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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

MOSCOU, 25 octobre - RIA Novosti

 

La Russie est aussi capable de construire des navires de classe Mistral, elle ne dépend pas de la France dans ce domaine, a déclaré samedi à Moscou le commandant en chef adjoint de la Marine russe Viktor Boursouk.

 

"Nous ne dépendons en aucun cas de la France, ce n'est qu'un contrat de coopération militaire et technique, pas plus. Notre programme des constructions navales prévoit la création de navires de cette classe et il sera sans doute réalisé", a indiqué M.Boursouk.

 

Le programme russe des constructions navales à l'horizon 2050 prévoit la création d'une flotte moderne et équilibrée, "capable d'accomplir des missions de dissuasion nucléaire et conventionnelle", a-t-il ajouté.

 

L'administration du président français François Hollande a annoncé le 3 septembre dernier que les conditions pour la livraison du premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral à la Russie n'étaient pas réunies compte tenu de la situation en Ukraine. Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué que la déclaration de M.Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé début octobre que la décision concernant la livraison des BPC Mistral à la Russie pourrait être prise en novembre.

 

Le chef de l'administration présidentielle russe Sergueï Ivanov a annoncé le 23 octobre que la Russie poursuivrait la France en justice si Paris rompait le contrat.

 

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux BPC de classe Mistral pour la Marine russe. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Catamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPC

 

22/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Dans le cadre de l’exercice CATAMARAN 2014, le groupement tactique interarmes du groupe amphibie, a embarqué le 13 octobre 2014, à bord des bâtiments de projection et de combat Tonnerre et Mistral. Durant la première phase préalable au débarquement, les soldats de la mer et ceux de la terre ont appris à mieux se découvrir. Après s’être adaptés à la vie marine, à ses horaires et à son mode de fonctionnement, les militaires de l’armée de terre ne sont pas restés inactifs, loin s’en faut...

 

En effet, le groupement tactique embarqué a continué à préparer le futur assaut. Il a travaillé à maintenir ses compétences opérationnelles pour être prêts au moment voulu. À titre d’exemple,  dès le lendemain de l’appareillage du BPC Tonnerre plusieurs groupes de combat ont participé à un exercice d’embarquement et de débarquement depuis un Puma mis en place sur le pont d’envol de ce navire. Cet entraînement était encadré par l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) et les directeurs de pont d’envol du BPC. Le surlendemain, des exercices de mécanisation amphibie (appelés Techphib) ont été organisés. Ces manœuvres de chargement et déchargement des véhicules, à bord de chalands de transport de matériels (CTM) de la Marine nationale, ont permis aux pilotes de l’Armée de terre de parfaire leur compétence en collaboration avec les marins responsables des engins de débarquement, en vue d’être opérationnels pour l’assaut final du 20 octobre.

Catamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPCCatamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPC
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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 22:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

MOSCOU, 9 octobre - RIA Novosti

 

La France doit livrer les navires Mistral à la Russie ou rendre l'argent, a déclaré jeudi à Moscou le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

"Il est temps pour la partie française de se décider. Nous avons entendu des déclarations selon lesquelles le contrat sera honoré malgré la situation actuelle, mais les dirigeants français ont depuis changé d'avis. Il est temps de prendre une décision ou rendre l'argent en cas de réponse négative", a indiqué M.Loukachevitch.

"Ces derniers temps, le ministre de la Défense et le ministre des Affaires étrangères ont fait beaucoup de déclarations... Vous savez, la situation est simple, il y a un contrat qu'il faut honorer, nous avons versé des sommes importantes dans le cadre de ce contrat", a-t-il rappelé.

"Si la partie française a de nouvelles variantes, il faut en parler et ne pas utiliser la méthode du mégaphone diplomatique, surtout par le biais des médias", a conclu le porte-parole.

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral pour la Marine russe en juin 2011. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015.

L'administration du président français François Hollande a annoncé le 3 septembre que les conditions pour la livraison du premier BPC de classe Mistral à la Russie n'étaient pas réunies compte tenu de la situation en Ukraine. Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué que la livraison du navire n'était pas suspendue et que la déclaration de M.Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé début octobre que la décision concernant la livraison des BPC Mistral à la Russie dépendrait de l’accord de cessez-le-feu en Ukraine et pourrait être prise en novembre.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 11:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

WASHINGTON, 3 octobre - RIA Novosti

 

La décision concernant la livraison des BPC Mistral à la Russie dépendra de l’accord de cessez-le-feu en Ukraine et pourrait être prise en novembre, a déclaré jeudi soir aux journalistes à Washington le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

"La décision sera prise au moment de la livraison. Cela pourrait être fin octobre ou début novembre", a indiqué le ministre à l'issue d'un entretien avec son homologue américain Chuck Hagel.

Le ministre a ajouté que le président François Hollande se baserait sur deux éléments pour autoriser la livraison.

"D’abord, un cessez-le-feu qui dure, et d’un autre côté, le début d’un processus politique sérieux. C’est en se basant sur ces deux conditions, qu’il va prendre sa décision à ce moment", a déclaré le ministre de la Défense.

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral pour la Marine russe en juin 2011. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remise à la Russie en é014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015.

 

L'administration du président français François Hollande a annoncé le 3 septembre que les conditions pour la livraison du premier BPC de classe Mistral à la Russie n'étaient pas réunies compte tenu de la situation en Ukraine. Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué que la livraison du navire n'était pas suspendue et que la déclaration de François Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique.

Le président Hollande a plus tard déclaré qu'il prendrait une décision concernant la remise du navire à Moscou fin octobre.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 18:50
Mistral : comment la Pologne met la pression sur la France pour empêcher leur livraison à la Russie

"Je ne peux vous cacher que le contexte des Mistral n'aide pas à prendre des décisions positives" en faveur d'un fournisseur français pour le système de défense aérienne (photo DGA)

 

30/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La livraison des deux Mistral à la Russie "n'aide pas" la Pologne à choisir un fournisseur français - MBDA et Thales - pour son système de défense aérienne.

 

Comment Varsovie met la pression sur Paris sur la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie (1,2 milliard d'euros) ? En jouant avec les nerfs des groupes tricolores sur les contrats en cours de négociations. La livraison des Mistral à la marine russe "n'aide pas" la Pologne à choisir un fournisseur français pour son système de défense anti-aérienne, a expliqué le ministre polonais de la Défense, Tomasz Siemoniak, dans une interview publiée lundi par le quotidien "Rzeczpospolita".

Fin juin, le GIE Eurosam, composé du missilier MBDA et de l'électronicien Thales, et l'américain Raytheon ont été retenus par le gouvernement polonais comme les deux seuls candidats en lice dans l'appel d'offres pour ce système, un contrat estimé au total à 24 milliards de zlotys (5,8 milliards d'euros), étalé sur dix ans. Contrairement aux autres pays européens, la Pologne, membre de l'OTAN depuis 1999 et de l'Union européenne depuis 2004, n'a rien sacrifié de son budget de la défense à la crise. Engagée dans un vaste programme de modernisation de ses forces armées, elle entend dépenser à cette fin 140 milliards de zlotys (33,3 milliards d'euros) au cours des dix prochaines années.

 

Varsovie critique la livraison des Mistral

"Je ne peux vous cacher que le contexte des Mistral n'aide pas à prendre des décisions positives", a précisé le ministre de la Défense. "Nous sommes critiques à l'égard de cette transaction. Personne ne l'a jamais caché, y compris devant nos partenaires français", a expliqué le ministre de la Défense. Il a toutefois souligné que la Pologne ne faisait pas de "lien" entre ce contrat, actuellement suspendu jusqu'à la fin octobre, et le choix du fournisseur de son système de défense anti-aérien.

