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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:55
Recherche navale. Deux labos fusionne pour faire un super-labo breton

 

19.01.2016 Guilhem DUBERNET – Ouest-France

 

Deux laboratoire, l'un à Lorient, l'autre à Brest, fusionnent pour donner un nouvel institut porté sur le monde de la navale.

 

La fusion avait commencé en 2012, elle est effective depuis le 1er janvier 2016. Le Laboratoire d'ingénierie des matériaux de Bretagne (LIMATB, Lorient) et le Laboratoire brestois de mécanique et des systèmes (LBMS, Brest) disparaissent pour devenir l'Institut de recherche Dupuy-de-Lôme (IRDL). Le nouveau pôle de recherche emploie 280 personnes dont 120 doctorants.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
photo Florent Le Bihan Marine nationale

photo Florent Le Bihan Marine nationale


21/01/2016 par Marine nationale

 

Dès qu’un coup de vent est annoncé à plus de 25 nœuds, le Remorqueur d’Intervention, d’Assistance et de Sauvetage (RIAS) Abeille Bourbon appareille de Brest et se rapproche du rail d’Ouessant pour soutenir plus rapidement d’éventuels navires en difficulté. Suivant l’orientation et la force du vent, le remorqueur rejoint ses zones de mouillage temporaires situées à quelques encablures de la vigie du Stiff à Ouessant, en baie de Camaret ou à l’ouvert du goulet de Brest dans l’anse de Bertheaume.
365 jours par an, 24h sur 24, l’Abeille Bourbon est prête à agir en moins de quarante minutes.
En 2015, trois bâtiments de commerce en avarie de propulsion ont été pris en remorque par l’Abeille Bourbon au large de la Bretagne et quatre autres ont été escortés suite à des inquiétudes sur leur capacité à naviguer en toute sécurité.

 

L’Abeille Bourbon
L’Abeille Bourbon appartient à la société «Les Abeilles International», filiale de Bourbon. Elle est affrétée par la Marine Nationale. Sa mission est de prévenir les échouements, assister et sauver les navires en détresse, combattre les risques de pollution dans des zones maritimes à fort trafic.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

15 Décembre 2015 Source : Marine nationale

 

 Du 7 au 11 décembre 2015, l’entraînement Morskoul a réuni une partie des unités brestoises en mer d’Iroise pour une succession d’activités. Huit unités de surface, un seul et même objectif : être prêt au combat.

 

Les entraînements Morskoul se déroulent environ deux fois par an et font partie du cycle de préparation permanente au combat des unités de la Marine à Brest. Les exercices qualifiants se succèdent durant une semaine : ADEX (exercice de lutte anti-aérienne) ; SURFEX (exercice de lutte anti surface) ; GUNEX (exercice de tir) ; et VISITEX (exercice de visite d’un bateau suspect). Les unités de la force d’action navale (FAN) qui y participent font ainsi progresser leur capacité à opérer en groupe.

 

Le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée enchaîne sans répit les exercices durant ces quelques jours : opération de visite, exercices sécurité, guidage d’un autre bâtiment, manœuvres diverses telles que la présentation au remorquage, ou encore exercices de contre-minage. Dès l’appareillage, le bâtiment doit faire face à une attaque asymétrique et se retrouve ainsi immédiatement plongé dans l’ambiance.

 

Même le mouillage en soirée dans la rade de Brest n’est pas forcément une activité de tout repos, puisqu’il peut être l’occasion de nouvelles attaques. « Embarcation en rapprochement rapide dans le 150 ! ». La passerelle du Céphée déborde alors soudainement d’animation tandis que les tireurs se préparent à réagir sur ordre face à la menace. L’embarcation pneumatique participant à cet exercice en tant que force hostile jouera ainsi le même scénario successivement avec trois chasseurs de mines ce soir-là.

 

Une telle semaine d’entraînement opérationnel représente un effort permanent de planification et de coordination entre les unités, notamment lorsque les conditions météorologiques imposent de multiples adaptations et d’incessantes reconfigurations. Mais le bénéfice est immense puisqu’il s’agit d’une occasion unique pour les bâtiments de la Marine de bénéficier de moyens mutualisés.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:55
Photo P. Kohler  Marine nationale

Photo P. Kohler Marine nationale

 

19.11.2015 par FORFUSCO

 

Depuis le 14 septembre dernier, une trentaine de fusiliers marins, principalement des groupements de fusiliers marins de Toulon et Brest, sont engagés dans l’opération Sentinelle à Paris.

Ces fusiliers marins, reconnaissables à leurs casquettes marine et bâchis, patrouillent sur des points névralgiques de la capitale et de ses transports, comme ici au Jardin du Luxembourg, devant le Sénat.

Le bâchi ne manque pas d’interpeller l’attention des Parisiens, qui l’ont sans doute oublié, mais qui veillait déjà sur les rues de la capitale en août / septembre 1914, quand l’offensive allemande faisait rage.

Aujourd’hui, la marine compte environ 1500 fusiliers marins qui participent à la protection des sites sensibles de la marine et de la Défense, des activités liées à la dissuasion nucléaire et des unités, en mer ou à terre, en opérations. Pleinement mobilisés depuis janvier 2015 dans le renforcement de la sécurité des emprises militaires, les fusiliers marins avaient été engagés une première fois dans l’opération Sentinelle en janvier 2015 pour protéger des sites civils à Brest et Toulon et le sont à nouveau depuis septembre à Paris. Les fusiliers marins apportent ainsi leur expertise dans les actions de protection au sein du dispositif Sentinelle.

 

Reportage photos

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:55
Le SNA Saphir quitte Brest - photo Marine nationale

Le SNA Saphir quitte Brest - photo Marine nationale

 

12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 10 novembre 2015, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Saphir a quitté le port de Brest après avoir passé plus d’un mois au bassin, le temps d’une indisponibilité pour entretien (IE), période qui s’est déroulée avec succès.

