said.

 

Non delivery of the Mistral amphibious assault ship to Russia and delays in the Scorpene and Barracuda submarine projects to different customers has weighed down on the financials of DCNS.

 

In addition, a delay in the civil nuclear program of France has affected revenues of DNCS. The loss of DNCS is also expected to affect the financials of Thales which owns 35 percent of DCNS.

 

However, its performance may improve in 2015 due to a recent contract with Egypt to supply warships and another with Saudi Arabia for patrol vessels.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev Sputnik

 

18.03.2015 Nezavissimaïa gazeta - sputniknews.com

 

Le Mistral "Sébastopol", un bâtiment de projection et de commandement (BPC) construit pour la Russie aux chantiers navals de STX France de Saint-Nazaire, a effectué sa première sortie en mer, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Le lundi 16 mars à 15h heure de Moscou, le Sébastopol accompagné par plusieurs remorqueurs s'est rendu dans le golfe de Gascogne pour ses premiers essais. Son équipage est composé exclusivement de spécialistes français de STX. Le BPC rentrera à Saint-Nazaire vendredi soir.

 

Le Mistral passe donc les essais sous pavillon français, sans représentant russe à son bord. Toutefois, certains commentaires prudents supposent que la France prépare tout de même le Sébastopol pour un transfert à la Russie. Construit dans une configuration différente du premier BPC, Vladivostok, qui était un porte-hélicoptères à part entière, le second est adapté au débarquement de véhicules blindés.

 

L'agence fédérale russe d'exportation d'armements Rosoboronexport et la société française DCNS avaient signé en juin 2011 un contrat pour la construction de deux BPC. Lorsque le premier Mistral avait effectué les essais en mer, deux équipages russes suivaient à son bord une formation pour se familiariser avec les commandes du porte-hélicoptères. Le transfert du Vladivostok à la marine russe était prévu pour novembre 2014 mais n'a pas eu lieu. De nombreux pays de l'Otan, notamment les USA, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Pologne, ont commencé à exiger de la France d'annuler la livraison des Mistrals à la Russie.

 

Paris a subi une pression sans précédent. Les membres de l'Otan insistaient sur le transfert du premier BPC uniquement si la situation changeait dans le sud-est de l'Ukraine et si la Russie renonçait au soutien des insurgés de Donetsk et de Lougansk. Et le président français François Hollande a cédé à cette pression. Il a annoncé à plusieurs reprises l'absence de conditions nécessaires pour que son pays honore ses engagements contractuels devant la Russie.

 

Mais mi-février, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé sur la radio RMC que la livraison des Mistrals à la Russie n'était plus à l'ordre du jour. Au même moment, l'Inde déclarait définitivement renoncer à l'achat de 126 Rafales français. Les militaires indiens qui ont suivi de près les péripéties du Mistral ont perdu toute confiance envers la France en tant que partenaire.

 

Mais même ce fiasco pour la réputation de Paris n'a pas fait changer sa position. Le premier ministre Manuel Valls a déclaré la semaine dernière au quotidien polonais Gazeta Wyborcza que la France avait pris la décision de renoncer aux livraisons des BPC à la Russie "souverainement, en dehors de toute pression, en dépit des importantes conséquences financières".

 

Hors les conséquences se font déjà sentir. D'après le Télégramme, DCNS/STX doit débourser 2,5 millions d'euros par mois pour la sécurité et l'entretien du Vladivostok au port de Saint-Nazaire. Si une fois terminé le second Mistral n'était pas non plus livré, les dépenses imprévues doubleraient. Et la France semble ignorer quoi faire avec ces navires dont personne n'a besoin en Occident.

 

Cette situation est bénéfique pour la Russie. Le directeur général de Rosoboronexport Anatoli Issaïkine a déclaré hier que dans tous les cas la France rendrait à la Russie l'argent avancé pour les Mistrals, voire même paierait une pénalité supplémentaire dont le montant sera déterminé par la Cour d'arbitrage. Mais cela prendra du temps. C'est pourquoi les négociations semblent se poursuivre avec la partie française. Anatoli Issaïkine a affirmé que la Russie prendrait une décision définitive d'ici fin avril. Il est fort probable qu'elle exige une pénalité — un paiement comptant est préférable aujourd'hui pour la Russie au regard de la hausse du taux de change.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
photo BPC Mistral - Marine Nationale

photo BPC Mistral - Marine Nationale

 

2 mars 2015 par BPC Mistral – Marine Nationale

 

Le BPC « Mistral » a conduit durant ces trois dernières semaines, en Méditerranée, de nombreux exercices visant notamment à qualifier de jeunes pilotes de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) à l’appontage, mais aussi différents régiments de l’armée de terre au débarquement amphibie. Le « Mistral » a par ailleurs mené des entraînements de ravitaillement à la mer, de lutte contre un sinistre, de tir sur buts flottants et contre avions.