"Je ne veux pas jouer le rôle de quelqu'un qui pose des conditions à la France. Je suis confiant que la France prendra une décision sage et responsable, sachant qu'elle est membre de l'OTAN et connaissant l'opinion des autres alliés", a encore affirmé Tomasz Siemoniak. Sévèrement critiquée en pleine crise ukrainienne par Washington et les autres membres de l'OTAN, dont les pays baltes et la Pologne, la décision de livrer le premier bâtiment à la Russie a été repoussée par le président français François Hollande à la fin octobre, conditionnée par le respect du cessez-le-feu entre Kiev et les rebelles ukrainiens soutenus par Moscou.

 

Raytheon trouve un partenariat polonais

MBDA et Thales, qui proposent le système SAMP/T armé de missiles Aster 30, se sont associés au groupe d'armement polonais Polska Grupa Zbrojeniowa PGZ (PHO). Ils ont offert un partenariat de haut niveau à la Pologne via un transfert de technologies (ToT) très élevé qui concerne aussi bien le missile que les fonctions Commande et Controle, les radars, les lanceurs et les communications (développement, production, intégration, tests, maintenance, formation...). Ce qui induira des milliers d'emplois à la clé pour Varsovie selon le degré du ToT négocié in fine. Ils proposent aussi un partenariat sur le long terme avec l'industrie polonaise, notamment la possibilité de rejoindre la feuille de route Aster grâce à la modernisation du système (Aster B1NT).

De son côté, Raytheon, qui propose ses Patriots déjà déployés dans le nord de la Pologne, se serait associé à l'électronicien de défense polonais WB Electronics pour remporter le contrat de fabrication d'un système antimissile en Pologne, a rapporté ce week-end une radio polonaise.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:50
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

25/09/2014 Marine nationale

 

Dans le cadre de la commémoration de la bataille de Dixmude, la Marine nationale honorera le souvenir des fusiliers marins qui ont combattu aux côtés de leurs camarades de l’armée de Terre, des soldats belges et britanniques pendant la Première Guerre Mondiale.

 

A cette occasion, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude sera déployé entre le 29 septembre et le 27 octobre 2014 afin de participer aux cérémonies de commémoration de la bataille de l’Yser les 11 et 12 octobre en Belgique.

 

Au cours de son déploiement, le BPC fera escale Lorient du 6 au 8 octobre, à Zeebrugge du 10 au 15 octobre, à Brest du 17 au 19 octobre et à Lisbonne le 21 octobre.

 

L’équipage du Dixmude ainsi que les fusiliers marins embarqués participeront à des cérémonies de commémoration. Des conférences et des expositions auront également lieu à bord.

 

La bataille de Dixmude est un épisode marquant de l’Histoire militaire et de la Première Guerre Mondiale par le caractère décisif de cette bataille dans la campagne des Flandres, dans la guerre de mouvement que cette dernière clôture en empêchant les troupes allemandes de déborder les troupes alliées. La création de la brigade des fusiliers marins principalement à partir des inscrits maritimes, de jeunes marins et d’anciens gabiers, mécaniciens - principalement encadrés par des fusiliers marins.

 

La Marine n’a de cesse, depuis la Première Guerre Mondiale, de transmettre le souvenir de cet engagement par la force maritime des fusiliers marins et commandos marine, par le baptême d’unités de la Marine au nom de Dixmude et enfin par une coopération active avec les forces belges.

 

Héritière de la brigade des fusiliers marins commandée par l’Amiral Ronarc’h, la force maritime des fusiliers marins et commandos a un rôle déterminant dans le succès des missions de la Marine. Elle a une double mission, la protection et la défense des sites stratégiques et des unités de la Marine, le renforcement de la protection des certains bâtiments français jugés sensibles pour les intérêts nationaux ou particulièrement exposés à certaines menaces maritimes, la participation aux opérations spéciales en haute mer, depuis la mer ou à terre.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 21:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

Sep. 6, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — France’s surprise suspension of the sale of a Mistral-class helicopter carrier to Russia is seen as a delaying yet diplomatic move to buy time on a troubled arms deal and ease pressure on French President François Hollande with other leaders.

 

The delicate French repositioning — which is not a cancellation — took place as Ukrainian forces fought with rebels to regain control of Donetsk and Mariupol, eastern Ukraine, and Russian President Vladimir Putin pitched a cease-fire plan to Kiev.

 

Hollande’s “on hold” decision came on the eve of the two-day NATO summit, where US President Barack Obama and some 60 heads of state and government met at the Celtic Manor resort in Newport, Wales, on Sept. 4.

 

A delivery of the first Mistral ship, which bears its name Vladivostok in Cyrillic script on the hull, was due for delivery by the end of October. Now that the deal is on hold, France will reap the financial, economic and reputational consequences.

 

The Elysée president’s office declined comment.

 

Russian sailors are due to go to sea for training on the Vladivostok this month, while work continues on the second ship, an industry source said. Sevastapol is scheduled for handover at the end of 2015.

 

Prime contractor DCNS declined comment. Subcontractor STX France is building the Sevastapol at the Saint Nazaire dockyard in western France.

 

A cancellation would likely bring a wave of Russian litigation for repayment of funds and damage the prospects of future deals.

 

“This is a wise decision,” said François Lureau of consultancy EuroFLconsult and former procurement chief. “This is a decision which buys time, time to analyze the situation and to avoid the irreversible decision of cancellation.”

 

French media reported widely that Hollande was giving ground after pressure from Washington and London, but the Baltics — Estonia, Latvia and Lithuania — and Nordic states also have voiced grave concern over the two-ship, €1.2 billion (US $1.6 billion) Mistral deal with Russia.

 

French prospects in the world arms market could take a hit, particularly in the exclusive talks on the sale of Dassault Aviation’s Rafale fighter to India, a conservative politician said. India and Russia have close defense ties.

 

“This puts on a fragile footing arms contracts under negotiation … particularly the recent contract with Saudi Arabia for equipping the Lebanese armed forces and the prospective contract for 126 Rafales for India,” said Philippe Folliot, a member of Union des Démocrates et Independents who sits on the parliamentary defense committee.

 

In New Delhi, Defence Ministry officials said there was no linkage between the Mistral warship deal with Russia and negotiations for the Rafale with India.

 

A British official said the warship debate is not seen as a problem for the Rafale sale to the Indian Air Force. “India is not invading a neighboring country,” the official said.

 

The French decision is “a reasonable compromise,” a defense specialist said. “In international relations it’s very important to keeps the door open.”

 

Hollande faces domestic difficulties with a fractious Socialist Party and a weak economy, and sought to avoid difficulties with international colleagues.

 

“At the summit, he didn’t want to meet Obama with such a question still pending,” the source said. The administration hardens the line but also wins time to look for solutions.

 

“Chapeau [tip of the hat],” the British official said of the suspension order. “The pain is shared,” he said, referring to recent sanctions aimed at Russian finances that hurt London, a key market for global funds.

 

Hollande gave “a very significant speech” on Aug. 30 to socialists and social democrats, pointing to Russia’s incursion and a need to increase sanctions, the official said.

 

French officials will be explaining to export clients and prospects the difficulties on the Moscow-Mistral deal, seeking to reassure foreign governments, sources said.

 

The “on hold” decision does carry a big financial impact for France, but buys some time, said Jean-Pierre Maulny, deputy director of think tank Institut des Relations Internationales et Stratégiques.

 

France froze arms deals when Iraq invaded Kuwait in 1990 and suspended weapon systems intended for Libya when the West turned against Moammar Gadhafi. In the anti-apartheid South Africa era, Paris refused to approve a sale of submarines to Pretoria, Maulny said. French-designed helicopters, however, made their way to South Africa.

 

The geopolitics must be resolved as Russia seeks a zone of influence, he said. If Kiev and Moscow do not reach agreement on a deal, the peace plan will fall through and there will be a return to the Cold War, he said.