 

Le Saphir était entré le 5 octobre dernier dans la forme de radoub n° 8 de la base navale de Brest, un bassin plus habitué aux indisponibilités pour entretien et réparation (IPER) des SNLE. Pendant plus d’un mois, le SNA a bénéficié des nombreux savoir-faire concentrés à Brest. Cette IE, dont la maîtrise d’ouvrage était assurée par le service du soutien de la flotte (SSF), a en effet vu collaborer sous la maîtrise d’œuvre de DCNS différents industriels implantés sur le territoire brestois.

 

Au total, ce sont plus de 200 personnes qui ont travaillé sur le chantier, en comptant une centaine d’industriels, une vingtaine du SSF et du service logistique de la Marine (SLM) et les 75 sous-mariniers de l’équipage bleu du Saphir.

 

Cette période d’entretien et de contrôle des installations et des systèmes s’inscrit dans le cycle d’entretien de chaque navire. Cette indisponibilité avait pour objectif de redonner tout son potentiel au sous-marin pour un prochain cycle opérationnel qui s’annonce intense.

 

Ces opérations sont habituellement menées par DCNS à Toulon au sein du chantier dédié à l’entretien courant des SNA, mais l’activité des bassins de la base navale toulonnaise ne permettait pas cette fois d’y accueillir le Saphir.

 

Pendant plus d’un mois, divers services de la Marine et industriels ont travaillé sur l’IE du Saphir - Marine nationale

Pendant plus d’un mois, divers services de la Marine et industriels ont travaillé sur l’IE du Saphir - Marine nationale

Le Saphir, 2ème SNA des 6 que compte la classe Rubis. Redoutables chasseurs de sous-marins, les 6 SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien des SNLE comme à la protection d’une force aéronavale de projection. Ils font peser une « menace permanente » grâce à leur capacité à rallier rapidement un théâtre d’opérations et à y rester longtemps, discrètement ou, si nécessaire, plus ostensiblement. Sur toutes ces zones d’opérations, les SNA peuvent recueillir du renseignement, mener des opérations spéciales, et enfin, s’il le faut, délivrer des armes : torpilles, missiles antinavires et bientôt missile de croisière.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

30/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 26 au 30 octobre 2015, tous les acteurs de la communauté maritime internationale se sont réunis à Brest pour la conférence SAFER SEAS, l’évènement dédié aux problématiques de sécurité et de sûreté maritime.

 

Cette 4ème édition labellisée COP 21 était axée sur la croissance bleue et les enjeux sur le climat, un sujet plus que jamais d’actualité à un mois de la Conférence Mondiale sur le climat. La Marine nationale était partie prenante de cet évènement, notamment à travers l’intervention du vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira, préfet maritime de l’atlantique, pendant la séance d’ouverture, et du vice-amiral Anne Cullerre, sous-chef d’état-major « opérations aéronavales », autorité cyberdéfense de la Marine, sur le thème de la cybersécurité.

 

Le vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira a rappelé à l’auditoire que « protéger en mer les hommes, leurs activités et la nature» était la mission de la Marine nationale.

 

En présence des représentants de l’Union Européenne, de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO et de l’Organisation Maritime Internationale, le préfet maritime a insisté sur les grands enjeux maritimes liés au gigantisme des constructions naval avec la circulation sur les océans de porte-conteneurs de près de 20 000 « boites » ou de navires à passagers pouvant embarquer plus de 9 000 personnes. Il a affirmé dans ce contexte qu’il convenait d’être de plus en plus vigilant sur la sécurité et la sûreté maritime afin« d’éviter tous types d’accidents comme celui du 6 octobre dernier : un cargo, le Flinterstar, qui s’est échoué au large de Zeebruge avec à son bord 200 tonnes d’hydrocarbures, après être entré en collision avec un méthanier ». En 2014, ce sont 44 000 navires qui ont emprunté le dispositif de séparation de trafic d’Ouessant a-t-il rappelé.

 

Rappelant que « toutes ces évolutions amènent à une industrialisation de la mer », le préfet maritime a insisté pour que ce développement, cette croissance bleue, soit accompagnée de la prise en compte des enjeux sociaux et économiques et d’une indispensable préservation de l’environnement et de la biodiversité. Il a également émis le souhait « que la croissance des activités humaines en mer préserve à la fois la sécurité et la sûreté maritimes, mais aussi l’environnement. »

 

Safer Seas est une manifestation pluridisciplinaire, à la rencontre des points de vue des acteurs du monde maritime. Ses objectifs sont multiples :

- saisir la portée des politiques européennes et internationales mises en œuvre dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritimes,

- faire le point sur les innovations et opportunités technologiques conçues au service de mers plus sûres et plus propres,

- prendre la mesure du chemin parcouru et des nouveaux défis qui s’imposent au regard des évolutions de l’économie et du transport maritime,

- enfin se rencontrer et échanger avec des acteurs clés et experts internationaux.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:55
photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

 

2 Octobre 2015 Marine Nationale

 

Préserver la libre circulation en mer, garantir la sûreté des sous-marins de la Force océanique stratégique et contribuer à la sécurité en neutralisant les munitions historiques sont les principales missions des plongeurs démineurs. Placés sous l’autorité organique de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), ils sont répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines : Toulon, Brest et Cherbourg.

 

Les GPD effectuent tous types d'opérations de lutte contre les mines, en complément des autres moyens de guerre des mines. Chaque GPD dispose en propre de deux vedettes, d’embarcations pneumatiques et de moyens routiers. Un bâtiment base de plongeurs démineurs, unité complémentaire, permet d’étendre son rayon d’action et agit comme démultiplicateur d’effets : le Vulcain à Cherbourg, le Styx à Brest, et le Pluton à Toulon. Un quatrième bâtiment, l’Achéron, sert à la formation des plongeurs et à l’expérimentation et développement de nouveaux matériels de plongée et peut remplacer le Pluton.