 

Au cours de cette sortie à la mer, riche en activités, le « Mistral » avait également pour objectif d’acquérir la qualification supérieure pour la maîtrise de ses capacités opérationnelles (MACOPS) en situation de combat. En effet, lorsqu’un bâtiment navigue sous menace, une organisation interne spécifique est mise en place afin de maintenir son aptitude à poursuivre sa mission, suivant la priorité d’action fixée par le commandant. Elle permet également au commandant de connaître, en temps réel, au poste de combat, la situation matérielle et humaine de son bâtiment.

 

Nécessitant entraînement et investissement de la part de tout l’équipage, la maîtrise des capacités opérationnelles est évaluée par la division entraînement d’ALFAN. Embarqués à bord du « Mistral », les entraîneurs ont évalué l’aptitude de l’équipage à faire face à de nombreux sinistres et avaries, à des pertes humaines et matérielles conséquentes et aux reconfigurations nécessaires. Ils ont également examiné l’arrimage de combat dans tout le bord, les connaissances théoriques et pratiques des marins sur le secourisme de combat ainsi que l’organisation générale : mini-vérifications et investigations de contrôle, comptes-rendus correspondants, diffusions régulières de la situation etc. Ils ont également assisté au « mess in action », temps calme permettant à l’ensemble de l’équipage de se restaurer, tout en restant au poste de combat, en se répartissant sur un créneau total de moins de 75 minutes (préparation-repas-rangement du matériel compris).

 

A l’issue de cette journée et après un débriefing très constructif au cours duquel les experts ont souligné en particulier une grande implication des marins, le BPC « Mistral » s’est vu attribuer la qualification supérieure attestant la maîtrise significative de ses capacités opérationnelles au combat. Cette certification, motif d’une grande satisfaction pour l’équipage, est le fruit de nombreux entraînements, de sessions de formation du personnel au secourisme de combat ainsi qu’aux techniques de lutte contre un sinistre et de l’exploitation des retours d’expériences.

 

Après avoir mené à bien, sans relâche, ces entraînements difficiles, le BPC « Mistral » reste ainsi prêt à remplir tous les types de missions en situation de menace et de combat qui pourraient lui être confiées.

photos BPC Mistral - Marine Nationalephotos BPC Mistral - Marine Nationale

photos BPC Mistral - Marine Nationale

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:40
BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

 

16.03.2015 sputniknews.com

 

Le second porte-hélicoptères de classe Mistral destiné à la Russie prendra le large lundi après-midi.

 

Le Sébastopol, second porte-hélicoptères de classe Mistral construit par la France pour la Russie, effectuera des essais en mer de lundi à vendredi, a annoncé lundi une source informée.

 

Selon la source, le navire prendra le large lundi après-midi, la haute mer est prévue pour 13h30 heure locale.

 

Un représentant des chantiers navals français STX a antérieurement annoncé à RIA Novosti qu'il n'y aura pas de représentants russes à bord du Sébastopol. D'après lui, il faudra organiser de nouveaux essais en cas d'arrivée d'un équipage russe à Saint-Nazaire.

 

Le premier navire de classe Mistral destiné à Moscou, le Vladivostok, a effectué ses essais en mer avec un équipage russe à bord en octobre dernier.

 

La Russie et le constructeur naval français DNCS/STX ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de guerre de classe Mistral en 2011. La livraison du Vladivostok, initialement prévue en novembre 2014, est toujours suspendue par le président français François Hollande sur fond de crise en Ukraine. Le navire est en attente au port de Saint-Nazaire. Les Etats-Unis sont hostiles à la remise des deux navires à Moscou et ont proposé aux chantiers STX de construire un paquebot géant, dont le coût dépasse celui du contrat sur les navires pour la Russie. Moscou envisage de réclamer à la France une indemnité pour le non-respect du contrat.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 08:40
Russian Navy new Ka-52K Hokum B Naval Attack Helicopter Conducted its First Test Flight

 

March 10, 2015 by navyrecognition.com

 

MOSCOW, -- Pictures have emerged on Russian social networks showing the first test flight of the new Ka-52K Naval Attack helicopter. Based on the Ka-52 "Alligator" the K version has been specifically modified for the Russian Navy to operate the helicopters from the Mistral class LHDs.

Intended originally to be deployed from the two Mistral class LHDs built in France, it is not clear what the Russian Navy will do if the two amphibious vessels are not delivered.

 

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 14:55
Le BPC Mistral et le BPC Tonnerre en mer Méditerranée - photo Marine Nationale

Le BPC Mistral et le BPC Tonnerre en mer Méditerranée - photo Marine Nationale


27.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

DCNS et STX France ont annoncé avoir remporté "auprès du Service de Soutien de la Flotte le contrat pour le maintien en condition opérationnelle des trois Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) et d’un Transport de Chalands de Débarquement (TCD), basés à Toulon".

Après les frégates de surveillance en 2012 (voir mon post ici), le duo va se charger de 4 autres navires militaires.

Les deux entreprises se sont réunies en groupement momentané d'entreprises (GME) pour assurer le maintien en condition opérationnelle des BPC Mistral, Tonnerre et Dixmude pour une durée de sept ans ainsi que le TCD Siroco jusqu’à ce qu’il soit retiré du service actif. DCNS est mandataire et maître d'oeuvre. STX France est co-traitant.

Le contrat inclut l’entretien courant, cinq arrêts techniques majeurs et dix arrêts techniques intermédiaires.