 

Hollande’s insistence on Russia was also important for French chances in Poland’s arms procurement plans, said Loic Tribot La Spiere, chief executive of think tank Centre d’Etude et Prospective Stratégique, pointing to MBDA, DCNS and Thales. There could also be interest for Dassault Aviation in Ukraine’s effort to modernize its Air Force, he said.

 

The French companies were at Poland’s MSPO arms show, which ran Sept. 1 to 4.

 

A defense expert said it may have been necessary to win time for a decision on the Mistral, but what is the fallback position if there is no agreement with Moscow? What does France win from its allies in return for the move?

 

Germany has already taken a stance on arms deals. Berlin has suspended a contract for Rheinmetall to build a Russian combat training facility, worth around €120 million, aimed at training 30,000 troops a year, reported broadcaster Deutsche Welle.

 

For German Member of European Parliament Manfred Weber, chairman of the conservative European People’s Party, there is no doubt: Paris has to cancel the Mistral deal, as the “hypocrisy” had gone far enough, he said in a statement on Sept. 2.

 

The next day, Hollande’s office issued the suspension statement.

 

“The recent actions by Russia in eastern Ukraine are contrary to the basic notions of security in Europe,” the Elysée said in a statement following a restricted defense council meeting on Sept. 3.

 

“President Hollande noted that, despite the possibility of a cease-fire, which is yet to be confirmed and implemented, the conditions that will allow France to authorize the delivery of the first amphibious landing ship [bâtiment de projection et commandement – command and projection ship] have so far not been met,” the statement said. ■

 

Vivek Raghuvanshi in New Delhi contributed to this report.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 21:40
Suspension de la vente des deux BPC à la Russie : « une très mauvaise nouvelle pour la crédibilité de la diplomatie française ».

 

4 septembre 2014 par Philippe FOLLIOT, Député UDI du Tarn, Secrétaire de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale

 

Alors que le Président de la République, François HOLLANDE, a estimé que les conditions de vente de deux des quatre Bateaux de Projection et Commandement (BPC) de Classe Mistral à la Russie n’étaient « plus réunies », eu égard aux positions de Moscou vis-à-vis de la situation en Ukraine, Philippe FOLLIOT, Secrétaire de la commission de la défense, estime que la crédibilité diplomatique de la France, et son image à l’international, sont totalement discréditées par cette décision. Alors que le Président de la République et le ministre des Affaires étrangères, Laurent FABIUS, ne cessent de réaffirmer leur attachement au développement international de la France, notamment par la diplomatie économique, cette décision -  certes motivée par une posture russe qu’il faut chercher à infléchir – laisse désormais planer une lourde épée de Damoclès sur la crédibilité de l’État français comme partenaire commercial fiable. Outre que cette décision soit annoncée en plein Sommet de l’Otan, qui se tient aux Pays de Galles les 4 et 5 septembre, laissant à penser qu’elle soit conditionnée à une forte et « amicale » pression de la part de certains de ses membres, elle fragilise l’ensemble des contrats d’armement en cours de discussion. Il en est ainsi, notamment du récent contrat d’armement conclu avec l’Arabie Saoudite, au profit des Forces armées libanaises ou encore de l’éventuel contrat des 126 Rafales indiens, toujours en suspens. D’un point de vue financier, on ne peut que s’alarmer des conséquences de ce choix politique. Le litige financier qui en résulte s’annonce lourd à digérer pour le budget national. Le premier BPC russe, le Vladivostok, ayant déjà été livré en mars dernier, l’interruption de la construction du second, le Sebastopol, se soldera inévitablement par un remboursement partiel du paiement des 1,2 milliards d’euros que la Russie a largement déjà honoré en échange de la construction des quatre navires (dont deux en Russie).  Sans oublier la pérennité même de la Loi de Programmation Militaire (LPM), gagée sur les recettes exceptionnelles liées à notre capacité d’exportation de notre industrie de défense.   Je saisirai prochainement le gouvernement et le ministre de la défense sur les conséquences diplomatiques, financières et humaines de ce report, qui mettent aussi en péril l’emploi des plusieurs milliers de salariés des chantiers navals STX de Saint-Nazaire.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

04/09/2014  Par

 

Les conditions pour la livraison du premier Mistral à la Russie ne sont pas réunies, a annoncé l'Elysée ce mercredi. La vente des deux navires de guerre par la France a été vivement critiquée par les Etats-Unis et en Europe en raison de la crise en Ukraine. 

 

Paris fait volte-face. Les conditions pour que la France autorise la livraison du premier navire Mistral à la Russie "ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré l'Elysée ce mercredi à l'issue d'un Conseil de défense. "Le contrat est suspendu jusqu'en novembre", précise une source diplomatique française qui affirme que "la France a entendu la pression de la communauté internationale".  

Devant "la situation en Ukraine" jugée "grave", le "président de la République a constaté que, malgré la perspective d'un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en oeuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement, ndlr) ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré la présidence dans un communiqué. 

"Les actions menées récemment par la Russie dans l'est de l'Ukraine contreviennent aux fondements de la sécurité en Europe", fait valoir l'Elysée à la veille d'un sommet de l'Otan

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:55
Mistral perdant

 

01.09.2014 Par Sylvie Kauffmann – LeMonde.fr

 

C’est l’histoire d’un deal qui aurait pu être en or s’il avait été conclu au bon moment et avec le bon partenaire. Négocié à un moment douteux avec un partenaire qui ne l’était pas moins, le deal en or se révèle un boulet que, trois ans après, le gouvernement français qui en a hérité traîne piteusement derrière lui, incapable de s’en débarrasser, concentrant sur lui le feu des critiques.

 

Depuis l’annexion de la Crimée, en mars, la question de la vente des Mistral à la Russie empoisonne la politique française sur l’Ukraine. La France peut-elle livrer deux gros porte-hélicoptères construits à Saint-Nazaire pour la marine russe, alors que le président Poutine est engagé dans une politique expansionniste qui viole ouvertement le droit international aux portes de l’OTAN et de l’Union européenne dont il ignore tous les avertissements ?

 

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 19:50
Armement : la Pologne va-t-elle faire payer à la France les livraisons des Mistral à la Russie ?

 

31/08/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Au moment où le salon de l'armement de Kielce s'ouvre lundi, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sera en Pologne pour défendre les intérêts des groupes d'armement tricolores dans un contexte géopolitique compliqué pour la France avec la crise ukrainienne.

 

C'est à Kielce, petite ville touristique tranquille du sud de la Pologne, que la plupart des grands patrons de l'industrie d'armement française vont faire leur rentrée à l'occasion du salon de défense MSPO Expo (1er au 4 septembre). Pourquoi un tel engouement des groupes français pour Kielce ? Parce que la France est cette année l'invitée d'honneur du salon et surtout, les industriels tricolores sont engagés dans trois très importantes campagnes commerciales : renouvellement de la flotte d'hélicoptères de transport (70 appareils), puis d'attaque (32) des forces armées polonaises, acquisition d'un système de défense aérienne et, enfin, de trois sous-marins à propulsion conventionnelle.

Dans ce cadre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian fait un déplacement de deux jours en Pologne où il rencontrera plusieurs fois son homologue polonais, Thomasz Siemoniak. Après avoir visité la base aérienne de Malbork, il dînera dimanche soir avec le ministre de la Défense polonais au château de Malbork. Puis, il rencontrera lundi le Premier ministre Donald Tusk, qui a été choisi samedi pour présider le Conseil européen, lors d'une cérémonie militaire commémorant le début de la seconde guerre mondiale. Enfin, il inaugurera le salon de Kielce, en présence de Thomasz Siemoniak et d'une belle délégation de PDG de groupes français, notamment Guillaume Faury (Airbus Helicopters), Olivier Andriès (Turbomeca), Antoine Bouvier (MBDA) et Patrice Caine, numéro deux de Thales.