 

Guerre des mines

En janvier 2015, les GPD ont été déployés au sein d’un groupe de guerre des mines (GGDM) durant quatre mois en océan Indien et dans le golfe arabo-persique (GAP). Ce groupe comprenait deux chasseurs de mines tripartites (CMT), l’Aigle et l’Andromède, un détachement de plongeurs démineurs et un état-major de conduite. Le déploiement bisannuel du GGDM dans le GAP contribue à la sécurisation des voies maritimes et des accès aux ports dans une zone d’intérêt stratégique. Ils ont également participé à des entraînements opérationnels avec leurs homologues britanniques et américains.

 

Bilan chiffré

Les GPD assurent une activité permanente sur toutes les façades maritimes métropolitaines. Chaque année, la Marine traite entre 10 et 30 tonnes d’explosifs.  En 2014, près de 2800 engins ont été neutralisés, 2000 munitions sous-marines et 769 mines terrestres ; soit 32 tonnes de munitions.

 

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 22:30
Vue de la Fremm Tahya Misr  - photo DCNS

Vue de la Fremm Tahya Misr - photo DCNS


22.07.2015 par DCNS
 

DCNS salue le départ de France de la FREMM Tahya Misr de la Marine égyptienne pour son port base d’Alexandrie

 

Le 22 juillet 2015, la FREMM Tahya Misr de la Marine égyptienne a quitté la base navale de Brest pour son port base d’Alexandrie en Egypte. La  Marine égyptienne est ainsi la troisième marine à exploiter cet exceptionnel navire de combat de dernière génération. Avec la FREMM développée et réalisée par DCNS, la Marine égyptienne dispose du navire de premier rang le plus moderne du 21eme siècle.

 

Mercredi 22 juillet, la FREMM FFG-1001 Tahya Misr de la Marine égyptienne a quitté le port militaire de Brest pour rejoindre son port base à Alexandrie en Egypte, six mois après la signature du contrat entre DCNS et le Ministère de la défense de la République Arabe d'Egypte portant sur la fourniture d’une frégate multimissions FREMM.

 

DCNS a  engagé rapidement des travaux d’adaptation et d’aménagement nécessaires et la formation des marins à la prise en main du navire par la Marine égyptienne. Dès le mois de mars 2015, DCNS a ainsi formé les marins égyptiens composant l’équipage de cette frégate. Afin de conduire un navire aussi fortement automatisé en toute sécurité, DCNS et ses partenaires accompagnent l’équipage durant 15 mois. Le programme comporte plusieurs phases : des modules théoriques, de l’entraînement à terre sur des plateformes et des simulateurs, puis à bord que ce soit à quai ou en mer.

 

Le 23 juin dernier, la FREMM Tahya Misr a été transférée de DCNS vers la Marine égyptienne lors d’une cérémonie en présence des Ministres égyptien et français de la défense. Le 22 juillet, la FREMM égyptienne a appareillé de Brest, destination Alexandrie, son port base.

 

Le partenariat avec DCNS ne s’arrête pas pour autant avec le départ de France de la FREMM Tahya Misr : le contrat comprend également des prestations de soutien et le maintien en condition opérationnelle pendant les cinq prochaines années assurés en Egypte par DCNS.

 

Deuxième succès à l’international pour la FREMM

Navires les plus avancés technologiquement et les plus compétitifs du marché, les FREMM répondent aux besoins opérationnels de nombreuses marines grâce à leur polyvalence et à leur manœuvrabilité. Fort de la réussite inédite en Europe du tir de missile de croisière naval (MdCN) à bord de la FREMM Aquitaine le 19 mai 2015, DCNS propose à ses clients des navires de référence tant dans la conception, la construction que dans l’intégration de systèmes innovants.

 

De plus, l’actualisation de la Loi de Programmation Militaire va permettre à DCNS de continuer à développer sa gamme de navires et de services et accélérer son développement international. Avec le lancement du programme des frégates de taille intermédiaire (FTI), DCNS va proposer un produit qui répond au besoin de la Marine nationale et qui répondra à une demande internationale en croissance pour des frégates de premier rang et d'environ 4000 tonnes.

 

Actuellement, sur le marché des navires de surface, DCNS compte parmi ses clients la Marine royale du Maroc avec la livraison en janvier 2014 de la FREMM Mohammed VI et la Marine égyptienne avec la livraison de la FREMM Tahya Misr et de quatre corvettes Gowind. Par ailleurs, DCNS réalise six corvettes Gowind pour la Marine malaisienne. Ces contrats témoignent du succès remporté par les produits de DCNS à l’international.

 

Caractéristiques techniques des FREMM

Equipée de senseurs et d’armements de haute technologie intégrés au système de management de combat SETIS® développé par DCNS, la frégate peut faire face à tout type de menaces : aériennes, marines, sous-marines ou terrestres. Fortement armée, la FREMM met en œuvre les systèmes d’armes et équipements les plus performants, tels que le radar multifonction Herakles, les missiles Aster et Exocet MM 40 ou encore les torpilles MU 90. Innovantes, elles offrent une interopérabilité et un niveau de disponibilité inégalés.

•             Longueur hors tout : 142 mètres

•             Largeur : 20 mètres

•             Déplacement : 6 000 tonnes

•             Vitesse maximale : 27 nœuds

•             Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)

•             Capacité de logement : 145 hommes et femmes

•             Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds

 

A propos de DCNS

DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels, ses moyens industriels uniques et sa capacité à monter des partenariats stratégiques innovants. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le Groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, DCNS est adhérent au Pacte Mondial des Nations Unies. Le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros et compte 13130  collaborateurs (données 2014). www.dcnsgroup.com

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 07:55
Brest prépare l'accueil des sous-marins Barracuda

Directeur central du SID, l'ingénieur général René Stephan a posé la première pierre de l'infrastructure Barracuda - photo Ouest-France

 

04 Juillet Ouest-France

 

Vingt-trois mois. Ce sera la durée des travaux engagés depuis le mois d'avril à la Base navale pour accueillir le sous-marin nucléaire d'attaque Suffren, au printemps 2017.