1 lot pour CNN. Il s'agit du lot numéro 2 d'un appel d'offres plus large lancé l'an dernier et qui portait sur "le maintien en condition opérationnelle (mco) des navires de la Marine Nationale de type PR (Pétrolier Ravitailleur), BCR (Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement), TCD (Transport de Chalands de Débarquement) et BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement) basés à Toulon et Brest."

Selon l'avis du 25 février, il s'agit du "lot no 2 du marché M13TBS18002 attribué à la société DCNS 40-42 Rue du Docteur Finlay 75732 Paris Cedex 15 - Siret : 441 133 808 00135 - Montant : 218 400 000 euros (T.T.C.)".

Le lot numéro 1 a été attribué à CNN MCO en novembre dernier (avis du 3 décembre), pour une valeur de 102,7 millions d'euros. Voir ici l'avis d'attribution.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 08:55
En direct des BPC


6 Février 2015 Marine Nationale

Permettant des missions de basse et haute intensité, dans les airs, en surface et à terre, les bâtiments de projection et de commandement sont des outils d’excellence pour les armées. L’ouvrage de Luc-Christophe Guillerm propose une plongée encyclopédique et photographique de près d’une décennie dans cet univers. Un livre pour embarquer !

› Mistral, Tonnerre, Dixmude – Les BPC de la Marine nationale de Luc-Christophe Guillerm. Préface de l’Amiral (2S) Édouard Guillaud. 223 pages - 39 € (éditions SPE Barthélémy)

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:40
Les BPC russes à Saint Nazaire - photo F. Dubray - Ouest-France

Les BPC russes à Saint Nazaire - photo F. Dubray - Ouest-France


13.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mon excellent camarade Jean-Dominique Merchet écrivait hier (lire ici) que la non livraison des deux BPC destinés à la Russie "couterait 5 millions d'euros par mois, uniquement en frais de gardiennage et de maintenance des deux bateaux qui devraient rester en France. Une somme considérable, soit près de 60 millions par an à la charge de DCNS ou de l'Etat."

Ces frais sont bien réels, mais ils ne concernent que le BPC livrable (le Vladivostok) puisque son frère jumeau (le Sébastopol) est toujours en construction; l'avancée des travaux sur ce second BPC serait conforme au calendrier.

Ces coûts portent sur les frais de port (qui ne seraient pas trop élevés, du fait d'accord entre STX et le port autonome de Nantes-Saint Nazaire), les frais d'entretien (peinture par exemple) et de carburant (pour tester la propulsion); mais ce sont surtout les frais liés à la main-d'œuvre qui sont les plus élevés.

 

Quant à la livraison des BPC, hier après la signature de l'accord de Minsk (qui laisse perplexes bien des gens), une source diplomatique russe citée par Interfax a déclaré que "l'ordre de livrer le Mistral viendra de l'Elysée visiblement au début de semaine prochaine. Dans la première quinzaine de mars, le navire sera complètement prêt à être transmis à la partie russe" (lire ici). A méditer avec prudence, surtout après les propos de François Hollande, hier soir: "Les conditions ne sont toujours pas réunies. Elles le seront je l'espère un jour".

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale


12.02.2015 LesEchos.fr

 

Selon les médias russes, la France pourrait finalement autoriser la livraison de deux navires Mistral, suspendue en novembre dernier. Une information démentie par le chef de l’Etat à l’issue du sommet européen.

L’accord de paix trouvé jeudi matin à Minsk ne va pas pour autant débloquer la livraison des navires Mistral à la Russie, comme l’ont indiqué jeudi les médias russes. Une information démentie par François Hollande, qui a jugé lors du sommet européen que « les conditions ne sont toujours pas réunies ». « Les conditions ne sont toujours pas réunies. Elles le seront je l’espère un jour », a-t-il déclaré à l’issue du sommet européen. « Il est clair que si tout se mettait en place » pour le règlement de la crise ukrainienne, « des mesures seraient prises au niveau européen pour alléger les sanctions » et « la France pourrait s’inscrire dans ce processus », mais « nous n’en sommes pas encore là », a dit le président.

En novembre dernier la France avait décidé de suspendre la livraison du Mistral en représailles des actions menées par Moscou en Ukraine. Hollande avait alors imposé deux conditions nécessaires à la livraison : un cessez-le-feu observé par tous et une preuve tangible d’un règlement politique sur le conflit en Ukraine. Pour mémoire, le contrat avait été signé sous la présidence Sarkozy en 2011 et prévoyait la fourniture de 2 porte-hélicoptères pour 1,2 milliard d’euros.

Cette suspension avait été sans précédent pour l’industrie militaire française depuis une décision du général de Gaulle au détriment d’Israël en 1967. La Russie a-t-elle réclamé des compensations ? Ce n’est pas très clair. En novembre, Moscou avait indiqué qu’il ne comptait pas poursuivre la France « pour l’instant » auprès d’une cour d’arbitrage internationale. En décembre, François Hollande avait également semblé vouloir apaiser les relations et avait plaidé pour une « désescalade » des sanctions européennes contre la Russie.

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