 

Contexte géopolitique compliqué

La crise entre l'Ukraine et la Russie sera-t-elle fatale en Pologne à la France, qui a pris la décision de livrer les deux porte-hélicoptères Mistral vendus en 2011 à la marine russe ? Les différentes sources interrogées par la Tribune sont inquiètes. "La France a choisi de sauvegarder ce contrat, explique-t-on à Paris. La Pologne va-t-elle faire payer à la France le prix de ces livraisons ? Cela pèse lourd dans les relations franco-polonaises". D'autant que l'Ukraine est pour la Pologne un enjeu stratégique. Parallèlement, les relations entre Varsovie, membre de l'Alliance atlantique (OTAN), et Moscou sont à l'heure actuelle très chaotiques, le gouvernement polonais se montrant l'un des plus critiques à l'égard des événements se déroulant sur le sol ukrainien Le nouveau président du conseil européen, Donald Tusk s'était prononcé pour des sanctions efficaces à l'égard de Moscou à la suite des opérations russes en Ukraine.

Le salon de Kielce et les entretiens de Jean-Yves Le Drian avec les responsables politiques polonais, très inquiets des intentions de la Russie en Ukraine, devrait donner le ton des relations entre les deux pays entachées par le dossier des Mistral. Et donc donner des indications sur les chances de réussite des industriels français.

 

De nouvelles relations entre la France et la Pologne

De façon générale, la Pologne a jusqu'ici royalement ignoré les industriels de l'armement français, notamment Dassault Aviation en 2002 préférant les F-16 de Lockheed Martin aux Mirage 2000. Ainsi, sur la période 2007 et 2011, Varsovie, qui achète américain, allemand ou israélien, n'a commandé à l'industrie tricolore que pour 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012. C'est peu, très peu.

Mais à partir de 2008, la France a commencé un très gros travail de séduction après avoir noué sous la présidence de Nicolas Sarkozy un partenariat stratégique entre les deux pays. Un travail qui a été poursuivi par François Hollande et Jean-Yves Le Drian, qui ont été très régulièrement en contact avec leurs homologues polonais. De nouvelles relations qui ont permis lors de la dernière visite de François Hollande en Pologne en novembre 2013 de lancer un programme de coopération très détaillé dans plusieurs domaines, dont la défense et l'armement.

 

Renforcement de la coopération dans la défense et l'armement

Dans ce programme de coopération, les deux pays doivent identifier des intérêts partagés en matière de défense et de sécurité, grâce au dialogue stratégique commun renforcé, notamment par la mobilisation des directions des ministères de la défense, des états-majors, des structures d'acquisition d'armements...

Trois LoI (Letter of Intent) ont été signées le 29 novembre 2013 entre les deux ministres de la défense, Jean-Yves Le Drian et Tomasz Siemoniak. Elles concernent les secteurs naval (sous-marins et corvettes), aéroterrestre (hélicoptères et équipements terrestres) et aérospatial (spatial, avions ravitailleurs, avions de transport et défense sol-air).

 

La puissance américaine

Mais la puissance américaine pourrait emporter la volonté des Polonais de s'ouvrir un peu plus à l'Europe en général et à la France en particulier dans le domaine de l'armement. "Vu des Polonais, les Etats-Unis, c'est leur assurance tous risques", observe un grand patron français. C'est donc peut-être un match déséquilibré que livre en Pologne la France face aux Etats-Unis. Ainsi, le constructeur Sikorsky, par ailleurs très présent sur le plan industriel en Pologne, est en compétition face à Airbus Helicopters, et le missilier Raytheon (missile Patriot), est un rival très sérieux pour Eurosam (MBDA et Thales), qui propose le système SAMP/T armé du missile Aster 30.

Les Etats-Unis, qui sont à la pointe des critiques et des sanctions contre la Russie, avaient projeté dès la mi-août d'augmenter les effectifs de l'US Army en Pologne. Le 14 août dernier, le commandant des forces américaines en Europe s'était rendu en Pologne pour évoquer ce projet. Devant l'aggravation de la situation, les Etats-Unis ont décidé jeudi d'envoyer des chars et des soldats en Europe de l'Est pour tenter de rassurer leurs alliés de l'Otan, ont indiqué ce jeudi des responsables du Pentagone. Environ 600 soldats de la 1ère brigade de la 1ère division de cavalerie doivent être déployés en octobre en Pologne et dans les pays baltes pour des exercices avec des membres de l'Alliance atlantique. Les soldats de cette brigade dite des "Chevaux de fer" (Iron Horse) basée à Fort Hood, au Texas (sud), seront déployés avec des chars M-1 Abrams et des véhicules d'infanterie.

La Pologne et les Etats-Unis ont signé début juillet un accord sur la mise en place d'un bouclier antimissile révisé, malgré les objections de la Russie. Cet accord permet aux deux pays de stationner des intercepteurs de missile américains en territoire polonais afin de défendre le pays contre d'éventuelles menaces de l'Iran ou d'autres parties du monde.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 11:40
Kamov K-52K «Katran» pour la marine russe !

 

06/08/2014 Avia News

 

Moscou, la Russie a commandé un lot d'hélicoptères de combat en version marine de type Kamov Ka-52K «Katran» destinés à servir depuis les nouveaux bâtiments de surface de classe «Mistral» commandé à la France. 

 

La Russie a commandé à la France deux navires porte-hélicoptères pour 1,2 milliards d'euros. La construction est assurée par l'entreprise française DCNS, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Les deux navires seront baptisés Vladivostok et Sébastopol. Pour équiper ces deux navires, la marine russe a donc prévu de s’équiper de 32 hélicoptères de combat en version marine Ka-52K. Ceux-ci seront construits par Progress Aresenyev Aviation Company Nikolai Sazykin, une filiale de Russian Helicopters Kamov.

 

Chacun des deux bâtiments de type «Mistral» pourra embarquer jusqu’à 16 Ka-52K, avec  un ou deux hélicoptères de recherche et de sauvetage Ka-27 «Helix-D».

 

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 11:35
Extra Press Conference by the Defense Minister Onodera (July 29, 2014)

 

July 29, 2014 Press Conference by the Defense Minister
 

(This is a provisional translation of an announcement by the Defense Minister and the Q&A session at the subsequent press conference for reference purposes only)
The original text is in Japanese.

 

1. Announcements
None

 

2. Questions and Answers

 

Question: Today, you held your fourth meeting with French Minister of Defense Jean-Yves Le Drian. What were the specific agenda items for the talk, and what was the outcome of the meeting?

Minister: The two sides signed a memorandum of understanding and agreed to strengthen bilateral defense cooperation. The French side was particularly interested in concluding the ACSA (Acquisition and Cross-Serving Agreement). The French side also requested us to jointly carry out research on defense equipment. Since we regard our relations with the French as vital in various aspects including cooperative relations in Djibouti, we replied that we will positively consider the requests from the French side.

 

Question: France has allegedly concluded a contract to sell Mistral-class amphibious assault ships to Russia, sparking criticism and concerns from other countries. Did you discuss that today?

Minister: We, too, have been greatly concerned about the intention of France to build and sell amphibious assault ships to Russia. So I explained to the French side today about the current situation in the Far East where Russia has been building up its military strength and bolstering military activities and exercises. I conveyed explicitly that we are deeply concerned about France's plan to sell amphibious assault ships to Russia.

 

Question: What was the response of Minister Le Drian to Japan's concern?

Minister: He well understood Japan's concern. However, he also explained to me that the transaction has already been made, and that the ships are designed for transport and are not equipped with any weapons. Then, I insisted that we are still very concerned about this action. At the end, Minister Le Drian said that the French side will consider future action after hearing the European Union's decision regarding the sanctions against Russia. At present, France is upholding its export plan based on the current level of sanctions.

 

Question: You mentioned earlier that the French side expressed interest in concluding the ACSA with Japan. What was the response of the Japanese side to that proposal?

Minister: As this is an issue of importance for Japan as well, I answered that we will consider this proposal in a positive manner.