 

L'arrivée d'une nouvelle génération de sous-marins nucléaires Barracuda exige, pour les ports qui les accueillent, des infrastructures adaptées, permettant d'assurer le maintien en condition opérationnelle et le soutien. À la base navale, la pose de la première pierre de cet important chantier s'est faite hier au quai d'armement Est, présidée par l'ingénieur général René Stephan, directeur central du Service d'infrastructures de la défense.

 

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
A Brest, c'est bientôt l'été, le bon moment pour visiter la base navale

 

28.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


C'est désormais une tradition: la visite de la base navale de Brest dès qu'arrivent les vacances.

Elle se visite en continu à pied, du lundi au vendredi, depuis la porte de la Grande Rivière (rive droite, route de la Corniche) du 29 juin au 28 août inclus de 10h à 16h (sauf les weekends, jours fériés, le 13 juillet et le 14 août). Les marins brestois accueillent les visiteurs durant une à deux heures pour une visite de la base navale et d’un navire de la marine nationale selon disponibilité, le tout parsemé d’anecdotes et d’informations permettant de découvrir la marine d’aujourd’hui.

Informations au 0800 523 535.

Modalités pratiques: 
- visites ouvertes aux ressortissants de l’union européenne, d’un pays de l’Otan ou de la Suisse. Pour les autres, une demande préalable doit être formulée au 02 98 22 06 12.
- Sur présentation d’une carte nationale d’identité en cours de validité.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 11:55
La FREMM Provence est arrivée à Brest

 

12 Juin 2015 par Marine nationale

 

Le 12 juin 2015, la FREMM Provence est arrivée à Brest, son port-base, sous les jets des remorqueurs de la Base Navale et les vedettes des marins-pompiers, venus lui souhaiter la bienvenue.

 

La Provence a accosté à 10h30 sous le regard de la garde d’honneur représentant les unités brestoises, du Groupe de Transformation et de Renfort et de l’état-major de la Force d’action navale (FAN) de Brest.

 

Dans les semaines à venir, elle continuera ses essais à la mer en vue de son admission au service actif, courant 2016. L’équipage sera, quant à lui, préparé, entraîné et testé par les entraîneurs de la FAN brestoise, durant les trois semaines de sa mise en condition opérationnelle. La Provence partira ensuite pour un déploiement longue durée (DLD) de six mois, qui permettra de contrôler les comportements du bâtiment et de son équipage dans différentes situations et de valider les jalons nécessaires à son opérabilité.

La FREMM Provence est arrivée à Brest
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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

24 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le mardi 17 mars 2015, les marins-pompiers de la base navale de Brest ont conduit une mécanisation NRBC ayant pour thème la gestion de la décontamination du Remorqueur Portuaire Côtier (RPC) Taunoa et de son équipage suite à un épandage, par vecteur aérien, d’un toxique liquide en grande rade de Brest.

 

Cet entraînement avait pour objectif de permettre au personnel du RPC de se mettre en configuration réelle de protection en cas de menace NRBC, de permettre aux marins-pompiers de mettre en  place la chaîne de décontamination, de prendre en charge la gestion de la décontamination de l’équipage du RPC et de parfaire la communication entre les intervenants.

 

Cette mécanisation s’inscrit dans le cadre de la mise en place des mesures de protection applicables en cas d’accostage ou à d’appareillage des bâtiments de surface sous menace NRBC.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 16:40
Mistral, Delayed Submarine Projects May Cause Euro 300 Million loss to DCNS - photo F. Dubray

Mistral, Delayed Submarine Projects May Cause Euro 300 Million loss to DCNS - photo F. Dubray

 

March 17, 2015 defenseworld.net

 

The French Mistral helicopter carrier Vladivostok could be relocated from Saint-Nazaire to Brest Naval base due to high maintenance costs, Local media reported.

 

DCNS and STX shipyard operators are subject to port and maintenance fees of about $2.7 million. It is rumored that the companies might think of relocating the aircraft carrier to join the naval base in Brest, Le Telegramme reported Monday.

 

Controversy erupted with non delivery of the Mistral ships to Russia after US and allied European countries imposed sanctions against Moscow in regard to Ukraine conflicts. France was to deliver the ship in November last year.

 

General Director of Russian state-run arms exporter Rosoboronexport Anatoly Isaykin had announced in January that Moscow will make a final decision on the non-delivery of Mistral ships by May.

 

If the Mistral ships are not delivered, Paris is obliged to return money Moscow paid, Isaykin had said.

 

Non delivery of the Mistral amphibious assault ship to Russia and delays in the Scorpene and Barracuda submarine projects to different customers has weighed down on the financials of DCNS.

 

In addition, a delay in the civil nuclear program of France has affected revenues of DNCS. The loss of DNCS is also expected to affect the financials of Thales which owns 35 percent of DCNS.

 

However, its performance may improve in 2015 due to a recent contract with Egypt to supply warships and another with Saudi Arabia for patrol vessels.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 12:45
Une des frégates marocaines en forme 2 de la réparation navale - photo Ouest-France

Une des frégates marocaines en forme 2 de la réparation navale - photo Ouest-France

 

12 mars 2015. Portail des Sous-Marins

 

Le chantier Damen Shiprepair a reçu ce week-end deux frégates de la marine royale marocaine qui auraient dû arriver le 26 février. Ces deux navires militaires, venus pour un arrêt technique et un entretien classique resteront deux semaines en forme de radoub et une semaine à quai.

 

Référence : Ouest-France

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:55
Journée Portes Ouvertes à l’École des mousses et à l’École de maistrance le 14 Mars

 

4 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le samedi 14 mars 2015, de 10h à 16h00, au Centre d’instruction naval de Brest, l’École de maistrance et l’École des mousses ouvrent leurs portes pour une journée d’information et de présentation.

 

Cette manifestation permettra aux visiteurs et aux futurs candidats de découvrir le site et les écoles, en prévision d’une éventuelle intégration.

 

Ils rencontreront également les professeurs, les élèves mousses, les élèves maistranciers, ainsi que les membres de l’encadrement.