 

Question: What is the significance of concluding the ACSA with France?

Minister: For example, a French naval ship called at a Japan's port last month or so. And a Self-Defense Forces training squadron is scheduled to call at a port in Tahiti, which is a French territory. The conclusion of the ACSA would be beneficial for both countries as it would allow them to provide various services to each other in these kinds of interactions. In addition, when I inspected the SDF's anti-piracy operations in Djibouti, I realized that France has strong influence on that country as its military is present there. Thus, concluding the ACSA with France should also be beneficial in terms of the SDF's anti-piracy operations.

 

Question: Did you discuss bilateral cooperation in the development of particular kinds of defense equipment?

Minister: The governments of the two countries are currently considering bilateral cooperation in the development of defense equipment by having launched a committee to discuss this matter. It is vital to advance this discussion. When Minister Le Drian inspected the Technical Research and Development Institute this morning, we gave him a tour to show our robot technology which he was particularly interested in.

 

Question: Did you give an explanation today to the French side about the fact that the Cabinet approved the SDF to exercise the right to collective self-defense?

Minister: I explained about the recent Cabinet decision on the right to collective self-defense using some specific case scenarios to illustrate its application.

 

Question: What was the response of Minister Le Drian to that?

Minister: His view was that Japan's new defense policies including the decision to exercise the right to collective self-defense make perfect sense. And he welcomed the Japanese government's policy of proactive contribution to peace of the international community as a peace-loving nation.

 

Question: Did you discuss the current regional situation today?

Minister: Yes, indeed, with an emphasis on the North Korea issue and the issue concerning the South China Sea.

 

Question: Could you tell us the significance of the memorandum of understanding which was signed just before the meeting?

Minister: The memorandum is very significant as we agreed to further advance the defense cooperation between the two countries.

 

Question: Why is it important to promote personnel exchange?

Minister: The two sides prepared a joint report regarding the personnel systems of the two countries in preparation for enhancing defense cooperation. As we start exchanging personnel hereafter, it will be helpful to mutually understand each other's personnel management system and organization. So the memorandum signed today incorporated some preconditions for future personnel exchanges.

 

Question: Regarding the robot technology, which you mentioned earlier, is the French side especially interested in Japan's unmanned underwater vehicles?

Minister: Minister Le Drian expressed broad interests. Among them were the unmanned underwater vehicles.

 

Question: When are you aiming to conclude the ACSA and the agreement on joint research on defense equipment?

Minister: As for the ACSA, the French side proposed to conclude it for the first time today. Since the memorandum was concluded today, I will instruct my staff to start deliberation on that proposal immediately.

 

Question: When the two sides were discussing the regional situation, was downing of the Malaysian airliner brought up?

Minister: That incident was not brought up at the meeting. However, we talked about the crash of the Algerian airliner that was carrying over 50 French people. We offered our condolences for those who were killed in the accident and expressed our sympathies for the survivors.

 

Question: I have a question related to the issue of mitigating the impact of military bases on Okinawa. A press report indicated that five locations had been picked as possible Osprey training relocation sites. Is that a fact? Also, could you comment on that?

Minister: Relocation of Osprey training to mainland Japan is vital in terms of mitigating the impact on Okinawa as we have been reiterating. However, it is not a fact that specific relocation sites have been determined.

 

Question: Have you already selected candidate sites then?

Minister: I have not yet been informed of any such specific decisions being made.

 

Question: I would like to return to the topic concerning the planned sale of amphibious assault ships to Russia by France. Western countries, especially the United States, are strongly demanding to cancel the sale. In contrast, Japan just merely conveyed the concern that the Russians might deploy the ships in the Far East. Why did you not more demandingly request the French side to stop the whole deal?

Minister: By saying we are concerned, I meant to discourage the French side from selling. I was told that France is planning to export two amphibious assault ships. According to one theory, those ships concerned have been named Sevastopol and Vladivostok. These names represent a city in Ukraine, which is currently attracting global attention and concerns, and a city in Russia where we are afraid that Russia's Far Eastern military is building strength. If these names really imply where they will actually be deployed, it would surely be a serious concern internationally. I conveyed my grave concern to the French side in hope of stopping the planned sale.

 

Question: The Chinese have begun military exercises in the East China Sea from today. These exercises are more extensive compared to the ones conducted in previous years. And they are being carried out in the East China Sea where the Senkaku Islands are located. What is the reaction of the Japanese side to these actions?

Minister: Many countries regularly conduct various military drills in their neighboring waters. We, too, have been routinely conducting military training. We understand that these are normal exercises regularly performed by the Chinese without assuming any particular countries or specific situations.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 07:40
La poupe du 2e BPC russe (a) fait des ronds dans l'eau devant Saint-Nazaire

 

14.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Un coup d'oeil sur le site https://www.marinetraffic.com/fr/ permet de confirmer que la moitié arrière du second BPC russe, le Sébastopol, est au large de Saint-Nazaire depuis hier soir et qu'il patiente en faisant des 8 ou des 0. Il est tiré par un remorqueur (l'En avant 20) qui ne devrait gagner le port que mardi avec la marée montante du soir.

 

en avant_2.jpg

 

Voici à quoi ça ressemble (photo ci-dessus): le remorqueur En avant 20 (qui a quitté la Russie le 26 juin) et la poupe d'un BPC (ici, il s'agit de celle du Vladivostock, la photo datant de 2013).

 

Cliquer ici pour lire un communiqué de presse (en russe!).

 

Le 11 juillet, c'est la partie avant du BPC (celle construite à Saint-Nazaire) qui a été positionnée de façon à recevoir la poupe. Cliquer ici pour voir la vidéo de mes collègues de Saint-Nazaire.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 07:56
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

14/07/2014 Par Clement Ch - lexpress.fr

 

Le contrat signé en 2011 entre la France et la Russie pour la vente de deux navires Mistral pourrait se heurter au code de conduite sur les exportations d'armes de l'Union européenne.

 

Le gouvernement contre vents et marées

 

La France a signé en 2011 un contrat pour vendre deux Mistrals à la Russie, avec une option d'en commander deux autres. Les Mistrals sont des bateaux stratégiques d'invasion pouvant projeter une force de frappe importante, notamment 16 hélicoptères de combat, 60 blindés dont un bataillon de tanks, et 900 soldats. C'était la première fois qu'un membre de l'OTAN acceptait de vendre des armes stratégiques à la Russie, et nos alliés ont exprimé leurs réserves contre cette vente dès le début des négociations. 

Avec l'agression russe en Ukraine, ce contrat est de plus en plus contesté. En Mars la Russie a annexé la Crimée au mépris du droit international et continue de supporter une rébellion dans l'est de l'Ukraine, en fournissant armes et combattants. Vendre des armes sophistiquées à un régime qui veut ouvertement redessiner les frontières de l'Europe par la force n'est sans doute pas la meilleure chose à faire pour la France. Notre gouvernement ne bouge pourtant pas, ignorant les protestations de nos alliés et les manifestations qui se tiennent régulièrement dans le monde entier pour protester contre ce contrat. 

 

Un contrat illégal d'après la législation européenne  

Cependant, ce contrat pourrait se heurter à la législation européenne. En 1998, l'Union Européenne a adopté un code de conduite sur les exportations d'armes, à l'initiative de la France et de la Grande Bretagne, et ce dispositif est devenu légalement contraignant en 2008, lorsqu'il fut transformé en position commune. Ce code de conduite est composé de huit critères, et le non-respect d'un des critères doit conduire à ne pas octroyer la licence d'exportation. La France se targuant de " jouer un rôle particulièrement actif " pour " promouvoir la transparence et la responsabilité des états membres dans les transferts d'armes vers des pays tiers ", on s'imagine mal qu'elle puisse ne pas respecter cette position commune. 

Les critères de la position commune doivent être remplis par les pays acheteurs. Dans le cas de la Russie, au moins six de ces critères ne sont pas respectés, comme l'a souligné M. Samus du CACDS, un centre de recherche ukrainien spécialisé dans les questions de défense. 

Le deuxième critère de la position commune stipule que les droits de l'homme doivent être respectés dans le pays acheteur, ce qui est loin d'être le cas en Russie, si l'on regarde par exemple la répression qui frappe les opposants et les journalistes. 

Le troisième critère stipule qu'il ne doit pas y avoir de conflit armé à l'intérieur du pays acheteur. D'après M. Samus, cette condition n'est pas remplie en Russie du fait du conflit qui continue dans le Caucase depuis deux décennies. 

Le quatrième critère stipule que la stabilité, la paix et la sécurité dans la région et dans le monde ne doivent pas être mis en danger par le pays acheteur. Ce critère stipule que les pays membres de l'UE ne doivent pas vendre d'armes à des pays susceptibles d'attaquer d'autres états souverains, ou susceptibles de résoudre des questions territoriales par la force. Avec l'annexion par la force de la Crimée, l'occupation illégale de la Crimée et le support à la rébellion dans l'est de l'Ukraine (pour ne parler que de 2014), la Russie ne remplit pas ce critère. 

Le cinquième critère stipule que la France doit prendre en considérations les intérêts des alliés et partenaires de l'Union Européenne. Plusieurs de nos alliés, comme la Pologne et les Pays Baltes, ont répété à plusieurs reprises que cette vente met en danger leur propre sécurité. L'Ukraine, un partenaire de l'Europe depuis la signature de l'accord d'association, est sous occupation russe. Ce critère n'est donc pas rempli. 

Enfin, le sixième critère mentionne les liens du pays acheteur avec le terrorisme, et le respect par le pays acheteur du droit international. La Russie a annexé la Crimée bien qu'elle soit signataire du Mémorandum de Budapest, par lequel l'Ukraine a accepté d'abandonner son arsenal nucléaire contre une garantie de protection de ses frontières par les signataires. La Russie a ainsi remis en question le droit international et les traité de non-prolifération. Ce sixième critère n'est donc pas respecté. 

En plus des problèmes moraux auxquels la France fait face en armant un agresseur qui tente de redessiner les frontières de l'Europe par la force, en plus des problèmes de confiance que cela peut causer chez nos alliés, il y a donc également un problème juridique. En vendant ces Mistrals à la Russie, la France enfreindrait la loi européenne, et fragiliserait du même coup la crédibilité des institutions et des valeurs de l'UE. 

 

La procédure et les recours possibles 

Cette position commune est-elle vraiment contraignante légalement ? Hervé Morin, alors Ministre de la Défense, dans une réponse à l'assemblée nationale le 2 Février 2010, a ainsi répondu à cette question : " Cette position commune constituant un acte juridiquement contraignant qui ne nécessite pas l'adoption de mesures nationales de transposition, elle s'impose donc directement à l'administration française (...).En conséquence, les avis de la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), avant la délivrance de tout agrément préalable, prennent ainsi rigoureusement en compte les dispositions des embargos et des mesures restrictives en vigueur, sur la base des listes exhaustives et actualisées des résolutions des Nations Unies et des positions communes de l'Union Européenne ". 

D'après cette réponse, la CIEEMG serait donc tenue de bloquer l'exportation des Mistrals, sur la base de la position commune de l'Union Européenne. 

Les questions de défense relevant de la souveraineté nationale et étant sensibles, il se peut que le gouvernement prenne malgré tout la décision d'ignorer cette législation et d'exporter les Mistrals vers la Russie. Cependant, selon Sylvie Matelly, ce code est juridiquement contraignant et a donc valeur de loi. Ainsi, " tout citoyen européen pourrait dans l'absolu porter plainte contre un État européen qui ne respecterait pas ce texte. ". D'après elle, faire aboutir une telle plainte contre l'état serait difficile, mais le risque de telles plaintes n'est " absolument pas nul, ni pour les états, ni pour les entreprises ". Malgré tous les efforts du gouvernement, la saga des Mistrals pourrait donc avoir des rebondissements inattendus.  

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

9 Juillet 2014 rusnavyintelligence.com

 

Tandis que les essais du Vladivostok et la construction du Sébastopol se poursuivent, Moscou se prépare à recevoir son premier son premier BPC : le Vladivostok doit être remis à la Russie en novembre 2014.

 

Les 400 marins russes qui formeront les deux équipages des Mistrals que Moscou a commandés en 2011 (€1,2 milliard) sont arrivés le 30 juin dernier à Saint-Nazaire à bord du Smolny (flotte de la Baltique). Au cours des prochaines semaines, ils se familiariseront avec le Vladivostok afin de poursuivre leur formation débutée en Russie. Le Vladivostok et le Sébastopol seront armés à Saint-Pétersbourg d'où a été remorquée la section arrière du Sébastopol le 26 juin dernier. Mise à l'eau le 30 avril 2014 par l'usine de la Baltique, la poupe du bâtiment doit arriver à Saint-Nazaire le 14 juillet prochain pour y être assemblée avec la section avant directement construite par DCNS. Initialement, le remorquage devait avoir lieu le 16 juin dernier tout comme l'arrivée des marins était prévue pour le 1er juin... D'ici octobre, la filiale de Lorient de DCNS doit par ailleurs livrer 4 chalands de débarquement de nouvelle génération pour le Vladivostok.

 

Du côté de la baie d'Ulysse (base navale de Vladivostok, Extrême-Orient russe), le chantier de construction des infrastructures destinées à accueillir au moins un des deux Mistrals ont débuté en février 2014. La ligne de mouillage fait près 2,5 kilomètres de long, et c'est Spetzstroï, le service fédéral des constructions spéciales, qui se charge des travaux dont la fin est prévue pour 2017-2018.

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

7 juillet 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Crise ukrainienne ou pas, les 400 marins russes qui formeront les équipages des bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral construits par la France pour la Russie sont en formation à Saint-Nazaire depuis une semaine.

 

Les marins, qui constituent deux équipages de 200 hommes, doivent se former au maniement des Mistral d’ici l’automne prochain. Ils seront logés à bord du navire militaire Smolny de la Flotte russe de la mer Baltique.

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d’euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire.

Les Canadiens ont pu voir ces bâtiments lors d’un exercice amphibie au Québec les 20 et 21 juin dernier quand 200 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada ont débarqué du navire de guerre français en Gaspésie.

Le premier bâtiment – le Vladivostok – a été mis à l’eau et sera remis à la Russie à l’automne 2014, et le second – baptisé Sébastopol – à l’automne 2015.

En pleine crise ukrainienne par contre, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés, particulièrement vives dans le cas des États-Unis qui se sont montrés franchement hostiles à la vente des navires à Moscou.

En mai 2014, ses congressistes américains ont même été jusqu’à appeler le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen à racheter ou à louer les navires français construits pour la Russie.

Cependant, les autorités françaises ont manifesté leur intention de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, déclarant finalement que le contrat signé serait honoré.

Les contrats passés entre la Russie et la France prévoyaient une garantie de maintenance des bâtiments et engageaient la partie française à transmettre aux Russes tous les documents techniques.

En outre, les chantiers navals russes sont en mesure d’assurer sans aide extérieure la maintenance des BPC de type Mistral commandés à la France, s’il faut en croire ce qu’a déclaré cette semaine lors d’une conférence de presse à Moscou le vice-ministre russe de la Défense, Iouri Borissov.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 11:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

MOSCOU, 3 juillet - RIA Novosti

 

Les chantiers navals russes sont en mesure d'assurer sans aide extérieure la maintenance de BPC de type Mistral commandés à la France, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Moscou Iouri Borissov, vice-ministre russe de la Défense. 

 

"J'estime que les chantiers navals russes et l'industrie de précision nationale seront capables d'assurer la maintenance de ces navires", a indiqué le responsable.