 

Au programme :

Simulateur de détecteur de sous-marins, conférences, visites de salles de classe, démonstration de techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR), concert avec les musiciens de la marine… À noter la présence exceptionnelle d’un Caïman (hélicoptère de l’aéronautique navale) sur l’esplanade du CIN.

Journée Portes Ouvertes à l’École des mousses et à l’École de maistrance le 14 Mars
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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 16:55
FREMM Normandie photo Marine Nationale

FREMM Normandie photo Marine Nationale

 

13 Février 2015 Source : Marine nationale

 

La vente par DCNS d’une frégate multimission (FREMM) à l’Egypte vient d’être officialisée. Pour répondre à la demande émise par l’Egypte, cette opération de vente s’est concrétisée dans un laps de temps très court, non compatible avec les procédures habituelles et la mise en chantier d’un bâtiment nouveau. La seule solution pour assurer une livraison dans les temps a, dès lors, consisté à livrer à l’Egypte l’une des FREMM initialement destinées à la Marine nationale, actuellement en armement à Lorient et propriété de DCNS : la frégate Normandie.

 

Sur le plan pratique, la vente de la FREMM Normandie à l’Egypte a un fort impact sur la Marine nationale. Cela nécessite une réorganisation complète de l’activité des équipages d’armement des actuelles FREMM Normandie et Provence, toutes deux en train de finaliser leurs périodes d’essai.

 

Concrètement, dès la signature du contrat, l’équipage actuel de la Normandie sera transféré sur la Provence. Le port base de la Provence sera Brest, afin d’assurer la remontée en puissance des capacités de lutte anti-sous-marine sur la façade Atlantique comme initialement prévu. L’actuel équipage de conduite de la Provence sera pour sa part réaffecté sur le Languedoc actuellement en fin de construction pour en terminer l’armement.

 

Cette cession se traduira mécaniquement par une arrivée des FREMM dans les forces retardée de plusieurs mois et induire une prolongation d’un an des FASM Montcalm et Jean de Vienne, dont les dates de Retrait du Service Actif (RSA) sont repoussées respectivement à 2017 et à 2018. Des prolongations qui permettront à la Marine de continuer à assurer la tenue du contrat opérationnel sur tous les océans, 24/24 heures et 365 jours par an.

 

Au-delà des impacts humains et des réorganisations que la vente de la FREMM Normandie implique pour la Marine nationale, cette vente est la reconnaissance des savoir-faire de l’industrie navale française. Elle témoigne également de la crédibilité opérationnelle de la Marine nationale et de ses équipages qui font preuve au quotidien d’un grand professionnalisme.

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 08:55
26 chefs de sémaphores réunis à Brest

 

4 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Du 27 au 29 janvier 2015, les chefs de poste des 26 sémaphores de la façade atlantique se sont réunis à la préfecture maritime de l’Atlantique dans le cadre d’un séminaire annuel organisé par la Formation opérationnelle de surveillance et d’information territoriale (FOSIT) de Brest.

 

Pendant deux jours, les chefs de poste et leurs adjoints ont échangé avec l’état-major de la FOSIT sur divers sujets tels que le rôle du chef de poste, le contrôle opérationnel, le soutien, la santé et la sécurité au travail, le logement, l’évolution du recrutement, les outils informatiques, ou encore le pilotage de la performance.

 

Le capitaine de frégate Patrick Rocher, commandant  la FOSIT Brest, a également profité de ce séminaire pour donner les orientations à venir dans le domaine de l’infrastructure et du personnel.

 

En marge de ce séminaire, les guetteurs sémaphoriques de la façade Atlantique ont visité le patrouilleur des Douanes Kermorvan. Les échanges entre les marins guetteurs et les douaniers ont été fructueux, à l’image des bonnes relations entretenues par les guetteurs avec l’ensemble des administrations agissant en mer ainsi que les usagers.

 

Les sémaphores occupent une place stratégique dans le dispositif de protection des approches maritimes du territoire national, renforcé et adapté depuis le 11 janvier 2015. En effet, 3000 marins sont engagés au quotidien pour la protection permanente du territoire national et de nos concitoyens.

26 chefs de sémaphores réunis à Brest
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 17:55
Le BHO Beautemps-Beaupré quitte Brest pour une nouvelle expédition de 8 mois

 

2 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Le 30 janvier 2015, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a appareillé de la base navale de Brest pour huit mois de déploiement.

 

Le Beautemps-Beaupré effectuera des études hydrographiques et océanographiques en zone Atlantique et Méditerranée, suite à ses travaux réalisés en océan Indien l’an passé. Durant les huit mois de mission, les travaux du Beautemps-Beaupré, menés par le SHOM, porteront sur l’amélioration de la cartographie des côtes mauritaniennes, la conduite d'une campagne d'océanographie physique et des levés sédimentologiques en Méditerranée occidentale ainsi que sur l'amélioration de la connaissance des grands fonds en Atlantique et Méditerranée orientale.

 

Le BHO Beautemps-Beaupré

 

Le BHO Beautemps-Beaupré quitte Brest pour une nouvelle expédition de 8 mois

Bâtiment hydrographique et océanographique de 3 300 tonnes mis en service en décembre 2003, le Beautemps-Beaupré a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers (mesure de la force des courants et des marées, de la profondeur des océans pour la réalisation de cartes marines). Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 17:55
Le général Caspar-Fille-Lambie rencontre les élèves et cadres du Lycée naval

 

30 Janvier 2015 Marine nationale

 

Jeudi 29 janvier 2015, le général de corps aérien (GCA) Thierry Caspar-Fille-Lambie, inspecteur général des armées – air, s’est rendu au Lycée naval, dans le cadre du suivi des directives relatives à la transmission des traditions.

 

Après les honneurs rendus au général, par un piquet constitué d’un élève maistrancier et de mousses, le capitaine de vaisseau Vincent Le Coguiec, commandant le centre d’instruction naval de Brest, lui a présenté les missions du Lycée naval et la mise en application des directives ministérielles sur les traditions.