 

Et de préciser que les contrats passés entre la Russie et la France prévoyaient une garantie de maintenance des bâtiments et engageaient la partie française à transmettre aux Russes tous les documents techniques. 

 

"Les futurs Mistral comprendront 30% de composantes produites par des entreprises russes comme les munitions et la poupe", a expliqué le vice-ministre. 

 

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Le premier bâtiment - le Vladivostok - a été mis à l'eau et sera remis à la Russie à l'automne 2014, et le second - baptisé Sébastopol - à l'automne 2015.

 

Sur fond de crise ukrainienne, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés. Les Etats-Unis se montrent particulièrement hostiles à la vente des navires à Moscou. Cependant, les autorités françaises promettent de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington. 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 12:40
Poutine joue la France et l’Europe contre les États-Unis

Vladimir Poutine Conférence des ambassadeurs de Russie et des représentants permanents à Moscou le 1er juillet 2014 (Service de presse du Kremlin)

 

2 juillet 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Vladimir Poutine s’est affiché en défenseur de l’Europe, de son indépendance, et en particulier de la France contre le «chantage» américain, lors d’un discours de politique étrangère qui a réaffirmé les ambitions de la Russie sur le continent.

 

«La politique indépendante de la Russie ne plaît vraiment pas à ceux qui continuent de prétendre à un rôle exceptionnel. Les événements en Ukraine l’ont montré, comme ils ont montré que ce modèle de relations avec la Russie [...] ne fonctionne pas», a lancé, devant le corps diplomatique russe, le maître du Kremlin.

 

Il réaffirmait ainsi, dans une allusion claire aux États-Unis, la rivalité revenue au galop ces derniers mois, au fil des crises syrienne puis ukrainienne, avec l’ancien adversaire de la guerre froide.

 

Il a défendu le droit de la Russie de protéger ses intérêts géopolitiques en Ukraine, affirmant que si elle n’était pas intervenue dès mars en Crimée, les forces de l’Otan se seraient rapidement installées dans la péninsule où est historiquement basée la flotte russe de la mer Noire.

 

«En définitive, tout ce pour quoi la Russie se battait depuis l’époque de Pierre-le-Grand, et même avant, aurait été effacé», a déclaré M. Poutine.

 

«J’espère que le pragmatisme va tout de même l’emporter, que les Occidentaux vont abandonner leurs ambitions [...], vont commencer à construire les relations sur un pied d’égalité, avec respect mutuel», a-t-il conclu.

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 18:55
Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

01/07/2014 - JDD

 

Les problèmes des banques françaises avec les Etats-Unis ? Du "chantage" pour que Paris renonce à vendre deux navires de guerre Mistral à la Russie, a affirmé Vladimir Poutine mardi. Le président russe a ainsi établi un lien entre l'amende record infligée par la justice américaine à BNP Paribas et la prochaine livraison de ces navires.

 

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 11:40
Quatre cents marins russes attendus lundi à Saint-Nazaire pour les "Mistral"

 

26 juin 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

Saint-Nazaire - Quatre cents marins russes sont attendus à partir de lundi à Saint-Nazaire pour être formés au maniement des Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral dont le premier doit être livré à la mi-octobre à la Russie, a-t-on confirmé jeudi chez STX France.

 

"En principe, les équipages russes arrivent lundi et nous sommes prêts à les accueillir", a déclaré Laurent Castaing, directeur général des chantiers navals STX France à Saint-Nazaire, qui réalisent les BPC pour le compte de la DCNS. Le navire de guerre russe à bord duquel ont pris place les marins, le Smolniy, est annoncé pour lundi à partir de 5h par le site internet du port de Nantes-Saint-Nazaire.

 

L'arrivée des marins russes intervient alors que cette commande, signée en 2011 mais dont la livraison tombe en pleine crise ukrainienne, provoque des tensions entre Paris et ses alliés, notamment Américains.

 

L'installation des marins russes à Saint-Nazaire "va être relativement discrète, mis à part la présence d'un bâtiment de guerre russe qui va leur servir de base, mais bien évidemment ces marins auront des permissions, nous pourrons les voir dans la ville de Saint-Nazaire", a expliqué M. Castaing devant plusieurs journalistes.

 

"Il s'agit (pour eux, ndlr) d'apprendre à faire fonctionner les navires en temps normal et puis aussi, ce qu'on appelle en mode dégradé, quand quelque chose tombe en panne, comment remettre en état de fonctionner cette installation, (...) c'est ce qui va se dérouler pour ces deux équipages (de chacun 200 hommes, ndlr) pendant les quatre mois qui viennent", a ajouté M. Castaing.

 

Les Russes ne devraient quitter la France qu'à la mi-octobre, au moment de la livraison du premier BPC, baptisé Vladivostok. La moitié d'entre eux reviendront un an plus tard, pour prendre livraison du deuxième BPC, qui doit s'appeler le "Sébastopol".

 

"La livraison est prévue à la mi-octobre, il n'y a pas aujourd'hui de raison de penser que ce calendrier ne sera pas respecté", a souligné M. Castaing.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:40
Malgré l'opposition américaine, Hollande maintient la vente des Mistral à la Russie

 

11/05/2014 Jean Guisnel  - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Washington a renouvelé cette semaine son opposition à la vente de navires de guerre français à Moscou. Une position qui n'a pas varié depuis 2010.

 

François Hollande a réitéré samedi, lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel, sa position constante depuis le début de la crise avec Moscou : la livraison des deux navires de type Mistral vendus à la Russie se fera pour le premier navire - le Vladivostok - en octobre 2014, et pour le deuxième - le Sébastopol - l'année suivante. Pour le président français : "Ce contrat a été signé en 2011, il s'exécute et il trouvera son aboutissement au mois d'octobre prochain. Pour l'instant, il n'est pas remis en cause."

Les oppositions à cette livraison se sont assez peu fait entendre en France, mais les États-Unis ont fait savoir récemment que ces livraisons les préoccupaient. Dans sa réponse à des questions faisant suite à une déclaration devant la Chambre des représentants le 8 mai, la secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland, chargée des Affaires européennes, a déclaré à propos de cette livraison des Mistral à la Russie : "Nous avons de manière régulière et constante exprimé nos inquiétudes à propos de cette vente et nous continuerons de le faire."

 

"Message clair à Poutine"

Au cours de cette même séance, le leader démocrate à la commission des Affaires étrangères Eliot Engel a complété ce point de vue avec ces mots : "Si nous augmentons nos dépenses en matière de défense au sein de l'Otan tout en nous associant à un embargo coordonné sur les ventes d'armes à la Russie, y compris en stoppant celle des deux navires français Mistral, nous enverrons un message clair à Poutine : il ne peut pas piétiner les droits de ses voisins."

Une "source gouvernementale" française citée par l'Agence France-Presse a répondu sèchement à ces préoccupations américaines que : "Les États-Unis, comme les Européens, ne nous ont jamais fait part en privé d'inquiétudes" à l'égard de la vente des Mistral. Un petit exercice de mémoire paraît nécessaire.

 

Négociations opaques

Car, en réalité, les États-Unis se sont opposés à ce contrat Mistral dès sa genèse, des années avant qu'il ne soit signé. Après la guerre-éclair entre la Géorgie et la Russie durant l'été 2008, l'amiral Vladimir Vysotsky, chef d'état-major de la marine russe, avait estimé qu'avec un bâtiment de guerre comme le Mistral les opérations auraient été conclues "en quarante minutes, au lieu de vingt-six heures".

Les négociations opaques et directes entre l'Élysée et le Kremlin avaient ensuite été engagées rapidement, les Russes réclamant quelques modifications substantielles et des systèmes de combat très performants, notamment le Senit 9 et le radar tridimensionnel MRR-3D-NG de Thales Naval. Accepté ! Paris ne refusait pas non plus de vendre des systèmes cryptés de communication en réseau Liaison 11 et Liaison 16, mais ces livraisons étaient soumises à l'accord de Washington, qui a refusé.