 

Par la suite, le GCA Caspar-Fille-Lambie s’est entretenu tour à tour avec les cadres et les élèves du lycée de Défense. Des échanges informels ont également pris forme au cours d’une visite dynamique du site et à l’occasion d’un déjeuner en version buffet.

 

Au terme de sa visite, l’inspecteur général des armées-air a pu vérifier que la transmission des traditions au Lycée naval était réalisée dans le respect des valeurs républicaines.

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 08:55
Exposition "Amiral Ronarc'h, bataille de Dixmude" (11 dec – 29 jan 2015)

 

Source Marine Nationale

 

Le Service Historiqe de la Défense (SHD) de Brest propose au grand public l'exposition « Amiral Ronarc’h – bataille de Dixmude » présentée à bord du BPC Dixmude lors des commémorations de la bataille de Dixmude qui se sont déroulées dans la première quinzaine d'octobre 2014.

 

Cette exposition, réalisée par des élèves du lycée Amiral Ronarc’h de Brest, en partenariat avec la Marine nationale, est labellisée par la Mission du Centenaire. Elle est composée de quinze panneaux explicatifs et d'objets remarquables issus de fonds privés et de la Marine. Le SHD de Brest offre la possibilité aux Brestois de découvrir un épisode décisif de la Grande Guerre au cours duquel les fusiliers marins se sont particulièrement illustrés sous le commandement de l'Amiral Ronarc'h.

 

Du lundi 8 décembre 2014 au jeudi 29 janvier 2015

Hall d'accueil du SHD, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 17h30

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:55
Cérémonie de présentation aux drapeaux des promotions de l’École des mousses et de l’École de maistrance


17/11/2014 Marine Nationale

 

Le samedi 15 novembre 2014, la cérémonie de présentation aux drapeaux des promotions «Second maître Raymond Dumenoir» de l’ École de maistrance et «Officier des équipages de 2ème classe Ernest Souben» de l’ École des mousses s’est déroulée sur le site du Centre d’instruction naval de Brest.

 

Elle a été présidée par le vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira, préfet maritime de l’Atlantique, commandant de la zone maritime Atlantique (PREMAR), en présence de madame Patricia Adam, présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale, de monsieur le sous-préfet de Brest Bernard Guérin et du capitaine de vaisseau Nicolas Bezou, sous-directeur «compétences» de la direction du personnel militaire de la Marine. À cette occasion, outre certaines personnalités civiles et militaires, les familles des 361 élèves maistranciers et 154 mousses actuellement sur site ont été invitées pour cet événement. Des délégations d’officiers et cadres, du personnel civil et des enseignants du corps professoral du CIN ont également participé à cette cérémonie militaire. Au total, plus de 1500 personnes étaient réunies sur le site brestois.

 

Le préfet maritime a souhaité associer cette cérémonie à l’adieu aux armes du contre-amiral Jean-Bernard Cerutti. Ce dernier, qui a notamment dirigé le centre d’expertises pratiques de lutte antipollution, a démarré sa carrière à l’École des mousses. En retraçant sommairement le parcours exemplaire de cet officier général qui, en 41 années de service, a gravi un à un tous les échelons de la hiérarchie militaire, le préfet maritime a rappelé aux 515 jeunes marins les valeurs de la Marine et les a invité à prendre conscience des difficultés et des joies de leurs futurs métiers. Il leur a enfin demandé de cultiver leur esprit d’équipage, qui selon ses mots « constitue la pierre d’angle de leur combativité et de leur capacité à durer » dans la grande famille de la Marine.

La promotion « Officier des équipages de 2ème classe Ernest Souben » de l’École des mousses est la sixième depuis la réouverture de l’école en septembre 2009. Les mousses reçoivent une formation de 10 mois sur le site du CIN. A l’issue, après l’obtention de leur brevet, ils signent un contrat de quatre ans et intègrent le corps des quartiers-maîtres et matelots de la Flotte. Le commandant Charles Claden parrain de cette sixième promotion, était présent à cette cérémonie pour venir à la rencontre des jeunes et apprécier leur évolution depuis sa venue, en octobre dernier.

Depuis 26 ans, l’École de maistrance assure la formation des futurs officiers mariniers. Elle les prépare à acquérir les compétences de cadres dans la Marine nationale. Chaque année, l’école accueille 800 élèves répartis en quatre promotions (ce sont donc les deux dernières promotions de l’année 2014 qui ont été présentées à leur drapeau). Recrutés sur dossier les maistranciers ont entre 18 et 25 ans, et signent à leur arrivée un contrat initial de 10 ans.

Cérémonie de présentation aux drapeaux des promotions de l’École des mousses et de l’École de maistrance
Cérémonie de présentation aux drapeaux des promotions de l’École des mousses et de l’École de maistrance
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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 12:55
Mission Iroise à bord du chasseur de mine tripartite Aigle

 

14 Novembre 2014 Marine nationale / M.Muller

 

Les 28 et 29 octobre 2014, le Chasseur de mines tripartite (CMT) Aigle a accompli à une mission Iroise en rade de Brest. Cette mission consiste principalement à sécuriser les chenaux empruntés par les unités précieuses de la Marine nationale, tels que les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. Pendant deux jours, le bâtiment a passé au crible une zone de navigation prédéterminée avec ses plongeurs démineurs, ses sonars de coque et son poisson auto propulsé (PAP).

 

Mission Iroise à bord du chasseur de mine tripartite Aigle

Dès le premier jour, en fin de matinée, les marins détectent sur leurs écrans une ombre acoustique anormale, transmise par l’un des sonars de coque. Celle-ci peut être due à la présence d’une mine ou d’un engin explosif historique. Le poisson Auto Propulsé (PAP) est mis à l’eau pour identifier l’écho. Cet engin ultra perfectionné est équipé d’une caméra. Les images sont transmises instantanément au central opération (CO) du bâtiment. Cette fois, il ne s’agit que d’un rocher.

 

En cours d’après-midi, une nouvelle détection sonar conduit le commandant du chasseur de mines à lancer une mission d’identification sous-marine avec l’appui de ses plongeurs démineurs. Cette mission est mise à profit pour entraîner l’équipage à bien réagir en cas d’un accident de plongée….

 

La chasse aux mines : une mission en quatre étapes pour les marins des CMT

 

Phase 1 : La détection

Dans un premier temps, les marins mettent en œuvre un sonar « détecteur ». Ce sonar de coque de  grande portée permet la détection de nombreux objets sous la surface de l’eau.

 

Phase 2: La classification

Les marins utilisent ensuite un second sonar de coque : le sonar classificateur. Sa portée est plus courte mais il donne en revanche une image de l’ombre acoustique de l’objet portée sur le fond. En interprétant cette image, les détecteurs du CO sont en mesure de classifier l’écho et déterminer s’il s’agit ou pas d’une mine.

 

Phase 3: Identification

 

Mission Iroise à bord du chasseur de mine tripartite Aigle

L’identification précise de l’objet est confiée aux plongeurs-démineurs ou au poisson auto propulsé.

 

Phase 4 : Le contre minage

L’opération finale consiste à détruire la mine. Les plongeurs démineurs fixent une charge explosive sur la mine et déclenchent son pétardement à distance. Si l’état de la mer et la clarté de l’eau le permettent, la destruction de la mine peut être réalisée aussi par le PAP. Ce robot sous-marin est en mesure de déposer une charge explosive à proximité de la mine.

 

Iroise : une mission de soutien à la force océanique stratégique

En sécurisant les chenaux empruntés par les SNLE entre la base de l’île Longue et la haute mer, les chasseurs de mines soutiennent principalement la force océanique stratégique (FOST). C’est la raison pour laquelle 8 des 11 chasseurs de mines de la marine nationale sont basés à Brest. Ils constituent un maillon indispensable de la dissuasion nucléaire française. Cette mission est baptisée « Iroise ».

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:55
Le chaland Telenn Mor et l’ex-Georges Leygues réunis pour une opération d’embossage


12 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Au départ de la Penfeld, en rade de Brest, le chaland releveur d’ancrages Telenn Mor de la base navale a assuré le 4 novembre 2014 l’embossage* de l’ex-frégate anti-sous-marine Georges Leygues devant l’École navale.

 

L’opération, qui consistait à embosser solidement la coque à l’entrée de la marina de l’École navale, a mobilisé pas moins d’une trentaine de marins de la base navale de Brest. Au total, six ancres de douze tonnes et 24 maillons de chaînes ont été fixées aux extrémités du Georges Leygues, qui sert désormais de brise-lames aux côtés du Tourville et du De Grasse. Cette manipulation exige un haut niveau de préparation, de concentration et de patience. Il faut avoir des yeux partout, à la fois sur le bateau mais aussi sur l’équipage, dont la sécurité demeure une priorité, rappelle le maître-principal Bernard Kersebet, commandant de la Telenn Mor.

Depuis près de trente ans, la Telenn Mor, admise au service actif en octobre 1985, effectue tous types de travaux portuaires. Méconnue du grand public, cette gabare, qui demeure la dernière en service dans la Marine nationale, est un outil robuste et polyvalent, qui assure aussi bien des opérations d’installation et de retrait de coffres, de corps morts, de pontons, de balises, que des manœuvres de mouillage ou de relevage d’ancrages.

La surface du pont est suffisamment dimensionnée pour permettre l’embarquement simultané en volume et en poids d’une ancre de corps mort de 8,5 tonnes et une ancre de corps mort de 6 tonnes, de 8 maillons de chaînes de calibre 80 mm, et d’ un coffre. Son faible tirant d’eau, sa forme aplatie de l’étrave et l’absence de quille lui permet d’assurer des travaux à proximité des berges. Son ancre de détroit disposée sur l’arrière est mouillée dès que nécessaire pour faciliter le déséchouement du bâtiment lors des travaux à marée descendante.

L’ensemble de ces opérations représente une activité annuelle de 160 jours.

Le chaland Telenn Mor et l’ex-Georges Leygues réunis pour une opération d’embossage

Rattachée au SMP (Service des Moyens Portuaires) de la base navale de Brest, la « harpe des mers » (Telenn Mor en breton), est composée d’un équipage de quatorze marins. Elle mène principalement ses missions dans le port militaire et autour de la rade de Brest : Landévennec, presqu’île de Crozon, Ile Longue, ainsi que dans le port de Lorient. Le haut niveau d’expertise et le savoir–faire de l’équipage lui vaut d’être régulièrement sollicité par les collectivités brestoises. Par ailleurs, la Telenn Mor a été particulièrement mobilisée pendant les fêtes maritimes de Brest 92, 96, 2000, 2004, 2008 et 2012.

 

* Embossage :Dans la marine, embosser un bateau consiste à amarrer ce dernier à l’arrière et à l’avant afin de le stabiliser.
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 13:55
Exercice national de sécurité nucléaire à Brest (video)

 

30 Octobre 2014 Source : Préfecture maritime de l’Atlantique

 

Les 1er et 2 octobre 2014, un exercice national de sécurité nucléaire de grande ampleur s’est déroulé dans la base navale de Brest et ses quartiers environnants. Un enchaînement d’évènements techniques hautement improbables affectant la chaufferie nucléaire d'un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) en escale, a permis de tester la capacité des cellules de crises de la marine nationale, de la défense et des pouvoirs publics, à agir conjointement.

 

«Pour Exercice : Alerte incendie en tranche arrière». Le compartiment auxiliaire du SNA Saphir est en feu. Heureusement, aucune flamme réelle, seulement un nuage dense et opaque produit par un générateur de fumée. Malgré l’aguerrissement de l’équipage, l’intervention à l’intérieur du sous-marin demeure complexe. Soutenu par les marins-pompiers de la base navale, l’équipage parvient à éteindre l’incendie au bout d'une heure et demie d’une lutte opiniâtre. Le bilan est lourd : un marin décédé et quatre blessés.