 

Washington vent debout

À Washington, l'opposition républicaine est vent debout contre cette première vente à la Russie d'un matériel militaire produit par un pays de l'Otan. En décembre 2009, un groupe de sénateurs proteste dans une lettre à l'ambassadeur de France à Washington Pierre Vimont contre le soutien de la France au "comportement de plus en plus belliqueux et hors la loi" de la Russie. Surtout, en visite à Paris le 7 février 2010, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates évoque un "échange de vues approfondi" avec Paris sur le sujet. Traduction : la Maison-Blanche ne considérera pas cette vente comme un casus belli, mais Paris devra assumer toutes ses responsabilités.

Washington combat plus ou moins vigoureusement, diplomatiquement ou commercialement, toutes les ventes d'armes françaises dans le monde. La vente des Mistral a elle aussi, de très longue date, fait l'objet d'une opposition américaine bien réelle. Il est un peu curieux de le nier aujourd'hui.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

12.04.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Alors que le BPC russe Vladivostok poursuit ses essais (il était en mer depuis mardi et jusqu'à vendredi dernier), Saint-Nazaire attend toujours les 400 marins russes qui seront formés par l'entreprise française DCI et qui constitueront les premiers équipages du navire.

 

L'attente se prolonge en fait. On les attendait cette semaine; arrivée reportée sine die!

 

La question n'est donc plus de savoir si Paris bloquera la livraison du premier BPC (réponse en octobre, a précisé le ministre français de la Défense il y a quelques jours), mais si et quand les visas d'entrée seront attribués aux marins russes.

 

Précision: les 400 marins ne seront pas tous logés à terre (dans des hôtels locaux qui jonglent actuellement avec les reports et annulations). Certains devraient coucher à bord d'un navire russe.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

26.03.2014 Oksana Bobrovitch – La Voix de la Russie

Il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, dont le voyage en Russie avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a été annulé le 18 mars, a déclaré sur un plateau de télévision que « la France pourra envisager » d'annuler la vente des Mistral « si Poutine continue ce qu'il fait », en faisant bien entendu référence au référendum en Crimée.

 

« Nous pouvons envisager d'annuler ces ventes, mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde », a déclaré M. Fabius. Une précaution verbale nécessaire, car comme l'a souligné Laurent Fabius lui-même, l'annulation du contrat Mistral serait aussi « négatif pour les Français ».

 

Nous avons demandé de commenter ces propos du ministre français à Richard Labévière, rédacteur en chef de Défense, la revue de l'Institut des hautes études de défense nationale.

 

Richard Labévière. « Je crois qu’il y a eu quelques maladresses et précipitations de la part de Laurent Fabius. Il a eu beaucoup de blabla diplomatique sur cette affaire. Les contrats pour la livraison et la construction commune pour la Russie ont été conclus en 2011 pour un montant de 1,2 milliards d’euros, un contrat colossal qui conditionne un millier d’emplois à Saint-Nazaire.

Les premiers éléments de la coque du premier de ces porte-hélicoptères sont livrés. On les qualifie de « bâtiments de projection et de commandement », ce sont des porte-hélicoptères qui servent à des missions multiples : évacuation, assistance aux populations civiles, avec un ou deux hôpitaux à bord, des vedettes pour le débarquement, etc. Ce sont des bateaux multifonction. Les éléments et la coque du premier bateau, Vladivostok qui doit être livré a la Russie, ont été assemblés. Le deuxième bateau, Sébastopol devrait être achevé et livré, normalement, en 2016.

Dans le contexte de crise, le ministre des Affaires étrangères français a émis la possibilité de rompre ce marché. Ce serait une catastrophe. Une catastrophe pour l’emploi en soi, mais aussi pour l’organisme national qui cautionne les marchés et les exportations de ce type, et qui devrait compenser un milliard d’euros à la Russie, une grosse affaire.

Vous avez vu que le ministre de la Défence Jean-Yves Le Drian a aussitôt tempéré un peu les déclarations hâtives du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius pour dire que « de toute façon, le Vladivostok doit être livré en octobre 2014 » et que la discussion aurait lieu normalement aussi en octobre 2014. Et que la commission interministérielle d’étude sur les exportations de matériel militaire donnerait son avis.

Comme je vous l'ai dit : les intérêts économiques, les emplois sont importants pour cette affaire. D’autant plus que puisqu’à travers le premier bâtiment, Vladivostok, un certain nombre dd'éléments a déjà été livré, il faut l’appareiller de toute façon.

Si ce marché était rompu, les chantiers navals russes pourraient tout à fait assumer le suivi. Cette façon consisterait pour le côté français à se tirer une balle dans le pied sur le plan économique et sur le plan de l’emploi.

Je pense qu’au-delà de cette précipitation, il faut reprendre les choses, et on en parlera beaucoup plus calmement au mois d’octobre. »

 

LVdlR. Le journal Izvestia a cité une source dans l’entreprise russe de construction navales - Corporation Réuni des Armateurs : « Le Mistral est un navire construit selon des normes civiles, c'est un banal ferry pour le transport d'automobiles. Obtenir de nouvelles technologies dans la construction de tels navires pour un pays qui produit des sous-marins nucléaires, ce n'est pas sérieux ».

 

Bien entendu, la construction d’un navire ne se résume pas en assemblement des bouts de ferraille et de tôle. Le bateau n’est pas une « boîte », mais un objet qui doit fonctionner comme une montre. Faire vivre un navire est beaucoup plus difficile que construire sa coque. Mais c’est possible.

Par contre, il est beaucoup plus difficile de réparer les relations entre les pays, les entreprises, les gens. Dans ces grands gestes politiques, nous oublions volontiers les destins humaines toutes simples. Richard Labévière a parlé d’emplois. Je me rappelle très bien ma visite dans les chantiers navals de Saint-Nazaire. De cet impression de contraste entre la grandeur des bâtiments navals et les figures minuscules d’ouvriers qui, tels des fourmis, construisent petit à petit ces monstres de la mer. Je me rappelle aussi très bien la fatigue, teintée de fierté de ces mêmes ouvriers qui sortaient après la fin de la journée de travail. Et les conversations animées au bar « avant la soupe », où, inévitablement, on parle des salaires, du Chantier, du travail, du futur… Ainsi, ce discours autour de l’emploi est très personnel.

En cas de mise en place, les sanctions prises vont être douloureuses.          

Aussi bien pour la Russie que pour la France.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 13:45
Corymbe : fin de mandat pour le « Commandant Birot »

 

26/03/2014 Sources : EMA

 

Le 24 mars 2014, l’aviso Commandant Birot a achevé le 123emandat de l’opération Corymbe. Il a été relevé par les unités de la mission "Jeanne d'Arc", le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et la Frégate Légère Furtive (FLF) La Fayette.

 

Pendant 2 mois, du 29 janvier au 24 mars 2014, l’aviso Commandant Birot a notamment réalisé des patrouilles sur plus de 10 000 miles nautiques (près de 20 000 kms) et a participé à la formation des forces navales et des centres de surveillance riverains, en conduisant des instructions spécifiques dans le domaine de la lutte contre les incendies, l’entraînement des équipes de visite, la plongée ou le secourisme de combat.

 

Ce mandat a par ailleurs été marqué par l’exercice "NEMO" (Naval Exercise for Maritime Operations), en partenariat avec le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. Cette édition a illustré les efforts effectués par les marines locales pour sécuriser leurs approches, en partageant la situation tactique maritime entre les pays et en s'entrainant dans la prise de contrôle des bâtiments en situation illégale [lien].

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, qui est en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir tout type d’opérations dans la région à tout moment.

Corymbe : fin de mandat pour le « Commandant Birot »Corymbe : fin de mandat pour le « Commandant Birot »
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