 

Conformément au scénario de l’exercice, plusieurs avaries sont déclenchées dans l’environnement de la chaufferie nucléaire. « Fuite primaire confirmée » ! Les opérateurs de conduite engagent immédiatement la tactique de « ralliement vers un état sûr » maintes fois déroulées en plateforme d’entraînement, actionnant de façon méthodique et sereine les dispositifs de sécurité. Malheureusement, pour permettre le déroulement « inéluctable » du scénario de l’exercice (celui devant conduire à une situation d’urgence radiologique impliquant l’espace public, les parades activées et les contre-mesures mises en place s’avèrent inefficaces ou compromises. Une stratégie de sauvegarde ultime se met en place.

 

Conformément à l’organisation nationale de crise, le SNA et la base navale ont déclenché leurs plans d’urgence interne (PUI) pour permettre à toutes les équipes d’intervention ainsi qu’aux états-majors de crise de réagir avec la plus grande efficacité. Le PUI est un document cadre associé à chaque installation nucléaire de défense. L’organisation ainsi déployée pour ce type d’évènement a pour principaux objectifs de limiter les conséquences d’une situation d’urgence radiologique et permettre le ralliement vers un état sûr. La stratégie adoptée et la tactique mise en place  visent à protéger les populations riveraines, les acteurs de la crise ainsi que l’environnement et si possible, à recouvrer à terme le patrimoine. Lorsque les effets de l’incident risquent de dépasser l’enceinte militaire, l’autorité militaire propose au préfet de département d’activer son plan particulier d’intervention destiné à assurer la protection de la population.

 

Sur le terrain, plusieurs marins sont déclarés « radio contaminés » par les animateurs de l’exercice. Les victimes non blessées sont dirigées vers le centre de traitement et de décontamination sommaire (CTDS) où elles sont prises en charge par le personnel du service de surveillance radiologique formé à la décontamination. Les blessés légers sont soignés par le personnel du service de santé des armées au poste d’accueil des blessés radio contaminés (PABRC). Les blessés plus gravement atteints dont le pronostic vital est engagé, sont transportés sans délai vers les plateformes hospitalières spécialisées : le CHU de la Cavale Blanche ou l’hôpital d’instruction des armées de Brest.

 

Au poste de commandement et de direction locale (situé au centre de traitement de crise de la préfecture maritime de l’Atlantique), l'autorité militaire territoriale a la responsabilité de définir, en étroite concertation avec les échelons nationaux et les pouvoirs publics, les orientations stratégiques visant à garantir la protection des personnes présentes sur le site et à limiter les conséquences de l'accident. En tant que commandant d'arrondissement maritime, le  vice-amiral d'escadre Emmanuel de Oliveira assume cette responsabilité. Il est entouré d'une équipe de spécialistes de la gestion de crise nucléaire, composée principalement d’atomiciens, de radioprotectionnistes et de médecins. Les évaluations environnementales et les premiers diagnostics techniques conduisent à envisager, dans le cas le plus défavorable, un risque de rejet dans l'atmosphère d'éléments radioactifs à échéance d’une vingtaine d'heures.

 

Devant ce risque et en vertu du principe de prévention, les autorités militaires proposent au préfet du Finistère d’activer les mesures opérationnelles du Plan Particulier d'Intervention : le PPI. Ce plan, qui s’inscrit dans la logique du plan ORSEC, définit l’organisation et l’intervention des secours pour assurer la sauvegarde des populations et la protection de l’environnement en cas d’accident à caractère radiologique dont les conséquences s’étendraient à l’extérieur des installations nucléaires de défense.

 

Le deuxième jour de l’exercice, à 9h30, sur ordre du préfet, le PPI est déclenché de manière préventive. Un signal sonore d’alerte (de 3 fois 1 minute et 41 secondes, soit près de 5 minutes) est diffusé par les sirènes d’alerte dans les quartiers riverains de la base navale. Une partie de la population brestoise est invitée à se mettre à l’abri. Il s’agit surtout d’une action pédagogique visant à rappeler des consignes simples mais efficaces en cas d’accident à caractère radiologique. Peu après, une école primaire et ses 200 enfants sont évacués méthodiquement et dans le calme  vers un autre établissement scolaire hors du périmètre potentiellement impacté par les hypothétiques dépôts d’éléments radioactifs. Cette dernière simulation permet d’impliquer l’éducation nationale, les services d’ordre et de secours brestois.

 

Exercice national de sécurité nucléaire à Brest (video)Exercice national de sécurité nucléaire à Brest (video)Exercice national de sécurité nucléaire à Brest (video)

 

L’exercice baptisé « PPI Brest 2014 » touche déjà à sa fin. Une conférence de presse commune avec la sous-préfecture de Brest et la préfecture maritime est organisée pour répondre à la pression médiatique simulée. Elle illustre, à chaud, la capacité des services de l’état, qu'ils soient civils ou militaires, à agir conjointement en cas d’événement nucléaire. Il reste maintenant, à tirer les enseignements d'un tel exercice qui seront mis à profit pour améliorer l’efficacité des procédures mises en place dans la gestion d’une telle crise.

 

L’exercice « PPI Brest 2014 » s'inscrit dans la politique d’exercices nationaux visant à vérifier l’aptitude des exploitants nucléaires civils et militaires et des pouvoirs publics, à prévenir toutes les formes de risques pouvant peser sur les personnes et l’environnement, et à intervenir si besoin.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:20
Le 14 octobre 2014, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA), USS California (SSN 781) transite dans le goulet de Brest. -  photo R.Martinez Marine Nationale

Le 14 octobre 2014, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA), USS California (SSN 781) transite dans le goulet de Brest. - photo R.Martinez Marine Nationale

 

source Marine Nationale

 

Le 14 octobre 2014, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA), USS California (SSN 781) a fait escale dans le port militaire de Brest.

 

voir le reportage photo

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